Les aventures de Seb (4)

- Par l'auteur HDS Poiluhds -
Récit érotique écrit par Poiluhds [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
  • • 62 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.9
  • • L'ensemble des récits érotiques de Poiluhds ont reçu un total de 213 881 visites.
Récit libertin : Les aventures de Seb (4) Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
Cette histoire de sexe a été affichée 2 131 fois depuis sa publication.
Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Les aventures de Seb (4)
Je nage virtuellement entre deux eaux, encore ému par ce qu’il vient de se passer. J’ai l’impression de basculer dans un monde inconnu. Un monde que je côtoyais sans le voir et sans y avoir ma place. Celui des désirs assouvis, des regards qui se croisent et des corps qui se touchent. Un monde qui n’est accessible que dans ces lieux à l’écart de la vie des autres, où la peau est nue et la sexualité naturelle. Et je me sens bien dans ce nouveau monde même si ma timidité me retient encore et me fait un peu peur.

Je regarde les hommes autour de moi, plus ou moins excitants, mais j’ai envie de les connaître en imaginant que chacun me fera découvrir de nouveaux plaisirs.
La matinée passe ainsi, et régulièrement je regarde dans la direction de Manuel qui lézarde au soleil en me regardant et en caressant furtivement sa queue puissante dont j'ai du mal à détacher mon regard. Je comprends qu’il joue avec moi et je m’amuse moi aussi de cette complicité.

Vers 11H00 il se lève et vient s’asseoir sur ma serviette près de moi.

- Je vais devoir y aller, je travaille aujourd’hui- Ah bon ?

Je suis un peu déçu qu’il parte déjà.

- Et tu fais quoi ?
- Je travaille comme maitre d’hôtel dans un restaurant et je prends mon service dans une demi-heure.
- Je… dommage…- Tu aurais aimé que je reste un peu ?
- ….Euh….oui…. c’était bien.
- Oui, moi aussi j’ai bien aimé. Tiens je te laisse ma crème solaire si tu restes toute la journée.
- Oh, merci. C’est sympa.
- Tu vas revenir souvent ici ?
- Oui, surement, tant que je suis en vacances ici. Encore 10 jours.
- Cool. J’espère qu’on se reverra alors ?
- Oui. J’aimerais bien.
La conversation me semble si naturelle avec ce beau mec que je ne connais pas mais qui me fait bander. Je m’attends à ce qu’il me demande mon numéro de téléphone mais je ne sais pas si cela se fait dans ces circonstances, peut-être pas la première fois, peut-être pas si on n’est pas encore tombé amoureux.
- Tiens, je t’ai noté mon numéro sur le tube de crème.

Je trouve l’idée marrante.

- Merci !
- Faut que j’y aille. Salut Sébastien- Salut Manuel.
Il se lève pour retourner à sa serviette, ranger ses affaires dans son sac à dos et se rhabiller. Je ne le quitte pas des yeux. Polo orange qui met en valeur son bronzage sombre, short beige qu’il enfile sans caleçon. Je regarde disparaître son sexe alors qu’il reprend une apparence convenable et je sens au fond de moi une profonde attirance pour lui.

Vers 13H00 je commence à avoir faim et je regrette de ne pas avoir pris de sandwich. J’étais vraiment trop pressé ce matin. Heureusement deux mecs, un peu plus âgés que moi sont arrivés par bateau sur la plage et ont débarqué de leur zodiac des caisses de sandwichs et des glacières que je suppose remplies de boissons fraiches. Les deux semblent être des amis, T-shirts blancs immaculés et Speedo, bleu marine pour l’un, rouge pour l’autre. Musclés sans excès ils sont beaux et je regarde en particulier leurs cuisses puissantes et velues.

Une fois leur cargaison déchargée du bateau et installée, le premier se met à poil, bientôt suivi par le second. Je suis complètement excité par la vue de ces deux beaux mecs désormais tout nus et je bande à fond comme ce matin. J’essaye d’imaginer leur relation. Ils pourraient être frères, même type brun, poilus sur le torse et le ventre, mais l’un sensiblement plus que l’autre et je me dis finalement que la ressemblance n’a rien d’évident. Des copains peut-être qui se font un peu d’argent de poche l’été en joignant l’utile à l’agréable, ou deux garçons amoureux qui auraient trouvé une façon agréable de passer leurs journées ensemble sur le bord de cette plage.

