LE JOLI MOIS DE MAI : 15ème épisode

- Par l'auteur HDS Krispas -
Récit érotique écrit par Krispas [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : LE JOLI MOIS DE MAI : 15ème épisode Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-08-2016 dans la catégorie Plus on est
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LE JOLI MOIS DE MAI : 15ème épisode
Christelle, originaire de Bretagne, possède une maison de famille sur la côte nord du Finistère. Nous profitons du pont de l’ascension pour rejoindre toute sa tribu lors d’une réunion de famille. Arrivés les premiers, nous prenons possession de la maison de vacances dès le début de l’après-midi. Après avoir aéré les pièces et rempli le réfrigérateur. Nous nous accordons une pause bien méritée sur la terrasse. Dominant la baie, nous avons une vue à cent quatre-vingt degrés sur la mer d’Iroise. Quelques mètres en contrebas du terrain, se trouve une petite crique difficile d’accès par le sentier envahi de bruyères. Autour de nous, quelques maisons de vacances sont nichées sous les arbres, au milieu de terrains plus ou moins en friches à cette saison.
Tout le monde nous rejoindra samedi pour le week-end et nous avons tout notre temps pour vaquer à notre occupation favorite : faire l’amour.
L’air marin nous fait du bien et abrités du vent comme des regards indiscrets nous nous étalons nus sur les bains de soleil. Prudemment enduits de crème solaire nous nous prélassons jusqu’à la fin d’après-midi quand la température redevenue trop fraîche, nous impose un repli vers la maison.
Nous prenons l’apéritif tous les deux. J’ai ramené les trois magnums de Champagne Deutz offerts à mon anniversaire mais ce sera pour dimanche, en famille. Ce soir nous nous « contentons » d’une simple bouteille.
La lumière décline doucement, révélant à l’horizon les éclats réguliers des phares. Nous restons dans l’obscurité devant le spectacle merveilleux de l’océan en écoutant du jazz sur la vieille platine disque du salon. Nos séjours sont souvent l’occasion d’écouter nos vieux vinyles et de nous remémorer nos souvenirs d’enfance. Des gens ont loué la maison à gauche de la nôtre car les volets sont ouverts et nous apercevons des mouvements dans les pièces de l’étage. Régulièrement proposée comme gîte, cette maison typique appartient à Annick et Roger, amis de ma belle-famille depuis longtemps et qui se dégagent un petit revenu d’appoint pour leurs vieux jours.
Comme nous, un couple semble profiter de la vue. Sans penser à mal nous continuons à discuter de choses et d’autres quand nous constatons que nos voisins se livrent à un ballet assez surprenant. Nous ne les distinguons pas très bien mais la nature de leur activité ne laisse aucun doute. Madame plongée entre les jambes de monsieur lui taille une pipe en bonne et due forme. Assis dans la véranda, bien calé dans un fauteuil, il sirote un verre d’une main et l’autre posée sur la tête de madame accompagne ses caresses. La chemise déboutonnée sur son pantalon largement ouvert lui aussi, il passe un agréable moment. Devant lui, agenouillée une femme grande aux cheveux mi-longs monte et descend alternativement avec une régularité de métronome seulement interrompue par un geste délicat de la main pour dégager les cheveux qui lui tombent sur le visage.
D’abord intrigués puis très vite excités, nous nous sommes levés et nous rapprochons discrètement.

- « Ils vont nous voir » me dit-elle en me retenant de la main.

- « Mais non, pas si on reste dans le noir et qu’on ne bouge pas.»
La situation satisfait assez mes penchants de voyeur et je me régale avec cette scène terriblement érotique à mes yeux. Imperceptiblement Christelle s’est rapprochée de moi et, collés l’un contre l’autre, nous regardons ce couple d’inconnus en train de prendre du bon temps.
L’homme pose son verre sur la table basse à côté de lui et sa femme se relève interrompant son travail. Debout face à elle, nous devinons qu’ils se parlent tout en s’embrassant tendrement dans le cou en faisant courir leurs mains partout sur le corps de leur partenaire.
Le soir déclinant de plus en plus, le contraste entre l’intérieur de la maison et l’extérieur nous permet de mieux voir à qui nous avons affaire. Elle, assez élancée, possède une poitrine menue et des hanches très fines. Lui massif, me parait plus âgé qu’elle. Plus gros sans être obèse, des cheveux noirs très fournis qui encadrent un visage carré, il inspire une certaine puissance.
En secouant les jambes, il parvient à faire tomber son pantalon à ses pieds et se dévoile nu à l’exception d’un caleçon qui rejoint le pantalon d’un autre geste efficace.
À la vue de cet homme au physique imposant je sens frémir Christelle qui se raidit un peu. Portant sa coupe de Champagne à ses lèvres elle se tait mais je sais qu’elle commence à gamberger très vite.
Tombant à son tour sa robe longue pour révéler l’intégralité de son corps, la femme fait glisser elle aussi son string et se love contre son amant en remontant la jambe droite derrière lui. « J’aurai fait la même chose que lui » me dis-je, en le voyant saisir de ses mains épaisses ces petites fesses offertes. Il plaque ce corps assez excitant en dépit d’un manque de formes contre lui et écarte les deux globes clairs pour y glisser une main inquisitrice.

