Partition à six mains.

Récit érotique écrit par fredlahaute [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Partition à six mains.
La folie de Coline
Coline entra dans le bar avec le rouge au front. Elle avait l’impression que tout le monde la regardait, que les clients savaient ce qu’elle était venue faire. Mais rapidement sa raison reprit le dessus, ils étaient tout à leurs conversations et ne s’occupaient pas d’elle. Elle chercha du regard son rendez-vous. Les gens assis aux tables ne correspondaient en rien à son « date ». Devant elle deux copines parlaient à voix basse, a coté un vieux monsieur le regard perdu dans ses pensées se repassait, sans doute, le fil de sa vie et plus loin deux autres faisaient leur tiercé. Elle regarda sa montre, il était moins dix, elle était donc en avance. Elle se dirigea à la table la plus éloignée des autres, lui assurant à la fois une bonne vue sur la porte d’entrée et un certain anonymat dans la conversation qu’elle s’apprêtait à avoir. Elle posa la rose rouge sur la table et commença à enlever son manteau.
-Coco 69?
La voix de l’homme susurrant son pseudo, la fit sursauter. Elle se retourna pour lui faire signe que oui, c’était bien elle. Coline croisa le regard de l’homme qui semblait tout aussi fébrile qu’elle. Puis il se tourna sur sa droite et commenta:
-Anne, mon épouse. Moi c’est Marc.
Tous trois restèrent là un instant sans savoir quoi dire ni que faire. Coline rompit le silence.
-Assaillons-nous.
La gêne continua malgré tout. Leurs regards allaient et venaient sur la salle, sans se fixer sur rien. Comme pour être sures qu’on ne les observait pas. Coline de plus en plus agacée par sa propre lâcheté, décida de prendre les choses en mains. Elle avait souhaité cette rencontre, tout comme ce couple. Ils s’étaient sélectionnés sur une application de rencontre, en lisant leurs profiles respectifs, puis ils avaient tchatté quelque jours avant de se donner rendez-vous dans ce bar. Cette rencontre était en quelque sorte une confirmation que chacun avait dit la vérité, lors de leurs discussions électroniques. Coline se repassa l’annonce qui avait attiré son attention: Jeune couple cherche jeune femme pour première expérience avec madame et ou premier trio bi-sex….
Elle avait retenu leur annonce parmi toutes celles du site, pour sa simplicité, ce qui pour elle était un gage de sincérité. Pour elle, la maladresse de leurs mots, reflétait la même confusion de sentiments, qu’elle avait éprouvé en mettant en ligne son profil. A savoir, l’excitation d’assumer et de tenter de réaliser un de ses fantasmes, l’excitation de la transgression, et enfin le risque. Le risque de tomber sur des pervers, le risque de perdre la maîtrise des événements, le risque de tomber sur des gens incompatibles, qui lui gâcheraient son fantasme. C’est pourquoi elle avait choisit ce joli petit couple sans expérience.
Pour le moment en effet, ils n’avaient pas mentit. Les photos qu’ils avaient mis sur le site étaient récentes. Lui, était assez beau mec, des bras forts, des épaules larges et une silhouette sportive. Un mètre soixante-quinze environ, il s’habillait avec gout et prenait soin de lui. Seul point faible il semblait ne pas assumer du tout sa présence ici, à moins qu’il ne soit déçu par elle.
Anne en revanche semblait assumer totalement. Elle osait maintenant détailler Coline du regard. Coline suivit ses yeux qui s’arrêtèrent sur sa poitrine. Puis ils remontèrent jusqu’à ses yeux et elles se sourirent d’un air entendu. Coline y lut du désir et d’instinct elle sut que Anne avait envie d’elle. Coline l’appréciait aussi.
Si leurs tractations aboutissaient, Anne ne serait pas sa première femme. Depuis longtemps, Coline assumait sa bi-sexualité. Elle aimait autant le corps des femmes que celui des hommes. Chacun lui apportait son lot de sensations et de plaisirs. Chaque être qu’elle avait mit dans son lit était différent. Le cliché de la femme douce et tendre, de l’homme viril et brutal, n’avait pas survécu à sa propre expérience. Sans pouvoir dire pourquoi, leurs manières de faire l’amour étaient à la fois différentes et complémentaires. Une femme avec un gode ceinture ne remplacerait jamais le coup de rein d’un vrai mec, et la tête d’un homme entre ses cuisses ne remplacerait jamais le savoir-faire d’une femme. Aujourd’hui, pour la première fois, elle avait une chance d’avoir les deux en même temps.
Sans gêne, Coline détailla Anne du regard à son tour. Elle était petite et menue, quarante kilo toute mouillée, pour un mètre soixante-dix. Blonde, le sourire aux lèvres, ses yeux bleus grands ouverts, lui donnaient un air de perpétuelle étonnée. Ses bras fins et musclés ainsi que sa poitrine quasi inexistante, venaient confirmer sa silhouette de femme sportive. Coline fit le premier pas.
-Vous êtes mariés depuis longtemps?
C’est Marc qui répondit.
-Depuis presque cinq ans.
Anne ajouta.
-Mais on est ensemble depuis dix ans. Et toi tu es en couple?
-Non, pas en ce moment.
Et pour éviter que le silence ne s’installe de nouveau, elle ajouta:
-C’est plus simple de faire des rencontres…..De réaliser mes… enfin comme aujourd’hui quoi.
Marc avait toujours du mal à la fixer, il semblait détaché de la conversation, mais pourtant il n’en perdait pas une miette.
Coline baissa alors la voix pour entrer dans le vif du sujet.
-Vous êtes sur le site depuis longtemps?
Anne sembla soulagée que Coline fasse le premier pas et Marc se tourna vers elles pour se rapprocher.
-Une dizaine de jours. Et toi?
-Un mois, je dirais. Mais y pas mal de faux profils…..
-Oui, on a eu un mec qui s’est fait passé pour une femme.
Anne ajouta.
-Je veux bien croire qu’on ne soit pas toutes douées avec l’orthographe, mais il accordait tous les participes passés au masculin……
Corinne sourit, elle avait viré quelques profils de sa sélection pour la même raison.
-Et alors vous recherchez ???
Marc prit la parole sans attendre.
-Anne aimerait bien avoir une première expérience avec une femme.
Sa femme se dépêcha d’ajouter
-Non, on aimerait avoir une première expérience avec une femme….tous les deux…en trio quoi.
Puis elle se ravisa craignant d’avoir choqué Coline.
