Quentin et Corwyn : chapitre 4
Récit érotique écrit par Blue Lio [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-02-2014 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Quentin et Corwyn : chapitre 4
Quentin et Corwyn : chapitre 4
Bouh ! Désolé pour la parution tardif de ce chapitre mais j’ai eu mes partiels de la fac il y a peu, donc il a bien fallu réviser un peu…! (voire beaucoup.) J’espère que vous me pardonnerez ce retard et que vous prendrez toujours autant de plaisir à me lire !
Corwyn regarda son mec avec stupeur, la bouche ouverte. Il le dévisagea un long moment, ce dernier les yeux vers le sol, le regard honteux. Enfin, il articula, visiblement à grand peine :
-Quoi ? Tu m’as quoi ?
-Je t’ai trompé…répondit Quentin, les yeux toujours rivés sur le sol.
Le blondinet se leva brusquement, sa chaise tombant à la renverse. Il se mit à faire les cent pas, en réfléchissant. Brusquement, il s’arrêta et le fixa à nouveau, avant de presque lui cracher les mots à la figure :
-Avec qui ? Quand ?
Quentin risqua un regard vers son amant, avant de le rediriger vers le mug qu’il triturait nerveusement.
-Avec…Lena…c’est une vieille amie à moi…
-Tu réponds qu’à la moitié de ma question, répliqua Corwyn en le fusillant du regard.
-C’était…la semaine dernière…
-Pourquoi ?
Le doyen redressa la tête et plongea ses yeux dans ceux de son copain, le regard interrogatif.
-Pourquoi tu m’as trompé ? Je ne satisfais pas ? Plutôt que de me faire des gosses dans le dos, t’aurais mieux fait d’avoir les couilles de me le dire.
Son ton était glacial. Sans appel. Il tourna les talons et claqua la porte en sortant.
Dehors, la neige n’apaisait pas sa colère. Pendant tout le trajet jusqu’à son domicile, il garda la mine renfrognée, le regard incendiaire. Mais, dès qu’il passa la porte de son appartement…il jeta son manteau, et se jeta sur le canapé, se replia en position foetale et pleura, à chaudes larmes…
De son côté, Quentin resta muet face aux accusations de Corwyn. Bien sûr que si que le jeune homme le comblait, bien sûr qu’il l’aimait…Mais…cette situation était étrangère pour lui…et il avait eu besoin de se raccrocher un peu à sa vie « d’avant »…un peu…
Les ruisseaux qui sillonnaient ses joues traient, Corwyn se mit à réfléchir. Quentin s’était amusé de son côté ? Pourquoi pas lui ? Sitôt cette pensée lui traversa l’esprit, il empoigna son portable et envoya un SMS à Corentin, son meilleur ami : « Besoin de toi. Tu peux passer ce soir ? » Gay, comme lui, les deux hommes étaient sorti quelques temps ensemble, avant de se rendre compte qu’ils ne s’aimaient pas comme des amants mais plus comme des frères.
Néanmoins, lorsqu’ils étaient tous les deux célibataires, il leur arrivait « d’assouvir » leurs envies tous les deux. Faut pas rester seul, c’est pas bon pour le moral, comme disait Corentin…
Sa réponse fut quasi immédiate : « J’arrive. Tu me raconteras ce qui s’est passé sur place. »
Corwyn lâcha un profond soupir, avant de se laisser retomber sur le canapé. Il plongea petit à petit dans un léger sommeil, sans rêve…
Corentin pris une douche rapide. Corwyn lui avait demandé de venir. Bizarre. Habituellement s’ils devaient parler d’une chose qui les chiffonnaient, ils le faisaient par téléphone ou SMS… Ils leur arrivaient bien sûr de se voir juste pour discuter et passer du temps ensemble mais il était extrêmement rare que l’un ou l’autre demande à l’autre de venir…d’urgence.
La dernière fois que Corwyn l’avait mandé aussi abruptement c’était lors de sa rupture avec son ex…et le jeune homme s’était presque jeté sur Corentin. Il avait noyé sa tristesse dans l’ivresse du contact physique.
Corentin était grand, athlétique, une gueule d’ange. Des yeux marrons, foncés, ravageurs. Une bouche experte avec des lèvres pulpeuses, qui appellent au baiser. Ses cheveux châtains, coupés courts, donnaient à son visage un petit côté taquin et espiègle. Sa douche finie il s’était vite habillé avec ce qu’il avait sous la main : jean bleu, caleçon basique, hoodie noir. Parfait.
