Mon prof de math (Chapitre 3)

- Par l'auteur HDS Léa -
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Récit libertin : Mon prof de math (Chapitre 3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mon prof de math (Chapitre 3)
La porte du couloir se referma avec un petit clic sec, nous isolant du reste du monde. Marc resta un instant immobile, le dos tourné, écoutant le bruit de ses propres pensées. C'était une erreur. Il le savait. Accepter de voir Manon ainsi, en dehors du cadre strict de la classe, était une ligne qu'il n'aurait jamais dû franchir. Mais comment refuser ? Il avait vu la panique dans ses yeux, cette détresse d'une esprit brillant se heurtant à un mur qu'elle seule pouvait voir. Son rôle d'enseignant était d'aider, de guider. Pas de... de ça.

Il se retourna pour la regarder. Elle était assise, le dos droit, ses beaux cheveux blonds tombant sur son pull bleu ciel qui mettait en valeur la couleur de ses yeux. Elle le regardait avec une adoration presque canine, un mélange de reconnaissance et de... autre chose. Quelque chose qu'il avait d'abord voulu ignorer, mais qui devenait de plus en plus évidente à chaque séance. Ce n'était pas seulement de l'admiration pour un professeur. C'était un intérêt. Un désir, même. L'idée lui fit une boule au ventre, un mélange nauséeux de culpabilité et de fierté masculine. Il était un homme de quarante-cinq ans. Il connaissait les signaux. La façon dont elle se penchait un peu trop en avant quand il lui expliquait un problème, la façon dont son regard accrochait le sien une seconde de trop après une blague, le léger rougissement de sa nuque quand il la félicitait.

Il se voulait professionnel. C'était son bouclier, sa forteresse. Il était Monsieur Lemoine, le professeur de maths. Un poste qui exigeait une distance infranchissable. Mais Manon était une ennemie redoutable, car elle ne combattait pas avec des armes, mais avec sa vulnérabilité. Elle était si belle, d'une beauté fraîche et presque innocente qui réveillait en lui des instincts qu'il croyait endormis depuis longtemps. Cette poitrine généreuse qu'elle cherchait à dissimuler, ce corps de rêve qu'elle portait comme un fardeau... Il n'était pas de marbre. Il était un homme. Et la voir, sentir sa présence si proche, sentait cette odeur de fleur et de jeune fille, était une torture exquise. La culpabilité le rongeait. Que penserait-on si on les surprenait ? Que dirait-on de lui ? Il était un adulte, un éducateur. Il avait le devoir moral de mettre un terme à cette situation. Mais chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour le faire, il voyait ses yeux bleus s'assombrir de tristesse, et les mots mouraient sur ses lèvres. Il était piégé. Pris au piège de sa propre compassion et d'une attirance qu'il n'avait pas le droit de ressentir.

Les semaines passèrent, et chaque mercredi après-midi devenait un rituel. Un jeu dangereux où les limites étaient testées, puis repoussées, d'un millimètre à la fois.

Le premier rapprochement fut accidentel. Un après-midi où la pluie s'abattait sur les vitres du lycée, créant une atmosphère feutrée et intime. Ils travaillaient sur un problème de géométrie complexe, et il s'était penché sur sa feuille pour pointer une erreur. Son épaule avait frôlé la sienne. Le contact avait été bref, à peine perceptible, mais pour lui, c'était comme un coup de foudre électrique. Il s'était redressé aussitôt, le cœur battant. Elle, de son côté, n'avait pas bougé, mais il avait vu son souffle se couper. Le silence s'était installé, épais et chargé de non-dits. Il avait toussé, rompant la tension. « Donc, si tu appliques le théorème de Pythagore ici... » mais sa voix était un peu plus rauque, moins assurée.

Le deuxième contact fut moins involontaire. Ils riaient ensemble d'une de ses comparaisons absurdes entre une fonction trigonométrique et un drame de Shakespeare. Dans un élan de joie, elle avait posé sa main sur son avant-bras pour appuyer sur sa blague. Sa peau était douce, incroyablement douce. Ses doigts fins et chauds avaient imprimé leur forme sur sa chemise. Sous le tissu, ses muscles s'étaient contractés. Il avait eu envie de couvrir sa main de la sienne, de retenir ce contact. Mais il s'était contenté de sourire, un sourire un peu trop crispé, et elle avait retiré sa main comme si elle s'était brûlée. Cette fois, le silence était plus lourd, chargé de la conscience de ce qui venait de se passer. Ce n'était plus un accident. C'était un choix.

