Exploration saphique

- Par l'auteur HDS fredlahaute -
Auteur couple.
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Récit libertin : Exploration saphique Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Exploration saphique
Marine est une jeune femme de vingt-trois ans. Elle travaille depuis quelques mois dans une boutique de fringues, comme vendeuse. Elle vit à Lille depuis quelques années déjà, sans être de la région. En effet, elle a débarqué ici pour y poursuivre ses études, juste après son BAC. Rapidement, elle s'est rendue-compte qu'elle n'était pas faite pour ça. Deux choix s'offraient alors à elle. Soit elle retournait dans sa famille le temps de se reconvertir, soit elle restait ici où elle ne connaissait personne et s'assumait totalement en trouvant du travail. Après mure réflexion, elle décida de se réaliser loin des siens. Il faut dire qu'elle avait un peu honte de l'échec de ses études, elle ne supporterais pas de lire chaque jour, la déception dans les yeux de ses parents. Et puis cette nouvelle vie allait lui apporter une bonne dose de liberté. Même si se parents n'étaient pas en permanence sur son dos, elle avait toujours vécu chez eux, avec leurs horaires et leurs conditions.Adolescente à l'heure des premiers flirts, elle avait subit ces règles et s'étaient même rebellée quelquefois. Elle avait claqué quelques portes au nez de sa mère pour mettre fin à une discussion trop houleuse où de toute façon elle n'aurait le dernier mot. Ici, elle avait goûté à la liberté. Elle pouvait voir qui elle voulait, faisait ses propres horaires et si elle découchait, personne pour le lui reprocher. Cette liberté avait ses avantages, mais elle apprit très très vite qu'il y avait un revers à la médaille. Il lui fallût en effet, dés ses dix-neuf ans, assumer, un loyer, des charges, les courses les repas, la lessive, la vaisselle, le ménage, les transports...Courageuse par nature, elle avait bien réussit, la chance fût avec elle, elle n'eût jamais faim. Autre chose qu'elle apprit à ses dépends, c'est la dure loi du monde du travail. Au début, elle prit le premier travail qu'on lui proposa et les enchaina les uns après les autres pour toutes sortes de raisons. Salaire de misère, heures à rallonge, patrons aux mains baladeuses, patronnes passant ses nerfs sur ses employés. Enfin quand elle décrocha ce job chez Florence, après pas mal de galères, elle eut l'impression d'avoir trouvé le Graal. Et depuis prés d'un an maintenant, cette impression n'a fait que se renforcer. Plis qu'une patronne, Florence s'est avérée être une amie. Elle lui fait de plus en plus confiance, lui laisse le magasin quand elle prend quelques jours de vacances, et lui demande même son avis sur les différentes collections avant de passer ses commandes. De plus, ce qui ne gâche rien, elle vient de lui accorder une augmentation sous la forme d'un pourcentage sur les bénéfices. Du coup, coté travail le moral de Marine est au beau fixe.

Coté coeur, entre son année de FAC et les quatre années qui se sont écoulées depuis, elle a connu des hauts et des bas. Elle a fait toute sorte d'e rencontres. Du beau comme un dieu mais connard brutal, au doux rêveur coureur de jupon, en passant par le prétentieux prenant son plaisir sans se soucier du sien. Son histoire d'amour la plus longue dura six mois. Elle se termina net le jour du mariage de l'homme qu'elle croyait connaître. Là encore elle a apprit que la vie n'est pas aussi simple et elle y a perdu quelques une de ses illusions. Mais au fond d'elle-même, elle croit toujours au grand amour et secrètement attend toujours le prince charmant qui viendra compléter son coeur. En attendant, pragmatique, entre deux histoires d'amour, elle ne rechigne pas à chasser ou même à se laisser chasser, par "un coup d'un soir". Les mecs ne l'ont pas épargnée, son coeur en a souffert, mais elle y croit toujours. Elle n'est pas en reste, elle aussi en a brisé des coeurs, le plus souvent sans le savoir, sans le vouloir, mais jamais par vengeance. Jamais elle n'a promis à un homme, plus qu'elle n'était prête à lui offrir pour obtenir ses faveurs, c'est ce qui lui fait dire qu'elle n'est pas une salope. Marine est donc en paix avec sa conscience.

Donc pour résumer, Marine a un travail qui lui plaît et où elle se sent bien. Il lui apporte assez d'argent, pour couvrir tout ses frais et même le superflu puisqu'elle arrive à mettre quelques sous de coté. En ce moment elle ne voit personne, mais grâce à sa silhouette plutôt bien et agréable et à ses formes avantageuses, elle n'a aucun mal à se dégotter une aventure d'un soir, quand se corps le lui réclame. L'exercice est plutôt risqué, c'est vrai, mais pour le moment elle a eu de la chance. Ses conquêtes se sont avérées, au pire des crétins maladroits au mieux d'excellents amant. Puisqu'ils ne sont que de passage, cela ne la dérange pas de nourrir, pendant une heure ou deux, leur amour d'eux-même tant qu'elle-même y trouve son compte de jouissance.

Aujourd'hui Marine est au travail et c'est un Jeudi comme les autres. La boutique est plutôt calme alors elle a le temps de d'arranger les rayons, de faire du réassort et de faire un peu la poussière sur la déco. En début d'après-midi-midi, Florence et elle discutant quand Florence reçoit un coup de fil de du collège de son fils le plus jeune, pour lui signaler qu'il s'est blessé à la cheville pendant la séance de sport. Florence ennuyée raccroche et réfléchit une seconde puis se tourne vers Marine.

- Patrick s'est fait une entorse en sport, je dois le conduire chez le médecin, ça te gêne si je te laisses la boutique?

- Pas de problème, prend ton temps c'est calme aujourd'hui.

- J'espère être de retour avant la fermeture, mais je te tiens au-courant.

Rassurée, Florence monte un instant à l'étage où se trouve son atelier qui lui sert aussi de bureau. Elle y prend son sac et son manteau puis redescend, moins d'une minute plus tard, pour donner ses dernières consignes à Marine.

- Au fait, Patricia dois passer vers quinze heure pour des essayages et voir la nouvelle collection. Dis-lui juste que je n'ai pas eu le temps de la décommander, elle qu'elle me rappelle pour fixer un autre jour, c'est une très bonne copine elle comprendra.