-Enfin si ça te va…..
Coline prit un air rassurant.
-Je crois que pour que ça marche, il faut que chacun dise ce qu’il attend de ce… moment. Sans craindre de choquer les autres. Sinon on va s’embarquer dans quelque chose qu’on risque de regretter. Et si on a pas les mêmes attentes, alors il vaut mieux qu’on s’en aperçoive maintenant.
Les deux visages sévères hochèrent de la tête, pour lui montrer qu’ils étaient d’accord, mais ils restèrent muets. Alors Coline continua.
-Moi j’ai un peu d’expérience avec les femmes et avec les mecs, aussi. Ce que je recherche c’est les deux en même temps. Un moment tendre, complice, dans le respect mutuel.
Puis elle s’adressa à Anne.
-Si tu as besoin d’un moment juste pour toi, j’en serai ravie…..
Puis elle s’adressa à Marc.
-Je préfère qu’on utilise un préservatif. Sinon, je pratique tout, mais avant il faut juste demander….
Anne se laissa une seconde pour digérer ces informations.
-J’ai un petit peu fantasmé de ce moment. Et oui, j’aimerais bien qu’on se ménage un moment toutes les deux….
Elle chercha l’approbation dans le regard de son mari.
-Sinon je suis d’accord avec tout ce que tu as dit….
-Tu n’appréhendes pas de voir Marc avec une autre femme?
Anne parut confrontée à l’éventualité pour la première fois et après une longue réflexion elle prit la parole.
-Non, parce que je serais là.
-Si ça te gêne à un moment, dis-le….
-D’accord.
Pour ne pas être en reste Marc prit brièvement la parole.
-Je suis d’accord avec tout ça, rien à ajouter.
Je vais aller aux toilettes me re-poudrer… Parlez-en entre vous. Pour moi je suis ok, de tenter l’expérience avec vous, on est là pour ça non?.
Coline se dirigea vers les toilettes où elle s’enferma. Encore toute étourdie et étonnée de cette assurance dont elle ne se croyait pas capable. A bien y réfléchir, des trois c’était elle qui avait le plus réfléchi aux risques et aux conséquences du passage à l’acte. C’est pourquoi elle s’attendait à ce que les deux tourtereaux aient changé d’avis ou qu’ils aient carrément fuit les lieux. Elle leur donna le temps de prendre leur décision sereinement. Quand elle reparut, elle les vit guetter son arrivée depuis la table. Mais au sourire d’Anne elle sut qu’ils étaient d’accord.
-Alors? On procède comment, maintenant?
Au grand étonnement de Coline, Anne s’empressa de prendre la parole.
-On se disait que, si tu es dispo, on pourrait aller à notre hôtel. On habite un peu loin alors, c’était plus pratique de prendre une chambre sur place….
Coline savait que c’était plus prudent de ne pas ramener une étrangère chez eux. Et pour elle aussi c’était plus confortable que le « rapprochement » se fasse en terrain neutre. Déjà qu’ils avaient l’avantage d’être deux, une chambre d’hôtel était moins risquée pour une femme seule. Même si depuis le début des tractations elle avait l’impression de leur tenir la main comme à des enfants qu’on apprivoise, elle était, de fait, seule contre deux, la pièce rapportée d’un trio déséquilibré. Le fait qu’ils se laissent guidés par elle, rééquilibrait un peu les forces, mais qu’en serait-t’il dans l’intimité de la chambre, même si elle savait se défendre? En revanche, leur effacement dans les discussions et leur manque d’initiative commençait à l’inquiéter. Ce qui l’intéressait dans le sexe, était la réciprocité des caresses à l’initiative des deux parties. Elle aimait être surprise, comme elle aimait surprendre et même choquer ses amants, comme ses maitresses. C’est souvent de là que naissaient ses plus belles aventures….
Pour le moment il n’y avait aucun piment.
-Ok pour votre hôtel. C’est loin?
-A deux pas d’ici. On est venus à pied. Et toi?
-En métro.
Le barman posa trois cafés sur la table, qu’ils burent tous d’un trait. Anne entraina Coline dans la rue tandis que Marc fouillait ses poches pour payer le garçon.
-Tu sais, Marc est un amant attentif et doux.
-Tant pis.
Anne prit un air surpris.
-Quoi, ton kiffe c’est de te faire prendre comme ça?
-Non, je rigole.
Anne se mit à rire. Tandis que Marc les rejoignait.
L’hôtel était déjà en vue. Ils passèrent devant la réception sans s’y arrêter pour s’engouffrer dans l’ascenseur. Les craintes de Coline se précisaient, même dans l’intimité de la cabine le petit couple restait sage et soudé. Elle décida de ne plus prendre l’initiative espérant qu’ils se dérident.
Le couloir jusqu’à la chambre lui parut interminable. En attendant que la clé magnétique déclenche l’ouverture de la porte, le coeur de Coline se mit à battre comme jamais, dans sa poitrine. Marc s’effaça et leur fit signe d’entrer. Quand la lumière s’alluma enfin, Coline découvrit une grande chambre avec un lit king-size, deux fauteuils, une coiffeuse, une penderie et une petite valise ouverte sur une sorte de tabouret prévu à cet effet. Anne s’approcha de la fenêtre pour tirer les rideaux occultants.
-On te laisse la salle de bain, pour te mettre à l’aise, on a pris une douche juste avant… Il y a un peignoir et des serviettes sur l’étagère. Nous on va se changer ici.
Coline retira son manteau et le pendit dans l’entrée, puis disparut dans la salle de bain. Elle hésita à fermer la porte à clé, mais se dit à quoi bon? Elle se déshabilla et pendit ses vêtements derrière la porte. Puis elle entra dans la douche, pour se rincer avec le pommeau de la douche en main pour éviter de se mouiller les cheveux. En sortant, elle prit grand soin à se sécher avant d’enfiler le peignoir. Elle était un peu plus rassurée, Anne semblait plus dégourdie maintenant.
Quand elle entra dans la chambre l’ambiance lumineuse avait changé. La lumière blanche du lustre principal avait fait place à la lumière plus tamisée des lampes de chevet. Marc et Anne étaient enlacés au milieu de la pièce, se parlant tendrement. Comme elle, ils ne portaient plus que le peignoir blanc de l’hôtel. Ils tournèrent la tête de concert dans sa direction, puis se séparèrent en s’embrassant subrepticement. Anne tendit la main à Coline pour l’inviter à les rejoindre.
