Coaching (3)

- Par l'auteur HDS CDuvert -
Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
  • • 98 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de CDuvert ont reçu un total de 252 356 visites.
Récit libertin : Coaching (3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 514 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Coaching (3)
Simon tient une enveloppe dans ses mains. L'invitation porte le logo de sa maison d'édition. Lecture publique à la librairie Shakespeare and Company, dans quinze jours. Il regarde Mathilde qui termine ses abdominaux sur le tapis, son ventre se contractant en vagues parfaites.

"J'ai une lecture publique," annonce-t-il.

Elle s'arrête, se redresse sur les coudes.

"C'est bien, non ? C'est pour ça qu'on travaille."

"Je veux que tu viennes."

Mathilde hésite. Depuis deux mois qu'ils se voient tous les matins, ils n'ont jamais franchi le seuil de l'appartement ensemble. Leur relation existe dans cette bulle protégée, entre entraînement et sexe, sans contaminer le reste de leur vie.

"Je ne suis pas du genre littéraire," dit-elle en se levant.

"Justement. J'ai envie de te voir dans mon univers."

"Pourquoi ?"

"Parce que tu fais partie de ma vie maintenant."

Les mots restent suspendus entre eux, lourds de sens. Mathilde attrape sa bouteille d'eau, boit longuement pour se donner le temps de réfléchir.

"D'accord," dit-elle finalement. "Mais tu viens courir avec moi au bois de Vincennes dimanche."

"Marché conclu."

Le dimanche matin, Simon découvre l'autre univers de Mathilde. Le bois grouille de coureurs, de cyclistes, de gens en tenue de sport. Elle le guide à travers les sentiers, accélère progressivement. Il tient bon, suit son rythme. Après dix kilomètres, ils s'arrêtent près du lac Daumesnil, essoufflés.

"Tu tiens la distance maintenant," constate-t-elle.

"Tu es une bonne prof."

"Je sais."

Elle sourit, ce sourire rare qui la transforme. Simon l'attire contre lui, l'embrasse malgré les regards autour d'eux. Elle répond au baiser, ses mains glissant sous son t-shirt trempé de sueur.

"Viens," murmure-t-elle soudain.

Elle l'entraîne hors du sentier, dans un bosquet dense. Ils s'enfoncent entre les arbres, loin des regards. Mathilde le plaque contre un tronc, défait le cordon de son short. Sa main s'engouffre à l'intérieur, empoigne son sexe déjà dur.

"Ici ?" souffle Simon.

"Ici."

Elle s'agenouille devant lui, fait glisser son short et son boxer jusqu'à mi-cuisses. Sa bouche se referme sur sa verge sans préliminaires, avale profond. Simon retient un gémissement, ses mains agrippant l'écorce derrière lui. Mathilde le suce avec voracité, sa langue courant le long de sa hampe, son autre main massant ses testicules.

Des voix résonnent non loin, d'autres coureurs qui passent sur le sentier. Le danger d'être découvert ajoute une urgence folle à leur étreinte. Simon se mord la lèvre pour ne pas crier pendant que Mathilde accélère son mouvement. Elle le prend encore plus profond, sa gorge l'avalant entièrement.

Il jouit brutalement, se répandant dans sa bouche en silence, son corps entier tremblant. Mathilde avale, lèche lentement, puis se redresse. Elle ajuste ses vêtements, essuie ses lèvres.

"À ton tour maintenant," dit Simon en inversant leurs positions.

Il la retourne face au tronc, fait glisser son legging et sa culotte jusqu'à ses genoux. Ses fesses nues sont magnifiques, musclées, parfaites. Il s'agenouille derrière elle, écarte ses fesses, plonge sa langue entre elles. Mathilde hoquette, se mord la main pour étouffer son cri.

Simon lèche longuement, de son anus jusqu'à son clitoris, explore chaque repli. Sa langue pénètre en elle, ressort, remonte, cercle autour de son bouton de chair gonflé. Mathilde ondule contre sa bouche, ses hanches cherchant plus de pression. Il glisse deux doigts en elle pendant que sa langue continue son œuvre sur son clitoris.

