Moi et mon nounours : chapitre 7
Récit érotique écrit par Blue Lio [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-01-2014 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Moi et mon nounours : chapitre 7
Moi et mon nounours : chapitre 7 :
Bonjour à tous et à toutes ! Me revoici, me revoilà. Tout d’abord, je souhaite détailler le cadre extrême dans le quel j’écris. J’écris ces quelques lignes pendant une panne d’Internet (merci Free), où je ne peux pas jouer à LoL (jeu en réseau). Ah lala, que de frustration ! Enfin, écrire est bien aussi. Allez, bonne lecture !
Les semaines passaient. Avant le week-end, les jours étaient trop longs, et le samedi était trop court. Les moments passés avec Romain filaient trop vite, et les journées de cours étaient longues et pénibles. Nous passons bien souvent le week-end dans les bras l’un de l’autre. Ou l’un dans le corps dans l’autre. Au choix. Je passe la quasi totalité du week-end chez lui, et pourtant, je trouve que ce n’est pas assez. En semaine, il me manque. Certes il y a les SMS, Skype, et j’en passe. Mais son corps, sa voix, sa chaleur, son odeur me manquent. Je sens un vide en moi, et je suis un peu triste de le quitter, mais je me dis que c’est pour mieux le retrouver la semaine d’après.
Nous sommes mi-décembre, et nous avons ce samedi-là rendez-vous dans le quartier commercial de la ville. J’aperçois sa silhouette qui se détache sous les flocons, et j’accélère le pas, la neige crissant sous mes pieds. Je le vois arriver à ma rencontre, le sourire aux lèvres. Lorsqu’il arrive à portée de bras, il m’attrape par les épaules, et m’embrasse à pleine bouche, au milieu de la rue. Surpris, je le repousse, gêné, sûrement rouge comme une pivoine, et regarde autour de moi si quelqu’un nous a vus. Raté, il y a du monde, et des gens nous regardent. Contre toute attente, leurs regards ne sont pas hostiles. Beaucoup souris, comme ils l’auraient fait avec un couple hétéro. Ca me rassure un peu, et je décide à mon tour de l’embrasser, d’un court baiser, cette fois. Nous commençons à marcher, et je prends la parole :
-Pourquoi tu m’as embrassé, tout à l’heure ? dis-je en tournant la tête, encore rouge au souvenir de la façon dont il avait pris possession de ma bouche.
-J’avais envie. Ca ne t’a pas plu ? répondit-il en se tournant vers moi, avec ce regard d’enfant curieux qui pose pleins de questions, ce regard qui me fait chavirer.
-Si, si si ! C’est pas la question, mais en pleine rue, comme ça…
-Baaah…j’ai pas vraiment réfléchi…Enfin si. J’ai réfléchi, cette semaine et avant et je me disais que ça serait bien qu’on…assume un peu notre relation.
-C’est à dire ?
-Eh bien…qu’on le dise à nos proches ? je sais pas…je veux pas vivre cacher. Je veux t’aimer, mais au grand jour. Pas masqué sous un voile de honte…
Je ne lui réponds pas de suite, réfléchissant à ce qu’il venait de me dire. Bien sûr, ça me faisait infiniment plaisir qu’il souhaite qu’on « officialise » notre relation, mais ça me faisait quand même un peu, voire beaucoup même, peur. Peur des réactions de nos proches, et surtout de ses parents…Après quelques minutes, je reprends :
-Tu en as parlé à tes parents ?
-Non, pas encore, je voulais ton accord pour le faire…
-Ecoute, je suis d’accord sur le principe, mais on devrait peut-être commencer par les miens…on verra en fonction de leur réaction déjà…Qu’est-ce que tu en dis ?
-Oui ! Pourquoi pas. Peu importe, je veux le dire au monde entier, je t’aime, peu importe les conventions, les moeurs, je m’en fous. Je t’aime, c’est tout. Que tu sois un homme, peu importe. Je t’aime.
Ses mots me transportèrent de joie, et en saisissant sa manche, je me hisse sur la pointe des pieds, je l’embrasse tendrement, avant de continuer notre route.
-Moi aussi, je t’aime. Et ce que tu dis est vrai. Mais je veux pas précipiter les choses…Tu es sûr d’être prêt ?
