La belle au bois…
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-09-2019 dans la catégorie Plus on est
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La belle au bois…
La belle au bois…
Depuis la semaine dernière, j’ai enfin compris pourquoi j’aimais le sexe de groupe…– Quelle importance, le « pourquoi » ? Arrête de tout intellectualiser : si tu aimes, tu aimes, point.
– Oh que non ! Je préfère analyser. Et je suis super contente d’avoir enfin saisi. Car pour tout dire, les partouzes et compagnie, c’est terminé pour moi.
– Tu veux dire que comprendre pourquoi t’a fait prendre cette décision ? Et voilà : à force de trop réfléchir on se crée soi-même des interdits.
– J’ai démarré le sexe à un âge assez classique, vers seize ans, mais je fantasmais sur le cul depuis au moins mes dix ans, si pas avant. Je te raconte pas le nombre de films…– ...que tu avais vus ?!
– Non ! Que je m’étais faite dans mon esprit.
– Classique, là encore.
– Je ne crois pas ! De toutes les fois où j’en ai discuté avec les copines, j’ai compris que je fantasmais bien plus que la moyenne. Et différemment. Elles imaginaient des scènes floues, je les voyais bien plus crues. Plein de détails, une nuit qui dure des heures et des heures, un amant insatiable m’épuisant et me mettant en sueur, jusqu’au bout de la nuit...
– Je suppose que la déception a été de taille...
– Au lycée, c’est devenu chaud. Mon premier coup était dans une soirée, dans la chambre du garçon dont c’était l’anniversaire. J’ai eu mon deuxième coup avec un de ses copains quelques minutes après, et ainsi de suite.
– Pour ta première baise tu as eu tous les invités ?
– Pas tous. Tout de même quatre. Je ne savais pas pourquoi, il m’en fallait plus et encore plus.
– Ça t’a fait croire que le sexe se vivait ainsi ?
– Non, car ce n’était pas ce que vivait les autres. Dès les premières confidences sexuelles entre filles j’ai vu à quel point j’étais différente. Et pourtant, j’avais toujours en tête mes rêves de chevalier et de prince charmant.
– Tu continuais à être fleur bleue dans ton esprit tout en étant salope dans ton corps ?
– Là c’est même plus de la contradiction, c’est quasiment de la schizophrénie.
– Après, on fait avec ce que l’époque nous offre… tu es née au mauvais siècle, peut-être…– Encore que, les vraies histoires de chevaliers ne ressemblent pas forcément à celles de la Belle au bois dormant.
– Faut dire aussi, il est plus facile de trouver une bande de baiseurs compulsifs qu’un seul garçon plein de romance et de poésie.
– Et pourtant, je l’ai enfin trouvé ! Il y a quelques jours. Non seulement toute la poésie et toute la romance qu’il faut, mais aussi et surtout de la douceur et de l’endurance sous la couette, sachant me faire l’amour en plus de dix minutes.
– Tu veux dire…– Oui, l’explication était là ! Je n’ai jamais été une chaudasse aimant enchaîner les partenaires. Seulement, la bande de mecs qui me baise depuis des années est une meute de lapins. Tous à s’agiter en moi quelques instants et à finir en moins de deux. Ou cinq minutes à tout casser. Forcément frustrée, il me fallait au moins quatre ou cinq partenaires avant d’avoir eu l’équivalent d’un seul rapport digne de ce nom.
– On dit qu’un preux chevalier vaut toute une troupe de soldats… avec toi ça n’avait jamais été aussi vrai !
Un nouvel épisode de « Dialogues Interdits » chaque samedi à partir de 7 H.
Depuis la semaine dernière, j’ai enfin compris pourquoi j’aimais le sexe de groupe…– Quelle importance, le « pourquoi » ? Arrête de tout intellectualiser : si tu aimes, tu aimes, point.
– Oh que non ! Je préfère analyser. Et je suis super contente d’avoir enfin saisi. Car pour tout dire, les partouzes et compagnie, c’est terminé pour moi.
– Tu veux dire que comprendre pourquoi t’a fait prendre cette décision ? Et voilà : à force de trop réfléchir on se crée soi-même des interdits.
– J’ai démarré le sexe à un âge assez classique, vers seize ans, mais je fantasmais sur le cul depuis au moins mes dix ans, si pas avant. Je te raconte pas le nombre de films…– ...que tu avais vus ?!
– Non ! Que je m’étais faite dans mon esprit.
– Classique, là encore.
– Je ne crois pas ! De toutes les fois où j’en ai discuté avec les copines, j’ai compris que je fantasmais bien plus que la moyenne. Et différemment. Elles imaginaient des scènes floues, je les voyais bien plus crues. Plein de détails, une nuit qui dure des heures et des heures, un amant insatiable m’épuisant et me mettant en sueur, jusqu’au bout de la nuit...
– Je suppose que la déception a été de taille...
– Au lycée, c’est devenu chaud. Mon premier coup était dans une soirée, dans la chambre du garçon dont c’était l’anniversaire. J’ai eu mon deuxième coup avec un de ses copains quelques minutes après, et ainsi de suite.
– Pour ta première baise tu as eu tous les invités ?
– Pas tous. Tout de même quatre. Je ne savais pas pourquoi, il m’en fallait plus et encore plus.
– Ça t’a fait croire que le sexe se vivait ainsi ?
– Non, car ce n’était pas ce que vivait les autres. Dès les premières confidences sexuelles entre filles j’ai vu à quel point j’étais différente. Et pourtant, j’avais toujours en tête mes rêves de chevalier et de prince charmant.
– Tu continuais à être fleur bleue dans ton esprit tout en étant salope dans ton corps ?
– Là c’est même plus de la contradiction, c’est quasiment de la schizophrénie.
– Après, on fait avec ce que l’époque nous offre… tu es née au mauvais siècle, peut-être…– Encore que, les vraies histoires de chevaliers ne ressemblent pas forcément à celles de la Belle au bois dormant.
– Faut dire aussi, il est plus facile de trouver une bande de baiseurs compulsifs qu’un seul garçon plein de romance et de poésie.
– Et pourtant, je l’ai enfin trouvé ! Il y a quelques jours. Non seulement toute la poésie et toute la romance qu’il faut, mais aussi et surtout de la douceur et de l’endurance sous la couette, sachant me faire l’amour en plus de dix minutes.
– Tu veux dire…– Oui, l’explication était là ! Je n’ai jamais été une chaudasse aimant enchaîner les partenaires. Seulement, la bande de mecs qui me baise depuis des années est une meute de lapins. Tous à s’agiter en moi quelques instants et à finir en moins de deux. Ou cinq minutes à tout casser. Forcément frustrée, il me fallait au moins quatre ou cinq partenaires avant d’avoir eu l’équivalent d’un seul rapport digne de ce nom.
– On dit qu’un preux chevalier vaut toute une troupe de soldats… avec toi ça n’avait jamais été aussi vrai !
Un nouvel épisode de « Dialogues Interdits » chaque samedi à partir de 7 H.
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