Thérapie de couple

- Par l'auteur HDS Hujambo Korodani -
Auteur homme.
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Récit libertin : Thérapie de couple Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-05-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Thérapie de couple
...Léa Martin, sexologue et psy de 34 ans près de La Rochelle, n'était pas mal chaussée quand il s'agissait des plaisirs charnels. Ce matin, avant son jogging en bord de mer avec son chien, elle mit en pratique ses propres théories en savourant un orgasme, son clitoris stimulé par un vibromasseur tandis que Bruno la pénétrait lentement puis vigoureusement. Bruno savait qu'il ne pouvait égaler ce jouet inanimé, mais il excellait dans d'autres domaines.
Au début frustré par cette rivalité avec le vibromasseur, Léa le rassura avec philosophie : "Penser être le seul à pouvoir me satisfaire, c'est comme m'imposer un menu au restaurant".
Bruno comprit alors que son ego de mâle dominant peinait à accepter que Léa puisse prendre plus de plaisir avec cet accessoire. Heureusement, elle l'utilisait rarement et ces fois-là, on pouvait lire une once de déception sur son visage.
Lassé d'entendre Léa vanter les vertus du polyamour et de l'infidélité pour raviver la flamme d'un couple, Bruno refusait d'être traité en patient par sa compagne psy.
Mais quand il dut travailler à Paris, subissant de longs trajets, leur vie intime en pâtit. Là, il pouvait compter sur "El Vibro", le surnom donné par Léa à ce jouet, préférable selon lui à un amant de chair et de sang.
La veille, les tourtereaux s'étaient perdus dans les draps, laissant leur chambre en désordre témoigner de leurs ébats. En déposant un dernier baiser sur le corps nu de Léa avant son départ, Bruno était rassuré de la laisser en bonne compagnie avec le chien Rob, El Vibro pour la réchauffer, et une webcam permettant de les réunir intimement par écran interposé. Une claque aux fesses en partant fit sa journée à Bruno, fier de son rôle d'amant attentionné.

Léa aurait préféré savourer plus longuement le corps athlétique de Bruno après son jogging. Elle avait un appétit vorace, digne d'une nymphomane, une de ces femmes accros au sexe. Cette envie irrépressible l'avait poussée dès l'adolescence à explorer tous les plaisirs et recoins de son corps. Cela l'avait certainement conduite vers ces soirées où, telle une droguée en manque, elle se donnait au premier venu.
Le déclic fut le jour où elle faillit se faire prendre dans un piège, un gang bang non consenti dont elle aurait été la proie. Le vigile de la boîte, au courant des rumeurs des filles qu’on droguait, l'avait secourue in extremis. Léa était une habituée qui ne lésinait pas sur les pourboires pour ce garde du corps discret. Sa sensibilité aux autres l'avait sauvée ce jour-là. Et c'est cette même qualité qui l'avait poussée à se tourner vers elle-même pour guérir ses traumatismes.Comprendre d'où venait cette faim bestiale de faire l'amour, de se noyer dans l'alcool.
La philosophie et le développement personnel l'aidèrent, mais tout changea quand elle découvrit Freud et Jung. Manquant de repères, ces pionniers de la psychanalyse devinrent en quelque sorte des pères de substitution. Elle reprit des études de psychologie, obtint son diplôme, avant d'explorer l'art amoureux en Asie.
De ce voyage, elle revint initiée au yoga sexuel, au massage tantrique, au tao sexuel et autres techniques exotiques. Jusqu'ici, elle avait gardé ces connaissances pour elle. Puis un jour, un patient confondit l'écoute attentive de Léa avec un intérêt déplacé. Un cas classique de transfert que la jeune femme sut décrypter grâce à son expertise. Cette méprise révéla au grand jour les abus que le patient avait subis étant jeune.
Cette séance fut pour Léa une prise de conscience du lien entre psyché et sexualité, que Freud avait pourtant esquissé. Si elle-même et ce patient avaient traversé de telles épreuves, combien d'autres en souffraient ?
Mûrie par son riche bagage, Léa se consacra alors naturellement à la sexologie, menant logiquement aux thérapies de couple. Car même les plus tordus ont rarement des rapports en solitaire, stimulés par des fantasmes érotiques divers.

