MAËLYS ET L'INCONNU _ Chapitre 1 : La proposition
Récit érotique écrit par JFC [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-10-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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MAËLYS ET L'INCONNU _ Chapitre 1 : La proposition
A 22 ans, on ne peut pas vraiment dire que Maëlys soit la plus malheureuse des jeunes filles. La petite brune est étudiante en licence de gestion dans le 6ème arrondissement de Paris où ses parents lui louent un confortable appartement depuis maintenant deux ans. Son avenir professionnel non plus n’est pas un souci puisque, fille unique, elle reprendra la prospère entreprise de transport routier de son père.
Maëlys est une très jolie fille. Son visage est à l’image de celui des poupées Barbie. Des traits fins, un teint clair, un petit nez grec, d'étroites lèvres roses et pulpeuses, de magnifiques yeux en amande d’un vert intensément clair et, autour de ces derniers, de longs cils recourbés et des sourcils finement dessinés. Ses cheveux bruns ondulent légèrement jusqu’à la moitié de son dos et contrastent avec la clarté de son joli minois. Cependant, à l’inverse des Barbies, la nature ne l'a pas dotée de leurs mensurations parfaites et de leurs jambes interminables. En effet, même si, comme pour la poupée, elle possède une taille très fine, la brunette atteint difficilement le mètre soixante. De plus, Maëlys trouve que ses seins, mesurant un 85B, ne sont pas assez gros. Certes, lorsque l'on regarde son décolleté sur ses photos Instagram, tout semble parfaitement proportionné. Réaliste, elle sait que la magie des soutien-gorge push-up rembourrés fait parfaitement illusion. Malgré ce détail, le corps de la jeune fille est relativement sexy. Son ventre est plat et les nombreuses heures de squat et autres exercices fitness en salle de sports avaient rendu ses petites fesses fermes et rebondies. C’était de loin son atout de séduction le plus important.
Réfléchie, intelligente et ordonnée, la jeune femme est profondément quelqu’un de bien. Excellent élève, elle travaille avec sérieux et rigueur. Cela ne l'empêche pas pour autant de profiter de la vie et de tous les loisirs que cette dernière offre. Maëlys adore le shopping, le sport, les sorties avec ses amies, et, comme la plupart des jeunes de son âge, elle est complètement addict à son smartphone et aux réseaux sociaux.
C’est d’ailleurs sur ce même téléphone que notre histoire commence.
Dans le métro qui la ramène de la salle de sport à chez elle, Maëlys est concentrée sur son écran. Elle parcourt le profil d’Hugo, son ex petit copain qu’elle a quitté cet été. Ils étaient ensemble depuis ses 17 ans. C’est un beau brun ténébreux avec un sourire charmeur qui avait fait chavirer son cœur d’adolescente la première fois qu’elle le vit. Hugo était très sportif, et c’était justement le problème. Depuis qu’il avait rejoint le centre de formation d’un célèbre club de football, le garçon aimant et gentil était devenu quelqu’un qu’elle ne reconnaissait plus. Orgueilleux et égoïste, elle avait l’impression que passer du temps avec lui était devenu une contrainte plutôt qu’un plaisir. Et pourtant, du plaisir, il y en avait eu entre eux. C’est en se mordant les lèvres qu’elles se souvient des moments torrides qu’ils ont vécus. Il y avait une époque où Hugo la rendait folle. En bonne petite amie, la jeune fille investissait beaucoup pour lui faire plaisir en dévalisant des magasins de lingeries en quête de l’ensemble qui le rendrait fou. Elle adorait ça : être coquette et provoquer l’envie chez lui. A l’inverse de sa vie où elle aime tout contrôler, Maëlys est une partenaire sexuelle très docile. C’était d’ailleurs une de ses plus grandes frustrations dans l’histoire avec son ex petit ami. Elle aurait adoré que Hugo soit plus rude sexuellement, plus dominant. En même temps, elle ne lui en avait jamais parlé…c’était un peu sa faute si le jeune homme n’avait jamais osé. Cette histoire est définitivement terminée depuis deux mois, et, en ce mois de rentrée de septembre, c’est en célibataire que la jeune étudiante démarre cette nouvelle année scolaire. Les portes du métro s’ouvrirent, et il ne lui fallut pas moins de trois minutes pour rejoindre son immeuble. Sur le trajet, elle réfléchissait à son programme du soir.
- « Douche, pyjama, diner et série » pensa-t-elle.
Arrivée à l’appartement, il lui fallut peu de temps pour se débarrasser de son legging et de sa brassière de sport. Alors qu’elle filait en direction de la douche, Maëlys jeta un coup d’œil à ses fesses dans le miroir. Ces dernières étaient, comme souvent, l’objet de son entrainement à la salle de fitness et c’est satisfaite qu’elle pénètre dans la douche quelques secondes plus tard. Profitant de la chaleur de l’eau, les images d’Hugo et de son corps d’Apollon lui apparaissent alors à esprit. En ce moment, elle avait conscience que le sexe lui manquait terriblement. Ces cinq dernières années de relation étaient rythmées par de nombreuses et folles parties de jambes en l’air avec Hugo mais, depuis ces deux derniers mois, c’était le calme plat. La preuve, elle se caressait de plus en plus souvent, son envie d’aventure sexuelle grandissait de jour en jour. Elle saisit le pommeau de la douche et le fit glisser jusqu’à son entre jambes. Les multiples jets d’eau pointés vers sa petite chatte lisse commençaient déjà à la faire frissonner de plaisir, faisant par la même occasion pointer ses jolis seins ronds. Le plaisir montait et les caresses continuèrent durant de longues minutes jusqu’à trouver l’extase au moment où elle s’imaginait être prise violemment par Hugo contre le mur de sa douche.
Douche terminée, pyjama sur le dos, ventre plein, c’est vers 20h qu’elle s’installe sur son lit devant une série. L’ordinateur portable sur les genoux, l’étudiante en profite pour travailler un peu ses cours. Contrainte de se rendre sur internet pour une recherche de comptabilité, elle aperçoit une fenêtre de publicité à droite de la page. Sur cette dernière, une vidéo faisait défiler la phrase suivante : « envie d’un ami, d’un amour, d’une aventure…connectes-toi et tchat sur tchatche.com ».