Arrivé devant l’appartement de son ami, il ne prit pas la peine de sonner. il fit glisser son double dans la serrure et entra.
Corwyn fut réveillé doucement. Quelqu’un le secouait délicatement. Il ouvrit péniblement les yeux et reconnut Corentin. Il se laissa aller dans ses bras et se mit à sangloter. Le jeune homme le resserra son étreinte tout en lui embrassant doucement les cheveux et lui chuchotant des mots apaisants.
Graduellement, le blondinet se calma. Corentin le poussa délicatement, en le forçant à le regarder.
-Alors ? raconte-moi tout…fit-il d’une voix douce.
-Y a que…il m’a trompé…
-Ah ? C’est « que » ça ?
-Comment ça, QUE ça ? Il m’a menti ! Il m’a trahi !
-C’était y a comment de temps ? Avec une fille ?
-Oui, avec une fille. La semaine dernière.
-Vous vous étiez vus depuis ?
-Non…
-Tu vois. D’une il ne t’a pas menti. A moins que tu lui aies posé la question entre temps et qu’il ait nié. Eh puis il t’a pas trompé avec un mec non plus. Oublie pas qu’il est hétéro, à la base, Corwyn…
-Je sais mais…
-Chut…tu as essayé de lui demander pourquoi il avait fait ça ?
-Non…
-Alors pourquoi tu te mets dans tous ces états alors qu’au final tu ne sais rien ?
-Mais…mais…
-Allez, tais-toi. Je reste là ce soir. C’est pas bon pour le moral d’être seul.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Corwyn. Il reconnaissait bien son meilleur ami. Il le regarda se lever et se diriger vers la cuisine en chantonnant un air.
Il continua de le mater tandis que Corentin fouillait dans les placards quelque chose à cuisiner pour le dîner. Corwyn ne put s’empêche de reluquer le derrière de son ami, et de trouver Corentin toujours aussi sexy. Il s’était toujours senti en sécurité dans ses bras musclés.
Le repas se passa sans encombres, durant lequel les deux jeunes hommes continuèrent de débattre du cas « Quentin ». Corwyn exposa à son ami les raisons qui avaient aussi motivées son appel. Son mec s’était amusé à côté ? Pourquoi pas lui.
Corentin soupira mais n’émit aucune remarque. Il connaissait le côté rancunier de Corwyn et son besoin de vengeance personnelle. Eh puis, ça faisait plus de deux mois qu’il n’avait pas eu de copain, et le manque se faisait sentir. Autant faire d’une pierre deux coups.
La table débarrassée, Corwyn pris Corentin par la main pour l’amener vers sa chambre. Ce dernier le prit dans ses bras et l’embrasse tendrement sur la joue, goûtant aux larmes salées qui perlaient des joues de son ami. Il ne dit rien, et continua de s’enfoncer dans le jeu de Corwyn. Il le déposa délicatement sur le lit et l’embrassa délicatement, sur les lèvres cette fois.
Le blondinet se redressa et invita Corentin à s’allonger sur le lit. Ceci fait, Corwyn commença à glisser ses mains sous le hoodie de son meilleur ami, retrouvant avec délice ses pecs musclés et son doux torse poilu. Ses mains pincèrent ses tétons. Ce geste fit échapper à Corentin une plainte sourde. Le pianiste fit glisser délicatement ses doigts experts vers le jean de son futur amant et fit sauter un à un les boutons de sa braguette. A l’aide de ses pieds, il fit quitter le vêtement au jeune homme. Une de ses mains se mit à presser délicatement le paquet de son partenaire.
Il descendit vers l’objet ayant attiré tant de convoitise dans sa jeunesse, tira le caleçon vers le bas et engloutit sans préambules la verge dressée qui lui faisait face. Cependant Corentin dû bien vite interrompre ce doux traitement, sentant l’excitation venir trop vite en lui. Il déshabilla à son tour son amant et commença à faire courir ses lèvres et ses mains sur son corps.
