Au galop
Récit érotique écrit par Antoine-LRH [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Au galop
J’avais 23 ans. Le genre d’âge où tu crois que tout est encore possible, mais où t’as déjà pris quelques claques qui te rappellent que la vie peut mordre fort. Je venais de sortir d’une relation longue, étouffante. Toxique. Une histoire qui m’avait vidé de l’intérieur, éteint petit à petit, sans même que je m’en rende compte. Quand ça s’est terminé, je n’ai pas pleuré. J’ai juste ressenti un vide... et un besoin presque vital de retrouver qui j’étais.
Alors je suis revenu à mes passions. Ou plutôt, à quelque chose de neuf qui m’a accroché comme une drogue : les chevaux de sport. L’élevage d’abord, puis la photo. Deux univers où le regard, l’instinct et la patience font tout. Je passais mes week-ends sur les terrains de concours, à observer, à shooter, à apprendre. Il y avait quelque chose de viscéral dans ces instants figés au vol — la puissance d’un saut, la tension dans le corps du cheval, la fusion avec le cavalier. J’en avais besoin. Ça me recentrait.
Et puis, il y a eu Alice.
Je me souviens exactement de la première fois où je l’ai vue. Un dimanche matin. Soleil sec, brise fraîche. Elle était sur un grand bai, prête à s’élancer. Je l’ai repérée avant même qu’elle entre en piste. Il y avait quelque chose dans sa démarche. Dans sa manière de passer la main sur l’encolure du cheval, de jeter un œil rapide sur le parcours. Une assurance tranquille. Un magnétisme naturel.
Quand elle est entrée dans la carrière, j’ai arrêté de respirer.
Elle montait avec une élégance nerveuse. Des gestes précis, une posture parfaite. Elle ne subissait pas le cheval : elle le guidait, le comprenait, le poussait juste ce qu’il fallait, au bon moment. Pas de gestes inutiles. Pas de cris. Juste une maîtrise tranquille, presque sensuelle. Et puis il y avait elle, physiquement. J’étais photographe, mon œil est entraîné à remarquer les lignes, les équilibres, la lumière sur les peaux.
Alice était magnifique.
Grande, fine, le corps parfaitement dessiné par des années passées à cheval. Une silhouette tonique, musclée sans lourdeur, naturellement sexy. Sa poitrine, discrète mais ferme, se dessinait sous son polo blanc ajusté, et ses petites fesses bien rondes, moulées dans son pantalon d’équitation, semblaient défier les regards. Mais ce qui m’a frappé, c’était son visage. Ses traits d’une finesse rare. Son sourire d’un blanc éclatant, franc et irrésistible. Et surtout sa bouche… Une bouche à fantasmes. Des lèvres pleines, dessinées comme une promesse. Et ses yeux, bleus, vifs, pleins d’une intelligence qu’on ne feint pas.
Je l’ai regardée sauter tout le parcours sans détourner les yeux une seule seconde. À la fin, j’avais le souffle court. Je n’étais pas amoureux. J’étais fasciné. Captivé. Et excité, merde.
Je savais qui elle était. Alice, cavalière pro, issue d’une famille bien placée dans le milieu. Le genre de nana qu’on regarde de loin sans oser l’approcher. Pas parce qu’elle était hautaine. Juste parce qu’elle imposait naturellement. Belle, classe, indépendante. Le genre de femme qui sait ce qu’elle vaut et qui n’a pas besoin de se vendre. Beaucoup la regardaient, peu osaient lui parler.
Moi, j’ai pas hésité.
Je l’ai vue assise seule un peu plus tard, près du barn. Elle était à une table en bois, son petit jack russell posé sur ses genoux, les jambes croisées. Elle scrollait sur son téléphone, concentrée, tranquille. Ses cheveux blonds relevés dans un chignon flou, une paire de lunettes de soleil posée sur sa tête. Sa peau légèrement bronzée attrapait le soleil comme une caresse. Elle était sublime sans même essayer.
Je me suis approché sans me poser de question. Elle a levé les yeux vers moi, attentive, sans sourciller.
— "J’ai vu ton parcours. T’es la perle que je cherche depuis des semaines."
Elle a souri. Pas un sourire poli, non. Un petit rictus en coin. Le genre qui dit : "Toi, t’es pas comme les autres." Elle n’a pas dit grand-chose au début. Elle m’a juste écouté. Je lui ai parlé de ma jument, une jeune, prometteuse mais compliquée. Une bombe à canaliser. Je lui ai dit que je cherchais la bonne cavalière, et que je l’avais trouvée. Elle a accepté presque immédiatement de venir chez moi l’essayer. Elle n’a même pas demandé plus d’infos. Elle a juste dit :
— "Donne-moi l’adresse. Je passe en début de semaine."
Le soir même, j’étais surexcité. Pas seulement parce que j’avais peut-être trouvé la bonne cavalière pour ma jument. Mais parce que j’avais trouvé un prétexte. Un moyen de la voir, de l’approcher, de la faire entrer dans mon univers. J’étais déjà accro. Je pensais à ses lèvres, à son regard franc, à son corps de cavalière trempé de sueur après une épreuve… et à ce qu’il se passerait si jamais l’équitation n’était plus la seule chose qu’on partageait.
Le lundi matin, à peine levé, mon téléphone sonne. Son prénom s’affiche sur l’écran : Alice. Ma gorge se serre légèrement. J’hésite une demi-seconde avant de décrocher, comme si je ne voulais pas paraître trop dispo.
— "Salut, c’est Alice. Je passe mercredi. J’ai un trou dans mon planning, j’en profite."
Sa voix, calme, posée, avec ce léger grain grave qui me prenait déjà aux tripes. Je réponds simplement, mais à l’intérieur, ça bout. Merde… elle vient. Chez moi. Dans mon petit monde. Et je veux que tout soit parfait.
Mes installations venaient d’être terminées. C’était propre, soigné, presque trop neuf. Même pas encore inauguré. J’avais bossé comme un chien pour en arriver là, mais ce jour-là, je voulais surtout qu’elle le voie. Qu’elle comprenne que moi aussi, je venais de ce monde-là. Celui de ceux qui bossent dur, mais avec goût. Je voulais faire bonne impression. Pas frimer, non… juste qu’elle voie que j’étais à la hauteur. Et qu’elle me voie, moi.
Le mercredi, je suis prêt depuis 9h. Tout est nickel. Le sol du manège passé à la herse, la jument pansée comme pour un shooting. Et moi ? J’ai beau faire le mec détaché, j’ai changé trois fois de chemise. 10h, rien. 10h30, toujours rien. 11h… je commence à me dire que peut-être elle a oublié. Et puis, je reçois un message.
"J’arrive. J’ai pris un peu de retard."
“Un peu”, ouais… Je sourirai de ça bien plus tard. Ce jour-là, je l’ai appris : Alice, elle ne court jamais. C’est toi qui l’attends.
11h15. Je l’entends enfin. Le camion s’arrête devant les écuries. Elle en descend tranquillement, lunettes de soleil sur le nez, ses cheveux attachés à la va-vite. Elle porte un simple legging noir et un sweat légèrement trop large, le genre de tenue qui rendrait 90% des filles quelconques. Mais pas elle.
Non. Elle, même comme ça, elle rayonne. Elle dégage un truc que t’expliques pas. Une sorte de sensualité tranquille, d’assurance instinctive, sans aucun artifice. Une classe brute. Chaque mouvement est juste. Naturel.
Elle s’approche, son chien saute hors du camion, elle me fait la bise sans se presser. Sa main se pose doucement sur mon épaule. Moi, par réflexe, je pose la mienne dans le creux de son dos. Elle ne bouge pas, ne recule pas. Je sens la chaleur de sa peau sous le tissu fin, je capte son odeur sucrée, légèrement fruitée. Un parfum discret mais envoûtant. Ses joues sont douces comme du velours, sa bouche à deux centimètres de la mienne. Et là, j’ai un flash. Brutal. J’ai envie d’elle. Fort. Instantanément. Mais je me retiens.
— "Tu veux un café ?"
Elle accepte. On s’installe dans le petit club house encore vide. Je lui parle de la jument. De ses origines. De son tempérament. Alice m’écoute, concentrée, les doigts autour de sa tasse chaude. Par moments, elle me regarde sans rien dire, avec un demi-sourire qui m’allume le bas-ventre.
On finit nos cafés, puis on descend aux boxes. Je lui présente la jument.
Une baie, compacte, nerveuse, les yeux vifs. Un concentré de sang et d’énergie, exactement le type de cheval qu’elle aime.
— "Elle est superbe."
Alice s’approche sans peur, pose sa main sur l’encolure, murmure quelque chose à voix basse. Elles se comprennent déjà.
— "Je peux la monter ?"
Je hoche la tête. Elle retourne à son camion chercher sa selle. Et moi ? Mes yeux ne décrochent pas de ses fesses pendant qu’elle s’éloigne.
Putain. Elle a un cul parfait. Rond, ferme, sensuel sans être provocant. Et elle le porte avec cette décontraction folle qui le rend encore plus désirable. Je me mords l’intérieur de la joue.
Elle revient, selle sur l’épaule, sangle dans l’autre main. Elle se prépare, calme, concentrée. Elle ajuste, ressangle, grimpe d’un mouvement souple. Et là, c’est magnifique. La jument est sous tension mais Alice la canalise en quelques foulées. Elles se calent ensemble, comme si elles se connaissaient depuis des mois. Je les regarde tourner, et en même temps, je dévore Alice des yeux. Sa manière de bouger, de se pencher légèrement dans les courbes, la souplesse de ses hanches, la façon dont sa queue-de-cheval fouette l’air.
