Mon professeur de math (Chapitre 1)

- Par l'auteur HDS Léa -
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Récit libertin : Mon professeur de math (Chapitre 1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mon professeur de math (Chapitre 1)
Le lycée Saint-Exupéry, en fin de journée, sent la poussière, le renfermé et le parfum sucré des premières fleurs de lilas qui grimpent le long des grilles en fer forgé. C'est une odeur que je porte en moi, un mélange de routine et de liberté qui s'apprête à exploser. La cloche a sonné, mais je reste assise à mon pupitre, un instant encore, à laisser le silence s'installer. Les rayons du soleil de fin d'après-midi traversent les hautes fenêtres, découpant des rectangles de lumière dorée sur le plancher usé. Dans ces carrés de chaleur, des milliards de particules dansent une valse silencieuse. C'est mon ballet à moi, le seul spectacle que je me permette de regarder vraiment.

Je suis Manon. Dix-huit ans. Une date qui sonne comme une promesse, mais qui pour moi ne fait que souligner tout ce que je ne suis pas encore. Mes cheveux sont blonds, d'un blond presque pâle que je laisse toujours tomber en cascade sur mes épaules, une sorte de rideau que j'agite pour me cacher du monde. Mes yeux sont bleus, un bleu profond, un bleu de mer d'orage que mes camarades trouvent joli, mais dans lequel je ne vois que de l'incertitude. On me dit souvent que j'ai un corps de rêve. Jules le murmure dans mon cou, sa voix chaude contre ma peau, et j'essaie d'y croire. Ma poitrine est généreuse, c'est un fait, une réalité physique qui a provoqué les premiers regards insistants des garçons et les murmures jaloux des filles. Ma taille est fine, mes hanches s'élargissent, et mes fesses sont rondes, fermes, tout ce que les magazines disent qu'il faut avoir. Mais quand je me regarde dans le miroir de la salle de bain, le matin, je ne vois qu'une collection de parties. Je ne vois pas le tout. Je vois une fille trop grande dans ses propres hanches, une fille qui se sent maladroite, empruntée dans ce corps que les autres semblent convoiter. À l'intérieur, il y a un tourbillon permanent. Une jeune fille qui a peur. Peur de mal faire, peur de dire la mauvaise chose, peur de ne pas être assez. Suffisamment intelligente, suffisamment jolie, suffisamment... aimable.

Puis il y a Jules. Mon Jules. Il a dix-neuf ans, il est dans ma classe, et il est mon contraire. Il est le soleil à mon ombre. Il est toujours impeccable. Ses sneakers sont d'un blanc éclatant, ses jeans semblent moulés pour lui, et ses t-shirts affichent des logos de marques que je connais à peine de nom. Il vit pour son apparence, pour l'image qu'il renvoie, et il le fait magnifiquement bien. Il n'est pas un génie à l'école, loin de là. Les dates d'histoire et les formules de chimie glissent sur lui sans y laisser de trace, mais ça n'a pas l'air de le préoccuper. Il a cette assurance innée, cette facilité à parler, à plaisanter, à être le centre de l'attention sans même y paraître. Il est entré dans ma vie un jour de novembre, sous une pluie battante. J'étais abritée sous le préau, tremblante de froid, et il est arrivé, son parapluie noir ouvert comme une aile. Il me l'a tendu, d'un simple hochement de tête, et nous avons partagé ce petit espace sec sur le chemin du bus. Depuis, il est mon petit ami. Ma première histoire d'amour. Être avec lui, c'est comme porter des lunettes de soleil parfaites. Le monde est plus vif, plus beau. Il me fait rire jusqu'en avoir mal au ventre, il me prend la main dans les couloirs bondés, un geste de propriété douce qui me fait sentir vue, désirée. Quand il me serre contre lui, son corps musclé et chaud contre le mien, pour un instant, toutes mes peurs s'évanouissent. Il m'aime, et cette certitude est mon ancre dans l'océan de mes doutes.

Mais il y a les mathématiques. Mon Everest personnel. Mon grand point faible. C'est ironique, parce que j'adore l'ordre, la logique, l'élégance froide d'un système bien construit. Je dévore les livres de philosophie, je peux analyser une pièce de théâtre en long et en large, mais mettez-moi devant une équation du second degré avec un discriminant négatif, et mon cerveau se met en mode veille. Panique à bord. Les chiffres deviennent un langage étranger, les symboles se moquent de moi depuis le tableau noir. C'est là que Monsieur Marc entre en scène.

