Tim-la-Trique qui m’a Tiré un Trimestre à Tampa - histoire érotique

12 Juin 2023, Tampa, Floride.
J’ai compté, aujourd’hui, c’est J-4. Enfin, non, S-4, encore trois dimanches à me faire tringler par le jeune jardinier avant la fin de mon séjour linguistique en Floride, et le retour en Europe. Trois fois à profiter des coups de la trop bonne queue de Tim, pour retrouver celle que je sais désormais bien moins efficace de mon copain, resté au pays.
Ou pas, en fait.
Oh ! Je pourrais dire un truc neuneu genre, la taille ne compte pas, sauf que si, et surtout l’épaisseur, mais François est décevant à tous les étages, je ne pourrais vraiment plus me contenter de son ennuyeuse exclusivité. J’ai déjà préparé le truc, je vais gentiment m’offrir à lui puis je consacrerai quelques jours à gratter des infos auprès des langues de pute du milieu gay de la ville, tout mauvais coup qu’il soit, il y a zéro chance qu’il ait tenu sa promesse de… ‘se garder pour moi’, je vais le lui mettre dans la figure avec l’air outragé, arguant de ma propre fidélité absolue pendant neuf mois, trahie par lui. Et là, je vais me faire la population gay locale de 18 à 40 ! Ou même de 16 à 50, tiens. Puis des rebeus, vu que j’ai pris goût à la queue charcutée, et des Blacks, pour la taille, enfin, si la légende se vérifie…
- Comment ça, t’as pas de capote ? s’est étonné Tim, me tirant de mes pensées, alors que je refermais sur nous la porte de la remise.
- J’ai zappé, désolé.
- C’est pour toi, hein ! Perso…
- Bah, je suis tout propre, vidé, rincé à la poire… comme tous les dimanches, et c’est pas pour une fois…
- Propre… ça me change de mon cousin Clayton, a-t-il grogné, avant d’ajouter sur un ton plus doux, presque gêné, "Moi aussi, je me suis lavé la queue… pour toi", et de lâcher les bretelles de sa salopette tachée de sève d’arbre et de chlorophylle, qui est tombée sur ses vieilles baskets.
'C’est déjà ça', ai-je pensé, en me souvenant du goût parfois suret, qui ne m’avait toutefois jamais trop retenu d’amener de la bouche son érection à son maximum. Problème d’hygiène assez généralisé, en fait, comme je l’avais réalisé il y a deux mois, à mon arrivée dans la troisième et dernière famille d’accueil de mon année d’exchange student.

(***)