Je suis debout contre la barrière, les bras croisés, mais mon corps entier est tendu. Et pas qu’un peu. Elle descend après une vingtaine de minutes, les joues rouges, un peu de sueur sur le front, et ce sourire... le sourire de celle qui sait qu’elle a assuré.
— "Elle me plaît."
— "C’est réciproque."
On rit. On retourne au club house pour boire un verre et parler conditions.
Assis face à face, un peu plus détendus, on commence à blaguer. Elle lâche un :
— "Je crois que je suis amoureuse."
Je lève un sourcil.
— "Déjà ? On se connaît à peine."
Elle sourit, baisse les yeux une seconde. C’est un jeu. Mais sous le jeu, je sens la tension monter. Pas une tension gênante. Une tension électrique, presque sensuelle.
On se serre la main pour sceller l’accord, mais nos doigts restent un peu plus longtemps emmêlés que prévu.
Le deal est simple : la jument part chez elle dès le lendemain. Je lui livrerai moi-même. 800 euros par mois. Rendez-vous est pris. Je pars le lendemain à 10h.
Mais ce soir-là, en la regardant s’éloigner vers son camion, son chien sur les talons, je sais déjà que cette histoire ne sera pas que professionnelle.
Le lendemain matin, je suis pile à l’heure. 10h15. Je gare mon camion dans la cour de sa propriété. Une jolie maison à la campagne, entourée de paddocks soignés, d’allées gravillonnées impeccables. C’est sobre, bien pensé, sans tape-à-l’œil. Ça lui ressemble. Élégant, juste ce qu’il faut. Je coupe le moteur, j’ouvre la porte, je m’appuie contre la carrosserie et j’attends. Il y a un léger vent tiède, le soleil perce doucement.
Et puis elle arrive.
Alice.
Pantalon blanc d’équitation, haut léger, les cheveux encore humides d’une douche rapide. Elle avance d’un pas rapide, concentrée. Et moi, je bloque. Le pantalon blanc, visiblement enfilé à la hâte, est mal ajusté, trop haut. Le tissu colle légèrement à son pubis. À travers le coton tendu, mes yeux accrochent l’ébauche de ses lèvres. Mon cœur rate un battement. Je baisse les yeux, relève la tête trop vite, et remercie mes lunettes de soleil d’avoir caché mon regard trop appuyé.
— "J’dois faire vite, j’suis déjà à la bourre. Concours jeunes chevaux pas loin, j’ai qu’un cheval mais faut que je sois là-bas dans 40 minutes."
Elle me précède vers l’écurie. Et moi, comme un con, je dévore ses fesses du regard. Son pantalon est moulant, impeccable, et je distingue le tracé d’un petit string rouge en dessous. L’image me vrille les reins. Mon sexe se réveille doucement dans mon jean. Elle n’a rien dit, rien montré, mais c’est trop tard. Mon corps a capté chaque détail. Et chaque détail m’excite à un point presque douloureux.
On décharge la jument ensemble. Elle la met dans un box avec l’efficacité tranquille des filles qui bossent. Je lui propose un coup de main pour charger son cheval dans son camion, elle accepte avec un signe de tête. Je l’aide sans rien dire, les gestes mécaniques, mais les pensées ailleurs. Je sens que mon regard la colle, que je deviens lourd. Mais je n’arrive pas à m’en empêcher.
Une fois son camion chargé, je lui dis que je la retrouverai au Pôle équestre pour lui donner le chèque et les papiers de la jument.
— "Parfait, à tout de suite alors."
Elle monte dans son camion, je remonte dans le mien, direction le concours. Dix minutes plus tard, je suis sur place, je me gare, je descends... et mon téléphone vibre.
Alice.
— "J’ai un souci… Mon camion démarre pas. T’es pas loin ? Tu peux venir nous chercher ? Si ça te dérange pas..."
Elle a dit ça d’un ton presque gêné. Elle, la fille fière, indépendante. J’ai souri malgré moi.
— "J’arrive."
Je redémarre immédiatement. Dix minutes plus tard, j’arrive devant chez elle. Elle est là, devant son camion ouvert, visiblement stressée. Elle a eu chaud, elle a dû courir dans tous les sens. Quelques mèches humides collent à ses tempes. Son front brille légèrement. Sa poitrine se soulève vite sous l’effort. Je la trouve encore plus belle dans cette tension, dans cette fatigue. Brute. Vraie.
On transfère le cheval. Elle balance ses affaires à l’arrière. Je referme. Elle monte côté passager et claque la portière.
— "Putain j’ai eu chaud… Faut que je me change, je suis trempée. Ça te dérange pas, j’me change ici ?"
Mon cœur fait un bond. Ma gorge se serre. Je réponds le plus naturellement possible, la voix neutre :
— "Non, bien sûr. Vas-y."
Mais en moi, ça hurle. Fais-le. Laisse-toi faire. Déshabille-toi ici. Maintenant.
Elle enlève son haut. Un chemisier blanc, léger, collé à sa peau. Elle le déboutonne rapidement, les gestes sûrs. Et en dessous… rien.
Rien.
Pas de soutien-gorge. Juste elle, à moitié nue, à deux mètres de moi. Ses seins apparaissent dans mon champ de vision périphérique, le plus discrètement possible. Je détourne un peu la tête. Je fais semblant de regarder droit devant. Mais mon œil capte chaque détail. Chaque frisson sur sa peau. Ses petits seins ronds, parfaits, aux aréoles claires, mamelons légèrement pointés par le changement de température. Ils sont doux, fermes, jeunes. Irrésistibles.
Elle essaie vaguement de cacher, de tirer un haut par-dessus en vitesse, mais je sens qu’elle sait. Elle sait que j’ai vu. Et moi, je sens ma queue se tendre dans mon jean, dure, lourde, frustrée. Mais je garde le cap. Je parle. Je continue la conversation comme si de rien n’était. Et elle aussi. Deux adultes, à deux doigts de l’interdit. Un putain de théâtre. Une retenue hypocrite. Mais délicieuse.
Je serre le volant un peu trop fort. Mon souffle est plus court. Mon pantalon devient étroit. Mais je continue de rouler. Comme si tout allait bien.
Le reste de la journée a filé comme dans un rêve.
Je l’ai aidée à préparer sa jument. L’ambiance était pro, efficace, mais je sentais les regards autour. Ses potes cavaliers, habitués à la voir arriver seule, commençaient à se demander qui j’étais. Certains lançaient des œillades discrètes mais jalouses. D’autres se forçaient à m’ignorer. Elle, elle restait égale à elle-même. Présente. Sereine. Avec juste, parfois, un petit regard vers moi. Une accroche silencieuse, une confirmation muette : "Je t’ai choisi aujourd’hui. Toi."
Je marche à côté d’elle jusqu’à la carrière d’échauffement. Elle monte, s’échauffe. Je suis là, près de la lice, concentré sur elle. Elle ne parle pas beaucoup, mais elle sait que je la regarde. Et moi, je ne regarde qu’elle.
Elle entre en piste. Le parcours est exigeant, le tracé technique. Son cheval, pas très malin sur les barres, fait trois fautes. Elle ressort frustrée. Elle a ce visage fermé, tendu, les mâchoires serrées, les sourcils froncés. Mais merde… même énervée, elle est encore plus sexy. Son regard noir me traverse. Elle descend, dessangle, balance la selle sur son bras d’un geste sec. Et moi, je suis là, silencieux, mais à l’intérieur c’est le chaos.
On va boire un verre vite fait. Une terrasse à l’ombre. Une bière pour elle, un Perrier pour moi. On parle peu. Elle souffle, elle se détend un peu. Je la ramène chez elle, le camion est silencieux, mais l’électricité entre nous est palpable. Juste avant de descendre, elle tourne la tête vers moi :
— "Merci pour tout à l’heure. T’as géré. Tu veux pas venir dîner ce soir ? Histoire de vraiment te remercier."
— "Avec plaisir."
— "19h30, j’aurai fini de monter les chevaux. Sauf si tu veux que je monte quelqu’un d’autre…"
Elle sourit. Un éclair passe dans son regard. Moi, je souris aussi. Mais à l’intérieur, je meurs de l’entendre dire ça.
J’ai juste répondu :
— "19h30, j’y serai."
Je reviens chez elle le soir, ponctuel. Je descends du camion, traverse la cour. Elle est encore aux écuries. Elle nourrit les chevaux, une quinzaine au total. Il fait chaud, lourd. L’air sent la paille, la sueur, la vie. Elle est là, concentrée, entre deux seaux. Cheveux attachés n’importe comment, les bras nus, de la poussière sur les avant-bras. Sublime.
Je la rejoins et je l’aide sans poser de questions. Ça va vite, elle me glisse un simple "merci" et un regard qui en dit long.
— "Je dois prendre une douche, j’en peux plus."
Mon cœur rate un battement. J’imagine déjà l’eau ruisselant sur son corps nu. Sa peau mouillée. Ses seins dans sa main. Son ventre. Ses fesses. Mon sexe gonfle à mi-molle dans mon pantalon. Elle monte les marches de la maison. Je la regarde faire, incapable de détourner les yeux.
Je reste dans le salon, un peu tendu. Mon esprit tourne à 100 à l’heure. J’imagine. Je fantasme. Je crève d’envie.
