La morale d'Anon 01
Récit érotique écrit par Charly Chast [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-04-2021 dans la catégorie Pour la première fois
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La morale d'Anon 01
La morale d'Anon 01
C'était un beau mariage qui se préparait, tous les voisins étaient venus. Dans la grande hutte au centre du village les hommes s'étaient réunis, il buvaient cette sorte de bière fermentée que les femmes avaient préparée, ils discutaient fumaient un tabac brun qui dégageait une odeur très forte et irritait la gorge et ils mâchaient cette herbe au goût amer qui faisait rêver.
Chacun y allait de sont commentaire. Les plus vieux surtout, les plus jeunes n'intervenaient pas, les très jeunes rigolaient pour cacher leur gêne en entendant certains commentaires. On donnait en effet des conseils érotiques au jeune marié. Les plus jeunes restaient en retrait dans leur coin et leurs commentaires c'est entre eux qu'ils les faisaient …
Anon était dans son coin, on mariait son frère aîné. Son tour viendrait plus tard, tout avait été organisé par une marieuse d'un village voisin. Il se souvenait l'avoir rencontrée quand il avait accompagné son père l'année précédente. Il lui avait offert douze chèvres pour sceller leur accord, mais ce n'était qu'un acompte, il faudrait encore payer la famille de la mariée. Une femme était un bien précieux et la marieuse était riche.
Quand on a soi-même une fille à marier dans la maison on peut négocier mais dans cette maison il n'y avait que trois hommes, Dauj le père, Ré le fil aîné et Anon ( prononcez Ah Non ! ) le puîné … Euh ! Enfin le cadet quoi ! … La femme de Dauj était morte en mettant au monde son troisième enfant … C'était un fils ça aurait été un fils, Dauj ne fait que des garçons. Il y a des familles comme ça ou il n'y a que des garçons ou d'autres ou il n'y a que des filles. Dauj était dans une situation difficile, deux garçons, il faudrait les marier, et une fille ça coûte cher. Tellement cher qu'il n'avait pas eu la possibilité de se remarier lui même …
Mais aujourd'hui c'était un jour de fête, on buvait, on fumait, on mâchait cette herbe qui rend nigaud et on rigolait … On allait marier un garçon du village à une jeune fille d'un autre village. Il était rare que deux jeunes d'un même village se marient entre eux, en général ils étaient cousin et la consanguinité est une malédiction. Toutefois s'il n'y avait aucun lien de parenté entre eux, rien ne s'y opposait.
Dauj était retourné voir la marieuse, elle vivait à l'écart de son village, elle avait la plus grande hutte, elle avait des terres et ses trois fils travaillaient pour entretenir son troupeau de chèvre, son troupeau de vaches, sa base-cour ainsi que son potager. Quand je vous dit qu'elle était riche, ce n'était pas exagéré. Trois fils, trois belles filles, sept petits enfants et un mari qu'elle menait à la baguette.
Dauj lui avait emmené de nouveau une douzaine de chèvres et il devrait encore rajouter quatre vaches. Tout n'était pas pour la marieuse, loin de là, la plus grosse partie de la transaction était pour la famille de la jeune femme.
Une femme est une richesse, sans elle pas de descendance, il faut aussi qu'elle ait toutes les qualités requises, mais là c'était à la marieuse de s'en assurer. Il fallait aussi bien sûr qu'elle soit vierge ! La virginité avait une double fonction. S'assurer que la descendance sera bien de son mari, et avoir la garantie que la jeune fille n'avait pas été souillée par une maladie … Vous savez ces maladies qu'ont les femmes de mauvaise vie …
La mariée était parfaite ! Tout doute ou suspicion avait été levé, elle était belle et forte, elle avait un sourire charmeur et savait se taire. Elle avait de belles fesses et une jolie poitrine, elle donnerait de beaux enfants et pourrait les nourrir.
Dauj pensait à sa femme qui les avait quitté plus de seize ans plus tôt. Elle lui manquait toujours, il n'avait pas connu de femme depuis son décès.
Les femmes venaient en groupe devant la grande hutte, et commençait toute la cérémonie. La marieuse intervenait en premier.
– J'ai ici une jeune femme à marier ! Elle s'appelle Ramat. Qui l'a veut .
– Moi ! Répondait Dauj. Je la veux pour mon fils aîné.