- « tchatche.com, c’est bizarre ça me dit quelque chose » pensa-t-elle.
Puis cela lui revient. Adolescente, elle avait passé quelques heures sur ce site de dialogue. Elle se dit alors que cela pouvait être sympa de retenter l’expérience. Ses cours pouvaient bien attendre.
Une fois connectée, les premiers messages arrivent en masse : de nombreux « salut ça va » d’hommes de tout âge. Elle répond au premier et le prochain apparaît. La brunette se lasse assez vite de répondre toujours la même chose, constatant que tout le monde voulait savoir comment elle allait, où vivait-elle et ce qu’elle faisait dans la vie. Certains messages étaient un peu plus osés voulant connaitre ses mensurations, ce qu’elle portait comme tenue ou encore si elle était nue. La jeune fille décida alors de ne pas répondre et de bloquer ces profils. Finalement, ce petit jeu l’ennuya vite, elle avait presque envie de quitter et de retourner à ses cours quand soudain un message l’interpella :
- « Bonsoir petite salope, que dirais-tu de venir cambrer ton petit cul sur mes genoux pour que je m’occupe de tes petites fesses, je suis sûr que tu adores ça les fessées ! »
Un frisson parcourra Maëlys à la lecture de ce message, lui rappelant le plaisir qu’elle avait eu à lire la trilogie de cinquante nuances de Grey, et à quel point elle aurait adoré se retrouver dans la peau de l’héroïne.
- « Il m’a traité de petite salope » pensa-t-elle, finalement surprise de ressentir plus d’excitation que de gêne.
Puis elle regarda le profil : « Dominant75, 52ans ».
- « C’est un vieux pervers, j’ai plus de la moitié de son âge » se dit-elle. Elle zappa directement sur le message suivant qui apparut instantanément :
- « Bonsoir Maëlys, je sais que je suis un petit peu plus âgé mais, si tu aimes l’aventure, l’inconnu et surtout passer de bons moments, merci de prendre quelques secondes pour me répondre. »
La jeune fille analysa le message en se disant qu’on avait enfin pris le temps de lui écrire une phrase complète et celui-là semblait en avoir un peu plus dans la tête. C’est en consultant son profil « Inconnu, 37ans » qu’elle put se renseigner sur son âge.
- « Ok il est un peu plus vieux, mais c’est juste du chat après tout…et s’il devient lourd je le bloque » réfléchie-t-elle avant de répondre au message par un timide « oui ».
Il fallut attendre quelques secondes avant la prochaine intervention de l’inconnu :
- « Merci beaucoup. Après, si tu es trop occupée à répondre à des « salut ça va » ou « hey » d’une horde de mâles en furie je comprendrai. Je n’aimerais vraiment pas t’enlever à une activité passionnante et très constructive. »
Elle se mit alors à rigoler à la lecture de la réponse. Il avait de l’humour et cela lui plaisait.
- « S’ils étaient seulement en furie, ça irait encore…beaucoup sont surtout en chaleur ! » écrit-elle.
La réponse fût rapide :
- « Aïe, on va avoir un problème, je crois que moi aussi je suis en chaleur. »
Elle réfléchit quelques secondes à sa réponse et lança :
- « Ah…salut alors. Mdr »
Inconnu répondit du tac au tac :
- « Non mais attend, je sens que ça va mieux, tu es tellement fresh que j’ai les doigts gelés rien qu’en t’écrivant ! LOL. »
Il lui fallut une fraction de seconde pour comprendre la blague. Elle sourit encore et relança :
- « Très bien envoyé ! Au moins tu as de la repartie. Mais comment sais-tu que je suis fresh ? tu ne sais même pas comment je suis ? »
La réponse fut évidente et piégea Maëlys :
- « Ok alors, donne-moi un aperçu, décris-toi. »
L'étudiante se sentit coincée. Malgré tout, il était malin dans sa réponse, cela méritait récompense :
- « je suis brune, je fais 1m59, j’ai les yeux verts »
- « tu triches là, c’est vachement vague tout ça. Tes cheveux sont longs ? courts ? Lisses ? Ondulés ? Ton visage est fin ? Carré ? Rond ? Et ton teint ? clair ? Foncé ? » relança-t-il.
Maëlys répondit alors poliment.
- « Mes cheveux sont longs et très légèrement ondulés, mais il m’arrive de les lisser. Mon visage est fin et j’ai le teint clair. Alors ? satisfait ? »
- « Ok, c’est déjà bien mais ça mérite un peu plus pour doser de ta fresh attitude ! Mensurations ? MDR »
Elle se mit à rire en même temps qu’elle écrivait sa réponse :
- « Tu vois je ne suis pas si fresh que ça, tu es encore en chaleur ! Tu ne veux pas mon Instagram pour mater mes photos pendant qu’on y est ? » provoqua la jeune fille.
Inconnu rétorqua :
- « Pas cap »
Vexée par cette provocation, et sans vraiment réfléchir, elle lui envoya alors le nom de son profil.
- « En fait c’est inutile, je n’ai pas Instagram. C’était juste pour voir si tu avais de l’audace. » répondit-il.
Dans un premier temps, Maëlys fut surprise de voir qu’il ne possède pas ce réseau social qu’elle adorait tant. En même temps, cela éviterait de le provoquer encore plus à la vue des quelques photos en bikini postées cet été ou encore des tenues de soirée avec ses robes les plus courtes. Puis, charmée par la deuxième partie de sa phrase, elle relança :
- « On ne peut pas dire que je suis une grande audacieuse. Et là, je ne prends pas beaucoup de risques, ce n’est qu'un réseau social. »
- « Allons-y alors, prenons-en des risques ! Je n’ai vraiment pas envie d’être sur la retenue ce soir, ayons une discussion saine mais sans tabous. » confia-t-il.
