Correspondance charnelle
Récit érotique écrit par Antoine-LRH [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Correspondance charnelle
Je m'appelle Ben. Trente-deux ans, la silhouette un peu usée par les horaires décalés, les cafés avalés à la va-vite, mais toujours debout, solide. Je bosse dans une petite gare normande, pas bien grande, pas bien glamour, mais c'est chez moi. Je suis agent au sol, c'est-à-dire que j'ai la responsabilité de la sécurité des trains qui entrent et sortent de notre gare. C'est technique, parfois stressant, mais c'est aussi une place d'observation privilégiée. Je vois tout. Je vois les gens arriver, partir, revenir. Les pressés, les amoureux, les paumés, les collègues, les clients, les habitués et les passants.
Depuis un an que je suis là, je commence à bien connaître les têtes. Dans la salle de pause, je croise les mêmes collègues, jour après jour. Côté sexy, ça ne se bouscule pas franchement. À part Marion, ma petite collègue, blonde pétillante et un peu joueuse, avec qui je me laisse aller de temps en temps. Rien de très sérieux, mais elle a ce petit rire, ce petit cul aussi, qui fait qu'on se retrouve parfois entre deux roulements, dans le vestiaire, dos contre le mur, ses jambes autour de ma taille. Ça détend. Mais au fond, je suis seul. Célibataire. Et pas vraiment comblé.
Dans ce métier, on croise beaucoup de monde. Et mes contacts les plus réguliers, ce sont les contrôleurs. Eux aussi vivent sur les rails, à courir d'un train à l'autre. Certains sont des têtes brûlées, d'autres des clowns. Marc, lui, c'est l'ancien. Cinquante balais, grande gueule, œil coquin. On rigole souvent, surtout quand il s'agit de parler des jolies passagères. Il ne rate jamais une occasion de glisser une remarque salace, toujours à la limite, jamais vulgaire. Juste ce qu'il faut pour déclencher un rire complice.
Un matin, alors qu'on parle comme d'habitude sur le quai, il me lâche d'un air taquin :
— Tu vas voir demain. J'ai une petite nouvelle avec moi pour la former. Si j'avais trente ans de moins, je la déformerais bien.
On éclate de rire. Je lève les yeux au ciel, amusé :
— Ah ouais ? T'exagères pas un peu ?
— Je te jure, mon gars. Un canon. T'as intérêt à être là demain à 10h10.
Le lendemain, j'y suis. Évidemment que j'y suis. Dix heures dix, le TER entre en gare dans un grondement familier. Je suis sur le quai, mains dans les poches, regard un peu trop attentif.
La porte s'ouvre. Marc descend en premier, sourire aux lèvres :
— Alors, on ne vient pas me saluer ? J'ai une demoiselle à te présenter. Claire, viens voir.
Et elle apparaît.
Putain.
Claire.
Le genre de fille qui fait buguer ton cerveau. Mon cœur loupe un battement. Grande, fine, mais pas maigre. Élancée. Une grâce naturelle dans sa démarche. Une longue chevelure blonde tombe en cascade sur ses épaules, légèrement ondulée, encadrant un visage à la fois doux et assuré. Elle a ces yeux clairs, entre le bleu et le vert, qui captent la lumière. Un regard franc, intriguant. Elle sourit poliment, sans trop en faire. Je tends la main, elle me fait la bise. Son parfum est léger, fruité, sucré. Ça me monte directement à la tête. Sous sa chemise blanche réglementaire, je devine une poitrine parfaite. Pas trop imposante, pas effacée non plus. Juste ce qu'il faut pour faire rêver. Ses hanches sont fines, son pantalon de contrôleuse épouse des courbes dessinées par le sport. Son cul est une œuvre d'art. Je le sais sans même qu'elle se retourne. Je le sens. Compact, ferme, bombé. Une vision qui reste imprimée sur ma rétine.
Je bredouille quelques mots, charmé. Elle est gentille, simple, souriante. Elle a l'air douce, mais pas niaise. Une fille qui sait ce qu'elle veut. Les portes sonnent, elle me fait un signe, remonte dans le train. Je reste là, con sur le quai, le regard aimanté par sa silhouette qui s'éloigne. Je la mate sans vergogne. Ce fessier, mon Dieu. Ça me vrille le ventre.
