Patou...à la fois
Récit érotique écrit par Lexdepenny [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-05-2020 dans la catégorie Plus on est
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Patou...à la fois
Vincent gare la voiture. Quand il coupe le moteur, un sourire lui vient aux lèvres. D’une fenêtre ouverte à l’étage, il entend une voix qui chante à tue-tête. Sa femme ne fait ça que sous la douche, alors il se dépêche d’en profiter. Il monte l’escalier presqu’en courant, entre dans la salle de bain et s’installe sur un tabouret pour regarder. Il a lu récemment un article qui essayait de classer les maris selon leurs préférences érotiques. Il s’y est vite repéré; amoureux à tendance voyeur. Il assume. Il faut dire que Patricia, dite Patou, est splendide, même à travers le verre embué de la cabine, un mètre soixante-dix de beauté blonde, aux seins voluptueux et, quand elle se retourne, des fesses rebondies qui lui font autant d’effet aujourd’hui qu’il y a dix ans quand il l’a connue. Elle coupe l’eau et sort de la cabine, toute ruisselante, une véritable naïade. Il lui tend une serviette et elle l’enroule en turban avant de regarder son mari et pousser un cri.
- Mais…qu’est-ce que tu t’es fait ? Sa voix montre son inquiétude.
- Assieds-toi un moment. J’ai une histoire à te raconter et une faveur à te demander.
Elle s’enveloppe dans un drap de bain et s’affale sur l’autre tabouret.
- Une histoire qui a fini avec ta chemise toute maculée de sang ! Tu t’es bagarré ou quoi ?
- Du calme, s’il te plaît. Je te raconterai tout.
- OK. Je suis calme. Je t’écoute.
- La journée au boulot à été compliquée et j’ai décidé de rentrer en passant par la campagne pour me défouler un peu . En pleine cambrousse , je me suis retrouvé derrière un peloton cycliste. Ça ne me dérangeait pas, parce qu’ils roulaient à très bonne allure. Puis, tout à coup, il y en a un qui a volé ! Ils se sont tous arrêtés, moi aussi. Celui que s’est cassé la figure était allongé au milieu de la route et les autres se sont regroupés autour de lui. Je suis sorti de la voiture et je suis allé voir si je pouvais aider. C’est là où je me suis rendu compte qu’ils ne parlaient pas français et mon anglais…- Quel anglais ?
Le rire de son épouse est franc et détendu. Les compétences linguistiques de son mari, il le reconnaît, laissent à désirer. Il laisse passer et continue:- Deux gars sont arrivés une minute plus tard avec un minibus . L’un d’eux parlait français et il m’a vite expliqué que c’était lui l’entraîneur et qui transportait les affaires des cyclistes pendant qu’eux, ils se tapaient cent cinquante bornes par jour d’entraînement. Des coureurs sérieux ! Mais j’ai vite compris qu’il avait maintenant un problème. Les autres cyclistes avaient encore une centaine de kilomètres à faire avant de retrouver leur hôtel, alors que le blessé, qui visiblement avait un coude cassé, on voyait même l’os, sans parler de ses autres blessures…d’où le sang sur ma chemise… Pour couper court, j’ai ramené le blessé et le chauffeur à l’hôpital, plutôt que d’attendre une ambulance. L’autre chauffeur a pris le minibus et a suivi les cyclistes. Gerry…Patou l’interrompt.
- Pourquoi tu as ri? Un coude cassé c’est pas amusant.
- Ah Non! Gerry c’est le prénom de l’entraîneur!
- Gerry, c’est le monsieur ?
- Oui. Et c’est là où j’en viens à la faveur à te demander. Gerry n’avait pas prévu de s’arrêter ici, logiquement, et il doit être sur place pour faire l’interprète pour son coureur blessé. Est-ce qu’on peut le loger quelques nuits chez nous ?
- Je suppose que oui. Il parle français, c’est déjà ça. C’est un Anglais, donc ?
Vincent rit.
- Ah non ! Tout sauf ça ! Gerry est Irlandais.
- Ah ? C’est beau, l’Irlande. J’ai vu des émissions à la télé . Et on les dit sympas, les Irlandais. J’aime beaucoup leur rugbymen. Il est grand et beau, au moins ?
- Tu vas être déçue…il a quelques centimètres de plus que toi et moi. Il doit faire un mètre quatre-vingt, plus ou moins. Quatre-vingt kilos, peut-être.
- Pas trop mal.
- il n’a pas beaucoup de cheveux.
- Voilà qui est moins bien. Il a quel âge ?
- Ça je sais exactement. Il a dû montrer son passeport à l’hôpital.
- Et ?
- Il a soixante-douze ans.
- Mais c’est un vieux !
- C’est un vieux monsieur irlandais qui est gentil et sympa. Alors ?
Elle soupire.
- OK. Toi tu fais le lit dans la chambre d’invité et moi je lui cherche des serviettes. Zut, je n’ai prévu que des bricoles à manger ce soir. Il va falloir faire avec, tant pis.
- Je lui ai dit que je passerais le chercher dans une heure.
- Tu as largement le temps de faire le lit, alors. Moi, il faut que je m’habille. Coucou? Tu attends quoi pour commencer ?
Le lit fait, Vincent repêche l’invité inattendu à l’hôpital. Il se mettent en route pour la maison. Gerry a les yeux rivés sur son portable.
- On peut s’arrêter, s’il vous plaît?
- Bien sûr.
Vincent se gare et Gerry sort de la voiture.
- J’en ai pour quelques minutes. Ça va ? dit l’Irlandais.
Il revient cinq minutes plus tard avec un gros bouquet de fleurs et une bouteille de champagne.
- Impensable d’arriver les mains vides, explique-t-il - Comment avez-vous su où trouver ça ?
- Smartphone ! Indispensable pour rester en contact avec mes coureurs, mais pratique aussi pour trouver un fleuriste et un marchand de vins pas trop loin l’un de l’autre.
