Coaching (2)

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Coaching (2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Coaching (2)
Les semaines s'enchaînent dans une routine qui ressemble à une danse guerrière. Chaque matin à six heures, Mathilde entre dans l'appartement de Simon avec son sac de sport et sa détermination inflexible. Lui l'attend, déjà en tenue, les muscles encore endoloris de la veille. Ils ne parlent pas de ce qui s'est passé le premier jour. Ils font semblant que tout est professionnel.

Mais les corps, eux, s'en souviennent.

"Aujourd'hui, squats avec poids," annonce Mathilde en sortant deux haltères de son sac.

L'appartement s'est transformé. Simon a dégagé le salon, rangé les livres contre les murs, acheté un tapis épais. Un banc de musculation trône maintenant près de la fenêtre. L'odeur de renfermé a disparu, remplacée par celle du bois ciré et de la sueur.

Simon saisit les haltères, se place devant le miroir que Mathilde a insisté pour installer. Elle se positionne derrière lui, si près que son souffle caresse sa nuque.

"Pieds écartés à largeur d'épaules," dit-elle. "Descends lentement, garde le dos droit."

Il obéit, fléchit les genoux, descend. Ses cuisses brûlent immédiatement. Mathilde pose ses mains sur ses hanches pour corriger sa posture. Ses doigts s'enfoncent dans sa chair, le guident.

"Encore plus bas," murmure-t-elle.

Il descend, remonte. À la dixième répétition, ses jambes tremblent. Les mains de Mathilde glissent de ses hanches à ses fesses, pressent, corrigent l'alignement. Simon sent son sexe durcir, espère qu'elle ne remarquera pas. Mais dans le miroir, il voit son regard descendre, s'attarder sur le renflement visible sous son short.

"Continue," dit-elle simplement.

Quinze répétitions. Vingt. Ses mains restent sur lui, remontent le long de son dos, vérifient la tension de ses épaules. Quand il pose enfin les haltères, essoufflé, elle ne s'écarte pas. Son corps épouse le sien, sa poitrine contre son dos, son bassin contre ses fesses.

"Tu progresses," souffle-t-elle à son oreille.

Le tutoiement a glissé naturellement, comme une intimité qui s'impose. Simon se retourne lentement. Leurs visages sont à quelques centimètres. Mathilde soutient son regard, un défi dans les yeux.

"À ton tour," dit-il.

Elle sourit, prend les haltères, commence sa série. Simon la regarde dans le miroir, fasciné par la puissance de son corps, par la manière dont ses muscles roulent sous sa peau. Elle descend, remonte, ses fesses tendant le tissu de son legging, ses cuisses dessinant des lignes parfaites. Au vingtième squat, elle ralentit, maintient la position basse.

"Viens corriger ma posture," dit-elle sans le regarder.

Il s'approche, pose ses mains sur ses hanches comme elle l'a fait. Mais il ne se contente pas de guider. Ses paumes descendent, épousent la courbe de ses fesses, pressent. Mathilde se redresse brusquement, se retourne, le repousse contre le mur. Les haltères tombent sur le tapis avec un bruit sourd.

"Tu dépasses les limites," dit-elle, mais sa voix est rauque.

"C'est toi qui m'as demandé de corriger."

"Je n'ai pas demandé ça."

"Qu'est-ce que tu as demandé alors ?"

Elle ne répond pas. Ses yeux descendent vers la bouche de Simon, remontent. La tension entre eux est presque douloureuse. Il tend une main, effleure sa joue. Elle saisit son poignet, le plaque contre le mur au-dessus de sa tête. Puis elle l'embrasse, violemment, ses dents mordant sa lèvre inférieure jusqu'à ce qu'il grogne.

Leurs corps se pressent l'un contre l'autre. Simon libère son poignet, agrippe les hanches de Mathilde, la soulève. Elle enroule ses jambes autour de sa taille, ne rompt pas le baiser. Il la porte jusqu'au banc de musculation, la dépose dessus. Elle arrache son t-shirt, découvre son torse qui commence à retrouver du muscle, de la définition. Ses mains parcourent sa peau, griffent légèrement.

"Tu es moins mou," constate-t-elle entre deux baisers.

"Grâce à ta méthode."

"Ma méthode n'inclut pas ça."