-Je ne t’ai pas dit, tu es magnifique.
-Merci.
Anne prit la main de Coline et l’attira à elle pour l’embrasser du bout des lèvres. Puis elle poussa Marc qui tomba assis dans le fauteuil qui faisait face au lit. Enfin, elle dénoua la ceinture de son peignoir et s’en servit pour attacher la main droite de Marc à l’accoudoir du fauteuil.
-Comme ça tu resteras tranquille.
Pour ne pas être en reste Coline fit face au fauteuil, dénoua son peignoir et attacha l’autre bras de Marc, dont les yeux avides fouillaient l’entrebâillement du peignoir, afin de glaner une petite compensation dans son malheur. Anne s’approcha de Coline posa une main sur ses hanches et l’autre sur sa joue, accrochant son regard. Elle était ravie, que Coline soit entrée dans son jeu. Leurs lèvres s’unirent à nouveau, dans un baiser passionné. Leurs langues se mêlèrent et Anne dont l’excitation la submergea lui mordit la lèvre plus fort qu’elle n’aurait voulu s’excusant aussitôt.
Elles s’éloignèrent pour mieux s’admirer. Anne tendit une main à travers les pends du peignoir. Du bout de son majeur, elle effleura la peau de Coline depuis son cou, descendant entre ses énormes seins puis sur son ventre, s’arrêtant à son nombril, tandis que ses yeux poursuivaient jusqu’à son intimité. Elle se rapprocha de nouveau. Cette fois ses bras disparurent sous le peignoir tandis que son visage s’enfouissait entre les seins de sa maîtresse. Sa bouche avide embrassait chaque parcelle de peau de sa poitrine, sa langue joua un instant avec ses mamelons et ses dents tirèrent sur ses tétons durcis par l’excitation. Coline ne se posait plus aucune question. Anne n’était plus le petite chose fragile et timide du bar. Elle avait l’assurance d’une maitresse avertie, passionnée, curieuse de découvrir les plaisirs saphiques. Coline prit son visage entre ses mains.
-Tu es sure, que c’est ta première fois?
-Pour le moment que tu sois un homme ou une femme ça ne change pas beaucoup ….
Coline lui posa sa bouche en guise de bâillon.
-C’était juste un compliment, une phrase réthorique qui n’appelait aucune réponse.
Ses mains glissèrent de son visage jusqu’à ses épaule pour en faire glisser le peignoir, qui tomba sur la moquette de la chambre. Anne était entièrement nue, maintenant. Coline contempla ses petits seins qui pointaient fièrement, son ventre plat et son pubis où une étroite étiquette de poils surplombait une large fente qui disparaissait entre ses cuisses.
-Toi aussi tu es magnifique.
Elle l’entraina jusqu’au lit où Anne s’installa sur le dos. Coline se retourna vers Marc dont l’excitation était évidente. Il tirait sur ses liens le regard avide tourné vers le corps de sa femme entièrement à la merci de Coline. Une bosse pointait sous les pends de son peignoir au niveau de son entre-jambe. Comme il se tortillait sur son fauteuil sa bite en surgit, fier amas de chaire rose, sur le blanc de son peignoir.
-Encore un peu de patience. Profites du spectacle.
Coline s’approcha du lit et ainsi de sa promise. Elle se débarrassa de son peignoir et resta un instant à bonne distance pour que Anne puisse admirer son corps, à son tour. Elle tendit une main en direction du visage de Anne pour lui caresser la joue. Sa main glissa sur la peau de son cou, puis le long de son bras, de sa hanche jusqu’à ses pieds. La respiration d’Anne s’accéléra, lui confirmant qu’elle n’était pas insensible à ses caresses. Puis Coline se pencha au dessus du lit pour lui gober un sein sans ménagement. Anne surprise de la ferveur de sa maitresse réprima un cri, qui resta prisonnier de ses dents serrées, mais qui fit gonfler une veine de son cou. Tandis que la bouche de Coline s’occupait de son autre sein, sa main glissa sur la peau de son ventre jusqu’à son entre-jambe où son majeurs disparut sans mal entre ses lèvres luisantes. Sous la caresse, le corps tonique de Anne se souleva du matelas, tandis que sa main droite caressait la poitrine opulente de Coline. Celle-ci se redressa sans prévenir, prenant une certaine distance avec le lit pour profiter du spectacle du corps émoustillé de Anne, dont le regard la suppliait de continuer. Pour attiser son désir encore un peu plus, Coline porta son majeur à son nez.
-J’aime, l’odeur de ta chatte.
Puis il disparut dans sa bouche.
-Et elle a bon gout.
Puis avec des gestes lents, telle une panthère se déplaçant dans la jungle, elle fit le tour du lit sans quitter sa proie des yeux. Elle monta à genoux prêt de Anne. Elle laissa glisser ses mains sur sa peau satinée, en embrassant délicatement chaque parcelle que ses mains venaient d’explorer. Attentionnée et délicate, elle s’approcha du ticket de poils de son pubis, lançant un oeil en direction de sa maitresse, juste avant le moment fatidique, histoire de capter une éventuelle réticence ou un plein accord.
Coline fut amusée de voir que le visage d’Anne lui renvoyait une grimace qu’elle pouvait traduire par un: Putain qu’est-ce que t’attends, vas-y!
Confortée dans ses intentions, Coline continua sa descente vers le « con » de sa maitresse, embrassant chaque centimètre de sa pelouse pelvienne. Elle en huma ostensiblement l’odeur suave et sucrée, puis le bout de sa langue entra en contacte avec le clitoris gonflé de sa partenaire. Coline changea de position pour placer sa tête entre les cuisses de Anne qui écarta les jambes en remontant ses genoux sur sa poitrine. Quand Coline, reprit ses caresses, Anne ferma les yeux et bascula la tête en arrière, s’abandonnant toute entière au désir de Coline, qui lui arracha très vite des soupirs, puis des gémissements. Anne posa ses mains sur la tête de Coline, ses doigts jouaient dans ses cheveux, caressaient ses joues et tentèrent même de la repousser quand elle fut proche de la jouissance. Mais Coline résista un court moment avant qu’Anne n’abandonne la lutte. Quand Anne hurla son plaisir, Coline sentit son vagin se contracter sous sa langue. Elle avait gagné le premier round. Elle remonta à quatre pattes le long du corps de sa maitresse pour se lover contre elle, alors qu’elle reprenait ses esprits.