Ils arrivent devant la maison et Patou sort pour les saluer. Vincent remarque que sa femme a mis une robe pour la rencontre. Elle est jolie, la petite robe en coton fluide, de couleur gris bleu avec une ceinture nouée qui met en valeur sa taille fine. Elle dévoile une bonne longueur de cuisses, et il parierait que sa femme a mis le joli ensemble de sous-vêtements qu'il lui a offert pour ses trente ans, il y a un mois. Il s'agit d'un slip et soutien-gorge en dentelle noir transparent mais dont les broderies stratégiques camouflent un peu les mamelons proéminents de sa belle poitrine. Elle se penche, pour prendre le petit sac de voyage de leur invité et il en a la preuve, pour le soutien-gorge au moins.
- Ah non ! déclare Gerry. Je ne suis pas si vieux que ça! Laisser porter mes affaires par une dame, aussi belle soit-elle, ah, ça pas question! D’ailleurs…il retourne à la voiture et sort les fleurs…vous aurez les mains pleines, je crois. Voici pour vous, madame, pour vous remercier de votre gentillesse. Et c’est à votre mari que je confie le champagne !
Vincent s’empresse de mettre la bouteille au frais, pendant que Gerry suit Patou et entre dans la maison.
- Je vous montre votre chambre ? demande-t-elle, après avoir déposé le bouquet dans la cuisine.
- Volontiers. Allez-y. Je vous suis.
Elle commence à monter vers l’étage. Vincent ressort de la cuisine et remarque que Gerry attend que Patou ait grimpé plusieurs marches avant de la suivre. Il paraît que leur invité n’est pas trop vieux pour apprécier les cuisses révélées. Curieusement, il ne se sent pas jaloux. Savoir que cet inconnu a encore l’esprit jeune et ludique lui plaît . Il suit Gerry à la chambre, où Patou est en train de lui montrer les tiroirs pour ses affaires. Pour ce faire, elle se penche et présente à Vincent, et sans doute à Gerry, une superbe vue plongeante dans le décolleté de la robe. Elle n’a pas l’air de s’en être aperçue.
Le couple descendent à la cuisine et laissent leur invité s’installer et se doucher. Patou s’affaire à disposer les fleurs à leur avantage.
- Quel bouquet, dit-elle. Il a dû lui coûter une fortune.
- La bouteille ne vient pas de chez Lidl non plus, dit Vincent. On la boit ce soir ?
- Pourquoi pas ? Ça cachera les lacunes dans ce qu’il y a à manger !
Vingt minutes plus tard, Gerry redescend. Il a mis une chemise légère et un jean propre, avec des espadrilles aux pieds.
- Pour un vieux, il n’est pas mal, souffle Patou à son mari.
Ils sortent sur la terrasse pour profiter du soleil du soir. Vincent remarque que sa femme a l’air d’être à l’aise avec leur invité. Elle participe de bon cœur dans la discussion. Gerry leur raconte des histoires amusantes de cyclisme. Selon lui, les coureurs se plaignent bien plus que les femmes quand les poils repoussent sur leurs jambes rasées.
- Vous êtes tous des douillets, vous les hommes, déclare Patou. Le temps passe agréablement.
- Vous avez super bien choisi où vous installer, dit Gerry à la longue. Que peut-on demander de plus ? Un joli coin dans un beau pays, une chouette maison, et une épouse aussi charmante que belle. Vous en avez de la chance, Vincent !
- Et je le sais! Si on arrosait mon bonheur avec un verre de votre excellent Champagne ?
- Volontiers.
Patou se lève.
- Bougez pas. J’y vais, dit-elle. Elle se dirige vers la cuisine.
Elle revient avec la bouteille et des verres. Les transat sont bas, et elle doit se pencher pour offrir son verre à Gerry. Elle ne paraît pas pressée de se redresser. Vincent se charge de remettre la bouteille au frais. Depuis la cuisine, il observe sa femme qui échange des propos avec leur invité. Elle ne flirte pas exactement, mais elle n’en est pas loin. Il retourne à sa place. Les verres sont bientôt vides.
- Je vais chercher les tapas, dit Patou. Si je ne mange pas quelque chose, je vais être pompette.
Elle se lève. Les hommes la regardent s’en aller.
- Je ne le dirais pas devant elle, mais vous avez une femme non seulement charmante et belle, mais sexy, en plus, dit Gerry. J’ai remarqué comment vous la regardez et je ne crois pas qu’un tel compliment, même d’un croulant comme moi, vous déplaise.
- Ça aussi, je le sais. Patou n’en est pas toujours convaincue.
- Ah, les femmes. J’en connais très peu qui ne se font pas de la peine pour une poitrine trop volumineuse ou trop petite, des cheveux trop raides ou trop bouclés ! On a beau leur dire qu’on les aime telles qu’elles sont, elles trouvent toujours moyen de se critiquer.
- Exactement ! Un instant, Gerry, il y a un texto que j’ai oublié d’envoyer.
Il prend son portable et tape: Dis, chérie, comme on est à la maison et Gerry n’est pas au courant de nos jeux, tu n’as pas envie de m’offrir une petite folie ? Ça me ferait énormément plaisir que tu enlèves ton soutif. Tu veux ?
À travers la fenêtre de la cuisine, il la voit qui lit le texto. Elle jette un coup d’œil ironique à son mari, et fait non de la tête. Vincent soupire intérieurement. Au moins il a essayé.
