Le Garage (17) - histoire érotique

Les souvenirs d’Enzo se brouillent et il interrompt sa rêverie au moment où l’entrée de Julien dans le bureau le ramène à la réalité.

- Au fait j’ai eu des nouvelles de Sébastien- C’est qui ?
- Mais si, tu sais, le grand beau mécano de la concession Mercedes Lexus et autres…- Celui avec qui t’es monté dans le bureau ?
- Oui, exactement- Qu’est-ce qu’il veut ?
- Baiser- Quoi ?
- Il veut baiser avec nous- Avec nous ?
- Ben oui, il propose un plan à 4- Mais ça va pas non ?
- C’est quoi le problème ?
- Et d’abord c’est qui le 4ème ?
- Tu vois qu’il n’y a pas de problème….

Enzo s’amuse de la réaction faussement indignée de son coéquipier et le prend au piège.

- Le 4ème c’est pour toi- Comment ça ?
- C’est le petit Marco- L’autre mécano ?
- Tu te souviens de lui apparemment….
- Euhhh, oui- Vous vous êtes amusés dans le vestiaire ?
- Un peu….
- Je vois…- Donc tu es ok ?
- Je sais pas….
- Tu sais pas quoi ?
- Je….j’ai pas l’habitude…..
- Ecoute, on s’est déjà tapés les deux mecs séparément dans la concession. C’est quoi le problème si on s’amuse tous ensemble la prochaine fois ?
- Mais t’es complètement affolé du cul toi !
- Oui, et pas toi peut-être ?
- Non….
Julien semble réfléchir et prendre une décision.

- Non, mais t’as raison, finalement ça me branche bien…- Cool, on y arrive… je confirme le rendez-vous. Demain soir c’est bon pour toi ?
- OK- Nickel…
La journée est plus que chargée au commissariat mais Enzo trouve tout de même quelques minutes pour envoyer un message à Sébastien.


- E / Salut Seb, Ok pour Julien et moi demain soir si c’est bon pour vous
La réponse de Seb ne se fait pas attendre
- S / Cool. Ok pour Marco aussi. On a du taf demain sur une Aston. On finira tard à l’atelier et on sera seuls. 19H30 ?
- E / OK pour nous. Envie de ta queue- S / Envie de ta petite chatte en feu- E / Elle brule d’impatience- S / Tu veux ma grosse queue ? Dis-le- E/ je veux ta grosse queue- S / Et ton copain Julien il en veut aussi ?
- E / Suis pas sur. Il est actif et pas trop expérimenté encore- S / T’en sais rien…- E / euh….t’as raison. J’en sais rien en fait.
- S / Il te baise bien ?
- E / ….Oui…j’aime bien- S / mieux qu’avec moi ?
- E / Arrête. Toi c’est à part. Tu m’as fait jouir comme jamais.
- S / Cool. Il m’avait semblé que t’avais bien aimé- E / j’ai adoré. Tu m’as labouré comme personne.
- S / j’aime ta chatte- E / Elle est à toi
Enzo sursaute. Le commissaire principal vient d’entrer dans le bureau.
´- Il est pas là Julien ?
- Non, parti aux archives- Vous lui direz de passez me voir- Ok- Au fait, bravo pour les photos de la planque aux Peupliers l’autre jour. La BAC a coffré le client.
- Merci. C’est vrai que ça s’est bien passé.

Enzo repense à la queue de Julien dure et dressée au fond de lui pendant qu’il prenait les photos et se réjouit que le chef apprécie la qualité de son travail…
- J’en profite pour vous informer que nous allons avoir un stagiaire, en fait, il travaillera avec moi. Une jeune énarque qui vient faire son stage de terrain- OK….il sera votre adjoint ?
- Oui en quelque sorte- Il connaît le métier ?
- Non, justement, mais je compte sur vous et Julien pour lui faire découvrir le terrain.
- Bien sur….ce sera avec plaisir…
Décidément la journée n’est pas propice à la concentration sur les affaires en cours. Enzo sent sa queue traversée d’une nouvelle raideur et sa chatte frémir à l’idée d’accueillir le petit stagiaire. Il l’imagine déjà, mignon à croquer, tout timide, qui ne demanderait qu’à découvrir la vie. Ou au contraire comme lui totalement en rut et en chasse du matin au soir. Ou, troisième hypothèse, moins réjouissante, le mec banal qu’il faudra emmener partout comme un boulet… Enzo étant de nature optimiste préfère se concentrer sur l’image d’un petit poilu bon chic bon genre, certes professionnel, mais pas tout à fait opposé non plus à l’idée de découvrir quelques petites choses sur son corps…

Pendant ce temps, je suis occupé à la concession par les dossiers de différents clients qui veulent des devis pour des nouveaux modèles. Entre deux urgences, j’ai envie de prendre des nouvelles de Paul et du petit cadeau que je lui rapporté d’Espagne et offert après nos derniers ébats mémorables. Je sens encore son éjaculation au fond de moi et je n’oublie son regard amoureux sous la douche pendant que son sperme coulait sur les poils de mes cuisses.

- E/ Bonjour mon amour
Paul est très occupé lui aussi, je suis prêt à patienter toute la journée pour lire sa réponse mais il réagit vite.