Anne la serra fort, contre sa poitrine en guise de remerciement. Au bout de quelques minutes, les deux lesbiennes prirent conscience que Marc s’impatientait ficelé sur son fauteuil. Anne s’adressa à lui.
-Mon pauvre chérie, j’arrive.
Elle se leva mais au lieu de le détacher, elle prit son énorme bite tendue en bouche et commença à s’occuper de lui. Pour ne pas être en reste, Coline s’agenouilla à coté du fauteuil et joignit ses lèvres à celles de Anne qui glissaient le long de la hampe dressée. Marc se débattait avec ses liens, ne pouvant échapper aux deux bouches qui engloutissaient son gland tour à tour. Coline lisait son excitation sur son visage. Marc faisait son maximum pour retenir sa jouissance, mais il était au bord de l’explosion. Anne le comprit aussi, alors elle repoussa gentiment Coline pour engloutir l’énorme gland. Coline remarqua presqu’aussitôt les contractions de la verge et les cris d’extase de son propriétaire. Anne recueillait son sperme sans broncher et semblait même apprécier. Coline vit sa gorge avaler la semence, puis elle se retira pour expliquer.
-Le pauvre chéri « part » un peu vite, quand il est trop excité. Mais il, « recharge » rapidement. -Maintenant, il sera plus endurant……
Coline se pencha en direction de Anne pour l’embrasser. Sans prévenir, sa langue força le barrage de ses lèvres pour fouiller avidement sa bouche et quête d’un peu de sperme. Puis elle prit délicatement Marc en bouche, aspirant consciencieusement ses dernières goutes avant de se retirer.
-Toi aussi tu as bon gout.
Elles le détachèrent toutes les deux, puis Coline prit Anne par la main pour l’attirer jusqu’au lit. Elle se coucha sur le dos au milieu du matelas:
-Bouffe-moi la chatte, et quand ton mari sera de nouveau en forme il pourra peut-être te prendre en levrette.
Anne ne se fit pas prier, elle s’installa en soixante-neuf au-dessus de Coline qui attendit que la langue de Anne fouille son intimité, pour lui rendre la pareille. Presque immédiatement elle senti le poids de Marc, écraser le matelas au-dessus de sa tête. La bite dressée, il s’installait derrière les fesses de sa femme. Voyant que Coline le regardait, perdant toute timidité, il lui présenta son gland pour qu’elle le suce. Elle s’exécuta, mais il se retira aussitôt, ajustant dans le même geste, le vagin de Anne, pour s’enfoncer en elle. Le fait qu’il se soit servi d’elle, juste pour lubrifier son gland, fit monter d’un cran son excitation. Elle était rassurée maintenant sur la capacité de Marc à se détendre et à participer de manière naturelle, aux ébats. Coline pouvait alors profiter au maximum de ce que ses deux amants lui apportaient. Les couilles de Marc allaient et venaient au-dessus de son front, tandis que ses mains s’accrochaient à la croupe de Anne, pour accélérer le mouvement de hanches. Elles y distillaient ça et là une petite claque d’encouragement. Ou alors, sentant venir l’orgasme de sa bien-aimée, il se couchait sur son dos, arrêtant de bouger en elle. Il attrapait alors, les seins de Coline à pleines mains et finissait sa caresse en pinçant ses tétons entre son pouce et son index. Coline était plutôt sensible de ce coté là, mais elle n’était pas contre une petite dose de souffrance pour agrémenter ses orgasmes. Un coup de rein plus appuyé que les autres, une fessée un peu forte, une gorge profonde forcée ou la torture de ses seins, avaient l’énorme avantage de l’éloigner de sa propre jouissance, tout en apportant le piment d’une domination toute masculine. Ici, même si son geste trahissait une excitation intense, Marc en maitrisait parfaitement la force. Ce qui laissait présager une magnifique connivence entre tous les trois. Car la langue de sa femme s’activait à merveille entre les cuisses de Coline en un cunnilingus capiteux et torride. Rapidement, elle y ajouta un doigté vaginal puis anal. Coline était d’ailleurs proche de l’orgasme quand elle vit Marc se retirer et des longs jets de sperme inonder les fesses de Anne, qui en sentant le liquide chaud s’y répandre partit à son tour. Tous trois le souffle court, ils s’effondrèrent sur le lit, étouffant à moitié Coline sous un amas de chaire chaude et moite. Elle finit par rouler sur le coté pour échapper à s’asphyxie. De sa main elle joua avec le liquide laiteux sur le magnifique cul de Anne afin d’éviter qu’il ne coule sur les draps. Anne se leva bientôt. Elle se dirigea vers la salle de bain où la douche coula. Coline se retrouva maintenant en tête-à-tête avec Marc qui sembla retrouver une seconde, sa timidité. Mais rapidement il décida de se faire violence et prit la parole:
-Tu as une poitrine magnifique.
Coline sourit.
-Tu veux dire en comparaison avec celle de ta femme.
Il acquiesça de la tête puis il s’approcha.
-Elle a d’autres atouts, mais j’avoue que ça me manque.
Coline comme pour le défier de la toucher en dehors de la présence de Anne bomba le torse pour faire ressortir ses seins. Sans hésiter Marc tendit la main pour les caresser puis approcha sa bouche pour les embrasser fourrant son visage entre les deux énormes sphères. La caresse était agréable, Marc les traitant comme un met précieux et délicat. Coline en oublia presque que Anne allait bientôt revenir. Ils entendirent la douche s’arrêter, mais Marc continua son oeuvre sans s’en soucier. Sa main remonta même en les cuisses de Coline et ses doigts jouèrent à l’entrée de son vagin. Coline ferma un instant les yeux et les rouvrit inquiète quand elle entendit la voix d’Anne juste au-dessus d’elle.
-Vous n’avez pas pu attendre, hein? Je te comprend mon amour, tu n’as pas pu résister à sa grosse poitrine. Elle est bonne hein?
Anne, sortit une capote et un tube de lubrifiant d’une petite trousse posée sur la table de nuit. Puis elle se pencha sur le sexe de son mari avec la ferme intention de le remettre en forme. Quand ce fut fait, elle lui enfila la capote et sur le ton de la conversation, elle dit simplement.
-Prends-là.
Puis s’apercevant qu’elle n’avait pas demandé l’assentiment de Coline, elle lui adressa d'un air interrogateur.
-Enfin, si ça te va?