-Oui, je suis sûr de l’être. Ca fait bientôt trois mois qu’on est ensemble, je veux pouvoir t’aimer au grand jour.
J’ai passé un après-midi merveilleux. On s’est baladé, de boutiques en boutiques, en se tenant quasiment tout le temps la main, comme un couple hétéro « classique ». Certaines personnes nous regardaient d’un air désapprobateur mais je m’en foutais. J’étais avec le mec que j’aimais et qui m’aimait et rien pouvait m’attendre. Du moins le croyais-je à cette époque.
Nous sommes finalement rentrés chez Romain, revenus bredouille, certes, mais les yeux pleins d’étoiles et le coeur gonflé d’amour. J’avais décidé de passer la soirée chez lui. N’ayant aucun plan particulier, je le laissais décider. Assis sur le canapé à ma droite, il prit ma tête dans ses mains, m’embrassa à en perdre halante. Une de ses mains quitta ma joue pour descendre caresser ma cuisse. Il décala sa tête vers mon oreille et me susurra un doux :
-J’ai envie de toi…
-Maintenant ?
-Maintenant…
Je pouffais doucement. Je le trouvais juste irrésistible. Il avait sûrement eu envie toute la journée de me sauter dessus, mais il avait attendu patiemment qu’on soit rendus chez lui, sans me presser.
Il prit les directives, s’activant de ses deux mains sur ma braguette, sans quitter ma bouche des lèvres. Je ne restais pas inactif non plus. Je commençais à déboutonner sa chemise, faisant sauter les morceaux de plastique un à un. Sitôt le rempart de tissu ouvert, je détachais ses mains désormais collés à mon boxer pour lui faire enlever son haut. Il se laissa faire, pour retourner plus rapidement peloter mon bas ventre. Il me coucha sur le dos, m’enleva mon pantalon, et revint m’embrasser d’un délicieux baiser passionné. Mes mains partirent à l’exploration du côté de son dos. Je caressais chaque millimètre de peau, chaque grain de ce magnifique océan de chaleur et de tendresse. Un gémissement sortit de ma bouche quand il commença un langoureux va-et-vient contre ma verge avec sa jambe. N’y tenant plus, je recollais la tête pour respirer un grand bol d’air frais. Je relâchais la tête en arrière, exposant mon cou. Sitôt mis à vue, mon cou se fit couvrir d’innombrables baisers, et de quelques mordillements. Je grognais. De plaisir et à cause de ces petites taquineries sur ma gorge.
Désireux de mener un peu le jeu, je le retournais pour me retrouver à sa place, lui sous moi. Surpris je pense par le soudain revirement de situation, il se laissa faire.
Nichant ma bouche dans ses cheveux, je descendis lentement vers son oreille où je lui murmurais :
-Tu vas regretter de me taquiner inlassablement, Romain…
Il rigola d’un rire franc, et pour me « venger » je lui croquais l’oreille. Il émit une plainte sourde, plus pour la forme qu’autre chose. Je souris. J’aimais ces petits jeux, tel le chat et la souris. On se cherche, on se trouve, on se tourne autour, on se poursuit… Ces jeux, comme je les appelaient donc parti de notre quotidien, même dans nos SMS échangés.
Je continuais moi aussi l’exploration de son corps. Enfin, exploration, je commençais à avancer en terrain connu. De plus en plus, je mémorisais les détails de son corps, ses points sensibles, ce qui le faisait fondre, ses points faibles, le grain de sa peau, ses creux, ses courbes…Plus je le découvrais « intimement » plus je l’aimais. J’aimais ce qu’il était mentalement mais aussi de plus en plus physiquement. Non pas que je le trouvais moche, bien au contraire, mais j’appréciais son corps, à l’état pur, charnel.
Je caressais ce corps désormais mien. Je descendis vers son torse, jouant de mes mains sur ses tétons, relativement sensibles. Ma bouche suivit le chemin de mes mains, s’arrêtant à son tour sur les tétons de mon amant. De leur côté, mes mains ne chômaient pas. Elles commencèrent à s’attaquer au rempart de tissu et de métal que constituait le jean de mon amant. Je grognais entre mes baisers sur son corps de ne pas arriver à faire céder le bout de métal. Voyant que j’avais du mal, Romain joignit ses mains aux miennes pour plier à notre volonté cette fermeture de malheur.