Finalement, les deux hommes se placèrent en 69 et commencèrent à échanger une fellation mutuelle. Mais, brusquement, Corwyn s’arrêta. Il se dégagea et s’asseya au bord du lit. Il prit sa tête dans ses mains et murmura :
-Désolé…j’y arrive pas…il hante mes pensées…
-Je sais bien. Je n’avais pas prévu d’aller jusqu’au bout ce soir, à dire vrai. Je savais que tu t’arrêterais, lui répondit Corentin en s’approchant doucement vers lui.
-Je…je me sens con…
-C’était ton idée qui l’était…C’était bête et puéril de vouloir « t’amuser de ton côté » et tu le sais très bien…
-Corentin…
-Chut, viens-là…
Corentin l’attira dans l’étreinte de ses bras musclés, et se coucha sur le flanc. Corwyn pleura un long moment contre le torse sculpté de son ami, avant de sombrer petit à petit dans un sommeil réparateur…Corentin lui embrassa les cheveux et se dit avec une pointe de regret que Quentin avait bien de la chance d’avoir son ami...
Le lendemain, Corwyn s’éveilla dan les bras de Corentin. Avant d’ouvrir les yeux, il s’enivra de l’odeur rassurante de son ami. Frottant son nez contre la douce toison dont ce fabuleux torse était recouvert, il s’éveilla tranquillement.
Corentin, bien réveillé, laissa Corwyn faire son petit manège tranquillement, avant de lui caresser doucement les cheveux…Le blondinet avait un besoin constant de tendresse et d’amour. C’en devenait fou ! Mais Corentin aimait bien apaiser ce besoin, lui, aimant donner de la tendresse.
Finalement, les deux hommes se levèrent aux alentours de 10 heures. Corwyn s’avachit sur le canapé tandis que Corentin s’attelait à la préparation du petit-déjeuner. Ce dernier revint dans la salle à manger avec un plateau recouvert de victuailles. Corwyn se leva sans enthousiasme. Et mangea les yeux dans le vide.
Finalement, c’est le brun qui rompit le silence :
-Va le rejoindre.
Corwyn releva la tête avant de répondre d’un « Hein ? » d’incompréhension.
-Quentin. Va le rejoindre. Je vois bien que tu t’en veux, abruti.
-Mais…
-Pas de mais. C’est bête de se disputer juste pour ça. Ecoute-le, vois ce qu’il a à dire, et ensuite juge s’il mérite ta colère.
-Mmh…
-Allez, file. Avant que je te botte le train pour t’y forcer, fini Corentin dans un large sourire.
Le blondinet le regarda, les yeux remplis d’incertitude mais de volonté. Il se leva, embrassa sur les deux joues son ami, et fila, laissant Corentin en plan, seul devant son bol de café. Ce dernier émit un long soupir en se demandant si tout se passerait bien pour son meilleur ami…
Dehors, il neigeait toujours. Corwyn courait sous le doux manteau blanc, au risque de tomber. Il prit le bus, se demandant pourquoi ce dernier n’allait pas plus vite…
Une fois arrivé devant la porte de la demeure Clave, il sorti ses clefs et entra dans la maison sans prendre la peine d’essuyer ses pieds. Il se déchaussa, jeta son manteau sur la rampe de l’escalier, et monta lesdits escaliers quatre à quatre. Il trouva son mec allongé dans son lit, le sommeil agité. Il s’installa à son chevet et lui caressa amoureusement les cheveux… L’endormi se calma et se réveilla peu à peu…en reconnaissant son amour, un large sourire se dessina sur ses lèvres charnues, et ses yeux devinrent miroitant. Dans un murmure, il souffla :
-J’ai cru que tu ne reviendrais pas de sitôt…
-J’ai surtout été con de partir comme ça, mon coeur…chuchota Corwyn sur le même ton. Je n’aurais pas dû m’emporter comme ça…
-Ta colère était méritée…je n’aurais pas dû te tromper…
-Néanmoins…une question reste sans réponse : pourquoi…?
Quentin grimaça avant de se redresser, de prendre sa respiration, et d’entamer :
-Comme tu le sais…j’étais hétéro. Enfin, je sais pas vraiment où j’en suis…Bi, gay ? Bref. Je voulais…être sûr de faire le bon choix en choisissant de t’aimer…je voulais voir si je ne me trompais pas…Et je sais pas, j’ai pensé que…ça serait un bon moyen.