Elle jouit en silence, son corps entier se raidissant, ses cuisses tremblant violemment. Simon continue de la lécher pendant les spasmes, prolonge son plaisir jusqu'à ce qu'elle le repousse doucement, trop sensible.

Ils se rhabillent rapidement, ressortent du bosquet main dans la main, les joues rouges, les cheveux en bataille. Personne ne les a vus. Leur secret reste intact.

Le soir de la lecture publique, Mathilde arrive à Shakespeare and Company vêtue d'une robe simple, noire, qui contraste avec ses tenues de sport habituelles. Simon la repère immédiatement dans la foule, son cœur fait un bond étrange dans sa poitrine. Elle s'assoit au fond, mal à l'aise au milieu des intellectuels parisiens.

Simon monte sur l'estrade. Son éditeur fait une brève introduction. Puis il ouvre son manuscrit, le nouveau roman qu'il vient de terminer. Et il commence à lire.

Le texte parle d'une femme qui apprivoise un homme sauvage, qui le dompte par le corps avant de toucher son âme. Les passages sont chargés d'érotisme, de sensualité brute. Simon lève les yeux vers Mathilde pendant qu'il lit une scène où les deux personnages font l'amour après un entraînement physique intense.

Elle comprend. Le roman parle d'eux. De leur histoire. Elle se tortille sur sa chaise, sent la chaleur monter entre ses cuisses. Simon continue de lire, sa voix grave portant dans la librairie silencieuse. Il décrit les corps en sueur, les mains qui explorent, les langues qui goûtent. Mathilde sent son sexe devenir humide, ses mamelons durcir sous sa robe.

Quand il termine, les applaudissements éclatent. Des gens se pressent autour de lui pour des dédicaces. Mathilde reste assise, incapable de bouger, bouleversée par ce qu'elle vient d'entendre. Simon a transformé leur relation en littérature, en quelque chose de beau, de puissant.

Quand la foule se dissipe enfin, elle s'approche. Leurs regards se croisent, chargés d'électricité.

"C'était nous," dit-elle simplement.

"Oui."

"Tu m'as transformée en personnage."

"Tu m'as transformé en écrivain à nouveau."

Ils sortent de la librairie, marchent le long de la Seine sans se toucher, mais l'air entre eux vibre de tension. Mathilde s'arrête soudain, se tourne vers lui.

"Lis-moi encore un passage," demande-t-elle. "Maintenant."

"Ici ?"

"Oui."

Simon sort son téléphone, ouvre le fichier de son manuscrit. Il cherche, trouve le passage qu'il veut, celui qu'il n'a pas lu en public car trop explicite. Il commence à lire à voix basse, pour elle seule.

Le texte décrit comment le personnage masculin prend la femme dans son bureau, comment il la plie sur sa table de travail, comment il la pénètre profondément pendant qu'elle récite des vers de mémoire. Les mots sont crus, beaux, troublants.

Mathilde écoute, ses yeux brillants dans la nuit parisienne. Sa respiration s'accélère. Quand Simon termine, elle l'attrape par la main, l'entraîne presque en courant vers son appartement.

Dans l'entrée, elle arrache ses vêtements, puis les siens. Ils ne vont pas jusqu'au salon. Simon la soulève, la plaque contre la porte à peine refermée. Elle enroule ses jambes autour de lui, guide son sexe dur en elle. Il la pénètre d'un coup, brutal, urgent.

"Lis encore," halète-t-elle contre son oreille.

"Je ne peux pas, je te baise."

"Récite de mémoire."

Simon grogne, ses hanches pilonnant contre elle. Il commence à réciter des passages de son roman pendant qu'il la pénètre, les mots scandant le rythme de ses coups de reins. Mathilde gémit, se cambre, ses ongles griffant son dos.

"Continue," souffle-t-elle. "Dis-moi comment tu me vois."

"Je te vois forte, puissante, magnifique. Je te vois me dominer et te soumettre. Je te vois ouverte sous moi, mouillée, affamée."