Sitôt ouvert, le pantalon atterrit sur les chevilles de mon mec. Son boxer et sa queue bandée, comme la mienne d’ailleurs, apparurent devant mes yeux. Souriant d’avance à ce qui m’attendait, j’embrassais à travers le tissu la verge tendue de plaisir. Romain grognais de contentement. Voyant qu’il n’attendait que ça, et depuis longtemps je présume, je descendis son boxer en direction de son jean, soit sur ses chevilles. Son phallus bondit en dehors de sa cage de tissu, et se dressa fièrement devant moi. N’y tenant plus moi non plus, je pris son gland directement son gland en bouche. D’une main, je jouais avec ses boules, de l’autre je caressais son torse. Mes yeux remonter vers son faciès, et je vis qu’il avait fermé les yeux, appréciant sans doute son traitement. Sa respiration se fit plus rauque, signe de son état d’excitation avancé. Il commençait à onduler des hanches. Je décidais d’arrêter ma fellation. Il comprit le message et se redressa. Il me fit culbuter vers l’arrière et vint à son tour entre mes cuisses. Plus expéditif, il sorti directement ma queue de mon boxer. J’appréciais aussi lorsqu’il se montrait un peu plus viril, bestial. Je savais que ça faisait une semaine qu’il attendait le moment où nous pourrions être seuls, et il m’avait sous les yeux depuis le matin. Il avait envie de moi, et je le savais. J’aimais sentir ce désir en lui, et je faisais tout pour y contribuer. Comme il me l’avait suggéré plusieurs semaines plus tôt, je surveillais d’avantage ce que je mangeais. Comme il l’avait prédit, je perdis rapidement du poids. Du moins, les kilos en trop. Je continuais le sport, me donnant à fond. Je m’achetais de nouvelles fringues, de nouveaux boxer, plus « extravagants », de nouveaux jeans, moulants mieux mon cul, mieux taillé. Je savais que je lui plaisais. Je le voyais à ses yeux.
Bref, revenons au moment présent…Il avait commencé un mouvement de va-et-vient avec sa main gauche autour de ma bite, et malaxait mes boules de sa main libre. Sa bouche et sa langue parcouraient mon bas ventre. Cela m’excitait au plus haut point. Mon dos s’arqua, et j’émis un gémissement. De plaisir et de frustration, aussi. Je voulais qu’il me prenne en bouche. Maintenant. Il comprit le message et ses lèvres encerclèrent ma verge. Un soupir de plaisir, mêlé de désir sorti de ma bouche, et il commença à descendre sur ma colonne de chair. Une main baladeuse fit mine de s’intéresser à ma raie. Je le stoppais.
-Ma douche date de ce matin, je suis sûrement pas propre de ce côté-là…si tu veux me prendre, laisse-moi me doucher…
-Ok. A deux alors…répondit-il dans un sourire espiègle qui me fit fondre.
Il me prit dans ses bras, et tout en m’embrassant, il se dirigea vers la salle de bains. Il me posa au sol et nous entrâmes dans la cabine de douche. Le jet d’eau, froid, me fit sursauter, mais bien vite la chaleur de cette eau glaciale fit place à la caresse de l’eau chaude sur nos peaux. Nos bouches se scellèrent pour un énième baiser, et les mains partirent à la recherche de ce qu’elles convoitaient. Le corps de l’autre fut l’intention de milles attentions au court de cette douche. Pour ma part, je privilégiais mon cul, Romain étant désireux de me prendre. Alors que je me nettoyais, il me murmura à l’oreille :
-Laisse, je vais le faire…
Un de ses doigts s’insinua doucement dans mon cul. Je gémis, encore. Un deuxième le rejoignit et je compris bien vite qu’il ne voulait juste pas me laver. Il voulait me prendre. Sous la douche. Pourquoi pas ? Je le laissais faire. Comme je l’avais deviné, il retira ses doigts et me demanda s’il pouvait. Pour toute réponse je lui tournais le dos et tendis ma croupe. Le message était clair. Bien vite, sa queue glissait entre mes sphères, pour mon plus grand plaisir. Et le sien aussi.