-Hmm…je vois. Ecoute…je crois que j’ai fait quelque chose de…con. Aussi.
-Ah ? C’est quoi ? lui demande le doyen, d’un regard curieux.
Le blondinet détourna furtivement le yeux avant de pousser un profond soupir puis de replonger ses yeux dans les siens :
-Mon meilleur ami, Corentin, tu sais, je t’ai déjà parlé de lui.
-Oui, et ?
-Hier…je l’ai fait venir chez moi. Je me suis dit que comme tu t’étais amusé de ton côté…je pourrais le faire du mien…
-Tu as couché avec ton meilleur ami…?
-Oui et non…Enfin ça nous dérange pas, on assouvit nos besoins, c’est tout. Quand on est célibataires tous les deux…Ca arrive. Enfin c’est pas la question…Disons que hier soir…j’ai été incapable d’aller jusqu’au bout avec lui…à peine commencé, on a dû arrêté…mes pensées étaient obnubilées par toi…j’étais incapable d’avoir une érection correcte…je me dégoûtais.
-Ah…c’est pas grave mon ange…ta colère est légitime…j’ai été con, je le reconnais…j’aurais dû t’en parler avant…Me pardonnes-tu ?
-Je pense…Un partout la balle au centre, comme on dit…
Sur ces paroles plus ou moins réconfortantes, les deux amants s’embrassèrent passionnément, se rendant bien compte que leur dispute était niaise et vide de sens. Ce sont des choses qui arrivent et qui ne doivent pas nécessairement briser un si beau couple…
Bien vite, leurs baisers se firent ailleurs que sur les lèvres, et un magnifique ballet des corps se mit en place…mais ça, c’est une autre histoire…
Voili voilou ! Rien de particulier à dire, sinon que vos commentaires et votre soutien fait toujours autant plaisir et que j’espère que cette aventure ira loin ! Allez, see ya !
Bouh ! Désolé pour la parution tardif de ce chapitre mais j’ai eu mes partiels de la fac il y a peu, donc il a bien fallu réviser un peu…! (voire beaucoup.) J’espère que vous me pardonnerez ce retard et que vous prendrez toujours autant de plaisir à me lire !
Corwyn regarda son mec avec stupeur, la bouche ouverte. Il le dévisagea un long moment, ce dernier les yeux vers le sol, le regard honteux. Enfin, il articula, visiblement à grand peine :
-Quoi ? Tu m’as quoi ?
-Je t’ai trompé…répondit Quentin, les yeux toujours rivés sur le sol.
Le blondinet se leva brusquement, sa chaise tombant à la renverse. Il se mit à faire les cent pas, en réfléchissant. Brusquement, il s’arrêta et le fixa à nouveau, avant de presque lui cracher les mots à la figure :
-Avec qui ? Quand ?
Quentin risqua un regard vers son amant, avant de le rediriger vers le mug qu’il triturait nerveusement.
-Avec…Lena…c’est une vieille amie à moi…
-Tu réponds qu’à la moitié de ma question, répliqua Corwyn en le fusillant du regard.
-C’était…la semaine dernière…
-Pourquoi ?
Le doyen redressa la tête et plongea ses yeux dans ceux de son copain, le regard interrogatif.
-Pourquoi tu m’as trompé ? Je ne satisfais pas ? Plutôt que de me faire des gosses dans le dos, t’aurais mieux fait d’avoir les couilles de me le dire.
Son ton était glacial. Sans appel. Il tourna les talons et claqua la porte en sortant.
Dehors, la neige n’apaisait pas sa colère. Pendant tout le trajet jusqu’à son domicile, il garda la mine renfrognée, le regard incendiaire. Mais, dès qu’il passa la porte de son appartement…il jeta son manteau, et se jeta sur le canapé, se replia en position foetale et pleura, à chaudes larmes…
De son côté, Quentin resta muet face aux accusations de Corwyn. Bien sûr que si que le jeune homme le comblait, bien sûr qu’il l’aimait…Mais…cette situation était étrangère pour lui…et il avait eu besoin de se raccrocher un peu à sa vie « d’avant »…un peu…
Les ruisseaux qui sillonnaient ses joues traient, Corwyn se mit à réfléchir. Quentin s’était amusé de son côté ? Pourquoi pas lui ? Sitôt cette pensée lui traversa l’esprit, il empoigna son portable et envoya un SMS à Corentin, son meilleur ami : « Besoin de toi. Tu peux passer ce soir ? » Gay, comme lui, les deux hommes étaient sorti quelques temps ensemble, avant de se rendre compte qu’ils ne s’aimaient pas comme des amants mais plus comme des frères.
