Un grand merci (suite du déménagement) - histoire érotique

Un grand merci

A l’issue du déménagement, C. m’appelle pour me remercier à nouveau et m’invite à venir manger un soir. Rendez-vous est pris pour le vendredi suivant.
Au cours de notre échange, j’entends Arn parler à C. et cette dernière lui dit en forme de boutade

-Il verra bien, chéri. Au pire, il se déshabillera.

Quand je lui demande pourquoi ces mots, C. me dit alors qu’Arn me prévenait qu’il fait toujours une chaleur à mourir chez eux. Je ris et lui dis que c’est avec plaisir que je le ferai mais dès qu’elle aura donné l’exemple.

-Pourquoi pas, s’il faut dit-elle en riant…

Le soir venu, je suis surpris que les enfants ne soient pas là.
Arn m’explique que la grande est chez son père et que le petit a voulu aller coucher chez mamie.
Nous buvons l’apéro (ou les apéros) dans un climat jovial. Arn ne fait rien paraitre de ce qu’il a vu et n’a pas dû en faire le reproche à sa chérie.
C. se lève pour aller en cuisine et Arn profite de l’instant pour recharger la cheminée.

-Tu vas nous faire mourir, chéri. La chaleur et l’alcool font que je vais être pompette.

-Tu n’as qu’à quitter ton gilet, Phil et moi, nous sommes bien.

-Attention, si j’attaque un strip-tease, je ne sais pas jusqu’où j’irai et je ne voudrais pas vous effrayer.

-Phil comme moi ne devrions pas finir effrayer. On en a déjà vu d’autres…

J’aime ce sous-entendu appuyé et me dis que la soirée pourrait être sympa sur ce terrain-là.
Sur ces bons mots, C. s’absente et revient vêtue d’une tenue d’intérieur, à savoir un combi short et un tee-shirt échancré sous les bras.

-Tu vois, tu as su t’adapter et passer en version light , dit Arn, et ajoutant :

-Tu ne risques même pas la pluie, comme le jour du déménagement.

Et moi qui ajoute :

-C’est vrai qu’on en a pris une belle mais cela a permis de voir de jolies choses.

C. commence à voir venir les choses, et pense au spectacle de sa poitrine et de ses tétons pointant sous le tee-shirt mouillé.

-Comme quoi par exemple ? demande-t-elle.

-Le bel arc en ciel, puis le ciel rouge comme la braise juste derrière.

-Sans parler de la chaleur que la terre dégageait juste derrière ajoute Arn.

Que de sous-entendus…
Tout en buvant, je demande à C. si sa mère se plait dans ses nouveaux murs et si elle a gardé des souvenirs de son passage dans le précédent.

-Non je ne pense pas. Elle ne s’est jamais sentie chez elle et je ne la vois pas filmer son appart à la fermeture de la porte.

- Moi, j’ai peut-être un petit film lâche alors Arn en me regardant.
-Toi tu as un film de chez ma mère ? A quelle occas ?

-C’est surtout de la cave. Je voulais filmer l’état du plancher du salon vu du dessous. Mais je ne sais pas ce qu’il vaut.

-Ayant pu découvrir ton coté méticuleux et précis durant le déménagement, je pense que tu as du faire ça bien et le conserver.

-Je regarderai dit-il en souriant.

Une fois l’apéro terminé, Arn descend chercher du vin et je donne un coup de main à C. à débarrasser.
Alors que nous sommes dans l’espace cuisine, elle se retourne et me demande ce que je pense de sa tenue.

-Je suis folle de faire ça mais tu ne peux pas savoir comme j’attendais ce repas. Je me demandais ce que je pourrais faire pour retenir ton attention. Les jeux de mots sur le spectacle de l’arc en ciel et la chaleur de la terre m’ont tout émoustillée. J’ai presque l’impression d’une complicité entre Arn et toi.

-Va savoir, Charles. Peut-être que ce fameux film a été fait pendant que tu me suçais et me branlais entre tes seins. D’ailleurs, là maintenant, je me demandais jusqu’à quel point tu étais émoustillée ?

Je glisse alors une main dans son shorti et me rend compte que son sexe et trempé. Je ne peux pas m’empêcher de faire alors quelques va et vient. C. se tient alors à la table et me demande d’arrêter, son regard comme totalement hypnotisé.

-Je suis en train de me liquéfier.

-Je vais jouer avec toi et chatte durant tout le repas, ça risque d’être terrible.

- Comment comptes-tu faire ?

-Ca, c’est mon affaire.

Sur ces faits, Arn arrive et nous passons à table.
Je profite d’aller me laver les mains pour préparer un sms que j’enverrai sous peu à C.. Je le mets en brouillon et n’aurai plus qu’à envoyer le moment venu.
Le repas se passe de la façon la plus agréable qu’il soit et nous venons à parler du déménagement.

Arn me remercie et insiste sur le fait qu’il ne se serait pas passé dans d’aussi bonnes conditions en mon absence. Il regarde C. et lui fait « reconnaitre » la chose. Celle-ci confirme que cela s’est passé dans de bonnes conditions et dans les temps.
Arn me dit qu’il me remercie particulièrement pour avoir gérer la cave car autrement il n’aurait pas eu le temps et n’aurait pas su le faire aussi efficacement.

-Quand on peut aider, ç’est toujours un plaisir…

Il sourit et me dit qu’il a apprécié l’efficacité avec laquelle cela c’est fait.

-Même C. qui a peur d’y descendre d’habitude, n’a pas hésité à faire les voyages nécessaires.
-C. est une femme active qui n’a pas peur de mettre la main à la pâte (et autre choses, pensais-je). Respect pour tout ce qu’elle a su entreprendre.

-Elle a fait preuve de talents et de capacités que je ne soupçonnais pas, ajoute-t-il non sans une certaine ironie.

-Que veux-tu mon chéri, le départ de ma mère vers une nouvelle vie est un super moteur.

-C’est ce que j’ai pu constater quand je suis descendu.

C. semble encaisser et lui demande à quel moment il est venu à la cave.

-Je ne sais plus précisément mais tu devais être occupée à emballer avec P, ou à faire un voyage…
Son regard dans ma direction m’amuse…