Son gland commença à faire pression sur mon anus et je ne résistais pas. Son gland fut bientôt aspiré par ma cavité anale et un long gémissement sorti de ma bouche, tandis qu’il grognait dans mon dos. Ses mains passèrent contre mon ventre et il me tira vers lui. Il dos collé contre son ventre, il commença à me labourer. Doucement au début puis de plus en plus rapidement. Mais toujours avec tendresse, sans violence.
Il tourna ma tête d’une main et s’empara de mes lèvres. De son autre main, il agrippa ma queue et lui imprima un langoureux mouvement de va-et-vient. C’en était trop. Je me sentais venir. Lui aussi. Je le sentais au fond de mon cul. Dans un dernier cri, nous nous vidèrent, ensemble.
Essoufflés mais comblés, nous finirent notre toilette plus chastement, puis enroulés dans des serviettes éponges, nous nous couchâmes sur son lit. Tout en m’endormant contre Romain, je me rendais compte de la portée de mon amour pour lui. Dans mon coeur, pour lui, il y avait un océan de tendresse, de bienveillance, du meilleur que je pourrais jamais offrir à quelqu’un…et je voulais tout lui donner, tout lui montrer, lui offrir…Absolument tout…
Voilà voilà, c’est malheureusement fini pour aujourd’hui ! Mais ne vous inquiétez pas, j’ai une semaine de vacances, donc j’aurais p’tet un peu de temps pour écrire. Tenez bon !
Bonjour à tous et à toutes ! Me revoici, me revoilà. Tout d’abord, je souhaite détailler le cadre extrême dans le quel j’écris. J’écris ces quelques lignes pendant une panne d’Internet (merci Free), où je ne peux pas jouer à LoL (jeu en réseau). Ah lala, que de frustration ! Enfin, écrire est bien aussi. Allez, bonne lecture !
Les semaines passaient. Avant le week-end, les jours étaient trop longs, et le samedi était trop court. Les moments passés avec Romain filaient trop vite, et les journées de cours étaient longues et pénibles. Nous passons bien souvent le week-end dans les bras l’un de l’autre. Ou l’un dans le corps dans l’autre. Au choix. Je passe la quasi totalité du week-end chez lui, et pourtant, je trouve que ce n’est pas assez. En semaine, il me manque. Certes il y a les SMS, Skype, et j’en passe. Mais son corps, sa voix, sa chaleur, son odeur me manquent. Je sens un vide en moi, et je suis un peu triste de le quitter, mais je me dis que c’est pour mieux le retrouver la semaine d’après.
Nous sommes mi-décembre, et nous avons ce samedi-là rendez-vous dans le quartier commercial de la ville. J’aperçois sa silhouette qui se détache sous les flocons, et j’accélère le pas, la neige crissant sous mes pieds. Je le vois arriver à ma rencontre, le sourire aux lèvres. Lorsqu’il arrive à portée de bras, il m’attrape par les épaules, et m’embrasse à pleine bouche, au milieu de la rue. Surpris, je le repousse, gêné, sûrement rouge comme une pivoine, et regarde autour de moi si quelqu’un nous a vus. Raté, il y a du monde, et des gens nous regardent. Contre toute attente, leurs regards ne sont pas hostiles. Beaucoup souris, comme ils l’auraient fait avec un couple hétéro. Ca me rassure un peu, et je décide à mon tour de l’embrasser, d’un court baiser, cette fois. Nous commençons à marcher, et je prends la parole :
-Pourquoi tu m’as embrassé, tout à l’heure ? dis-je en tournant la tête, encore rouge au souvenir de la façon dont il avait pris possession de ma bouche.
-J’avais envie. Ca ne t’a pas plu ? répondit-il en se tournant vers moi, avec ce regard d’enfant curieux qui pose pleins de questions, ce regard qui me fait chavirer.
-Si, si si ! C’est pas la question, mais en pleine rue, comme ça…
-Baaah…j’ai pas vraiment réfléchi…Enfin si. J’ai réfléchi, cette semaine et avant et je me disais que ça serait bien qu’on…assume un peu notre relation.