Je dis « Monsieur Marc », mais dans ma tête, je ne l'appelle jamais vraiment par son nom de famille. C'est Marc. Juste Marc. Il est notre professeur de mathématiques. Il a quarante-cinq ans, et il est l'incarnation du calme. Il n'est pas à la mode comme Jules. Il est au-delà de la mode. Il porte des chemises en coton ou en lin, toujours d'une couleur sobre, blanc, bleu ciel, gris perle. Elles sont impeccablement repassées, le col rigide, les poignettes nettes. Quand il écrit au tableau, il retrousse ses manches avec un geste précis, découvrant des avant-bras musclés mais fins, parsemés de quelques poils blonds. Il fait propre sur lui, d'une propreté qui n'est pas ostentatoire, mais fondamentale, comme s'il était lui-même une équation bien résolue. Il a une voix posée, une voix grave et douce qui apaise le tumulte de la classe. Il ne crie jamais, ne s'énerve jamais. Il a des mains fines, des doigts longs et soignés qui tiennent la craie avec une délicatesse d'artiste. Il trace des cercles parfaits, des droites sans faille, des courbes gracieuses.

Il y a quelque chose chez lui qui me fascine et me rassure à la fois. Une sorte d'autorité tranquille. Quand il m'explique un théorème, il ne se contente pas de le réciter. Il vient à mon bureau, se penche légèrement, et me regarde droit dans les yeux. Il prend le temps de voir si je comprends, si je décroche, et il ajuste ses mots. Il me sourit alors. Un petit sourire léger, un peu fatigué, mais qui illumine son visage et qui me fait un effet bizarre. Il n'est pas comme les autres professeurs qui me voient comme une machine à obtenir des 18/20 en français ou en histoire. Lui, il voit ma faille. Il voit mon angoisse face à l'inconnu, et il ne la juge pas.

L'autre jour, après un contrôle particulièrement catastrophique, il m'a demandée de rester une minute. Mon cœur a fait une embardée. J'étais persuadée qu'il allait me réprimander, me dire que ma note était une honte vu mon potentiel. Mais non. Il s'est assis sur la chaise en face de moi, a croisé ses mains sur ses genoux et m'a dit, simplement : « Manon, vous avez un esprit brillant. Vraiment. Mais vous vous battez contre une ennemie qui n'existe pas. Vous-même. Les mathématiques ne sont pas un monstre, ce sont juste des mots, un langage. Arrêtez de vouloir tout comprendre parfaitement du premier coup. Laissez-vous porter. »

Et là, en l'écoutant, à sentir cette odeur propre et subtile de savon et de papier qui émanait de lui, une pensée totalement incongrue, presque honteuse, a traversé mon esprit. Je l'ai trouvé mignon. Pas mignon comme Jules, avec sa beauté de magazine. Mignon d'autre chose. De la douceur de son regard, de la façon dont une mèche de cheveux châtains tombait sur son front et qu'il repoussait machinalement. De la patience infinie dans sa voix. C'était une pensée fugace, une folie d'une seconde. Une étincelle dans la nuit. Mais elle était là.

Ce soir-là, en rentrant à la maison, la main de Jules dans la mienne, ses rires dans mon oreille, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à la voix calme de Marc et à son sourire triste. Et pour la toute première fois, je me suis demandée si ce n'était pas ça, la véritable sécurité que je cherchais désespérément. Pas dans l'éclat aveuglant de Jules, mais dans la lumière douce et apaisante de Marc.

La suite de la semaine fut une torture. Chaque cours de maths devenait un spectacle que je regardais depuis une autre dimension. Je n'écoutais plus seulement les théorèmes sur les fonctions exponentielles, j'observais. Je regardais la façon dont la chemise de Marc se tendait légèrement sur ses épaules quand il se penchait pour écrire. Je suivais du regard le chemin de la craie blanche sur ses doigts, laissant une fine poussière d'étoiles sur sa peau. Chaque fois qu'il posait ses yeux sur moi, un frisson parcourait mon échine, un mélange de panique et de plaisir coupable. J'étais une traîtresse. Jules était mon soleil, mon histoire d'amour parfaite, et moi, je me surprenais à rêver de la lune.

Jules, lui, ne voyait rien. Ou plutôt, il voyait ce qu'il voulait voir. Il était absorbé par son propre univers : le match de foot du samedi, la nouvelle paire de baskets qu'il voulait s'acheter, les soirées projetées avec ses amis. Il m'aimait, j'en étais certaine, mais son amour était simple, direct, sans détours. Il ne voyait pas les tempêtes qui secouaient mon âme. Quand il me prenait dans ses bras, je sentais sa force, sa chaleur, mais je sentais aussi le vide. Le vide que je n'osais jamais nommer. « Tu es trop dans ta tête, Manon », me disait-il en me chatouillant pour me faire sortir de mes rêveries. Il avait raison, mais il ne savait pas à quel point.