– Et combien vas-tu donner aux parents de la jeune fille ?
Ça faisait partie de la cérémonie, on marchandait, les autres hommes intervenaient et faisaient monter les enchère, Anon devait surenchérir deux fois. Pas plus, pas moins ! Tout était terriblement codifié. Seul le jeune marié ne disait rien, son père parlait à sa place.
– Et tu peux me garantir Dauj que ton fils saura l'honorer comme il convient ?
– Je lui ai expliquer ses devoirs, je l'ai élevé, c'est un bon fils, il sera un bon mari …
Ça continuait comme ça pendant un long moment. Puis tout le monde s'énervait, criait et s'agitait, Dauj en profitait pour crier à son fils Ré !
– Vas y fils, dépêche toi, va vite, prend cette femme avant que cette marchande ne change d'avis.
Ré se précipitait et prenait sa fiancée dans ses bras, il la jetait sur son épaule et partait avec elle.
Elle hurlait, elle criait, elle appelait au secours mais tout n'était que simulacre, mise en scène. Ré s'enfuyait avec la demoiselle qui était maintenant son épouse. Un homme se levait et provoquait Dauj, c'était le père de la mariée. Suivait un combat entre eux, enfin là encore un simulacre de combat. Une femme venait en pleurant et en hurlant, c'était la mère de la mariée, elle demandait justice, on venait de lui voler sa fille, elle s'en prenait à son mari, lui reprochant sa lâcheté … Bref, c'était la grosse pagaille, enfin toujours un simulacre de pagaille.
Tout était parfaitement codifié. La marieuse intervenait et calmait la situation, elle apaisait les parents puis un banquet était servi. Dès qu'il s'agit de bouffe tout le monde se calme !
On envoyait Anon porter à manger aux époux, bien sûr il était sensé le faire en secret aussi personne ne le regardait faire, ils n'étaient pas allé bien loin, ils était dans une hutte juste trois huttes plus loin. Anon mangeait avec son frère et sa nouvelle belle-soeur. Là l'ambiance était plus détendue. Il monterait ensuite la garde devant la hutte jusqu'au départ des parents de la mariée. On faisait semblant d'avoir peur que sa famille ne vienne pour la reprendre.
Tout était codifié je vous dis.
Dans ce monde étrange la femme avait aussi pour mission de donner du plaisir à son mari. On l'éduquait pour cela. La marieuse la rencontrait à de nombreuses reprises pour tout lui apprendre. C'était un peu étrange, la femme pouvait être experte et le mari lui ne savait que le minimum.
Anon entendait des bruits étranges depuis le seuil de la porte ou il se tenait. La porte était bien sûr fermée, et même bien fermée. Mais la curiosité le prenait, il ne tenait plus le pauvre Anon. Il tentait de voir ce qui se passait à l'intérieur. Il avait bien sûr une idée du protocole mais la pratique n'était pas au programme avant longtemps, le prix d'une femme est très élevé, il savait que son père avait investi tout ce que la famille possédait, et plus même.
C'était l'ordre des choses. Ainsi allait le monde.
Anon ne parvenait pas à voir ce qui se passait par les ouvertures de la porte. Il faisait alors le tour de la hutte, il trouvait une ouverture.
Ré était allongé sur le dos, il était nu. Ils n'en étaient qu'aux préliminaires. Ramat était allongée sur lui, elle avait le visage sur son torse, et couvrait de baiser son mari. Ça ne devait pas être désagréable, Ré était très beau, il avait une silhouette fine et il était musclé.
Anon bandait, il tentait de ne pas y faire attention.
Ré et Ramat se caressaient l'un l'autre. Elle était nue, chacun embrassait l'autre sur le visage et caressait l'autre sur tout le corps. La main de Ré se promenait avec douceur sur les fesses de sa femme, elle l'embrassait sur l'épaule. Le corps menu de Ramat glissait sur celui de Ré. Il gémissait de plaisir.
Anon avait soulevé sa tunique, il bandait ferme maintenant et il décidait de se masturber. Il respirait fort. Ré gémissait, Ramat poussait des petit cris de plaisir. Elle n'en faisait pas trop, on avait su lui expliquer comme il fallait. Seules les prostituées poussent de grands cris de plaisir dès qu'un homme les touche. Une femme honnête pousse des gémissements destinés à son mari, juste à son mari.