Léa exerça quelque temps à Paris avant de s'installer à La Rochelle, la capitale ayant perdu son charme d'antan. C'est dans cette ville qu'elle finit par rencontrer Bruno. De nature timide au lit, elle sut le transformer en un dieu du sexe. Leur histoire ne fut pas que passion et sérénité. Loin de là, leurs responsabilités respectives les séparèrent temporairement, Bruno étant à Paris quatre jours sur sept tandis que Léa restait sur place.
Elle avait installé son cabinet à domicile, jugeant plus pratique de travailler ainsi. Chaque matin, elle commençait par une routine décomplexante de jogging et de tâches légères. Son corps athlétique aux épaules carrées, paré d'une généreuse poitrine et de solides mollets, était un adepte des sports d'endurance comme la course à pied et les arts martiaux.
Sa journée débutait donc par des ébats matinaux sur le balcon l'été, au lit l'hiver, nullement gênée par les regards extérieurs. Suivait alors un long footing de 6 km, durant lequel elle répondait à ses courriels via sa montre connectée.
"Nom d'une pipe !" lança soudain la notification personnalisée de sa montre. Léa ralentit pour lire :
"Chère Léa,
J'espère que vous allez bien. Je m'excuse de vous contacter en dehors de nos séances, mais je ressens le besoin urgent d'évoquer un souci.
Pour faire bref, ma femme ne veut plus que je la touche. Je pensais que le départ de notre cadette pour Noël chez sa sœur serait une aubaine pour retrouver une sexualité épanouie, délaissée depuis 6 ans au profit de Jade.
Suivant vos conseils, nous avons dernièrement refait l'amour jusqu'à ce qu'elle s'arrête brusquement, sans explication.
Je ne sais que faire, vous êtes ma seule aide. Docteur, aidez-moi à comprendre où j'ai merdé !
Vincent"
Léa s'arrêta pour répondre :
"Cher Vincent,
Je comprends votre urgence à m'écrire lorsque vous traversez des moments difficiles.
Je suis navrée d'apprendre que votre femme refuse vos moments d'intimité. Vos sentiments de perte et de confusion sont importants à explorer plus en profondeur.
Je suis disponible pour une séance supplémentaire dès que possible. Je vous enverrai une proposition de créneau rapidement.
En attendant, prenez soin de vous.
Cordialement,
Dr Léa Martin"

Léa termina son footing en savourant la vue imprenable du vieux port de La Rochelle, ses pavés blanc-neige. Une fois rentrée, elle prit un bain chaud, l'inévitable vibromasseur "El Vibro" à portée de main, sous le regard envieux de Rob, son rottweiler. Le pauvre chien en avait vu des choses et aboyait parfois aux cris orgasmiques de sa maîtresse, incapable de faire la distinction avec des cris de peur.
En vain Léa essayait-elle de le distraire quand venait "l'heure de la récréation". Rob restait aux aguets, cherchant la menace à l'origine des gémissements de plaisir en l'absence de Bruno. Devinant une présence surnaturelle, il se mettait à aboyer avec frénésie. Puis Léa, sous la douche, débarrassait El Vibro triomphant dans un panier, au grand désarroi de Rob.
Enfin calmé, le chien vit Léa s'essuyer nue avant d'entamer une séance de méditation à même la peau. Quelques encens furent allumés, la température abaissée pour qu'elle se concentre sur les sensations du froid sur son corps offert.
Après s'être rhabillée avec décontraction, elle entreprit ses consultations vidéo et à domicile. Un couple vint d'ailleurs consulter pour un problème de “ trop gros pénis". La femme ne supportait pas la pénétration du sexe démesuré de son conjoint. Léa leur enseigna les plaisirs de l'amour sans pénétration.
Dans la chambre d'hôtes aménagée, le couple suivit ses instructions distillées par la sono. Un massage à l'huile de sésame débuta les réjouissances. L'homme caressa lentement la vulve de sa partenaire, son imposant pénis le démangeant de s'y enfoncer. Mais il dut se restreindre à un frottement entre les lèvres lubrifiées, essence même du Nuru massage.
Puis ce fut au tour de la femme de le masser, enduisant sa bite de lubrifiant. Elle s'assit en position cavalière, ondulant pour faire glisser le sexe de son partenaire entre sa vulve sans jamais le laisser s'insérer. Pour la première fois, elle apprécia un rapport sans douleur, amplifiant ses cris de plaisir.
À son climax, grisée, elle entreprit de le masturber pour le mener à l'orgasme. La tentation de le sucer la saisit mais elle s'en abstint, fidèle à la consigne de Léa : aucune pénétration, quel que soit l'orifice. Dans des va-et-vient experts, elle lui fit déverser un liquide laiteux, dense et visqueux. Victorieux, le couple put alors s'étreindre avec bonheur.

