Un mec de grande valeur
Récit érotique écrit par lelivredejeremie [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-12-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Un mec de grande valeur
Il y a trois règles pour un travail bien fait.
La première est le repérage, c’est essentiel. Au fond du couloir des toilettes du Gaypard, derrière un coude, il y a la porte du bureau d’Édouard, le patron, bien sûr fermé à clé, mais dont la serrure n’avait pas offert de résistance à mon crochetage, le soir de Nouvel-An, pendant que tout le monde criait le décompte de minuit, avant de hurler ‘Bonne année’ et de s’entre-bisouter.
La seconde, c’est l’observation, mais attention, discrétion ! Du fond de la salle, où je besognais Gaëtan, trop efféminé, hyper énervant, en léger surpoids et moche comme le péché, j’avais suivi leur rituel, le petit blond était arrivé vers 22h, pour se caler au bar, et refuser les approches de plusieurs habitués de trente à soixante ans, alternant les regards sur son smartphone et sur la porte, que le brun avait enfin poussée une heure plus tard, pour le rejoindre et finalement ne lui accorder qu’une attention distraite.
Hmmm… Je suis peut-être un peu injuste envers le garçon enrobé au physique ingrat, il m’a tout de même accordé deux baises assez satisfaisantes, et surtout - langue de pute comme tellement de gays - les infos dont j’avais besoin.
La première fois, je l’avais presque directement cadré. Une grosse passive, désespérée parce qu’avide de sexe trop rare, que je me gagnerais facilement. Une cabine des toilettes du bar avait fait l’affaire, mon slim abaissé à mi-cuisses, son sarouel ridicule sur ses chevilles, je lui avais écrasé la figure sur le carrelage, les mains sur ses omoplates, en le pistonnant comme un malade, alors qu’il couinait comme une truie. Pathétique, mais je devais obtenir qu’il insiste pour me revoir, et justifier un second tour de recherche, planqué au fond du bar. J’avais bobardé un emploi du temps surchargé pour promettre du bout des lèvres un rendez-vous le week-end suivant.
- C’est quoi, leur histoire ? avais-je alors demandé à Gaëtan d’un ton badin.
- Tristan et Jules ? C’est compliquééé.
- Mais encore ?
- Les confidences, je ne les fais que sur l’oreiller, et il faut les mériter, avait-il lubriquement susurré.
L’appart’ trop kitsch, aux murs rose bonbon, blindé de peluches ridicules, et deux… non, trois drapeaux rainbow, tout crie trop ‘je suis une folasse’ ! Changement de décor, mais pas que…
- Mon terrain, mes règles, me faire tringler de dos contre un mur, c’est bon pour un coup vite fait dans les toilettes du Gaypard, mais ici, je veux du romantiiiiisme.
- C’est-à-dire ?
- Je te veux de face, que tu voies mon orgaaasme ! Puis corps à corps, peau contre muqueuse, je suis sous PReP, mon chériii, pas d’inquiétude.
Soit, s’il le faut… ‘’Moi aussi, il le faut bien, avec des sacs à sperme comme toi.’’ Il a souri, le con…
- Baise-moiiiii ! Plus profond, plus fooort ! Oh putain, je te sens loiiiiin ! Fourre-moi ta grosse queue, ça vient, je vais jouir sans me toucher… Encooore !
C’est pas que je sois tellement épais, en réalité, mais moche comme il l’est, Gaëtan ne s’est jamais fait trop tirer, et reste plutôt serré du rectum, puis il fait ce truc non-contrôlé avec son sphincter qui se contracte sur ma queue, qui met mon endurance à dure épreuve.
Contre toute attente, son éjaculation spontanée a précédé la mienne.
- Oh putain, oui-oui-ouiiiii, a-t-il gémi alors que sa petite queue frétillante bavait une quantité ridicule de sperme au-dessus de son pubis.
- Gaëtan, c’est… c’est trop bon, me suis-je forcé à gémir. ‘’Je vais jouir…’’
- Ouiii ! Inonde-moi, féconde-moi, remplis-moi de tes bébééés, Ouiiiii !