- « Oh oh ! Ça commence à chauffer. » me dit Christelle avec une voix dans laquelle je perçois un certain trouble.

- «On va voir jusqu’où ils peuvent aller. » dis-je. « J’espère juste qu’ils ne vont pas nous planter là en allant se coucher dans une chambre... »
Mais sans se douter du spectacle qu’ils nous offrent nos deux amants continuent, innocents, à s’offrir à nos yeux lubriques.

- « Comme c’est romantique ! » commente, moqueuse, Christelle en voyant le couple faire face à la mer.

Dos à lui la femme se cambre en appuyant les mains sur la baie vitrée pendant qu’il disparaît en elle dans de grands mouvements très lents. La tête plongée entre les bras elle apprécie visiblement et s’abandonne de plus en plus.
Je commence à sentir taper dans mon bas ventre les effets de mon excitation et décide de me libérer avec l’autorisation de ma femme.

- « Tu permets que je me branle ? »
- « Si tu veux »
Et sous son regard fiévreux, je sors mon sexe pour me caresser tout doucement. Me voyant faire et comme si elle n’attendait plus que ce signal, Christelle se déshabille à son tour et en dépit de la température un peu fraîche se retrouve nue à mes côtés. Du coin de l’œil, je la devine dans la pénombre comme au cinéma la semaine dernière. Son joli profil grec, ses lèvres qui se pincent quand ses doigts courent sur son clitoris que j’imagine déjà gonflé de désir.

- « Ils s’en vont on dirait ! »
- « Non regarde... » lui dis-je un peu soulagé.

Soulevant comme un fétu de paille sa maîtresse, l’homme la dépose maintenant sur la table du salon et la prend toujours au même rythme lent. À voir le visage de la femme qui roule bord sur bord, son plaisir monte de plus en plus. Sa bouche ouverte laisse passer des cris que nous n’entendons pas mais que nous imaginons très bien.

- « Ça m’excite tu ne peux pas imaginer ! » me confie Christelle en me regardant droit dans les yeux sans cesser ses caresses.

- « J’ai envie de toi.»
- « Viens. »
Nous nous rapprochons de la baie vitrée à notre tour et comme eux le faisaient il y a quelques minutes à peine, nous faisons l’amour doucement dans le noir.
La femme s’est relevée et c’est assise au bord de la table qu’elle se fait posséder, les bras refermés autour du cou de son amant.

- « Je crois qu’on ne prendra plus l’apéritif chez Roger et Annick de la même manière maintenant » dis-je.

- «Ta gueule » me lance amusée Christelle. « Prends-moi ! »
Je m’exécute volontiers et décide de caler mes mouvements sur ceux de cet homme pour le moins endurant car voilà une bonne demi-heure qu’ils baisent sans se douter que nous les observons.
Christelle sous mes assauts, commence à réagir de plus en plus et se dresse sur la pointe des pieds. Je sais bien ce que cela signifie. Elle aime et en bougeant ainsi elle m’encourage. Son plaisir monte. Je décide de me caler un peu mieux contre le mur et appuie...sur l’interrupteur de la lumière du salon.

Instantanément attirés par cet éclat dans la nuit, nos exhibitionnistes involontaires ne peuvent que constater que nous baisons en les regardant. En dépit de ma rapidité, avec l’émotion et le sursaut de Christelle nous voyant découverts, je ne trouve l’interrupteur qu’au bout de deux très longues secondes qui laissent le temps à nos voisins de disparaître de notre vue et à la lumière de s’éteindre chez eux.
Nous restons là comme deux cons. Qualificatif dont me gratifie ma femme à juste raison.

- « Tu fais chier ! Ça commençait à être vraiment bon ! » dit-elle avec une pointe de colère.

- Désolé !

La lumière en face se rallume, mais personne n’apparaît devant les fenêtres. Ou plutôt si. L’homme revient, suivi de la femme et les yeux braqués dans notre direction nous regardent sans nous voir.