Et puis elle revient.
Et là…
Je me fige.
Elle porte un pantalon noir moulant, qui colle à ses jambes comme une seconde peau. Un top court, noir lui aussi, qui laisse entrevoir son nombril. Le tissu est fin, doux. Ses petits seins sont là, dessous, parfaitement visibles dans le jeu des ombres. Je les ai vus nus ce matin, mais là… ils sont encore plus excitants. Cachés. Devant moi. À portée de main.
Elle est incroyablement belle. Elle a cet éclat particulier, celui qu’ont les femmes qui se sentent bien après une douche, un verre, une tension qui flotte. Elle me fait signe de m’asseoir, elle apporte deux assiettes. Pizzas maison, apparemment. Une bouteille de vin blanc déjà ouverte.
On mange. On boit. On rit.
Et l’ivresse monte doucement. Pas trop. Juste ce qu’il faut pour faire tomber les filtres.
Il fait chaud chez elle.
Je commence à transpirer un peu. Je retire mon pull.
— "J’ai chaud."
Elle me regarde, joueuse.
— "C’est clair. Moi aussi. Mais si j’enlève mon haut, je suis à poil."
Elle sourit. Un sourire à te faire bander sur place.
— "Enfin… ce serait pas si grave. J’me suis déjà mise à poil devant toi ce matin."
Je la regarde, droit dans les yeux.
— "Bah fais-toi plaisir."
Elle me lance un regard franc. Son verre à la main. Sa voix devient un peu plus rauque :
— "Ne me tente pas. Je ne suis pas pudique."
Je bois une gorgée, lentement. Mon regard glisse le long de sa gorge, de sa poitrine, de son ventre.
— "Moi non plus."
Un silence.
Et puis je lâche, plus bas, presque dans un souffle :
— "Après… je suis pas sûr de pouvoir rester assis en te regardant nue sans venir t’embrasser."
Elle me fixe, un éclat dans les yeux.
— "Si c’est juste pour m’embrasser… ça vaut pas le coup."
Je souris.
— "J’ai dit embrasser pour rester poli."
On rit comme des gamins. Le vin a détendu nos épaules, nos langues. Mais au fond, ce n’est pas l’alcool qui fait tourner nos têtes. C’est nous. L’alchimie est là, chaude, brute, évidente. On parle de chevaux, de photos, de parcours et de conneries du métier. Et puis je sors mon appareil. Je lui montre les clichés pris dans la journée, quand elle montait. Elle se penche vers moi, s’assoit à côté sur le canapé, une jambe repliée sous elle, l’autre qui frôle la mienne. Elle regarde les photos, commente, rit doucement.
Moi ? J’entends plus rien. Je la sens. Sa chaleur. Son parfum sucré, familier. Sa peau presque nue sous ce top fin. Son corps si proche du mien. Mon sexe est à moitié dur depuis qu’elle est revenue de la douche. Mais je ne bouge pas. Parce que je le sais : avec une fille comme elle, tu ne fais pas le premier pas. C’est elle qui décide. Toujours.
Elle se redresse. Se remet face à moi, à distance raisonnable. Elle reprend la discussion, comme si de rien n’était. Une façade tranquille. Mais moi, je la vois : ses pupilles légèrement dilatées, ses gestes plus lents, plus souples. Elle se lève, me dit qu’elle va faire du café.
Je reste seul quelques minutes. Mon cœur cogne. Mon jean me serre. Et j’imagine. Encore.
Et puis elle revient.
Et là… je bloque.
Elle entre dans le salon, un plateau à la main… les seins nus. Elle a retiré son top. Volontairement. Lentement. Pour moi.
Elle marche tranquillement, presque fière, la tête haute, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Pas une once de gêne. Elle me fixe droit dans les yeux. Et moi, je ne peux plus respirer.
Ses petits seins parfaits, que j’avais déjà devinés, que j’avais entraperçus ce matin, sont là. Devant moi. Entiers. Offerts.
Ils sont ronds, fermes, hauts, posés sur sa poitrine fine avec une élégance désarmante. Sa peau est lisse, légèrement hâlée par le soleil, sans une seule marque. Les mamelons sont petits, délicats, rosés pâles, presque fondus dans la peau. Des tétons à peine dressés, comme si elle aussi ressentait l’excitation qui brûlait l’air autour de nous.
Je la regarde. Longuement. Sans aucune retenue. Je détaille chaque centimètre. Ses clavicules saillantes. La ligne douce entre ses seins. Ses côtes fines qui respirent calmement. Elle ne dit rien. Elle sait que je la dévore. Et elle aime ça.
Je lâche, la voix rauque, la verge tendue contre mon caleçon :
— "Je t’avais prévenue. Je vais pas résister."
Elle pose le plateau, doucement, puis me regarde avec ce calme insolent qui m’avait retourné dès le premier jour.
— "Je m’en fous."
Je me lève lentement.
Mon cœur tape si fort dans ma poitrine que j’en sens les battements jusque dans mes tempes. C’est là, maintenant, à quelques centimètres de moi. Je n’ai jamais été aussi excité, mais je veux plus que ça. Je ne veux pas juste la baiser comme une conquête d’un soir. Je veux lui faire l’amour, la faire vibrer, la découvrir comme on découvre un trésor. Chaque geste, chaque souffle, chaque frisson.
Je m’approche d’elle. Elle ne bouge pas. Elle m’attend.
Je pose mes mains sur ses hanches nues, chaudes. Je la saisis avec une fermeté douce, une autorité qui respecte son corps. Je l’attire à moi et nos torses se touchent, peau contre tissu, tension contre tension. Je sens ses seins contre mon torse, fermes, vivants, encore plus beaux que dans mon imagination.
Je me penche. Je cherche sa bouche.
Ses lèvres sont exactement comme je les avais fantasmées : pleines, pulpeuses, souples, au goût sucré. Elles s’ouvrent doucement sous les miennes. Je l’embrasse lentement, profondément. Elle répond. Nos langues se cherchent, se frôlent, puis s’emmêlent. Elle goûte bon. Sa salive est douce, presque sucrée, comme si son goût venait confirmer tout ce que j’avais attendu.
Je la regarde. Je plonge dans ses yeux — deux grands yeux bleus-gris, brillants, profonds, qui me fixent avec une intensité folle. Pas un mot. Mais tout est dit. Elle me donne la permission. Elle me dit : "Vas-y. Prends-moi."
Mes mains glissent dans son dos, doucement, comme une caresse attentive. Et elle s’écarte légèrement, juste ce qu’il faut pour me laisser passer. Ma main se faufile entre nous, remonte sur ses seins. Je les prends dans mes paumes, les couvre de gestes doux, chauds, patients. Elle ferme les yeux, un soupir s’échappe de ses lèvres. J’en profite pour descendre sur son ventre plat. Ma paume effleure la peau chaude sous son nombril, puis remonte, plus lentement encore, vers sa poitrine. Je les caresse, les presse, les effleure du pouce. Je sens ses tétons se durcir sous mes doigts. Et là, j’ai envie d’elle. Maintenant. Tout de suite.
Je tente de l’asseoir dans le canapé. Mais elle m’arrête.
Elle attrape ma main et m’emmène. Sans un mot. Juste ce geste ferme, décidé. Elle me guide jusqu’à sa chambre.
La pièce est baignée d’une lumière tamisée. Chaude. Intime. Elle sent bon — un parfum discret, floral, poudré. Peut-être le même qu’elle portait hier. Celui que j’ai respiré contre sa peau quand elle m’a effleuré l’épaule pour la première fois.
Je l’embrasse à nouveau, plus fort, plus vite. Mon désir déborde. Elle enlève ma chemise, lentement, puis fait glisser son pantalon. Elle reste devant moi, sublime, simplement vêtue d’un petit string en dentelle noire fine, tellement fin qu’il ne cache presque rien. Il épouse parfaitement ses hanches, sa cambrure, ses cuisses fines. Il souligne la forme de sa chatte avec une précision presque cruelle. Et moi, je n’ai jamais eu aussi faim d’un corps.
Je l’embrasse avec fougue, je la plaque contre moi. Mes mains descendent sur ses fesses, celles que j’ai fantasmées pendant des jours. Je les tiens enfin. Pleines, fermes, galbées, elles épousent mes mains comme si elles m’attendaient depuis toujours. Je les caresse, je les prends, je les embrasse du bout des doigts.
Elle me pousse doucement vers le lit. Elle s’allonge. Naturelle. Offerte. Le regard fixe, brûlant. Elle ne sourit pas. Elle me veut.
Je me penche sur elle. Je lèche ses seins, lentement, avec envie, les recouvre de ma langue chaude, les embrasse, les savoure. Je laisse mes lèvres descendre, du creux de son cou jusqu’à son nombril, puis plus bas. Je dépose des baisers partout, de plus en plus lents, de plus en plus appuyés.
J’arrive à son string. Il est humide déjà. Mon souffle se cale à son entrejambe. Je l’embrasse à travers le tissu, lentement, avec dévotion. Je sens la chaleur de sa chatte contre ma bouche, la douceur de la dentelle qui colle à sa peau, le parfum mêlé de sa sueur et de son excitation. Je la tiens par les hanches et je l’embrasse là, doucement, en sentant son bassin se tendre vers moi.
Et là, je sais que c’est fini. Que je ne reculerai plus. Qu’elle non plus.