La main de Marc, étant très efficace, Coline était déjà trop excitée pour refuser. Elle avait déjà jouit garce à la langue et aux doigts de Anne, mais sa chatte réclamait d’être remplie par une grosse bite bien dure. Elle ouvrit la bouche pour dire oui, mais le son qui en sortit, surprit tout le monde, y compris elle.
-Oui mets-la moi……
Marc sauta sur ses genoux et cala les fesses de Coline sur ses cuisses. Il fit durer le plaisir en admirant la fente largement ouverte qui l’attendait. Tenant sa bite d’une main, il frôla son clito avec le pouce de l’autre main. Coline serra les dents pendant qu’il la pénétrait. Anne, toujours le tube de lubrifiant à la main, lui mangeait la poitrine ou l’embrassait à pleine bouche. Leurs mains à tous les deux, couraient sur tout le corps de Coline, ne lui laissant aucun répit. Une vague de jouissance l’ensevelit sans crier gare. Elle fut si prompte et si soudaine que Coline laissa échapper un long râle de jouissance. Tout son corps se tendit comme un arc et quand Marc se retira elle en fut presque soulagée. Elle était au bord de l’évanouissement et tous les muscles de son corps lui faisaient mal.
A peine consciente elle sentit prés d’elle les coups de boutoir d’un couple faisant l’amour. Quand elle eut le courage d’ouvrir les yeux, elle vit Anne à quatre pattes au bord du lit, Marc debout derrière elle, s’activant dans son cul. Anne se tourna vers elle.
-Je t’avais dit, qu’il était endurant.
Coline lui prit le tube de lubrifiant des mains, se mit à quatre pattes à coté d’elle, mit une grosse noix de lubrifiant sur son index, qu’elle fit disparaitre dans son anus.
-Tu permets j’aimerais vérifier par moi-même.
Anne lui rendit un grand sourire pour lui signifier son accord.
Marc se retira de Anne et montra sa bite nue à Coline.
-Tu es sure?
Elle lui tendit le lubrifiant et dit.
-Vas-y, je te dis.
Puis, elle se tourna vers Anne pour l’embrasser. En son fort intérieur elle savait qu’elle venait de se laisser dépasser par son excitation et la magie du moment. Elle pratiquait la sodomie assez souvent avec ses partenaires masculins, exclusivement à leur demande. Car elle n’appréciait pas plus que cela. Mais les hommes semblaient y tenir et elle n’avait pas toujours le coeur de les en priver. Quelque fois cependant, elle s’était surprise à ne pas détester. Certains de ses amants étaient assez attentifs et doux pour, sans dire que ce soit agréable, au moins ce ne soit pas douloureux. Elle serra les dent, s’attendant à ce que Marc la pénètre sur le même rythme qu’avec Anne, mais il risqua d’abord, son auriculaire, puis passa par tous ses doigts avant de finir part son pouce. Quand il se retira elle l’entendit à nouveau.
-Tu es prête?
-Doucement s’il te plait.
Elle sentit le gland de Marc se poser sur sa rosette et la pression augmenter progressivement. Rassurée de sa douceur, elle poussa sur son sphincter, comme pour aller à la selle et elle l’accueillit sans douleur.
Enfin presque imperceptiblement, il commença les vas et viens. A coté d’elle, Anne commençait à s’impatienter, plus trop ravie de devoir partager son mari.
-Tu es prête minouche?
Anne se redressa sur ses genoux et lui tendit ses fesses. Il se retira de Coline et sans cérémonie, il encula à nouveau sa femme. Il passa ainsi de l’une à l’autre au grés de ses envies.
Telles deux chiennes lascives Anne et Coline s’embrassaient, se caressaient et encourageaient leur amant à accélérer. Marc commença à faiblir.
-Je vais bientôt venir.
Anne sans attendre lui cria:
-Dans mon cul!
Coline comprit qu’implicitement, il demandait où il devait déverser sa semence.
D’un saut de carpe Coline glissa sa tête entre les cuisses de Anne et lui prodigua un cunnilingus endiablé. Marc se répandit en Anne, se cambrant en arrière pour maintenir la pénétration le plus longtemps possible. Anne vint tout de suite après sous l’action conjointe de la bite qu’elle avait dans le cul et du cunnilingus. Epuisés, ils restèrent étendus sur le dos cotes à cotes. Quand ils eurent repris leur souffle, ils commencèrent à se livrer sur leur expérience.
-Quel pied! Pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt?
-Il fallait trouver la bonne personne ma chérie.
Coline posa une main sur l’épaule de Marc pour le remercier de sa gentillesse.
-Oui c’est ça, les bonnes personnes.
-Je n’ai jamais jouit « du cul » comme ça, même quand je me caresse.
Coline se demanda si elle ne disait pas cela pour rassurer son mari.
-Parce qu’on peut « jouir du cul »?
-Je t’assure que oui. Ça prend juste plus de temps, mais c’est presque plus intense que dans la chatte. C’est plus enveloppant, ça se diffuse dans tout le corps. Je ne sais pas comment dire. Bref quand Marc est en pleine forme, il me fait grimper aux rideaux à coup sure, mais là c’était encore plus fort.
-Vous pouvez parler d’autre chose. Mes couilles me font mal, tant elles ont donné…
Anne prit un air triste et s’approcha pour poser un baiser tendre sur ses couilles. Puis elle se leva et alla à la douche. Coline lui embrassa aussi les couilles, puis rejoignit Anne sous l’eau chaude. Anne lui fit un peu de place. Elle mit du savon dans ses mains et lui frotta le dos.
-Tu aimes vraiment la sodomie?
-Au début c’était pour faire plaisir à Marc. Mais maintenant, je dois dire que j’aime vraiment ça. Pas toi?
-Ce soir ça a été, mais on voit que Marc sait s’y prendre.
-C’est sur que si la première fois ça s’était mal passé, on n’en serait peut-être pas là tous les deux aujourd’hui.
Marc entra dans la salle de bain. Il se brossa les dents tout en admirant la plastique des deux femmes, a travers la partie vitrée de la douche.
-On te laisse la place, dans une seconde.
-je ne suis pas pressé, le spectacle me va bien.
Elles sortirent enfin et il prit leur place.
Les deux femmes attrapèrent leurs serviettes pour commencer à se sécher mutuellement prenant exprès des poses lascives. Rapidement elles virent l’effet qu’elles faisaient au sexe de Marc. Anne alla s’habiller dans la chambre. Quand Marc sortit de la salle de bain Coline était prête à partir. En fait, elle l’attendait pour lui dire au revoir. Elle s’approcha de lui et machinalement il lui tendit la main, mais elle la repoussa et posa ses lèvres sur les siennes, portant sa main directement à la hauteur de sa bite, qui ne tarda pas à reprendre de la vigueur. Puis elle se tourna vers Anne.