Néanmoins, lorsqu’ils étaient tous les deux célibataires, il leur arrivait « d’assouvir » leurs envies tous les deux. Faut pas rester seul, c’est pas bon pour le moral, comme disait Corentin…
Sa réponse fut quasi immédiate : « J’arrive. Tu me raconteras ce qui s’est passé sur place. »
Corwyn lâcha un profond soupir, avant de se laisser retomber sur le canapé. Il plongea petit à petit dans un léger sommeil, sans rêve…
Corentin pris une douche rapide. Corwyn lui avait demandé de venir. Bizarre. Habituellement s’ils devaient parler d’une chose qui les chiffonnaient, ils le faisaient par téléphone ou SMS… Ils leur arrivaient bien sûr de se voir juste pour discuter et passer du temps ensemble mais il était extrêmement rare que l’un ou l’autre demande à l’autre de venir…d’urgence.
La dernière fois que Corwyn l’avait mandé aussi abruptement c’était lors de sa rupture avec son ex…et le jeune homme s’était presque jeté sur Corentin. Il avait noyé sa tristesse dans l’ivresse du contact physique.
Corentin était grand, athlétique, une gueule d’ange. Des yeux marrons, foncés, ravageurs. Une bouche experte avec des lèvres pulpeuses, qui appellent au baiser. Ses cheveux châtains, coupés courts, donnaient à son visage un petit côté taquin et espiègle. Sa douche finie il s’était vite habillé avec ce qu’il avait sous la main : jean bleu, caleçon basique, hoodie noir. Parfait.
Arrivé devant l’appartement de son ami, il ne prit pas la peine de sonner. il fit glisser son double dans la serrure et entra.
Corwyn fut réveillé doucement. Quelqu’un le secouait délicatement. Il ouvrit péniblement les yeux et reconnut Corentin. Il se laissa aller dans ses bras et se mit à sangloter. Le jeune homme le resserra son étreinte tout en lui embrassant doucement les cheveux et lui chuchotant des mots apaisants.
Graduellement, le blondinet se calma. Corentin le poussa délicatement, en le forçant à le regarder.
-Alors ? raconte-moi tout…fit-il d’une voix douce.
-Y a que…il m’a trompé…
-Ah ? C’est « que » ça ?
-Comment ça, QUE ça ? Il m’a menti ! Il m’a trahi !
-C’était y a comment de temps ? Avec une fille ?
-Oui, avec une fille. La semaine dernière.
-Vous vous étiez vus depuis ?
-Non…
-Tu vois. D’une il ne t’a pas menti. A moins que tu lui aies posé la question entre temps et qu’il ait nié. Eh puis il t’a pas trompé avec un mec non plus. Oublie pas qu’il est hétéro, à la base, Corwyn…
-Je sais mais…
-Chut…tu as essayé de lui demander pourquoi il avait fait ça ?
-Non…
-Alors pourquoi tu te mets dans tous ces états alors qu’au final tu ne sais rien ?
-Mais…mais…
-Allez, tais-toi. Je reste là ce soir. C’est pas bon pour le moral d’être seul.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Corwyn. Il reconnaissait bien son meilleur ami. Il le regarda se lever et se diriger vers la cuisine en chantonnant un air.
Il continua de le mater tandis que Corentin fouillait dans les placards quelque chose à cuisiner pour le dîner. Corwyn ne put s’empêche de reluquer le derrière de son ami, et de trouver Corentin toujours aussi sexy. Il s’était toujours senti en sécurité dans ses bras musclés.
Le repas se passa sans encombres, durant lequel les deux jeunes hommes continuèrent de débattre du cas « Quentin ». Corwyn exposa à son ami les raisons qui avaient aussi motivées son appel. Son mec s’était amusé à côté ? Pourquoi pas lui.
Corentin soupira mais n’émit aucune remarque. Il connaissait le côté rancunier de Corwyn et son besoin de vengeance personnelle. Eh puis, ça faisait plus de deux mois qu’il n’avait pas eu de copain, et le manque se faisait sentir. Autant faire d’une pierre deux coups.
