Corwyn et Quentin : Chapitre 1 - histoire érotique

Corwyn et Quentin : Chapitre 1


Bonjour chers lecteurs (et lectrices adorées, eh oui, je vous préfère mesdames !), encore une nouvelle fiction. Ce, pour une raison toute bête. Mon ancienne fiction était dans mon chapitre 2, complètement accomplie, avec rien à raconter. J’avais deux choix : continuer une fiction où tout était déjà fait, ou passer mon temps en flash back, ou en commencer une autre. Je vous rassure, l’autre n’est pas enterrée. Je pense juste y poster des petites scènes de vie, issues de mes fantasmes et envies, voire de mes expériences.
Bonne lecture…


Pour la énième fois, Corwyn se demanda pourquoi il était face à cette porte. Cette porte, c’était celle de la famille Clave, dont il devait garder les enfants pour la soirée. Suite à un pari absurde avec ses amis, Corwyn avait dû poster dans le journal une annonce de baby-sitter, et l’enlever dès qu’il aurait une demande. En l’honorant, bien sûr.
Le jeune homme de 24 ans se disait qu’il avait pourtant passé l’âge. Mais un pari reste un pari, et il était coincé. De toute façon, il ne pouvait pas reculé, vu qu’il s’était engagé. Le blondinet appuya donc sur la sonnette en lâchant un dernier soupir.

Quentin finissait de mettre sa cravate, en essayant de faire plusieurs choses à la fois. Comme à chaque fois de ses réunions en ville, il était en retard. Comble du malheur, le baby-sitter qui devait garder Kira, sa fille de 4 ans et Liam, son grand ado de 16 ans, malade, pour la soirée sonna à la porte. Il alla lui ouvrir, toujours en bataillant avec son morceau de tissu.

Un homme, la trentaine bien tassée, plus proche de la quarantaine que du tier de siècle, lui ouvrit la porte. Corwyn ne put s’empêcher de détailler l’homme et de le trouver assez à son goût. Gay depuis toujours, il préférait les hommes dits matures, et il adorait les cheveux poivre et sel. Et cet homme en avaient. En dehors de ses beaux cheveux, il possédait encore un corps athlétique, très bien conservé, encore sûrement très doué pour combler le jeune homme. Enfin ! cet homme était inaccessible, car hétéro. En témoignait la petite fille qui accourra pour voir l’inconnu qui allait la garder…

Quentin ouvrit la porte avec son coude. Pourtant, il lâcha sa cravate en découvrant le visage de l’homme qui gardera ses enfants. Il n’avait jamais éprouvé d’attirance pour les hommes, mais il trouva néanmoins le garçon à sa porte très mignon. Blondinet, un bon mètre quatre-vingt, habillé d’un slim noir, d’un épais chandail et le cou entouré d’une écharpe, il se dégageait du jeune homme une certaine attirance qu’il n’arrivait pas à définir. De plus, il avait un air enfantin avec ses cheveux en brosse et ses joues rouges, mais il devait largement avoir passé la vingtaine.
Passé le choc de cette vue, Quentin se reprit :

-Oh ! je ne t’attendais pas si tôt… Entre, reste pas dans le froid bonhomme !

Le dit bonhomme entra donc en remerciant son hôte et employeur pour la soirée. En s’essuyant les pieds, son regard se posa un peu partout, mémorisant les détails de la bâtisse. Son regard descendit enfin vers la petite fille qui fonçait vers lui…

-Je te présente Kira ! Kira, dis bonjour à…
-Corwyn, répondit le jeune homme, sentant la question muette.
-Dis bonjour à Corwyn.
-Bonjour. C’est toi qui va me garder ce soir, Corwyn ? demande la fillette.
-Oui, c’est bien moi. Dis-moi, quelle âge as-tu, Kira ? le questionna-t’il en se mettant au niveau de l’enfant.
-J’ai quatre ans ! éluda la petite fille en bombant le torse.

Corwyn sourit face à ce petit bout de femme, se releva, et se retourna vers le père de l’enfant.