"Elle devrait."

Il fait glisser son débardeur, découvre son soutien-gorge de sport. Le retire. Ses seins sont petits, fermes, sculptés par l'entraînement. Il prend un mamelon dans sa bouche, suce, mordille. Mathilde rejette la tête en arrière, ses doigts s'enfonçant dans les cheveux de Simon. Il passe à l'autre sein, sa langue traçant des cercles, ses dents pinçant légèrement. Elle gémit, un son rauque qui le rend fou.

Sa main descend le long du ventre de Mathilde, glisse sous l'élastique de son legging. Il découvre qu'elle est trempée, brûlante. Ses doigts s'enfoncent en elle sans préliminaires, vont chercher loin, recourbés. Mathilde hoquette, ses hanches basculent contre sa main.

"Attends," halète-t-elle.

Mais elle ne le repousse pas. Au contraire, elle fait glisser son legging, l'enlève complètement. Nue sur le banc de musculation, jambes écartées, elle est magnifique. Simon s'agenouille devant elle, écarte encore plus ses cuisses, plonge son visage entre elles.

Sa langue trouve immédiatement son clitoris, cercle autour, appuie. Mathilde crie, ses mains agrippant le rebord du banc. Il lèche longuement, méthodiquement, explore chaque repli, chaque zone sensible. Ses doigts rejoignent sa langue, pénètrent en elle pendant qu'il continue de la lécher. Elle ondule contre sa bouche, ses gémissements emplissant l'appartement silencieux.

"Là," souffle-t-elle. "Continue là."

Il obéit, intensifie le mouvement de sa langue sur le point exact qu'elle a indiqué. Ses doigts accélèrent leur va-et-vient. Mathilde se cambre, son corps entier se tend, et elle jouit dans un long cri étranglé. Ses cuisses se referment autour de la tête de Simon, le maintiennent en place pendant que les spasmes la traversent.

Quand elle relâche enfin sa prise, il se redresse, le visage luisant de son plaisir. Elle l'attrape par la nuque, l'embrasse, goûte sa propre saveur sur ses lèvres. Puis elle le repousse, se lève, le fait asseoir sur le banc.

"Enlève ton short," ordonne-t-elle.

Il s'exécute. Son sexe dressé se libère, dur et palpitant. Mathilde s'agenouille à son tour, le regarde dans les yeux en prenant sa verge dans sa main. Elle la masturbe lentement, son pouce étalant le liquide qui perle à son extrémité. Puis elle se penche, sa langue traçant une ligne du bas vers le haut.

Simon gémit, ses mains agrippant le rebord du banc. Mathilde prend son gland dans sa bouche, suce doucement, sa langue jouant autour. Puis elle descend, avale plus profond, remonte. Son autre main masse ses testicules, roule, presse légèrement. Elle établit un rythme régulier, sa bouche montant et descendant le long de sa verge, sa main synchronisée avec son mouvement.

"Mathilde," halète Simon. "Je vais..."

Elle ne ralentit pas. Au contraire, elle accélère, prend encore plus profond, sa gorge se contractant autour de lui. Simon explose dans sa bouche avec un grognement rauque, ses hanches se soulevant malgré lui. Mathilde avale, continue de sucer doucement jusqu'à ce qu'il retombe, épuisé, contre le dossier du banc.

Elle se redresse, s'essuie les lèvres du revers de la main, sourit.

"Ça compte comme exercice cardio," dit-elle.

Simon rit, encore tremblant. Elle ramasse son legging, le remet, puis son soutien-gorge et son débardeur. Redevient la coach professionnelle. Mais ses cheveux sont en désordre, sa bouche gonflée par les baisers.

"Demain," dit-elle en rassemblant ses affaires, "on travaille les étirements."

"J'ai hâte," répond Simon.

Les jours suivants installent un nouveau rituel. Entraînement intense le matin, puis sexe brutal, urgent, contre un mur, sur le tapis, sur le banc de musculation. Ils ne parlent pas de sentiments, ne se voient pas en dehors de ces séances. Mais les séances s'allongent. Mathilde arrive plus tôt, repart plus tard.