-C’est à dire ?
-Eh bien…qu’on le dise à nos proches ? je sais pas…je veux pas vivre cacher. Je veux t’aimer, mais au grand jour. Pas masqué sous un voile de honte…
Je ne lui réponds pas de suite, réfléchissant à ce qu’il venait de me dire. Bien sûr, ça me faisait infiniment plaisir qu’il souhaite qu’on « officialise » notre relation, mais ça me faisait quand même un peu, voire beaucoup même, peur. Peur des réactions de nos proches, et surtout de ses parents…Après quelques minutes, je reprends :
-Tu en as parlé à tes parents ?
-Non, pas encore, je voulais ton accord pour le faire…
-Ecoute, je suis d’accord sur le principe, mais on devrait peut-être commencer par les miens…on verra en fonction de leur réaction déjà…Qu’est-ce que tu en dis ?
-Oui ! Pourquoi pas. Peu importe, je veux le dire au monde entier, je t’aime, peu importe les conventions, les moeurs, je m’en fous. Je t’aime, c’est tout. Que tu sois un homme, peu importe. Je t’aime.
Ses mots me transportèrent de joie, et en saisissant sa manche, je me hisse sur la pointe des pieds, je l’embrasse tendrement, avant de continuer notre route.
-Moi aussi, je t’aime. Et ce que tu dis est vrai. Mais je veux pas précipiter les choses…Tu es sûr d’être prêt ?
-Oui, je suis sûr de l’être. Ca fait bientôt trois mois qu’on est ensemble, je veux pouvoir t’aimer au grand jour.
J’ai passé un après-midi merveilleux. On s’est baladé, de boutiques en boutiques, en se tenant quasiment tout le temps la main, comme un couple hétéro « classique ». Certaines personnes nous regardaient d’un air désapprobateur mais je m’en foutais. J’étais avec le mec que j’aimais et qui m’aimait et rien pouvait m’attendre. Du moins le croyais-je à cette époque.
Nous sommes finalement rentrés chez Romain, revenus bredouille, certes, mais les yeux pleins d’étoiles et le coeur gonflé d’amour. J’avais décidé de passer la soirée chez lui. N’ayant aucun plan particulier, je le laissais décider. Assis sur le canapé à ma droite, il prit ma tête dans ses mains, m’embrassa à en perdre halante. Une de ses mains quitta ma joue pour descendre caresser ma cuisse. Il décala sa tête vers mon oreille et me susurra un doux :
-J’ai envie de toi…
-Maintenant ?
-Maintenant…
Je pouffais doucement. Je le trouvais juste irrésistible. Il avait sûrement eu envie toute la journée de me sauter dessus, mais il avait attendu patiemment qu’on soit rendus chez lui, sans me presser.
Il prit les directives, s’activant de ses deux mains sur ma braguette, sans quitter ma bouche des lèvres. Je ne restais pas inactif non plus. Je commençais à déboutonner sa chemise, faisant sauter les morceaux de plastique un à un. Sitôt le rempart de tissu ouvert, je détachais ses mains désormais collés à mon boxer pour lui faire enlever son haut. Il se laissa faire, pour retourner plus rapidement peloter mon bas ventre. Il me coucha sur le dos, m’enleva mon pantalon, et revint m’embrasser d’un délicieux baiser passionné. Mes mains partirent à l’exploration du côté de son dos. Je caressais chaque millimètre de peau, chaque grain de ce magnifique océan de chaleur et de tendresse. Un gémissement sortit de ma bouche quand il commença un langoureux va-et-vient contre ma verge avec sa jambe. N’y tenant plus, je recollais la tête pour respirer un grand bol d’air frais. Je relâchais la tête en arrière, exposant mon cou. Sitôt mis à vue, mon cou se fit couvrir d’innombrables baisers, et de quelques mordillements. Je grognais. De plaisir et à cause de ces petites taquineries sur ma gorge.
Désireux de mener un peu le jeu, je le retournais pour me retrouver à sa place, lui sous moi. Surpris je pense par le soudain revirement de situation, il se laissa faire.