Elle met un moment pour les rejoindre. Quand elle réapparaît, un plateau chargé de bonnes choses entre les mains, elle a enlevé sa ceinture, et la robe flotte librement autour de son corps. Elle va d’abord offrir à manger à Gerry. Lui, assis dans le translat, prend un moment pour faire son choix. Patou, penchée devant lui, ne bouge pas et Vincent se sent raidir à la pensée que même si les seins de sa femme ne sont pas nus sous la robe, leur invité doit quand même pouvoir les apprécier, car le soutien-gorge est quand même léger et largement transparent. Quant à lui-même, il admire la vue de derrière, et il a du mal à s’empêcher de se baisser pour regarder sous la robe. Gerry finit de choisir et Patou se relève. Maintenant c’est au tour de Vincent de piocher. Patou s’incline profondément vers lui et dans l’encolure de sa robe il voit que sa femme, malgré son refus apparent, n’a plus son soutien-gorge. Elle lui fait un clin d’œil et garde cette position d’exhibition en insistant qu’il doit choisir plusieurs morceaux. Il arrache avec difficulté son regard des seins de sa femme et jette un coup d’œil vers Gerry. Celui-ci a l’autre vue de Patou, dont la position a fait remonter sa robe derrière. Vincent est toujours en train de réfléchir à ça, quand sa femme se penche encore plus pour lui donner un baiser au front. La robe pend et bâille et maintenant il peut clairement voir la toison aux poils très courts de son épouse. Elle a donc enlevé son slip aussi. Il croit qu’il va s’évanouir, parce qu’en se baissant cette ultime fois, il se demande si Patou n’a pas dû présenter ses fesses nues à l’approbation de Gerry. Il ne reste pas longtemps dans le doute.
- La vue depuis votre terrasse est magnifique, déclare Gerry. J’adore. Vous êtes délicieuse, Patou, et je vous en remercie. Écoutez les jeunes, je ne voudrais pas vous empêcher de vous divertir comme vous entendez . S’il est temps que vous laisse et que je me mette au lit, il suffit de le dire.
- Tu veux que Gerry reste ?
C’est Patou qui pose la question, devançant la question identique que son mari allait énoncer. Il y a un petit tremblement dans sa voix qui excite terriblement Vincent. Lui ressent une vague de froid qui traverse tout son corps et lui donne la chair de poule. La question, est-ce une question qui cherche une réponse ? Ou c’est qu’elle évite de prononcer les mots ? Qu’il reste… à voir quoi ? À faire quoi ? Vincent est un peu perdu. Depuis longtemps le fantasme d’exhiber sa femme nue à d’autres le travaille, l’obsède presque, même. Il garde précieusement en mémoire les quelques occasions où elle a cédé, tant soit peu, à ses prières. Un sein dévoilé, une fessé révélée, jamais plus, et toujours avec lui comme unique spectateur. Il a osé , dans ses moments les plus fous, rêver de la partager, de voir sa chérie prise par un…ou plusieurs… inconnus. Mais là, face à une situation réelle, qu’il n’avait jamais, pour tout dire, espéré vivre, que doit-il dire ?
- Oui.
- Et qu’il nous regarde ?
- Oui…euh…non…euh, je ne sais pas. Et toi ?
- Ecoute, Vincent. Depuis le temps que tu me rabâches que ça t’exciterait de me voir de nouveau exposée…et à des inconnus. Et maintenant tu ne sais pas ? Quand tu m’as envoyé ce texto, tout d’abord j’ai été fâchée. Mais je me suis dit, tu l’auras voulu, mon cher. Me voici donc, nue sous ma robe, et j’avoue que cela m’excite. À toi de jouer. J’attends ta décision.
Elle est embarrassée, cela se lit sur sa figure, mais sa voix ne tremble pas. Il reconnaît le ton qui annonce qu’une décision définitive a été prise par son épouse et qu’il n’a pas intérêt à la contredire.
Il a comme une barre de fer dans son slip. Malgré cette excitation qu’il a tant recherchée, il a du mal à articuler.
- Si je mettais de la musique, tu danserais pour nous ?
- Si c’est ce que tu veux. J’ai dit ; ce soir, toi, tu décides et moi j’exécute.
Il se lève, très conscient que sa bite dure doit être impossible à rater pour Gerry. Celui-ci lui adresse un sourire de complicité. Vincent va mettre de la musique. Il choisit quelque chose de lent et rythmé, comme il sait que Patou aime.
De retour à la terrasse, Il voit qu’elle a déjà commencé à se laisser absorber par le morceau qu’il a choisi. Elle se déhanche langoureusement, les bras levés et qui tracent des formes au dessus de sa tête. Les yeux mi-fermés, elle semble perdue dans un autre monde.
Sans faire de bruit, Gerry se lève et vient s’asseoir à côté de Vincent.
- Si j’avais su ce qui pouvait en être le résultat, j’aurais vandalisé les vélos des gars moi-même, dit-il. Elle est magnifique, votre femme.
Elle baisse les bras. Maintenant elle caresse ses seins à travers le coton fin. On distingue la forme de ses tétons qui durcissent. Vincent sent qu’elle aimerait montrer ses seins aux deux hommes, mais si, en se penchant, elle peut les révéler plus ou moins, la robe ne lui permettra d’être torse nu.
Ses mains glissent plus bas et parcourent son corps jusqu’aux hanches. Elle colle ses bras de chaque côté, le long de son corps. Elle fait une pirouette et la robe vole. Seules les mains, plaquées à la hauteur des cuisses, empêchent les deux hommes de tout voir.
La musique change, moins rythmique et plus sensuelle. Elle commence à jouer avec l’ourlet de sa robe. Elle resserre le tissu contre ses fesses, et tourne le dos à ses hommes, tortillant son cul de manière lascive. Vincent croit qu’il risque d’exploser, tellement sa femme l’excite. Gerry non plus ne perd une miette de ce spectacle érotique à même pas un mètre de ses yeux.
Elle tourne et leur fait face. Centimètre par centimètre, elle remonte le bas de sa robe et expose de plus en plus ses cuisses. Son regard est fixé sur son mari. J’ose ou je n’ose pas ? La question n’a pas besoin d’être articulée, elle se lit dans les yeux de cette femme excitée . Tu veux ou tu ne veux pas que je réalise un de tes plus chers fantasmes ?
La question non prononcée est tellement flagrant que Vincent ne se retient pas d’y répondre à haute voix.
- Oui, Patou. Fais-nous voir…tout!
Elle sourit, mais elle n’a pas fini de les taquiner. Deux, trois fois elle prend le bas de sa robe à deux mains et commence à la remonter, avant de lâcher le tissu et se remettre à danser.