Un matin, elle lui montre comment faire des étirements assistés. Elle s'allonge sur le dos, lève une jambe. Simon la saisit, la plie vers sa poitrine. Le legging de Mathilde dessine chaque courbe, chaque muscle. Il maintient la pression, ses mains glissant le long de sa cuisse.

"Tu es souple," remarque-t-il.

"J'ai fait de la gymnastique pendant quinze ans."

"Ça se voit."

Il lâche sa jambe, saisit l'autre, répète l'étirement. Mais ses mains s'attardent, remontent vers ses fesses. Mathilde ne proteste pas. Son regard s'assombrit, sa respiration s'accélère. Simon se penche, embrasse l'intérieur de sa cuisse, remonte lentement vers son entrejambe.

"Simon," murmure-t-elle, mais c'est un encouragement, pas une protestation.

Il fait glisser son legging, découvre son sexe déjà humide. Sa langue retrouve le chemin familier, lèche longuement, s'attarde sur son clitoris. Mathilde gémit, ses mains plongent dans ses cheveux, le guide. Il la lèche avec application, varie les rythmes, alterne entre mouvements lents et coups de langue rapides.

"Pénètre-moi," souffle-t-elle soudain.

Simon se redresse, retire son short. Sa verge durcie cherche son entrée, la trouve, s'enfonce d'un coup. Mathilde crie, ses jambes s'enroulent autour de sa taille. Il commence un va-et-vient puissant, ses hanches claquant contre les siennes. Elle ondule sous lui, ses seins ballottant au rythme de ses coups de reins.

"Plus fort," halète-t-elle.

Il accélère, la pénètre plus profond, plus brutalement. Le banc de musculation grince sous leurs mouvements. Simon sent la sueur couler le long de son dos, ses muscles abdominaux se contracter à chaque poussée. Mathilde le griffe, ses ongles traçant des lignes rouges sur ses épaules.

"Retourne-toi," grogne-t-il soudain.

Elle obéit, se met à quatre pattes sur le banc. Simon se positionne derrière elle, admire la courbe de son dos, de ses fesses musclées. Il entre en elle d'un coup, plus profond dans cette position. Mathilde pousse un cri aigu, son corps se tend. Il établit un rythme impitoyable, ses mains agrippant ses hanches, la maintenant en place.

"Touche-toi," ordonne-t-il.

Elle glisse une main entre ses cuisses, frotte son clitoris pendant qu'il la pilonne. Leurs gémissements se mêlent, emplissent l'appartement. Simon sent l'orgasme monter, inexorable. Il se penche, mord l'épaule de Mathilde. Elle jouit immédiatement, son cri étouffé contre le banc, son sexe se contractant autour de lui. Il explose à son tour, se répand en elle dans un grognement rauque.

Ils restent immobiles quelques instants, haletants, leurs corps soudés. Puis Simon se retire lentement, s'effondre sur le tapis. Mathilde le rejoint, s'allonge contre lui. Pour la première fois, ils restent enlacés après l'amour, leurs respirations retrouvant un rythme normal.

"Tu as perdu sept kilos," murmure Mathilde.

"C'est tout ce que tu trouves à dire ?"

"C'est important. Tu es sur la bonne voie."

"Pour la tournée promotionnelle ?"

"Pour ta santé."

Simon tourne la tête vers elle. Elle évite son regard, fixe le plafond. Il comprend qu'elle ne parlera pas de ce qui se passe entre eux, de cette intensité qui va bien au-delà de simples séances de sport suivies de sexe. Alors il n'insiste pas. Il se contente de resserrer son bras autour d'elle.

"Reste," dit-il simplement.

"Je dois partir. J'ai d'autres clients."

Mais elle ne bouge pas. Ils restent allongés sur le tapis, entourés d'haltères et de livres, dans cet appartement qui sent maintenant le sexe et la sueur. Dehors, Paris s'éveille, mais ici le temps semble suspendu.

Finalement, Mathilde se lève, s'habille rapidement. À la porte, elle se retourne.

"Demain, on court. Dix kilomètres. Sans s'arrêter."

"D'accord."

"Et ensuite..."

Elle ne termine pas sa phrase. Mais Simon comprend. Ensuite, ils reviendront ici, et tout recommencera. L'entraînement et le désir, la discipline et la passion, entremêlés au point de ne plus pouvoir les distinguer.