Je fais glisser lentement la dentelle sur ses cuisses, savourant chaque centimètre de peau nue qui se révèle. Sa chatte apparaît, rasée de près, délicate, rose pâle, déjà luisante d’envie. Elle dégage une odeur douce, animale et sucrée. J’y plonge le visage sans attendre, le souffle court, les lèvres tendues.
Je commence par effleurer. Juste ma langue, posée doucement, comme une caresse. Je sens son bassin se crisper, puis se relâcher. Elle écarte légèrement les jambes, m’offre mieux l’accès. Alors je l’embrasse. Littéralement. Je l’embrasse comme on embrasse une bouche qu’on désire : avec la langue, avec les lèvres, avec le cœur.
Elle a le goût du sel, du sucre et du fruit mûr. Je sens son clitoris gonfler sous ma langue. Je l’effleure du bout, doucement, puis je le prends entre mes lèvres, le suce avec lenteur. Elle gémit, un son bas, rauque, profond. Je le savoure. Je le provoque. Je varie les rythmes : parfois rapide, parfois lent, parfois je m’attarde juste au bord, sur ses lèvres, je les embrasse, je les lèche, je les explore.
Ses mains glissent dans mes cheveux. Elle m’attire contre elle. Elle veut plus. Elle me guide, me pousse, me teste. Je plonge deux doigts en elle, doucement, pendant que ma langue ne quitte pas son clito. Sa chatte est chaude, mouillée, serrée. Mes doigts la remplissent, la sentent se contracter. Elle halète maintenant. Son ventre se tend. Ses hanches ondulent. Son dos se cambre. Je l’entends souffler :
— « Oh putain… »
Je continue. Je m’acharne avec tendresse. Je veux la faire jouir. Là. Dans ma bouche. Je veux qu’elle vienne contre ma langue, qu’elle m’inonde. Je sens que ça monte. Elle gémit plus fort. Ses cuisses tremblent. Ses doigts se crispent dans mes cheveux.
Et puis d’un coup, elle me repousse, haletante.
— « Arrête. Sinon je vais jouir… »
Je relève la tête, le menton couvert de son jus, les lèvres luisantes. Elle me regarde avec des yeux brûlants, dilatés par le désir. Et elle souffle, entre deux respirations :
— « À moi de m’occuper de toi. »
Elle se redresse, me pousse légèrement en arrière. Je me laisse faire. Elle s’agenouille entre mes jambes, défait ma ceinture d’un geste expert. Elle tire sur mon pantalon et mon caleçon en même temps. Mon sexe jaillit, dur, gonflé, tendu à en être douloureux. Elle le regarde une seconde, un sourire en coin.
— « Il est magnifique. »
Elle le prend en main. Sa paume est chaude. Douce. Elle le caresse doucement, le fait glisser entre ses doigts, lentement. Elle joue un peu, regarde mes réactions, puis se penche, très lentement, et pose le bout de sa langue sur le gland. Un simple effleurement. Je frémis.
Puis elle l’englobe.
D’un seul mouvement fluide, elle prend ma queue dans sa bouche. Profondément. Sa langue épouse mon sexe avec une précision incroyable. Elle m’aspire lentement, avec une lenteur contrôlée, presque sadique. Elle remonte, redescend, recommence. Sa salive coule le long de ma verge. Ses lèvres sont fermes, chaudes, parfaites.
Je pousse un soupir. Mon bassin se tend vers elle. Je suis incapable de penser. Juste sentir. Elle me suce avec talent, avec envie. Ce n’est pas une fellation mécanique. C’est sensuel, gourmand. Elle le fait comme si elle me goûtait. Comme si elle voulait m’apprendre par la bouche.
Elle varie les rythmes. Parfois, elle suce lentement, en profondeur, jusqu’à sentir ma queue cogner au fond de sa gorge. Puis elle revient en surface, plus rapide, plus joueuse, avec la langue qui tournoie autour du gland, qui s’attarde sous la couronne. Elle me regarde parfois en coin, les yeux mi-clos, un regard à te faire exploser.
Sa main accompagne le mouvement, serre doucement la base pendant qu’elle m’engloutit. Elle alterne succion et caresses, me rend fou. Je lutte pour ne pas jouir trop vite. Je veux sentir ça longtemps. Je veux prolonger l’instant. Mais elle sent que je me retiens, alors elle accélère. Un rythme plus profond, plus serré, plus exigeant. Je gémis malgré moi.
— « Putain Alice… »
Elle continue, elle ne lâche rien. Et plus elle suce, plus elle devient sauvage. Je sens ses ongles dans mes cuisses. Ses lèvres serrent, ses joues se creusent. Elle me prend presque entièrement dans la gorge, sans broncher. Elle me regarde, avale, aspire, lèche, jusqu’à me faire perdre la tête.
Je sens l’orgasme monter. Inévitable. Brûlant. Je la préviens, d’une voix cassée :
— « Alice… je vais jouir… »
Elle ne s’arrête pas. Elle enfonce ma queue plus loin encore, m’aspire plus fort. Et là, je craque. Je jouis dans sa bouche, d’un coup, avec un râle que je ne contrôle plus. Elle reçoit tout. Elle ne recule pas. Elle garde ma queue dans sa bouche pendant que je jouis, l’aspirant lentement, me vidant jusqu’à la dernière goutte.
Puis, seulement alors, elle se redresse. Avale. Se lèche les lèvres. Et me regarde avec un sourire désarmant.
— « Ça, c’était pour ce matin. »
Elle s’essuie le coin de la bouche avec son doigt, me fixe comme si elle n’avait encore rien commencé. Et moi, je suis là, pantelant, tremblant, encore plus accro à elle qu’avant.
Et je sais, dans ce silence brûlant, que la nuit ne fait que commencer.
Je l’allonge doucement sur le dos, sans me retirer d’elle. Ma queue toujours bien logée dans sa chatte encore chaude et contractée, je m’installe au-dessus d’elle. Elle me regarde avec ce sourire de reine satisfaite, les joues rougies, les yeux embués de plaisir. Je commence à bouger de nouveau, lentement d’abord, savourant chaque mouvement, chaque contact, chaque gémissement. Puis je prends un peu plus de rythme, un peu plus de force.
Elle remonte ses jambes et les pose sur mes épaules. Ce geste me fait rentrer plus profondément. Je le sens, elle aussi. Elle pousse un cri.
— « Putain… continue… je vais jouir encore… »
Elle agrippe les draps, sa tête bascule en arrière. Ma queue cogne contre ses parois internes, la pénètre jusqu’au fond. Je la sens pulser, mouillée à l’extrême. Et d’un coup, elle explose. Elle hurle, son corps se contracte violemment et un jet puissant sort de sa chatte, un squirt incontrôlé, fou, magnifique. Je reste en elle, abasourdi, excité au plus haut point. Le lit est trempé. Nos peaux glissent l’une contre l’autre, ruisselantes de sueur, de salive, de foutre et de plaisir.
Je veux plus.
Je la retourne, la remets à quatre pattes. Son cul devant moi est une vision divine : ferme, tendu, trempé. Je le saisis à deux mains, et je la prends de nouveau. Cette fois, je ne retiens rien. Mes coups de reins sont puissants, rapides, bruts. Elle hurle, le visage enfoncé dans le matelas, les ongles plantés dans les draps.
— « Préviens… quand tu vas jouir… »
Je grogne, le souffle court, mon corps entier tendu vers l’orgasme. Je la baise comme un fou, sans pause, jusqu’à ne plus pouvoir penser à rien d’autre.
— « Je viens… »
Elle se retire d’un coup, se retourne à genoux, attrape la capote et me l’enlève rapidement. Sans un mot, elle prend ma queue dans sa bouche et me suce avec envie, avec gourmandise, jusqu’à ce que l’explosion soit inévitable.
Au moment où je suis sur le point de venir, elle recule légèrement, se touche les seins, les serre l’un contre l’autre.
— « Sur mes seins… fais-toi plaisir. »
Et là, je craque. Le jet part comme une décharge. Puissant. Brûlant. Il jaillit sur ses petits seins, éclabousse sa peau lisse, ses tétons déjà durs. Elle ferme les yeux, sourit, attrape le foutre du bout des doigts et commence à l’étaler lentement sur elle, comme une huile sacrée.
— « J’avais plus soif, » lâche-t-elle, mutine, les yeux dans les miens.
On rit doucement, essoufflés, vidés, comblés. Puis on s’allonge l’un contre l’autre. Nos bouches s’embrassent tendrement, encore et encore. Plus de mots. Juste des souffles, des soupirs, des caresses lentes.
Un peu plus tard, on finit dans la douche, sous l’eau chaude. Nos corps glissent l’un contre l’autre. Mes mains ne quittent plus sa peau, ses hanches, son ventre, ses fesses. Nos bouches, elles, ne se séparent plus. Elle me mord les lèvres, je l’embrasse dans le cou. On rit, on gémit encore. Le sexe plane encore entre nous, présent dans chaque geste, mais sans urgence cette fois. Juste le besoin de rester collés.
La nuit ? On l’a passée dans les bras l’un de l’autre. Nus. Épuisés. Collés sous les draps encore humides, les corps emmêlés, les souffles calés. Elle s’est endormie contre moi, une main sur ma poitrine, un soupir au bord des lèvres.
Et moi… je savais déjà que j’aurais envie d’elle encore, dès le réveil.