Je passe le reste de la matinée avec elle dans un coin de la tête. Mon pantalon me serre un peu plus que d'habitude. J'ai le cerveau embrumé de fantasmes. L'après-midi, vers quinze heures, leur train revient en gare. Cette fois, c'est un terminus. Ils ont quelques minutes avant de reprendre un autre service.
Ma collègue vient me trouver :
— Si tu veux prendre ta pause, vas-y. J'ai vu que Marc était là.
Marc ? Franchement, je m'en fous. C'est Claire que je veux revoir.
Je m'arrange pour filer à la salle de pause, où je sais qu'ils ne vont pas tarder à débarquer. Je suis accoudé à la machine à café, l'air faussement détendu. Et puis, elle entre.
Elle m'aperçoit, me salue avec ce sourire franc, chaleureux. Elle pose son sac, s'étire un peu, et là, je ne peux m'empêcher de la regarder. Chaque mouvement est une invitation. Ses bras fins, son dos cambré, sa taille souple. Ses fesses qui se tendent légèrement lorsqu'elle se penche pour attraper une bouteille d'eau. Mon regard glisse sur elle comme une caresse. Je sens mon excitation grimper d'un cran.
Marc s'installe à côté, l'œil moqueur :
— Alors ? Je t'avais menti ?
Je souris :
— Pas du tout. Elle est… wow.
Claire rougit légèrement, faussement gênée. Mais je vois bien qu'elle a l'habitude d'être remarquée. Elle sait ce qu'elle dégage.
Je lui parle un peu, je teste. Elle répond, joue le jeu. On flirte gentiment. Elle glisse une mèche de cheveux derrière son oreille. Son regard s'attarde un peu trop longtemps sur mes lèvres. Ses doigts jouent nerveusement avec sa bouteille. Il y a quelque chose. Une tension. Une étincelle.
Marc sort pour aller fumer. On se retrouve seuls.
Je m'approche un peu. Nos corps sont proches, presque trop. Je sens son souffle. Mon regard plonge dans le sien. Elle ne recule pas. Au contraire. Je frôle son bras. Elle frissonne.
Je murmure :
— Je crois que tu me rends dingue.
Elle esquisse un sourire, mutin :
— C'est peut-être réciproque.
Je n'attends plus. Ma main se pose doucement sur sa hanche. Elle ne dit rien. Mes lèvres trouvent les siennes. Douces d'abord. Puis plus pressantes. Elle gémit dans ma bouche. Sa main glisse sous mon t-shirt. Je l'emmène dans le local du fond, celui qu'on n'utilise presque jamais.
Une fois la porte refermée, je la plaque doucement contre le mur. Je la dévore du regard, j'ai envie d'elle comme rarement. Mes mains glissent sous sa chemise, découvrent sa peau brûlante, son ventre ferme. Je déboutonne son pantalon. Elle ouvre le mien d'un geste rapide. Nos souffles s'accélèrent. Mon sexe est dur contre sa cuisse. Elle le saisit, me regarde, gourmande.
Je la prends contre le mur, sauvagement. Ses jambes autour de ma taille, ses ongles plantés dans mes épaules. C'est torride. Brutal. Animal. Chaque coup de rein résonne dans la pièce. Elle crie mon prénom. Je m'enfonce en elle, encore et encore, incapable de me retenir. Nos corps claquent l'un contre l'autre, moites, affamés. Jusqu'à l'explosion.
On reste là, haletants, collés, tremblants. Je la regarde, encore essoufflé.
— Bordel, Claire…
Elle rit, la voix rauque.
On est ressortis du local comme si de rien n'était. Même pas gênés. Elle avait le regard brillant, les joues roses. Moi, j'étais dans un état second. L'adrénaline, la baise, son odeur sur mes doigts. En traversant le couloir, ma main est restée bien calée sur ses fesses. Je les caressais doucement, fermes, rebondies, encore tièdes de nos ébats. Elle ne disait rien. Mais son sourire en coin en disait long.
Dans la salle de pause, Marc n'était pas encore revenu. J'aurais aimé que le temps s'arrête. Que la gare disparaisse. J'avais envie d'elle comme jamais. J'avais envie de lui bouffer la chatte, de l'embrasser partout, de lui écarter les jambes et de passer la nuit entier entre ses cuisses. Et son cul… J'avais goût de revenir y enfouir ma langue, mes doigts, ma queue. Je la voulais tout entière.