- « On fait quoi ? »
- « Ça va dépendre d’eux... »
Nous assistons, tapis dans l’ombre, à la discussion du couple qui reprend là où il en était.

- « Incroyable ! »
- « Tu es sûr qu’ils nous ont vu ? »
- « C’est sûr ! mais ça n’a pas l’air de les gêner plus que ça... »
- « Tu crois qu’ils vont continuer ? »
- « On dirait... »
Car l’homme et la femme, de nouveau enlacés, recommencent à faire l’amour. Lui placé derrière elle, semble nous offrir sa femme. Tournés vers notre maison, ils se caressent à nouveau. Les mains de l’homme se promènent sur les seins de la femme qui se donne du plaisir en plongeant ses mains sur son ventre, poussant de plus en plus hardie, vers son sexe brun.
Mon érection reprend de plus belle et Christelle repart sur des chapeaux de roue en me présentant sa croupe :
- « Reprends-moi ! » me dit-elle.

Sentant son trouble et connaissant son côté « exhib » je tente :
- « Avec ou sans lumière ? »
- « ...Avec ! »
Je trouve sciemment cette fois le bouton sur le mur et allume la lumière. Sans autre signe visible que quelques mots échangés, nos voisins exhibitionnistes reprennent de plus belle eux aussi leurs caresses mais ils ne peuvent plus nous ignorer.
Sous nos yeux, l’homme se détachant un peu de sa partenaire attrape une chaise et guide sa femme pour qu’elle pose un pied dessus. Il reprend sa place initiale et nous le voyons se baisser un peu pour la pénétrer d’un coup sec comme le laisse penser le mouvement de sa femme, bousculée par autant d’empressement. Pendant qu’il la pénètre plus vite que tout à l’heure, elle se caresse le sexe avec deux doigts quand de sa main gauche elle va et vient d’un sein à l’autre. Ils ne nous quittent pas des yeux, mais nous voyons distinctement leurs lèvres bouger quand ils se parlent. Leurs mots doivent être sensiblement les mêmes que les nôtres :
- « C’est bon ! Ça m’excite de faire l’amour comme ça » lui dis-je.

- « j’aime qu’ils nous regardent. » « Elle te plait ? » me répond ma femme.

- « Oui... Et lui tu aimerais l’avoir en toi ? »
- « Pour l’instant tu me suffis... Regarde ! »
Nos voisins continuent leur gymkhana érotique en se donnant à fond maintenant : lui s’est allongé sur le sol et elle, est venue s’asseoir dessus toujours face à nous. Nous les voyons moins bien, gênés par la présence de la table du salon, mais eux doivent bénéficier d’une vue en contre plongée assez excitante sur nous deux alors que commençons à sentir le plaisir monter en nous.
Je demande à Christelle pour faire une pause de me sucer. En leur offrant notre meilleur profil, elle s’exécute à mes pieds, tout en observant les réactions de nos complices. Nous copiant sans vergogne, ils nous imitent en adoptant le même jeu amoureux. En lui saisissant les cheveux comme pour en faire une queue de cheval, il nous dégage le vue afin que nous aussi profitions du spectacle de son pieu avalé avec science.
Nous continuons ainsi ensemble à varier les plaisirs et les positions, jusqu’à ce que n’en pouvant plus, après un rodéo particulièrement intense, il se cabre et jouisse avec elle. Comme un signal leur orgasme déclenche le nôtre et nous les rejoignons à distance.

Ils disparaissent de notre champ de vision pendant quelques minutes puis nous les retrouvons vêtus de peignoirs. Ils ouvrent la porte-fenêtre et se postent à la rambarde du balcon sans cesser de nous regarder, enlacés.
Nous nous rhabillons et nous sortons à notre tour dans le jardin. Vingt mètres seulement nous séparent.

- « Belle soirée n’est-ce pas ! »
Dans la nuit ma voix porte plus que je ne le pensais.

- « Très belle ! » répond l’homme.

- « Vous êtes en vacances pour combien de temps ? » risque Christelle.

- « Nous repartons dimanche soir ! »
- « Comme nous... »
Pleine d’entrain, ma coquine lance :
- « Ça vous dit de venir prendre l’apéritif demain midi ? »
- « Avec plaisir ! » répond la femme blottie maintenant dans les bras de son amant.

- « Vous resterez manger ! »
« De mieux en mieux...» me dis-je devant le toupet de ma femme.

- « On ne veut pas vous déranger... »
- « Rassurez-vous, ça ne sera pas le cas ! »

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