Alors je suis revenu à mes passions. Ou plutôt, à quelque chose de neuf qui m’a accroché comme une drogue : les chevaux de sport. L’élevage d’abord, puis la photo. Deux univers où le regard, l’instinct et la patience font tout. Je passais mes week-ends sur les terrains de concours, à observer, à shooter, à apprendre. Il y avait quelque chose de viscéral dans ces instants figés au vol — la puissance d’un saut, la tension dans le corps du cheval, la fusion avec le cavalier. J’en avais besoin. Ça me recentrait.
Et puis, il y a eu Alice.
Je me souviens exactement de la première fois où je l’ai vue. Un dimanche matin. Soleil sec, brise fraîche. Elle était sur un grand bai, prête à s’élancer. Je l’ai repérée avant même qu’elle entre en piste. Il y avait quelque chose dans sa démarche. Dans sa manière de passer la main sur l’encolure du cheval, de jeter un œil rapide sur le parcours. Une assurance tranquille. Un magnétisme naturel.
Quand elle est entrée dans la carrière, j’ai arrêté de respirer.
Elle montait avec une élégance nerveuse. Des gestes précis, une posture parfaite. Elle ne subissait pas le cheval : elle le guidait, le comprenait, le poussait juste ce qu’il fallait, au bon moment. Pas de gestes inutiles. Pas de cris. Juste une maîtrise tranquille, presque sensuelle. Et puis il y avait elle, physiquement. J’étais photographe, mon œil est entraîné à remarquer les lignes, les équilibres, la lumière sur les peaux.
Alice était magnifique.
Grande, fine, le corps parfaitement dessiné par des années passées à cheval. Une silhouette tonique, musclée sans lourdeur, naturellement sexy. Sa poitrine, discrète mais ferme, se dessinait sous son polo blanc ajusté, et ses petites fesses bien rondes, moulées dans son pantalon d’équitation, semblaient défier les regards. Mais ce qui m’a frappé, c’était son visage. Ses traits d’une finesse rare. Son sourire d’un blanc éclatant, franc et irrésistible. Et surtout sa bouche… Une bouche à fantasmes. Des lèvres pleines, dessinées comme une promesse. Et ses yeux, bleus, vifs, pleins d’une intelligence qu’on ne feint pas.
Je l’ai regardée sauter tout le parcours sans détourner les yeux une seule seconde. À la fin, j’avais le souffle court. Je n’étais pas amoureux. J’étais fasciné. Captivé. Et excité, merde.
Je savais qui elle était. Alice, cavalière pro, issue d’une famille bien placée dans le milieu. Le genre de nana qu’on regarde de loin sans oser l’approcher. Pas parce qu’elle était hautaine. Juste parce qu’elle imposait naturellement. Belle, classe, indépendante. Le genre de femme qui sait ce qu’elle vaut et qui n’a pas besoin de se vendre. Beaucoup la regardaient, peu osaient lui parler.
Moi, j’ai pas hésité.
Je l’ai vue assise seule un peu plus tard, près du barn. Elle était à une table en bois, son petit jack russell posé sur ses genoux, les jambes croisées. Elle scrollait sur son téléphone, concentrée, tranquille. Ses cheveux blonds relevés dans un chignon flou, une paire de lunettes de soleil posée sur sa tête. Sa peau légèrement bronzée attrapait le soleil comme une caresse. Elle était sublime sans même essayer.
Je me suis approché sans me poser de question. Elle a levé les yeux vers moi, attentive, sans sourciller.
— "J’ai vu ton parcours. T’es la perle que je cherche depuis des semaines."
Elle a souri. Pas un sourire poli, non. Un petit rictus en coin. Le genre qui dit : "Toi, t’es pas comme les autres." Elle n’a pas dit grand-chose au début. Elle m’a juste écouté. Je lui ai parlé de ma jument, une jeune, prometteuse mais compliquée. Une bombe à canaliser. Je lui ai dit que je cherchais la bonne cavalière, et que je l’avais trouvée. Elle a accepté presque immédiatement de venir chez moi l’essayer. Elle n’a même pas demandé plus d’infos. Elle a juste dit :
— "Donne-moi l’adresse. Je passe en début de semaine."
Le soir même, j’étais surexcité. Pas seulement parce que j’avais peut-être trouvé la bonne cavalière pour ma jument. Mais parce que j’avais trouvé un prétexte. Un moyen de la voir, de l’approcher, de la faire entrer dans mon univers. J’étais déjà accro. Je pensais à ses lèvres, à son regard franc, à son corps de cavalière trempé de sueur après une épreuve… et à ce qu’il se passerait si jamais l’équitation n’était plus la seule chose qu’on partageait.
Le lundi matin, à peine levé, mon téléphone sonne. Son prénom s’affiche sur l’écran : Alice. Ma gorge se serre légèrement. J’hésite une demi-seconde avant de décrocher, comme si je ne voulais pas paraître trop dispo.
— "Salut, c’est Alice. Je passe mercredi. J’ai un trou dans mon planning, j’en profite."
Sa voix, calme, posée, avec ce léger grain grave qui me prenait déjà aux tripes. Je réponds simplement, mais à l’intérieur, ça bout. Merde… elle vient. Chez moi. Dans mon petit monde. Et je veux que tout soit parfait.
Mes installations venaient d’être terminées. C’était propre, soigné, presque trop neuf. Même pas encore inauguré. J’avais bossé comme un chien pour en arriver là, mais ce jour-là, je voulais surtout qu’elle le voie. Qu’elle comprenne que moi aussi, je venais de ce monde-là. Celui de ceux qui bossent dur, mais avec goût. Je voulais faire bonne impression. Pas frimer, non… juste qu’elle voie que j’étais à la hauteur. Et qu’elle me voie, moi.
Le mercredi, je suis prêt depuis 9h. Tout est nickel. Le sol du manège passé à la herse, la jument pansée comme pour un shooting. Et moi ? J’ai beau faire le mec détaché, j’ai changé trois fois de chemise. 10h, rien. 10h30, toujours rien. 11h… je commence à me dire que peut-être elle a oublié. Et puis, je reçois un message.
"J’arrive. J’ai pris un peu de retard."
“Un peu”, ouais… Je sourirai de ça bien plus tard. Ce jour-là, je l’ai appris : Alice, elle ne court jamais. C’est toi qui l’attends.
11h15. Je l’entends enfin. Le camion s’arrête devant les écuries. Elle en descend tranquillement, lunettes de soleil sur le nez, ses cheveux attachés à la va-vite. Elle porte un simple legging noir et un sweat légèrement trop large, le genre de tenue qui rendrait 90% des filles quelconques. Mais pas elle.
Non. Elle, même comme ça, elle rayonne. Elle dégage un truc que t’expliques pas. Une sorte de sensualité tranquille, d’assurance instinctive, sans aucun artifice. Une classe brute. Chaque mouvement est juste. Naturel.
Elle s’approche, son chien saute hors du camion, elle me fait la bise sans se presser. Sa main se pose doucement sur mon épaule. Moi, par réflexe, je pose la mienne dans le creux de son dos. Elle ne bouge pas, ne recule pas. Je sens la chaleur de sa peau sous le tissu fin, je capte son odeur sucrée, légèrement fruitée. Un parfum discret mais envoûtant. Ses joues sont douces comme du velours, sa bouche à deux centimètres de la mienne. Et là, j’ai un flash. Brutal. J’ai envie d’elle. Fort. Instantanément. Mais je me retiens.
— "Tu veux un café ?"
Elle accepte. On s’installe dans le petit club house encore vide. Je lui parle de la jument. De ses origines. De son tempérament. Alice m’écoute, concentrée, les doigts autour de sa tasse chaude. Par moments, elle me regarde sans rien dire, avec un demi-sourire qui m’allume le bas-ventre.
On finit nos cafés, puis on descend aux boxes. Je lui présente la jument.
Une baie, compacte, nerveuse, les yeux vifs. Un concentré de sang et d’énergie, exactement le type de cheval qu’elle aime.
— "Elle est superbe."
Alice s’approche sans peur, pose sa main sur l’encolure, murmure quelque chose à voix basse. Elles se comprennent déjà.
— "Je peux la monter ?"
Je hoche la tête. Elle retourne à son camion chercher sa selle. Et moi ? Mes yeux ne décrochent pas de ses fesses pendant qu’elle s’éloigne.
Putain. Elle a un cul parfait. Rond, ferme, sensuel sans être provocant. Et elle le porte avec cette décontraction folle qui le rend encore plus désirable. Je me mords l’intérieur de la joue.
Elle revient, selle sur l’épaule, sangle dans l’autre main. Elle se prépare, calme, concentrée. Elle ajuste, ressangle, grimpe d’un mouvement souple. Et là, c’est magnifique. La jument est sous tension mais Alice la canalise en quelques foulées. Elles se calent ensemble, comme si elles se connaissaient depuis des mois. Je les regarde tourner, et en même temps, je dévore Alice des yeux. Sa manière de bouger, de se pencher légèrement dans les courbes, la souplesse de ses hanches, la façon dont sa queue-de-cheval fouette l’air.
Je suis debout contre la barrière, les bras croisés, mais mon corps entier est tendu. Et pas qu’un peu. Elle descend après une vingtaine de minutes, les joues rouges, un peu de sueur sur le front, et ce sourire... le sourire de celle qui sait qu’elle a assuré.
— "Elle me plaît."
— "C’est réciproque."
On rit. On retourne au club house pour boire un verre et parler conditions.