J’ai lâché les vannes, évacuant le résultat d’une semaine d’abstinence.
Les genoux à hauteur de mes rotules, Gaëtan vient de lâcher ma queue qu’il a consciencieusement nettoyée de la langue et s’est redressé, pour passer la main sur l’intérieur de sa cuisse gauche, et lécher sur ses doigts ma semence qui n’en finit pas de suinter de son sphincter encore béant, comme j’ai pu le constater lorsqu’il y a forcé mon majeur… que j’ai essuyé sur le drap de lit.
- Woaaah ! Ce que tu m’as mis, mon grand mâle… J’ai senti chaque jet jusqu’au fooond !
Improbable, le rectum est trop peu innervé que pour que ça arrive, mais il peut bien se faire un film.
- Sinon, le petit couple tout mignon ?
- Qui ? Ah, Tristan et Jules… On s’en fout, mais bon, ils n’ont rien de choupinou, en réalité, c’est un couple absurde, ils sont tous les deux passifs, mais le blond est absolument croc de son mec, et l’autre pute, Jules, le brun, il le fait attendre, ensuite il le baise juste pour lui tirer le peu de fric qu’il a, les soirées, les fringues, mais sinon il n’en a rien à foutre. C’est un peu triste, mais bon, quand on s’appelle Tristan, c’est dans le nom…
Le week-end suivant, j’ai splendidement ignoré ma conquête des deux semaines précédentes, dont je n’avais désormais plus besoin, pour aller m’asseoir au bar, à côté du joli blondinet, dès son arrivée. Ma conversation non-intéressée, orientée vers la conservation du patrimoine, dont Gaëtan m’avait confié qu’il était son sujet d’études académiques, l’avait détendu. Jusqu’à ce qu’il s’excuse de devoir aller aux toilettes, où je l’ai accompagné, pour y exposer mon sexe, lentement retirer mon prépuce, uriner, la secouer et me recalotter sous son regard timide. Dans le local heureusement désert, je l’ai furtivement embrassé.
- Non, je… je ne peux pas, j’ai un copain, il m’est cher.
- Je comprends, ai-je dit, en fourrageant dans ma poche, pour en retirer la seringue d’anesthésique léger utilisé pour les gastroscopies, avant d’ajouter, dans son dos ‘’Il a beaucoup de valeur, en effet’’ et d’enfoncer l’aiguille dans sa carotide.
Son corps s’est affaissé et je l’ai amené au fond du couloir, jusqu’à la porte du bureau, que j’avais crochetée précédemment, pour sagement l’allonger sur un divan en cuir qui avait surement connu plus de baises que le canapé de casting des vidéos de Pornhub, et retourner dans le bar, pour y attendre l’arrivée de Jules.
Décidément encore plus sale con que je ne l’avais imaginé, il ne s’est pointé que vers minuit. Après un tour de salle à la recherche de sa vache à lait, il est venu s’asseoir au bar, en grognant.
- Mauvaise soirée ? ai-je osé.
- Je trouve pas mon mec, il ne répond pas à mes appels, a-t-il dit en claquant son smartphone sur le comptoir. ‘’Enfin, mon mec… juste le petit con que je baise, un petit blond mignon, tu l’as pas vu ?
- Comme blond, il n’y a que moi ce soir, et je ne peux pas le remplacer, je suis actif, ai-je glissé.
- Ah ouais ? On ne serait pas tellement incompatibles, en fait… S’il n’est pas encore arrivé dans une demi-heure, et si tu es toujours dispo…
- Je ne veux pas foutre la merde dans un couple, mais je peux vous accorder trente minutes, je kiffe plutôt les beaux bruns comme toi.
Je l’ai gentiment baratiné, en imaginant des plans tordus dans ma tête, qui ont fait gonfler ma bite dans mon slim, ce que Jules ne s’est pas gêné de mater, avant qu’il décide que…
- Trop is too much, marre d’attendre, et tu as ce qui me fait envie, tu viens chez moi ?