Avant que Marc ne revienne, je me suis penché à son oreille :
— Je veux te revoir. Ce soir. Pas juste cinq minutes dans une salle vide.
Elle me regarda, un brin hésitante, puis me dit en baissant la voix :
— On fait un aller-retour et je dors à l'hôtel en face ce soir. C'est mon premier découché.
Je souris. Premier découché, et déjà dans mes bras. Elle sortit son téléphone, me dicta son numéro. Je le notai immédiatement. Un moment suspendu.
— Tu finis à quelle heure ?
— Vers 20h30, selon la ponctualité.
— Je t'attends.
— On verra…
Elle m'a lancé un regard en coin, presque moqueur. Puis elle est repartie pour son second trajet. Mon cœur tapait fort dans ma poitrine. J'étais comme un ado. Toute ma journée, je l'ai passée à ressasser. Chaque geste, chaque son de sa voix. Je ne pensais qu'à elle. Qu'à son corps. À ce qu'on pourrait faire ce soir, dans un vrai lit.
Puis le soir est venu. Je vois Marc arriver seul sur le quai. Mon cœur se serre.
— Elle est où Claire ?
— Partie direct à l'hôtel, me dit-il. Fatiguée.
Je prends une claque. Je hoche la tête. Je tente de cacher ma déception, mais ça se lit sur mon visage. Je souffle un coup.
— Tu sais qu'on l'a fait, tout à l'heure ?
— Elle m'a dit ouais, me balance-t-il avec un clin d'œil. T'as pas perdu de temps.
Il rigole, me tape dans le dos. Moi, je suis ailleurs. Je veux plus. Alors je tente. Je prends mon téléphone. Je lui écris :
— Envie de te revoir. Tu veux qu'on boive un verre ?
Quelques minutes passent. Puis la réponse tombe :
— Si tu veux, je suis au bar de l'hôtel.
Je rentre en vitesse chez moi, le cœur battant, le sexe déjà raide d'excitation. Une douche rapide, un tee-shirt propre, un peu de parfum. Et je file à l'hôtel.
Elle est là, au bar. Mais son visage est plus fermé.
— Ça va ?
— Ma chambre est pourrie. Bruyante, pas propre. J'ai pas envie d'y passer la nuit.
Je lui propose sans réfléchir :
— Viens chez moi. Mon lit est plus grand. Et je suis… tranquille.
Elle me regarde, hésite une seconde, puis acquiesce d'un signe de tête.
— Ok. Je te suis.
Dans la voiture, peu de mots. Juste des regards, une tension palpable. Arrivés chez moi, je lui propose un verre. On s'installe sur le canapé, elle retire ses chaussures. Je la regarde. Belle, fatiguée, mais toujours aussi désirable. Je m'approche. Je l'embrasse. Longuement. Profondément. Elle répond avec une faim contenue.
Puis elle me murmure :
— On va dans ta chambre ?
Je l'emmène. Je ferme la porte doucement, comme pour préserver l'intimité. Je la regarde, debout face à moi. Je m'approche, l'embrasse dans le cou. Mes mains remontent sous sa chemise. Je déboutonne lentement, bouton après bouton. Je découvre sa peau. Son ventre plat, ses côtes qui se soulèvent légèrement à chaque souffle. Elle ne porte rien en dessous. Ses seins se dévoilent, magnifiques, ronds, hauts, fermes. Des tétons dressés, rosés. Je me penche, les embrasse, les lèche, les mordille. Elle gémit déjà.
Je m'agenouille, fais glisser son pantalon. Sa culotte noire est trempée. Je la retire d'un geste. Je plonge entre ses cuisses, ma langue s'attarde longuement sur sa chatte, en cercles, en va-et-vient. Elle bascule la tête en arrière. Mon doigt glisse doucement vers son anus, que je lèche aussi. Elle devient folle. Elle m'attrape les cheveux, m'écrase contre son sexe.
Elle me pousse, me fait asseoir. Elle déboutonne mon jean, sort ma queue, déjà dure. Elle la lèche lentement, me regarde dans les yeux. Puis elle l'engloutit avec une gourmandise délicieuse. Sa langue danse autour de mon gland. Puis elle fait glisser ses seins autour, une branlette espagnole parfaite. Ses seins sont un paradis. Je suis à deux doigts de jouir, mais je me retiens.