La musique touche à sa fin. Un silence monumentale tombe. Seuls les cigales continuent leur chant. Patou reste figée, immobile pendant dix secondes, ce qui fait au moins vingt battements du cœur de son mari, qu’il ressent comme des coups de marteau…Et c’est fait ! Les précieux centimètres qui font de Patou, sa femme qui joue aux allumeuses, une Patou, son épouse qui s’exhibe, le sexe et la poitrine nus, sont franchis.
- Bravo, déclare Gerry. J’applaudis votre courage, Patou. Vous êtes encore plus délicieuse comme ça. Quels beaux seins! Et ce minou de toute beauté comme je n’en vois pas depuis un bon moment. Et votre toison si bien taillée ! Que vous êtes belle !
- Content, Vincent ? Patou demande. Maintenant qu’elle se retrouve toute nue, sa voix vacille un peu.Tu me racontes depuis des années que tu aimerais me voir exposée aux regards d’autres hommes. La réalité correspond-elle a tes attentes ?
- A plus de cent pour cent ! Je te remercie du fond du cœur pour ce moment que je n’oublierai jamais !
Patou s’approche de Gerry et avance son bassin vers lui. Elle lui prend la main et l’approche de son sexe. Elle semble avoir perdu toute pudeur.
- Et vous, monsieur Gerry ? Comment me trouvez-vous ? Je ne sais pas s’il vous arrive souvent d’être aussi près d’une femme qui vous montre tout. Et même si c’est un évènement quotidien pour vous d’avoir un minou à portée de main, est-ce souvent un minou qui, si vous y touchiez, révélerait que la femme en question est très excitée…? Comme le mien? Vous voulez vérifier?
Vincent ne respire plus. Une espace infime sépare les doigts de leur invité de la vulve de sa femme. Patou cambre le dos un tout petit peu plus, et la rencontre est accomplie. Les doigts de Gerry glissent entre les lèvres majeures de Patou. La facilité du glissement et le grognement arraché du fond de la gorge de celle-ci annonce qu’elle n’a pas menti. Elle est trempée et quand Gerry retire ses doigts, on voit la mouille qui brille dessus.
- Vous nous pardonnerez, Gerry, mais vous comprendrez que j’ai besoin que Vincent me baise, tout de suite, à fond et aussi fort qu’il peut, avec vous comme spectateur, si vous voulez bien ?
- Si je veux ? Vous croyez que je me priverais de ça ? Vous observer, belle comme vous êtes, en train de faire l’amour, et, j’espère, jouir ? Aussi merveilleux qu’inattendu ! Allez-y, Vincent. Prenez la !
Vincent n’a pas le temps de se lever. Il libère son érection et aussitôt, Patou s’empale dessus et se laisse pénétrer à fond. Elle le chevauche aussi vite qu’elle peut. Ses petits cris déclarent combien elle aime sentir la bite qui allume tous les bouts de nerfs dans son vagin. Une minute passe et elle fait une pause.
- Trop fatigant comme position. Prends moi de derrière.
Elle se met à quatre pattes et cambre bien son dos. Il s’agenouille derrière elle et commence à la besogner aussi fort qu’il peut.
- Oh, qu’est ce que c’est bon ! J’ai envie de… Tu peux… ?
Il comprend qu’elle veut un doigt, ou plus, dans son anus. Mais au lieu de le faire lui-même, il fait signe à Gerry.
- C’est Gerry qui va te faire ça. Ce sera une nouvelle expérience pour toi, dit-il. Tu es prête ?
Le frisson qui transperce le corps de sa femme ne fait que confirmer les paroles de celle-ci .
- Si ça va me faire jouir encore plus fort, oui, je suis prête et plus que prête.
Elle a une main sous son ventre et ses doigts écrasent son clitoris .
- Deux doigts ? Vincent demande,- Deux, trois, une main entière, n’importe quoi, mais je vais jouir, alors vite !
Gerry regarde les fesses largement écartées de Patou, dont l’anus clignote incontrôlablement. Il choisit un moment où elle est le plus détendu et plonge trois doigts dans le petit trou.
- Aïe ! Le cri résonne dans les airs du soir, puis elle ne crie plus; elle hurle:- Oh, baise-moi, Vincent ! Baise-moi fort! Fais-moi évanouir de jouissance. Je suis pleine de partout et je veux JOUIR !
Voyant qu’elle est au bord du précipice, Vincent accélère ses efforts et se lache au plus profond du vagin de sa femme. Il ne faut même pas une seconde avant qu’elle ne s’écroule par terre, recroquevillée comme un fœtus. Les secousses violentes de l’orgasme cèdent peu à peu a des spasmes moins extrêmes. Finalement, elle se calme, essuie la sueur de son front et arrive à se mettre debout.
- Une douche et dodo, marmonne-t-elle. Elle ramasse sa robe et marche, toujours toute nue et en titubant un peu, vers la maison. Bonne nuit, les garçons ! Faites de beaux rêves !
Vincent rentre sa bite ramolli dans son slip.
- Demain, je vais me demander si toute cette soirée a été un rêve, dit-il.
- Pas la peine. N’oubliez pas que j’en ai été témoin.
- Même…. Il va falloir qu’on en parle, elle et moi.
- Un mot d’avertissement, Vincent, de la part d’un vieux qui en a vu d’autres. Demain matin, ne dites rien de ce qu’on vient de vivre à Patou. Il lui faudra du temps pour assumer ce qu’elle nous a offert comme spectacle et comme sensations. C’est à elle d’en parler, et à elle de choisir le moment de le faire. Je parle en connaissance de cause, croyez-moi. Encore une fois je vous remercie pour votre hospitalité et pour cette expérience de beauté et d’érotisme aussi inattendue qu’inoubliable .
- Je suivrai vos conseils. Mais, dites-moi, vous n’auriez pas voulu…?
Gerry l’arrête.