-Vous m’aviez dit que j’allais avoir votre fils aussi à garder, il me semble.
-Oh ! oui, Liam est malade, c’est pour ça que j’ai fait appel à vous. D’habitude c’est lui qui garde sa soeur mais j’ai préféré qu’il se repose et que Kira soit entre de bonnes mains. Concernant le repas, je vous ai laissé vingt euros sur la table de la salle à manger, commandez des pizzas. Ils adorent ça. J’ai mis une croix sur le menu à côté de celles qu’ils préfèrent, mais voyez avec Kira pour le choix final.

Il se tourna vers sa fille et continua :

-Et toi, sois sage avec Corwyn et n’embête pas ton frère, d’accord jeune fille ?
-Oui Papa ! répondit l’enfant avec un beau regard innocent et les yeux qui papillonnent.
-Ah lala. Tu me laisseras de la pizza, hein ma grande ? Papa n’aura pas mangé, et il va tomber si il mange pas en rentrant ! dit-il en ébouriffant les cheveux de son enfant.
 »Concernant Liam, force-le à descendre. Je ne veux pas qu’il s’enferme dans sa chambre, c’est pas bon pour lui de rester enfermé. Et s’il râle, tire-le du lit ! Je rentrerai vers 23 heures, je pense.

Il fit un dernier bisou à Kira, et comme par réflexe, se retourna vers Corwyn et commença :

-A tout à l’heure mon coe…

La phrase resta coincée dans sa gorge, sortie par accident. Corwyn poussa doucement Kira vers le salon en lui disant qu’il arrivait, puis suivi son employeur sur le perron, dont les joues s’étaient empourprées et les yeux embués. Corwyn l’examina avec tristesse et en posant une main apaisante sur l’épaule du père, lui dit :

-Je ne suis peut-être pas la personne que vous auriez souhaité voir, mais je m’occuperai bien de vos enfants. Partez l’esprit tranquille.
-Merci…répondit Quentin entre deux sanglots retenus, avant de tourner le dos au jeune homme, et de s’enfuir dans la nuit noire de ce mois de novembre.

Ayant toujours été très sensible aux émotions des autres, Corwyn avait de suite ressentie sa peine. Peut-être en apprendrait-il plus au retour du père de famille. Il rentra dans le pavillon et accrocha chandail et écharpe, avant de se diriger vers le salon, où Kira l’attendait sagement. Il s’affala sur le canapé après avoir pris le menu de la pizzéria posé sur la table.

-Alors ma grande, qu’est-ce que te ferais plaisir ?

Corwyn appela le restaurant et commanda les pizzas qui faisaient plaisir à la fillette. Quinze minutes plus tard, le livreur sonna à la porte, et le jeune homme alla lui ouvrir. S’attendant à un livreur plutôt mignon, il fut déçu de voir qu’il s’agissait d’un mec la quarantaine bien tassée, pas bien entretenu et franchement pas à son goût. Corwyn le paya donc, sans pour autant lui servir ses plus beaux sourires.
Il rentra dans la maisonnette, posa les boîtes sur la table sous les cris de plaisir de la fillette, prépara la table et dit :

-Bon ! Je vais chercher ton frère. Tu m’attends sagement en bas, et tu fais pas de bêtises, d’accord ?
-Oui Corwyn !

Satisfait, le baby-sitter monta à l’étage et toqua à la porte que Mr Clave lui avait indiqué :

-Liam, c’est Corwyn. Tu sais, je suis chargé de vous garder ta soeur et toi pour la soirée. Mon père m’a dit de venir te chercher quand les pizzas seraient là. Je peux entrer ?
-Hmm…

Le jeune homme pénétra donc dans le sanctuaire de l’adolescent, et fut surpris non pas de voir le sol jonché de vêtements sales et autres affaires laissées par terre, mais de voir des piles de livres éparpillés à droite à gauche. Sans mot dire sur ce spectacle peu commun dans une chambre d’ado, il s’avança vers le lit où dormait Liam. Il le secoua doucement, pour l’éveiller.

-Allez…Debout…Kira t’a commandé tes pizzas préférés mec. Ca serait dommage de pas venir manger avec elle, non ?