"Oui," crie-t-elle. "Comme ça."

Il la porte jusqu'à son bureau, balaie les manuscrits qui s'éparpillent par terre. Il la couche sur le plateau, se retire d'elle. Elle proteste, mais il la retourne sur le ventre, écarte ses jambes. Il entre en elle par derrière, encore plus profond, ses mains agrippant ses hanches.

"Récite," ordonne-t-il maintenant.

Mathilde comprend. Elle ferme les yeux, cherche dans sa mémoire les passages qu'elle a entendus ce soir. Elle commence à réciter, sa voix entrecoupée par les coups de reins de Simon. Les mots érotiques sortent de sa bouche pendant qu'il la prend, créant une boucle de désir qui les consume tous les deux.

"Tu aimes les mots maintenant," grogne Simon.

"J'aime tes mots."

"Qu'est-ce que tu veux que j'écrive sur toi ?"

"Tout. Écris tout ce qu'on fait."

Il accélère, la pilonne sauvagement sur son bureau, parmi les pages de son roman. Mathilde récite toujours, les mots se transformant en gémissements, puis en cris. Elle jouit violemment, son sexe se contractant autour de lui. Simon explose à son tour, se répand en elle en grognant son nom.

Ils restent immobiles, haletants, entourés de pages manuscrites. Simon se retire lentement, aide Mathilde à se redresser. Elle ramasse une page au hasard, lit en silence. Puis elle lève les yeux vers lui, émue.

"C'est beau ce que tu écris," dit-elle. "Je ne savais pas que le sexe pouvait être raconté comme ça."

"C'est parce que c'est nous. Ce qu'on vit est beau."

Mathilde pose la page, s'approche de lui. Elle l'embrasse doucement cette fois, tendrement. Un baiser qui dit autre chose que le désir, qui avoue des sentiments qu'ils évitent encore de nommer.

"Viens," dit-elle en le prenant par la main.

Elle l'emmène dans sa chambre, un territoire qu'il n'a encore jamais exploré. Ils font l'amour lentement cette fois, dans le lit, face à face, leurs yeux accrochés. Simon entre en elle avec douceur, établit un rythme lent, profond. Mathilde enroule ses jambes autour de lui, leurs corps ondulant ensemble.

"Dis-moi encore," murmure-t-elle. "Tes mots."

Simon murmure à son oreille pendant qu'il la pénètre, des phrases de son roman mais aussi des mots nouveaux, des promesses, des aveux déguisés. Mathilde répond en écho, récite ce qu'elle a mémorisé, ajoute ses propres mots maladroits mais sincères.

Ils jouissent ensemble, lentement, leurs orgasmes se déployant par vagues successives. Puis ils restent enlacés, leurs respirations synchronisées, leurs corps moites collés l'un à l'autre.

"Tu dors ici ce soir," dit Simon. Ce n'est pas une question.

"Oui."

Pour la première fois, ils passent la nuit ensemble. Au matin, Simon se réveille contre elle, son corps épousant le sien. Elle dort encore, paisible. Il l'observe, réalise qu'il est en train de tomber amoureux d'elle. Peut-être est-il déjà tombé.

Mathilde ouvre les yeux, le surprend en train de la regarder.

"Quoi ?" demande-t-elle.

"Rien. Tu es belle."

"Tu es aveugle. Je suis musclée, pas belle."

"Tu es les deux."

Elle rougit, détourne les yeux. Simon l'embrasse, sa main glissant le long de son corps. Ils font l'amour à nouveau, lentement, dans la lumière du matin. Leurs gestes ont changé, sont devenus plus intimes, plus tendres.

Après, pendant qu'ils prennent leur douche ensemble, Mathilde lui lave les cheveux, ses doigts massant son crâne. Simon ferme les yeux, savoure cette intimité nouvelle. Puis il la retourne, la plaque contre le carrelage mouillé, entre en elle sous le jet d'eau chaude. Ils baisent debout, l'eau ruisselant sur leurs corps, leurs bouches scellées dans un baiser qui n'en finit pas.