En effet, Patricia est une très fidèle cliente du magasin. Quand elle vient, elle a droit à traitement spéciale. Florence l'accueil dans son atelier où elle lui fait essayer en exclusivité, les nouveaux arrivages. ensuite Florence lui fait les retouches nécessaires des modèles sélectionnés. La cliente repartant, deux bonnes heures plus tard, avec ses articles sous le bras et une bonne remise dans la poche. Il arrive de en temps en cependant que rien ne lui plaise et reparte sans rien, mais en tout cas les deux copines avaient passé un bon après-midi à papoter. Patricia est une femme splendide de laquelle émane une sensualité et une séduction à vous couper le souffle. Grande brune élancée, portée plus haut encore par ses talons aiguille, elle est toujours soignée et impeccable. La quarantaine, elle a la silhouette sportive. Ses longues jambes, fines et musclées font penser à celles d'une ballerine. D'ailleurs la grâce de ses gestes, ses longs bras ainsi que sa toute petite poitrine renforcent ce sentiment. Sa tête posée sur un long cou, lui donne un air digne et sévère, que son sourire bien-veillant fait mentir. Enfin, ses yeux d'un verts pale, vous donnent le sentiment qu'elle vous sonde jusqu'à l'âme. Quand Marine la croisa pour la première fois à la boutique, Patricia avait plongé son regard dans le sien. Marine avait eu l'impression qu'en une fraction de seconde, Patricia y avait découvert tous ses secrets les plus intimes, toutes ses craintes aussi, tous ses espoirs. Bref elle eut l'impression qu'elle l'avait mise à nue, qu'elle connaissait tout d'elle. Sa façon de de plonger son regard en elle avait fait courir un frisson dans tout son corps. Lors de leurs rencontres suivantes, Patricia avait été plus distante , n'accordant son attention qu'a Florence tout en étant cordiale et polie avec Marine.

Vers quinze heure, Marine venait d'encaisser une cliente quand elle vit entrer Patricia dans la boutique.

- Bonjour, j'ai rendez-vous avec Florence. Elle est là-haut?

- Non elle a dû partir précipitamment et n'a pas eu le temps de vous prévenir.

- Rien de grave au moins.

- son fils s'est foulé une cheville.

- Le pauvre ange.

- Si vous voulez la rappeler plus tard pour fixer un autre rendez-vous?

- heureusement vous êtes là, je suis sure que vous ferez très bien l'affaire

Son regard la détailla de la tête aux pieds, ce qui la mit mal à l'aise sans savoir pourquoi.

- c'est que pour le moment je me suis contentée de la vente, je ne connais rien à la couture ni à la prise de mesure.

-vous vous sous estimez, je suis sûre que vous vous débrouillerez très bien. Florence ne tarit pas d'éloge à votre sujet.

- Je suis seule à la boutique, je ne peux pas m'absenter...

-Vous avez raison, Florence compte sur vous. Dites-lui que je l'appellerais ce soir, chez elle, pour avoir des nouvelles de Patrick et prendre un autre rendez-vous. Je vais la sermonner vous savez, de ne pas vous avoir formée...

- Ne soyez pas trop dure avec elle, j'aimerais bien garder mon travail.

Elles rirent toutes les deux de bon coeur et Patricia prit congé poliment. Florence rappela, plus tard pour demander à Marine comment se déroulait l'après-midi.Marine la rassura et comme il était déjà presque dix-huit heure, elle lui proposa de ne pas revenir et de fermer elle-même la boutique à dix-neuf heure. Florence accepta sans réfléchir, mais avant de raccrocher elle lui demanda comment cela s'était passé avec Patricia. Elle lui raconta leur conversation et lui dit qu'elle devait l'appeler dans la soirée pour prendre rendez-vous. A dix-neuf heure, Marine commença par fermer la porte, puis éteignit la majeure partie de l'éclairage, ne laissant que l'éclairage d'ambiance. Elle vida la caisse et en sortit le ticket récapitulatif des ventes de la journée. Elle monta le tout dans le bureau de Florence. En redescendant, elle entendit frapper à la vitrine. Intriguée, mais sur ses gardes, elle alla à la porte, pour voir qui cela pouvait-il bien être? Elle reconnut Patricia qui paraissait déçue que ce ne soit pas Florence. Marine lui ouvrit.

- Je suis désolée, je croyait que c'était Florence qui fermait.

- Elle m'a demandé de fermer pour elle.

- Mais Patrick va bien?

- A ce qu'elle m'a dit oui mais ça a été un peu long chez le médecin.

-Tant mieux. Bon je ne vous retiens pas plus longtemps, vous devez être attendue, je suppose? Belle et fraiche comme vous êtes les prétendants doivent faire la file dans la rue.

Marine rougit du compliment.

-Non personne ne m'attend.

Patricia la regarda droit dans les yeux.

- Vous êtes trop sage, profitez de la vie, il sera trop tard quand vous serez casée, ou vielle comme moi.

Marine se mit à rougir de plus belle et Patricia reprit la parole.

- Mais dites-moi, nous n'avons jamais eu le temps de faire connaissance toutes les deux. Puisqu'on ne vous attend pas on pourrait peut être prendre un verre?

Marine flattée et prise de court par l'enthousiasme de Patricia n'osa pas refuser.

- Pourquoi pas.

- Très bien alors allons-y.

Patricia commença à marcher dans la rue avec dans son sillage une Marine un peu perdue. Tout en marchant Patricia fit des commentaires sur les bars du quartier.

- Tous ces bars sont bondés, impossible de parler tranquillement, ça ne vous gênes pas si l'on va chez moi? J'habite à deux pas.

-Si vous voulez.

Patricia ralenti le pas pour rester à la hauteur de Marine.

-Je n'ai plus le courage de trainer dans les bars, je suis bien plus attachée à mon confort, je me fait vielle sans doute.

En voyant Marine faire la moue, elle rajouta:

- Merci de votre indulgence. Mais si je me fait vielle, surtout aux yeux d'une jeune femme comme vous.

-Je me disais justement, tant qu'à vieillir, j'aimerais bien vieillir comme vous.

- Vous êtes gentille.

Marine n'eut pas le temps de répondre. Patricia venait de s'arrêter devant une énorme porte cochère. Elle entra un code et la porte s'ouvrit dans un bruit électronique assourdissant.

-C'est ici. Entrez.

En effet c'était à deux pas de la boutique. L'immeuble était imposant, comme Marine s'imaginait un immeuble Haussmanien. Bien entretenu. L'entrée laissait présager que les appartements devaient y être spacieux et luxueux. Voyant que Marine était impressionnée, Patricia la gratifia de quelques explications, alors qu'elles montaient dans un ascenseur en fer forgé d'un autre âge:

-Mes grand-parents possédaient des filatures après la guerre. Ils ont acheté pas mal d'immobilier dans Lille, j'ai hérité ça d'eux. Marine n'était pas sûre si elle parlait de son appartement ou de l'immeuble, de toute façon cela ne changeait rien pour elle. Arrivée à l'étage, Patricia sorti ses clés, alluma la lumière et fit entrer Marine la première. Elle resta bouche bée devant l'immensité du hall devant elle. Son petit studio aurait pu y tenir en entier. Patricia guida Marine vers le salon de la main et l'y précéda pour allumer la lumière.

- Mettez-vous à l'aise, je vais nous chercher des verres et des petites choses à grignoter.