Son visage descendait le long du corps de Ré qui respirait vraiment très fort, elle le mordillait avec douceur et juste un peu de force. Il poussait un cris à chaque fois qu'il sentait les dents de sa femme lui pincer la peau. Elle avait commencé par les tétons et maintenant descendait vers son sexe. Là elle savait qu'elle ne devait pas mordre, même pas mordiller.
Anon se branlait avec force et rapidité maintenant, lui aussi respirait fort.
Le visage de Ramat arrivait au niveau de la queue de Ré, elle passait rapidement sa langue sur son gland, il poussait un long, un très long gémissement. Puis elle prenait son gland dans sa bouche. Anon voyait son frère se crisper de plaisir. Il n'avait jamais senti une telle excitation. Je pense que je pourrais même dire ' ils n'avaient ', tous les deux.
Ré resserrait son poing sur ce qu'il trouvait, il serrait fermement, de toutes ses forces sa tunique qui était à côté de lui et il faisait une grimace à faire peur. Sa queue rentrait entièrement dans la bouche de sa femme, elle ressortait aussitôt. Ramat relevait le visage, elle toussait et se retenait de vomir. On avait sans doute oublié de la prévenir qu'elle ne devait pas être trop gourmande, enfin au début …
Anon suffoquait, il était tétanisé, il ne bougeait plus, la scène l'avait mis dans un tel état. Il tremblait, il avait eu peur de faire du bruit. Qu'aurait-il pu dire s'ils l'avaient entendu ? Son cœur battait vraiment fort, la tête lui tournait.
Ré et Ramat en étaient toujours au même point, ils se caressaient, ils s'embrassaient. Mais Ré ne semblait plus savoir quoi faire après ça. Ramat décidait de prendre les choses en mains. Heureusement que la fille est formée avec précision pour le plaisir de son mari, il se serait peut être arrêté là.
Anon se masturbait de toutes ses forces maintenant, il ne se contrôlait plus, lui aussi faisait une grimace mais personne n'était là pour le voir.
Ramat se soulevait, glissait sur le corps de Ré, il laissait faire. Elle prenait position pour le glisse en elle. Il ne bougeait plus, il avait poussé un cri étrange. Il ne bougeait plus. Elle avait senti tous ses muscles se détendre, il était là inerte.
Anon éjaculait avec force, il serrait les dents, il coupait sa respiration, il ne faisait aucun bruit.
C'est à ce moment qu'il a entendu Ramat hurler. Il jetais un œil et la voyait là, allongée sur son frère. Il ne comprenait pas mais il se relevait et fonçait vers la porte, il entrait il voyait Ramat debout, elle hurlait, elle pleurait, elle tremblait. Ré était là inerte allongé sur la paillasse, il avait la bouche et les yeux ouverts, il ne respirait plus. Sur son ventre une large trace de sperme remplissait le creux de son ventre il avait joui, il avait joui et son cœur avait lâché.
Anon avait la tête en feu, il ne comprenait rien, mais que c'était-il passé. Mécaniquement il prenait une couverture la déposait sur les épaules de Ramat. Il la faisait asseoir sur un banc. Elle était sous le choc. Anon se penchait alors sur le corps de son frère, il n'y avait aucun doute, il était mort !
Anon ne savait plus quoi faire, il restait là pendant un moment, Ramat était pâle, elle tremblait.
– C'est moi ? C'est moi qui ai fait ça ?
– Non, tu n'as rien fait.
Anon se souvenait que quelquefois quand il faisait un gros effort son frère Ré avait le souffle court et à plusieurs reprises il avait même eu des malaise. Mais là c'était autre chose. Ce n'était pas un malaise. Quand il finissait par réagir c'était pour foncer avertir son père de ce qui se passait.
Autour de la grande hutte, au centre du village tout le monde dansait et chantait. Les parents de Ramat étaient déjà repartis, ils avait de la route à faire et la dernière vache à conduire.
D'abord c'était l'incrédulité, puis tout le monde se précipitait, les femmes prenaient soin de Ramat les hommes ne pouvaient que constater la mort de Ré.
– Il a déplu à dieu ! Déclarait la marieuse. J'ai déjà connu une mort aussi triste, il a déplu à dieu, ne le jugeons pas nous ne savons pas ce qui s'est passé, il faudra le mettre en terre au plus vite.
