La proposition

- Par l'auteur HDS Minpass -
Récit érotique écrit par Minpass [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La proposition Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-02-2016 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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La proposition
Le jour se lève lentement sur les toits parisiens. Couché sur le ventre, je contemple la vue depuis la baie vitrée de la chambre à coucher. Claude, quinquagénaire, encore profondément endormi à mes côtés et bossant dans le milieu de l’art, connaît du monde. Il en connaît en tout cas suffisamment pour réussir à avoir un permis de construire sur une façade Haussmannienne. Comme à mon habitude, et aux désires de mon nouvel amant, je suis nu. Claude n’est pas tellement un fan de la lingerie féminine contrairement à mes précédents amants. Il préfère les jock straps, slips et boxeurs moulants. Il a généreusement reprit mes dépenses sportives, vestimentaires et même en matière de sécu et de téléphone.

Un an et quatre mois. Seize mois putain. Ca fait seize mois que je n’ai pas couché avec une femme, que je n’ai pas pénétré quelqu’un. Pour un bisexuel, je commence sérieusement à flancher du côté homo. Et alors ? Quel serait le problème ? Je connais pleins de types qui se sont d’abord prononcés bi et puis inéluctablement sont devenus gays. Mais je sens toujours ce coup de désire quand je croise une femme dans la rue, cette pulsion qui me fait parfois regretter ma présente situation. J’ai maintenant presque vingt cinq ans. Ca fait plus d’un an que j’ai terminé mes études de droit. Et pourtant depuis je n’ai pas bossé. Je n’ai même pas cherché. Ca craint quand même. Le jour où je souhaiterais bosser comment j’expliquerai cette absence ? Gigolo/petit ami privé d’un mec pété de thunes ? Non, il faudra trouver autre chose.

Je suis coupé dans mes pensées par la main de Claude qui s’est posée sur ma fesse droite. Encore à moitié endormi, il me caresse presque machinalement. D’une main je soulève le drap. Et y jette un coup d’œil. Il bande, naturellement. Je souris. Claude adore les pipes au petit matin. En même temps qui n’aime pas ça ? Passant cette fois ma tête sous le drap blanc, je me baisse au niveau de sa verge, épaisse et veineuse. Une odeur épicée s’en dégage mais ça ne me gène en rien. Au contraire, le parfum m’excite. Léchant d’abord lentement le long de la verge, ma main gauche vient bercer ses couilles. Alors que je le sens se raidir d’avantage, je prends son gland en bouche. Je suis doué pour la fellation. On me l’a souvent répété. Et je prends un réel plaisir à sucer.

Claude est réveillé à présent, sa main est posée sur ma tête. Il me laisse continuer, ce matin j’aurais donc droit d’avaler son foutre. En effet, à peine quelques coups de langue plus tard et il jouit entre mes lèvres.

Comme à mon habitude je remercie mon amant. Depuis mon arrivée chez Claude, je le fait à chaque fois qu’il éjacule en bouche. La fellation a toujours été pour moi un acte de dévotion, de soumission totale. La sodomie quant à elle, un acte de possession, de prise de contrôle

Contrairement à Georges, mon précédant amant cependant, je ne considère pas Claude comme mon maître. Ce n’est pas non plus ce qu’il souhaite. Je me suis soumis à lui dès mon arrivée sans pour autant être sa possession et cela nous convient. Il se lève à présent, s’étirant devant le lit. Il n’est pas particulièrement musclé, un peu de bide même mais son tempérament confiant, son intellectualité subtile et une douceur généreuse (sans compter une libido et un membre surdéveloppé) compensent ce détail. Je le regarde depuis ma position allongée. J’aperçois une dernière goute de sperme perlant sur le bout de son gland. Je m’avance,

« Attends, il t’en reste. »

Il sourit et me tend sa queue. Du bout de ma langue je collecte sa semence. Sa main me caresse le haut du crâne puis il se retourne et se dirige vers la salle de bain. Je me lève et, enfilant un jock strap tiré d’un des deux tiroirs que Claude m’a laissé, je jette un coup d’oeil dans la glace. Claude et Georges partagent tous les deux le même fantasme – celui du jeune minet soumis mais en très bonne forme. J’ai toujours été sportif mais mes années d’étude ont vite fait d’effacer la trace de mes abdos, la remplaçant par un petit bide que mon ex dénommait mignon. Ca ne l’a pourtant pas empêché de me quitter pour un homme bien plus bâti et dont je suis certain, la notion de bide « mignon » était inconnue. Depuis ma prise en main cependant, d’abord par Georges puis mon amant actuel, le gras s’est progressivement retiré, j’ai pu récupérer ma « ligne » de mes 18 ans. Claude aimait d’ailleurs beaucoup jouir sur mon ventre puis rester à observer son foutre s’étaler sur ma peau. Rien à dire j’ai repris du poil de la bête. Et puis malgré ma docilité, le renforcement de ma bisexualité m’a donné confiance.

Je prépare le petit déjeuner tandis que Claude se douche. Il me rejoint une dizaine de minutes plus tard, habillé sobrement et souriant. Alors que nous entamons le repas, Claude lève la tête en ma direction,

« Georges va passer aujourd’hui. »

Je m’arrête de manger. Je ne l’ai pas vu depuis mon emménagement avec Claude – il y a maintenant deux mois.

« Je sais que tu as encore envi de lui. Ca ne me gène pas, au contraire, je lui ai dis qu’il pouvait te prendre si ça lui chantait. »

Mon cœur bat à pleine allure,

« Et il a dit quoi ? »

« Qu’il verrait sur le moment. »

Je baisse la tête, je suis déçu. Claude prend mon menton entre deux doigts et me tourne le visage vers le sien, il sourit.