Marine entra dans dans le salon qui était plus petit que ce que le hall laissait présager. Elle parcourut timidement la pièce sans rien oser toucher. Le mobilier était plutôt moderne et de bon goût à l'image de sa propriétaire. Sur une petite console, quelques photos jaunies, de personnes d'un certain âge, lui souriaient. Pas de photo de mari ni d'enfants. Florence ne parlait jamais de la vie de Patricia à la boutique, elle annonçait seulement sa venue, sans faire jamais aucun commentaire. Patricia fit son entrée dans la pièce en portant un plateau avec deux verres et quelques biscuits apéro, qu'elle posa sur la table basse entre le canapé et le fauteuil. Elle la rejoignit devant les photos:

- A droite ce sont mes parents, ils vivent sur la côte, a gauche ce sont mes grand-parents c'est eux qui m'ont légué cet endroit.

Patricia aida Marine à se défaire de son manteau qu'elle jeta sur le dossier d'un fauteuil et l'invita à s'assoir dans le canapé. Puis se dirigeant vers un meuble à liqueurs elle lui demanda:

- qu'est-ce que je peux vous proposer? Whisky, vodka, Malibu, Ricard, Porto...

- Un porto s'il-vous-plaît.

Patricia se rapprocha de la table basse pour pour y verser le liquide sombre dans un verre et se servit un fond de Whisky dans l'autre. Enfin, elle s'assit dans le fauteuil faisant face à Marine pour la transpercer de son regard à rayon X, comme à leur première rencontre. Elle but une rasade de son breuvage avant de prendre la parole:

- Alors dites-moi, vous vous plaisez ici? Vous n'êtes pas de Lille il me semble?

- Je viens de Bourgogne, je suis arrivée ici après mon Bac pour continuer mes études. J'ai arrêté très vite et j'ai commencé à travailler.

- Votre famille ne vous manque pas trop?

- Je vais les voir dés que je peux.

-Oui Florence me l'a dit je crois.

Soudain hésitante, elle reprit une gorgée de Whisky et sourit à Marine.

- Pas d'amoureux en ce moment, pourtant les soupirants ne doivent pas manquer? Vous êtes très belle, vous savez?

Marine rosit de nouveau baissant la tête pour le cacher.

- N'ayez pas honte d'être belle et des compliments. Ça ne dure pas et il vaut mieux attiser la convoitise que de faire pitié. Soyez-en fière.

Marine était de plus en plus gênée, elle détestait que l'attention se porte sur elle.

- Comme votre maison est belle vous avez meublé cet appartement avec beaucoup de goût.

Patricia ne se donna pas la peine de l'écouter. Elle posa son verre, se leva et vint s'assoir à coté d'elle. Ses gestes gracieux et sa manière de fixer Marine pendant qu'elle se déplaçait, lui firent l'effet d'un félin qui se dirige droit sur sa proie, faisant abstraction de tout ce qui n'est pas elle. Marine eut un instant de panique, son coeur se mit à battre dans sa poitrine et elle pensa même à fuir.Mais comme une biche tétanisée par la peur, elle n'en fit rien. Patricia, prit une voix douce tout en posant une main rassurante, sur celle de Marine.

- Tous ces hommes sont des brutes, il ne te méritent pas. Ils ne pensent qu'à leur plaisir puis s'endorment une fois qu'ils ont déversé leur semence. ils ne se soucient pas de ton plaisir. Ils ne savent pas comment, faire jouir une femme.

Marine fut soudain parcourue d'un frisson, qui partit de son échine et se propagea comme une vague froide dans tout son corps. Elle avait comprit maintenant, l'effet bizarre que cette femme lui faisait à chaque rencontre. Ce qu'elle avait prit pour de l'admiration pour une femme de quarante ans, digne, belle et indépendante, était en fait de l'attirance physique. une attraction presque animale, primâle.

- Mais tu trembles! N'aies pas peur!

- Je n'ai pas peur.... c'est juste que je ne m'attendais pas à...

- Que tu plaises aux femmes aussi? Tu n'as jamais pensé à une autre femme?

- Non jamais....comme ça.

Marine était troublée. Pas du fait qu'elle puisse plaire à une autre femme, mais par le fait qu'elle la touche sans qu'elle ne pense même à s'écarter. Ce qui la troublait vraiment c'est qu'elle avait envie que cette femme la touche. Depuis que Patricia lui avait fait comprendre, qu'elle aimait les femmes, se disait que si un jour elle devait faire l'amour avec une femme ce serait elle. Un de ses amants lui avait déjà proposé un plan à trois avec une de ses copines. Marine elle-même dans ses fantasmes les plus enfouis en avait rêvé, mais elle n'avais jamais envisagé une relation avec une femme seule.

-Je connais bien ton trouble. Si tu me laisses te guider tout ira bien.

Patricia, avait chuchoté, comme si elle avait craint d'effrayer un animal craintif en parlant fort. Marine releva la tête pour soutenir son regard. L'ouragan qui faisait rage dans son esprit depuis quelques minutes s'arrêta net dés que leurs yeux se fondirent l'un dans l'autre. Marine s'arrêta de trembler, comme si son corps et son esprit avaient pris la même décision, elle sourit. Patricia posa une main sur sa joue pour la caresser tendrement. Comme Marine n'eut aucun geste de retrait elle avança son visage pour l'embrasser timidement du bout de ses lèvres. Quand leurs lèvres se touchèrent, Marine ressenti comme une brûlure et l'ouragan dans sa tête reparti de plus belle. C'était la brûlure de l'interdit, de la transgression, de l'immoral, pire celle du contre-nature. Dans cet ouragan elle reconnu la voix des femmes qui avaient compté pour elle, sa grand-mère, sa mère, sa professeur de Français Mme Blandine. Elle ne comprenais pas bien ce qu'elles disaient. Patricia dû sentir son émoi car elle reprit un peu ses distances. L'ouragan se calma un peu. Elle entendit alors la voix de Patricia:

- Tu es si belle, ta peau est si douce, je veux encore tes lèvres.

Elle se rapprocha encore pour l'embrasser. L'ouragan reprit de la force et les voix s'élevèrent une nouvelle fois. Mais cette fois une voix s'éleva au-dessus des autres, celle de sa grand-mère qui disait: et après tout où est le mal? Laissez-la faire ses expériences!