J’attends que mon érection soit calmée pour aller m’acheter de quoi calmer ma faim. Je prends mon porte monnaie et me dirige vers la boutique improvisée.
- Bonjour !
- Bonjour !
- Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Pan bagnat, sandwich jambon de montagne ? fromage ?
- Un pan bagnat c’est bien, avec une bouteille d’eau.
- Ca marche…. Vous venez d’arriver en vacances ?
- Euh… oui….
- Je crois pas vous avoir déjà vu ici.
- Non c’est la première fois.
- C’est cool comme plage non ?
- Oui. J’aime bien- Pas trop de coups de soleil ?

Il m’amuse. Comme je suis déjà bronzé, il a remarqué la marque de mon maillot et ma peau blanche qui a rougi depuis que je l’offre aux rayons du soleil.

- Non, ça va- Vous verrez, vivre à poil c’est génial
Pendant qu’il me parle je regarde sa queue se balancer à chacun de ses gestes. Beau pénis fin, avec un long prépuce, des couilles rasées bien pendantes et un pubis taillé court.
- Voilà, bon appétit- Merci- Bon après-midi- MerciJe regagne ma place pour me régaler de mon pan bagnat en profitant de chaque bouchée et de la vue sur la mer et le ciel.

Je me dis que j’aimerais bien que les deux garçons du groupe d’hier viennent sur la plage cet après-midi. Je voudrais revoir celui qui m’a parlé et auquel j’ai pensé une bonne partie de la nuit.

Mais l’après-midi passe sans que je les retrouve et je suis un peu déçu. Je sens mon désir à fleur de peau. Mon éjaculation dans la mer ne m’a pas suffi et j’aimerais bien continuer à découvrir la complicité entre garçons. Les deux copains vendeurs de sandwich ont visiblement vendu tout ce qu’ils avaient apporté et, en fin d’après-midi, alors que la plage commence à se vider, vont se baigner. Ils chahutent dans l’eau et je suis heureux de les voir aussi complices et joyeux.

Celui qui m’a servi nage un crawl parfait. L’autre, le plus poilu des deux, se débrouille bien aussi et je les regarde s’éloigner vers le plateau rocheux où Manuel m’a emmené ce matin. Quand ils sortent de l’eau je remarque qu’ils bandent à moitié et je me dis qu’ils ont du jouer aux mêmes petits jeux que moi avec mon nouvel ami. Ils commencent à charger leurs caisses sur le zodiac, et j’admire à chaque mouvement les poils mouillés et sombres de leurs petits culs poilus, leurs queues encore un peu gonflées qui se balancent à chacun de leurs pas. Beauté absolue du corps de l’homme, nu et insouciant au coeur de la nature.

Je traine encore un peu sur les galets encore chauds du soleil brûlant de la journée alors que s’étend l'ombre du soir. Je ne sais pas de quoi j’ai envie. Profiter de la nature qui s’offre à mon plaisir égoïste maintenant que la plage se vide ou attendre un homme que je pourrais admirer et désirer et vers qui peut-être j’oserais aller comme j’ai osé faire connaissance avec Manuel ce matin. Manuel m’a ouvert les portes d’un nouveau monde. Je sais que c’est le mien. Comment y trouver ma place, que comprendre de mes désirs et de mes attirances ?

Je n’ai aucune réponse ce soir mais je me sens étonnamment heureux. Je comprends que je commence à faire connaissance avec moi-même. J’ai l’impression de découvrir une nouvelle liberté. Il fallait que je passe par la nudité de mon corps offerte aux autres pour comprendre enfin ce que j’attendais de la vie. Aujourd’hui je me suis débarrassé des apparences et j’ai pris conscience que mon corps tout entier pouvait me procurer du plaisir, à commencer par celui, divin et inconnu, de la caresse du soleil sur ma peau.
Pourquoi être nu crée-t-il une différence aussi profonde avec celui qui conservera un maillot au bord de cette eau qui nous appelle tous, comme le lieu originel dont nous sommes issus ? Nu je suis moi, je ne suis que moi, et je ne suis pas un baigneur qui joue le jeu des conventions.