***

Le jeudi après-midi, Simon pousse la porte de la salle de sport Body & Soul, dans le onzième arrondissement. L'odeur familière de sueur et de caoutchouc l'accueille. Des corps s'agitent sur les machines, des poids claquent contre le sol, une musique électronique pulse dans les haut-parleurs. Il repère immédiatement Mathilde au centre de la salle, entourée de trois clients.

Elle porte un ensemble noir moulant qui dessine chaque muscle de son corps. Ses cheveux sont attachés en queue de cheval haute. Son visage affiche une concentration intense pendant qu'elle démontre un mouvement de squat. Les trois clients l'imitent maladroitement. Elle corrige leurs postures d'une main ferme, déplace un pied ici, redresse un dos là.

"Non, Marc, les genoux ne doivent jamais dépasser les orteils," dit-elle d'une voix autoritaire. "Recommence."

Simon s'installe sur un banc près du mur de miroirs, fasciné. Il n'a jamais vu Mathilde dans son élément professionnel, avec d'autres personnes que lui. Elle est différente ici. Plus dure, plus exigeante. Mais incroyablement sexy dans sa maîtrise totale de la situation.

"Encore dix répétitions," ordonne-t-elle. "Et je veux entendre votre respiration. Inspirez en descendant, expirez en remontant."

Les clients s'exécutent, haletants. Mathilde tourne autour d'eux comme un prédateur, observe chaque détail, corrige sans pitié. Son regard croise celui de Simon dans le miroir. Elle ne sourit pas, mais ses yeux s'assombrissent une fraction de seconde. Un message silencieux passe entre eux.

"Parfait," dit-elle en frappant dans ses mains. "Maintenant, vingt minutes de cardio. Tapis de course, niveau 8. Allez."

Les clients se dispersent vers les tapis. Mathilde s'approche de Simon, une bouteille d'eau à la main. Elle boit lentement, son regard ne quittant pas le sien.

"Tu m'espionnes ?" demande-t-elle.

"J'observe. C'est différent."

"Tu aimes ce que tu vois ?"

"J'adore. Tu es impressionnante."

Un sourire fugace traverse son visage, puis elle redevient professionnelle. Un autre client l'appelle, elle s'éloigne. Simon continue de la regarder pendant l'heure qui suit. Elle passe d'un client à l'autre, infatigable, exigeante, brillante. Chaque geste qu'elle fait déclenche quelque chose en lui, une fierté mêlée de désir.

Vers dix-huit heures, la salle commence à se vider. Les clients de Mathilde partent un à un, épuisés, la remerciant. Elle range le matériel, essuie les machines. Simon l'aide silencieusement. Quand le dernier client franchit la porte, ils se retrouvent seuls.

Le réceptionniste passe la tête par la porte.

"Je ferme dans trente minutes, Mathilde," dit-il.

"Pas de problème, Lucas. Je vérifie juste que tout est en ordre."

"Tu as les clés si tu veux fermer toi-même."

"Merci."

Lucas disparaît. Le silence tombe sur la salle, troublé seulement par le bourdonnement des néons. Mathilde se retourne vers Simon, un éclat dangereux dans les yeux.

"Viens," dit-elle simplement.

Elle marche vers le fond de la salle, vers la zone des machines de musculation. Simon la suit, son cœur accélérant. Mathilde s'arrête devant la machine à poulies, se retourne, l'attrape par le col de son t-shirt.

"Tu m'as regardée pendant une heure," murmure-t-elle. "Tu crois que je n'ai pas senti ton regard sur moi ?"

"Je ne m'en cachais pas."

"Ça m'a excitée. Savoir que tu étais là, que tu me désirais pendant que je travaillais."

Elle l'embrasse violemment, ses dents mordant sa lèvre inférieure. Simon répond avec la même intensité, ses mains plongeant dans ses cheveux, défaisant sa queue de cheval. Les cheveux de Mathilde cascadent sur ses épaules.

"Qu'est-ce que tu veux ?" demande-t-il contre sa bouche.

"Toi. Maintenant. Ici."