Maëlys eut ce toc, elle porta son doigt à ses lèvres. Elle faisait souvent cela lorsqu'elle réfléchissait. Même si c’était à travers un clavier, cet homme avait une façon assez charmante de lui écrire. Elle savait que si elle acceptait, la discussion prendrait forcément une tournure coquine. Mais finalement, n'était-ce pas ce qu'elle voulait ? L'excitation et le manque lui donnaient envie d'être joueuse et un peu d’audace ne lui ferait pas de mal. Elle écrivait alors :
- "85B et 36. Je n'ai jamais mesuré mon tour de ventre mais je suis plutôt fine."
La réponse de l’inconnu montra qu'il avait compris que ce dernier message de la jeune fille était en quelque sorte une autorisation à un dialogue plus osé.
- "Waouh, c'est un vrai fantasme pour moi. Une jeune fille fine et sexy." confia-t-il à Maëlys qui rougit bêtement face à son écran.
- " Et toi alors ? tu es comment physiquement ?" l'interrogea-t-elle.
Il envoya :
- " Si je répondais à cette question il faudrait que je change de pseudo. Disons simplement que je suis très grand et mince."
La jeune fille tenta alors une autre question :
- "Tu parlais de fantasme tout à l'heure, enfin tu as surtout parlé de physique. Mais dans tes envies ? Que fait la jeune fille dont tu rêves ?"
- "Elle est docile et m'emmène jusqu'à l'extase par la plus coquine des fellations. J’adore vraiment les gâteries ! Elle prend bien son temps, me regarde dans les yeux avec son joli minois et suit mes consignes en bonne petite soumise." répondit Inconnu.
Maëlys ressentit le même frisson qui l'avait parcouru il y a quelques minutes. Son interlocuteur n’aurait pas pu lui confier une envie plus en phase avec les siennes. Les souvenirs des gâteries qu'elle faisait à Hugo resurgirent. Elle adorait lui donner du plaisir, sentir son sexe grandir et se durcir à l'intérieur de sa petite bouche. Les images de ce même acte avec un homme plus rude apparurent dans ses pensées. Il la mettrait à genoux, agripperait ses cheveux pendant qu'elle le sucerait, taperait avec autorité son sexe dur sur ses joues fragiles et la contraindrait à le prendre plus en profondeur. Tout ce qu'elle mourait d'envie de faire avec son ex petit ami. C'est, l'esprit habité par ces pensées qu'elle écarta les cuisses, glissa la main à l'intérieur du mini-short qui lui servait de pyjama et commença à caresser sa petite chatte déjà humidifiée par la teneur de la discussion. Avec l'autre main, elle répondit un simple :
-"sympa"
Les minutes qui suivirent furent riche en confessions des deux côtés. Depuis une heure, une discussion torride battait à plein régime, rythmant aussi les caresses de la jeune fille. Elle en apprit beaucoup plus sur les penchants et tendances de son énigmatique partenaire de tchat. Il fantasme clairement sur les étudiantes, et, même si ça fait cliché disait-il, les jeunes filles avec des couettes et portant une mini-jupe plissée le rendait dingue. Tout comme la lingerie glamour et les talons hauts. Maëlys lui confia adorer se sentir sexy et provoquer son partenaire avec l'aide de ce genre de tenue et que, vu sa petite taille, les talons hauts étaient ses meilleurs alliés. Son interlocuteur confia préférer un jolie fessier à une belle poitrine. Opinion qui conforta la jeune fille légèrement complexée par la taille de ses seins. De son côté, elle lui avoua ses envies de soumissions. Elle arrivait à en parler à quelqu'un pour la première fois et cela lui faisait tout drôle. Sur ce sujet, l'homme rétorqua qu'il prenait du plaisir dans la domination de ses partenaires, précisant que cette prise de position était plus verbale que physique. Il avoua aimer utiliser des mots assez crus envers ses partenaires sexuelles ce qui n'était pas sans déplaire à Maëlys.
Le moment le plus surprenant arriva autour des 22h15, lorsque la jeune étudiante parla de sa difficulté à oser. De ce mélange entre peur et fantasme. Que ce soit une situation ou une personne, l’inconnu lui faisait terriblement envie. Cependant sa trouillardise l'empêchait de réaliser toutes ces choses qu’elle enviait. Ce à quoi son partenaire répondit par une longue tirade qui obligea Maëlys à se concentrer et à retirer la main d’entre ses cuisses :
- « Écoute ma belle, il est 22h15. J’aimerais que tu mettes une tenue sexy et ce qu’il faut pour te pomponner dans un sac ou une valise puis, rend toi à la gare Montparnasse qui doit être, vu ce que tu m’as dit, à quelques minutes de chez toi. A 23h précisément, passe par l’entrée principale « Porte Océane » et file tout droit sans t’arrêter à l’escalator qui se trouve à une trentaine de mettre en face de toi et qui t’emmènera au niveau 1. Il est vraiment important que tu ne te retournes pas tout au long de ce trajet. Une fois en haut, prend sur ta droite et rejoint les toilettes tout au bout du couloir. Choisis les toilettes pour hommes, entre et diriges-toi tout au fond. Je veux que tu t’isoles dans la toute dernière cabine, c’est un espace handicapé. Ne t’inquiète pas, cet endroit est propre et désert le soir. Une fois dans la cabine, prend le temps pour te faire belle et sexy avec la tenue que tu auras apportée, j’arriverai à 23h45.
Je te propose d’affronter tes peurs pour une fois et d’aller au bout de tes envies. Ne t’inquiète pas, je ne suis pas un tordu et il ne t’arrivera rien de mal, je déteste la violence.
Cela fait un petit moment que l’on discute ensemble et je suis convaincu que ce que je vais te proposer va te plaire. Sur ce, je déconnecte. Je serai là quoi qu’il en soit. Libre à toi maintenant de tenter ou non l’expérience. »
Maëlys resta bouché bée. Elle relut une seconde fois le long message.
- « il est fou, on ne se connaît même pas. » pensa-t-elle.