- P/ Bonjour mon amour. Tu vas bien ?
- E/ Oui. Et toi ?
- P /Oui. Et merci pour ton cadeau.
- E / Tu as aimé ?
- P / Enormément. L’idée au moins. Après il faudra essayer.
- E / Cool. Tu n’es pas gêné ?
- P / par ?
- E / par moi. Par nos relations assez sexe… Je t’aime tu sais. Je tiens beaucoup à toi mais parfois j’ai peur que ce que nous faisons…. te gêne.
- P / Comment ça ? C’est moi qui ai parfois l’impression de t’emmener au-delà de ce que tu voudrais- E / Non, pas du tout. C’est génial au contraire. Tu as essayé mon cadeau ?
- P / Non, je veux qu’avec toi.
- E / Tu vas au cocktail du Rotary demain soir ?
- P / Oui. On est un peu obligés non ?
- E / Oui…. On en parlera alors ?
- P / Ouiiiiii. IL faut qu’on mette le truc au point ;-)- E / Tu as compris l’idée alors ?
- P/ Je crois… ;-).
- E / j’ai adoré la dernière fois….
- P / Moi aussi. Te sentir jouir en moi, ça m’a totalement déchiré le cerveau.
- E / j’ai adoré aussi quand tu as joui en moi…- P / à demain soir alors ?
- E / Tu apportes ton cadeau ?
- P/ Bien sur…- E/ Je t’aime- P / je t’aime.

Je bande à fond dans mon costume ajusté. Depuis que je fais l’amour avec Paul ma vie a basculé dans un monde parallèle. Je flotte au-dessus des réalités. Je pense à notre prochaine expérience avec le gode connecté que je lui ai offert. Quand nous serons séparés, il pourra se l’introduire dans l’anus et je le commanderai à distance avec mon iphone. Je vais lui donner du plaisir en irradiant son petit cul divin de vibrations et de sensations diverses qui vont le faire monter au 7ème ciel dans sa jolie chambre de père de famille bien convenable.

Rien que d’y penser j’en mouille mon caleçon. Je l’imagine déjà inonder sa belle toison de longues giclées blanches déclenchées par mes petits jeux connectés. Je me familiarise avec les fonctionnalités de l’appli installée sur mon iphone pour être à la hauteur de nos premiers essais.
,On frappe à la porte de mon bureau.

- Entrez. Ah, bonjour Sébastien !
- Bonjour Patron- Un problème ?
- Non….je voulais juste vous prévenir que pour l’Aston Martin de votre ami c’est plus compliqué que prévu. Du coup j’ai proposé à Marco de venir nous filer un coup de main. Et lui ça lui permet de se former sur du pratique.
- Parfait, excellente idée. La voiture sera prête pour mercredi ?
- Oui. On a prévu de rester tard demain soir si nécessaire.
- Merci. C’est sympa. Je ne serai pas là, j’ai une soirée au Rotary mais vous ferez la fermeture. Vous connaissez le code de l’alarme ?
- Oui pas de souci.
- Très bien. Merci Sébastien.
- Euh…- Oui….

- Je sais pas si…..

- Il y a quelque chose qui vous contrarie ? C’est pour l’Aston ?

- Non, non…pas du tout…
- Autre chose alors ?

- Oui…
- C’est personnel ?

- Oui, enfin…
- Je vous écoute.

- Je voulais vous dire…..l’autre soir…. Dans le vestiaire….quand vous étiez avec votre ami Paul….c’était moi qui…
Je comprends en un quart de seconde l’étrangeté de la situation.

- Qui étiez là et qui nous ……regardiez ?

Sébastien rougit, terriblement mal à l’aise.

- Euh….oui…. je voulais pas…. J’étais en retard et quand….
- Et quand vous nous avez vus vous avez préféré vous masturber jusqu’à jouir sur la porte ? C’est bien ça que vous voulez dire ?

Sébastien se sent de plus en plus mal…
- Détendez-vous. Je comprends… j’aurais probablement fait pareil à votre place. Vous voyez, je préfère savoir qui était là et je suis content que vous m’en parliez aujourd’hui.
- Vous m’en voulez ?
- Non, pas du tout. Je suis même plutôt content que ce soit vous….

Je me rends compte de l’ambigüité de cette dernière phrase
Sébastien reprend ses esprits- C’était beau….. vous deux…je sais pas pourquoi….c’était beau…Quelques secondes de silence. Je pense à Paul.
- Je l’aime- Il vous aime aussi, ça se voit…
Je regarde le grand beau mec de deux mètres, debout face à moi devant mon bureau. Il a dans le regard une douceur presque romantique qui contraste étrangement avec la virilité sauvage de son corps.
Et je vois qu’il bande à fond dans sa combinaison. L’excitation de revivre ces moments volés est désormais plus forte que la peur qu’aurait pu lui causer ma réaction à ces confidences inattendues.

- Belle érection….

Sébastien rougit à nouveau et ne sait plus où se mettre.

- Patron, je suis vraiment désolé…- Non…non….pas de souci…
Je m’amuse un peu avec lui. Je le regarde avec douceur pour lui faire comprendre que nous ne sommes plus le patron et le chef mécano mais deux mecs qui ont déjà une étrange complicité.

- Je peux…..y aller ?
- Bien sur… Travaillez bien sur l’Aston, c’est une œuvre d’art.
- Comptez sur nous…
Sébastien sort du bureau. Je me lève pour aller fermer le verrou de la porte et reviens m’asseoir dans mon fauteuil. Je sors ma queue et me caresse. Il faut que je laisse libre cours à mes fantasmes pour faire retomber la tension, et, à moitié somnolent, je bascule dans un rêve érotique…