Elle le pousse contre la machine à poulies, s'agenouille devant lui. Ses mains défont la ceinture de son jean, ouvrent sa braguette. Elle fait glisser son pantalon et son boxer d'un geste sec. Son sexe déjà dur se libère, palpitant.

Mathilde le regarde dans les yeux en prenant sa verge dans sa main. Elle la masturbe lentement d'abord, son pouce étalant le liquide qui perle à son extrémité. Simon grogne, ses mains agrippant le cadre de la machine derrière lui.

"Tu veux ma bouche ?" demande-t-elle.

"Putain, oui."

Elle sourit, penche la tête, sa langue traçant une ligne du bas vers le haut de sa verge. Simon frissonne, retient son souffle. Mathilde cercle autour de son gland, le lèche comme une friandise, prend son temps. Puis elle ouvre la bouche, l'avale profondément.

Simon gémit, sa tête basculant en arrière. Mathilde établit un rythme rapide, sa bouche montant et descendant le long de sa hampe, sa main massant ses testicules. Elle le suce avec voracité, avec une efficacité redoutable qui le mène rapidement vers l'orgasme.

"Mathilde," halète-t-il. "Je vais jouir."

Elle accélère encore, prend plus profond, sa gorge se contractant autour de lui. Simon explose dans sa bouche en grognant, se répand par jets. Mathilde avale tout, continue de sucer doucement jusqu'à ce qu'il retombe, tremblant.

Elle se relève, s'essuie les lèvres du revers de la main, sourit. Mais Simon n'en a pas fini. Il l'attrape, la retourne face aux miroirs qui couvrent le mur. Ils se voient en pied, leurs reflets multipliés à l'infini dans les glaces disposées stratégiquement autour de la salle.

"Regarde-nous," dit Simon en pressant son corps contre le dos de Mathilde.

Elle obéit, fixe leur reflet. Simon fait glisser son legging lentement, révèle ses fesses parfaites, ses cuisses musclées. Il retire aussi son haut, découvre son dos sculpté, la courbe de sa taille. Dans le miroir, Mathilde se voit nue, Simon habillé derrière elle, ses mains parcourant son corps.

"Tu vois comme tu es belle ?" murmure-t-il à son oreille.

"Je me vois tous les jours."

"Pas comme ça. Pas avec mes mains sur toi."

Ses paumes remontent le long de ses flancs, atteignent ses seins, les pétrissent doucement. Mathilde se cambre contre lui, son regard toujours fixé sur le miroir. Elle voit Simon pincer ses mamelons, les rouler entre ses doigts. Elle voit sa propre bouche s'ouvrir sur un gémissement silencieux.

Une main de Simon descend le long de son ventre, atteint son sexe. Il la trouve déjà humide, brûlante. Ses doigts écartent ses lèvres, trouvent son clitoris, le caressent en cercles lents.

"Regarde comme tu mouilles pour moi," dit-il.

Mathilde regarde, voit la main de Simon entre ses cuisses, voit son propre visage se transformer sous l'effet du plaisir. C'est troublant, excitant, de se voir ainsi offerte, vulnérable.

Simon glisse deux doigts en elle, les recourbe, cherche son point sensible. Quand il le trouve, Mathilde crie, ses jambes fléchissent. Simon la maintient debout, son bras autour de sa taille, continue de la doigter avec l'autre main.

"Jouis," ordonne-t-il. "Jouis en te regardant."

Mathilde fixe son propre reflet pendant que l'orgasme monte. Elle voit son corps se tendre, ses seins ballotter au rythme des mouvements de Simon, son visage se tordre de plaisir. Elle jouit violemment, ses cuisses tremblant, son cri résonnant dans la salle vide.

Simon ne lui laisse pas le temps de récupérer. Il se déshabille rapidement, jette ses vêtements par terre. Nu derrière elle, son sexe déjà dur à nouveau presse contre ses fesses. Il la guide vers la machine de développé couché, la fait s'asseoir sur le banc face aux miroirs.

"Écarte les jambes," dit-il.