Assis face à face, un peu plus détendus, on commence à blaguer. Elle lâche un :
— "Je crois que je suis amoureuse."
Je lève un sourcil.
— "Déjà ? On se connaît à peine."
Elle sourit, baisse les yeux une seconde. C’est un jeu. Mais sous le jeu, je sens la tension monter. Pas une tension gênante. Une tension électrique, presque sensuelle.
On se serre la main pour sceller l’accord, mais nos doigts restent un peu plus longtemps emmêlés que prévu.
Le deal est simple : la jument part chez elle dès le lendemain. Je lui livrerai moi-même. 800 euros par mois. Rendez-vous est pris. Je pars le lendemain à 10h.
Mais ce soir-là, en la regardant s’éloigner vers son camion, son chien sur les talons, je sais déjà que cette histoire ne sera pas que professionnelle.
Le lendemain matin, je suis pile à l’heure. 10h15. Je gare mon camion dans la cour de sa propriété. Une jolie maison à la campagne, entourée de paddocks soignés, d’allées gravillonnées impeccables. C’est sobre, bien pensé, sans tape-à-l’œil. Ça lui ressemble. Élégant, juste ce qu’il faut. Je coupe le moteur, j’ouvre la porte, je m’appuie contre la carrosserie et j’attends. Il y a un léger vent tiède, le soleil perce doucement.
Et puis elle arrive.
Alice.
Pantalon blanc d’équitation, haut léger, les cheveux encore humides d’une douche rapide. Elle avance d’un pas rapide, concentrée. Et moi, je bloque. Le pantalon blanc, visiblement enfilé à la hâte, est mal ajusté, trop haut. Le tissu colle légèrement à son pubis. À travers le coton tendu, mes yeux accrochent l’ébauche de ses lèvres. Mon cœur rate un battement. Je baisse les yeux, relève la tête trop vite, et remercie mes lunettes de soleil d’avoir caché mon regard trop appuyé.
— "J’dois faire vite, j’suis déjà à la bourre. Concours jeunes chevaux pas loin, j’ai qu’un cheval mais faut que je sois là-bas dans 40 minutes."
Elle me précède vers l’écurie. Et moi, comme un con, je dévore ses fesses du regard. Son pantalon est moulant, impeccable, et je distingue le tracé d’un petit string rouge en dessous. L’image me vrille les reins. Mon sexe se réveille doucement dans mon jean. Elle n’a rien dit, rien montré, mais c’est trop tard. Mon corps a capté chaque détail. Et chaque détail m’excite à un point presque douloureux.
On décharge la jument ensemble. Elle la met dans un box avec l’efficacité tranquille des filles qui bossent. Je lui propose un coup de main pour charger son cheval dans son camion, elle accepte avec un signe de tête. Je l’aide sans rien dire, les gestes mécaniques, mais les pensées ailleurs. Je sens que mon regard la colle, que je deviens lourd. Mais je n’arrive pas à m’en empêcher.
Une fois son camion chargé, je lui dis que je la retrouverai au Pôle équestre pour lui donner le chèque et les papiers de la jument.
— "Parfait, à tout de suite alors."
Elle monte dans son camion, je remonte dans le mien, direction le concours. Dix minutes plus tard, je suis sur place, je me gare, je descends... et mon téléphone vibre.
Alice.
— "J’ai un souci… Mon camion démarre pas. T’es pas loin ? Tu peux venir nous chercher ? Si ça te dérange pas..."
Elle a dit ça d’un ton presque gêné. Elle, la fille fière, indépendante. J’ai souri malgré moi.
— "J’arrive."
Je redémarre immédiatement. Dix minutes plus tard, j’arrive devant chez elle. Elle est là, devant son camion ouvert, visiblement stressée. Elle a eu chaud, elle a dû courir dans tous les sens. Quelques mèches humides collent à ses tempes. Son front brille légèrement. Sa poitrine se soulève vite sous l’effort. Je la trouve encore plus belle dans cette tension, dans cette fatigue. Brute. Vraie.
On transfère le cheval. Elle balance ses affaires à l’arrière. Je referme. Elle monte côté passager et claque la portière.
— "Putain j’ai eu chaud… Faut que je me change, je suis trempée. Ça te dérange pas, j’me change ici ?"
Mon cœur fait un bond. Ma gorge se serre. Je réponds le plus naturellement possible, la voix neutre :
— "Non, bien sûr. Vas-y."
Mais en moi, ça hurle. Fais-le. Laisse-toi faire. Déshabille-toi ici. Maintenant.
Elle enlève son haut. Un chemisier blanc, léger, collé à sa peau. Elle le déboutonne rapidement, les gestes sûrs. Et en dessous… rien.
Rien.
Pas de soutien-gorge. Juste elle, à moitié nue, à deux mètres de moi. Ses seins apparaissent dans mon champ de vision périphérique, le plus discrètement possible. Je détourne un peu la tête. Je fais semblant de regarder droit devant. Mais mon œil capte chaque détail. Chaque frisson sur sa peau. Ses petits seins ronds, parfaits, aux aréoles claires, mamelons légèrement pointés par le changement de température. Ils sont doux, fermes, jeunes. Irrésistibles.
Elle essaie vaguement de cacher, de tirer un haut par-dessus en vitesse, mais je sens qu’elle sait. Elle sait que j’ai vu. Et moi, je sens ma queue se tendre dans mon jean, dure, lourde, frustrée. Mais je garde le cap. Je parle. Je continue la conversation comme si de rien n’était. Et elle aussi. Deux adultes, à deux doigts de l’interdit. Un putain de théâtre. Une retenue hypocrite. Mais délicieuse.
Je serre le volant un peu trop fort. Mon souffle est plus court. Mon pantalon devient étroit. Mais je continue de rouler. Comme si tout allait bien.
Le reste de la journée a filé comme dans un rêve.
Je l’ai aidée à préparer sa jument. L’ambiance était pro, efficace, mais je sentais les regards autour. Ses potes cavaliers, habitués à la voir arriver seule, commençaient à se demander qui j’étais. Certains lançaient des œillades discrètes mais jalouses. D’autres se forçaient à m’ignorer. Elle, elle restait égale à elle-même. Présente. Sereine. Avec juste, parfois, un petit regard vers moi. Une accroche silencieuse, une confirmation muette : "Je t’ai choisi aujourd’hui. Toi."
Je marche à côté d’elle jusqu’à la carrière d’échauffement. Elle monte, s’échauffe. Je suis là, près de la lice, concentré sur elle. Elle ne parle pas beaucoup, mais elle sait que je la regarde. Et moi, je ne regarde qu’elle.
Elle entre en piste. Le parcours est exigeant, le tracé technique. Son cheval, pas très malin sur les barres, fait trois fautes. Elle ressort frustrée. Elle a ce visage fermé, tendu, les mâchoires serrées, les sourcils froncés. Mais merde… même énervée, elle est encore plus sexy. Son regard noir me traverse. Elle descend, dessangle, balance la selle sur son bras d’un geste sec. Et moi, je suis là, silencieux, mais à l’intérieur c’est le chaos.
On va boire un verre vite fait. Une terrasse à l’ombre. Une bière pour elle, un Perrier pour moi. On parle peu. Elle souffle, elle se détend un peu. Je la ramène chez elle, le camion est silencieux, mais l’électricité entre nous est palpable. Juste avant de descendre, elle tourne la tête vers moi :
— "Merci pour tout à l’heure. T’as géré. Tu veux pas venir dîner ce soir ? Histoire de vraiment te remercier."
— "Avec plaisir."
— "19h30, j’aurai fini de monter les chevaux. Sauf si tu veux que je monte quelqu’un d’autre…"
Elle sourit. Un éclair passe dans son regard. Moi, je souris aussi. Mais à l’intérieur, je meurs de l’entendre dire ça.
J’ai juste répondu :
— "19h30, j’y serai."
Je reviens chez elle le soir, ponctuel. Je descends du camion, traverse la cour. Elle est encore aux écuries. Elle nourrit les chevaux, une quinzaine au total. Il fait chaud, lourd. L’air sent la paille, la sueur, la vie. Elle est là, concentrée, entre deux seaux. Cheveux attachés n’importe comment, les bras nus, de la poussière sur les avant-bras. Sublime.
Je la rejoins et je l’aide sans poser de questions. Ça va vite, elle me glisse un simple "merci" et un regard qui en dit long.
— "Je dois prendre une douche, j’en peux plus."
Mon cœur rate un battement. J’imagine déjà l’eau ruisselant sur son corps nu. Sa peau mouillée. Ses seins dans sa main. Son ventre. Ses fesses. Mon sexe gonfle à mi-molle dans mon pantalon. Elle monte les marches de la maison. Je la regarde faire, incapable de détourner les yeux.
Je reste dans le salon, un peu tendu. Mon esprit tourne à 100 à l’heure. J’imagine. Je fantasme. Je crève d’envie.
Et puis elle revient.
Et là…
Je me fige.
Elle porte un pantalon noir moulant, qui colle à ses jambes comme une seconde peau. Un top court, noir lui aussi, qui laisse entrevoir son nombril. Le tissu est fin, doux. Ses petits seins sont là, dessous, parfaitement visibles dans le jeu des ombres. Je les ai vus nus ce matin, mais là… ils sont encore plus excitants. Cachés. Devant moi. À portée de main.