Nichant ma bouche dans ses cheveux, je descendis lentement vers son oreille où je lui murmurais :
-Tu vas regretter de me taquiner inlassablement, Romain…
Il rigola d’un rire franc, et pour me « venger » je lui croquais l’oreille. Il émit une plainte sourde, plus pour la forme qu’autre chose. Je souris. J’aimais ces petits jeux, tel le chat et la souris. On se cherche, on se trouve, on se tourne autour, on se poursuit… Ces jeux, comme je les appelaient donc parti de notre quotidien, même dans nos SMS échangés.
Je continuais moi aussi l’exploration de son corps. Enfin, exploration, je commençais à avancer en terrain connu. De plus en plus, je mémorisais les détails de son corps, ses points sensibles, ce qui le faisait fondre, ses points faibles, le grain de sa peau, ses creux, ses courbes…Plus je le découvrais « intimement » plus je l’aimais. J’aimais ce qu’il était mentalement mais aussi de plus en plus physiquement. Non pas que je le trouvais moche, bien au contraire, mais j’appréciais son corps, à l’état pur, charnel.
Je caressais ce corps désormais mien. Je descendis vers son torse, jouant de mes mains sur ses tétons, relativement sensibles. Ma bouche suivit le chemin de mes mains, s’arrêtant à son tour sur les tétons de mon amant. De leur côté, mes mains ne chômaient pas. Elles commencèrent à s’attaquer au rempart de tissu et de métal que constituait le jean de mon amant. Je grognais entre mes baisers sur son corps de ne pas arriver à faire céder le bout de métal. Voyant que j’avais du mal, Romain joignit ses mains aux miennes pour plier à notre volonté cette fermeture de malheur.
Sitôt ouvert, le pantalon atterrit sur les chevilles de mon mec. Son boxer et sa queue bandée, comme la mienne d’ailleurs, apparurent devant mes yeux. Souriant d’avance à ce qui m’attendait, j’embrassais à travers le tissu la verge tendue de plaisir. Romain grognais de contentement. Voyant qu’il n’attendait que ça, et depuis longtemps je présume, je descendis son boxer en direction de son jean, soit sur ses chevilles. Son phallus bondit en dehors de sa cage de tissu, et se dressa fièrement devant moi. N’y tenant plus moi non plus, je pris son gland directement son gland en bouche. D’une main, je jouais avec ses boules, de l’autre je caressais son torse. Mes yeux remonter vers son faciès, et je vis qu’il avait fermé les yeux, appréciant sans doute son traitement. Sa respiration se fit plus rauque, signe de son état d’excitation avancé. Il commençait à onduler des hanches. Je décidais d’arrêter ma fellation. Il comprit le message et se redressa. Il me fit culbuter vers l’arrière et vint à son tour entre mes cuisses. Plus expéditif, il sorti directement ma queue de mon boxer. J’appréciais aussi lorsqu’il se montrait un peu plus viril, bestial. Je savais que ça faisait une semaine qu’il attendait le moment où nous pourrions être seuls, et il m’avait sous les yeux depuis le matin. Il avait envie de moi, et je le savais. J’aimais sentir ce désir en lui, et je faisais tout pour y contribuer. Comme il me l’avait suggéré plusieurs semaines plus tôt, je surveillais d’avantage ce que je mangeais. Comme il l’avait prédit, je perdis rapidement du poids. Du moins, les kilos en trop. Je continuais le sport, me donnant à fond. Je m’achetais de nouvelles fringues, de nouveaux boxer, plus « extravagants », de nouveaux jeans, moulants mieux mon cul, mieux taillé. Je savais que je lui plaisais. Je le voyais à ses yeux.
Bref, revenons au moment présent…Il avait commencé un mouvement de va-et-vient avec sa main gauche autour de ma bite, et malaxait mes boules de sa main libre. Sa bouche et sa langue parcouraient mon bas ventre. Cela m’excitait au plus haut point. Mon dos s’arqua, et j’émis un gémissement. De plaisir et de frustration, aussi. Je voulais qu’il me prenne en bouche. Maintenant. Il comprit le message et ses lèvres encerclèrent ma verge. Un soupir de plaisir, mêlé de désir sorti de ma bouche, et il commença à descendre sur ma colonne de chair. Une main baladeuse fit mine de s’intéresser à ma raie. Je le stoppais.
