Coaching (6)

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Coaching (6) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Coaching (6)
Le complexe aquatique du treizième arrondissement grouille de monde en ce mercredi après-midi. Familles, nageurs solitaires, groupes d'adolescents bruyants. L'odeur de chlore flotte dans l'air humide, mélangée aux échos des rires et des éclaboussures qui rebondissent contre les murs carrelés.

Mathilde pousse Simon vers les vestiaires mixtes, une nouveauté dans cette piscine rénovée. Des cabines individuelles alignées, des douches communes au fond. Elle porte un maillot une pièce noir qui moule son corps athlétique, révèle chaque muscle de son dos, de ses épaules. Simon ne peut s'empêcher de la dévorer des yeux pendant qu'elle range leurs affaires dans un casier.

"Arrête de me regarder comme ça," dit-elle sans se retourner.

"Je ne peux pas. Tu es magnifique."

"On est dans un lieu public."

"Justement. Ça me rend fou."

Elle se retourne, voit le désir dans ses yeux, sourit. Son maillot de bain à lui dessine déjà un renflement visible. Elle s'approche, pose sa main dessus, presse légèrement.

"Calme-toi," murmure-t-elle. "On va nager d'abord."

"D'abord ?"

"On verra après."

Ils passent par les douches obligatoires, l'eau froide ruisselant sur leurs corps. Simon observe Mathilde sous le jet, ses cheveux plaqués contre son crâne, les gouttes glissant le long de sa nuque. Il a envie de la plaquer contre le mur carrelé, de la prendre là, maintenant. Mais des gens les entourent, alors il se contente de la regarder.

Le bassin principal s'étend devant eux, immense, divisé en couloirs pour les nageurs sérieux. Mais sur les côtés, des zones plus libres où les gens barbotent, discutent, se reposent. Mathilde guide Simon vers un coin relativement isolé, près d'un renfoncement aménagé avec des jets d'hydromassage.

"Ici," dit-elle en se laissant glisser dans l'eau.

Simon la suit, frissonne au contact de l'eau tiède. Quelques personnes occupent les jets à proximité, mais personne ne leur prête attention. Mathilde nage jusqu'au rebord, s'accroche, laisse son corps flotter. Simon s'approche derrière elle, colle son bassin contre ses fesses sous l'eau.

"Sage," murmure-t-elle, mais elle ne s'écarte pas.

"Je suis sage."

"Tu es dur contre moi."

"C'est involontaire."

"Menteur."

Ils restent ainsi quelques minutes, profitant de la chaleur de l'eau, des jets qui massent leurs muscles. Simon glisse ses mains le long des flancs de Mathilde, remonte vers sa taille, redescend vers ses hanches. Sous l'eau, ses gestes sont invisibles, cachés par les remous et les reflets de la surface.

"Qu'est-ce que tu fais ?" demande-t-elle à voix basse.

"Je te touche."

"Les gens vont voir."

"Non. L'eau nous cache."

Sa main droite continue sa descente, effleure le haut de sa cuisse, remonte vers l'élastique de son maillot. Mathilde écarte légèrement les jambes, un mouvement subtil que personne d'autre ne remarque. Simon glisse ses doigts sous le tissu, trouve la chaleur de son sexe, déjà humide malgré l'eau.

"Simon," souffle-t-elle.

"Chut. Ne dis rien."

Il commence à la caresser lentement, ses doigts explorant ses lèvres, trouvant son clitoris gonflé. Mathilde resserre sa prise sur le rebord, ses jointures blanchissant. Elle garde les yeux fixés sur le bassin devant elle, fait semblant de regarder les nageurs, mais son corps entier se tend sous les caresses.

Un couple de personnes âgées nage tranquillement à quelques mètres, discute de leurs petits-enfants. Plus loin, un groupe d'enfants joue bruyamment avec un ballon. Personne ne soupçonne ce qui se passe dans ce coin, sous la surface innocente de l'eau.