Ce jour là, tout avait bien commencé, et c'est par un deuil que cette très belle journée se terminait !
N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast
C'était un beau mariage qui se préparait, tous les voisins étaient venus. Dans la grande hutte au centre du village les hommes s'étaient réunis, il buvaient cette sorte de bière fermentée que les femmes avaient préparée, ils discutaient fumaient un tabac brun qui dégageait une odeur très forte et irritait la gorge et ils mâchaient cette herbe au goût amer qui faisait rêver.
Chacun y allait de sont commentaire. Les plus vieux surtout, les plus jeunes n'intervenaient pas, les très jeunes rigolaient pour cacher leur gêne en entendant certains commentaires. On donnait en effet des conseils érotiques au jeune marié. Les plus jeunes restaient en retrait dans leur coin et leurs commentaires c'est entre eux qu'ils les faisaient …
Anon était dans son coin, on mariait son frère aîné. Son tour viendrait plus tard, tout avait été organisé par une marieuse d'un village voisin. Il se souvenait l'avoir rencontrée quand il avait accompagné son père l'année précédente. Il lui avait offert douze chèvres pour sceller leur accord, mais ce n'était qu'un acompte, il faudrait encore payer la famille de la mariée. Une femme était un bien précieux et la marieuse était riche.
Quand on a soi-même une fille à marier dans la maison on peut négocier mais dans cette maison il n'y avait que trois hommes, Dauj le père, Ré le fil aîné et Anon ( prononcez Ah Non ! ) le puîné … Euh ! Enfin le cadet quoi ! … La femme de Dauj était morte en mettant au monde son troisième enfant … C'était un fils ça aurait été un fils, Dauj ne fait que des garçons. Il y a des familles comme ça ou il n'y a que des garçons ou d'autres ou il n'y a que des filles. Dauj était dans une situation difficile, deux garçons, il faudrait les marier, et une fille ça coûte cher. Tellement cher qu'il n'avait pas eu la possibilité de se remarier lui même …
Mais aujourd'hui c'était un jour de fête, on buvait, on fumait, on mâchait cette herbe qui rend nigaud et on rigolait … On allait marier un garçon du village à une jeune fille d'un autre village. Il était rare que deux jeunes d'un même village se marient entre eux, en général ils étaient cousin et la consanguinité est une malédiction. Toutefois s'il n'y avait aucun lien de parenté entre eux, rien ne s'y opposait.
Dauj était retourné voir la marieuse, elle vivait à l'écart de son village, elle avait la plus grande hutte, elle avait des terres et ses trois fils travaillaient pour entretenir son troupeau de chèvre, son troupeau de vaches, sa base-cour ainsi que son potager. Quand je vous dit qu'elle était riche, ce n'était pas exagéré. Trois fils, trois belles filles, sept petits enfants et un mari qu'elle menait à la baguette.
Dauj lui avait emmené de nouveau une douzaine de chèvres et il devrait encore rajouter quatre vaches. Tout n'était pas pour la marieuse, loin de là, la plus grosse partie de la transaction était pour la famille de la jeune femme.
Une femme est une richesse, sans elle pas de descendance, il faut aussi qu'elle ait toutes les qualités requises, mais là c'était à la marieuse de s'en assurer. Il fallait aussi bien sûr qu'elle soit vierge ! La virginité avait une double fonction. S'assurer que la descendance sera bien de son mari, et avoir la garantie que la jeune fille n'avait pas été souillée par une maladie … Vous savez ces maladies qu'ont les femmes de mauvaise vie …
La mariée était parfaite ! Tout doute ou suspicion avait été levé, elle était belle et forte, elle avait un sourire charmeur et savait se taire. Elle avait de belles fesses et une jolie poitrine, elle donnerait de beaux enfants et pourrait les nourrir.
Dauj pensait à sa femme qui les avait quitté plus de seize ans plus tôt. Elle lui manquait toujours, il n'avait pas connu de femme depuis son décès.
Les femmes venaient en groupe devant la grande hutte, et commençait toute la cérémonie. La marieuse intervenait en premier.
– J'ai ici une jeune femme à marier ! Elle s'appelle Ramat. Qui l'a veut .
– Moi ! Répondait Dauj. Je la veux pour mon fils aîné.
– Et combien vas-tu donner aux parents de la jeune fille ?
