Ex2 - histoire érotique

...La position des branleurs la nuit c’est la queue entre les cuisses. Cette position permet de stimuler, à qualité moindre bien sûr, la sensation qu’offre la pénétration vaginale au pénis. C’est ma position préférée ! Selon la position et le côté sur lequel je dors, je sais d’avance que je vais favoriser les cauchemars ou les rêves érotiques. Quand je dors sur mon côté droit, j’ai plus de chances de faire des beaux rêves, quand je dors sur mon côté gauche, j’ai plus de chances de faire des mauvais rêves, quant à dormir sur mon dos, je n’aime pas vraiment dormir sur mon dos et encore moins dormir sur mon ventre.
Souvent j’ai du mal à m’endormir. J’ai alors l’impression de perdre mon temps, qu’il serait mieux que je fasse autre chose au lieu d’essayer de tomber dans les bras de Morphée. Il m’arrive parfois de maîtriser mon rêve, tout du moins, au début, c’est pour cela que la position du corps est importante, et au fur et à mesure que le rêve se prolonge, je perds de plus en plus le contrôle, pour finir par ne devenir qu’une bulle d’écume à la merci des vagues de mon subconscient.
Le maléfique couple continue de baiser. Sauf que je me trouve au-dessus d’eux ! Ne me demandez pas comment je suis arrivé là. Je suis là, c’est tout. Mon dos est contre le plafond de leur chambre. Ils sont tous les deux nus, sur le lit, ils niquent. Il est sur elle en missionnaire. Je crois qu’ils ne peuvent pas me voir. Je crois que je suis invisible pour eux parce qu’ils baisent comme si je ne les regarde pas, comme si je ne les espionne pas.
Elle replie les pieds sur son amant. Elle griffe le dos masculin. Elle me regarde. Son regard est de braise. Une braise agréable. Une braise dans laquelle j’aimerais m’immoler. J’ai l’impression qu’elle peut me voir et qu’elle peut lire mes pensées ! Nous communiquons à travers nos regards comme les premiers humains à l’époque où la parole n’existait pas. C’est une peur qui me vient tout à coup, la peur de tomber. Je chute ! C’est à ce moment-là que je me réveille, la bite en érection. Ça faisait longtemps que je ne m’étais plus réveillé la bite en érection. Ça me plaît bien ainsi. J’ai l’impression d’avoir rajeuni.
Je n’ai plus que cette obsession dans ma tête qui grossit et qui regrossit et qui prend toute la place dans mon cerveau ! J’attrape au passage ma serviette. En transe, j’entre dans la salle de bain. Je ferme la fichue porte derrière moi. J’enlève mon short puis ma culotte. Je fouille le bac aux habits sales. Par chance, je trouve quatre culottes sales de mon ex-femme. Les culottes ne sont pas assez sales ! La seule culotte qui me satisfait est une culotte noire en satin : on y distingue, parfaitement, sur la partie en contact avec le vagin, la coulée spermatique qui a laissé dessus une étalée blanche. Je frotte la culotte noire en satin de mon ex-femme sur mon gland, je frotte, je frotte, je frotte mon gland sur la culotte noire en satin de mon ex-femme, je frotte, je frotte, je frotte la tâche blanche mélange de sperme de son nouveau mec et de sa mouille à elle contre mon gland. Mon érection augmente. Je les imagine en train de baiser, mon ex-femme et son nouveau mec, je nous imagine en train de niquer, mon ex-femme et moi, je me remémore le temps où nous étions encore mari et femme et que nous baisions comme des lapins. Les battements de mon cœur s’accélèrent. Je porte la culotte noire en satin de mon ex-femme contre mon nez. Je renifle la tache blanche tout en me branlant ! Je suis un véritable cochon, je donnerais beaucoup pour avoir à cet instant un odorat aussi puissant que celui du chien pour pouvoir sentir toutes les nuances olfactives que referment la tâche blanche et la culotte de mon ex-femme. Je lèche la culotte noire de mon ex-femme en m’imaginant lécher son intimité, lécher sa chatte, sa chatte remplie du sperme de son nouveau mec, sa chatte remplie de mon sperme, sa chatte remplie d’une mixture terrible de nos deux spermes et de sa cyprine. Ma langue parcourt puis reparcourt la tache blanche jusqu’à ce que le tissu s’humidifie et réveille la texture du sperme durci dont le goût sucré envahit ma bouche. Je suis au bord de la jouissance et de la crise cardiaque. J’accélère encore ma masturbation ! Je porte à mon sexe la culotte noire en satin de mon ex-femme. Elle est maintenant mouillée la culotte noire en satin de mon ex-femme. L’humidité du satin me donne l’agréable illusion que son vagin à elle vient d’y déposer sa mouille ainsi que le sperme de son nouveau mec. Tous les muscles de mon corps se contractent à cette pensée. J’éjacule sur la culotte noire en satin de mon ex-femme. Je répands mon sperme en long filet sur la portion du sous-vêtement en contact avec son vagin. Toute la tension sur mon corps et mon esprit s’évapore progressivement. J’ai l’impression d’avoir perdu du poids. Il ne me reste plus qu’à prendre ma douche...
*Extrait de "Baise-moi devant mon mari !" par Hujambo Korodani.