Le photographe et le modèle (1ère partie) - histoire érotique

J'ai des étoiles plein les yeux. Je suis particulièrement heureuse. Il s'est passé quelque chose de particulier au plus profond de moi, tout à l'heure. Quand il m'a avoué ses sentiments, j'étais comme un enfant qui découvre ses cadeaux au pied du sapin, le matin de Noël. Il m'a prise totalement prise au dépourvu. Si je m'étais attendue à une telle déclaration venant de lui... Et là, nous sommes allongés dans mon lit. Nous sommes tous les deux nus. Les draps sont à la fois complètement froissés et humides. Nous venons de nous envoyer en l'air. Nous nous remettons de nos émotions, à présent. 

Mon cœur bat si fort. Ma tête repose sur la poitrine de ce nouvel amant qui est nul autre que le photographe avec qui je collabore pour des shootings photos. Jusqu'à présent, notre relation est cordialement et purement professionnelle. Nous nous entendons très bien et c'est un plaisir de travailler ensemble, pour l'un comme pour l'autre. Et puis il y a eu ce moment où nous nous sommes retrouvés tous les deux, peu de temps après la fin de la séance photo d'aujourd'hui, lorsque nos regards se sont rencontrés. Mais je reviendrai dessus un peu plus tard...







Permettez-moi tout d'abord de me présenter avant que je n'aborde le pourquoi du comment de ce qui fait que j'en suis là, dans mon lit, avec cet homme qui est mon photographe number one.

Je m'appelle Gaëlle. J'ai vingt-neuf ans. Dans la vie de tous les jours, je suis professeure de fitness dans un club de sport de ma ville. J'ai de longs cheveux bruns qui sont presque toujours lâchés et qui m'arrivent à hauteur de poitrine. Mes yeux sont noisette. Je fais un mètre cinquante-sept pour quarante-neuf kilos. Je porte un piercing au nombril et j'ai un tatouage sur ma nuque. C'est un tatouage qui est important pour moi. Je me suis faite tatouer le mot "fitness" ainsi qu'une suite de chiffres. Il s'agit en fait du jour, du mois et de l'année où j'ai obtenu mon diplôme de professeur de fitness. J'ai la peau bronzée. Ce n'est pas seulement dû à mes origines méditerranéennes. Si la météo est de la partie et dès que le temps me le permet, je vais à la plage prendre un bain de soleil.

Il y a deux choses qui font mon charme et qui font que je rencontre un certain succès aussi bien auprès des hommes... que des femmes, hormis mon regard et mon corps dans sa globalité. Eh... oui ! Je suis aussi bien attirée par le sexe faible que par le beau sexe. Je reviens sur ces deux choses.

J'ai un grain de beauté situé juste au-dessus de mon œil gauche. En général, il se fait facilement remarquer, ce grain de beauté, et je dois dire que j'ai appris à l'aimer puisque qu'il est sur mon corps et qu'il fait par conséquent partie de moi, de la femme que je suis.

Et puis que dire de mes seins... Ah mes seins... Lorsque je les mets en valeur, ça ne manque pas: ils attirent l'attention... et les regards. Ils sont ronds, mes seins. Ils sont gros. 90D. Leurs aréoles sont foncées et de petite taille. Allez... J'avoue. Ma poitrine est belle, je trouve, et j'en suis fière. Par conséquent, c'est tout sauf surprenant si je la mets en valeur et si je la dévoile dès que je le peux. Quand je fais du sport ou quand j'assure un cours, c'est en général une brassière que je porte. Dans la vie de tous les jours, j'aime revêtir des décolletés qui mettent mes seins en valeur. Comme la plupart des femmes qui aiment leur poitrine et qui en sont fières, il n'y a rien de plus évident pour moi, dès lors, que de m'offrir de la lingerie sexy et haut de gamme. En général, ce papier-cadeau de dentelle qui enveloppe ma poitrine fait mouche. Il n'est pas rare, d'ailleurs, que l'on vienne m'aborder lorsque je suis en terrasse avec des gens et que je bois un verre ou bien quand je sors en boite de nuit. C'est monnaie courante. Et pour jouer carte sur table... Je n'ai pas à me plaindre car ça me flatte. Ça me plaît... de plaire.





Que va t-il se passer à compter d'aujourd'hui, entre Johan et moi ? Je n'en ai pas la moindre idée. Seul l'avenir nous le dira. Ce que je sais, c'est que c'est un mec plein de charme et beau comme tout pour ne rien arranger à l'affaire. J'adore travailler avec lui.