Ça faisait partie de la cérémonie, on marchandait, les autres hommes intervenaient et faisaient monter les enchère, Anon devait surenchérir deux fois. Pas plus, pas moins ! Tout était terriblement codifié. Seul le jeune marié ne disait rien, son père parlait à sa place.
– Et tu peux me garantir Dauj que ton fils saura l'honorer comme il convient ?
– Je lui ai expliquer ses devoirs, je l'ai élevé, c'est un bon fils, il sera un bon mari …
Ça continuait comme ça pendant un long moment. Puis tout le monde s'énervait, criait et s'agitait, Dauj en profitait pour crier à son fils Ré !
– Vas y fils, dépêche toi, va vite, prend cette femme avant que cette marchande ne change d'avis.
Ré se précipitait et prenait sa fiancée dans ses bras, il la jetait sur son épaule et partait avec elle.
Elle hurlait, elle criait, elle appelait au secours mais tout n'était que simulacre, mise en scène. Ré s'enfuyait avec la demoiselle qui était maintenant son épouse. Un homme se levait et provoquait Dauj, c'était le père de la mariée. Suivait un combat entre eux, enfin là encore un simulacre de combat. Une femme venait en pleurant et en hurlant, c'était la mère de la mariée, elle demandait justice, on venait de lui voler sa fille, elle s'en prenait à son mari, lui reprochant sa lâcheté … Bref, c'était la grosse pagaille, enfin toujours un simulacre de pagaille.
Tout était parfaitement codifié. La marieuse intervenait et calmait la situation, elle apaisait les parents puis un banquet était servi. Dès qu'il s'agit de bouffe tout le monde se calme !
On envoyait Anon porter à manger aux époux, bien sûr il était sensé le faire en secret aussi personne ne le regardait faire, ils n'étaient pas allé bien loin, ils était dans une hutte juste trois huttes plus loin. Anon mangeait avec son frère et sa nouvelle belle-soeur. Là l'ambiance était plus détendue. Il monterait ensuite la garde devant la hutte jusqu'au départ des parents de la mariée. On faisait semblant d'avoir peur que sa famille ne vienne pour la reprendre.
Tout était codifié je vous dis.
Dans ce monde étrange la femme avait aussi pour mission de donner du plaisir à son mari. On l'éduquait pour cela. La marieuse la rencontrait à de nombreuses reprises pour tout lui apprendre. C'était un peu étrange, la femme pouvait être experte et le mari lui ne savait que le minimum.
Anon entendait des bruits étranges depuis le seuil de la porte ou il se tenait. La porte était bien sûr fermée, et même bien fermée. Mais la curiosité le prenait, il ne tenait plus le pauvre Anon. Il tentait de voir ce qui se passait à l'intérieur. Il avait bien sûr une idée du protocole mais la pratique n'était pas au programme avant longtemps, le prix d'une femme est très élevé, il savait que son père avait investi tout ce que la famille possédait, et plus même.
C'était l'ordre des choses. Ainsi allait le monde.
Anon ne parvenait pas à voir ce qui se passait par les ouvertures de la porte. Il faisait alors le tour de la hutte, il trouvait une ouverture.
Ré était allongé sur le dos, il était nu. Ils n'en étaient qu'aux préliminaires. Ramat était allongée sur lui, elle avait le visage sur son torse, et couvrait de baiser son mari. Ça ne devait pas être désagréable, Ré était très beau, il avait une silhouette fine et il était musclé.
Anon bandait, il tentait de ne pas y faire attention.
Ré et Ramat se caressaient l'un l'autre. Elle était nue, chacun embrassait l'autre sur le visage et caressait l'autre sur tout le corps. La main de Ré se promenait avec douceur sur les fesses de sa femme, elle l'embrassait sur l'épaule. Le corps menu de Ramat glissait sur celui de Ré. Il gémissait de plaisir.
Anon avait soulevé sa tunique, il bandait ferme maintenant et il décidait de se masturber. Il respirait fort. Ré gémissait, Ramat poussait des petit cris de plaisir. Elle n'en faisait pas trop, on avait su lui expliquer comme il fallait. Seules les prostituées poussent de grands cris de plaisir dès qu'un homme les touche. Une femme honnête pousse des gémissements destinés à son mari, juste à son mari.