Par réflexe, j’ai déverrouillé ma Maserati Quattroporte, pour me retourner sur sa grimace vénale.
Je cracherais pas sur une balade dans ta caisse, mais j’habite à côté, a-t-il grogné, avant de me tirer sur 100m jusqu’à son immeuble, au pied duquel j’ai empoigné mon smartphone pour pianoter un texto sur l’écran.
- Tu préviens un contact, au cas où je te truciderais ?
- J’avais une fin tragique en tête, j’avoue…
Un monde de différence avec l’appart’ du rond Gaëtan ! Plus minimaliste que ça, tu meurs… Une seule pièce, meublée d’une cuisine-bar, d’un matelas monté sur quatre palettes, et une porte qui donne probablement sur une salle de bain basique… Le joli Tristan accepte de se faire baiser dans ce décor sordide ? Faut que Jules ait autre chose à propo…
Woputain !
Avec un regard qui suinte le désir, il vient de se désaper, pour m’offrir un corps parfait, sculpté, et en bonne santé… Décidément une bonne pioche.
Je me la suis jouée mâle alpha. ‘’Déshabille-moi, et lèche chaque partie de mon corps que tu dénudes, je veux sentir ton désir’’ en enfilant des gants de chirurgie en latex ‘’Je suis haptophobe, peur de toucher en direct, ne le prends pas mal, c’est rien de perso’’.
Il s’en fout clairement, il veut de la queue ! Il l’a fait, patiemment, consciencieusement, son sexe dressé, jusqu’à ce que je ne porte plus que mon boxer Freegun et mes chaussettes, et me pousse sur son semblant de lit. J’ai soulevé le bassin pour qu’il vire mon sous-vêtement, mais il s’est attaqué à mes socquettes courtes, pour sucer mes pouces de pieds.
‘Encore un’ ai-je pensé, en me remémorant la troisième règle, l’adaptation à la cible.
- C’est ton kiff ? Cool, moi aussi, ai-je glissé, en le retournant, dos au matelas, pour glisser la langue entre ses orteils (combien pour des orteils, en fait ?)
Je suis remonté ses mollets et l’intérieur de ses cuisses de mes lèvres gourmandes, les ai glissées sur son périnée, avant de gober ses jolies couilles, et de lécher sa hampe dressée et décalottée dont un gland gonflé émerge, suintant un fin filet de pré-sperme.
- Mon cul ! Bouffe-moi le cul ! a-t-il gémi.
J’ai appliqué ma langue sur son sphincter, impeccablement glabre – clairement pour d’autres que le naïf Tristan – jusqu’à le détendre, et pouvoir y insérer la pointe.
- Oooh ! C’est booon… Met-la moi, baise-moiiiii !
J’ai enfilé une capote et l’ai possédé en quatre mouvements qui l’ont fait doucement gémir, avant de pistonner comme un perdu, puis de réduire la pénétration sur les huit premiers centimètres de son rectum, pour stimuler sa prostate, et d’ensuite alterner les mouvement profonds et rapides de ma queue en lui, et les plus lents, qui ont provoqué son éjaculation spontanée, suivie de la mienne, dans l’enveloppe synthétique.
- Sans me… sans me toucher… j’ai joui… c’est ta queue… j’en reviens pas, ânonne-t-il…
- Ne me remercie pas, c’est la moindre des choses, dis-je, en nouant le préservatif.
- T’es baiseur professionnel, c’est ça ? C’est ce qui te paie une Maserati ?
- Pas vraiment, ai-je répondu, en tendant le bras vers ma housse à ordi, pour en tirer une nouvelle seringue, cette fois chargée de kétamine. ‘’Je suis un hacker… Je pirate les bases de données des hôpitaux pour déceler les profils intéressants’’ ai-je ajouté, en lui plantant l’aiguille dans la carotide. ‘’Tu vas voyager, Jules… Et tu vas enfin servir à quelque chose, et aider l’humanité, tes reins vont aller aux Emirats Arabes Unis, ton foie à Monaco et ton cœur à Washington, bon voyage…’’
J’ai pris les lingettes désinfectantes, j’ai nettoyé les parties de son corps que j’avais touchées des possibles traces de mon ADN, et j’ai pianoté sur l’écran de mon smartphone ‘’C’est fait, 4è étage, je t’ouvre’’.