Un peu perdue, elle ferma son ordinateur portable. C’est en fixant son horloge qui affichait 22h17 que la jeune fille fit un point sur la situation.
« Ok, cet homme était très agréable à travers un écran, mais je ne le connais pas du tout ! » songea-t-elle.
Et forcément, en suivant ses consignes, elle était convaincue qu’elle finirait par passer à la casserole. En même temps, Maëlys se disait qu’elle avait toujours été sage, peut-être un peu trop. Il y a quelques minutes, elle lui confiait sa frustration vis-à-vis de son manque d’audace. Et là, cet homme lui proposait quelque chose de complètement fou dont elle se souviendrait à jamais. N’était-ce pas le moment de lâcher un peu prise ?
- « NON ! » dit-elle à haute voix en se reprenant.
Après s’être levé pour se rendre à la salle de bain, elle regarda son reflet dans le miroir. Mais qu’est-ce qui n’allait pas chez elle en ce moment pour en être à ce niveau-là d’hésitation. La décision était pourtant toute trouvée : les personnes normalement constituées n’acceptent pas ce genre de proposition. En se brossant les dents, elle continuait à cogiter. Et si elle laissait ses principes de côté pour une fois ? Et si elle succombait à cette envie de sexe grandissante ? A l’excitation que lui avait procurée la conversation avec cet homme ? La décision de relever le défi la traversa comme un flash. Elle cracha son dentifrice et se rinça la bouche, déterminée.
- « Ok, vite ! » s’exclama-t-elle en regardant l’heure qui affichait 22h20 déjà. Il lui fallait moins de 15 minutes pour se rendre à la gare en métro. Il lui restait donc un peu plus de 25 minutes pour se préparer. Elle se dit que cela n’était pas plus mal, elle n’aurait pas le temps de douter.
Première étape : sa tenue. La brunette savait précisément ce qu’elle porterait car elle avait déjà revêtu cette tenue spécialement pour Hugo. Convaincue que cette dernière était quelque part dans son dressing, elle balançait un à un ses vêtements, étalant sur le sol un nombre incalculable de shorts, strings, tangas, nuisettes et petites culottes. Maëlys mit enfin la main dessus. C'était une microjupe plissée à carreau rose bonbon et blanc. La dernière fois qu’elle l’avait portée, le résultat était très sexy et provoquant car la jupe ne couvrait même pas la moitié de ses fesses. Elle l’avait acheté avec un petit crop top blanc à manches courtes qui avait la particularité de se nouer sur le devant, dévoilant ainsi la totalité de son ventre et de son décolleté. Après avoir ajouté cette tenue d’écolière à sa valise, elle continua à fouiller pour tomber exactement sur ce qu’elle recherchait : un ensemble blanc composé d’un soutien-gorge, d’un string et d’un porte-jarretelles accompagné de bas blancs opaques. Il ne manquait plus qu’une chose, à savoir les chaussures. Ses talons hauts rose bonbon à plateforme allaient faire l’affaire. La couleur similaire à la jupe et les 15cm de hauteur les rendaient excessivement sexy. Jusqu’à aujourd’hui, la jeune femme les avait portés uniquement pour sortir en boîte ou pour exciter Hugo avant une partie de jambes en l’air.
Dans un second temps, elle courra jusqu’à la salle de bain et retourna sous la douche. La conversation avec l’homme lui avait donné chaud, et elle était persuadée qu’il y aurait d’autres moment de chaleur due au stress des prochaines minutes. Elle prit alors une douche froide et se savonna rapidement en prenant soin de ne pas se mouiller les cheveux. C’était d’ailleurs la prochaine étape, se les lisser. Face au miroir, elle réfléchissait à comment les coiffer car les couettes, ce n’était pas trop son truc, la jeune fille craignait que cela fasse plus ridicule que sexy...elle abandonna, se disant qu’elle verrait bien plus tard. Embarquer toute sa trousse de maquillage après avoir mis un peu de fond de teint sur son visage fut la prochaine chose sur sa liste. Alors que Maëlys fermait sa valise, elle se retourna vers l'horloge : 22H38. Elle avait un peu d'avance mais il ne fallait pas trainer se dit-elle en enfilant son jean taille haute par-dessus un confortable petit string bleu. Un haut de la même couleur vint compléter cette tenue décontracte dans laquelle elle allait filer jusqu'à la gare. Cinq minutes plus tard, elle se trouvait en bas de la rue et marchait en direction de la station de métro la plus proche, sa valise la suivait avec un léger bruit de roulette.
Lorsqu'elle entra dans le métro, son smartphone indiquait 22H44. La brunette s'assit sentant le stress monter à nouveau. Maintenant qu'elle n'avait plus rien à faire qu'attendre, le doute l'envahissait encore.
- "Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?" pensa-t-elle.
Son cœur battait à cent à l'heure mais elle tentait de se calmer en respirant profondément. Concentrée à revivre l'excitation du dial avec ce mystérieux inconnu, elle retrouva un peu de calme...sa détermination était remontée d'un cran.
- "Je vais le faire !" se disait-elle.
Ce sont quelques minutes plus tard que les portes du métro s'ouvrirent. Elle se hâta de sortir dans la rue, à une centaine de mètres de l'entrée de la gare qu'elle devait passer dans 4 minutes précisément. Elle marchait doucement, l'air de l'extérieur qui caressait ses cheveux lisses et pénétrait dans ses poumons lui faisait un bien fou.
22h57. Elle s'arrêta à une dizaine de mètres de la porte « Océane » de la gare. Elle hésitait et tremblait de tout son être. Elle imaginait sa photo sur les affiches de kidnapping, et toutes les choses horribles qui pourraient lui arriver.
22h58. Ses pensées devinrent moins sombres. Elle se voyait en tenue d'écolière, string baissé en train de se faire chevaucher rudement par son amant d'un soir. Cette image coquine mélangea ainsi un peu d'excitation à la peur qu'elle ressentait depuis de nombreuses minutes.