-Tu as raison, au quart de tour.
Coline entra dans le bar avec le rouge au front. Elle avait l’impression que tout le monde la regardait, que les clients savaient ce qu’elle était venue faire. Mais rapidement sa raison reprit le dessus, ils étaient tout à leurs conversations et ne s’occupaient pas d’elle. Elle chercha du regard son rendez-vous. Les gens assis aux tables ne correspondaient en rien à son « date ». Devant elle deux copines parlaient à voix basse, a coté un vieux monsieur le regard perdu dans ses pensées se repassait, sans doute, le fil de sa vie et plus loin deux autres faisaient leur tiercé. Elle regarda sa montre, il était moins dix, elle était donc en avance. Elle se dirigea à la table la plus éloignée des autres, lui assurant à la fois une bonne vue sur la porte d’entrée et un certain anonymat dans la conversation qu’elle s’apprêtait à avoir. Elle posa la rose rouge sur la table et commença à enlever son manteau.
-Coco 69?
La voix de l’homme susurrant son pseudo, la fit sursauter. Elle se retourna pour lui faire signe que oui, c’était bien elle. Coline croisa le regard de l’homme qui semblait tout aussi fébrile qu’elle. Puis il se tourna sur sa droite et commenta:
-Anne, mon épouse. Moi c’est Marc.
Tous trois restèrent là un instant sans savoir quoi dire ni que faire. Coline rompit le silence.
-Assaillons-nous.
La gêne continua malgré tout. Leurs regards allaient et venaient sur la salle, sans se fixer sur rien. Comme pour être sures qu’on ne les observait pas. Coline de plus en plus agacée par sa propre lâcheté, décida de prendre les choses en mains. Elle avait souhaité cette rencontre, tout comme ce couple. Ils s’étaient sélectionnés sur une application de rencontre, en lisant leurs profiles respectifs, puis ils avaient tchatté quelque jours avant de se donner rendez-vous dans ce bar. Cette rencontre était en quelque sorte une confirmation que chacun avait dit la vérité, lors de leurs discussions électroniques. Coline se repassa l’annonce qui avait attiré son attention: Jeune couple cherche jeune femme pour première expérience avec madame et ou premier trio bi-sex….
Elle avait retenu leur annonce parmi toutes celles du site, pour sa simplicité, ce qui pour elle était un gage de sincérité. Pour elle, la maladresse de leurs mots, reflétait la même confusion de sentiments, qu’elle avait éprouvé en mettant en ligne son profil. A savoir, l’excitation d’assumer et de tenter de réaliser un de ses fantasmes, l’excitation de la transgression, et enfin le risque. Le risque de tomber sur des pervers, le risque de perdre la maîtrise des événements, le risque de tomber sur des gens incompatibles, qui lui gâcheraient son fantasme. C’est pourquoi elle avait choisit ce joli petit couple sans expérience.
Pour le moment en effet, ils n’avaient pas mentit. Les photos qu’ils avaient mis sur le site étaient récentes. Lui, était assez beau mec, des bras forts, des épaules larges et une silhouette sportive. Un mètre soixante-quinze environ, il s’habillait avec gout et prenait soin de lui. Seul point faible il semblait ne pas assumer du tout sa présence ici, à moins qu’il ne soit déçu par elle.
Anne en revanche semblait assumer totalement. Elle osait maintenant détailler Coline du regard. Coline suivit ses yeux qui s’arrêtèrent sur sa poitrine. Puis ils remontèrent jusqu’à ses yeux et elles se sourirent d’un air entendu. Coline y lut du désir et d’instinct elle sut que Anne avait envie d’elle. Coline l’appréciait aussi.
Si leurs tractations aboutissaient, Anne ne serait pas sa première femme. Depuis longtemps, Coline assumait sa bi-sexualité. Elle aimait autant le corps des femmes que celui des hommes. Chacun lui apportait son lot de sensations et de plaisirs. Chaque être qu’elle avait mit dans son lit était différent. Le cliché de la femme douce et tendre, de l’homme viril et brutal, n’avait pas survécu à sa propre expérience. Sans pouvoir dire pourquoi, leurs manières de faire l’amour étaient à la fois différentes et complémentaires. Une femme avec un gode ceinture ne remplacerait jamais le coup de rein d’un vrai mec, et la tête d’un homme entre ses cuisses ne remplacerait jamais le savoir-faire d’une femme. Aujourd’hui, pour la première fois, elle avait une chance d’avoir les deux en même temps.
Sans gêne, Coline détailla Anne du regard à son tour. Elle était petite et menue, quarante kilo toute mouillée, pour un mètre soixante-dix. Blonde, le sourire aux lèvres, ses yeux bleus grands ouverts, lui donnaient un air de perpétuelle étonnée. Ses bras fins et musclés ainsi que sa poitrine quasi inexistante, venaient confirmer sa silhouette de femme sportive. Coline fit le premier pas.
-Vous êtes mariés depuis longtemps?
C’est Marc qui répondit.
-Depuis presque cinq ans.
Anne ajouta.
-Mais on est ensemble depuis dix ans. Et toi tu es en couple?
-Non, pas en ce moment.
Et pour éviter que le silence ne s’installe de nouveau, elle ajouta:
-C’est plus simple de faire des rencontres…..De réaliser mes… enfin comme aujourd’hui quoi.
Marc avait toujours du mal à la fixer, il semblait détaché de la conversation, mais pourtant il n’en perdait pas une miette.
Coline baissa alors la voix pour entrer dans le vif du sujet.
-Vous êtes sur le site depuis longtemps?
Anne sembla soulagée que Coline fasse le premier pas et Marc se tourna vers elles pour se rapprocher.
-Une dizaine de jours. Et toi?
-Un mois, je dirais. Mais y pas mal de faux profils…..
-Oui, on a eu un mec qui s’est fait passé pour une femme.
Anne ajouta.
-Je veux bien croire qu’on ne soit pas toutes douées avec l’orthographe, mais il accordait tous les participes passés au masculin……
Corinne sourit, elle avait viré quelques profils de sa sélection pour la même raison.
-Et alors vous recherchez ???
Marc prit la parole sans attendre.
-Anne aimerait bien avoir une première expérience avec une femme.