Tout en lui parlant, il porta sa main au front de l’adolescent, et fut surpris par la chaleur de ce dernier.

-Dis-donc, t’es bouillant…T’as pris quelque chose ?
-Non…
-Tu sais où ton père range les médicaments ?
-Dans la salle de bains, au dessus du lavabo…
-Ok, bouge pas, je vais te chercher un truc.

Corwyn fouilla donc pour trouver au garçon au moins un Doliprane. Le médicament trouvé, il rempli le verre d’eau posé sur le bord du lavabo, et retourna au chevet de Liam. Il se posa sur le bord du lit et lui tendit médicament et verre d’eau.

-Tiens, bois ça. Ca te fera du bien.

L’adolescent se redressa, prit dans ses mains ce que lui présentaient le baby-sitter et bu le verre d’une traire.

-Eh ben t’avais soif…Descends au moins un peu avec nous, d’accord ? Quitte à remonter après avoir fini de manger.

Liam acquiesça et Corwyn l’aida à se lever. Le jeune homme, qui dormait juste en caleçon, s’habilla, sous les yeux inquisiteurs mais discrets de l’aîné. Il détaillait le corps quelque peu musclé mais surtout grand et fin du jeune homme. Il ne l’intéressait pas, mais il aimait les beaux corps, principalement masculins.

Les garçons descendirent l’escalier et entrèrent dans la salle à manger où les attendait Kira. La petite fille offrit un grand sourire aux deux hommes à la vue de son grand-frère, qui laissa échapper un triste sourire. Corwyn devina qu’il n’aimait pas se montrer vulnérable à sa soeur. Il voulait l’image d’un grand-frère endurant ne craignant ni la peur ni le froid. Il lui dit à l’oreille :

-C’est pas une honte d’être malade, ta soeur doit savoir que t’es aussi humain. Tracasse, elle t’en voudra pas…

Liam se retourna vers son interlocutoire, visiblement surpris que l’homme ait compris ce qui le tracassait. Corwyn lui fit un clin d’oeil avant qu’ils prennent place à table. Le repas se passa sans encombres, mais pas très joyeux non plus. Seul Corwyn et Kira parlaient, Liam répondant par mono-syllabes visiblement très épuisé. Cependant il sembla regagner un semblant d’énergie sur la fin du repas. Le baby-sitter mit ça sur l’effet du médicament.
Après avoir débarrassé la table, le baby-sitter fut surpris de voir Liam s’installer au piano, dans le salon. D’une part cela l’étonna vu que le jeune homme était épuisé, mais aussi qu’il était musicien. Décidément, cet ado était bien étonnant. Il s’approcha et lui posa une main sur l’épaule :

-Tu es épuisé. Tu ne devrais pas aller te coucher ?
-Liam joue toujours un peu après manger ! répondit à sa place sa soeur.

Corwyn n’insista pas, lui-même ayant ses petits rituels. Il prit plutôt place dans le canapé, aux côtés de Kira. En écoutant le jeune homme commencer à jouer, il détailla le salon. Dans les tons blancs et beiges, le mobilier était simple mais suffisant. Un écran plat côtoyait une Wii dans un des côtés de la pièce, le piano était à l’opposé. D’ailleurs, toute la maison était dans ces teintes clairs. Un mobilier et une décoration peu recherchée. Corwyn mit ça sur l’absence manifeste de femme dans cette maison. Liam attaqua un deuxième morceau, et il reporta son attention sur l’ado. Faisant travailler sa mémoire, il lui dit :

-Hey, c’est pas un morceau de Final Fantasy, ça ?
-Si. C’est « To Zanarkand », répondit le pianiste.
-Ah oui, c’est vrai, je m’en souviens. Alors tu lis, t’es musicien, et tu joues aux jeux vidéos. Tu as d’autres surprises à me faire ou tu as tout dévoilé ?

Liam se retourna vers lui un sourire sur les lèvres, sans toutefois arrêter de jouer.