Je la retourne. Levrette. Mon moment préféré. Son cul est incroyable. Je le prends à pleine main, je le caresse, je l'admire. Puis je la pénètre. Profond. Fort. Elle crie. Elle est sauvage. Je lui mets deux doigts sur l'anus. Elle crie encore plus fort. Elle veut tout. Elle me supplie de continuer.
Puis elle se retourne, grimpe sur moi. Elle frotte ses seins sur mon visage. Je les embrasse, les lèche, les mords. Mes mains agrippent son cul. Elle ondule. Je suis au bord.
Elle se retire. Elle me regarde, tend ses seins.
— Viens sur moi. Là.
Je me laisse aller. Je jouis fort. Mon sperme éclabousse ses seins, son cou, son ventre. Elle sourit, fière.
Mais elle n'en a pas fini.
Elle se retourne. Se penche à nouveau. J'entre en elle une seconde fois. Elle se caresse en même temps. Elle jouit violemment, en criant mon prénom. On s'effondre. Nus. Collés. En sueur.
On passe la nuit enlacés. Aucun mot n'est nécessaire. Elle dort contre moi, sa jambe posée sur la mienne. Le matin, je me réveille avec ses lèvres autour de ma queue. Elle me suce doucement, me réveille comme dans un rêve. Je gémis. Puis je la retourne, lui rends la pareille. Ma langue sur sa chatte, elle jouit encore, en tremblant. On finit sous la douche, l'un contre l'autre, les mains glissant partout.
Et là, au milieu de la vapeur, je me dis que je suis foutu. Elle est en train de me rendre accro.
On déjeune à la va-vite, dans un silence complice. Elle est assise en face de moi, une tartine à la main, ses cheveux encore humides glissant sur ses épaules. Son chemisier est à moitié ouvert, juste assez pour laisser deviner le haut de sa poitrine, encore rougie par mes caresses de la nuit. Elle ne porte toujours rien dessous. Je n'arrête pas de jeter des coups d'œil. Je ne peux pas m'en empêcher. Elle le sent. Elle sourit.
Je suis en caleçon, appuyé contre le plan de travail, mon café fumant à la main. Je la mate comme un pervers. Et elle adore ça.
Elle finit sa tasse, se lève lentement, puis me frôle délibérément. Mon sexe se tend immédiatement sous le tissu. Elle passe sa main dessus, le caresse, l'effleure en passant.
— Faut qu'on y aille, dit-elle d'une voix douce, mais ferme.
Je hoche la tête. Elle attrape son sac, remet sa veste. Je l'observe s'habiller, presque déçu que ce soit fini. Mais au fond, je sais que ça ne l'est pas vraiment.
On monte en voiture.
Les premières minutes, silence. Elle regarde la route, puis pose sa main sur ma cuisse. Elle remonte lentement. Très lentement. Puis déboutonne mon jean. Elle ne dit rien. Elle agit. Sort ma queue, déjà dure. Elle la prend en main. Doucement d'abord, comme si elle voulait la redécouvrir.
Puis elle se penche.
Sa bouche est chaude, douce, enivrante. Elle me suce avec une maîtrise totale. Langoureuse. Sensuelle. Elle joue avec le frein, fait claquer sa langue, laisse couler un filet de salive qu'elle étale avec sa main. Tout en rythme. Tout en contrôle.
Je serre les dents. Mes doigts agrippent le volant. Je suis tendu comme un câble. Je veux me retenir. Mais sa bouche est une torture délicieuse.
Elle se retire au dernier moment, essuie ses lèvres, remet ses cheveux derrière l'oreille. Elle me jette un regard de côté, mutin.
— Juste un petit souvenir pour la journée…
Je souris, à bout de nerfs. Mon jean à moitié ouvert, le cœur qui tape à cent.
On arrive à la gare. Elle remet en place son uniforme. S'attache les cheveux. Reprend son rôle.
Avant de sortir, elle se penche vers moi, m'embrasse furtivement.
— Merci pour le café, souffle-t-elle avec un clin d'œil.
Elle ouvre la portière, sort de la voiture, puis se retourne une dernière fois sur le trottoir. Son regard croise le mien. Une seconde suspendue.
Puis elle disparaît derrière les grilles.