Je finis par quitter la plage quasiment déserte. Mon désir de jouissance n’est pas assouvi mais au fond de moi je suis apaisé parce que j’ai commencé à mieux me connaître.


Nous nous retrouvons avec mes amis pour l’apéritif puis le diner sur la terrasse de la villa que nous avons louée. Nous préparons les repas chacun à tour de rôle pour que cela ne soit une corvée pour personne. Comme nous ne voulons pas nous satisfaire de chips et de pizzas pendant deux semaines, chacun à son tour, en fonction de son inspiration et de ses talents culinaires, prépare une soirée aussi conviviale et festive que possible.

Nous nous réunissons vers 20H30 sur la terrasse pour nous raconter nos activités de la journée ou simplement parler de tout et de rien, en partageant les plaisirs simples de l’amitié.


Il faut que je vous présente mes amis. D’abord Julien, dont je suis le plus proche. Nous nous sommes connus à la fac il y a trois ans. Nous préparons le même Master et Julien habite la même résidence étudiante que moi, deux étages au-dessus de celui de mon studio. Nous avons l’habitude de travailler en binôme sur nos projets et nous nous entendons étonnamment bien. Nous nous comprenons souvent sans même avoir besoin de nous parler. Je suis un peu amoureux de lui. Julien est beau comme un acteur de série TV, blond avec des cheveux bouclés et des yeux bleu clair, une barbe de trois jours soigneusement entretenue et un regard d’une extrême douceur. Je n’ai jamais osé la moindre allusion à mon attirance pour les hommes en général, et pour lui en particulier, de peur d’altérer notre complicité. Il a déjà dormi dans mon studio, trop alcoolisé pour remonter dans son appartement mais je n’ai jamais rien tenté avec lui. Son corps est bandant, le torse couvert d’une légère toison blonde qui brille dans la lumière et j’ai déjà pu admirer le volume de sa queue, bien épaisse, quinze centimètres d’un sexe de mec que j’ai rêvé mille fois d’avaler au fond de ma gorge, les lendemains de soirées trop arrosées quand il essayait de reprendre ses esprits sous la douche que je lui proposais avant de nous préparer un café noir comme de l’encre. Je ne compte plus les nuits où je me suis réveillé au milieu d'un rêve, la queue de Julien, dure, posée sur mes lèvres et l'envie furieuse et intenable de son sperme qui envahirait ma bouche.


J’ai proposé également à Marc de se joindre à nous cet été. Marc est un copain de lycée que je connais depuis la seconde. Nous avons vécu notre adolescence ensemble et je l’aime beaucoup, mais comme un ami précieux. Marc était différent des autres garçons du lycée, avec des opinions plus personnelles et plus mûres sur les sujets qui animaient nos débats. Il est certainement beaucoup plus intelligent que la moyenne et malgré ses résultats de premier de la classe indétrônable, j’ai toujours aimé et admiré sa simplicité et son souci d’aider les autres quand il pouvait leur être utile. Marc est un intellectuel, mais au fil des années, de plus en plus jouisseur et excellent compagnon en vacances parce que toujours partant pour s’intéresser à tout ce qui se passe autour de lui.

Curieusement je ne pense pas à lui en premier comme un objet sexuel, même s’il est très mignon. Quelque chose de plus cérébral s’est construit entre nous et, puisque j’admire d’abord son intelligence, peut-être que j’ai plus de mal à le voir comme un corps que je pourrais serrer contre moi. Je suis néanmoins conscient que si je ne le connaissais pas, j’aurais tout de suite envie de finir au lit avec lui avec une érection d’une rare violence.