Je ne connais pas son nom, il récupère et nettoie.
- Cœur, reins et foie, je t’ai transmis la destination de chaque organe, cent cinquante mille, moitié pour moi, merci, ai-je rappelé.
Je suis retourné au Gaypard, pour y découvrir une agitation particulière devant le couloir des toilettes, et en voir sortir Lionel, le gérant, qui portait presque le joli Tristan, encore titubant.
- Tu… Tu étais là ! a-t-il gémi.
- Tu as fait un malaise dans les toilettes, la pièce du fond était ouverte, je t’ai posé sur le canapé, rien de plus, mais c’était peut-être bête de te laisser seul, j’ai réagi spontanément, je regrette.
- Tu as bien fait, Jérémie, m’a assuré Lio, ‘’ce n’était que ça, finalement’’.
- Merci… Jérémie, donc ? a murmuré Tristan…
***
- Comme ça… Ouiii… Plus fort… Oooooh ! Je jouis, je jouiiiiis ! gémit Tristan.
Je redresse mon torse comme je le peux, ses mains serrées sur ma nuque, ses mollets enroulés sur ma taille, ses talons sous mes fesses, il me garde en lui, jusqu’au moment où j’éjacule dans son corps. Et naturellement, il ne sent pas les jets de sperme que j’évacue, mais il sent les pulsations de mon gland au fond de son rectum, et y répond par celles de son sphincter…
- Jérémie… Les autres mecs, tu leur as offert tout ça ? demande-t-il.
- On n’en parle pas, Tristan, je les ai baisés ! Toi, je te fais l’amour ! Et à Bali, en plus, c’est pas bien ?
- C’est très bien… Encore, je peux ?
J’aurais toujours envie de lui, comme la première fois où je l’ai vu… Lui aussi, il a de la valeur, mais je ne parle pas du prix de ses organes au marché noir, là.
La première est le repérage, c’est essentiel. Au fond du couloir des toilettes du Gaypard, derrière un coude, il y a la porte du bureau d’Édouard, le patron, bien sûr fermé à clé, mais dont la serrure n’avait pas offert de résistance à mon crochetage, le soir de Nouvel-An, pendant que tout le monde criait le décompte de minuit, avant de hurler ‘Bonne année’ et de s’entre-bisouter.
La seconde, c’est l’observation, mais attention, discrétion ! Du fond de la salle, où je besognais Gaëtan, trop efféminé, hyper énervant, en léger surpoids et moche comme le péché, j’avais suivi leur rituel, le petit blond était arrivé vers 22h, pour se caler au bar, et refuser les approches de plusieurs habitués de trente à soixante ans, alternant les regards sur son smartphone et sur la porte, que le brun avait enfin poussée une heure plus tard, pour le rejoindre et finalement ne lui accorder qu’une attention distraite.
Hmmm… Je suis peut-être un peu injuste envers le garçon enrobé au physique ingrat, il m’a tout de même accordé deux baises assez satisfaisantes, et surtout - langue de pute comme tellement de gays - les infos dont j’avais besoin.
La première fois, je l’avais presque directement cadré. Une grosse passive, désespérée parce qu’avide de sexe trop rare, que je me gagnerais facilement. Une cabine des toilettes du bar avait fait l’affaire, mon slim abaissé à mi-cuisses, son sarouel ridicule sur ses chevilles, je lui avais écrasé la figure sur le carrelage, les mains sur ses omoplates, en le pistonnant comme un malade, alors qu’il couinait comme une truie. Pathétique, mais je devais obtenir qu’il insiste pour me revoir, et justifier un second tour de recherche, planqué au fond du bar. J’avais bobardé un emploi du temps surchargé pour promettre du bout des lèvres un rendez-vous le week-end suivant.
- C’est quoi, leur histoire ? avais-je alors demandé à Gaëtan d’un ton badin.