Simon accélère légèrement, cercle autour du bouton de chair sensible, appuie, relâche, appuie à nouveau. Mathilde mordille sa lèvre inférieure, retient un gémissement qui menace de s'échapper. Ses hanches bougent imperceptiblement contre la main de Simon, cherchent plus de pression.

"Pas ici," murmure-t-elle sans conviction. "S'il te plaît, pas ici."

"Si, ici," répond-il contre son oreille. "Je veux te faire jouir pendant que tous ces gens nous entourent. Je veux que tu jouisses en sachant qu'on pourrait être découverts à tout moment."

Mathilde gémit doucement, un son presque inaudible couvert par le bruit ambiant. Simon glisse deux doigts en elle, les recourbe, cherche son point sensible pendant que son pouce continue de masser son clitoris. Elle se cambre légèrement, son dos se creusant, sa tête retombant en avant.

"Regarde autour de toi," murmure Simon. "Tous ces gens qui ne savent pas ce qu'on fait."

Mathilde ouvre les yeux, observe le bassin. Une femme passe en nageant le crawl, concentrée sur son exercice. Un homme lit un journal sur le rebord. Des adolescents se bousculent en riant. La banalité de la scène contraste violemment avec ce qui se passe sous l'eau.

Les doigts de Simon accélèrent leur mouvement, entrent et sortent d'elle dans un rythme soutenu. Mathilde sent l'orgasme monter, inexorable, dangereux. Elle sait qu'elle ne pourra pas retenir ses réactions, mais elle ne peut plus arrêter maintenant.

"Je vais," halète-t-elle, "oh putain, je vais..."

"Jouis," ordonne Simon. "Jouis pour moi."

L'orgasme la frappe comme une vague, traverse son corps en spasmes violents. Elle plaque une main sur sa bouche, étouffe son cri contre sa paume pendant que son sexe se contracte rythmiquement autour des doigts de Simon. Ses jambes tremblent, son corps entier se raidit. Pour les observateurs extérieurs, elle semble juste fatiguée, essoufflée après avoir nagé.

Simon maintient ses doigts en elle pendant les spasmes, prolonge son plaisir jusqu'à ce qu'elle le repousse doucement, trop sensible. Il retire sa main, la ramène à la surface, observe ses doigts luisants avant de les plonger à nouveau dans l'eau.

Mathilde reste immobile quelques secondes, le souffle court, les jambes flageolantes. Puis elle se retourne, regarde Simon avec un mélange de gratitude et de désir sauvage.

"À mon tour maintenant," dit-elle.

"Mathilde, tu ne peux pas..."

"Tais-toi."

Elle inspire profondément, plonge sous l'eau. Simon la perd de vue une seconde, puis sent ses mains sur ses hanches, ses doigts qui tirent sur l'élastique de son maillot. Elle le fait glisser juste assez pour libérer son sexe durci, et avant qu'il puisse réagir, sa bouche se referme sur lui.

Simon retient un cri, transforme le son en toux. Sa main plaque sur sa bouche, ses yeux s'écarquillent. Sous l'eau, Mathilde le suce avec avidité, sa langue courant le long de sa hampe, ses lèvres serrées autour de lui. La sensation est irréelle, amplifiée par le mouvement de l'eau, par le danger d'être découvert.

Elle remonte respirer après quelques secondes, prend une grande goulée d'air, replonge immédiatement. Simon s'accroche au rebord de toutes ses forces, fait semblant de se reposer, mais son corps entier tremble. Le couple de personnes âgées nage toujours tranquillement à proximité. S'ils s'approchaient de quelques mètres, s'ils regardaient sous l'eau, ils verraient la scène.

Mathilde accélère, sa tête bougeant rapidement, avalant son sexe encore et encore. Simon sent son orgasme monter à une vitesse folle, alimenté par l'excitation du lieu, par l'audace de Mathilde, par la perfection de sa technique. Elle le connaît par cœur maintenant, sait exactement où appuyer sa langue, comment presser ses lèvres, quand ralentir et quand accélérer.