Le troisième fut le plus délicat. Il pleuvait encore, et cette fois, en sortant, elle avait oublié son parapluie. Il en avait un dans le placard du bureau. « Attends, je vais te raccompagner jusqu'au bus », avait-il dit, avant même d'y réfléchir. Sous le parapluie noir, l'espace était restreint. Leurs épaules se touchaient, leurs bras se frôlaient à chaque pas. Il sentait son parfum, plus fort sous la pluie. Arrivés à l'arrêt de bus, sous la lumière blafarde du réverbère, il s'était dit que c'était le moment de mettre fin à tout. « Manon, je crois que... » Mais elle l'avait coupé. « Merci, Monsieur Marc », avait-elle murmuré, et elle avait levé la tête vers lui. Ses yeux brillaient de larmes ou de pluie, il ne savait pas. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes. Et dans ce moment, sous la pluie, il n'a plus vu une élève. Il a vu une femme. Une femme magnifique et triste qui lui demandait de l'aide sans un mot. Et il a craqué. Il n'a pas pensé à son rôle, à sa carrière, à la morale. Il a juste levé la main et, avec une lenteur infinie, il a essuyé une goutte de pluie qui perlait sur sa joue. Son pouce a effleuré sa peau, un contact si doux, si intime, qu'elle a fermé les yeux et a laissé échapper un soupir.

Il a retiré sa main aussitôt, comme s'il venait de commettre un crime. Le bus est arrivé, crachant son bruit et sa lumière dans la nuit. Elle est montée sans un mot, lui faisant un signe de main depuis la fenêtre. Il est resté sur le trottoir, sous la pluie, le parapluie fermé, se laissant tremper. La culpabilité l'avait envahi, froide comme l'eau de pluie. Il avait franchi la ligne. Il n'était plus seulement son professeur. Et il savait, avec une certitude terrifiante, qu'il ne pourrait plus jamais revenir en arrière.

Le mercredi suivant, l'atmosphère dans la salle vide était si dense qu'on l'aurait pu la couper au couteau. Chaque craquement du parquet, chaque murmure du vent contre les vitres semblait amplifier le silence qui nous liait. J'étais arrivée en avance, comme d'habitude, mais cette fois, je ne l'avais pas fait pour l'observer. J'étais là pour affronter mon propre désordre. Le contact de son pouce sur ma joue la veille avait été un tremblement de terre. Tout avait changé. Les règles n'étaient plus les mêmes. Le jeu n'était plus innocent.

Quand il est entré, il a évité mon regard pendant de longues secondes, s'affairant à poser son sac, à allumer la lumière du tableau, des gestes mécaniques pour masquer sa propre nervosité. Il portait une chemise bleue, d'un bleu nuit qui faisait ressortir la couleur de ses yeux. Finalement, il s'est tourné vers moi, et son visage était un masque de professionnelle distance.
« Bonjour, Manon. Prête ? Aujourd'hui, on attaque les primitives. Un nouveau monde. »
Sa voix était plus formelle que d'habitude. C'était sa façon de construire un rempart. J'ai hoché la tête, incapable de trouver mes mots.

Nous avons travaillé pendant une demi-heure. Ou plutôt, nous avons fait semblant. Les équations sur la feuille n'étaient que des formes sans signification. Mon esprit n'était pas là. Il était fixé sur la mémoire de sa peau contre la mienne, sur le choc électrique qui avait parcouru tout mon corps. Je le sentais, lui aussi, distrait. Ses explications étaient hésitantes, il se reprenait, il oubliait des étapes. La tension entre nous était palpable, une électricité statique qui chargeait l'air. Chaque fois qu'il se penchait vers moi, mon cœur s'arrêtait. Chaque fois que nos mains se frôlaient en passant un stylo, c'était comme une étincelle.

À un moment, alors qu'il était penché sur mon cahier pour corriger une ligne, une mèche de ses cheveux est tombée et a effleuré mon front. Je n'ai pas pu retenir un soubresaut. Il s'est redressé net, comme s'il s'était brûlé, et nos regards se sont croisés. Dans les siens, je n'ai plus vu le professeur bienveillant. J'ai vu un homme. Un homme qui luttait, qui souffrait, qui désirait. Le rempart s'était effondré.
« Manon... » a-t-il murmuré, et son voix était brisée.