Son visage descendait le long du corps de Ré qui respirait vraiment très fort, elle le mordillait avec douceur et juste un peu de force. Il poussait un cris à chaque fois qu'il sentait les dents de sa femme lui pincer la peau. Elle avait commencé par les tétons et maintenant descendait vers son sexe. Là elle savait qu'elle ne devait pas mordre, même pas mordiller.
Anon se branlait avec force et rapidité maintenant, lui aussi respirait fort.
Le visage de Ramat arrivait au niveau de la queue de Ré, elle passait rapidement sa langue sur son gland, il poussait un long, un très long gémissement. Puis elle prenait son gland dans sa bouche. Anon voyait son frère se crisper de plaisir. Il n'avait jamais senti une telle excitation. Je pense que je pourrais même dire ' ils n'avaient ', tous les deux.
Ré resserrait son poing sur ce qu'il trouvait, il serrait fermement, de toutes ses forces sa tunique qui était à côté de lui et il faisait une grimace à faire peur. Sa queue rentrait entièrement dans la bouche de sa femme, elle ressortait aussitôt. Ramat relevait le visage, elle toussait et se retenait de vomir. On avait sans doute oublié de la prévenir qu'elle ne devait pas être trop gourmande, enfin au début …
Anon suffoquait, il était tétanisé, il ne bougeait plus, la scène l'avait mis dans un tel état. Il tremblait, il avait eu peur de faire du bruit. Qu'aurait-il pu dire s'ils l'avaient entendu ? Son cœur battait vraiment fort, la tête lui tournait.
Ré et Ramat en étaient toujours au même point, ils se caressaient, ils s'embrassaient. Mais Ré ne semblait plus savoir quoi faire après ça. Ramat décidait de prendre les choses en mains. Heureusement que la fille est formée avec précision pour le plaisir de son mari, il se serait peut être arrêté là.
Anon se masturbait de toutes ses forces maintenant, il ne se contrôlait plus, lui aussi faisait une grimace mais personne n'était là pour le voir.
Ramat se soulevait, glissait sur le corps de Ré, il laissait faire. Elle prenait position pour le glisse en elle. Il ne bougeait plus, il avait poussé un cri étrange. Il ne bougeait plus. Elle avait senti tous ses muscles se détendre, il était là inerte.
Anon éjaculait avec force, il serrait les dents, il coupait sa respiration, il ne faisait aucun bruit.
C'est à ce moment qu'il a entendu Ramat hurler. Il jetais un œil et la voyait là, allongée sur son frère. Il ne comprenait pas mais il se relevait et fonçait vers la porte, il entrait il voyait Ramat debout, elle hurlait, elle pleurait, elle tremblait. Ré était là inerte allongé sur la paillasse, il avait la bouche et les yeux ouverts, il ne respirait plus. Sur son ventre une large trace de sperme remplissait le creux de son ventre il avait joui, il avait joui et son cœur avait lâché.
Anon avait la tête en feu, il ne comprenait rien, mais que c'était-il passé. Mécaniquement il prenait une couverture la déposait sur les épaules de Ramat. Il la faisait asseoir sur un banc. Elle était sous le choc. Anon se penchait alors sur le corps de son frère, il n'y avait aucun doute, il était mort !
Anon ne savait plus quoi faire, il restait là pendant un moment, Ramat était pâle, elle tremblait.
– C'est moi ? C'est moi qui ai fait ça ?
– Non, tu n'as rien fait.
Anon se souvenait que quelquefois quand il faisait un gros effort son frère Ré avait le souffle court et à plusieurs reprises il avait même eu des malaise. Mais là c'était autre chose. Ce n'était pas un malaise. Quand il finissait par réagir c'était pour foncer avertir son père de ce qui se passait.
Autour de la grande hutte, au centre du village tout le monde dansait et chantait. Les parents de Ramat étaient déjà repartis, ils avait de la route à faire et la dernière vache à conduire.
D'abord c'était l'incrédulité, puis tout le monde se précipitait, les femmes prenaient soin de Ramat les hommes ne pouvaient que constater la mort de Ré.
– Il a déplu à dieu ! Déclarait la marieuse. J'ai déjà connu une mort aussi triste, il a déplu à dieu, ne le jugeons pas nous ne savons pas ce qui s'est passé, il faudra le mettre en terre au plus vite.
Ce jour là, tout avait bien commencé, et c'est par un deuil que cette très belle journée se terminait !
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