Sa femme se dépêcha d’ajouter
-Non, on aimerait avoir une première expérience avec une femme….tous les deux…en trio quoi.
Puis elle se ravisa craignant d’avoir choqué Coline.
-Enfin si ça te va…..
Coline prit un air rassurant.
-Je crois que pour que ça marche, il faut que chacun dise ce qu’il attend de ce… moment. Sans craindre de choquer les autres. Sinon on va s’embarquer dans quelque chose qu’on risque de regretter. Et si on a pas les mêmes attentes, alors il vaut mieux qu’on s’en aperçoive maintenant.
Les deux visages sévères hochèrent de la tête, pour lui montrer qu’ils étaient d’accord, mais ils restèrent muets. Alors Coline continua.
-Moi j’ai un peu d’expérience avec les femmes et avec les mecs, aussi. Ce que je recherche c’est les deux en même temps. Un moment tendre, complice, dans le respect mutuel.
Puis elle s’adressa à Anne.
-Si tu as besoin d’un moment juste pour toi, j’en serai ravie…..
Puis elle s’adressa à Marc.
-Je préfère qu’on utilise un préservatif. Sinon, je pratique tout, mais avant il faut juste demander….
Anne se laissa une seconde pour digérer ces informations.
-J’ai un petit peu fantasmé de ce moment. Et oui, j’aimerais bien qu’on se ménage un moment toutes les deux….
Elle chercha l’approbation dans le regard de son mari.
-Sinon je suis d’accord avec tout ce que tu as dit….
-Tu n’appréhendes pas de voir Marc avec une autre femme?
Anne parut confrontée à l’éventualité pour la première fois et après une longue réflexion elle prit la parole.
-Non, parce que je serais là.
-Si ça te gêne à un moment, dis-le….
-D’accord.
Pour ne pas être en reste Marc prit brièvement la parole.
-Je suis d’accord avec tout ça, rien à ajouter.
Je vais aller aux toilettes me re-poudrer… Parlez-en entre vous. Pour moi je suis ok, de tenter l’expérience avec vous, on est là pour ça non?.
Coline se dirigea vers les toilettes où elle s’enferma. Encore toute étourdie et étonnée de cette assurance dont elle ne se croyait pas capable. A bien y réfléchir, des trois c’était elle qui avait le plus réfléchi aux risques et aux conséquences du passage à l’acte. C’est pourquoi elle s’attendait à ce que les deux tourtereaux aient changé d’avis ou qu’ils aient carrément fuit les lieux. Elle leur donna le temps de prendre leur décision sereinement. Quand elle reparut, elle les vit guetter son arrivée depuis la table. Mais au sourire d’Anne elle sut qu’ils étaient d’accord.
-Alors? On procède comment, maintenant?
Au grand étonnement de Coline, Anne s’empressa de prendre la parole.
-On se disait que, si tu es dispo, on pourrait aller à notre hôtel. On habite un peu loin alors, c’était plus pratique de prendre une chambre sur place….
Coline savait que c’était plus prudent de ne pas ramener une étrangère chez eux. Et pour elle aussi c’était plus confortable que le « rapprochement » se fasse en terrain neutre. Déjà qu’ils avaient l’avantage d’être deux, une chambre d’hôtel était moins risquée pour une femme seule. Même si depuis le début des tractations elle avait l’impression de leur tenir la main comme à des enfants qu’on apprivoise, elle était, de fait, seule contre deux, la pièce rapportée d’un trio déséquilibré. Le fait qu’ils se laissent guidés par elle, rééquilibrait un peu les forces, mais qu’en serait-t’il dans l’intimité de la chambre, même si elle savait se défendre? En revanche, leur effacement dans les discussions et leur manque d’initiative commençait à l’inquiéter. Ce qui l’intéressait dans le sexe, était la réciprocité des caresses à l’initiative des deux parties. Elle aimait être surprise, comme elle aimait surprendre et même choquer ses amants, comme ses maitresses. C’est souvent de là que naissaient ses plus belles aventures….
Pour le moment il n’y avait aucun piment.
-Ok pour votre hôtel. C’est loin?
-A deux pas d’ici. On est venus à pied. Et toi?
-En métro.
Le barman posa trois cafés sur la table, qu’ils burent tous d’un trait. Anne entraina Coline dans la rue tandis que Marc fouillait ses poches pour payer le garçon.
-Tu sais, Marc est un amant attentif et doux.
-Tant pis.
Anne prit un air surpris.
-Quoi, ton kiffe c’est de te faire prendre comme ça?
-Non, je rigole.
Anne se mit à rire. Tandis que Marc les rejoignait.
L’hôtel était déjà en vue. Ils passèrent devant la réception sans s’y arrêter pour s’engouffrer dans l’ascenseur. Les craintes de Coline se précisaient, même dans l’intimité de la cabine le petit couple restait sage et soudé. Elle décida de ne plus prendre l’initiative espérant qu’ils se dérident.
Le couloir jusqu’à la chambre lui parut interminable. En attendant que la clé magnétique déclenche l’ouverture de la porte, le coeur de Coline se mit à battre comme jamais, dans sa poitrine. Marc s’effaça et leur fit signe d’entrer. Quand la lumière s’alluma enfin, Coline découvrit une grande chambre avec un lit king-size, deux fauteuils, une coiffeuse, une penderie et une petite valise ouverte sur une sorte de tabouret prévu à cet effet. Anne s’approcha de la fenêtre pour tirer les rideaux occultants.
-On te laisse la salle de bain, pour te mettre à l’aise, on a pris une douche juste avant… Il y a un peignoir et des serviettes sur l’étagère. Nous on va se changer ici.
Coline retira son manteau et le pendit dans l’entrée, puis disparut dans la salle de bain. Elle hésita à fermer la porte à clé, mais se dit à quoi bon? Elle se déshabilla et pendit ses vêtements derrière la porte. Puis elle entra dans la douche, pour se rincer avec le pommeau de la douche en main pour éviter de se mouiller les cheveux. En sortant, elle prit grand soin à se sécher avant d’enfiler le peignoir. Elle était un peu plus rassurée, Anne semblait plus dégourdie maintenant.
Quand elle entra dans la chambre l’ambiance lumineuse avait changé. La lumière blanche du lustre principal avait fait place à la lumière plus tamisée des lampes de chevet. Marc et Anne étaient enlacés au milieu de la pièce, se parlant tendrement. Comme elle, ils ne portaient plus que le peignoir blanc de l’hôtel. Ils tournèrent la tête de concert dans sa direction, puis se séparèrent en s’embrassant subrepticement. Anne tendit la main à Coline pour l’inviter à les rejoindre.