-Ma douche date de ce matin, je suis sûrement pas propre de ce côté-là…si tu veux me prendre, laisse-moi me doucher…
-Ok. A deux alors…répondit-il dans un sourire espiègle qui me fit fondre.
Il me prit dans ses bras, et tout en m’embrassant, il se dirigea vers la salle de bains. Il me posa au sol et nous entrâmes dans la cabine de douche. Le jet d’eau, froid, me fit sursauter, mais bien vite la chaleur de cette eau glaciale fit place à la caresse de l’eau chaude sur nos peaux. Nos bouches se scellèrent pour un énième baiser, et les mains partirent à la recherche de ce qu’elles convoitaient. Le corps de l’autre fut l’intention de milles attentions au court de cette douche. Pour ma part, je privilégiais mon cul, Romain étant désireux de me prendre. Alors que je me nettoyais, il me murmura à l’oreille :
-Laisse, je vais le faire…
Un de ses doigts s’insinua doucement dans mon cul. Je gémis, encore. Un deuxième le rejoignit et je compris bien vite qu’il ne voulait juste pas me laver. Il voulait me prendre. Sous la douche. Pourquoi pas ? Je le laissais faire. Comme je l’avais deviné, il retira ses doigts et me demanda s’il pouvait. Pour toute réponse je lui tournais le dos et tendis ma croupe. Le message était clair. Bien vite, sa queue glissait entre mes sphères, pour mon plus grand plaisir. Et le sien aussi.
Son gland commença à faire pression sur mon anus et je ne résistais pas. Son gland fut bientôt aspiré par ma cavité anale et un long gémissement sorti de ma bouche, tandis qu’il grognait dans mon dos. Ses mains passèrent contre mon ventre et il me tira vers lui. Il dos collé contre son ventre, il commença à me labourer. Doucement au début puis de plus en plus rapidement. Mais toujours avec tendresse, sans violence.
Il tourna ma tête d’une main et s’empara de mes lèvres. De son autre main, il agrippa ma queue et lui imprima un langoureux mouvement de va-et-vient. C’en était trop. Je me sentais venir. Lui aussi. Je le sentais au fond de mon cul. Dans un dernier cri, nous nous vidèrent, ensemble.
Essoufflés mais comblés, nous finirent notre toilette plus chastement, puis enroulés dans des serviettes éponges, nous nous couchâmes sur son lit. Tout en m’endormant contre Romain, je me rendais compte de la portée de mon amour pour lui. Dans mon coeur, pour lui, il y avait un océan de tendresse, de bienveillance, du meilleur que je pourrais jamais offrir à quelqu’un…et je voulais tout lui donner, tout lui montrer, lui offrir…Absolument tout…
Voilà voilà, c’est malheureusement fini pour aujourd’hui ! Mais ne vous inquiétez pas, j’ai une semaine de vacances, donc j’aurais p’tet un peu de temps pour écrire. Tenez bon !
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6 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
FÉLICITATIONS aussi pour ton style d'écriture très poétique exprimant le "corps à corps" charnel et sentimental de deux êtres qui s'aiment d'amour réciproque.
Merci pour vos commentaires qui me font vraiment plaisir. Continuez à m'écrire ces gentils commentaires, et de mon côté, j'essayerai de toujours écrire avec cette même passion, pour un résultat tout aussi meilleur pour vous faire plaisir à vous, mes chers lecteurs ! :)
Lio
Lio
Enfin je l'attendais celle la c'est trop beau toute cette tendresse ... merci encore pour cette histoire
Allez Kiss ! Vivement la suite !
Allez Kiss ! Vivement la suite !
Très belle histoire d amour entre vous! Je me régale de lire tes histoire !
Merci pour ce beau texte qui relate une vraie histoire d'amour, sans détour et sans aucune vulgarité.C'est vraiment rare.
Cette belle relation intime est vraiement l'expression de deux amoureux qui expriment avec leur corps tout ce que les mots ne peuvent pas traduire.
Albert
Cette belle relation intime est vraiement l'expression de deux amoureux qui expriment avec leur corps tout ce que les mots ne peuvent pas traduire.
Albert
je te dis pas se que je penses tu le sais parfait comme d'habitude :3