4 avril 2023, Tampa, Floride.
Il vient de terminer la tonte du gazon, pendant laquelle je n’ai pas lâché des yeux sa silhouette arpentant le terrain, en rêvant à ce que cachait sa salopette portée torse nu. Il s’est approché pour récupérer les 20$ que Marge m’avait laissés pour lui, trop heureuse d’échapper à la corvée…
Pétasse snobinarde, en bonne WASP (blancs anglo-saxons protestants), elle chie sur les Amérindiens Séminole, les Blacks, les Latinos, j’avais découvert alors qu’elle méprise également les 'Poor Whites', les Petits Blancs défavorisés des banlieues et des parcs de caravanes.
Avril en Floride, il fait déjà 77°F, soit 25°C, et Tim, que je remets au mieux à un de ces cailleras du 9-3 – mais en version caucasien, blond aux yeux bleus – crève clairement de chaud. Ses billets en main, il vient de vider d’un trait la canette de Coca que je lui ai filée, et lorgne vers la piscine où, assis sur la margelle, j’agite négligemment les jambes.
- Un petit plongeon te ferait du bien.
- Je n’ai pas de… a-t-il grogné, en pointant du doigt mon petit Speedo ridiculement moulant.
- Peu importe, skinny dipping ? ai-je suggéré en me redressant pour tomber le maillot, m’exposant nu devant lui.
Bon, j’avoue, je voulais le tester. Un mec hétéro m’aurait regardé, étonné, dans les yeux, et pas comme Tim, qui a fixé ma queue, un peu trop longtemps que pour être absolument straight.
- Personne ne le verra, les Simpsons au Temple, et je ne dirai rien à cette connasse de Marge.
Il m’a lancé un sourire complice, a viré ses sneakers qu’il porte sans chaussettes, puis son vêtement de travail, pour se montrer nu, finement musclé, et doté d’une queue appétissante, même au repos. Je me le serais fait sur le bord de la piscine, n’étaient deux-trois détails, comme la transpiration dont il est couvert, et le dépôt noir entre ses orteils aux ongles sales.
'Rien que quelques longueurs ne règleraient', me suis-je dit en glissant dans l’eau, pour m’éloigner un peu, avant de me retourner sur Tim, qui jetait un regard inquiet sur la surface. "Il y a trois pieds de profondeur, là, tu en auras jusqu’à la taille. Attends, assieds-toi sur la margelle, j’arrive."
Je jure devant le monstre en spaghetti volant que j’avais dû me retenir d’engouffrer sa queue, pour le tirer sagement à ma suite dans l’eau.
Après quelques largeurs, et juste là où il a pied, il s’est approché de moi, déjà assis au bord, les jambes indécemment écartées.
- Pourquoi vous êtes ainsi, les Européens ?
- Ainsi… comment ?
- Gentils… Mrs Simpson ne m’aurait jamais proposé… Puis minces, beaucoup d’Américains sont gros… Et d’autres trucs… a-t-il dit, le regard calé sur mon entrejambe.
- Genre quoi ?
Il a pointé mon prépuce du doigt.
- Oh, ça… ai-je dit en prenant sa main pour la poser sur mon sexe, il se retire, tu peux essayer.
Timidement, il m’a décalotté, faisant éclore mon gland.
- Dressé, j’imagine qu’il n’y a plus grande différence, tu le verras si tu agites la main…
Avec un sourire légèrement lubrique, il l’a fait.
- Et gentils, je ne sais pas vraiment, question d’affinités, je pense, ai-je murmuré en posant les mains sur ses épaules émergées pour légèrement le repousser, et me glisser dans l’eau, entre lui et le bord, avant de poursuivre ma descente sous la surface et prendre sa bite en bouche.
Pour remonter après trente secondes, et ajouter "Et là, je sens une… solide… affinité", avant de jeter les jambes autour de sa taille, de passer la main sous mes fesses, à la recherche de son membre… raide !
- Tu veux ce que je veux, Tim ? ai-je demandé en positionnant son gland sur ma rosette.
- Fuck yeah !
Le passage de son gland m’a fait un mal de chien, mais ensuite, ses doux mouvements progressifs de pénétration, et peut-être la relative apesanteur dans l’eau, l’ont lentement amené au fond de mon rectum.
- Woputaaaaain, c’est booon ! ai-je gémi.
Il a maladroitement répété mes mots "Wow puttay say bow… French is beautiful".
- Ce français-ci est très grossier, lui ai-je répondu avec un sourire satisfait. Fuck me, American boy !
Tim est finalement beau, et encore plus quand il jouit, les ailes de son joli petit bout de nez palpitent, ses lèvres dévoilent un chapelet de dents étonnamment parfaites, et ses beaux yeux bleus se révulsent.
Je n’ai pas éjaculé, j’ai juste remarqué le filet de présperme qui suintait de mon gland en légers filaments, mais je m’en fous, le plaisir anal a été au rendez-vous, cette sensation qui grandit lentement, jusqu’à faire perdre conscience de la réalité, que je n’avais connue qu’avec mon prof d’EPS de terminale, et jamais avec François, mon mec.
Sans un mot – il n’est pas bavard – Tim s’est rhabillé en envoyant un texto à son cousin pour lui dire de venir le rechercher, puis est parti, en tournant une fois la tête pour m’accorder un dernier sourire.
J’ai rejoint la maison pour y trouver Jackson, le fils de la famille.
- T’es pas au Temple presbytérien ?
- Je… j’étais pas bien, ce matin, voilà. Et après avoir vu ce que vous avez fait, je ne suis pas mieux, là.
- On dirait pourtant que oui, tu bandes, Jackson. Il y a un moyen facile pour solutionner ce problème. Oh ! Suis-je bête, pas le jour du Seigneur, bien sûr, ai-je ironisé.
Il s’est ressaisi vraiment très vite, et a murmuré "Le Seigneur ne me le reprochera pas si je le subis malgré moi... et ma mère n’apprendra rien, elle" en ouvrant son jean sur la queue la plus bizarre que j’aie vue.
Après, bah, l’expérience pouvait être intéressante, et si ma tranquillité était à ce faible prix…
Je me suis agenouillé et lui ai appliqué l’une de mes pipes maison, celles qui font jouir François en quatre ou cinq minutes, mais avec massage de sa prostate, soit rien de ce que j’ai l’intention d’accorder à Junior.
- Tu… tu me laisses ainsi ? Je veux ton cul, pas de raison que ce loser de Tim… Je dirai que…
- La queue de Tim était bien plus belle, grosse, et prometteuse que ce que tu offres, Jackson. Et avant de penser à raconter quoi que ce soit à tes parents, réfléchis bien dans ta petite tête de puceau pathétique, ai-je dit en tapant de l’index sur son front, "Comment pourrais-je savoir que tu as un gland anormalement conique, et un chapelet de grains de beauté sur ta petite queue ? Tiens, tu sais quoi ? Branle-toi."
- Que je… ?
- Ben oui, sinon je dirai moi-même spontanément à ta mère que tu m’as demandé une fellation qui, si je l’avais faite, aurait condamné mon âme de bon Catholique aux flammes de l’enfer.
- La mort dans l’âme, il l’a fait, ce con, pour jeter trois pauvres gouttes de semence au sol.
- Hmmm… Misérable éjac’, mec, comme ta bite, comme toi.