Je reste là, le moteur encore allumé, le goût de sa salive sur ma peau, le souvenir de son corps dans mes draps. Et cette question en tête :
Est-ce que c'était juste une parenthèse… ou le début d'une obsession ?
Depuis un an que je suis là, je commence à bien connaître les têtes. Dans la salle de pause, je croise les mêmes collègues, jour après jour. Côté sexy, ça ne se bouscule pas franchement. À part Marion, ma petite collègue, blonde pétillante et un peu joueuse, avec qui je me laisse aller de temps en temps. Rien de très sérieux, mais elle a ce petit rire, ce petit cul aussi, qui fait qu'on se retrouve parfois entre deux roulements, dans le vestiaire, dos contre le mur, ses jambes autour de ma taille. Ça détend. Mais au fond, je suis seul. Célibataire. Et pas vraiment comblé.
Dans ce métier, on croise beaucoup de monde. Et mes contacts les plus réguliers, ce sont les contrôleurs. Eux aussi vivent sur les rails, à courir d'un train à l'autre. Certains sont des têtes brûlées, d'autres des clowns. Marc, lui, c'est l'ancien. Cinquante balais, grande gueule, œil coquin. On rigole souvent, surtout quand il s'agit de parler des jolies passagères. Il ne rate jamais une occasion de glisser une remarque salace, toujours à la limite, jamais vulgaire. Juste ce qu'il faut pour déclencher un rire complice.
Un matin, alors qu'on parle comme d'habitude sur le quai, il me lâche d'un air taquin :
— Tu vas voir demain. J'ai une petite nouvelle avec moi pour la former. Si j'avais trente ans de moins, je la déformerais bien.
On éclate de rire. Je lève les yeux au ciel, amusé :
— Ah ouais ? T'exagères pas un peu ?
— Je te jure, mon gars. Un canon. T'as intérêt à être là demain à 10h10.
Le lendemain, j'y suis. Évidemment que j'y suis. Dix heures dix, le TER entre en gare dans un grondement familier. Je suis sur le quai, mains dans les poches, regard un peu trop attentif.
La porte s'ouvre. Marc descend en premier, sourire aux lèvres :
— Alors, on ne vient pas me saluer ? J'ai une demoiselle à te présenter. Claire, viens voir.
Et elle apparaît.
Putain.
Claire.
Le genre de fille qui fait buguer ton cerveau. Mon cœur loupe un battement. Grande, fine, mais pas maigre. Élancée. Une grâce naturelle dans sa démarche. Une longue chevelure blonde tombe en cascade sur ses épaules, légèrement ondulée, encadrant un visage à la fois doux et assuré. Elle a ces yeux clairs, entre le bleu et le vert, qui captent la lumière. Un regard franc, intriguant. Elle sourit poliment, sans trop en faire. Je tends la main, elle me fait la bise. Son parfum est léger, fruité, sucré. Ça me monte directement à la tête. Sous sa chemise blanche réglementaire, je devine une poitrine parfaite. Pas trop imposante, pas effacée non plus. Juste ce qu'il faut pour faire rêver. Ses hanches sont fines, son pantalon de contrôleuse épouse des courbes dessinées par le sport. Son cul est une œuvre d'art. Je le sais sans même qu'elle se retourne. Je le sens. Compact, ferme, bombé. Une vision qui reste imprimée sur ma rétine.
Je bredouille quelques mots, charmé. Elle est gentille, simple, souriante. Elle a l'air douce, mais pas niaise. Une fille qui sait ce qu'elle veut. Les portes sonnent, elle me fait un signe, remonte dans le train. Je reste là, con sur le quai, le regard aimanté par sa silhouette qui s'éloigne. Je la mate sans vergogne. Ce fessier, mon Dieu. Ça me vrille le ventre.
Je passe le reste de la matinée avec elle dans un coin de la tête. Mon pantalon me serre un peu plus que d'habitude. J'ai le cerveau embrumé de fantasmes. L'après-midi, vers quinze heures, leur train revient en gare. Cette fois, c'est un terminus. Ils ont quelques minutes avant de reprendre un autre service.
Ma collègue vient me trouver :
— Si tu veux prendre ta pause, vas-y. J'ai vu que Marc était là.
Marc ? Franchement, je m'en fous. C'est Claire que je veux revoir.