Les shootings photos ? C'est simple. Je suis modèle à mes heures perdues pour une marque de vêtements de sport, notamment en lien avec le fitness (la discipline que j'enseigne). Les shootings photos ? J'adore ça et dans le même temps, c'est un complément de revenus qui me permet de mettre du beurre dans les épinards. 

Je m'entends à merveille avec Johan. Il est un tout petit peu plus âgé que moi. Il a les cheveux bruns et ils sont mi-longs. Avec sa chevelure, Johan me fait penser à un surfer ou bien à un membre de boys band. Il a les yeux bleus. Il est très grand. Il est musclé, juste ce qu'il faut. Ça a tout de suite marché entre nous. C'est quelqu'un de jovial et sa bonne humeur est très vite contagieuse. Je sais de quoi je parle. Il a le sourire aux lèvres en toute circonstance. Ce n'est pas possible de ne pas s'entendre avec Johan. 

En ce qui me concerne, il m'a mise à l'aise dès la seconde où nous avons commencé à travailler ensemble. Il me prodigue des conseils, il me complimente. Il me dirige le plus naturellement du monde lors des sessions photos et c'est un jeu d'enfant pour moi de poser devant l'objectif de Johan, dès lors. Au jour d'aujourd'hui, je ne prends d'ailleurs exclusivement la pose que devant l'appareil photo avisé de Johan. Je me sens tellement en confiance lors de mes séances, il faut dire. Ça a été une requête que j'ai formulé auprès de la marque pour que l'on continue de travailler ensemble. 

Johan est mon photographe préféré.





Avec ce qu'il vient de se passer, est-ce que ça va changer quelque chose entre nous ? 

Est-ce que je saurai... ?

Est-ce que nous saurons faire la part des choses ?

Est-ce que nous saurons ne pas laisser notre intimité nouvelle interférer dans notre collaboration professionnelle ?

L'avenir nous le dira...







Aujourd'hui, la séance photo, c'était pour la campagne publicitaire destinée à promouvoir le dernier body de sport de la marque dont je suis l'une des égéries.

Comme à son habitude, Johan m'a dirigée tout en gardant cette sympathie et cette bienveillance qui sont innées chez lui. Nous nous sommes éclatés tout au long de la séance. Je ne peux pas mieux déployer mes ailes lorsque je suis dans la ligne de mire de l'objectif de Johan. De plus, il est inventif, il a de l'imagination et il n'y a deux séances photos qui se ressemblent. La session d'aujourd'hui n'a pas fait exception à la règle. Son idée, c'était de mettre aussi bien en valeur le produit... que le modèle. Et pour ça, sachant pertinemment que je suis prof de fitness, Johan est venu à la séance avec son matériel de photographe... et des haltères. Tout en faisant des mouvements de va-et-vient avec les haltères, j'ai pris la pose sous la direction de Johan. 

Une fois que je laisse la tenue d'enseignante au vestiaire et que je me mets dans la peau du modèle de mon photographe favori, je suis un feu follet. Je m'éclate. Mais je n'en reste pour autant pas moins professionnelle. C'est une digression dans ma vie, les shootings. Soit. Mais je n'oublie pas que je suis ambassadrice de la marque. Et jusqu'à présent, notre collaboration se porte à merveille. Moi, ça me va et je veux que ça dure le plus longtemps possible encore.





Lorsque la séance s'est terminée, j'ai lâché les haltères que Johan m'avait passé pour les clichés qu'il a pris. Lui, il a confié son appareil photo de profil à son équipe et il leur a demandé de commencer à ranger le matériel. Tout en se joignant à eux, il a papoté un peu avec eux. Moi, je remettais de mes émotions. J'étais couverte de sueur. Je me suis donnée à fond dans ce shooting photo, comme à mon habitude. Être modèle photo, ça me plaît beaucoup et dès lors, je me dépense sans compter à chaque fois.

La magie de la séance s'est évaporée, petite touche par petite touche.

Je n'ai pas pu m'empêcher de jeter des coups d'œil en direction de Johan. Et à un moment donné, j'ai remarqué... que le regard de mon photographe s'est planté dans le mien. Le photographe avait beau discuter avec ses collègues... Quand nos regards se sont rencontrés, plus rien n'avait d'importance, alors, pour lui... comme pour moi.

C'était... intense.

Il y avait de l'électricité dans l'air, soudain...