Trois jours plus tard, Vincent obtint enfin un rendez-vous avec Léa. Mais il n'arrivait pas à convaincre sa femme de revoir cette "psy dérangée", comme elle la qualifiait. Il est vrai que les séances de Léa sortaient de l'ordinaire.
Qui voudrait qu'on lui chuchote sur un ton méditatif "Enfournez délicatement votre bâton dans le palais de votre femme" ou "Mordillez la tête de son pénis comme une sucette" ?
Vincent eut alors l'idée d'une consultation vidéo à domicile si sa femme refusait de se rendre chez Léa. La séance se conclut par l'invitation de Léa à une session privée chez elle. D'après son diagnostic, leur problème venait du fait que Vincent ne désirait plus vraiment sa femme, tout en feignant le contraire. Elle-même l'avait surpris se masturber devant un porno juste après leurs rapports, admettant avoir simulé pour la ménager. Renfermée depuis dans ses insécurités de femme ménopausée et complexée par sa cellulite, elle refusait de subir cette "humiliation" selon ses propres termes.
Léa encouragea Vincent à accepter le nouveau corps de sa femme, à la regarder nue, à caresser toutes ses courbes en les complimentant. Quant à l'épouse, elle fut exhortée à dépasser ses complexes liés à la ménopause et à la cellulite. N'hésitant pas, Léa montra sa propre cuisse à l'écran, pointant ses capitons : "Ça ne partira pas ! J'ai tout essayé : épilation laser, gommages, squats, crèmes... C'est revenu. On est des femmes, la cellulite fait partie de nous."
Mais la réaction resta de glace. Trop focalisée sur le regard de Vincent savourant la cuisse dénudée et l'entre-cuisse de Léa, l'épouse y vit une menace. Comme 99% des hommes, elle soupçonnait son mari de fantasmer sur sa sexologue. Difficile d'entendre les conseils érotiques d'une experte sans succomber à l'envie de les expérimenter avec elle !
Les gens confondent trop souvent gynéco et sexologue, bon sang !
Pourtant, l'argument final de Léa la fit capituler : "Le sexe est très important pour votre mari. Si vous ne le lui donnez pas, il se réfugiera dans le porno comme la dernière fois. Puis chez des escortes pour assouvir ses fantasmes, ou avec une autre femme tout simplement. Il a envie de faire l'amour avec vous. Vous devez juste réapprendre à vous aimer."
Résignée, la femme de Vincent accepta : "OK, on sera là pour la séance de tantra-machin."