22h59. « Mon dieu mais qu’est-ce que je fais là ! » pensait-elle. Elle se dit qu’il fallait vraiment être obsédé pour en venir à la et s’infliger tout ce stress.
23h00.
- "Allez Maëlys, soit forte ! " se dit-elle alors qu’elle franchissait la porte.
A suivre
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Droits d’auteur - JFC
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Maëlys est une très jolie fille. Son visage est à l’image de celui des poupées Barbie. Des traits fins, un teint clair, un petit nez grec, d'étroites lèvres roses et pulpeuses, de magnifiques yeux en amande d’un vert intensément clair et, autour de ces derniers, de longs cils recourbés et des sourcils finement dessinés. Ses cheveux bruns ondulent légèrement jusqu’à la moitié de son dos et contrastent avec la clarté de son joli minois. Cependant, à l’inverse des Barbies, la nature ne l'a pas dotée de leurs mensurations parfaites et de leurs jambes interminables. En effet, même si, comme pour la poupée, elle possède une taille très fine, la brunette atteint difficilement le mètre soixante. De plus, Maëlys trouve que ses seins, mesurant un 85B, ne sont pas assez gros. Certes, lorsque l'on regarde son décolleté sur ses photos Instagram, tout semble parfaitement proportionné. Réaliste, elle sait que la magie des soutien-gorge push-up rembourrés fait parfaitement illusion. Malgré ce détail, le corps de la jeune fille est relativement sexy. Son ventre est plat et les nombreuses heures de squat et autres exercices fitness en salle de sports avaient rendu ses petites fesses fermes et rebondies. C’était de loin son atout de séduction le plus important.
Réfléchie, intelligente et ordonnée, la jeune femme est profondément quelqu’un de bien. Excellent élève, elle travaille avec sérieux et rigueur. Cela ne l'empêche pas pour autant de profiter de la vie et de tous les loisirs que cette dernière offre. Maëlys adore le shopping, le sport, les sorties avec ses amies, et, comme la plupart des jeunes de son âge, elle est complètement addict à son smartphone et aux réseaux sociaux.
C’est d’ailleurs sur ce même téléphone que notre histoire commence.
Dans le métro qui la ramène de la salle de sport à chez elle, Maëlys est concentrée sur son écran. Elle parcourt le profil d’Hugo, son ex petit copain qu’elle a quitté cet été. Ils étaient ensemble depuis ses 17 ans. C’est un beau brun ténébreux avec un sourire charmeur qui avait fait chavirer son cœur d’adolescente la première fois qu’elle le vit. Hugo était très sportif, et c’était justement le problème. Depuis qu’il avait rejoint le centre de formation d’un célèbre club de football, le garçon aimant et gentil était devenu quelqu’un qu’elle ne reconnaissait plus. Orgueilleux et égoïste, elle avait l’impression que passer du temps avec lui était devenu une contrainte plutôt qu’un plaisir. Et pourtant, du plaisir, il y en avait eu entre eux. C’est en se mordant les lèvres qu’elles se souvient des moments torrides qu’ils ont vécus. Il y avait une époque où Hugo la rendait folle. En bonne petite amie, la jeune fille investissait beaucoup pour lui faire plaisir en dévalisant des magasins de lingeries en quête de l’ensemble qui le rendrait fou. Elle adorait ça : être coquette et provoquer l’envie chez lui. A l’inverse de sa vie où elle aime tout contrôler, Maëlys est une partenaire sexuelle très docile. C’était d’ailleurs une de ses plus grandes frustrations dans l’histoire avec son ex petit ami. Elle aurait adoré que Hugo soit plus rude sexuellement, plus dominant. En même temps, elle ne lui en avait jamais parlé…c’était un peu sa faute si le jeune homme n’avait jamais osé. Cette histoire est définitivement terminée depuis deux mois, et, en ce mois de rentrée de septembre, c’est en célibataire que la jeune étudiante démarre cette nouvelle année scolaire. Les portes du métro s’ouvrirent, et il ne lui fallut pas moins de trois minutes pour rejoindre son immeuble. Sur le trajet, elle réfléchissait à son programme du soir.
- « Douche, pyjama, diner et série » pensa-t-elle.
Arrivée à l’appartement, il lui fallut peu de temps pour se débarrasser de son legging et de sa brassière de sport. Alors qu’elle filait en direction de la douche, Maëlys jeta un coup d’œil à ses fesses dans le miroir. Ces dernières étaient, comme souvent, l’objet de son entrainement à la salle de fitness et c’est satisfaite qu’elle pénètre dans la douche quelques secondes plus tard. Profitant de la chaleur de l’eau, les images d’Hugo et de son corps d’Apollon lui apparaissent alors à esprit. En ce moment, elle avait conscience que le sexe lui manquait terriblement. Ces cinq dernières années de relation étaient rythmées par de nombreuses et folles parties de jambes en l’air avec Hugo mais, depuis ces deux derniers mois, c’était le calme plat. La preuve, elle se caressait de plus en plus souvent, son envie d’aventure sexuelle grandissait de jour en jour. Elle saisit le pommeau de la douche et le fit glisser jusqu’à son entre jambes. Les multiples jets d’eau pointés vers sa petite chatte lisse commençaient déjà à la faire frissonner de plaisir, faisant par la même occasion pointer ses jolis seins ronds. Le plaisir montait et les caresses continuèrent durant de longues minutes jusqu’à trouver l’extase au moment où elle s’imaginait être prise violemment par Hugo contre le mur de sa douche.
Douche terminée, pyjama sur le dos, ventre plein, c’est vers 20h qu’elle s’installe sur son lit devant une série. L’ordinateur portable sur les genoux, l’étudiante en profite pour travailler un peu ses cours. Contrainte de se rendre sur internet pour une recherche de comptabilité, elle aperçoit une fenêtre de publicité à droite de la page. Sur cette dernière, une vidéo faisait défiler la phrase suivante : « envie d’un ami, d’un amour, d’une aventure…connectes-toi et tchat sur tchatche.com ».