Quand les lèvres de Patricia touchèrent les siennes une nouvelle fois, les voix et l'ouragan se turent d'un coup. Patricia, augmenta la pression sur ses lèvres et la bouche de Marine s'ouvrit pour accueillir sa langue, qui se mêla à la sienne. Patricia se rapprocha encore, sa bouche embrassa la joue de Marine et couvrit la peau de son cou de baisés délicats. Marine, les yeux fermés savourait chaque caresse, chaque baisé. Elle se laissait faire s'abandonnant totalement au bon vouloir de sa maîtresse. Ce mot résonna dans sa tête, mais elle stoppa net la panique qui se propageait en elle. Patricia la fit basculer en arrière sur le canapé. Marine allongée sur le dos rouvrit les yeux. Patricia la regardait, ou plutôt admirait, ses formes, chaque parcelle de son visage, de ses mains, de son corps. Elle passa sa main gauche dans les cheveux de sa jeune partenaire puis la glissa jusque dans son dos. Elle posa sa main droite sur la chemise de coton qui recouvrait son vente. Et , ne la quittant pas des yeux elle se baissa pour l'embrasser à pleine bouche. Sa main droite caressant son corps à travers le tissus. Elle remonta jusqu'à ses seins qu'elle pétrit, comme on tâte un fruit délicat pour vérifier si il est mûre. Marine, n'osait pas bouger, ses mains reposaient de chaque coté de son corps, sur la canapé. La main de Patricia, elle, était plus entreprenante. Elle déboutonna avec agilité le bouton de chemise juste, entre les seins de Marine. Puis elle glissa par l'ouverture, à la recherche avide de sa peau. La peau de Marine était brulante, tout son sang y affluait, démultipliant l'effet de chaque caresse, de chaque frôlement. Patricia malaxa encore ses seins à travers sa lingerie, mais de manière plus appuyée, finissant son geste en étirant un téton entre ses doigts. Sa main glissa, sur le tissus de son ventre vers la ceinture de son pantalon dont elle dégrafa le bouton. Elle descendit la fermeture éclaire et sans attendre sa main se fit plus douce pour s'insinuer sous l'élastique de sa culotte. Dés la première phalange, passée sous l'élastique, le majeur de Patricia rencontra la forêt de sa toison intime. Elle s'allongea à coté de sa maitresse, ne la quittant pas des yeux, leurs visages étaient si proches, que leurs nez se touchaient presque. Elle lisait dans le regard, de Marine, ses réactions tandis que sa main glissait sur son pubis vers son entre-jambes. Marine écarta imperceptiblement les cuisses, pour lui en faciliter l'accès, entravée qu'elle était par son pantalon. Le majeur de Patricia sortit de la jungle juste au-dessus du clitoris de Marine et commença à le masser lentement. Marine se cala encore plus confortablement sur le dos et ferma les yeux. La caresse de son guide, embrasait de plus en plus son bas ventre. Patricia retira sa main, embrassa Marine et caressa encore sa vulve par dessus le tissus de son pantalon. puis elle lui prit la main et s'adressa à elle:

- Tu es prête? tu veux qu'on aille dans la chambre?

Marine resta muette, mais d'un petit geste de la tête, fit oui. Patricia la guida jusqu'à la chambre en la tenant par la main. Elles sortirent du salon pour retourner dans le vestibule, qu'elles traversèrent pour emprunter un petit couloir sombre. Au bout du couloir Patricia ouvrit une porte chargée de moulures qui, déboucha sur une grande chambre où un lit immense trônait. Une épaisse moquette recouvrait le sol, sur le coté du lit une coiffeuse et un tabouret. En face un dressing recouvrait tout le mur et à droite de la tête une porte donnait sur un cabinet de toilette. Patricia, la laissa repérer les lieux du regard, puis elle l'attira à elle posant sa main sur sa taille comme dans une danse de salon, embrassant et dévorant la peau de son cou. Elle s'écarta soudain et commença à déboutonner le reste de sa chemise. Elle posa ensuite ses mains sur les épaules nues de sa maitresse et fit glisser sa chemise qui tomba au sol. Elle écarta ensuite les pan de son pantalon pour glisser ses mains sur ses fesses et le descendre sur ses cuisses tout en posant des baisé sur sa peau nue. Enfin elle poussa Marine au niveau des épaule qui tomba, à plat dos, sur le lit juste derrière elle. Avec une infinie précaution elle lui enleva ses chaussures et la débarrassa de son pantalon qui rejoignit sa chemise sur le sol de la chambre. Elle s'approcha alors comme un chat embrassant chaque parcelle de peau de Marine commençant par ses cuisses jusqu'à ses épaules, et à sa bouche. La poitrine de Marine se soulevait de plus en plus vite, alors que sa respiration s'accélérait. La bouche de Patricia joua un instant autour de la lingerie qui emprisonnaient les seins de Marine, tandis que son genoux frottait délicatement sa vulve, dans un mouvement de va et viens. L'ainée des deux femmes se redressa soudain et aida la plus jeune à se mettre debout devant elle, la fit pivoter et lui demanda de se coucher sur le ventre. Quand elle fut installée, Patricia commença à se déshabiller, elle jeta ses propres vêtements sur le dos de sa partenaire. Son gilet, sa robe, son soutient gorge, sa culotte, et enfin ses bas. Marine essaya de se retourner tandis que Patricia montait sur le lit à quatre pattes au-dessus d'elle. Mais elle lui intima l'ordre:

-Restes tranquille, ne triches pas.

Marine sentit les cuisses chaudes de Patricia contre ses flancs. Elle poussait l'étoffe des ses vêtement pour dégager la peau de Marine et y déposer un baisé. Quand son dos fût entièrement découvert, elle dégrafa son soutient-gorges et caressa de ses mains la peau de son dos. Ses mains dégagèrent ses reins puis ses fesses. Ses doigts passèrent sous sa culotte pour la descendre, mais elle s'arrêtèrent sous ses fesses qu'elle se mit à embrasser frénétiquement. Ses mains glissèrent ensuite le long des jambes fuselées de la jeune initiée. Patricia, remonta, depuis ses fesses jusqu'à ses épaules en s'étendant sur le corps de Marine, la pointe de ses seins effleura la peau de son dos qu'un frisson parcourut. Elle s'agenouilla à coté d'elle et lui ordonna de se retourner. Quand ce fut fait elle embrassa sa jeune maitresse et entreprit de descendre jusqu'à ses seins qu'elle débarrassa de sa lingerie sans ménagement. Elle admira un instant la jeune poitrine et entreprit de la célébrer du mieux qu'elle pouvait, en léchant ses mamelons du bout de sa langue, les embrassant de baisés plus ou moins appuyés, voire en les mordant. Patricia la chevaucha de nouveau sur ses hanches, couvrant sa peau de baisés enflâmés, ses mains papillonnant sur toute la surface de son corps. Pour la première fois Marine découvrit le corps nu de sa maîtresse. Sa peau était parfaite et, comme elle l'avait pressentit, les muscles de ses longs bras, étaient saillants, comme ceux d'une danseuse. Ils étaient rattachés à des épaules larges, tirées en arrière par des années de pratique de la danse. Marine ne put s'empêcher de la détailler du regard. Patricia se prêta au jeu en se redressant, arrêtant de bouger pour lui offrir une vue dégagée. Le regard de Marine parcourut son tronc, plat lui aussi, de son cou jusqu'à ses hanches, seuls, ses petits seins fermes aux tétons dressés, lui apportaient un peu de relief. Sa taille était fine, ses hanches menues se poursuivaient par des cuisses longues et musclées. Marine ne put résister à la tentation de porter son regard sur son entre-jambes. Depuis son nombril elle caressa du regard son ventre plat, continuant sa progression, elle vit la légère élévation de son mon de vénus totalement dépourvu de poil. Enfin comme une déchirure sur la peau lisse de son ventre, ses lèvres s'ouvraient, luisantes de désir, laissant apparaître son clitoris comme un doigt pointé vers elle. Ce doigt semblait lui dire: " je te veux". Patricia, lui sourit et s'allongeant sur elle, reprit sa descente sensuelle vers son ventre, qu'elle couvrit de baisés. Ses mains agrippèrent sa culotte et la ceinture de sa lingerie prit lentement la direction de ses pieds, suivie de peu par le visage de sa maîtresse qui embrassait, humait, léchait chaque parcelle de sa peau nouvellement mise à nue. Quand la culotte de Marine atteignit ses genoux, Patricia l'en débarrassa d'un grand geste ample, laissant les jambes de Marine légèrement entre-ouverte, lui offrant une vue imprenable sur son intimité. Patricia resta dressée à genoux au bout du lit, ses yeux fixés sur l'entre-jambe de sa soumise dont elle examinait chaque centimètre du regard. comme Marine un peu plus tôt, son regard parti de ses seins, sur son ventre jusqu'à son mont de Vénus. Quand ses yeux l'atteignirent, Marine crut percevoir un léger sourire sur le visage de sa maîtresse, intriguée elle risqua un très naïf:

- Ca te plait?