« Ne t’inquiètes pas, il m’a également précisé qu’il souhaitait te faire une proposition. »

« Ah oui ? » L’espoir renaît en moi.

« Il ne m’en a pas dit plus. Allez maintenant débarrasse la table. Une fois que tu auras terminé vient dans la chambre, j’ai envi de te baiser, et fort. »

Je m’empresse d’obéir. Claude n’a rien exagéré. Il me prend en levrette sur le lit, son bassin claquant sourdement contre ma peau.
 
14h,

J’accueille mon ancien maître habillé sobrement – jean et t-shirt.

« Comme à notre premier rendez-vous ! Sans le collier je ne t’ai presque pas reconnu. »

Il me sert dans ses bras. Rien à dire, niveau carrure, Claude ne fait pas le poids. Georges me met une petite fessée innocente puis se tourne vers son ami.

« Alors, comment va ? »

Les deux actifs se font la bise

« Et si t’allais nous servir un verre ? C’est l’heure de l’apéro après tout. » Jovial mais ferme, Georges a tout de suite reprit le même ton que lorsque je lui appartenais.
Et, souriant mais docile, j’exécute sans attendre. En entrant dans la cuisine j’hésite à me déshabiller. J’ai enfilé un des strings qu’il me reste, en dentelle noire – celui que Georges préférait. Non, mieux vaut attendre qu’il me l’ordonne. J’ai senti dans son toucher le même désire que lors de nos premiers rencards, notre voyage en Grèce. Il a l’intention de me prendre, ça je n’en doute pas une seconde. Mais je suis également curieux d’entendre sa proposition. Je retourne vers le salon, un plateau de fromages, charcuterie et une bouteille de rouge sur le bras.

Je nous sers tandis que les deux hommes discutent. Georges vient de conclure plusieurs deals lucratifs. Il est à la tête d’une agence de conseil à la maitrise d’œuvre. Ses contacts avec la marie de Paris mais également à Marseille, Bordeaux et plusieurs grandes villes à l’étranger lui ont permis d’accumuler un portfolio plus que premium. Claude de son côté a toujours eu du succès dans la revente d’art. Ils se sont rencontrés lors d’un vernissage d’un artiste néo pop, s’étant implanté comme le nom du moment dans le milieu de l’art érotique – et homo qui plus est. C’est justement de cet artiste que s’entretiennent mes deux amants. Georges est à la fois un fan et un mécène, parfois finançant à luit seul un vernissage ou une exposition. Claude est emballé, j’arrive mi-phrase,

« - Il gère, y’a rien à dire. Il applique le même processus à la vidéo que pour ses tableaux – deux ou trois plans max, une caméra fixe et un geste fort. Ca marche à tous les coups. »

« Je suis curieux de voir ça. Les critiques seront sans doute sévères – une vidéo érotique c’est chaud à tourner, ça peut vite tourner au porno pur et dur. »

« Ouais mais alors là je t’assure, c’est loin de l’être. T’as pas eu tort de le soutenir. »

Ils s’arrêtent de parler un instant alors que je leur sers, je me suis placé à genoux devant la table basse pour me faciliter la tâche. Georges me sourit,

« Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu ne lui met pas le collier. Tu n’as pas peur qu’il aille voir ailleurs? » Il me regarde mais s’adresse toujours à Claude.

« Chez les femmes tu veux dire ? Non non. Tu l’as très bien dressé là-dessus. Je l’autorise à regarder du porno hétéro et puis on a passé quelques soirées avec des amis à moi. Mais pour tout de dire je pense surtout qu’il se considère encore à toi. »

« Ah oui ? Tiens donc. C’est vrai ça ? »

Cette fois Georges m’adresse la parole. Je lève le regard, je n’ai pas d’hésitation lorsque je réponds

« Oui. »

« Et alors, si tu m’appartiens, qu’est-ce que tu fous habillé ? »

Le jean et le t-shirt tombent.

Veineux et épais, le membre de Georges reste aussi beau que dans mes souvenirs. Claude nous observe depuis le canapé tandis que mon ancien maitre me fait d’abord sucer longuement puis m’encule en missionnaire à même le sol. Je jouis, main accompagnant ses déhanchés, mon foutre éclaboussant la peau de mon ventre. Georges est plus endurant, mais, au bout de quelques minutes, il se retire de moi, prend son membre entre ses doigts pour diriger le jet chaud de son sperme sur moi.

« T’as du bien l’enfiler ce matin Claude, il était encore un peu dilaté. »

Il se rhabille, me laissant collant et nu sur le parquet. Je me place de nouveau à genoux, restant dans cet état.

« Bon voilà petit, t’as du nous entendre parler d’un certain artiste. » Georges me regarde intensément,

Je fais oui de la tête.

« Il s’est récemment lancé dans la vidéo érotique homo. D’ordinaire les modèles, c’est pas ce qu’il manque mais là il cherche quelqu’un de spécial, un jeune minet dans ton genre encore doté d’une touche d’innocence. Pour le reste c’est simple – quatre daddy du genre « bear », un long plan fixe et sans interruption. En gros tu te fais baiser à la longue pendant – ben le temps qu’il faut. »

Il y a une longue pause, puis mon maitre reprend,

« On a déjà les daddy et tu l’auras compris, on te veux comme minet. Claude est d’accord. Tu te considères réellement encore comme mon objet ? »

Je fais oui de la tête.

« Alors c’est décidé. On tourne demain. »

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