Quand la porte se referme, Simon reste immobile quelques instants. Puis il se lève, ramasse les haltères, les range. Son corps lui fait encore mal, mais c'est une douleur différente maintenant. Une douleur qui signifie qu'il revit. Qu'il désire à nouveau. Qu'il existe.

Il va dans la salle de bain, se regarde dans le miroir. Ses traits sont moins tirés, ses épaules plus dessinées. Mais surtout, ses yeux brillent d'une flamme qui s'était éteinte depuis longtemps. Mathilde lui a redonné plus que la forme physique. Elle lui a redonné l'envie.

Et lui, il le sait, lui a offert autre chose que de l'argent. Il lui a montré qu'elle pouvait lâcher prise, abandonner sa discipline rigide, perdre le contrôle. Ils sont en train de se transformer mutuellement, dans cette danse matinale où les corps parlent un langage que les mots ne peuvent traduire.

Le lendemain matin, ils courent ensemble dans les rues encore endormies de Paris. Mathilde règle le rythme, Simon la suit. Elle le pousse dans ses retranchements, l'encourage quand il faiblit. Au dixième kilomètre, il tient bon, franchit la ligne invisible qu'elle a fixée. Ils s'arrêtent près du canal Saint-Martin, haletants, couverts de sueur.

"Tu l'as fait," dit-elle, un sourire fier sur les lèvres.

"Grâce à toi."

Elle s'approche, l'embrasse sans se soucier des rares passants matinaux. Un baiser long, profond, qui dit tout ce qu'ils refusent de mettre en mots. Puis elle prend sa main, l'entraîne vers l'appartement. Ils courent à nouveau, mais cette fois c'est l'urgence du désir qui les pousse.

Dans l'entrée, ils arrachent leurs vêtements trempés. Simon tire sur le débardeur de Mathilde, le fait passer par-dessus sa tête. Le tissu humide résiste, colle à sa peau. Elle lève les bras pour l'aider, ses seins se libérant immédiatement, encore contenus dans leur soutien-gorge de sport noir. Simon grogne à la vue, se penche pour mordiller sa poitrine à travers le tissu élastique.

"Enlève-le," halète Mathilde en tirant sur le t-shirt de Simon.

Il se redresse le temps qu'elle lui retire son haut, révélant son torse luisant de sueur. Les muscles de son abdomen se dessinent maintenant clairement, sculptés par les mois d'entraînement. Mathilde passe ses mains sur sa peau moite, suit du bout des doigts les lignes de ses obliques, descend vers la ceinture de son short.

Simon défait le soutien-gorge de sport, le fait glisser le long de ses bras. Ses seins sont fermes, les mamelons durcis par l'effort et le désir. Il prend l'un d'eux dans sa bouche, suce avidement. Mathilde gémit, sa tête basculant en arrière contre la porte d'entrée qu'ils viennent de claquer.

"On pue la sueur," murmure-t-elle entre deux respirations saccadées.

"Je sais. C'est parfait."

Il passe à l'autre sein, sa langue traçant des cercles autour du mamelon avant de le prendre entre ses dents, mordille légèrement. Mathilde crie, ses doigts s'enfonçant dans les cheveux humides de Simon. L'odeur de leurs corps en sueur emplit l'entrée, mélange de sel, d'effort, de phéromones.

Simon descend à genoux, tire sur le legging de Mathilde. Le tissu technique adhère à sa peau mouillée, refuse de glisser facilement. Il doit tirer fort, faire descendre le vêtement centimètre par centimètre le long de ses cuisses musclées. Quand il arrive aux chevilles, Mathilde s'appuie contre le mur pour lever un pied, puis l'autre. Le legging rejoint le tas de vêtements trempés sur le carrelage.

Elle est nue devant lui, magnifique, son corps athlétique luisant dans la lumière matinale qui filtre par la fenêtre du palier. Des gouttes de sueur perlent encore entre ses seins, descendent le long de son ventre plat, se perdent dans la toison sombre entre ses cuisses. Simon passe sa langue le long de son ventre, suit le trajet d'une goutte, goûte le sel de sa peau.

"Debout," ordonne Mathilde en le tirant par les cheveux. "Enlève ton short."