Dans la pénombre tamisée du "sanctuaire", aux lueurs vacillantes des bougies, une atmosphère doucement sensuelle régnait. Des fragrances d'encens flottaient dans les airs, accompagnées par le son envoûtant des flûtes tibétaines.
Léa avait convié le couple à se rapprocher, leurs corps devant fusionner dans ce cocon.
"Le massage tantrique va vous aider à vous reconnecter à votre corps, à vos sensations intérieures et à l'instant présent, expliqua-t-elle. Cela recréera une intimité, une connexion profonde très spéciale."
Sous sa conduite, Vincent se rapprocha de sa femme jusqu'à pouvoir joindre leurs mains en un geste d'union charnelle et spirituelle. Il lui fallait alors fantasmer sur elle en une sorte de masturbation collective tantrique.
Une fois cette étape méditative franchie, Léa quitta le "sanctuaire", laissant ses directives leur parvenir par micro interposé. La femme de Vincent dut d'abord se dévêtir.
Les regards se croisèrent, lourds de sens. Lentement, frémissante, elle fit glisser ses vêtements au sol, révélant son corps avec une vulnérabilité nouvelle. Puis elle prit la pose rituelle, telle une déesse vénérée, offrant l'intégralité de son être aux caresses de son amoureux.
À son tour, Vincent se dévêtit. Mais son sexe pendait, sans érection, ce qui gêna son épouse. Celle-ci croisa les mains sur son pubis par pudeur, honteuse d'elle-même. Autrefois, rien que sa vue en chemise de nuit suffisait à le faire bander. Même le fruité de ses "hum" en dégustant un plat éveillait son désir, lui rappelant ses expressions lors de l'orgasme. Mais l'âge était passé par là, des bourrelets alourdissaient ses hanches jadis fines, son bassin s'était épaissi après les grossesses, ses fesses avaient pris de l'ampleur. Alors que Vincent préférait les petits fessiers dodus...
Léa s'adressa d'abord à l'épouse : "Claude, quelle sensation ressens-tu en ce moment ?"
"Je me sens... vulnérable, hoqueta-t-elle avant d'éclater en sanglots. Au fond, je me trouve laide... Vincent ne me regarde plus comme avant..."
"Mais non chérie, la rassura-t-il. Je t'aimerai toujours. C'est nous contre le monde, rappelle-toi. Ou dans ce cas, nous contre ta cellulite !"
"Ou mes grosses fesses !" rétorqua Claude en riant malgré ses larmes, enlacée à son mari.
Puis un grand "Ouh !" retentit.
"Léa, ça va ?" s'inquiéta Vincent.
"Oui...ouh !... Vincent, tu dois apprendre à accepter le corps de ta femme tel qu'il est...ouh !... Ton érection viendra naturellement, c'est ton mental qui bloque. Tu t'es fait une certaine image, laisse-la partir...ouh !... pour accepter son nouveau coRRRp !...ouh !"
Léa entama une sorte de prière : "Je me sens bien et parfois c'est horrible, mais parfois c'est génial et je me sens bien quand je peux l'accepter. Merci pour le don de mon corps. Oh oui, merci beaucoup. Y a-t-il quelque chose qui interfère avec mon bonheur ? Au lieu de me minimiser ou d'essayer de plaire à quelqu'un d'autre que moi-même, je commence à apprécier que mon corps a quelque chose de continuellement beau."
Malgré les "ouh !" entrecoupant son discours, Vincent obtempéra. Les affirmations de Léa rassurèrent Claude.
Il apprit à admirer les rondeurs de sa femme, s'avança pour caresser chaque centimètre de cette peau, goûta à la lourdeur de ses seins tombants, effleura du plat de la main sa cellulite. L'odeur épanouie de son vagin, ce parfum de rose éclose, réveilla enfin son membre. Se sentir ainsi désirée par son homme libéra Claude de sa sécheresse vaginale. Elle s'humidifia, prête à retrouver leur intimité d'antan.

"Il bande!" s'exclama la femme de Vincent.
"Parfait," soupira Léa, "maintenant que vous avez surmonté vos inhibitions, vous pouvez enfin profiter l'un de l'autre pleinement!" Elle laissa échapper un soupir.
Soudain, Vincent et Claude entendirent un bruit sourd.
"Est-ce que ça va, Léa?" s'enquit le couple, inquiet.
"Oui, ça va," répondit Léa, essoufflée. "La session est terminée, à moins que vous ne vouliez que je vous laisse un peu de temps pour... vous voyez ce que je veux dire."
"Non, ça ira," se pressa de répondre Claude, qui avait du mal à s'habituer à l'idée de faire l'amour dans une pièce où plusieurs couples s'étaient déjà livrés à des ébats. Le couple quitta les lieux.

Vincent ne désirait qu'une chose : libérer cette tension sexuelle canalisée lors de la séance tantrique. Claude avait répondu trop vite. S'il ne tenait qu'à lui, il lui aurait fait l'amour sur place dans cette chambre intime. Comment laisser un acte aussi pur inachevé pour parcourir 79 km jusqu'à leur domicile ? Sa résistance s'amenuisa lorsqu'il se remémora les nouvelles courbes de sa femme. Il la voulait, là, immédiatement...

*Extrait de "Saisons, l'intégrale" par Hujambo Korodani.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Très intéressant, cela m'a permis de mieux comprendre certaines réactions de mon épouse qui nous a menés vers une catastrophe, un arrêt complet de toute activité sexuelle epuis plus de 10 ans... et cela ressemble très fort à l'histoire que je viens e lire...



Texte coquin : Thérapie de couple
Histoire sexe : Une rose rouge
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