Elle est incroyablement belle. Elle a cet éclat particulier, celui qu’ont les femmes qui se sentent bien après une douche, un verre, une tension qui flotte. Elle me fait signe de m’asseoir, elle apporte deux assiettes. Pizzas maison, apparemment. Une bouteille de vin blanc déjà ouverte.
On mange. On boit. On rit.
Et l’ivresse monte doucement. Pas trop. Juste ce qu’il faut pour faire tomber les filtres.
Il fait chaud chez elle.
Je commence à transpirer un peu. Je retire mon pull.
— "J’ai chaud."
Elle me regarde, joueuse.
— "C’est clair. Moi aussi. Mais si j’enlève mon haut, je suis à poil."
Elle sourit. Un sourire à te faire bander sur place.
— "Enfin… ce serait pas si grave. J’me suis déjà mise à poil devant toi ce matin."
Je la regarde, droit dans les yeux.
— "Bah fais-toi plaisir."
Elle me lance un regard franc. Son verre à la main. Sa voix devient un peu plus rauque :
— "Ne me tente pas. Je ne suis pas pudique."
Je bois une gorgée, lentement. Mon regard glisse le long de sa gorge, de sa poitrine, de son ventre.
— "Moi non plus."
Un silence.
Et puis je lâche, plus bas, presque dans un souffle :
— "Après… je suis pas sûr de pouvoir rester assis en te regardant nue sans venir t’embrasser."
Elle me fixe, un éclat dans les yeux.
— "Si c’est juste pour m’embrasser… ça vaut pas le coup."
Je souris.
— "J’ai dit embrasser pour rester poli."
On rit comme des gamins. Le vin a détendu nos épaules, nos langues. Mais au fond, ce n’est pas l’alcool qui fait tourner nos têtes. C’est nous. L’alchimie est là, chaude, brute, évidente. On parle de chevaux, de photos, de parcours et de conneries du métier. Et puis je sors mon appareil. Je lui montre les clichés pris dans la journée, quand elle montait. Elle se penche vers moi, s’assoit à côté sur le canapé, une jambe repliée sous elle, l’autre qui frôle la mienne. Elle regarde les photos, commente, rit doucement.
Moi ? J’entends plus rien. Je la sens. Sa chaleur. Son parfum sucré, familier. Sa peau presque nue sous ce top fin. Son corps si proche du mien. Mon sexe est à moitié dur depuis qu’elle est revenue de la douche. Mais je ne bouge pas. Parce que je le sais : avec une fille comme elle, tu ne fais pas le premier pas. C’est elle qui décide. Toujours.
Elle se redresse. Se remet face à moi, à distance raisonnable. Elle reprend la discussion, comme si de rien n’était. Une façade tranquille. Mais moi, je la vois : ses pupilles légèrement dilatées, ses gestes plus lents, plus souples. Elle se lève, me dit qu’elle va faire du café.
Je reste seul quelques minutes. Mon cœur cogne. Mon jean me serre. Et j’imagine. Encore.
Et puis elle revient.
Et là… je bloque.
Elle entre dans le salon, un plateau à la main… les seins nus. Elle a retiré son top. Volontairement. Lentement. Pour moi.
Elle marche tranquillement, presque fière, la tête haute, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Pas une once de gêne. Elle me fixe droit dans les yeux. Et moi, je ne peux plus respirer.
Ses petits seins parfaits, que j’avais déjà devinés, que j’avais entraperçus ce matin, sont là. Devant moi. Entiers. Offerts.
Ils sont ronds, fermes, hauts, posés sur sa poitrine fine avec une élégance désarmante. Sa peau est lisse, légèrement hâlée par le soleil, sans une seule marque. Les mamelons sont petits, délicats, rosés pâles, presque fondus dans la peau. Des tétons à peine dressés, comme si elle aussi ressentait l’excitation qui brûlait l’air autour de nous.
Je la regarde. Longuement. Sans aucune retenue. Je détaille chaque centimètre. Ses clavicules saillantes. La ligne douce entre ses seins. Ses côtes fines qui respirent calmement. Elle ne dit rien. Elle sait que je la dévore. Et elle aime ça.
Je lâche, la voix rauque, la verge tendue contre mon caleçon :
— "Je t’avais prévenue. Je vais pas résister."
Elle pose le plateau, doucement, puis me regarde avec ce calme insolent qui m’avait retourné dès le premier jour.
— "Je m’en fous."
Je me lève lentement.
Mon cœur tape si fort dans ma poitrine que j’en sens les battements jusque dans mes tempes. C’est là, maintenant, à quelques centimètres de moi. Je n’ai jamais été aussi excité, mais je veux plus que ça. Je ne veux pas juste la baiser comme une conquête d’un soir. Je veux lui faire l’amour, la faire vibrer, la découvrir comme on découvre un trésor. Chaque geste, chaque souffle, chaque frisson.
Je m’approche d’elle. Elle ne bouge pas. Elle m’attend.
Je pose mes mains sur ses hanches nues, chaudes. Je la saisis avec une fermeté douce, une autorité qui respecte son corps. Je l’attire à moi et nos torses se touchent, peau contre tissu, tension contre tension. Je sens ses seins contre mon torse, fermes, vivants, encore plus beaux que dans mon imagination.
Je me penche. Je cherche sa bouche.
Ses lèvres sont exactement comme je les avais fantasmées : pleines, pulpeuses, souples, au goût sucré. Elles s’ouvrent doucement sous les miennes. Je l’embrasse lentement, profondément. Elle répond. Nos langues se cherchent, se frôlent, puis s’emmêlent. Elle goûte bon. Sa salive est douce, presque sucrée, comme si son goût venait confirmer tout ce que j’avais attendu.
Je la regarde. Je plonge dans ses yeux — deux grands yeux bleus-gris, brillants, profonds, qui me fixent avec une intensité folle. Pas un mot. Mais tout est dit. Elle me donne la permission. Elle me dit : "Vas-y. Prends-moi."
Mes mains glissent dans son dos, doucement, comme une caresse attentive. Et elle s’écarte légèrement, juste ce qu’il faut pour me laisser passer. Ma main se faufile entre nous, remonte sur ses seins. Je les prends dans mes paumes, les couvre de gestes doux, chauds, patients. Elle ferme les yeux, un soupir s’échappe de ses lèvres. J’en profite pour descendre sur son ventre plat. Ma paume effleure la peau chaude sous son nombril, puis remonte, plus lentement encore, vers sa poitrine. Je les caresse, les presse, les effleure du pouce. Je sens ses tétons se durcir sous mes doigts. Et là, j’ai envie d’elle. Maintenant. Tout de suite.
Je tente de l’asseoir dans le canapé. Mais elle m’arrête.
Elle attrape ma main et m’emmène. Sans un mot. Juste ce geste ferme, décidé. Elle me guide jusqu’à sa chambre.
La pièce est baignée d’une lumière tamisée. Chaude. Intime. Elle sent bon — un parfum discret, floral, poudré. Peut-être le même qu’elle portait hier. Celui que j’ai respiré contre sa peau quand elle m’a effleuré l’épaule pour la première fois.
Je l’embrasse à nouveau, plus fort, plus vite. Mon désir déborde. Elle enlève ma chemise, lentement, puis fait glisser son pantalon. Elle reste devant moi, sublime, simplement vêtue d’un petit string en dentelle noire fine, tellement fin qu’il ne cache presque rien. Il épouse parfaitement ses hanches, sa cambrure, ses cuisses fines. Il souligne la forme de sa chatte avec une précision presque cruelle. Et moi, je n’ai jamais eu aussi faim d’un corps.
Je l’embrasse avec fougue, je la plaque contre moi. Mes mains descendent sur ses fesses, celles que j’ai fantasmées pendant des jours. Je les tiens enfin. Pleines, fermes, galbées, elles épousent mes mains comme si elles m’attendaient depuis toujours. Je les caresse, je les prends, je les embrasse du bout des doigts.
Elle me pousse doucement vers le lit. Elle s’allonge. Naturelle. Offerte. Le regard fixe, brûlant. Elle ne sourit pas. Elle me veut.
Je me penche sur elle. Je lèche ses seins, lentement, avec envie, les recouvre de ma langue chaude, les embrasse, les savoure. Je laisse mes lèvres descendre, du creux de son cou jusqu’à son nombril, puis plus bas. Je dépose des baisers partout, de plus en plus lents, de plus en plus appuyés.
J’arrive à son string. Il est humide déjà. Mon souffle se cale à son entrejambe. Je l’embrasse à travers le tissu, lentement, avec dévotion. Je sens la chaleur de sa chatte contre ma bouche, la douceur de la dentelle qui colle à sa peau, le parfum mêlé de sa sueur et de son excitation. Je la tiens par les hanches et je l’embrasse là, doucement, en sentant son bassin se tendre vers moi.
Et là, je sais que c’est fini. Que je ne reculerai plus. Qu’elle non plus.
Je fais glisser lentement la dentelle sur ses cuisses, savourant chaque centimètre de peau nue qui se révèle. Sa chatte apparaît, rasée de près, délicate, rose pâle, déjà luisante d’envie. Elle dégage une odeur douce, animale et sucrée. J’y plonge le visage sans attendre, le souffle court, les lèvres tendues.
Je commence par effleurer. Juste ma langue, posée doucement, comme une caresse. Je sens son bassin se crisper, puis se relâcher. Elle écarte légèrement les jambes, m’offre mieux l’accès. Alors je l’embrasse. Littéralement. Je l’embrasse comme on embrasse une bouche qu’on désire : avec la langue, avec les lèvres, avec le cœur.