Simon obéit, se redresse. Il fait glisser son short et son boxer d'un seul mouvement. Son sexe se dresse immédiatement, dur et palpitant. Mathilde l'empoigne sans douceur, le masturbe rapidement. Sa main glisse facilement sur sa peau moite.

"Tu me veux ?" demande-t-elle, les yeux plantés dans les siens.

"Depuis qu'on a commencé à courir."

"Depuis le premier kilomètre ?"

"Depuis la première seconde."

Elle sourit, un sourire carnassier, puis se retourne, plaque ses mains contre le mur. Son dos se cambre, ses fesses s'offrent. Simon comprend l'invitation, se positionne derrière elle, frotte son gland contre son entrée humide. Mathilde est trempée, pas seulement de sueur mais de désir. Il s'enfonce en elle d'un coup brutal.

"Putain," grogne-t-elle, ses doigts griffant le papier peint.

Mais Simon se retire aussitôt, la frustre. Elle proteste, ondule des hanches, cherche à le récupérer en elle. Il résiste, ses mains agrippant ses fesses, les écartant pour contempler son sexe gonflé, luisant.

"Simon, ne me fais pas languir."

"Je veux te regarder. Tu es tellement belle comme ça."

Il se penche, passe sa langue le long de sa fente, de bas en haut, s'attarde sur son clitoris. Mathilde crie, ses jambes tremblent. Simon la lèche longuement, goûte le mélange de sa sueur et de son plaisir, un goût salé, musqué, addictif. Sa langue pénètre en elle, ressort, remonte vers son bouton de chair gonflé.

"Non," halète Mathilde. "Pas comme ça. Je veux ta queue."

Simon se redresse, positionne son gland contre son entrée, mais au lieu d'entrer en elle, il se plaque contre le mur à côté d'elle, la tire contre lui. Mathilde comprend, se retourne. Leurs corps moites se collent l'un à l'autre, poitrine contre poitrine, ventre contre ventre. Il la soulève d'un mouvement puissant, ses mains agrippant ses fesses.

Mathilde enroule ses jambes autour de sa taille, ses bras autour de son cou. Elle cherche son sexe d'une main, le guide vers son entrée. Quand elle le trouve, elle abaisse ses hanches, le laisse s'enfoncer profondément en elle. Ils gémissent à l'unisson, la sensation décuplée par la chaleur de leurs corps, par la friction de leur sueur.

Simon la plaque contre le mur de l'entrée, ses mains sous ses fesses pour la soutenir. Il commence un mouvement lent, profond, ses hanches basculant contre les siennes. Mathilde resserre ses jambes autour de lui, s'accroche à ses épaules, ondule en rythme avec lui.

"Plus vite," supplie-t-elle.

Il accélère, ses coups de reins devenant plus brutaux. Leurs corps glissent l'un contre l'autre, lubrifiés par la sueur de leur course. Chaque poussée fait cogner le dos de Mathilde contre le mur, un choc sourd qui rythme leur accouplement. Elle se cambre, offre sa gorge, que Simon se dépêche d'embrasser, de mordiller, de sucer.

"Tu me remplis tellement," halète-t-elle contre son oreille.

"Tu me prends si bien."

Leurs mots sont entrecoupés de gémissements, de respirations saccadées. L'effort physique de la course se prolonge dans l'effort physique du sexe, leurs muscles déjà fatigués sollicités à nouveau. Simon sent la brûlure dans ses cuisses, dans ses bras qui soutiennent Mathilde, mais il refuse de ralentir. Au contraire, il accélère encore, la pilonne contre le mur avec une urgence animale.

Mathilde rejette la tête en arrière, cogne contre le mur au rythme de ses coups de reins. Le bruit résonne dans l'entrée, se mêle à celui de leurs chairs qui claquent, de leurs respirations haletantes, de leurs gémissements. Elle descend une main entre leurs corps soudés, trouve son clitoris, frotte rapidement.

"Je vais jouir," annonce-t-elle, sa voix montant dans les aigus.

"Jouis," grogne Simon. "Jouis sur ma queue."

Quelques coups de reins supplémentaires suffisent. Mathilde explose, son cri déchirant le silence de l'appartement, résonnant certainement dans l'escalier jusqu'aux voisins. Son corps entier se raidit, ses jambes se resserrent violemment autour de la taille de Simon, son sexe se contracte rythmiquement autour de lui, l'aspire plus profond.