- « tchatche.com, c’est bizarre ça me dit quelque chose » pensa-t-elle.
Puis cela lui revient. Adolescente, elle avait passé quelques heures sur ce site de dialogue. Elle se dit alors que cela pouvait être sympa de retenter l’expérience. Ses cours pouvaient bien attendre.
Une fois connectée, les premiers messages arrivent en masse : de nombreux « salut ça va » d’hommes de tout âge. Elle répond au premier et le prochain apparaît. La brunette se lasse assez vite de répondre toujours la même chose, constatant que tout le monde voulait savoir comment elle allait, où vivait-elle et ce qu’elle faisait dans la vie. Certains messages étaient un peu plus osés voulant connaitre ses mensurations, ce qu’elle portait comme tenue ou encore si elle était nue. La jeune fille décida alors de ne pas répondre et de bloquer ces profils. Finalement, ce petit jeu l’ennuya vite, elle avait presque envie de quitter et de retourner à ses cours quand soudain un message l’interpella :
- « Bonsoir petite salope, que dirais-tu de venir cambrer ton petit cul sur mes genoux pour que je m’occupe de tes petites fesses, je suis sûr que tu adores ça les fessées ! »
Un frisson parcourra Maëlys à la lecture de ce message, lui rappelant le plaisir qu’elle avait eu à lire la trilogie de cinquante nuances de Grey, et à quel point elle aurait adoré se retrouver dans la peau de l’héroïne.
- « Il m’a traité de petite salope » pensa-t-elle, finalement surprise de ressentir plus d’excitation que de gêne.
Puis elle regarda le profil : « Dominant75, 52ans ».
- « C’est un vieux pervers, j’ai plus de la moitié de son âge » se dit-elle. Elle zappa directement sur le message suivant qui apparut instantanément :
- « Bonsoir Maëlys, je sais que je suis un petit peu plus âgé mais, si tu aimes l’aventure, l’inconnu et surtout passer de bons moments, merci de prendre quelques secondes pour me répondre. »
La jeune fille analysa le message en se disant qu’on avait enfin pris le temps de lui écrire une phrase complète et celui-là semblait en avoir un peu plus dans la tête. C’est en consultant son profil « Inconnu, 37ans » qu’elle put se renseigner sur son âge.
- « Ok il est un peu plus vieux, mais c’est juste du chat après tout…et s’il devient lourd je le bloque » réfléchie-t-elle avant de répondre au message par un timide « oui ».
Il fallut attendre quelques secondes avant la prochaine intervention de l’inconnu :
- « Merci beaucoup. Après, si tu es trop occupée à répondre à des « salut ça va » ou « hey » d’une horde de mâles en furie je comprendrai. Je n’aimerais vraiment pas t’enlever à une activité passionnante et très constructive. »
Elle se mit alors à rigoler à la lecture de la réponse. Il avait de l’humour et cela lui plaisait.
- « S’ils étaient seulement en furie, ça irait encore…beaucoup sont surtout en chaleur ! » écrit-elle.
La réponse fût rapide :
- « Aïe, on va avoir un problème, je crois que moi aussi je suis en chaleur. »
Elle réfléchit quelques secondes à sa réponse et lança :
- « Ah…salut alors. Mdr »
Inconnu répondit du tac au tac :
- « Non mais attend, je sens que ça va mieux, tu es tellement fresh que j’ai les doigts gelés rien qu’en t’écrivant ! LOL. »
Il lui fallut une fraction de seconde pour comprendre la blague. Elle sourit encore et relança :
- « Très bien envoyé ! Au moins tu as de la repartie. Mais comment sais-tu que je suis fresh ? tu ne sais même pas comment je suis ? »
La réponse fut évidente et piégea Maëlys :
- « Ok alors, donne-moi un aperçu, décris-toi. »
L'étudiante se sentit coincée. Malgré tout, il était malin dans sa réponse, cela méritait récompense :
- « je suis brune, je fais 1m59, j’ai les yeux verts »
- « tu triches là, c’est vachement vague tout ça. Tes cheveux sont longs ? courts ? Lisses ? Ondulés ? Ton visage est fin ? Carré ? Rond ? Et ton teint ? clair ? Foncé ? » relança-t-il.
Maëlys répondit alors poliment.
- « Mes cheveux sont longs et très légèrement ondulés, mais il m’arrive de les lisser. Mon visage est fin et j’ai le teint clair. Alors ? satisfait ? »
- « Ok, c’est déjà bien mais ça mérite un peu plus pour doser de ta fresh attitude ! Mensurations ? MDR »
Elle se mit à rire en même temps qu’elle écrivait sa réponse :
- « Tu vois je ne suis pas si fresh que ça, tu es encore en chaleur ! Tu ne veux pas mon Instagram pour mater mes photos pendant qu’on y est ? » provoqua la jeune fille.
Inconnu rétorqua :
- « Pas cap »
Vexée par cette provocation, et sans vraiment réfléchir, elle lui envoya alors le nom de son profil.
- « En fait c’est inutile, je n’ai pas Instagram. C’était juste pour voir si tu avais de l’audace. » répondit-il.
Dans un premier temps, Maëlys fut surprise de voir qu’il ne possède pas ce réseau social qu’elle adorait tant. En même temps, cela éviterait de le provoquer encore plus à la vue des quelques photos en bikini postées cet été ou encore des tenues de soirée avec ses robes les plus courtes. Puis, charmée par la deuxième partie de sa phrase, elle relança :
- « On ne peut pas dire que je suis une grande audacieuse. Et là, je ne prends pas beaucoup de risques, ce n’est qu'un réseau social. »
- « Allons-y alors, prenons-en des risques ! Je n’ai vraiment pas envie d’être sur la retenue ce soir, ayons une discussion saine mais sans tabous. » confia-t-il.