Elle obéit. Simon s'agenouille devant elle, plonge son visage entre ses cuisses. Sa langue trouve son clitoris encore sensible, le lèche avec application. Mathilde gémit, ses mains s'agrippant au rebord du banc. Dans le miroir, elle se voit les jambes écartées, Simon agenouillé devant elle, sa tête bougeant entre ses cuisses.

"Regarde," murmure Simon entre deux coups de langue. "Regarde comme je te dévore."

Mathilde regarde, hypnotisée. Elle voit sa propre main glisser dans les cheveux de Simon, le maintenir en place. Elle voit son dos se cambrer, sa poitrine se soulever rapidement. Elle voit son propre visage, bouche ouverte, yeux mi-clos, perdue dans le plaisir.

Simon se relève, se positionne entre ses jambes. Son sexe trouve son entrée, s'enfonce d'un coup. Mathilde crie, rejette la tête en arrière. Mais Simon saisit son menton, force son regard vers le miroir.

"Non," dit-il. "Tu regardes. Je veux que tu nous voies."

Elle fixe le miroir pendant qu'il la pénètre, leurs reflets montrant chaque détail de leur étreinte. Elle voit le sexe de Simon disparaître en elle, ressortir luisant, replonger. Elle voit ses propres seins ballotter au rythme de ses coups de reins. Elle voit l'expression de concentration sur le visage de Simon, ses muscles se contractant à chaque poussée.

"Tu vois ?" halète-t-il. "Tu vois comme on est bien ensemble ?"

"Oui," gémit Mathilde. "On est parfaits."

Simon accélère, la pilonne plus fort. Le banc grince sous leurs mouvements. Mathilde s'accroche à lui, ses ongles griffant son dos. Dans le miroir, leurs corps luisent de sueur, leurs muscles roulent sous leur peau, créent des ombres et des lumières.

"Debout," dit soudain Simon.

Il se retire, l'aide à se lever. Il la retourne face au miroir, la penche légèrement en avant. Elle pose ses mains sur la barre de la machine pour garder l'équilibre. Simon se positionne derrière elle, entre en elle d'un coup brutal.

Mathilde crie, son regard accroché au miroir. Cette position lui permet de le prendre encore plus profond. Elle voit Simon agripper ses hanches, voit ses coups de reins puissants, voit son propre corps se balancer sous l'impact.

"Regarde-nous," répète Simon. "Regarde comme on est beaux."

Elle regarde. Voit son corps musclé se cambrer pour mieux le recevoir. Voit le torse de Simon redessiné par les mois d'entraînement, ses épaules larges, ses abdominaux contractés. Voit leurs reflets se multiplier dans les miroirs, créant une infinité de versions d'eux-mêmes en train de faire l'amour.

"Touche-toi," ordonne Simon.

Mathilde lâche la barre d'une main, glisse ses doigts entre ses cuisses. Elle frotte son clitoris pendant que Simon la pénètre, se regarde le faire dans le miroir. L'image est obscène, magnifique, troublante.

"Plus fort," supplie-t-elle. "Baise-moi plus fort."

Simon obéit, la pilonne sauvagement. Une main remonte le long de son dos, s'enroule dans ses cheveux, tire. Mathilde gémit, son cou exposé, son corps entièrement sous son contrôle. Elle se touche plus rapidement, sent l'orgasme monter.

"Je vais jouir," halète-t-elle. "Ne t'arrête pas."

"Jouis," grogne Simon. "Jouis sur ma queue pendant que tu te regardes."

Mathilde explose, son cri résonnant dans la salle. Son orgasme la traverse par vagues violentes, son sexe se contractant rythmiquement autour de Simon. Elle se voit jouir dans le miroir, voit son visage se tordre de plaisir, voit son corps entier trembler.

Simon continue de la pilonner pendant son orgasme, prolonge son plaisir jusqu'à ce qu'elle le supplie d'arrêter. Puis il se retire, la retourne face à lui, la soulève. Mathilde enroule ses jambes autour de sa taille, guide son sexe en elle. Il la pénètre à nouveau, la soutient contre lui.