La sensation des spasmes de Mathilde, combinée à ses cris, à l'odeur de leur sueur mêlée, précipite Simon vers son propre orgasme. Il la martèle encore quelques fois, de grands coups puissants qui la soulèvent presque, puis il jouit avec un grognement rauque. Il se répand en elle par jets violents, ses hanches plaquées contre les siennes, son sexe pulsant au plus profond de son ventre.

"Oui," crie Mathilde. "Remplis-moi."

Simon continue de pousser en elle, prolonge l'orgasme, vide jusqu'à la dernière goutte. Leurs cris se mêlent, résonnent dans l'escalier de l'immeuble haussmannien. Peu importe qui entend, peu importe les voisins scandalisés. Ils sont perdus dans leur plaisir, dans cette communion brutale et belle.

Quand les derniers spasmes s'estompent, Simon sent ses jambes flageoler. Il tient Mathilde encore quelques secondes, puis ses muscles cèdent. Il glisse le long du mur, l'emmenant avec lui dans sa chute. Ils s'effondrent sur le sol de l'entrée, entrelacés, Simon encore en elle.

Le carrelage froid contre leur peau brûlante crée un contraste saisissant. Mathilde reste assise sur lui, leurs sexes toujours unis, son front appuyé contre son épaule. Leurs respirations saccadées remplissent l'espace, progressivement, retrouvent un rythme normal.

Simon sent son sperme couler de Mathilde, glisser le long de son sexe qui se ramollit lentement, former une flaque sur le carrelage. L'image est obscène, animale, parfaite. Il passe ses mains dans le dos de Mathilde, caresse sa peau moite, sent son cœur battre contre son torse.

"On est complètement fous," murmure Mathilde après un long silence.

Simon sourit, embrasse son épaule.

"Ça fait des mois qu'on est fous."

Elle se redresse légèrement, le regarde dans les yeux. Ses cheveux sont collés sur son front, son visage rougi par l'effort et le plaisir. Elle est magnifique, sauvage, libre. Et soudain, elle rit. Un rire franc, profond, libérateur qui transforme son visage.

Simon la regarde, fasciné par ce rire. Mathilde, toujours si contrôlée, si disciplinée, qui rit aux éclats assise nue sur lui dans l'entrée de son appartement, leurs corps couverts de sueur et de sperme. Il se met à rire aussi, contaminé par sa joie.

"Qu'est-ce qui te fait rire ?" demande-t-il entre deux hoquets.

"Tout. Nous. Cette situation. Le fait qu'on vient de courir dix kilomètres pour rentrer baiser dans l'entrée comme des ados."

"Les ados baisent dans les entrées ?"

"Les ados fous, oui."

Ils rient ensemble, leurs corps secoués par les spasmes, leurs fronts l'un contre l'autre. Le rire se transforme en baisers, tendres d'abord, puis plus profonds. Mathilde ondule des hanches, sent Simon durcir à nouveau en elle.

"Encore ?" demande-t-elle, surprise.

"Tu me donnes envie tout le temps."

"On devrait prendre une douche."

"Après."

Il la fait basculer sur le dos, toujours en elle, s'installe entre ses cuisses sur le carrelage froid. Cette fois, le rythme est plus lent, plus tendre. Il la pénètre profondément, savoure chaque mouvement, chaque réaction. Mathilde enroule ses jambes autour de lui, ses talons pressant contre ses fesses pour le pousser plus profond.

"Tu es incroyable," murmure Simon contre ses lèvres.

"Toi aussi."

Ils font l'amour lentement sur le sol de l'entrée, entourés de leurs vêtements de sport trempés, baignés dans la lumière du matin qui entre par la fenêtre du palier. Leurs corps glissent l'un sur l'autre, trouvent un rythme parfait, une harmonie née de la pratique, de la connaissance mutuelle.

Mathilde jouit à nouveau, plus doucement cette fois, un orgasme qui se déploie par vagues longues plutôt qu'en explosion brutale. Simon la suit quelques instants plus tard, se répand en elle pour la deuxième fois, ses hanches tressautant contre les siennes.