La table débarrassée, Corwyn pris Corentin par la main pour l’amener vers sa chambre. Ce dernier le prit dans ses bras et l’embrasse tendrement sur la joue, goûtant aux larmes salées qui perlaient des joues de son ami. Il ne dit rien, et continua de s’enfoncer dans le jeu de Corwyn. Il le déposa délicatement sur le lit et l’embrassa délicatement, sur les lèvres cette fois.
Le blondinet se redressa et invita Corentin à s’allonger sur le lit. Ceci fait, Corwyn commença à glisser ses mains sous le hoodie de son meilleur ami, retrouvant avec délice ses pecs musclés et son doux torse poilu. Ses mains pincèrent ses tétons. Ce geste fit échapper à Corentin une plainte sourde. Le pianiste fit glisser délicatement ses doigts experts vers le jean de son futur amant et fit sauter un à un les boutons de sa braguette. A l’aide de ses pieds, il fit quitter le vêtement au jeune homme. Une de ses mains se mit à presser délicatement le paquet de son partenaire.
Il descendit vers l’objet ayant attiré tant de convoitise dans sa jeunesse, tira le caleçon vers le bas et engloutit sans préambules la verge dressée qui lui faisait face. Cependant Corentin dû bien vite interrompre ce doux traitement, sentant l’excitation venir trop vite en lui. Il déshabilla à son tour son amant et commença à faire courir ses lèvres et ses mains sur son corps.
Finalement, les deux hommes se placèrent en 69 et commencèrent à échanger une fellation mutuelle. Mais, brusquement, Corwyn s’arrêta. Il se dégagea et s’asseya au bord du lit. Il prit sa tête dans ses mains et murmura :
-Désolé…j’y arrive pas…il hante mes pensées…
-Je sais bien. Je n’avais pas prévu d’aller jusqu’au bout ce soir, à dire vrai. Je savais que tu t’arrêterais, lui répondit Corentin en s’approchant doucement vers lui.
-Je…je me sens con…
-C’était ton idée qui l’était…C’était bête et puéril de vouloir « t’amuser de ton côté » et tu le sais très bien…
-Corentin…
-Chut, viens-là…
Corentin l’attira dans l’étreinte de ses bras musclés, et se coucha sur le flanc. Corwyn pleura un long moment contre le torse sculpté de son ami, avant de sombrer petit à petit dans un sommeil réparateur…Corentin lui embrassa les cheveux et se dit avec une pointe de regret que Quentin avait bien de la chance d’avoir son ami...
Le lendemain, Corwyn s’éveilla dan les bras de Corentin. Avant d’ouvrir les yeux, il s’enivra de l’odeur rassurante de son ami. Frottant son nez contre la douce toison dont ce fabuleux torse était recouvert, il s’éveilla tranquillement.
Corentin, bien réveillé, laissa Corwyn faire son petit manège tranquillement, avant de lui caresser doucement les cheveux…Le blondinet avait un besoin constant de tendresse et d’amour. C’en devenait fou ! Mais Corentin aimait bien apaiser ce besoin, lui, aimant donner de la tendresse.
Finalement, les deux hommes se levèrent aux alentours de 10 heures. Corwyn s’avachit sur le canapé tandis que Corentin s’attelait à la préparation du petit-déjeuner. Ce dernier revint dans la salle à manger avec un plateau recouvert de victuailles. Corwyn se leva sans enthousiasme. Et mangea les yeux dans le vide.
Finalement, c’est le brun qui rompit le silence :
-Va le rejoindre.
Corwyn releva la tête avant de répondre d’un « Hein ? » d’incompréhension.
-Quentin. Va le rejoindre. Je vois bien que tu t’en veux, abruti.
-Mais…
-Pas de mais. C’est bête de se disputer juste pour ça. Ecoute-le, vois ce qu’il a à dire, et ensuite juge s’il mérite ta colère.
-Mmh…
-Allez, file. Avant que je te botte le train pour t’y forcer, fini Corentin dans un large sourire.