Je m'arrange pour filer à la salle de pause, où je sais qu'ils ne vont pas tarder à débarquer. Je suis accoudé à la machine à café, l'air faussement détendu. Et puis, elle entre.
Elle m'aperçoit, me salue avec ce sourire franc, chaleureux. Elle pose son sac, s'étire un peu, et là, je ne peux m'empêcher de la regarder. Chaque mouvement est une invitation. Ses bras fins, son dos cambré, sa taille souple. Ses fesses qui se tendent légèrement lorsqu'elle se penche pour attraper une bouteille d'eau. Mon regard glisse sur elle comme une caresse. Je sens mon excitation grimper d'un cran.
Marc s'installe à côté, l'œil moqueur :
— Alors ? Je t'avais menti ?
Je souris :
— Pas du tout. Elle est… wow.
Claire rougit légèrement, faussement gênée. Mais je vois bien qu'elle a l'habitude d'être remarquée. Elle sait ce qu'elle dégage.
Je lui parle un peu, je teste. Elle répond, joue le jeu. On flirte gentiment. Elle glisse une mèche de cheveux derrière son oreille. Son regard s'attarde un peu trop longtemps sur mes lèvres. Ses doigts jouent nerveusement avec sa bouteille. Il y a quelque chose. Une tension. Une étincelle.
Marc sort pour aller fumer. On se retrouve seuls.
Je m'approche un peu. Nos corps sont proches, presque trop. Je sens son souffle. Mon regard plonge dans le sien. Elle ne recule pas. Au contraire. Je frôle son bras. Elle frissonne.
Je murmure :
— Je crois que tu me rends dingue.
Elle esquisse un sourire, mutin :
— C'est peut-être réciproque.
Je n'attends plus. Ma main se pose doucement sur sa hanche. Elle ne dit rien. Mes lèvres trouvent les siennes. Douces d'abord. Puis plus pressantes. Elle gémit dans ma bouche. Sa main glisse sous mon t-shirt. Je l'emmène dans le local du fond, celui qu'on n'utilise presque jamais.
Une fois la porte refermée, je la plaque doucement contre le mur. Je la dévore du regard, j'ai envie d'elle comme rarement. Mes mains glissent sous sa chemise, découvrent sa peau brûlante, son ventre ferme. Je déboutonne son pantalon. Elle ouvre le mien d'un geste rapide. Nos souffles s'accélèrent. Mon sexe est dur contre sa cuisse. Elle le saisit, me regarde, gourmande.
Je la prends contre le mur, sauvagement. Ses jambes autour de ma taille, ses ongles plantés dans mes épaules. C'est torride. Brutal. Animal. Chaque coup de rein résonne dans la pièce. Elle crie mon prénom. Je m'enfonce en elle, encore et encore, incapable de me retenir. Nos corps claquent l'un contre l'autre, moites, affamés. Jusqu'à l'explosion.
On reste là, haletants, collés, tremblants. Je la regarde, encore essoufflé.
— Bordel, Claire…
Elle rit, la voix rauque.
On est ressortis du local comme si de rien n'était. Même pas gênés. Elle avait le regard brillant, les joues roses. Moi, j'étais dans un état second. L'adrénaline, la baise, son odeur sur mes doigts. En traversant le couloir, ma main est restée bien calée sur ses fesses. Je les caressais doucement, fermes, rebondies, encore tièdes de nos ébats. Elle ne disait rien. Mais son sourire en coin en disait long.
Dans la salle de pause, Marc n'était pas encore revenu. J'aurais aimé que le temps s'arrête. Que la gare disparaisse. J'avais envie d'elle comme jamais. J'avais envie de lui bouffer la chatte, de l'embrasser partout, de lui écarter les jambes et de passer la nuit entier entre ses cuisses. Et son cul… J'avais goût de revenir y enfouir ma langue, mes doigts, ma queue. Je la voulais tout entière.
Avant que Marc ne revienne, je me suis penché à son oreille :
— Je veux te revoir. Ce soir. Pas juste cinq minutes dans une salle vide.
Elle me regarda, un brin hésitante, puis me dit en baissant la voix :
— On fait un aller-retour et je dors à l'hôtel en face ce soir. C'est mon premier découché.
Je souris. Premier découché, et déjà dans mes bras. Elle sortit son téléphone, me dicta son numéro. Je le notai immédiatement. Un moment suspendu.