Patricia surprise d'entendre la voix de Marine, qui "participait" pour la première fois depuis le début de leurs ébats, mit un peu de temps à lui répondre.

- Je m'y attendais. A ce que la chatte de "notre petite provinciale", soit nature!!!

Et pour souligner ses paroles, elle caressa, du bout du doigt, le contour du "ticket de métro" qui marquait l'entrée de sa vulve. Le doigt de Patricia se fit soudain plus, coquin, en caressant le noir duvet et torride quand la première de ses phalanges disparut entre ses lèvres. Marine écarta un peu plus les cuisses et ferma les yeux pour profiter un peu plus de la caresse. Patricia vint se coucher sur elle. Sa bouche couvrait ses seins de baisés tandis que sa main massait sa vulve, en petits ronds réguliers. De temps en temps elle faisait une pause, sa main glissant sur sa vulve et son majeur disparaissant plus loin dans son vagin. Marine, les yeux fermés, se dit qu'au fond pour le moment rien ne différenciait Patricia de ses amants hommes. Ses caresses étaient plus légères, sans doute, moins fougueuses, sa peau plus douce moins rugueuse. La bouche de sa maîtresse descendit sur son ventre et sans la moindre hésitation s'empara de sa vulve. Sa langue fouillait infatigablement, passant sur son clitoris en une sorte de couverture chaude et douce, puis se durcissant telle une petite bite, elle pénétrait son vagin. Patricia était une experte, ça c'est sûr, plus que n'importe lequel de ses amants. Elle arracha à Marine, à plusieurs reprises, des gémissements prémices de sa jouissance, mais en bonne maitresse, Patricia à l'écoute de son "initiée", ralenti le mouvement, embrassa l'intérieur des cuisses de Marine, tira sur ses seins entre le pouce te l'index, pour prolonger son plaisir. Marine n'y tenait plus, tout son corps réclamait que Patricia la fasse jouir. Pour le lui faire comprendre, elle attrapa dans ses mains la tête qui s'activait entre ses cuisses et la pressa contre sa chatte. C'était le premier geste que Marine faisait en direction de Patricia. Une idée traversa son esprit en un éclair. Ce geste faisait il d'elle une "lesbienne"? Le fait d'apprécier la caresse de cette femme à laquelle elle ne pouvait pas résister l'avait-il fait basculer dans l'homo-sexualité? Une autre image en guise de réponse traversa son esprit. Mais non, cette femme ne fait rien de plus que ce qu'un homme pourrait te faire. Et puis avant elle, tu ne t'es jamais posé la question. Patricia, avait comprit et elle s'activa de plus en plus, sans faire de pose. Sa main droite glissa sur la peau, laiteuse de Marine et elle introduisit son majeur dans son vagin qui lui provoqua un long soupir d'aise pendant que le doigt s'introduisait inexorablement en elle. Au bout de quelques vas-et-viens à peine, une vague de plaisir emporta Marine dont le corps fut envahi de convulsions incontrôlables. La respiration coupée, son corps se tendit comme un arc, alors que Patricia loin de s'arrêter, augmenta le rythme de sa main y joignant même son index. Folle de plaisir Marine poussa un long cris strident qu'elle ne se serait pas crue capable de pousser. Les dents serrées, les yeux révulsés, elle avait du mal reprendre sa respiration. De ses mains elle repoussa la tête de sa maitresse, mais celle-ci résista sans arrêter de s'affairer. Marine avait jouit et comme à chaque fois, sa vulve devenait presque douloureuse si la pénétration s'éternisait. Elle roula donc sur elle même pour mettre fin à l'étreinte. Patricia, se redressa sur ses coudes pour chercher les yeux de Marine. Elle la fixa et remonta dans le lit telle une panthère et coucher contre elle. Marine l'étreignit de ses bras laiteux, la serrant contre sa poitrine, cherchant sa bouche pour y presser la sienne. Leurs langues se mêlèrent passionnément et Marine bascula Patricia sur le dos. Elle la chevaucha en cavalière à la hauteur de ses hanches, se couchant de tout son long, sur son corps ferme et bronzé. Elle lui bloqua les mains au dessus de sa tête et glissa sa joue jusqu'à son oreille pour lui susurrer:

-Tu m'as fait jouir comme jamais. Alors maintenant ça va être ton tour.

-C'est une menace?

-Non, une promesse.