Elle remonte respirer une deuxième fois, ses yeux brillants de malice et de désir. Elle accroche le regard de Simon, lui sourit, puis replonge pour la dernière fois. Sa bouche l'engloutit entièrement, sa gorge l'avalant profond, et Simon explose.

Il se mord la lèvre jusqu'au sang pour ne pas crier, son corps entier se raidissant. Il se répand dans la bouche de Mathilde en jets saccadés pendant qu'elle reste sous l'eau, avalant tout, continuant de le sucer pendant les derniers spasmes. Quand elle remonte enfin, haletante, ses lèvres sont gonflées, ses yeux brillants de triomphe.

"Tu es folle," halète Simon.

"Je sais."

Elle replace son maillot correctement, s'accroche au rebord à côté de lui. Ils restent là, reprenant leur souffle, leurs cœurs cognant dans leurs poitrines. Personne n'a rien remarqué. La vie continue autour d'eux, innocente, ignorante.

"On devrait sortir," dit Mathilde après quelques minutes. "Avant qu'on fasse quelque chose de vraiment stupide."

"Plus stupide que ça ?"

"Crois-moi, j'ai d'autres idées."

Ils nagent jusqu'à l'échelle, sortent du bassin. L'eau ruisselle sur leurs corps, leurs maillots collés à leur peau. Simon ne peut s'empêcher de regarder Mathilde marcher devant lui, ses fesses musclées roulant sous le tissu noir, les gouttes traçant des chemins le long de ses cuisses.

Dans les vestiaires mixtes, Mathilde le tire dans une cabine de douche individuelle, referme le rideau derrière eux. L'espace est étroit, à peine assez grand pour une personne. Ils sont collés l'un contre l'autre, leurs corps mouillés glissant l'un contre l'autre.

"Qu'est-ce que tu fais ?" demande Simon, même s'il connaît déjà la réponse.

"On doit se rincer. C'est obligatoire après la piscine."

"On s'est déjà rincés avant d'entrer."

"Alors on se rince encore."

Elle ouvre le robinet, l'eau chaude jaillit au-dessus d'eux. Mathilde fait glisser les bretelles de son maillot, libère ses seins. Simon les prend dans ses mains, les pétrit, pince ses mamelons durcis. Elle gémit, mais le bruit de l'eau couvre sa voix.

"Enlève ton maillot," ordonne-t-elle.

Il obéit, fait glisser le tissu mouillé le long de ses jambes, le lance hors de la cabine. Mathilde retire le sien à son tour, et ils se retrouvent nus sous le jet d'eau chaude. Leurs mains explorent, caressent, griffent. Simon la plaque contre le mur carrelé, soulève l'une de ses jambes, entre en elle d'un coup.

Mathilde crie, mais le son se perd dans le bruit de l'eau et des autres douches occupées. Simon établit un rythme rapide, conscient qu'ils n'ont pas beaucoup de temps. Quelqu'un pourrait attendre la cabine, s'impatienter, tirer le rideau. Le danger ajoute une urgence folle à leur étreinte.

"Plus fort," halète Mathilde contre son oreille.

Il obéit, la pilonne sauvagement, ses hanches claquant contre les siennes. L'eau ruisselle entre leurs corps, rend chaque mouvement glissant, fluide. Mathilde s'accroche à ses épaules, ses ongles traçant des lignes rouges sur sa peau.

"Je vais jouir encore," gémit-elle. "Putain, comment tu me fais jouir comme ça ?"

"Parce que tu es à moi. Parce que ton corps me connaît."

Les mots la précipitent vers l'orgasme. Elle explose avec un cri étouffé contre son épaule, son sexe se contractant autour de lui. Simon sent son propre orgasme monter, inévitable. Il se retire brusquement, se répand sur le ventre de Mathilde, son sperme emporté immédiatement par l'eau qui ruisselle.