-Non, je crois que tu sais à peu près tout de mes passions.
-Ah. Tu joues bien, sinon.
-Merci, dit le garçon en rougissant, ça fait douze ans que j’en fait tu sais…
-J’en faisais aussi avant. Mais j’ai arrêté avec la fac et tout, j’ai pas vraiment le temps…C’est exceptionnel que je sois là, à dire vrai. C’est un pari débile avec des potes. Bref. Mais je regrette pas d’être là, au final.

Le garçon lui sourit, et se retourna vers son clavier. Après avoir fini, il lui proposa de jouer à sa place.

-Tu sais, ça fait bien cinq ans que j’ai pas touché à un piano, je sais pas ce que ça va donner…J’ai quasi oublié tous mes morceaux aussi. Tu as pas quelques partitions à me passer ?
-Si, attends, je regarde. Tu joues plutôt de quoi ?
-De tout. Mais si tu as dans le style de Final Fantasy, ça me va parfaitement.
-Tiens.

Corwyn attrapa la partition que lui tendait Liam, et commença à la déchiffrer. River flows in you, de Yiruma. Il la posa sur le piano, et les premiers accords raisonnèrent. Après dix bonnes minutes où quelques accords incertains et dispersés se faisaient entendre, le musicien releva le nez de sa page de papier et annonça qu’il était près. Il commença à jouer…Avec plaisir il retrouva le contact des touches, les mouvements naturels de son corps suivant le tempo, son pied sur la pédale…Ses phrases se firent de plus en plus confiantes, laissant s’infiltrer dans la musique ses propres sentiments.
Liam, de son côté fut stupéfait par le niveau du blond. Bien qu’il n’ait pas touché un piano depuis longtemps, son analyse de la partition, son déchiffrage étaient parfaits, sûrement meilleurs que les siens, et ses mains étaient sûres et sans faiblesses. Ses doigts, longs et musclés par des années apparentes de piano effleuraient les touches, et la douce mélodie se fit entendre. Le jeune homme prit place à côté de sa soeur qu’il serra dans ses bras et se laissa aller à la musique.
Corwyn, quant à lui, s’était laissé plongé dans la musique, rien ne pouvait le déconcentrer de son morceau…

Lorsque Quentin rentra, il fut surpris de voir le baby-sitter en train de jouer au piano. Il posa ses affaires, réchauffa la pizza au micro-ondes, se servi un verre de vodka, et pris place dans le canapé. Corwyn n’avait manifestement rien vu ni entendu et le père fut étonné par cette intense concentration. Troublé par le visage sérieux, et beau, du jeune homme, il recentra ses pensées sur sa part de pizza et commença à manger.
Lorsque le musicien eut fini de jouer, il se retourna et fut surpris de voir le maître des lieux assis sur le canapé :

-Oh ! vous êtes là ! Je ne vous avais pas entendu rentrer…
-J’ai vu ça, tu étais super concentré, j’ai pas voulu te déranger. Tu joues bien, au passage.
-Bof, ça fait cinq ans que j’ai arrêté, depuis que je suis rentré en fac, quasiment…
-En fac ? Depuis cinq ans ? Tu as quel âge, au juste ?
-Vingt quatre ans… Pour tout vous dire je suis là parce que j’ai perdu un pari avec des copains…je devais poster une annonce dans le journal comme quoi je proposais mes services de baby-sitter…Et voilà. Enfin, je ne regrette pas ! Votre fils est quelqu’un de bien curieux. Musicien, lecteur et joueur. Curieux mélange.
-N’est-ce pas ! Il est assez surbooké entre tous ses passe-temps et sa soeur…
-D’ailleurs, pardonnez mon indiscrétion, mais…Vous êtes divorcé ?

A la vue du visage triste et souffrant de son employeur, Corwyn regretta aussitôt sa question :

-Enfin, vous n’êtes pas obligé de me répondre…Désolé ma question n’était pas appropriée…
-Vous n’y êtes pour rien…La mère de Liam et de Kira est mort en mettant ma fille au monde.
-Je suis désolé…
-Emilia nous a quitté en laissant une des plus belles choses au monde…
-Kira…j’avoue qu’elle est étonnante. Pour une enfant de quatre ans, elle est sacrément vive !
-Ca, c’est vrai…peut-être même un peu trop…répondit le père dans un demi-sourire.
-Comment vous appelez-vous ?
-Quentin, pourquoi ?
-Pour savoir. Je préfère connaître le nom des gens à qui je m’adresse. Et quel âge avez-vous ?
-Est-ce un interrogatoire ? demande Quentin avec un regard espiègle.