Marine se fit plus tendre et prit de la hauteur pour admirer ce corps de déesse avec délectation. Elle posa sa bouche sur ses lèvres et quand elle commença à descendre sur son menton puis sur son cou, Patricia ferma les yeux d'aise. A chaque fois que ses lèvres touchaient sa peau, les sourcils de Patricia se rapprochaient dans une, craquante grimace de plaisir, qui excitait encore plus Marine. Elle ne se posait plus aucune question sur sa sexualité. Pour l'instant, elle était dans le lit de cette femme et elle ne le regrettait absolument pas. Elle lui avait donné, en une heure, plus de plaisir, qu'aucun homme ne lui en avait, jamais donné. Par, juste retour des choses, elle avait envie, de lui rendre, toute cette jouissance. Sans doute, serait-elle maladroite, mais en tout cas, elle n'avait plus peur. Ses mains et sa bouche jouaient sensuellement sur la peau soyeuse de Patricia, comme une musicien jouerai de son instrument, chaque touche le faisant réagir différemment. Sa bouche se referma soudain sur un de ses petits tétons dressés. Puis, dans la passion du moment, elle le tira entre ses dents, arrachant un cris de douleur à une Patricia incrédule qui tenta de se redresser. Marine la plaqua de ses mains et sans ménagement, sur le matelas, avec un sourire aux lèvres, en guise d'excuse. Elle reprit ses caresses, couvrant son ventre de baisés. A mesure qu'elle descendait, ses gestes se firent plus tendres, plus lents, plus sensuels. Elle profitait de chaque parcelle de peau la séparant de la cicatrice odorante qui appelait sa bouche. Ostensiblement, les cuisses de Patricia s'ouvrirent. Marine glissa son majeur entre ses lèvres, servant de trait d'union entre les deux masses de chair luisantes et violacées, de sa chatte palpitante. Son doigt remonta jusqu'à son clitoris, qu'elle massa délicatement de la pulpe de son index. Puis sans crier gare, elle le fit disparaître entièrement en elle, dans un clapotis humide. Après quelques vas et viens langoureux, Marine se retira aussi soudainement et fit rouler sa maitresse sur le ventre. D'un saut de cabri que sa jeunesse et son corps leste lui permettait, elle positionna et enfouit son visage, entre les cuisses fébriles de son ainée, lui fouillant la chatte de sa langue, reniflant l'odeur âcre de son intimité à plein naseaux. Patricia à peine remise de la soudaine passion de sa partenaire, laissa échapper des petits cris. Pour profiter encore plus de la caresse de son intrépide maitresse, elle se mit à genoux, soulevant son bassin, creusant les reins, écartant les cuisses, pour offrir sa vulve à une Marine déchainée, qui qui se mit à son aise sur le dos. Ses doigts se joignirent à la fête. Elle enfonça doucement son majeur qui en ressortit luisant de mouille. Puis elle le présenta à l'entrée de l'anus serré de Patricia, qui protesta en bougeant son bassin de droite à gauche afin de lui échapper. Mais, devant l'agilité et l'insistance de Marine, elle céda et il s'ouvrit à cette caresse inédite. Patricia protesta encore une seconde, mais dés que marine enfonça son majeur plus profondément, que son pouce pénétra sa chatte, sans que sa langue ne cesse de jouer sur son clitoris, elle s'abandonna totalement à l'excentricité de sa maîtresse. Elle se mit même à onduler lentement du bassin pour amplifier les gestes de Marine, qui aspira goulument le petit bouton de plaisir que Patricia lui tendait. A mesure que le majeur de Marine coulissait de plus en plus facilement, Patricia à l'aise, accéléra ses ondulations, faisant monter son plaisir. Quand ses gémissements se rapprochèrent, Marine la fit basculer sur le dos pour la dominer à nouveau. Encore une fois, la manoeuvre fût si rapide, que ni son majeur ni son pouce droit, ne cessèrent de besogner une Patricia incapable de réagir, submergée qu'elle était, par la vague de plaisir ininterrompu qui enflammait ses reins. Pendant les quelques secondes qui suivirent, Patricia n'eût plus rien de commun avec la femme fatale, soignée, apprêtée, sûre d'elle, qui accaparait l'attention de sa seule présence. Bref, la Patricia qui avait séduit Marine, n'existait plus. Elle fut remplacée, l'espace d'un orgasme, par cette femme dont les gestes désordonnés et les tremblements la faisaient ressembler à une possédée. Gisant sur le dos, les cuisses ouvertes, repliées sur sa poitrine, elle était figée dans une position ridicule. Son visage rouge, déformé par le plaisir, la rendait presque laide. Un long cri rauque de bête, sortit alors de sa bouche, déchirant l'atmosphère ouatée de son boudoir, la rendit presque inhumaine. Heureusement, la Patricia, séduisante et belle reparut en clin d'oeil, entre les bras tendres de Marine, rendue fière de l'avoir faite chavirer sous ses caresses expertes. Patricia, les traits tirés, l'attira contre elle et la serra, comme on serre un objet précieux. Elles s'endormirent toutes les deux, en une fraction de seconde, enlacées, leurs jambes emmêlées dans un charmant méli-mélo-melo de chaire blanche et brune.

Au matin, c'est la lumière pale du soleil d'hiver qui réveilla Marine. Entièrement nue, elle était allongée sur le ventre dans le grand lit de Patricia, un simple drap sur elle. Elle mit un peu de temps à se souvenir des événements de la veille. Se rappelant, enfin où elle était et avec qui. Elle tourna péniblement la tête de l'autre coté du lit d'où Patricia avait disparut. Celle-ci poussa soudain la porte de la chambre, un sourire tendre aux lèvres, les mains encombrées d'un plateau chargé de deux tasses de café fumantes, de croissants, de tartines, de confiture.....

Marine se redressa et s'assit pour lui laisser la place de poser le plateau au milieu du lit. Se faisant, elle ne pensa même pas couvrir son corps nu, qu'elle exposa sans rougir à la lumière du jour, sous l'oeil amusé de la maîtresse de maison. En revanche, Patricia avait pris le temps d'atténuer les outrages que la nuit pouvait avoir sur les ridules de son visage.Elle s'était recoiffée, et une légère odeur de camomille montrait qu'elle avait usé d'une crème de jour. Elle portait une tunique de satin, qui la couvrait des épaules jusqu'à la moitié de ses cuisses, serrée à la taille par une ceinture. Légère et svelte elle se posa sur le lit de l'autre coté du plateau faisant face à Marine.

-Tu as bien dormi?

-Formidablement bien. Tu m'as épuisée.

-Tu as faim?

-Oui, j'ai toutes sortes d'appétits, au réveil.

Patricia, amusée et flattée, sourit. Marine vit même une légère rougeur de confusion traverser son front.

-Mais moi j'ai besoin de reprendre des forces, alors si tu veux bien on va commencer par jeter un sort à ce plateau et ensuite je m'occuperai de toi.

Patricia lui tendit un croissant sur une assiette et commença à manger elle-même. Elle savait que Marine l'observait du coin de l'oeil, plongeant ses yeux dans son corsage à chaque fois qu'elle se penchait, épiant son entre-jambe quand elle croisait et dé-croisait les jambes. Elles déjeunèrent en silence, se souriant dés que leurs yeux se croisaient. Patricia sentait sa jeune invitée, de plus en plus fébrile à mesure que le plateau se vidait. Impatiente de s'attirer les faveur de sa maîtresse, ses mains se faisaient de plus en plus baladeuses. Patricia, dut la reprendre à plusieurs reprises.

-Du calme, tu peux attendre un peu quand-même? Qu'on se débarrasse de ce plateau au moins.

Patricia se leva et emporta le plateau dans la cuisine. Quand elle reparut dans la chambre elle, se fit plus tendre. Ses mouvements se firent plus lents comme pour se faire désirer. Debout à un mètre au pied du lit, elle tendit nonchalamment une main en direction de Marine pour l'inviter à la rejoindre. Avec une agilité de chatte, Marine se leva et lui prit la main. Patricia, la tint à distance d'elle pour admirer son jeune corps, tandis que de l'autre elle dénoua la ceinture de son kimono, qui s'ouvrit sur son ventre plat et ses petits seins dressés. Patricia, caressa la poitrine de Marine avec le satin de sa ceinture. Marine visiblement excitée par le contacte du tissus ferma un instant les yeux. Elle sentit le satin remonter jusqu'à son cou puis lui caresser l'épaule et descendre le long de son bras. Soudain, elle sentit la ceinture se refermer autour de son poignet, Patricia dans un mouvement violent la retourna et la poussa en direction du lit si fort qu'elle n'avait aucun autre choix que de s'y laisser tomber à plat ventre. Patricia se laissa tomber sur elle de tout son poids pour l'empêcher de se relever. Elle maintenait fermement le bras droit de Marine, tordu dans son dos, tandis que de sa main gauche, elle immobilisa son deuxième bras pour lui lier les mains dans le dos à l'aide de la ceinture. Devant la violence de Patricia, Marine paniqua, mais cette femme était bien plus forte que sa frêle silhouette ne le laissait entendre. En une fraction de seconde, elle l'avait maîtrisée, ses deux poignets attachés solidement dans son dos, elle était entièrement à sa merci. Patricia se détendit, et s'installa plus confortablement à califourchon sur le dos de sa captive, qui tentait vainement de se débattre.