- Vous avez sans doute déjà entendu dire que le cerveau est le plus important des organes quand il s’agit de sexe,. A l’âge que j’ai c’est encore plus vrai. Après la prestation que vous venez de fournir à Patou, j’aurais fait piètre figure, et ça m’aurait fait de la peine de la décevoir. Puis, partager un époux ou une épouse, ce n’est pas une décision à prendre à l’improviste en mon expérience, quelle que soit l’excitation du moment. Ce que vous m’avez permis de voir et de faire pour elle suffit largement pour moi. Je ne suis plus l’étalon que j’étais, mais pour être voyeur, je le suis tout autant qu’à quinze ans, comme vous-même, je crois! Bonne nuit!
- Mais…qu’est-ce que tu t’es fait ? Sa voix montre son inquiétude.
- Assieds-toi un moment. J’ai une histoire à te raconter et une faveur à te demander.
Elle s’enveloppe dans un drap de bain et s’affale sur l’autre tabouret.
- Une histoire qui a fini avec ta chemise toute maculée de sang ! Tu t’es bagarré ou quoi ?
- Du calme, s’il te plaît. Je te raconterai tout.
- OK. Je suis calme. Je t’écoute.
- La journée au boulot à été compliquée et j’ai décidé de rentrer en passant par la campagne pour me défouler un peu . En pleine cambrousse , je me suis retrouvé derrière un peloton cycliste. Ça ne me dérangeait pas, parce qu’ils roulaient à très bonne allure. Puis, tout à coup, il y en a un qui a volé ! Ils se sont tous arrêtés, moi aussi. Celui que s’est cassé la figure était allongé au milieu de la route et les autres se sont regroupés autour de lui. Je suis sorti de la voiture et je suis allé voir si je pouvais aider. C’est là où je me suis rendu compte qu’ils ne parlaient pas français et mon anglais…- Quel anglais ?
Le rire de son épouse est franc et détendu. Les compétences linguistiques de son mari, il le reconnaît, laissent à désirer. Il laisse passer et continue:- Deux gars sont arrivés une minute plus tard avec un minibus . L’un d’eux parlait français et il m’a vite expliqué que c’était lui l’entraîneur et qui transportait les affaires des cyclistes pendant qu’eux, ils se tapaient cent cinquante bornes par jour d’entraînement. Des coureurs sérieux ! Mais j’ai vite compris qu’il avait maintenant un problème. Les autres cyclistes avaient encore une centaine de kilomètres à faire avant de retrouver leur hôtel, alors que le blessé, qui visiblement avait un coude cassé, on voyait même l’os, sans parler de ses autres blessures…d’où le sang sur ma chemise… Pour couper court, j’ai ramené le blessé et le chauffeur à l’hôpital, plutôt que d’attendre une ambulance. L’autre chauffeur a pris le minibus et a suivi les cyclistes. Gerry…Patou l’interrompt.
- Pourquoi tu as ri? Un coude cassé c’est pas amusant.
- Ah Non! Gerry c’est le prénom de l’entraîneur!
- Gerry, c’est le monsieur ?
- Oui. Et c’est là où j’en viens à la faveur à te demander. Gerry n’avait pas prévu de s’arrêter ici, logiquement, et il doit être sur place pour faire l’interprète pour son coureur blessé. Est-ce qu’on peut le loger quelques nuits chez nous ?
- Je suppose que oui. Il parle français, c’est déjà ça. C’est un Anglais, donc ?
Vincent rit.
- Ah non ! Tout sauf ça ! Gerry est Irlandais.
- Ah ? C’est beau, l’Irlande. J’ai vu des émissions à la télé . Et on les dit sympas, les Irlandais. J’aime beaucoup leur rugbymen. Il est grand et beau, au moins ?
- Tu vas être déçue…il a quelques centimètres de plus que toi et moi. Il doit faire un mètre quatre-vingt, plus ou moins. Quatre-vingt kilos, peut-être.
- Pas trop mal.
- il n’a pas beaucoup de cheveux.
- Voilà qui est moins bien. Il a quel âge ?
- Ça je sais exactement. Il a dû montrer son passeport à l’hôpital.
- Et ?
- Il a soixante-douze ans.
- Mais c’est un vieux !
- C’est un vieux monsieur irlandais qui est gentil et sympa. Alors ?
Elle soupire.
- OK. Toi tu fais le lit dans la chambre d’invité et moi je lui cherche des serviettes. Zut, je n’ai prévu que des bricoles à manger ce soir. Il va falloir faire avec, tant pis.
- Je lui ai dit que je passerais le chercher dans une heure.
- Tu as largement le temps de faire le lit, alors. Moi, il faut que je m’habille. Coucou? Tu attends quoi pour commencer ?
Le lit fait, Vincent repêche l’invité inattendu à l’hôpital. Il se mettent en route pour la maison. Gerry a les yeux rivés sur son portable.
- On peut s’arrêter, s’il vous plaît?
- Bien sûr.
Vincent se gare et Gerry sort de la voiture.
- J’en ai pour quelques minutes. Ça va ? dit l’Irlandais.
Il revient cinq minutes plus tard avec un gros bouquet de fleurs et une bouteille de champagne.
- Impensable d’arriver les mains vides, explique-t-il - Comment avez-vous su où trouver ça ?
- Smartphone ! Indispensable pour rester en contact avec mes coureurs, mais pratique aussi pour trouver un fleuriste et un marchand de vins pas trop loin l’un de l’autre.
Ils arrivent devant la maison et Patou sort pour les saluer. Vincent remarque que sa femme a mis une robe pour la rencontre. Elle est jolie, la petite robe en coton fluide, de couleur gris bleu avec une ceinture nouée qui met en valeur sa taille fine. Elle dévoile une bonne longueur de cuisses, et il parierait que sa femme a mis le joli ensemble de sous-vêtements qu'il lui a offert pour ses trente ans, il y a un mois. Il s'agit d'un slip et soutien-gorge en dentelle noir transparent mais dont les broderies stratégiques camouflent un peu les mamelons proéminents de sa belle poitrine. Elle se penche, pour prendre le petit sac de voyage de leur invité et il en a la preuve, pour le soutien-gorge au moins.
