L’Hôtel de la plage (12) - Yann - histoire érotique

Yann


La conversation avec Aurélien tourne en boucle dans ma mémoire. Je dois bien consentir à ouvrir les yeux. Il y a longtemps que ce n’est plus un enfant et ce qu’il me raconte de sa vie m’oblige à voir en lui un homme amoureux des mecs parfaitement assumé. Il ne voit pas en moi un oncle ou même un membre de la famille proche mais un confident qui partage beaucoup de choses avec lui et, comme il me l’a dit, un objet d’excitation. Au moins par le passé, peut-être encore aujourd’hui, et peut-être aussi objet de désir si j’interprète ses allusions dans cette direction. Je ne suis même pas vraiment étonné. C’est peut-être cela le pire…trouver presque naturel ce qu’il m’a dit, comme si je le savais déjà au fond. Je n’ai jamais rien fait pour le séduire mais je l’ai vu grandir et devenir sous mes yeux un jeune mec bandant pas timide dont je comprends qu’il n’a aucun mal à remplir son lit avec des garçons tout aussi désirables que lui. Rien qui ressemble à de la culpabilité ou même simplement de la gène ne m’assaille. Si je m’écoutais j’irais avec lui à la Voile rouge en trouvant la chose la plus naturelle qui soit. Et je sais pourtant qu’il se masturbe sur une image de moi observé nu il y a quelques années. Je n’ai jamais pensé à lui comme un partenaire possible…mais en y repensant mon regard sur son corps ferme et musclé, sur ses jambes bronzées et poilues l’été a-t-il toujours été aussi innocent… ?

Je dois me changer les idées et j’ai besoin de me reposer. Je vais faire une sieste avant de retrouver mon frère Jean pour travailler sur le projet de centre de remise en forme de l’hôtel. Je n’arrive pas à dormir. Je repense à Enzo et au gode qu’il m’a prêté. Autant m’amuser un peu. Je me mets à poil sur mon lit, sort l’appareil du placard où je l’ai caché à l’abri du regard des femmes de ménage et une boite de préservatifs. Je protège le beau sexe en latex et le lubrifie soigneusement. J’essaye de comprendre les différents réglages et je constate que le modéle est plutôt sophistiqué, avec tout un ensemble de vibrations, rotations et vitesses que j’ai furieusement envie d’essayer dans ma chatte curieuse.

Je commence par un réglage doux, sans rotation. Allongé sur le dos, je plie et écarte mes jambes, je les lève un peu pour me pénétrer doucement avec le gode. Il rentre sans difficulté dans mon anus ouvert. J’adore déjà.L’effet est immédiat, sensation divine d’être envahi par la queue d’un mec puissant qui me ferait vibrer sous les coups de boutoirs de son sexe déchainé. P… c’est bon. Enzo est un connaisseur. J’essaye un autre réglage avec rotation du gode sur son axe. C’est du délire…j’imagine la posture improbable d’un beau poilu qui me labourerait pour me donner le même plaisir. Je bande et je me concentre sur ma queue pendant que le gode bien enfoncé en moi me traverse d’intenses signaux de plaisir absolu. Je comprends pourquoi Enzo s’amusait sur la plage avec ce truc magique auquel je pourrais rapidement devenir accro. J’aime bien le gros faux diamant de la base que j’imagine briller au fond de ma raie même si je ne peux pas la voir dans la position où je suis. Mon imagination fait le travail.

Je sens mon jus monter…étrangement…comme s’il prenait un nouveau chemin au fond de moi révélé par les mouvements du sexe de latex dans ma rondelle. Je prends conscience d’une nouvelle façon de ressentir mon bas ventre et des connexions délirantes et délicieuses entre mon cul et ma queue.

- Oh pardon
Je me retourne vers la porte, c’est Aurélien qui vient d’entrer. Je ne l’ai pas entendu frapper trop occupé à me masturber et à me concentrer sur ces nouveaux plaisirs insoupçonnés. Par reflexe je me retourne dans l’autre sens pour descendre de mon lit et tenter de me cacher. En faisant cela je prends conscience que je lui offre une vue imprenable sur ma raie et le gros diamant qui brille entre mes fesses. Malheureusement je n’ai pas le temps de réfléchir et le mal est fait. Debout au pied de mon lit je prends le drap pour cacher ma nudité, et mon sexe en érection sur le point de cracher. Aurélien n’a pas bougé…surpris lui aussi par la scène qu’il ne s’attendait probablement pas à découvrir. Je ne sais pas quoi dire… il a vu mon cul équipé du gode inratable et sait que je bande à fond… Je me retiens de toutes mes forces tant j’ai envie de jouir.

- Papa te cherche…il a quelque chose d’urgent à te dire je crois
J’essaye de retrouver une contenance.

- Ok…je descends
Aurélien aurait pu partir… inutile de s’excuser, tout est de ma faute. Mais il ne bouge pas. Il me regarde…nu…une main sur le drap qui cache mon sexe. Est-ce que je vais réussir à m’empêcher de cracher mon jus ? Que puis-je faire ? Que veut-il ?

Rien. Je ne peux rien faire.

Il me regarde. Sourit. Il ne va quand même pas rester là…
De longues secondes passent… il referme la porte.

Je retire le gode de ma chatte, me rhabille rapidement de peur qu’il ne revienne et descends rejoindre mon frère qui a obtenu une réponse favorable à notre demande de prêt auprès de la banque. Je croise Aurélien en sortant du bureau. Il s’approche pour me parler à l’oreille
- Tu me le prêteras ?

Je rougis comme jamais. Il continue à me provoquer mais je ne peux pas dire que je ne lui ai pas facilité la tâche. Je ne réponds pas. Je le regarde en souriant. Puisqu’il veut jouer la provocation je n’ai pas d’autre choix que d’aller sur le même terrain. Je bande toujours et je me dis que j’aurais du me faire jouir avant de descendre.

- Ce n’est pas à moi. On me l’a prêté
- « ON » est sympa
- Oui
- Et « ON » verrait un inconvénient à me prêter aussi son beau gode bijou ?

- Je sais pas… faudra voir
- Cool… en tout cas tu es très excitant avec un gode dans la chatte…
- Aurélien !!!

Il s’éloigne, ravi de cet échange inimaginable. Je ne sais plus quoi penser. Mais je sais aussi que je bande toujours à fond. Je sens que je vais jouir…l’effet des vibrations sans doute qui déclenche des vagues de plaisir qui ne s’arrêtent pas. Je remonte dans ma chambre et j’ai à peine le temps de me mettre à poil et de me masturber deux ou trois fois que je m’inonde le torse avec de longs jets de mon sperme blanc et épais. J’aurais bien aimé prendre le gode à nouveau dans mon trou mais je ne pouvais pas résister plus longtemps. Je m’effondre épuisé et curieux d’en savoir plus sur les pouvoirs étranges de cet objet. Bip de sms. C’est Aurélien.

A/ Tu as joui ?

Il va décidément trop loin. Je ne réponds pas. Je ne veux pas laisser de trace. Mais il faut que je trouve une solution.