Ils restent immobiles, épuisés, comblés. Le silence de l'appartement les enveloppe. Dehors, Paris continue sa vie, ignorant du miracle qui se produit entre ces quatre murs. Deux corps qui se comprennent parfaitement, deux âmes qui se sont trouvées, deux vies transformées par leur rencontre.

"Maintenant," dit finalement Mathilde, "on prend vraiment une douche."

"Ensemble ?"

"Évidemment."

Ils se lèvent péniblement, leurs muscles protestent. Mathilde ramasse leurs vêtements trempés, les met dans le panier à linge. Simon la suit jusqu'à la salle de bain, admirant la vue de son dos musclé, de ses fesses fermes qui se balancent à chaque pas.

Sous le jet d'eau chaude, ils se lavent mutuellement, leurs gestes tendres, attentifs. Simon savonne le dos de Mathilde, masse ses épaules nouées par l'effort. Elle lui rend la pareille, ses mains glissant le long de son torse, nettoyant la sueur et les traces de leur accouplement.

Inévitablement, les caresses deviennent plus intimes. La main de Mathilde descend, empoigne le sexe de Simon qui durcit à nouveau sous ses doigts. Elle le masturbe lentement sous le jet d'eau, ses yeux plantés dans les siens.

"Tu es insatiable aujourd'hui," murmure-t-elle.

"C'est toi qui me rends comme ça."

Elle sourit, se retourne, s'appuie contre le carrelage de la douche. Simon comprend l'invitation, se positionne derrière elle, entre en elle d'un mouvement fluide. Ils font l'amour debout sous l'eau, le bruit de leurs corps qui se rencontrent se mêlant au crépitement de la douche.

Cette fois, c'est rapide, urgent, un dernier assaut avant que leurs corps épuisés ne réclament du repos. Ils jouissent presque simultanément, leurs cris étouffés par le bruit de l'eau. Puis Simon se retire, se laisse glisser le long du mur, entraînant Mathilde avec lui. Ils finissent assis dans le bac de douche, l'eau chaude ruisselant sur leurs corps épuisés, enlacés, heureux.

"Je ne vais plus pouvoir bouger pendant une semaine," murmure Mathilde.

"Menteuse. Demain matin, six heures, tu seras là pour l'entraînement."

"Tu as raison. Je suis une esclave de la discipline."

"Et moi ton esclave tout court."

Elle rit encore, ce rire nouveau qui la libère. Simon réalise que c'est la première fois qu'il l'entend vraiment rire, pas juste sourire ou ricaner, mais rire de tout son être. Il a brisé quelque chose en elle, une carapace de contrôle qu'elle maintenait depuis toujours. Et elle, en retour, lui a redonné la vie.

Ils finissent par sortir de la douche, se sécher mutuellement, s'habiller paresseusement. Mathilde enfile un t-shirt de Simon, bien trop grand pour elle, qui lui arrive à mi-cuisses. Lui met un pantalon de jogging, rien d'autre. Ils vont dans la cuisine, préparent un petit-déjeuner tardif.

Assis à la table, mangeant des œufs brouillés et des toasts, ils se regardent en souriant. L'appartement sent le sexe et le bonheur, une combinaison étrange et parfaite.

"Qu'est-ce qu'on est en train de devenir ?" demande Mathilde soudain.

Simon réfléchit, pose sa fourchette.

"Quelque chose de bien," répond-il finalement. "Quelque chose d'important."

"Ça me fait peur."

"À moi aussi. Mais la peur fait partie du processus."

Elle hoche la tête, tend sa main à travers la table. Simon la prend, entrelace leurs doigts. Un geste simple, mais chargé de promesses, d'avenir, de possibilités.

Ils finissent leur petit-déjeuner dans un silence confortable, puis retournent au lit, non pas pour faire l'amour, mais simplement pour dormir, enlacés, leurs corps épuisés réclamant enfin du repos.

Quand ils se réveillent en milieu d'après-midi, c'est avec la certitude que quelque chose d'irréversible s'est produit. Ils ne sont plus juste une coach et son client, ni même juste des amants. Ils sont en train de devenir quelque chose de plus grand, de plus profond.

Et ce rire de Mathilde, libre et joyeux, résonne encore dans l'appartement comme la promesse d'un avenir où la discipline et la passion, le contrôle et l'abandon, peuvent coexister en harmonie parfaite.

A suivre…

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