Maëlys eut ce toc, elle porta son doigt à ses lèvres. Elle faisait souvent cela lorsqu'elle réfléchissait. Même si c’était à travers un clavier, cet homme avait une façon assez charmante de lui écrire. Elle savait que si elle acceptait, la discussion prendrait forcément une tournure coquine. Mais finalement, n'était-ce pas ce qu'elle voulait ? L'excitation et le manque lui donnaient envie d'être joueuse et un peu d’audace ne lui ferait pas de mal. Elle écrivait alors :
- "85B et 36. Je n'ai jamais mesuré mon tour de ventre mais je suis plutôt fine."
La réponse de l’inconnu montra qu'il avait compris que ce dernier message de la jeune fille était en quelque sorte une autorisation à un dialogue plus osé.
- "Waouh, c'est un vrai fantasme pour moi. Une jeune fille fine et sexy." confia-t-il à Maëlys qui rougit bêtement face à son écran.
- " Et toi alors ? tu es comment physiquement ?" l'interrogea-t-elle.
Il envoya :
- " Si je répondais à cette question il faudrait que je change de pseudo. Disons simplement que je suis très grand et mince."
La jeune fille tenta alors une autre question :
- "Tu parlais de fantasme tout à l'heure, enfin tu as surtout parlé de physique. Mais dans tes envies ? Que fait la jeune fille dont tu rêves ?"
- "Elle est docile et m'emmène jusqu'à l'extase par la plus coquine des fellations. J’adore vraiment les gâteries ! Elle prend bien son temps, me regarde dans les yeux avec son joli minois et suit mes consignes en bonne petite soumise." répondit Inconnu.
Maëlys ressentit le même frisson qui l'avait parcouru il y a quelques minutes. Son interlocuteur n’aurait pas pu lui confier une envie plus en phase avec les siennes. Les souvenirs des gâteries qu'elle faisait à Hugo resurgirent. Elle adorait lui donner du plaisir, sentir son sexe grandir et se durcir à l'intérieur de sa petite bouche. Les images de ce même acte avec un homme plus rude apparurent dans ses pensées. Il la mettrait à genoux, agripperait ses cheveux pendant qu'elle le sucerait, taperait avec autorité son sexe dur sur ses joues fragiles et la contraindrait à le prendre plus en profondeur. Tout ce qu'elle mourait d'envie de faire avec son ex petit ami. C'est, l'esprit habité par ces pensées qu'elle écarta les cuisses, glissa la main à l'intérieur du mini-short qui lui servait de pyjama et commença à caresser sa petite chatte déjà humidifiée par la teneur de la discussion. Avec l'autre main, elle répondit un simple :
-"sympa"
Les minutes qui suivirent furent riche en confessions des deux côtés. Depuis une heure, une discussion torride battait à plein régime, rythmant aussi les caresses de la jeune fille. Elle en apprit beaucoup plus sur les penchants et tendances de son énigmatique partenaire de tchat. Il fantasme clairement sur les étudiantes, et, même si ça fait cliché disait-il, les jeunes filles avec des couettes et portant une mini-jupe plissée le rendait dingue. Tout comme la lingerie glamour et les talons hauts. Maëlys lui confia adorer se sentir sexy et provoquer son partenaire avec l'aide de ce genre de tenue et que, vu sa petite taille, les talons hauts étaient ses meilleurs alliés. Son interlocuteur confia préférer un jolie fessier à une belle poitrine. Opinion qui conforta la jeune fille légèrement complexée par la taille de ses seins. De son côté, elle lui avoua ses envies de soumissions. Elle arrivait à en parler à quelqu'un pour la première fois et cela lui faisait tout drôle. Sur ce sujet, l'homme rétorqua qu'il prenait du plaisir dans la domination de ses partenaires, précisant que cette prise de position était plus verbale que physique. Il avoua aimer utiliser des mots assez crus envers ses partenaires sexuelles ce qui n'était pas sans déplaire à Maëlys.
Le moment le plus surprenant arriva autour des 22h15, lorsque la jeune étudiante parla de sa difficulté à oser. De ce mélange entre peur et fantasme. Que ce soit une situation ou une personne, l’inconnu lui faisait terriblement envie. Cependant sa trouillardise l'empêchait de réaliser toutes ces choses qu’elle enviait. Ce à quoi son partenaire répondit par une longue tirade qui obligea Maëlys à se concentrer et à retirer la main d’entre ses cuisses :
- « Écoute ma belle, il est 22h15. J’aimerais que tu mettes une tenue sexy et ce qu’il faut pour te pomponner dans un sac ou une valise puis, rend toi à la gare Montparnasse qui doit être, vu ce que tu m’as dit, à quelques minutes de chez toi. A 23h précisément, passe par l’entrée principale « Porte Océane » et file tout droit sans t’arrêter à l’escalator qui se trouve à une trentaine de mettre en face de toi et qui t’emmènera au niveau 1. Il est vraiment important que tu ne te retournes pas tout au long de ce trajet. Une fois en haut, prend sur ta droite et rejoint les toilettes tout au bout du couloir. Choisis les toilettes pour hommes, entre et diriges-toi tout au fond. Je veux que tu t’isoles dans la toute dernière cabine, c’est un espace handicapé. Ne t’inquiète pas, cet endroit est propre et désert le soir. Une fois dans la cabine, prend le temps pour te faire belle et sexy avec la tenue que tu auras apportée, j’arriverai à 23h45.
Je te propose d’affronter tes peurs pour une fois et d’aller au bout de tes envies. Ne t’inquiète pas, je ne suis pas un tordu et il ne t’arrivera rien de mal, je déteste la violence.
Cela fait un petit moment que l’on discute ensemble et je suis convaincu que ce que je vais te proposer va te plaire. Sur ce, je déconnecte. Je serai là quoi qu’il en soit. Libre à toi maintenant de tenter ou non l’expérience. »
Maëlys resta bouché bée. Elle relut une seconde fois le long message.
- « il est fou, on ne se connaît même pas. » pensa-t-elle.
Un peu perdue, elle ferma son ordinateur portable. C’est en fixant son horloge qui affichait 22h17 que la jeune fille fit un point sur la situation.
« Ok, cet homme était très agréable à travers un écran, mais je ne le connais pas du tout ! » songea-t-elle.