Ils restent enlacés sous le jet, haletants, tremblants. Puis Mathilde attrape le savon, commence à laver Simon avec douceur, ses mains glissant sur son corps. Il fait de même, la lave avec tendresse, leurs gestes prenant une dimension presque rituelle.

"Tu as aimé ?" demande-t-elle.

"La piscine ou la douche ?"

"Les deux."

"J'ai adoré. Tu es incroyable."

"Non, on est incroyables ensemble."

Ils sortent de la cabine, s'habillent rapidement dans le vestiaire où d'autres personnes vont et viennent. Personne ne les regarde vraiment, chacun occupé par ses propres affaires. Mais Simon et Mathilde échangent des sourires complices, conscients de ce qu'ils viennent de partager.

Sur le chemin du retour, ils marchent main dans la main, encore mouillés malgré les serviettes, leurs cheveux dégoulinant. Mathilde s'arrête soudain, se tourne vers Simon.

"Tu sais ce que j'aime avec toi ?" demande-t-elle.

"Quoi ?"

"Tu me fais faire des choses que je n'aurais jamais imaginées. Tu me pousses hors de ma zone de confort."

"C'est toi qui m'as fait sortir de la mienne en premier."

"Alors on est quittes."

"Non. On ne sera jamais quittes. On sera toujours en dette l'un envers l'autre, jusqu'à la fin."

Mathilde sourit, l'embrasse doucement. Autour d'eux, Paris continue sa vie, ignorant ces deux amants qui viennent de transformer une banale sortie à la piscine en un souvenir gravé dans leur chair.

Plus tard dans la soirée, allongés dans le lit de Simon, ils reparlent de l'après-midi.

"On aurait pu se faire prendre," dit Mathilde.

"Je sais."

"Ça ne te fait pas peur ?"

"Si. Mais c'est ça qui rend le truc excitant."

"Tu es devenu aussi fou que moi."

"Ou tu es devenue aussi sage que moi."

Mathilde rit, se blottit contre lui. Dehors, la nuit tombe sur la ville. Mais dans cette chambre, entre ces draps, le temps semble suspendu. Deux corps qui se connaissent par cœur, deux âmes qui se sont trouvées, deux histoires qui n'en font plus qu'une.

Et quelque part dans leur mémoire commune, l'eau chlorée de la piscine municipale restera à jamais le théâtre d'un de leurs plus beaux souvenirs. Un après-midi ordinaire transformé en aventure extraordinaire, simplement parce qu'ils étaient ensemble, simplement parce qu'ils osaient, simplement parce qu'ils s'aimaient assez pour repousser toutes les limites.

Le tableau d'objectifs sur le mur de l'appartement se remplit progressivement. Chaque case cochée représente une victoire physique et une exploration sexuelle. Mais au-delà des défis, c'est leur complicité qui se renforce, leur intimité qui s'approfondit.

Un soir, allongés dans le lit après l'amour, Mathilde trace des cercles sur le torse de Simon.

"Tu sais ce que je veux maintenant ?" demande-t-elle.

"Quoi ?"

"Rien. Juste ça. Toi et moi."

Simon sourit, l'embrasse avec tendresse. Les limites qu'ils ont repoussées ne concernaient pas seulement le sexe ou le sport. Ils ont repoussé les limites de leur capacité à s'ouvrir, à se faire confiance, à s'abandonner.

Et dans cet abandon mutuel, ils ont trouvé quelque chose de rare, de précieux. Un amour construit sur la sueur et le désir, sur la discipline et la passion, sur le dépassement de soi et l'acceptation de l'autre.

Le tableau reste accroché au mur, témoin de leur parcours. Mais désormais, ils savent qu'ils n'ont plus besoin de défis artificiels. Chaque jour ensemble est un défi en soi, une exploration, une découverte. Et ils sont prêts à le relever, ensemble, aussi longtemps que durera leur histoire.

A suivre…

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