— Tu finis à quelle heure ?
— Vers 20h30, selon la ponctualité.
— Je t'attends.
— On verra…
Elle m'a lancé un regard en coin, presque moqueur. Puis elle est repartie pour son second trajet. Mon cœur tapait fort dans ma poitrine. J'étais comme un ado. Toute ma journée, je l'ai passée à ressasser. Chaque geste, chaque son de sa voix. Je ne pensais qu'à elle. Qu'à son corps. À ce qu'on pourrait faire ce soir, dans un vrai lit.
Puis le soir est venu. Je vois Marc arriver seul sur le quai. Mon cœur se serre.
— Elle est où Claire ?
— Partie direct à l'hôtel, me dit-il. Fatiguée.
Je prends une claque. Je hoche la tête. Je tente de cacher ma déception, mais ça se lit sur mon visage. Je souffle un coup.
— Tu sais qu'on l'a fait, tout à l'heure ?
— Elle m'a dit ouais, me balance-t-il avec un clin d'œil. T'as pas perdu de temps.
Il rigole, me tape dans le dos. Moi, je suis ailleurs. Je veux plus. Alors je tente. Je prends mon téléphone. Je lui écris :
— Envie de te revoir. Tu veux qu'on boive un verre ?
Quelques minutes passent. Puis la réponse tombe :
— Si tu veux, je suis au bar de l'hôtel.
Je rentre en vitesse chez moi, le cœur battant, le sexe déjà raide d'excitation. Une douche rapide, un tee-shirt propre, un peu de parfum. Et je file à l'hôtel.
Elle est là, au bar. Mais son visage est plus fermé.
— Ça va ?
— Ma chambre est pourrie. Bruyante, pas propre. J'ai pas envie d'y passer la nuit.
Je lui propose sans réfléchir :
— Viens chez moi. Mon lit est plus grand. Et je suis… tranquille.
Elle me regarde, hésite une seconde, puis acquiesce d'un signe de tête.
— Ok. Je te suis.
Dans la voiture, peu de mots. Juste des regards, une tension palpable. Arrivés chez moi, je lui propose un verre. On s'installe sur le canapé, elle retire ses chaussures. Je la regarde. Belle, fatiguée, mais toujours aussi désirable. Je m'approche. Je l'embrasse. Longuement. Profondément. Elle répond avec une faim contenue.
Puis elle me murmure :
— On va dans ta chambre ?
Je l'emmène. Je ferme la porte doucement, comme pour préserver l'intimité. Je la regarde, debout face à moi. Je m'approche, l'embrasse dans le cou. Mes mains remontent sous sa chemise. Je déboutonne lentement, bouton après bouton. Je découvre sa peau. Son ventre plat, ses côtes qui se soulèvent légèrement à chaque souffle. Elle ne porte rien en dessous. Ses seins se dévoilent, magnifiques, ronds, hauts, fermes. Des tétons dressés, rosés. Je me penche, les embrasse, les lèche, les mordille. Elle gémit déjà.
Je m'agenouille, fais glisser son pantalon. Sa culotte noire est trempée. Je la retire d'un geste. Je plonge entre ses cuisses, ma langue s'attarde longuement sur sa chatte, en cercles, en va-et-vient. Elle bascule la tête en arrière. Mon doigt glisse doucement vers son anus, que je lèche aussi. Elle devient folle. Elle m'attrape les cheveux, m'écrase contre son sexe.
Elle me pousse, me fait asseoir. Elle déboutonne mon jean, sort ma queue, déjà dure. Elle la lèche lentement, me regarde dans les yeux. Puis elle l'engloutit avec une gourmandise délicieuse. Sa langue danse autour de mon gland. Puis elle fait glisser ses seins autour, une branlette espagnole parfaite. Ses seins sont un paradis. Je suis à deux doigts de jouir, mais je me retiens.
Je la retourne. Levrette. Mon moment préféré. Son cul est incroyable. Je le prends à pleine main, je le caresse, je l'admire. Puis je la pénètre. Profond. Fort. Elle crie. Elle est sauvage. Je lui mets deux doigts sur l'anus. Elle crie encore plus fort. Elle veut tout. Elle me supplie de continuer.
Puis elle se retourne, grimpe sur moi. Elle frotte ses seins sur mon visage. Je les embrasse, les lèche, les mords. Mes mains agrippent son cul. Elle ondule. Je suis au bord.