Damien et Johann sont jumeaux, des amis de lycée de Julien. Je les aime bien, toujours ensemble à imaginer des plans plus casse-cou les uns que les autres, comme si leur relation était fondée sur une forme d’émulation. Ils passent beaucoup de temps ces jours-ci à faire du VTT sur des chemins à peine praticables et leur prochain projet est de s’initier au parapente. C’est amusant et troublant de voir des jumeaux partager une telle ressemblance, j’ai un mal fou à les distinguer. Quand je pense à eux je suis assez troublé et excité. Je me demande s’ils parlent de sexe entre eux, comment ils ont découvert les premières joies de la masturbation, si l’un est plus déluré que l’autre, s’ils partagent une forme d’intimité sexuelle que nous ne pouvons pas comprendre…
Et ce soir c’est Thomas qui est aux manettes en cuisine. Thomas est un cousin éloigné de Marc, non seulement à la lecture de leur arbre généalogique mais aussi quand on observe leurs comportements. Autant Marc est réfléchi et porté sur les idées, voire parfois l’abstraction, autant Thomas a les pieds sur terre et ne se cache pas de ne penser qu’au cul. C’est un séducteur décomplexé, très attachant parce que très drôle et sur de lui. Il met tout le monde à l’aise. Je me demande parfois si sa jovialité ne cache pas une blessure mais c’est juste une impression fugace et Marc ne s’est jamais étendu sur le sujet auprès de moi jusqu’à présent. Thomas est sportif, avec un corps musclé et ferme, soigneusement rasé malgré l'implantation d'une jolie pilosité que l'on devine sur ses pectoraux lisses. Je demande si son pubis, ses couilles et sa raie font l'objet de la même attention ou si, dans le secret du Speedo dans lequel je le vois nager dans la piscine, il laisse ses poils libres d'habiller doucement son intimité virile. Rien que d'y penser je sens ma queue gonfler dans mon short.


Je les regarde tous les cinq autour de la table et je me dis que je suis bien avec eux. Mais ce soir, ils ne me connaissent plus vraiment. Que penseraient-ils si je leur racontais ma journée sur la plage et mon attirance pour les garçons et les hommes que j’y ai croisés depuis deux jours ? Qu’est-ce qui changerait dans nos relations et les amitiés nouées avec ceux dont je suis le plus proche ? Et moi qui découvre le plaisir des corps d’hommes qui se caressent et s’étreignent, puis-je encore poser sur eux le regard de l’ami ? ou suis-je réduit à l’état d'un mâle en rut qui désormais ne cherchera plus qu’à assouvir son désir de queues viriles et juteuses ?

Nous avons commencé à vider quelques bières quand j’entends Julien mettre un nouveau sujet de conversation sur la table.


- Au fait, vous saviez qu’il y a une plage naturiste tout près d’ici ?


Tout le monde a l’air étonné de son intervention et il flotte comme une gêne autour du groupe. Julien enchaine.

- C’est à la boulangerie que j’en ai entendu parler
Thomas est le premier à lui répondre.

- Ah bon ? et qu’est-ce qu’il se disait ?
Je suis très mal à l’aise. Est-ce que la question de Julien m’est personnellement destinée ? A-t-il remarqué quelque chose dans mon comportement ? J’ai à la fois un peu peur de la suite de la conversation mais je suis aussi un excité et curieux… Je continue à bander ferme et caresse discrètement ma queue à travers le mince tissu de la poche droite de mon short où j’ai glissé ma main.

Les avis des lecteurs

Héhéhé... La réflexion sur ce qu'il est et ce qu'il aime semble l'apaiser et le rassurer, jusqu'à la petite remarque anodine de Julien qui l'envoie dans un trip mental un peu parano ^^ Il n'est pas si à l'aise que ça, en fait.



Texte coquin : Les aventures de Seb (4)
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par Poiluhds

Les aventures de SEB (8) et fin - Récit érotique publié le 21-12-2021
Les aventures de Seb (7) - Récit érotique publié le 15-12-2021
Les aventures de Seb (6) - Récit érotique publié le 12-12-2021
Les aventures de Seb (5) - Récit érotique publié le 04-12-2021
Les aventures de Seb (4) - Récit érotique publié le 02-12-2021
Les aventures de Seb (3) - Récit érotique publié le 27-11-2021
Les aventures de Seb (2) - Récit érotique publié le 25-11-2021
Les aventures de Seb (1) - Récit érotique publié le 23-11-2021
Le Garage (26 et FIN ) - Récit érotique publié le 21-10-2020
Le Garage (25) - Récit érotique publié le 19-10-2020