Le blondinet le regarda, les yeux remplis d’incertitude mais de volonté. Il se leva, embrassa sur les deux joues son ami, et fila, laissant Corentin en plan, seul devant son bol de café. Ce dernier émit un long soupir en se demandant si tout se passerait bien pour son meilleur ami…
Dehors, il neigeait toujours. Corwyn courait sous le doux manteau blanc, au risque de tomber. Il prit le bus, se demandant pourquoi ce dernier n’allait pas plus vite…
Une fois arrivé devant la porte de la demeure Clave, il sorti ses clefs et entra dans la maison sans prendre la peine d’essuyer ses pieds. Il se déchaussa, jeta son manteau sur la rampe de l’escalier, et monta lesdits escaliers quatre à quatre. Il trouva son mec allongé dans son lit, le sommeil agité. Il s’installa à son chevet et lui caressa amoureusement les cheveux… L’endormi se calma et se réveilla peu à peu…en reconnaissant son amour, un large sourire se dessina sur ses lèvres charnues, et ses yeux devinrent miroitant. Dans un murmure, il souffla :
-J’ai cru que tu ne reviendrais pas de sitôt…
-J’ai surtout été con de partir comme ça, mon coeur…chuchota Corwyn sur le même ton. Je n’aurais pas dû m’emporter comme ça…
-Ta colère était méritée…je n’aurais pas dû te tromper…
-Néanmoins…une question reste sans réponse : pourquoi…?
Quentin grimaça avant de se redresser, de prendre sa respiration, et d’entamer :
-Comme tu le sais…j’étais hétéro. Enfin, je sais pas vraiment où j’en suis…Bi, gay ? Bref. Je voulais…être sûr de faire le bon choix en choisissant de t’aimer…je voulais voir si je ne me trompais pas…Et je sais pas, j’ai pensé que…ça serait un bon moyen.
-Hmm…je vois. Ecoute…je crois que j’ai fait quelque chose de…con. Aussi.
-Ah ? C’est quoi ? lui demande le doyen, d’un regard curieux.
Le blondinet détourna furtivement le yeux avant de pousser un profond soupir puis de replonger ses yeux dans les siens :
-Mon meilleur ami, Corentin, tu sais, je t’ai déjà parlé de lui.
-Oui, et ?
-Hier…je l’ai fait venir chez moi. Je me suis dit que comme tu t’étais amusé de ton côté…je pourrais le faire du mien…
-Tu as couché avec ton meilleur ami…?
-Oui et non…Enfin ça nous dérange pas, on assouvit nos besoins, c’est tout. Quand on est célibataires tous les deux…Ca arrive. Enfin c’est pas la question…Disons que hier soir…j’ai été incapable d’aller jusqu’au bout avec lui…à peine commencé, on a dû arrêté…mes pensées étaient obnubilées par toi…j’étais incapable d’avoir une érection correcte…je me dégoûtais.
-Ah…c’est pas grave mon ange…ta colère est légitime…j’ai été con, je le reconnais…j’aurais dû t’en parler avant…Me pardonnes-tu ?
-Je pense…Un partout la balle au centre, comme on dit…
Sur ces paroles plus ou moins réconfortantes, les deux amants s’embrassèrent passionnément, se rendant bien compte que leur dispute était niaise et vide de sens. Ce sont des choses qui arrivent et qui ne doivent pas nécessairement briser un si beau couple…
Bien vite, leurs baisers se firent ailleurs que sur les lèvres, et un magnifique ballet des corps se mit en place…mais ça, c’est une autre histoire…
Voili voilou ! Rien de particulier à dire, sinon que vos commentaires et votre soutien fait toujours autant plaisir et que j’espère que cette aventure ira loin ! Allez, see ya !
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Si le résultat des partiels est aussi bon, et je n'en doute, que
cette histoire est belle et toujours bien écrite, c'est merveilleux !!
Maintenant vite la suite ............
A. de M.
cette histoire est belle et toujours bien écrite, c'est merveilleux !!
Maintenant vite la suite ............
A. de M.
conclusion : les partiels renvoient vers quelque chose de plus global. Et attendre le résultat final n'est pas mal en matière de suspens. Si tes partiels universitaires ressemblent à ceux que tu nous livre ici, je suis optimiste sur le résultat. Bravo !
très belle histoire , merci !!
Ceci dit j’espère que les partiels ont été réussi pcq après tout c cela qui compte plus q'autre chose
a bientôt
Ceci dit j’espère que les partiels ont été réussi pcq après tout c cela qui compte plus q'autre chose
a bientôt