- Tristan et Jules ? C’est compliquééé.
- Mais encore ?
- Les confidences, je ne les fais que sur l’oreiller, et il faut les mériter, avait-il lubriquement susurré.
L’appart’ trop kitsch, aux murs rose bonbon, blindé de peluches ridicules, et deux… non, trois drapeaux rainbow, tout crie trop ‘je suis une folasse’ ! Changement de décor, mais pas que…
- Mon terrain, mes règles, me faire tringler de dos contre un mur, c’est bon pour un coup vite fait dans les toilettes du Gaypard, mais ici, je veux du romantiiiiisme.
- C’est-à-dire ?
- Je te veux de face, que tu voies mon orgaaasme ! Puis corps à corps, peau contre muqueuse, je suis sous PReP, mon chériii, pas d’inquiétude.
Soit, s’il le faut… ‘’Moi aussi, il le faut bien, avec des sacs à sperme comme toi.’’ Il a souri, le con…
- Baise-moiiiii ! Plus profond, plus fooort ! Oh putain, je te sens loiiiiin ! Fourre-moi ta grosse queue, ça vient, je vais jouir sans me toucher… Encooore !
C’est pas que je sois tellement épais, en réalité, mais moche comme il l’est, Gaëtan ne s’est jamais fait trop tirer, et reste plutôt serré du rectum, puis il fait ce truc non-contrôlé avec son sphincter qui se contracte sur ma queue, qui met mon endurance à dure épreuve.
Contre toute attente, son éjaculation spontanée a précédé la mienne.
- Oh putain, oui-oui-ouiiiii, a-t-il gémi alors que sa petite queue frétillante bavait une quantité ridicule de sperme au-dessus de son pubis.
- Gaëtan, c’est… c’est trop bon, me suis-je forcé à gémir. ‘’Je vais jouir…’’
- Ouiii ! Inonde-moi, féconde-moi, remplis-moi de tes bébééés, Ouiiiii !
J’ai lâché les vannes, évacuant le résultat d’une semaine d’abstinence.
Les genoux à hauteur de mes rotules, Gaëtan vient de lâcher ma queue qu’il a consciencieusement nettoyée de la langue et s’est redressé, pour passer la main sur l’intérieur de sa cuisse gauche, et lécher sur ses doigts ma semence qui n’en finit pas de suinter de son sphincter encore béant, comme j’ai pu le constater lorsqu’il y a forcé mon majeur… que j’ai essuyé sur le drap de lit.
- Woaaah ! Ce que tu m’as mis, mon grand mâle… J’ai senti chaque jet jusqu’au fooond !
Improbable, le rectum est trop peu innervé que pour que ça arrive, mais il peut bien se faire un film.
- Sinon, le petit couple tout mignon ?
- Qui ? Ah, Tristan et Jules… On s’en fout, mais bon, ils n’ont rien de choupinou, en réalité, c’est un couple absurde, ils sont tous les deux passifs, mais le blond est absolument croc de son mec, et l’autre pute, Jules, le brun, il le fait attendre, ensuite il le baise juste pour lui tirer le peu de fric qu’il a, les soirées, les fringues, mais sinon il n’en a rien à foutre. C’est un peu triste, mais bon, quand on s’appelle Tristan, c’est dans le nom…
Le week-end suivant, j’ai splendidement ignoré ma conquête des deux semaines précédentes, dont je n’avais désormais plus besoin, pour aller m’asseoir au bar, à côté du joli blondinet, dès son arrivée. Ma conversation non-intéressée, orientée vers la conservation du patrimoine, dont Gaëtan m’avait confié qu’il était son sujet d’études académiques, l’avait détendu. Jusqu’à ce qu’il s’excuse de devoir aller aux toilettes, où je l’ai accompagné, pour y exposer mon sexe, lentement retirer mon prépuce, uriner, la secouer et me recalotter sous son regard timide. Dans le local heureusement désert, je l’ai furtivement embrassé.
- Non, je… je ne peux pas, j’ai un copain, il m’est cher.