- Ah non ! déclare Gerry. Je ne suis pas si vieux que ça! Laisser porter mes affaires par une dame, aussi belle soit-elle, ah, ça pas question! D’ailleurs…il retourne à la voiture et sort les fleurs…vous aurez les mains pleines, je crois. Voici pour vous, madame, pour vous remercier de votre gentillesse. Et c’est à votre mari que je confie le champagne !
Vincent s’empresse de mettre la bouteille au frais, pendant que Gerry suit Patou et entre dans la maison.
- Je vous montre votre chambre ? demande-t-elle, après avoir déposé le bouquet dans la cuisine.
- Volontiers. Allez-y. Je vous suis.
Elle commence à monter vers l’étage. Vincent ressort de la cuisine et remarque que Gerry attend que Patou ait grimpé plusieurs marches avant de la suivre. Il paraît que leur invité n’est pas trop vieux pour apprécier les cuisses révélées. Curieusement, il ne se sent pas jaloux. Savoir que cet inconnu a encore l’esprit jeune et ludique lui plaît . Il suit Gerry à la chambre, où Patou est en train de lui montrer les tiroirs pour ses affaires. Pour ce faire, elle se penche et présente à Vincent, et sans doute à Gerry, une superbe vue plongeante dans le décolleté de la robe. Elle n’a pas l’air de s’en être aperçue.
Le couple descendent à la cuisine et laissent leur invité s’installer et se doucher. Patou s’affaire à disposer les fleurs à leur avantage.
- Quel bouquet, dit-elle. Il a dû lui coûter une fortune.
- La bouteille ne vient pas de chez Lidl non plus, dit Vincent. On la boit ce soir ?
- Pourquoi pas ? Ça cachera les lacunes dans ce qu’il y a à manger !
Vingt minutes plus tard, Gerry redescend. Il a mis une chemise légère et un jean propre, avec des espadrilles aux pieds.
- Pour un vieux, il n’est pas mal, souffle Patou à son mari.
Ils sortent sur la terrasse pour profiter du soleil du soir. Vincent remarque que sa femme a l’air d’être à l’aise avec leur invité. Elle participe de bon cœur dans la discussion. Gerry leur raconte des histoires amusantes de cyclisme. Selon lui, les coureurs se plaignent bien plus que les femmes quand les poils repoussent sur leurs jambes rasées.
- Vous êtes tous des douillets, vous les hommes, déclare Patou. Le temps passe agréablement.
- Vous avez super bien choisi où vous installer, dit Gerry à la longue. Que peut-on demander de plus ? Un joli coin dans un beau pays, une chouette maison, et une épouse aussi charmante que belle. Vous en avez de la chance, Vincent !
- Et je le sais! Si on arrosait mon bonheur avec un verre de votre excellent Champagne ?
- Volontiers.
Patou se lève.
- Bougez pas. J’y vais, dit-elle. Elle se dirige vers la cuisine.
Elle revient avec la bouteille et des verres. Les transat sont bas, et elle doit se pencher pour offrir son verre à Gerry. Elle ne paraît pas pressée de se redresser. Vincent se charge de remettre la bouteille au frais. Depuis la cuisine, il observe sa femme qui échange des propos avec leur invité. Elle ne flirte pas exactement, mais elle n’en est pas loin. Il retourne à sa place. Les verres sont bientôt vides.
- Je vais chercher les tapas, dit Patou. Si je ne mange pas quelque chose, je vais être pompette.
Elle se lève. Les hommes la regardent s’en aller.
- Je ne le dirais pas devant elle, mais vous avez une femme non seulement charmante et belle, mais sexy, en plus, dit Gerry. J’ai remarqué comment vous la regardez et je ne crois pas qu’un tel compliment, même d’un croulant comme moi, vous déplaise.
- Ça aussi, je le sais. Patou n’en est pas toujours convaincue.
- Ah, les femmes. J’en connais très peu qui ne se font pas de la peine pour une poitrine trop volumineuse ou trop petite, des cheveux trop raides ou trop bouclés ! On a beau leur dire qu’on les aime telles qu’elles sont, elles trouvent toujours moyen de se critiquer.
- Exactement ! Un instant, Gerry, il y a un texto que j’ai oublié d’envoyer.
Il prend son portable et tape: Dis, chérie, comme on est à la maison et Gerry n’est pas au courant de nos jeux, tu n’as pas envie de m’offrir une petite folie ? Ça me ferait énormément plaisir que tu enlèves ton soutif. Tu veux ?
À travers la fenêtre de la cuisine, il la voit qui lit le texto. Elle jette un coup d’œil ironique à son mari, et fait non de la tête. Vincent soupire intérieurement. Au moins il a essayé.
Elle met un moment pour les rejoindre. Quand elle réapparaît, un plateau chargé de bonnes choses entre les mains, elle a enlevé sa ceinture, et la robe flotte librement autour de son corps. Elle va d’abord offrir à manger à Gerry. Lui, assis dans le translat, prend un moment pour faire son choix. Patou, penchée devant lui, ne bouge pas et Vincent se sent raidir à la pensée que même si les seins de sa femme ne sont pas nus sous la robe, leur invité doit quand même pouvoir les apprécier, car le soutien-gorge est quand même léger et largement transparent. Quant à lui-même, il admire la vue de derrière, et il a du mal à s’empêcher de se baisser pour regarder sous la robe. Gerry finit de choisir et Patou se relève. Maintenant c’est au tour de Vincent de piocher. Patou s’incline profondément vers lui et dans l’encolure de sa robe il voit que sa femme, malgré son refus apparent, n’a plus son soutien-gorge. Elle lui fait un clin d’œil et garde cette position d’exhibition en insistant qu’il doit choisir plusieurs morceaux. Il arrache avec difficulté son regard des seins de sa femme et jette un coup d’œil vers Gerry. Celui-ci a l’autre vue de Patou, dont la position a fait remonter sa robe derrière. Vincent est toujours en train de réfléchir à ça, quand sa femme se penche encore plus pour lui donner un baiser au front. La robe pend et bâille et maintenant il peut clairement voir la toison aux poils très courts de son épouse. Elle a donc enlevé son slip aussi. Il croit qu’il va s’évanouir, parce qu’en se baissant cette ultime fois, il se demande si Patou n’a pas dû présenter ses fesses nues à l’approbation de Gerry. Il ne reste pas longtemps dans le doute.