Elle a le goût du sel, du sucre et du fruit mûr. Je sens son clitoris gonfler sous ma langue. Je l’effleure du bout, doucement, puis je le prends entre mes lèvres, le suce avec lenteur. Elle gémit, un son bas, rauque, profond. Je le savoure. Je le provoque. Je varie les rythmes : parfois rapide, parfois lent, parfois je m’attarde juste au bord, sur ses lèvres, je les embrasse, je les lèche, je les explore.
Ses mains glissent dans mes cheveux. Elle m’attire contre elle. Elle veut plus. Elle me guide, me pousse, me teste. Je plonge deux doigts en elle, doucement, pendant que ma langue ne quitte pas son clito. Sa chatte est chaude, mouillée, serrée. Mes doigts la remplissent, la sentent se contracter. Elle halète maintenant. Son ventre se tend. Ses hanches ondulent. Son dos se cambre. Je l’entends souffler :
— « Oh putain… »
Je continue. Je m’acharne avec tendresse. Je veux la faire jouir. Là. Dans ma bouche. Je veux qu’elle vienne contre ma langue, qu’elle m’inonde. Je sens que ça monte. Elle gémit plus fort. Ses cuisses tremblent. Ses doigts se crispent dans mes cheveux.
Et puis d’un coup, elle me repousse, haletante.
— « Arrête. Sinon je vais jouir… »
Je relève la tête, le menton couvert de son jus, les lèvres luisantes. Elle me regarde avec des yeux brûlants, dilatés par le désir. Et elle souffle, entre deux respirations :
— « À moi de m’occuper de toi. »
Elle se redresse, me pousse légèrement en arrière. Je me laisse faire. Elle s’agenouille entre mes jambes, défait ma ceinture d’un geste expert. Elle tire sur mon pantalon et mon caleçon en même temps. Mon sexe jaillit, dur, gonflé, tendu à en être douloureux. Elle le regarde une seconde, un sourire en coin.
— « Il est magnifique. »
Elle le prend en main. Sa paume est chaude. Douce. Elle le caresse doucement, le fait glisser entre ses doigts, lentement. Elle joue un peu, regarde mes réactions, puis se penche, très lentement, et pose le bout de sa langue sur le gland. Un simple effleurement. Je frémis.
Puis elle l’englobe.
D’un seul mouvement fluide, elle prend ma queue dans sa bouche. Profondément. Sa langue épouse mon sexe avec une précision incroyable. Elle m’aspire lentement, avec une lenteur contrôlée, presque sadique. Elle remonte, redescend, recommence. Sa salive coule le long de ma verge. Ses lèvres sont fermes, chaudes, parfaites.
Je pousse un soupir. Mon bassin se tend vers elle. Je suis incapable de penser. Juste sentir. Elle me suce avec talent, avec envie. Ce n’est pas une fellation mécanique. C’est sensuel, gourmand. Elle le fait comme si elle me goûtait. Comme si elle voulait m’apprendre par la bouche.
Elle varie les rythmes. Parfois, elle suce lentement, en profondeur, jusqu’à sentir ma queue cogner au fond de sa gorge. Puis elle revient en surface, plus rapide, plus joueuse, avec la langue qui tournoie autour du gland, qui s’attarde sous la couronne. Elle me regarde parfois en coin, les yeux mi-clos, un regard à te faire exploser.
Sa main accompagne le mouvement, serre doucement la base pendant qu’elle m’engloutit. Elle alterne succion et caresses, me rend fou. Je lutte pour ne pas jouir trop vite. Je veux sentir ça longtemps. Je veux prolonger l’instant. Mais elle sent que je me retiens, alors elle accélère. Un rythme plus profond, plus serré, plus exigeant. Je gémis malgré moi.
— « Putain Alice… »
Elle continue, elle ne lâche rien. Et plus elle suce, plus elle devient sauvage. Je sens ses ongles dans mes cuisses. Ses lèvres serrent, ses joues se creusent. Elle me prend presque entièrement dans la gorge, sans broncher. Elle me regarde, avale, aspire, lèche, jusqu’à me faire perdre la tête.
Je sens l’orgasme monter. Inévitable. Brûlant. Je la préviens, d’une voix cassée :
— « Alice… je vais jouir… »
Elle ne s’arrête pas. Elle enfonce ma queue plus loin encore, m’aspire plus fort. Et là, je craque. Je jouis dans sa bouche, d’un coup, avec un râle que je ne contrôle plus. Elle reçoit tout. Elle ne recule pas. Elle garde ma queue dans sa bouche pendant que je jouis, l’aspirant lentement, me vidant jusqu’à la dernière goutte.
Puis, seulement alors, elle se redresse. Avale. Se lèche les lèvres. Et me regarde avec un sourire désarmant.
— « Ça, c’était pour ce matin. »
Elle s’essuie le coin de la bouche avec son doigt, me fixe comme si elle n’avait encore rien commencé. Et moi, je suis là, pantelant, tremblant, encore plus accro à elle qu’avant.
Et je sais, dans ce silence brûlant, que la nuit ne fait que commencer.
Je l’allonge doucement sur le dos, sans me retirer d’elle. Ma queue toujours bien logée dans sa chatte encore chaude et contractée, je m’installe au-dessus d’elle. Elle me regarde avec ce sourire de reine satisfaite, les joues rougies, les yeux embués de plaisir. Je commence à bouger de nouveau, lentement d’abord, savourant chaque mouvement, chaque contact, chaque gémissement. Puis je prends un peu plus de rythme, un peu plus de force.
Elle remonte ses jambes et les pose sur mes épaules. Ce geste me fait rentrer plus profondément. Je le sens, elle aussi. Elle pousse un cri.
— « Putain… continue… je vais jouir encore… »
Elle agrippe les draps, sa tête bascule en arrière. Ma queue cogne contre ses parois internes, la pénètre jusqu’au fond. Je la sens pulser, mouillée à l’extrême. Et d’un coup, elle explose. Elle hurle, son corps se contracte violemment et un jet puissant sort de sa chatte, un squirt incontrôlé, fou, magnifique. Je reste en elle, abasourdi, excité au plus haut point. Le lit est trempé. Nos peaux glissent l’une contre l’autre, ruisselantes de sueur, de salive, de foutre et de plaisir.
Je veux plus.
Je la retourne, la remets à quatre pattes. Son cul devant moi est une vision divine : ferme, tendu, trempé. Je le saisis à deux mains, et je la prends de nouveau. Cette fois, je ne retiens rien. Mes coups de reins sont puissants, rapides, bruts. Elle hurle, le visage enfoncé dans le matelas, les ongles plantés dans les draps.
— « Préviens… quand tu vas jouir… »
Je grogne, le souffle court, mon corps entier tendu vers l’orgasme. Je la baise comme un fou, sans pause, jusqu’à ne plus pouvoir penser à rien d’autre.
— « Je viens… »
Elle se retire d’un coup, se retourne à genoux, attrape la capote et me l’enlève rapidement. Sans un mot, elle prend ma queue dans sa bouche et me suce avec envie, avec gourmandise, jusqu’à ce que l’explosion soit inévitable.
Au moment où je suis sur le point de venir, elle recule légèrement, se touche les seins, les serre l’un contre l’autre.
— « Sur mes seins… fais-toi plaisir. »
Et là, je craque. Le jet part comme une décharge. Puissant. Brûlant. Il jaillit sur ses petits seins, éclabousse sa peau lisse, ses tétons déjà durs. Elle ferme les yeux, sourit, attrape le foutre du bout des doigts et commence à l’étaler lentement sur elle, comme une huile sacrée.
— « J’avais plus soif, » lâche-t-elle, mutine, les yeux dans les miens.
On rit doucement, essoufflés, vidés, comblés. Puis on s’allonge l’un contre l’autre. Nos bouches s’embrassent tendrement, encore et encore. Plus de mots. Juste des souffles, des soupirs, des caresses lentes.
Un peu plus tard, on finit dans la douche, sous l’eau chaude. Nos corps glissent l’un contre l’autre. Mes mains ne quittent plus sa peau, ses hanches, son ventre, ses fesses. Nos bouches, elles, ne se séparent plus. Elle me mord les lèvres, je l’embrasse dans le cou. On rit, on gémit encore. Le sexe plane encore entre nous, présent dans chaque geste, mais sans urgence cette fois. Juste le besoin de rester collés.
La nuit ? On l’a passée dans les bras l’un de l’autre. Nus. Épuisés. Collés sous les draps encore humides, les corps emmêlés, les souffles calés. Elle s’est endormie contre moi, une main sur ma poitrine, un soupir au bord des lèvres.
Et moi… je savais déjà que j’aurais envie d’elle encore, dès le réveil.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Fond et forme toujours aussi parfaits !
Il est rare de lire une histoire aussi érotique, torride, crédible, que l'on aimerait vivre soi même...
Bravo à l'auteur, il ne manque que les prochaines istoires !..
Il est rare de lire une histoire aussi érotique, torride, crédible, que l'on aimerait vivre soi même...
Bravo à l'auteur, il ne manque que les prochaines istoires !..
Une mise en bouche savoureuse, avec une description très fine d Alice au début du récit.
Une superbe histoire que je situerais bien vers Saumur ou le Haras du Pin.
Merci à l' auteur
Nico
Une superbe histoire que je situerais bien vers Saumur ou le Haras du Pin.
Merci à l' auteur
Nico