-Calmes, toi. Tu vas te faire mal aux poignets.

Marine essoufflée d'avoir ainsi lutté, se détendit et reprit une respiration lente. Elle sentait les mains de Patricia caresser la peau de son dos. Sur sa peau, juste au-dessus de ses fesses, elle sentait la chatte de sa geôlière, humide et chaude.

-Laisses-moi une minute pour te convaincre, que mes intentions ne sont pas mauvaises. Tu promets? Tu vas être sage?

Marine ne répondit rien mais sous les caresses et les baisés délicats de Patricia, elle se détendit progressivement. Patricia entama une lente descente en direction des fesses de sa captive, elle posa ses genoux à terre et lui écartant les fesses de ses deux mains, elle y pressa son visage pour atteindre sa vulve du bout de sa langue. Marine visiblement était plus rassurée maintenant, elle prenait même plaisir à la situation, puisque l'odeur et la goût de sa chatte changea. C'était le gout, si caractéristique de la cyprin. Patricia se mit debout tout en parlant de sa voix rassurante à une Marine qui ne comprenait pas pourquoi elle s'arrêtait déjà.

-Laisses-moi une minute tu veux?

Marine la suivit du regard jusqu'a une commode. Là Patricia reprit la parole:

-Tu veux bien regarder de l'autre coté?

Mais comme elle ne la quittait pas des yeux, Patricia s'approcha d'elle, laissa tomber son Kimono à ses pieds, puis le ramassa et en couvrit la tête de Marine. Son stress remonta instantanément, elle entendit Patricia ouvrir, un tiroir, et en sortir des tissus. Elle l'entendit se débattre comme si elle enfilait un vêtement, qu'elle ajustait comme avec des sangles. Puis elle l'entendit s'approcher d'elle et le voile qui la couvrait glissa alors. Patricia avait enfilé autour de sa taille et de ses cuisses comme une sorte de baudrier. Un anneau de métal rassemblait les sangles devant sa chatte.

-Alors petite curieuse tu vois de quoi il s'agit?

Devant la perplexité et l'innocence de Marine, elle lui montra l'objet qu'elle tenait dans sa main et qu'elle n'avait pas remarqué. Il s'agissait d'une imitation de pénis ou plutôt de deux pénis collés tête bêche? Marine observa, Patricia introduire l'extrémité dans l'anneau fixé autour de son bassin et le fit avancer jusqu'à ce qu'il se coince en son milieu. Elle guida l'autre partie prudemment à l'entrée de son propre vagin où il disparut entièrement avant qu'elle ne serre une fois encore les sangles de son harnais. Elle la vit ensuite sortir de son champs de vision et l'entendit se placer derrière. Elle sentit les mains de Patricia glisser sous son ventre pour l'aider à se mettre à quatre pattes au bord lit. Puis ses doigts fouillèrent sa chatte pour recueillir suffisamment de mouille qu'elle étala sur la verge de plastique avant d'en présenter le bout à l'entrée de son vagin. Quand Patricia la pénétra sans mal, elle commença des vas et viens lents et réguliers, tout en lui parlant.

-Alors? tu vois maintenant ce que ça fait, d'être à la merci de ta maitresse?

elle en profita pour lui assener une claque sur la fesse.

-mais peut-être que tu aimes ça?

Elle lui percuta les fesses avec son bassin, plus violemment pour ponctuer ses paroles. Puis s'allongeât de tout son long sur son dos glissant une main jusqu'au téton droit de Marine qu'elle étira entre son pouce et son index, jusqu'à obtenir le gémissement de douleur qu'elle voulait obtenir.

-Mademoiselle est dure au mal! mais tu n'en menais pas large tout à l'heure.

Patricia reprit ses vas-et-viens agrippant les hanches de sa jeune soumise, de ses mains fermes. Rapidement gagnée par le plaisir qui montait en elle, elle n'eut plus le coeur de perpétrer la suite de sa vengeance. Elle se concentra sur son plaisir et celui de Marine, ralentissant ou accélérant, afin de tenter de jouir au même moment. Le petit jeu dura ainsi dix bonnes minutes encore. Ce fut Marine qui s'effondra la première haletante tentant de redresser la tête au-dessus des couvertures pour ne pas suffoquer. Patricia se positionna à califourchon sur elle en montant sur le lit pour reprendre et quelques secondes plus tard la suivit dans l'extase. Elle se laissa tomber à coté d'elle, lui libérant les poignets dont elle caressa doucement la peau irritée. Marine se remit sur le dos. Elle tourna la tête vers Patricia qui lui sourit avec son sourire le plus sincère. Leurs lèvres s'unirent un instant et Marine posa sa joue sur son sein fixant du regard la verge toujours dressée sortant de l'anneau.

-Tu es en forme!

-oui toujours, je crois que chez moi c'est un os.

-Victor Hugo.

Elles se mirent à rire toutes les deux, sans savoir pourquoi. Marine était bien dans les bras de sa maitresse, qui semblait, comme elle profiter du moment. Elle chercha quand-même du regard une horloge ou un réveil car, malgré son bonheur elle devait reprendre le cours de sa vie et en particulier rentrer chez elle pour se changer avant de se présenter à son travail pour quatorze heure.

-Il est dix heure. Tu dois partir?

-J'ai encore un peu de temps. Je dois passer chez moi me changer, aujourd'hui je commence à deux heure.

Patricia ferma les yeux, elle sembla rassurée de pouvoir profiter encore un instant de ses bras et surtout de son corps, contre le sien. Par-contre, de son coté, les pensées de Marine se bousculaient. Elle avait fini par se laisser convaincre par cette aventure que beaucoup dans sa famille qualifierait, de contre nature. Mais maintenant qu'approchait le moment de se séparer, la question se posait à elle plus clairement. D'un coté, la magie du moment, la découverte, la beauté fascinante de Patricia, l'interdit même, l'avaient poussé vers elle. De l'autre, la différence d'âge, de niveau social, la peur d'être étiquetée "lesbienne..... Marine tenta une seconde de s'imaginer vivre une histoire d'amour avec cette femme mais surtout tenta de déterminer si elle avait envie de la revoir. Elle laissa vagabonder ses pensées. Elle décida finalement de ne rien décider..... Comme elle l'avait fait la veille au soir, elle prit le parti de se laisser aller à la magie du moment. Sa curiosité de découvrir une nouvelle manière de faire l'amour, de donner et de recevoir du plaisir, excitée par la possibilité d'assouvir l'un des fantasmes les plus secrètement enfouit en elle, lui avaient donné la force de s'affranchir des convenances et de la pression sociale. Elle s'était alors "laissée séduire" par cette femme sublime et charmante au corps ferme, aux mains douces et expertes. Ce matin à sa grande surprise, Marine n'avait aucune honte de s'être donnée à elle et elle avait même totalement assumé en devenant actrice à son tour pour faire jouir sa maitresse. Leur complicité de la nuit ne pouvait pas prendre fin comme ça. Marine se leva doucement, lentement sous les yeux tristes de Patricia qui craignait de la voir partir déjà.

