Mon prof de math (Chapitre 2)

- Par l'auteur HDS Léa -
Récit érotique écrit par Léa [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : Mon prof de math (Chapitre 2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mon prof de math (Chapitre 2)
Les jours qui suivirent ce contrôle de maths furent étranges, comme si j'évoluais dans une bulle. Une bulle silencieuse et dorée, comme la lumière de fin de journée dans le couloir du lycée. Dehors, tout continuait comme avant. Les rires des camarades dans la cour, les cours de philo qui semblaient s'éterniser, les messages de Jules qui apparaissaient sur mon écran avec des cœur et des smileys. Mais rien de tout cela ne m'atteignait vraiment. C'était comme un bruit de fond, une bande-son pour un film dont je n'étais plus tout à fait l'héroïne.

Le détachement envers Jules n'a pas été une explosion, mais une lente érosion. Avant, son simple message « Tu m'aimes ? » pouvait combler ma journée entière. Maintenant, je le lisais, je souriais par réflexe, et je remettais mon téléphone dans ma poche, mon esprit déjà ailleurs. Il y avait une semaine, je passais des heures à choisir ce que j'allais mettre pour le voir, espérant qu'il trouve ma robe jolie ou que mes cheveux tombent bien. Maintenant, je m'habillais presque sans y penser, optant pour des pulls doux et des jeans confortables. Quand il m'embrassait, je sentais sa langue chercher la mienne, son corps se presser contre le mien avec une impatience d'adolescent, et mon cœur restait étrangement calme. Je répondais à ses caresses, par habitude, par amour pour ce que nous avions été, mais la flamme était devenue une simple braise tiède. Je l'aimais encore, je crois, mais c'était un amour lointain, un amour de souvenir. Je regardais son visage éclatant de jeunesse, ses yeux pétillants de malice, et je ne voyais plus mon futur. Je voyais un chapitre de mon passé qui s'achevait, sans bruit.

Toute mon énergie, toute mon attention, se concentraient désormais sur une seule chose : Marc. Le cours de mathématiques était devenu mon lieu de pousse. J'y arrivais toujours en avance, m'installant à mon pupitre non pas pour réviser, mais pour l'observer. J'étais devenue une experte en langage corporel de Monsieur Marc. Je savais distinguer son léger froncement de sourcils quand un élève posait une question stupide, du petit clignement d'œil presque imperceptible qui trahissait son amusement. J'aimais la façon dont il se passait la main dans ses cheveux quand il réfléchissait à une démonstration complexe, laissant une courte mèche rebelle tomber sur son front. Chaque fois qu'il me posait une question, même la plus simple, mon cœur faisait un saut. Je ne cherchais plus seulement à avoir la bonne réponse. Je cherchais son regard, son petit signe d'approbation, ce sourire qui semblait n'être que pour moi.

Ma timidité, cependant, restait un mur infranchissable. Comment l'aborder ? Que lui dire ? « Monsieur, je repense à votre bras qui a frôlé mon épaule et ça me fait des choses » ? Évidemment non. J'avais besoin d'un prétexte, d'une raison valable qui ne trahirait pas mes pensées. Et c'est là que l'idée a germé. Une idée si simple, si logique, qu'elle ne pouvait que fonctionner. J'allais lui demander de l'aide. Pas pour un contrôle, pas pour une difficulté passagère. Non. J'allais lui demander de m'aider pour toute l'année. C'était crédible. J'étais la première de la classe partout sauf en maths. C'était le prétexte parfait pour passer du temps avec lui, seul à seul, dans le cadre respectable et sécurisant d'un soutien scolaire.

J'ai attendu le jour propice. Un mercredi après-midi, où la plupart des élèves partaient tôt. J'ai laissé la classe se vider, mon cœur battant si fort que j'entendais le sang marteler mes tempes. Je me suis approchée de son bureau, feignant une hésitation. Il rangeait ses cahiers, sa concentration totale sur les feuilles qu'il empilait avec une précision méticuleuse.
« Monsieur Marc ? »
Ma voix était à peine un murmure. Il a levé la tête, ses yeux bleus, d'un bleu plus clair que les miens, se posant sur moi avec une surprise bienveillante.
« Oui, Manon. Un problème ? »
J'ai pris une grande inspiration, mes mains moites serrées les lanières de mon sac.
« Oui. Enfin, non. C'est-à-dire... » J'ai marmonné, la honte me montant aux joues. J'ai fermé les yeux une seconde, puis je me suis forcée à continuer. « J'ai beaucoup réfléchi depuis... l'autre jour. Et je me suis rendue compte que mon problème en maths, ce n'est pas juste un contrôle. C'est... toute ma façon d'aborder la matière. Et je ne veux pas passer mon bac avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. »
Je me suis arrêtée, le souffle coupé. Il m'écoutait sans rien dire, son attention totale.
« Je me demandais... » La phrase était la plus difficile que j'aie jamais prononcée. « Est-ce que... est-ce que ce serait possible de vous demander de l'aide, régulièrement ? Un peu comme du soutien, en dehors des cours. Je sais que vous êtes très occupé, mais... je suis prête à tout pour m'améliorer. »
Le silence qui a suivi fut d'une longueur insoutenable. J'étais persuadée qu'il allait refuser, me dire de voir un conseiller d'orientation ou de prendre un étudiant pour me donner des cours. Mais il a souri. Lentement.
« Manon, c'est une excellente idée. C'est une démarche très mature. Je trouve ça formidable que tu veuilles prendre les choses en main de cette façon. »
Un soulagement si intense m'a submergée que j'ai dû m'appuyer sur le bord d'une table pour ne pas vaciller.
« Bien sûr, je suis disposé à t'aider. Je ne peux pas te promettre tous les jours, mais nous pourrions nous voir une fois par semaine, le mercredi après les cours, ici. Qu'en dis-tu ? »
Une fois par semaine. Seuls. Dans sa classe. Le paradis.
« Oui ! » ai-je balbutié, un peu trop enthousiaste. « Oui, ça me convient parfaitement. Merci, Monsieur. Merci beaucoup. »

Le mercredi suivant, j'étais là. Dix minutes en avance. Il était déjà en train de préparer des exercices sur le tableau. Il avait enlevé sa veste, et portait une chemise en lin beige qui mettait en valeur sa peau légèrement hâlée. Quand je suis entrée, il s'est tourné et m'a souri.
« Bonjour, Manon. Prête à conquérir les dérivées ? »
Cette fois, son sourire était différent. Plus détendu. Plus... personnel.
Pendant une heure, nous avons travaillé. Il était patient, clair, et il y avait une complicité qui s'installait entre nous. Il ne me parlait plus comme à une élève, mais comme à une égale. Il me demandait mon avis sur la meilleure façon d'expliquer un concept. Il riait de mes blagues stupides sur les fonctions paires et impaires. À un moment, pour me montrer un graphique sur son ordinateur portable, il s'est penché vers moi. J'ai senti son souffle chaud sur ma joue, j'ai pu distinguer quelques petites rides au coin de ses yeux, une odeur discrète de café et de quelque chose d'indéfinissable, de propre et masculin. Je n'ai pas bougé. J'ai retenu mon souffle. Et pendant cette seconde infinie, j'ai su que ce n'était plus un simple rapprochement. C'était le début d'autre chose. Quelque chose de dangereux. Et d'absolument irrésistible.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Sous le charme de votre belle histoire
Nico

Superbe suite, Je suis vraiment sous le charme de ton écriture. Tes sensations sont magnifiquement exprimées.

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Toujours une écriture parfaite, en un lieu habituellement peu érotique, un suspens croissant...

Bien vite la suite !!!



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