Troublé par le magnifique regard des yeux verts de l’homme en face de lui, Corwyn n’émit pas vraiment une réponse claire :

-Oui, heu enfin non ! J’aime juste savoir les choses, c’est tout…
-Ahah ! eh bien pour répondre à ta question, j’ai trente-sept ans.
-Vous êtes vachement bien conservé, siffla Corwyn d’admiration.
-Merci. Le sport est mon seul mérite !
-Dans quoi vous travaillez ?
-J’ai fait des études d’ingénieur du son, et par le hasard des choses je suis devenu proprio d’une discothèque qui tombait en ruines. Je l’ai retapé, je lui ai redonné un semblant de dignité et de classe, et la clientèle est apparue. Aujourd’hui je gère plusieurs night clubs dans la ville et aux alentours. Et toi, jeune homme dis-moi, tu fais quoi comme fac ?
-Fac de médecine. A ce propos, Liam m’a l’air de couver une bien vilaine grippe.
-Je m’en doutais, soupira Quentin. On a rendez-vous chez le médecin demain, mais le diagnostic semble déjà avoir été fait, répondit-il en regardant Corwyn en souriant.
-Oh ! heu, non, l’avis d’un professionnel sera sûrement plus précis que le mien…
-Ahah ! détends-toi un peu. Et tutoie-moi, je suis peut-être plus vieux mais je suis pas encore un débris.
-Je ne l’ai jamais pensé. Ou alors tu es un débris attirant.
-Alors comme ça je t’attire ?
-Oublie ce que j’ai dit.

Quentin s’approcha de Corwyn, pris sa tête entre ses mains et l’embrasse à pleine bouche. Le jeune homme se recula et le regarda, surpris :

-Mais qu’est-ce que tu fous ?
-Je t’embrasse, ça se voit pas ?
-Je sens à ton haleine que tu as bu. T’es à moitié bourré…
-Je suis parfaitement lucide. J’ai l’habitude de boire et je tiens l’alcool. Ca fait juste maintenant quatre ans que j’ai eu personne dans mon lit. Tout compte fait, oué, je suis peut-être un peu éméché. Mais quand je t’ai vu, je me suis senti attiré. Alors partage mon lit, juste pour cette nuit, s’il te plaît.
-Peut-on refuser quelque chose à son employeur…?

Quentin alla cueillir un autre baiser sur les lèvres de ce jeune homme qui l’intriguait et l’attirait, tout en commençant à l’effeuiller. Il ne fut pas du tout déçut de son corps, au contraire. Imberbe, finement musclé, ses muscles s’harmonisaient avec son corps mince et élancé. Il embrasse tendrement ses tétons, les mordillant, ou en faisant tourner sa langue dessus. Il entendit aux soupirs de Corwyn qu’il appréciait son traitement. Ce dernier repoussa doucement Quentin, l’embrassa, tout en déboutonnant sa chemise. Il lui fit enlever, l’allongea doucement sur le canapé, et entreprit de s’occuper de lui.
Il resta en admiration quelques secondes devant ce superbe corps : musclé comme il faut, ni trop peu ni pas assez, un torse avec quelques poils, virils, sans toutefois être trop abondants. Il se pencha finalement pour embrasser du bout des lèvres ces magnifiques pectoraux, avant de descendre doucement plus bas…
D’une main habile il ouvrit la braguette du pantalon, puis se plaça sur les jambes de Quentin. Il se pencha et embrassa sa queue, bien bandée, à travers son boxer. Gonflée comme elle l’était elle paraissait assez grosse, ce qui fit sourire le jeune homme. C’est pas la taille qui compte, mais la façon de s’en servir comme on dit, mais Corwyn trouvait plus plaisant d’avoir un beau membre en face de soi qu’une petite saucisse de rien du tout.