Le vendredi, Marc a annoncé un contrôle surprise sur tout le chapitre. Le monde s'est arrêté. Mon sang s'est glacé dans mes veines. J'ai passé le week-end à revisiter, à relire mes notes, à faire des exercices en ligne, mais rien n'y faisait. Chaque problème était un mur infranchissable. Lundi soir, j'étais au bord des larmes. Jules a essayé de me réconforter, m'embrassant le front en me disant que ça irait bien, qu'il allait m'aider. Mais ses explications confuses et son impatience n'ont fait qu'aggraver mon anxiété. Je me suis sentie plus seule que jamais.

Le lendemain, en arrivant en cours, j'étais une loque. J'ai rendu ma copie en sachant, dès les premières minutes, que c'était un désastre. Les chiffres dansaient, se moquaient, je ne parvenais à mettre aucune logique dans mes réponses. Quand la cloche a sonné, j'ai ramassé mes affaires le plus vite possible, le cœur battant à tout rompre, les larmes prêtes à jaillir. C'est alors qu'une voix calme m'a appelée.
« Manon. Un instant, s'il te plaît. »
C'était lui. Marc. Le reste de la classe s'est engouffré dans le couloir bruyant, me laissant seule avec lui face au tableau noir, couvert d'équations que je n'avais pas su dompter.
Je me suis retournée, le visage déjà baigné de larmes que je ne pouvais retenir. « Je suis désolée, Monsieur. J'ai tout raté. Je suis nulle. »
Il s'est approché, mais pas trop près. Il a gardé une distance respectueuse, une distance d'adulte à élève. Il n'a pas touché ma copie. Il m'a juste regardée, avec cette intensité douce qui me désarmait.
« Tu n'es pas nulle, Manon. Tu as peur. Ce n'est pas la même chose. »
Il a fait un pas vers le bureau du professeur, a pris une feuille de papier et un stylo.
« Viens. Assois-toi. »
J'ai obéi, comme hypnotisée.
« Montre-moi où ça a bloqué. Pas sur ta copie, ici. Recommence depuis le début. »
Et là, il s'est passé quelque chose d'inattendu. Il ne m'a pas donné la réponse. Il m'a posé des questions. Des questions simples. « Pourquoi fais-tu ça ici ? À quoi te fait penser cette formule ? Si on changeait cette variable, que se passerait-il ? » Il m'a guidée, pas à pas, sa voix un murmure apaisant dans le silence de la classe vide. Il ne me jugeait pas. Il était avec moi, dans mon labyrinthe, et il m'offrait un fil d'Ariane. Lentement, la brume s'est dissipée. Les chiffres ont arrêté de danser pour former des mots que je pouvais enfin lire.

Après une vingtaine de minutes, j'ai souri. Un vrai sourire. « J'ai... je crois que j'ai compris. »
Il a souri à son tour, ce sourire fatigué qui me faisait tant d'effet. « Je le savais. »
Il s'est levé, a rangé son stylo. Le moment était brisé. La leçon était finie. Mais en passant à côté de moi pour regagner son bureau, il s'est arrêté une fraction de seconde. Son bras a frôlé mon épaule. Le contact a été bref, presque inexistant, mais une décharge électrique a parcouru tout mon corps.
« Tu es bien plus forte que tu ne le penses, Manon. N'oublie jamais ça. »

Je suis sortie du lycée ce jour-là en marchant sur des nuages. Jules m'attendait près du portail, son sourire habituel sur les lèvres. Il m'a pris dans ses bras et m'a demandé comment ça s'était passé. Je lui ai dit que M. Lemoine m'avait aidé, que c'était mieux maintenant. Il a hoché la tête, satisfait, sans voir le changement en moi. En rentrant à la maison, je n'ai pas pensé à l'équation résolue. J'ai repensé à la chaleur de son bras frôlant mon épaule. À la façon dont il avait prononcé mon prénom.

Ce soir-là, allongée dans mon lit, Jules endormi à côté de moi après une soirée passée à regarder des films stupides, je n'ai pas ressenti cette douce chaleur habituelle. Je me sentais coupable, mais aussi étrangement vivante. Pour la première fois, je ne cherchais pas seulement à être rassurée. Je cherchais à comprendre. Jules m'offrait un amour facile, un amour de lycée. Mais Marc, sans le savoir, m'avait offerte bien plus. Il m'avait offerte une clé. Une clé pour ouvrir la porte de ma propre prison. Et je savais, avec une certitude terrifiante et exaltante, que je voulais utiliser cette clé. Que j'étais prête à tout risquer pour sentir, ne serait-ce qu'une autre fois, cette étincelle de sécurité et de désir que seul un homme de quarante-cinq ans, avec une chemise parfaitement repassée, avait su allumer en moi.

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