- La vue depuis votre terrasse est magnifique, déclare Gerry. J’adore. Vous êtes délicieuse, Patou, et je vous en remercie. Écoutez les jeunes, je ne voudrais pas vous empêcher de vous divertir comme vous entendez . S’il est temps que vous laisse et que je me mette au lit, il suffit de le dire.
- Tu veux que Gerry reste ?
C’est Patou qui pose la question, devançant la question identique que son mari allait énoncer. Il y a un petit tremblement dans sa voix qui excite terriblement Vincent. Lui ressent une vague de froid qui traverse tout son corps et lui donne la chair de poule. La question, est-ce une question qui cherche une réponse ? Ou c’est qu’elle évite de prononcer les mots ? Qu’il reste… à voir quoi ? À faire quoi ? Vincent est un peu perdu. Depuis longtemps le fantasme d’exhiber sa femme nue à d’autres le travaille, l’obsède presque, même. Il garde précieusement en mémoire les quelques occasions où elle a cédé, tant soit peu, à ses prières. Un sein dévoilé, une fessé révélée, jamais plus, et toujours avec lui comme unique spectateur. Il a osé , dans ses moments les plus fous, rêver de la partager, de voir sa chérie prise par un…ou plusieurs… inconnus. Mais là, face à une situation réelle, qu’il n’avait jamais, pour tout dire, espéré vivre, que doit-il dire ?
- Oui.
- Et qu’il nous regarde ?
- Oui…euh…non…euh, je ne sais pas. Et toi ?
- Ecoute, Vincent. Depuis le temps que tu me rabâches que ça t’exciterait de me voir de nouveau exposée…et à des inconnus. Et maintenant tu ne sais pas ? Quand tu m’as envoyé ce texto, tout d’abord j’ai été fâchée. Mais je me suis dit, tu l’auras voulu, mon cher. Me voici donc, nue sous ma robe, et j’avoue que cela m’excite. À toi de jouer. J’attends ta décision.
Elle est embarrassée, cela se lit sur sa figure, mais sa voix ne tremble pas. Il reconnaît le ton qui annonce qu’une décision définitive a été prise par son épouse et qu’il n’a pas intérêt à la contredire.
Il a comme une barre de fer dans son slip. Malgré cette excitation qu’il a tant recherchée, il a du mal à articuler.
- Si je mettais de la musique, tu danserais pour nous ?
- Si c’est ce que tu veux. J’ai dit ; ce soir, toi, tu décides et moi j’exécute.
Il se lève, très conscient que sa bite dure doit être impossible à rater pour Gerry. Celui-ci lui adresse un sourire de complicité. Vincent va mettre de la musique. Il choisit quelque chose de lent et rythmé, comme il sait que Patou aime.
De retour à la terrasse, Il voit qu’elle a déjà commencé à se laisser absorber par le morceau qu’il a choisi. Elle se déhanche langoureusement, les bras levés et qui tracent des formes au dessus de sa tête. Les yeux mi-fermés, elle semble perdue dans un autre monde.
Sans faire de bruit, Gerry se lève et vient s’asseoir à côté de Vincent.
- Si j’avais su ce qui pouvait en être le résultat, j’aurais vandalisé les vélos des gars moi-même, dit-il. Elle est magnifique, votre femme.
Elle baisse les bras. Maintenant elle caresse ses seins à travers le coton fin. On distingue la forme de ses tétons qui durcissent. Vincent sent qu’elle aimerait montrer ses seins aux deux hommes, mais si, en se penchant, elle peut les révéler plus ou moins, la robe ne lui permettra d’être torse nu.
Ses mains glissent plus bas et parcourent son corps jusqu’aux hanches. Elle colle ses bras de chaque côté, le long de son corps. Elle fait une pirouette et la robe vole. Seules les mains, plaquées à la hauteur des cuisses, empêchent les deux hommes de tout voir.
La musique change, moins rythmique et plus sensuelle. Elle commence à jouer avec l’ourlet de sa robe. Elle resserre le tissu contre ses fesses, et tourne le dos à ses hommes, tortillant son cul de manière lascive. Vincent croit qu’il risque d’exploser, tellement sa femme l’excite. Gerry non plus ne perd une miette de ce spectacle érotique à même pas un mètre de ses yeux.
Elle tourne et leur fait face. Centimètre par centimètre, elle remonte le bas de sa robe et expose de plus en plus ses cuisses. Son regard est fixé sur son mari. J’ose ou je n’ose pas ? La question n’a pas besoin d’être articulée, elle se lit dans les yeux de cette femme excitée . Tu veux ou tu ne veux pas que je réalise un de tes plus chers fantasmes ?
La question non prononcée est tellement flagrant que Vincent ne se retient pas d’y répondre à haute voix.
- Oui, Patou. Fais-nous voir…tout!
Elle sourit, mais elle n’a pas fini de les taquiner. Deux, trois fois elle prend le bas de sa robe à deux mains et commence à la remonter, avant de lâcher le tissu et se remettre à danser.
La musique touche à sa fin. Un silence monumentale tombe. Seuls les cigales continuent leur chant. Patou reste figée, immobile pendant dix secondes, ce qui fait au moins vingt battements du cœur de son mari, qu’il ressent comme des coups de marteau…Et c’est fait ! Les précieux centimètres qui font de Patou, sa femme qui joue aux allumeuses, une Patou, son épouse qui s’exhibe, le sexe et la poitrine nus, sont franchis.