-Je peux prendre un bain?

Patricia, fut surprise de la question et bredouilla:

-Euh oui bien-sur, si tu veux.

-J'ai vu que ta baignoire est immense, on pourrait presque tenir à deux.....

Patricia comprit tout de suite l'invitation, son sourire vint refleurir sur son visage maintenant rayonnant. Marine sourit également et se pencha sur elle pour poser ses lèvres sur les siennes.

-Voila! Tu es tellement plus belle quand tu souris.

Patricia la regarda partir vers la salle de bain fixant la peau laiteuse de son dos, et en particulier ses hanches souples qui se balançaient de gauche à droite au rythme de sa marche. Quand Marine disparut derrière la porte de la salle de bain, elle regarda la porte, un sourire béat sur les lèvres, encore hypnotisée par la promesse de douceur, de chaleur que cette pièce représentait. Quand elle entendit couler l'eau elle sortit doucement de sa torpeur et se mit debout sans quitter des yeux la porte. Elle tira sur les sangles de son harnais qui commença à pendre le long de ses jambes. Elle écarta légèrement les cuisses, prit le membre de silicone, dans sa main droite et commença à tirer dessus pour l'extraire de sa chatte. Il sorti dans un léger bruit de succion et elle s'en débarrassa en toute hâte sur la couette de son lit, pour suivre Marine. Avant de passer la porte elle se regarda dans le miroir de sa coiffeuse. Sans maquillage ni fond de teint, elle se trouvait un peu fatiguée, mais encore attirante. Ses petits seins, étaient toujours toniques et la peau de son ventre encore bien tendue. Elle se tourna devant le miroir, pour admirer ses fesses et sa chute de rein, cambrant plus que nécéssaire le dos pour les faire ressortir. Rassurée, elle passa une dernière fois ses doigts dans ses cheveux pour les remettre en place et entra. Marine était déjà allongée dans la baignoire qui lui faisait face. Des volutes de vapeur montaient de la baignoire, tandis que le robinet continuait d'y déverser des dizaines de litres d'eau. Patricia s'avança, sous l'oeil bien veillant de Marine. Surplombant la baignoire, elle regarda la surface de l'eau d'où n'émergeaient que trois îles. Les deux premières étaient jumelles. Deux monticules de chair rose surmontés d'une pointe plus sombre. La troisième ressemblait à une forêt tropicale. Hirsute et sombre en son centre, mais domestiquée sur ses bords par un jardinier méticuleux. Patricia s'approcha encore et enjamba le bord avec précaution. Marine remonta ses genoux sur les cotés pour lui faire de la place entre ses cuisses, qu'elle referma sur ses hanches, quand Patricia s'assit dans l'eau. La propriétaire des lieux, s'allongea sur la poitrine de Marine qui l'entoura de ses bras. Elle attrapa un gant sur le rebord, y fit couler un peu de savon et commença à lui caresser langoureusement la peau. Dans la chaleur du bain et sous la caresse de sa partenaire, Patricia se laissa aller, fermant les yeux. La main de Marine glissait inlassablement sur sa peau. Elle la senti passer sur son cou, descendre les long de son épaule droite pour tourner autour de son sein avant de l'emprisonner entre son pouce et son index. La main gauche de Marine, glissa sur l'aine de Patricia et fila droit sur son entre-jambe. Ses doigts se mirent à jouer sans préambule entre ses lèvres de manière insistante, tantôt faisant de petits cercles sur son clitoris tantôt, plongeant plus profondément entre ses lèvres. Marine posait de temps en temps de petits baisés sur la peau de son cou ou mordillait son oreille. Le plaisir monta doucement, entre les reins de Patricia. Une intense chaleur, qui n'avait rien à voir avec l'eau chaude, commença à naitre dans son ventre. Elle ne put retenir plus longtemps de petits gémissements discrets, mais les doigts de Marine encouragés accélérèrent le mouvement. Au fur et à mesure, le corps de Patricia se tortilla de plus en plus entre les bras de Marine. Elle tourna la tête et leurs lèvres s'unirent à nouveau dans un long baisé passionné. Marine sut que Patricia venait de jouir, quand son corps fut parcouru de spasmes puis qu'il se relâcha. Leurs ablutions reprirent Marine savonna tendrement la nuque de sa maitresse qui se laissa faire profitant de la caresse. Enfin Marine regarda sa montre et accéléra le mouvement pour se rhabiller. Elle ne prit pas le temps de se savonner à son tour mais se contenta de se rincer, sous les yeux avides de Patricia qui n'en perdait pas une miette. Elle attrapa une serviette en sortant de la baignoire et alla s'habiller dans la chambre. Patricia la rejoignit sans tarder mais elle était prête et sur le point de partir. Elle tenta maladroitement de la retenir mais Marine se dégagea d'elle en lui concédant seulement un petit baiser rapide. Tandis qu'elle quittait la chambre en direction de l'entrée Marine se retourna et lui lança simplement un "tu sais où me trouver".

Seule dans l'ascenseur, elle se demanda pourquoi elle avait précipité son départ ainsi. Elle avait apprécié chaque instant de sa soirée, de sa nuit et de sa matinée, mais au moment de se quitter elle avait eu peur que les promesses intenables de l'une comme de l'autre ne dépassent leurs pensées. Clairement elle avait adoré le corps de cette autre femme, clairement elle se sentait, ce matin en tout cas, plus bi-sexuelle que jamais. Patricia avait été une maitresse attentive et patiente. Belle, elle l'était sans aucun doute, attirante et excitante également mais quelque chose lui disait qu'elle ne pouvait rien espérer d'autre. Cette femme était trop sophistiquée pour elle. Elle aimait les personnes plus simples, plus natures et elle s'en voulait de se l'avouer, plus jeune. Marine, déboucha dans la rue et pendant une minute elle senti tout le poids de sa culpabilité peser dans le regard des passants. Son malaise ne dura pas plus d'une seconde, car personne ne pouvait se douter qu'elle venait d'avoir sa première expérience avec une autre femme, ce n'était pas inscrit sur son visage. Ensuite elle décida d'assumer totalement son choix de croquer la vie à pleines dents et de profiter de toutes les opportunités qu'elle lui apportait, en explorant toutes les facettes de sa sexualité. La nuit avec Patricia l'avait libéré et la nouvelle Marine avait décidé de se laisser guider par son coeur, mais aussi par ses envies.

Les avis des lecteurs

C’est délicieux, excitant et très bien écrit.



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