- Je comprends, ai-je dit, en fourrageant dans ma poche, pour en retirer la seringue d’anesthésique léger utilisé pour les gastroscopies, avant d’ajouter, dans son dos ‘’Il a beaucoup de valeur, en effet’’ et d’enfoncer l’aiguille dans sa carotide.
Son corps s’est affaissé et je l’ai amené au fond du couloir, jusqu’à la porte du bureau, que j’avais crochetée précédemment, pour sagement l’allonger sur un divan en cuir qui avait surement connu plus de baises que le canapé de casting des vidéos de Pornhub, et retourner dans le bar, pour y attendre l’arrivée de Jules.
Décidément encore plus sale con que je ne l’avais imaginé, il ne s’est pointé que vers minuit. Après un tour de salle à la recherche de sa vache à lait, il est venu s’asseoir au bar, en grognant.
- Mauvaise soirée ? ai-je osé.
- Je trouve pas mon mec, il ne répond pas à mes appels, a-t-il dit en claquant son smartphone sur le comptoir. ‘’Enfin, mon mec… juste le petit con que je baise, un petit blond mignon, tu l’as pas vu ?
- Comme blond, il n’y a que moi ce soir, et je ne peux pas le remplacer, je suis actif, ai-je glissé.
- Ah ouais ? On ne serait pas tellement incompatibles, en fait… S’il n’est pas encore arrivé dans une demi-heure, et si tu es toujours dispo…
- Je ne veux pas foutre la merde dans un couple, mais je peux vous accorder trente minutes, je kiffe plutôt les beaux bruns comme toi.
Je l’ai gentiment baratiné, en imaginant des plans tordus dans ma tête, qui ont fait gonfler ma bite dans mon slim, ce que Jules ne s’est pas gêné de mater, avant qu’il décide que…
- Trop is too much, marre d’attendre, et tu as ce qui me fait envie, tu viens chez moi ?
Par réflexe, j’ai déverrouillé ma Maserati Quattroporte, pour me retourner sur sa grimace vénale.
Je cracherais pas sur une balade dans ta caisse, mais j’habite à côté, a-t-il grogné, avant de me tirer sur 100m jusqu’à son immeuble, au pied duquel j’ai empoigné mon smartphone pour pianoter un texto sur l’écran.
- Tu préviens un contact, au cas où je te truciderais ?
- J’avais une fin tragique en tête, j’avoue…
Un monde de différence avec l’appart’ du rond Gaëtan ! Plus minimaliste que ça, tu meurs… Une seule pièce, meublée d’une cuisine-bar, d’un matelas monté sur quatre palettes, et une porte qui donne probablement sur une salle de bain basique… Le joli Tristan accepte de se faire baiser dans ce décor sordide ? Faut que Jules ait autre chose à propo…
Woputain !
Avec un regard qui suinte le désir, il vient de se désaper, pour m’offrir un corps parfait, sculpté, et en bonne santé… Décidément une bonne pioche.
Je me la suis jouée mâle alpha. ‘’Déshabille-moi, et lèche chaque partie de mon corps que tu dénudes, je veux sentir ton désir’’ en enfilant des gants de chirurgie en latex ‘’Je suis haptophobe, peur de toucher en direct, ne le prends pas mal, c’est rien de perso’’.
Il s’en fout clairement, il veut de la queue ! Il l’a fait, patiemment, consciencieusement, son sexe dressé, jusqu’à ce que je ne porte plus que mon boxer Freegun et mes chaussettes, et me pousse sur son semblant de lit. J’ai soulevé le bassin pour qu’il vire mon sous-vêtement, mais il s’est attaqué à mes socquettes courtes, pour sucer mes pouces de pieds.
‘Encore un’ ai-je pensé, en me remémorant la troisième règle, l’adaptation à la cible.
- C’est ton kiff ? Cool, moi aussi, ai-je glissé, en le retournant, dos au matelas, pour glisser la langue entre ses orteils (combien pour des orteils, en fait ?)