Elle se retire. Elle me regarde, tend ses seins.
— Viens sur moi. Là.
Je me laisse aller. Je jouis fort. Mon sperme éclabousse ses seins, son cou, son ventre. Elle sourit, fière.
Mais elle n'en a pas fini.
Elle se retourne. Se penche à nouveau. J'entre en elle une seconde fois. Elle se caresse en même temps. Elle jouit violemment, en criant mon prénom. On s'effondre. Nus. Collés. En sueur.
On passe la nuit enlacés. Aucun mot n'est nécessaire. Elle dort contre moi, sa jambe posée sur la mienne. Le matin, je me réveille avec ses lèvres autour de ma queue. Elle me suce doucement, me réveille comme dans un rêve. Je gémis. Puis je la retourne, lui rends la pareille. Ma langue sur sa chatte, elle jouit encore, en tremblant. On finit sous la douche, l'un contre l'autre, les mains glissant partout.
Et là, au milieu de la vapeur, je me dis que je suis foutu. Elle est en train de me rendre accro.
On déjeune à la va-vite, dans un silence complice. Elle est assise en face de moi, une tartine à la main, ses cheveux encore humides glissant sur ses épaules. Son chemisier est à moitié ouvert, juste assez pour laisser deviner le haut de sa poitrine, encore rougie par mes caresses de la nuit. Elle ne porte toujours rien dessous. Je n'arrête pas de jeter des coups d'œil. Je ne peux pas m'en empêcher. Elle le sent. Elle sourit.
Je suis en caleçon, appuyé contre le plan de travail, mon café fumant à la main. Je la mate comme un pervers. Et elle adore ça.
Elle finit sa tasse, se lève lentement, puis me frôle délibérément. Mon sexe se tend immédiatement sous le tissu. Elle passe sa main dessus, le caresse, l'effleure en passant.
— Faut qu'on y aille, dit-elle d'une voix douce, mais ferme.
Je hoche la tête. Elle attrape son sac, remet sa veste. Je l'observe s'habiller, presque déçu que ce soit fini. Mais au fond, je sais que ça ne l'est pas vraiment.
On monte en voiture.
Les premières minutes, silence. Elle regarde la route, puis pose sa main sur ma cuisse. Elle remonte lentement. Très lentement. Puis déboutonne mon jean. Elle ne dit rien. Elle agit. Sort ma queue, déjà dure. Elle la prend en main. Doucement d'abord, comme si elle voulait la redécouvrir.
Puis elle se penche.
Sa bouche est chaude, douce, enivrante. Elle me suce avec une maîtrise totale. Langoureuse. Sensuelle. Elle joue avec le frein, fait claquer sa langue, laisse couler un filet de salive qu'elle étale avec sa main. Tout en rythme. Tout en contrôle.
Je serre les dents. Mes doigts agrippent le volant. Je suis tendu comme un câble. Je veux me retenir. Mais sa bouche est une torture délicieuse.
Elle se retire au dernier moment, essuie ses lèvres, remet ses cheveux derrière l'oreille. Elle me jette un regard de côté, mutin.
— Juste un petit souvenir pour la journée…
Je souris, à bout de nerfs. Mon jean à moitié ouvert, le cœur qui tape à cent.
On arrive à la gare. Elle remet en place son uniforme. S'attache les cheveux. Reprend son rôle.
Avant de sortir, elle se penche vers moi, m'embrasse furtivement.
— Merci pour le café, souffle-t-elle avec un clin d'œil.
Elle ouvre la portière, sort de la voiture, puis se retourne une dernière fois sur le trottoir. Son regard croise le mien. Une seconde suspendue.
Puis elle disparaît derrière les grilles.
Je reste là, le moteur encore allumé, le goût de sa salive sur ma peau, le souvenir de son corps dans mes draps. Et cette question en tête :
Est-ce que c'était juste une parenthèse… ou le début d'une obsession ?
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Quelle superbe histoire, tout y est 🥰🥰🔥🔥🔥
Cyrille
Cyrille
Je suis toute trempée et excitée après t'avoir lu au point de m'imaginer être à la place de cette fille pour vivre avec toi des moments érotiques aussi intenses
Voilà une affaire rondement menée et qui donne envie d'une suite!