Il abaissa le dernier rempart qui le séparait de l’objet de sa convoitise. La queue de Quentin bondit en dehors du vêtement, sous le regard plein d’envie de Corwyn. Ce dernier commença à embrasser l’intégralité de la verge. Il fit abstraction des couilles poilues pour se concentrer sur sa fellation, tout juste entamée. Alternant succions et baisers sur ce beau membre, les gémissements et soupirs de son amant le comblèrent.

Quentin releva le jeune homme qui s’activait sur sa queue et l’embrassa à pleine bouche. Il se débarrassa de son pantalon, pris Corwyn dans ses bras et monta à l’étage avec lui. Arrivés dans sa chambre, il posa délicatement son amant sur le lit, et sortit un tube de lubrifiant par miracle resté dans sa table de chevet. Il regarda Corwyn du regard pour lui demander s’ils pouvaient aller plus loin. Ce dernier hocha la tête. Ravi, le veuf l’embrassa goulument avant de se badigeonner généreusement la queue et le petit trou tout lisse et doux du jeune homme. Ce dernier gémit au contact des doigts et de la matière froide sur son anus, mais se décontracta quand son trou s’ouvrit petit à petit aux doigts inquisiteurs. Il se tortillait désormais, ce qui n’était pas pour le déplaisir Quentin, qui trouvait le jeune homme super excitant. Une fois qu’il jugea qu’il était bien ouvert, il présenta son gland au petit trou, en appuyant doucement. Corwyn gémit.

-Je t’ai fait mal ? s’alarma le doyen.
-Non, juste du bien…continue s’il te plaît…

Quentin ne se le fit pas dire deux fois. Il poussa doucement, jusqu’à ce que son gland soit comme aspiré par la cavité anale de son amant. Surpris, il s’arrêta, puis repris petit à petit son avancé dans ce nouveau monde. Il fut étonné par la sensation d’étau sur sa queue. Vu son état d’excitation il craignait de ne pas être long à venir, surtout vu sa longue abstinence et son amant était tout bonnement super sexy, nu face à lui, se tortillant sur sa queue, prenant visiblement beaucoup de plaisir. Il commença un long va-et-vient, de toute la longueur de sa queue. Corwyn soupirait et se mit à onduler des hanches. Son excitation était à son paroxysme. Il n’avait jamais songé une seconde coucher avec cet homme en arrivant chez lui…Finalement, la soirée se sera très bien déroulée…

Allongé sur le dos, il se redressa pour aller embrasser l’homme qui le prenait. Sa queue collée contre son torse s’excitait avec les mouvements de Quentin dans son cul. Le jeune homme sentit l’heure de la délivrance arriver, celle de son enculeur aussi, en attestait sa respiration rauque.
Quentin sentit l’anus de son jeune ami se contracter lorsqu’il jouit contre son ventre. C’en fut trop. Les contractions arrachèrent aux couilles de l’homme une jouissance bien méritée. Ils retombèrent sur le lit, essouflfés mais comblés. Quentin recula lentement, puis se coucha aux côtés de Corwyn. Ce dernier l’embrassa tendrement avant de le remercier.
Les deux amants finirent la nuit l’un dans les bras de l’autre, la tête remplie de douces sensations promettants de doux rêves…


Voilà ! Un nouveau monde, une nouvelle histoire et de nouveaux personnages sont lancés… J’attends vos commentaires avec impatiences !
Musiques : River flows in you - Yiruma (http://www.youtube.com/watch?v=F-4wUfZD6oc)
To Zanarkand - Final Fantasay X (http://www.youtube.com/watch?v=h-0G_FI61a8)

La chanson jouée par Liam avant To Zanarkand, que Corwyn n’a pas reconnue était Comptine d’un autre Eté - Yann Tiersen (http://www.youtube.com/watch?v=H2-1u8xvk54)

Voilà ! je pense mettre pas mal de musique que mes personnages jouent en dessous du chapitre, histoire de vous faire partager mes goûts musicaux (car ils sont proches des leurs). Bye !