Je suis remonté ses mollets et l’intérieur de ses cuisses de mes lèvres gourmandes, les ai glissées sur son périnée, avant de gober ses jolies couilles, et de lécher sa hampe dressée et décalottée dont un gland gonflé émerge, suintant un fin filet de pré-sperme.
- Mon cul ! Bouffe-moi le cul ! a-t-il gémi.
J’ai appliqué ma langue sur son sphincter, impeccablement glabre – clairement pour d’autres que le naïf Tristan – jusqu’à le détendre, et pouvoir y insérer la pointe.
- Oooh ! C’est booon… Met-la moi, baise-moiiiii !
J’ai enfilé une capote et l’ai possédé en quatre mouvements qui l’ont fait doucement gémir, avant de pistonner comme un perdu, puis de réduire la pénétration sur les huit premiers centimètres de son rectum, pour stimuler sa prostate, et d’ensuite alterner les mouvement profonds et rapides de ma queue en lui, et les plus lents, qui ont provoqué son éjaculation spontanée, suivie de la mienne, dans l’enveloppe synthétique.
- Sans me… sans me toucher… j’ai joui… c’est ta queue… j’en reviens pas, ânonne-t-il…
- Ne me remercie pas, c’est la moindre des choses, dis-je, en nouant le préservatif.
- T’es baiseur professionnel, c’est ça ? C’est ce qui te paie une Maserati ?
- Pas vraiment, ai-je répondu, en tendant le bras vers ma housse à ordi, pour en tirer une nouvelle seringue, cette fois chargée de kétamine. ‘’Je suis un hacker… Je pirate les bases de données des hôpitaux pour déceler les profils intéressants’’ ai-je ajouté, en lui plantant l’aiguille dans la carotide. ‘’Tu vas voyager, Jules… Et tu vas enfin servir à quelque chose, et aider l’humanité, tes reins vont aller aux Emirats Arabes Unis, ton foie à Monaco et ton cœur à Washington, bon voyage…’’
J’ai pris les lingettes désinfectantes, j’ai nettoyé les parties de son corps que j’avais touchées des possibles traces de mon ADN, et j’ai pianoté sur l’écran de mon smartphone ‘’C’est fait, 4è étage, je t’ouvre’’.
Je ne connais pas son nom, il récupère et nettoie.
- Cœur, reins et foie, je t’ai transmis la destination de chaque organe, cent cinquante mille, moitié pour moi, merci, ai-je rappelé.
Je suis retourné au Gaypard, pour y découvrir une agitation particulière devant le couloir des toilettes, et en voir sortir Lionel, le gérant, qui portait presque le joli Tristan, encore titubant.
- Tu… Tu étais là ! a-t-il gémi.
- Tu as fait un malaise dans les toilettes, la pièce du fond était ouverte, je t’ai posé sur le canapé, rien de plus, mais c’était peut-être bête de te laisser seul, j’ai réagi spontanément, je regrette.
- Tu as bien fait, Jérémie, m’a assuré Lio, ‘’ce n’était que ça, finalement’’.
- Merci… Jérémie, donc ? a murmuré Tristan…
***
- Comme ça… Ouiii… Plus fort… Oooooh ! Je jouis, je jouiiiiis ! gémit Tristan.
Je redresse mon torse comme je le peux, ses mains serrées sur ma nuque, ses mollets enroulés sur ma taille, ses talons sous mes fesses, il me garde en lui, jusqu’au moment où j’éjacule dans son corps. Et naturellement, il ne sent pas les jets de sperme que j’évacue, mais il sent les pulsations de mon gland au fond de son rectum, et y répond par celles de son sphincter…
- Jérémie… Les autres mecs, tu leur as offert tout ça ? demande-t-il.
- On n’en parle pas, Tristan, je les ai baisés ! Toi, je te fais l’amour ! Et à Bali, en plus, c’est pas bien ?
- C’est très bien… Encore, je peux ?
J’aurais toujours envie de lui, comme la première fois où je l’ai vu… Lui aussi, il a de la valeur, mais je ne parle pas du prix de ses organes au marché noir, là.
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C'est un peu gore mais j adore ...