Et forcément, en suivant ses consignes, elle était convaincue qu’elle finirait par passer à la casserole. En même temps, Maëlys se disait qu’elle avait toujours été sage, peut-être un peu trop. Il y a quelques minutes, elle lui confiait sa frustration vis-à-vis de son manque d’audace. Et là, cet homme lui proposait quelque chose de complètement fou dont elle se souviendrait à jamais. N’était-ce pas le moment de lâcher un peu prise ?
- « NON ! » dit-elle à haute voix en se reprenant.
Après s’être levé pour se rendre à la salle de bain, elle regarda son reflet dans le miroir. Mais qu’est-ce qui n’allait pas chez elle en ce moment pour en être à ce niveau-là d’hésitation. La décision était pourtant toute trouvée : les personnes normalement constituées n’acceptent pas ce genre de proposition. En se brossant les dents, elle continuait à cogiter. Et si elle laissait ses principes de côté pour une fois ? Et si elle succombait à cette envie de sexe grandissante ? A l’excitation que lui avait procurée la conversation avec cet homme ? La décision de relever le défi la traversa comme un flash. Elle cracha son dentifrice et se rinça la bouche, déterminée.
- « Ok, vite ! » s’exclama-t-elle en regardant l’heure qui affichait 22h20 déjà. Il lui fallait moins de 15 minutes pour se rendre à la gare en métro. Il lui restait donc un peu plus de 25 minutes pour se préparer. Elle se dit que cela n’était pas plus mal, elle n’aurait pas le temps de douter.
Première étape : sa tenue. La brunette savait précisément ce qu’elle porterait car elle avait déjà revêtu cette tenue spécialement pour Hugo. Convaincue que cette dernière était quelque part dans son dressing, elle balançait un à un ses vêtements, étalant sur le sol un nombre incalculable de shorts, strings, tangas, nuisettes et petites culottes. Maëlys mit enfin la main dessus. C'était une microjupe plissée à carreau rose bonbon et blanc. La dernière fois qu’elle l’avait portée, le résultat était très sexy et provoquant car la jupe ne couvrait même pas la moitié de ses fesses. Elle l’avait acheté avec un petit crop top blanc à manches courtes qui avait la particularité de se nouer sur le devant, dévoilant ainsi la totalité de son ventre et de son décolleté. Après avoir ajouté cette tenue d’écolière à sa valise, elle continua à fouiller pour tomber exactement sur ce qu’elle recherchait : un ensemble blanc composé d’un soutien-gorge, d’un string et d’un porte-jarretelles accompagné de bas blancs opaques. Il ne manquait plus qu’une chose, à savoir les chaussures. Ses talons hauts rose bonbon à plateforme allaient faire l’affaire. La couleur similaire à la jupe et les 15cm de hauteur les rendaient excessivement sexy. Jusqu’à aujourd’hui, la jeune femme les avait portés uniquement pour sortir en boîte ou pour exciter Hugo avant une partie de jambes en l’air.
Dans un second temps, elle courra jusqu’à la salle de bain et retourna sous la douche. La conversation avec l’homme lui avait donné chaud, et elle était persuadée qu’il y aurait d’autres moment de chaleur due au stress des prochaines minutes. Elle prit alors une douche froide et se savonna rapidement en prenant soin de ne pas se mouiller les cheveux. C’était d’ailleurs la prochaine étape, se les lisser. Face au miroir, elle réfléchissait à comment les coiffer car les couettes, ce n’était pas trop son truc, la jeune fille craignait que cela fasse plus ridicule que sexy...elle abandonna, se disant qu’elle verrait bien plus tard. Embarquer toute sa trousse de maquillage après avoir mis un peu de fond de teint sur son visage fut la prochaine chose sur sa liste. Alors que Maëlys fermait sa valise, elle se retourna vers l'horloge : 22H38. Elle avait un peu d'avance mais il ne fallait pas trainer se dit-elle en enfilant son jean taille haute par-dessus un confortable petit string bleu. Un haut de la même couleur vint compléter cette tenue décontracte dans laquelle elle allait filer jusqu'à la gare. Cinq minutes plus tard, elle se trouvait en bas de la rue et marchait en direction de la station de métro la plus proche, sa valise la suivait avec un léger bruit de roulette.
Lorsqu'elle entra dans le métro, son smartphone indiquait 22H44. La brunette s'assit sentant le stress monter à nouveau. Maintenant qu'elle n'avait plus rien à faire qu'attendre, le doute l'envahissait encore.
- "Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?" pensa-t-elle.
Son cœur battait à cent à l'heure mais elle tentait de se calmer en respirant profondément. Concentrée à revivre l'excitation du dial avec ce mystérieux inconnu, elle retrouva un peu de calme...sa détermination était remontée d'un cran.
- "Je vais le faire !" se disait-elle.
Ce sont quelques minutes plus tard que les portes du métro s'ouvrirent. Elle se hâta de sortir dans la rue, à une centaine de mètres de l'entrée de la gare qu'elle devait passer dans 4 minutes précisément. Elle marchait doucement, l'air de l'extérieur qui caressait ses cheveux lisses et pénétrait dans ses poumons lui faisait un bien fou.
22h57. Elle s'arrêta à une dizaine de mètres de la porte « Océane » de la gare. Elle hésitait et tremblait de tout son être. Elle imaginait sa photo sur les affiches de kidnapping, et toutes les choses horribles qui pourraient lui arriver.
22h58. Ses pensées devinrent moins sombres. Elle se voyait en tenue d'écolière, string baissé en train de se faire chevaucher rudement par son amant d'un soir. Cette image coquine mélangea ainsi un peu d'excitation à la peur qu'elle ressentait depuis de nombreuses minutes.
22h59. « Mon dieu mais qu’est-ce que je fais là ! » pensait-elle. Elle se dit qu’il fallait vraiment être obsédé pour en venir à la et s’infliger tout ce stress.
23h00.
- "Allez Maëlys, soit forte ! " se dit-elle alors qu’elle franchissait la porte.
A suivre
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