C'est tout ce qu'il a fallu. Le monde extérieur a disparu. Le lycée, les cours, Jules, les règles... tout s'est évaporé. Il ne restait plus que cette pièce, et nous deux. J'ai senti une vague de courage, ou peut-être d'abandon, me submerger. Je me suis levée lentement, ma chaise grinant sur le sol. Je ne savais pas ce que j'allais faire, mon corps bougeait seul, guidé par une pulsion plus forte que la peur.

Je me suis retrouvée face à lui. Il n'a pas reculé. Il est resté là, immobile, ses yeux fixés sur les miens, son visage une toile de lutte et de désir. J'ai levé ma main, très lentement, et je l'ai posée sur sa joue. Sa barbe naissante était rêche sous ma paume. Il a fermé les yeux, une expression de pure souffrance sur le visage, comme si mon contact était à la fois une bénédiction et une condamnation. Il n'a pas bougé, il n'a rien dit. Il a juste laissé faire.

Et puis, je me suis mise sur la pointe des pieds et j'ai avancé mes lèvres vers les siennes.

Le premier contact fut hésitant, à peine une effleure. Ses lèvres étaient plus douces que je ne l'avais imaginé, plus chaudes. Puis, c'est lui qui a bougé. Sa main a trouvé ma taille, me tirant doucement vers lui, et il a deepé le baiser. Ce n'était pas un baiser de lycéen, comme ceux que Jules me donnait. C'était un baiser d'homme. Un baiser qui parlait de faim, de solitude, de regrets. C'était un baiser désespéré, rempli de toute la frustration et du désir qu'il avait contenus pendant des semaines. Sa bouche était exigeante, explorant la mienne avec une lenteur qui me faisait fondre. Son autre main est montée dans mes cheveux, ses doigts s'enroulant dans la masse blonde, me tenant à lui comme si j'allais m'échapper.

Moi, je répondais. Je donnais tout ce que j'avais. Toute mon insécurité, toute ma soif de réconfort, tout mon désir pour cet homme qui me voyait, qui me comprenait. Mes bras ont enlacé son cou, me pressant contre lui. Je sentais la chaleur de son corps à travers sa chemise, la solidité de sa poitrine contre la mienne. C'était un baiser qui effaçait tout. Il effaçait la timidide Manon, il effaçait l'élève brillante mais perdue, il effaçait la petite amie de Jules. Il ne restait qu'une femme et un homme, perdus dans un moment interdit.

Le baiser a duré une éternité, et à la fois, pas assez longtemps. Quand nous nous sommes séparés, nous étions tous les deux essoufflés, le souffle court. Il a gardé son front contre le mien, les yeux fermés. Il ne disait rien. Il a juste posé ses mains sur mes épaules et m'a doucement repoussée pour créer une distance entre nous. Le geste était plein de douleur.

« Non... » a-t-il murmuré, plus pour lui que pour moi. « Manon, non... On ne peut pas. C'est... c'est une erreur. »

Les mots m'ont frappée comme un seau d'eau glacée. La réalité revenait, brutale et cruelle. La honte m'a envahie. J'ai baissé les yeux, les larmes montant irrésistiblement. « Je... je suis désolée. » Ma voix était un filet plaintif.
Il a secoué la tête, passant une main épuisée sur son visage. « Non. C'est moi qui suis désolé. C'est moi. C'est moi qui aurais dû... Je suis ton professeur. J'ai quarante-cinq ans. C'est inacceptable. »
Il se détournait, reconstruisant son mur de pierre, devenant de nouveau Monsieur Lemoine. Mais il était trop tard. J'avais vu l'homme derrière le professeur. J'avais senti son désir.
« Tu devrais y aller, Manon. S'il te plaît. »

Je n'ai pas pu répondre. J'ai juste ramassé mes affaires en vrac, mon corps tremblant de sanglots contenus. Je me suis dirigée vers la porte, le cœur brisé. Juste avant de sortir, je me suis retournée. Il était tourné vers le tableau, le dos rigide.
« Ce n'était pas une erreur pour moi », ai-je dit, ma voix à peine audible.

Puis je suis partie, laissant l'homme que j'aimais seul dans le silence assourdissant de son erreur.

Les avis des lecteurs

quelle histoire terrible et belle à la fois



Texte coquin : Mon prof de math (Chapitre 3)
Histoire sexe : Une rose rouge
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