Le dimanche suivant, alors que la famille – entière, cette fois - assistait à l’office, j’ai préféré le rejoindre dans l’abri de jardin, alors qu’il y rangeait la tondeuse, et d’apporter quelques adaptations, déjà la capote, vu que je ne connaissais finalement pas sa vie et le niveau de risque qu’il y admettait, puis un plug, porté depuis le départ de Marge & Co, pour me préparer à une sodo au moins douloureuse au début, mais ensuite…
Pour un plaisir un peu plus… sauvage, mais à ma demande !
Penché sur la vieille table de jardin, je l’ai accueilli en levrette, pour une pénétration facilitée par le sex-toy, avec une endurance accrue de sa bite dans mon rectum, un plaisir anal plus précoce pour moi, et mon érection cette fois complète, qui m’a permis de me branler et de jouir avant que Tim s’effondre sur mon dos, gémissant.
Que du bonheur !

(***)

Retour au 12 juin 2023, Tampa, Floride.
- Moi aussi, je me suis lavé la queue… pour toi, a-t-il dit avant de lâcher les bretelles de sa salopette, qui est tombée sur ses vieilles baskets.
'Et un boxer presque propre, c’est Noël en juin' ai-je pensé, en tombant à genoux devant lui pour abaisser le sous-vêtement et libérer son sexe déjà à moitié gonflé qui a rebondi devant ma bouche. Par jeu, j’ai poussé ma bouche à la recherche de son gland, pour finir par le happer et en jouer de la langue.
- Bah, j’ai zappé le latex, mais je suis tout propre, vidé, rincé à la poire… comme tous les dimanches, et c’est pas pour une fois…
- Ça me change de mon cousin Clayton… Et moi aussi, je suis clean.
- Tu baises avec ton cousin ?
- Je *le* baise, nuance. Il est le seul, juré ! Et comme c’est le seul sexe qu’il aura jamais…
- Contrairement à toi… Mais là, tu es à moi, ai-je minaudé.
- Tu le sais… Fort ou doux ?
- Lent et tendre, s’il te plait.
- Yes, mylord, a-t-il souri, avant d’enfoncer ses quinze centimètres à l’endroit libéré par le plug, pour presque en ressortir, et revenir en moi, encore et encore… Mon érection douloureuse m’a rappelé d’y agiter la main, et je ne saurai jamais qui de nous deux a émis le plus de sperme, le mien était visible sur le sol de la cabane, le sien coulerait plus tard, lentement, le long de mes cuisses.
C’est ce qui est arrivé, après que je l’ai ramené, la main sur l’épaule, à la voiture de son cousin, immédiatement remplacée dans l’allée par celle de ma famille d’accueil qui revient du Temple.
- Vous vous êtes fait un ami, Jérémie ? Jackson se méfie de lui… a dit Marge, alors que Junior, dans son dos, agitait ridiculement le bassin en poussant la langue à l’intérieur de la joue, pour simuler une fellation.
- Peut-être… Juste une idée, Marge… Peut-être votre pasteur pourrait-il orienter ses futurs sermons vers l’amour fraternel et universel entre humains, et prendre Jackson à part pour un dialogue plus… Mais je suis Catholique, qu’aurais-je à suggérer ?
Jackson m’a foudroyé du regard.
- Vous avez tellement raison, Jérémie, m’a-t-elle répondu, pas moins hypocrite.
Ce n'était pas absolument innocent ou altruiste de ma part, à mon unique passage au Temple, j'avais remarqué les regards équivoques que le bon pasteur jetait aux jeunes mecs de sa congrégation, sous promesse de rémission de ses péchés en solitaire, Jackson pourrait bien prendre dans son cul. Et l'idée m'amuse...

Le dernier dimanche avant mon départ, après que Tim avait tondu la pelouse, plutôt que notre baise rituelle, entre tendre et plus… violente, disons, je lui ai présenté mon pays sur mon smartphone. Bruges, si romantique, Bruxelles et sa richesse architecturale, la mer du Nord, les forêts de nos Ardennes…
- C’est beau…
- C’est à toi, si tu le veux, je t’offre le billet d’avion. Après, les Etats-Unis sont ton pays, mais qu’y as-tu ? Qu’a-t-il à t’offrir ? Des gazons à tondre chez des pétasses comme Marge ?
- C’est… soudain, et inattendu, je… je dois réfléchir.

(***)

13 décembre 2023, Bruxelles, Belgique.
Tim a accepté ! Plutôt vite, je me dis, vu le délai d’émission d’un passeport international, mais il vient à peine de me prévenir. Par Messenger, je lui ai envoyé les références du vol prépayé que je viens d’acheter pour lui. Pour nous.

Il sera ici le 23, je lui préparerai un réveillon européen pour le lendemain, différent des siens, pour autant qu’il en ait connus un minimum décents… Et le jour de Noël, je le présenterai à mes parents et à mes sœurs. Je devrai juste veiller à garnir mon boxer de PQ pour ne pas flinguer mon costume devant eux…