- Bravo, déclare Gerry. J’applaudis votre courage, Patou. Vous êtes encore plus délicieuse comme ça. Quels beaux seins! Et ce minou de toute beauté comme je n’en vois pas depuis un bon moment. Et votre toison si bien taillée ! Que vous êtes belle !
- Content, Vincent ? Patou demande. Maintenant qu’elle se retrouve toute nue, sa voix vacille un peu.Tu me racontes depuis des années que tu aimerais me voir exposée aux regards d’autres hommes. La réalité correspond-elle a tes attentes ?
- A plus de cent pour cent ! Je te remercie du fond du cœur pour ce moment que je n’oublierai jamais !
Patou s’approche de Gerry et avance son bassin vers lui. Elle lui prend la main et l’approche de son sexe. Elle semble avoir perdu toute pudeur.
- Et vous, monsieur Gerry ? Comment me trouvez-vous ? Je ne sais pas s’il vous arrive souvent d’être aussi près d’une femme qui vous montre tout. Et même si c’est un évènement quotidien pour vous d’avoir un minou à portée de main, est-ce souvent un minou qui, si vous y touchiez, révélerait que la femme en question est très excitée…? Comme le mien? Vous voulez vérifier?
Vincent ne respire plus. Une espace infime sépare les doigts de leur invité de la vulve de sa femme. Patou cambre le dos un tout petit peu plus, et la rencontre est accomplie. Les doigts de Gerry glissent entre les lèvres majeures de Patou. La facilité du glissement et le grognement arraché du fond de la gorge de celle-ci annonce qu’elle n’a pas menti. Elle est trempée et quand Gerry retire ses doigts, on voit la mouille qui brille dessus.
- Vous nous pardonnerez, Gerry, mais vous comprendrez que j’ai besoin que Vincent me baise, tout de suite, à fond et aussi fort qu’il peut, avec vous comme spectateur, si vous voulez bien ?
- Si je veux ? Vous croyez que je me priverais de ça ? Vous observer, belle comme vous êtes, en train de faire l’amour, et, j’espère, jouir ? Aussi merveilleux qu’inattendu ! Allez-y, Vincent. Prenez la !
Vincent n’a pas le temps de se lever. Il libère son érection et aussitôt, Patou s’empale dessus et se laisse pénétrer à fond. Elle le chevauche aussi vite qu’elle peut. Ses petits cris déclarent combien elle aime sentir la bite qui allume tous les bouts de nerfs dans son vagin. Une minute passe et elle fait une pause.
- Trop fatigant comme position. Prends moi de derrière.
Elle se met à quatre pattes et cambre bien son dos. Il s’agenouille derrière elle et commence à la besogner aussi fort qu’il peut.
- Oh, qu’est ce que c’est bon ! J’ai envie de… Tu peux… ?
Il comprend qu’elle veut un doigt, ou plus, dans son anus. Mais au lieu de le faire lui-même, il fait signe à Gerry.
- C’est Gerry qui va te faire ça. Ce sera une nouvelle expérience pour toi, dit-il. Tu es prête ?
Le frisson qui transperce le corps de sa femme ne fait que confirmer les paroles de celle-ci .
- Si ça va me faire jouir encore plus fort, oui, je suis prête et plus que prête.
Elle a une main sous son ventre et ses doigts écrasent son clitoris .
- Deux doigts ? Vincent demande,- Deux, trois, une main entière, n’importe quoi, mais je vais jouir, alors vite !
Gerry regarde les fesses largement écartées de Patou, dont l’anus clignote incontrôlablement. Il choisit un moment où elle est le plus détendu et plonge trois doigts dans le petit trou.
- Aïe ! Le cri résonne dans les airs du soir, puis elle ne crie plus; elle hurle:- Oh, baise-moi, Vincent ! Baise-moi fort! Fais-moi évanouir de jouissance. Je suis pleine de partout et je veux JOUIR !
Voyant qu’elle est au bord du précipice, Vincent accélère ses efforts et se lache au plus profond du vagin de sa femme. Il ne faut même pas une seconde avant qu’elle ne s’écroule par terre, recroquevillée comme un fœtus. Les secousses violentes de l’orgasme cèdent peu à peu a des spasmes moins extrêmes. Finalement, elle se calme, essuie la sueur de son front et arrive à se mettre debout.
- Une douche et dodo, marmonne-t-elle. Elle ramasse sa robe et marche, toujours toute nue et en titubant un peu, vers la maison. Bonne nuit, les garçons ! Faites de beaux rêves !
Vincent rentre sa bite ramolli dans son slip.
- Demain, je vais me demander si toute cette soirée a été un rêve, dit-il.
- Pas la peine. N’oubliez pas que j’en ai été témoin.
- Même…. Il va falloir qu’on en parle, elle et moi.
- Un mot d’avertissement, Vincent, de la part d’un vieux qui en a vu d’autres. Demain matin, ne dites rien de ce qu’on vient de vivre à Patou. Il lui faudra du temps pour assumer ce qu’elle nous a offert comme spectacle et comme sensations. C’est à elle d’en parler, et à elle de choisir le moment de le faire. Je parle en connaissance de cause, croyez-moi. Encore une fois je vous remercie pour votre hospitalité et pour cette expérience de beauté et d’érotisme aussi inattendue qu’inoubliable .
- Je suivrai vos conseils. Mais, dites-moi, vous n’auriez pas voulu…?
Gerry l’arrête.
- Vous avez sans doute déjà entendu dire que le cerveau est le plus important des organes quand il s’agit de sexe,. A l’âge que j’ai c’est encore plus vrai. Après la prestation que vous venez de fournir à Patou, j’aurais fait piètre figure, et ça m’aurait fait de la peine de la décevoir. Puis, partager un époux ou une épouse, ce n’est pas une décision à prendre à l’improviste en mon expérience, quelle que soit l’excitation du moment. Ce que vous m’avez permis de voir et de faire pour elle suffit largement pour moi. Je ne suis plus l’étalon que j’étais, mais pour être voyeur, je le suis tout autant qu’à quinze ans, comme vous-même, je crois! Bonne nuit!
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