Ils font l'amour debout au milieu de la salle, entourés de leurs reflets. Simon la soulève et la rabaisse sur son sexe, utilise son corps comme un poids, mêle entraînement et plaisir. Mathilde s'accroche à ses épaules, mord son cou pour étouffer ses cris.

"Tu es forte," halète Simon. "Putain, tu es si forte."

"Toi aussi. Tu es devenu fort."

Leurs mots se perdent dans les baisers. Simon sent son orgasme monter, inexorable. Il marche jusqu'à la machine à poulies, plaque Mathilde contre le cadre métallique. Il la pilonne maintenant sans retenue, ses hanches claquant contre les siennes, le métal résonnant sous leurs assauts.

"Encore," gémit Mathilde. "Encore plus fort."

Simon grogne, accélère, ses muscles brûlant sous l'effort. Il la pénètre profondément, brutalement, années de frustration et de désir canalisés dans chaque coup de reins. Mathilde rejette la tête en arrière, offerte, abandonnée.

"Jouis en moi," supplie-t-elle. "Remplis-moi."

Simon explose avec un cri rauque, se répand en elle par jets puissants. Ses jambes tremblent, menacent de céder. Mathilde le sent se répandre, jouit à nouveau, un orgasme plus doux qui ondule à travers son corps.

Ils restent immobiles, haletants, soudés l'un à l'autre. Puis les jambes de Simon cèdent vraiment. Ils s'effondrent sur le tapis de sol, enlacés, riant entre deux respirations saccadées.

"On est vraiment fous," dit Mathilde.

"Je sais."

Ils restent allongés quelques minutes, savourent la paix post-orgasmique. Autour d'eux, la salle est silencieuse, témoin de leur passion. Les miroirs reflètent leurs corps nus entremêlés, leurs peaux luisantes de sueur.

"Il faut qu'on se rhabille," dit finalement Simon. "Lucas va revenir."

"Dans une minute."

Mathilde se love contre lui, pose sa tête sur son torse. Elle écoute les battements de son cœur retrouver un rythme normal. Simon caresse ses cheveux, trace des cercles sur son dos nu.

"Tu étais magnifique tout à l'heure," dit-il. "Avec tes clients. J'étais fier de toi."

"Fier ?"

"Oui. Tu es brillante dans ce que tu fais. Tu transformes les gens, comme tu m'as transformé."

Mathilde relève la tête, le regarde dans les yeux.

"Tu t'es transformé toi-même. J'étais juste là pour guider."

"Non. Sans toi, je serais encore au fond du trou."

Elle l'embrasse tendrement, un baiser qui dit tout ce que les mots ne peuvent exprimer. Puis elle se lève, ramasse ses vêtements éparpillés. Simon fait de même. Ils se rhabillent en silence, échangent des sourires complices.

Avant de partir, Mathilde vérifie que tout est en ordre, éteint les lumières. Ils sortent dans la nuit parisienne, main dans la main, leurs corps encore vibrants de leur étreinte.

"On recommence quand ?" demande Simon.

"Jeudi prochain. Même heure."

"Je serai là."

"Je sais."

Ils rentrent ensemble, déjà impatients de la prochaine fois, conscients qu'ils ont trouvé dans cette salle un nouveau territoire pour leur passion, un endroit où leurs deux univers fusionnent parfaitement.

A suivre…

Les avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...


Texte coquin : Coaching (3)
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par CDuvert

Coaching (3) - Récit érotique publié le 09-12-2025
Coaching (2) - Récit érotique publié le 08-12-2025
Coaching (1) - Récit érotique publié le 07-12-2025
Léa et les SDF - Récit érotique publié le 03-12-2025
Voisin, voisine - Récit érotique publié le 01-12-2025
La restauratrice - Récit érotique publié le 30-11-2025
Mademoiselle et le maître nageur - Récit érotique publié le 24-11-2025
Le dépannage - Récit érotique publié le 23-11-2025
Canicule - Récit érotique publié le 22-11-2025
La dernière femme (4) - Récit érotique publié le 20-11-2025