-Je ne t’ai pas dit, tu es magnifique.
-Merci.
Anne prit la main de Coline et l’attira à elle pour l’embrasser du bout des lèvres. Puis elle poussa Marc qui tomba assis dans le fauteuil qui faisait face au lit. Enfin, elle dénoua la ceinture de son peignoir et s’en servit pour attacher la main droite de Marc à l’accoudoir du fauteuil.
-Comme ça tu resteras tranquille.
Pour ne pas être en reste Coline fit face au fauteuil, dénoua son peignoir et attacha l’autre bras de Marc, dont les yeux avides fouillaient l’entrebâillement du peignoir, afin de glaner une petite compensation dans son malheur. Anne s’approcha de Coline posa une main sur ses hanches et l’autre sur sa joue, accrochant son regard. Elle était ravie, que Coline soit entrée dans son jeu. Leurs lèvres s’unirent à nouveau, dans un baiser passionné. Leurs langues se mêlèrent et Anne dont l’excitation la submergea lui mordit la lèvre plus fort qu’elle n’aurait voulu s’excusant aussitôt.
Elles s’éloignèrent pour mieux s’admirer. Anne tendit une main à travers les pends du peignoir. Du bout de son majeur, elle effleura la peau de Coline depuis son cou, descendant entre ses énormes seins puis sur son ventre, s’arrêtant à son nombril, tandis que ses yeux poursuivaient jusqu’à son intimité. Elle se rapprocha de nouveau. Cette fois ses bras disparurent sous le peignoir tandis que son visage s’enfouissait entre les seins de sa maîtresse. Sa bouche avide embrassait chaque parcelle de peau de sa poitrine, sa langue joua un instant avec ses mamelons et ses dents tirèrent sur ses tétons durcis par l’excitation. Coline ne se posait plus aucune question. Anne n’était plus le petite chose fragile et timide du bar. Elle avait l’assurance d’une maitresse avertie, passionnée, curieuse de découvrir les plaisirs saphiques. Coline prit son visage entre ses mains.
-Tu es sure, que c’est ta première fois?
-Pour le moment que tu sois un homme ou une femme ça ne change pas beaucoup ….
Coline lui posa sa bouche en guise de bâillon.
-C’était juste un compliment, une phrase réthorique qui n’appelait aucune réponse.
Ses mains glissèrent de son visage jusqu’à ses épaule pour en faire glisser le peignoir, qui tomba sur la moquette de la chambre. Anne était entièrement nue, maintenant. Coline contempla ses petits seins qui pointaient fièrement, son ventre plat et son pubis où une étroite étiquette de poils surplombait une large fente qui disparaissait entre ses cuisses.
-Toi aussi tu es magnifique.
Elle l’entraina jusqu’au lit où Anne s’installa sur le dos. Coline se retourna vers Marc dont l’excitation était évidente. Il tirait sur ses liens le regard avide tourné vers le corps de sa femme entièrement à la merci de Coline. Une bosse pointait sous les pends de son peignoir au niveau de son entre-jambe. Comme il se tortillait sur son fauteuil sa bite en surgit, fier amas de chaire rose, sur le blanc de son peignoir.
-Encore un peu de patience. Profites du spectacle.
Coline s’approcha du lit et ainsi de sa promise. Elle se débarrassa de son peignoir et resta un instant à bonne distance pour que Anne puisse admirer son corps, à son tour. Elle tendit une main en direction du visage de Anne pour lui caresser la joue. Sa main glissa sur la peau de son cou, puis le long de son bras, de sa hanche jusqu’à ses pieds. La respiration d’Anne s’accéléra, lui confirmant qu’elle n’était pas insensible à ses caresses. Puis Coline se pencha au dessus du lit pour lui gober un sein sans ménagement. Anne surprise de la ferveur de sa maitresse réprima un cri, qui resta prisonnier de ses dents serrées, mais qui fit gonfler une veine de son cou. Tandis que la bouche de Coline s’occupait de son autre sein, sa main glissa sur la peau de son ventre jusqu’à son entre-jambe où son majeurs disparut sans mal entre ses lèvres luisantes. Sous la caresse, le corps tonique de Anne se souleva du matelas, tandis que sa main droite caressait la poitrine opulente de Coline. Celle-ci se redressa sans prévenir, prenant une certaine distance avec le lit pour profiter du spectacle du corps émoustillé de Anne, dont le regard la suppliait de continuer. Pour attiser son désir encore un peu plus, Coline porta son majeur à son nez.
-J’aime, l’odeur de ta chatte.
Puis il disparut dans sa bouche.
-Et elle a bon gout.
Puis avec des gestes lents, telle une panthère se déplaçant dans la jungle, elle fit le tour du lit sans quitter sa proie des yeux. Elle monta à genoux prêt de Anne. Elle laissa glisser ses mains sur sa peau satinée, en embrassant délicatement chaque parcelle que ses mains venaient d’explorer. Attentionnée et délicate, elle s’approcha du ticket de poils de son pubis, lançant un oeil en direction de sa maitresse, juste avant le moment fatidique, histoire de capter une éventuelle réticence ou un plein accord.
Coline fut amusée de voir que le visage d’Anne lui renvoyait une grimace qu’elle pouvait traduire par un: Putain qu’est-ce que t’attends, vas-y!
Confortée dans ses intentions, Coline continua sa descente vers le « con » de sa maitresse, embrassant chaque centimètre de sa pelouse pelvienne. Elle en huma ostensiblement l’odeur suave et sucrée, puis le bout de sa langue entra en contacte avec le clitoris gonflé de sa partenaire. Coline changea de position pour placer sa tête entre les cuisses de Anne qui écarta les jambes en remontant ses genoux sur sa poitrine. Quand Coline, reprit ses caresses, Anne ferma les yeux et bascula la tête en arrière, s’abandonnant toute entière au désir de Coline, qui lui arracha très vite des soupirs, puis des gémissements. Anne posa ses mains sur la tête de Coline, ses doigts jouaient dans ses cheveux, caressaient ses joues et tentèrent même de la repousser quand elle fut proche de la jouissance. Mais Coline résista un court moment avant qu’Anne n’abandonne la lutte. Quand Anne hurla son plaisir, Coline sentit son vagin se contracter sous sa langue. Elle avait gagné le premier round. Elle remonta à quatre pattes le long du corps de sa maitresse pour se lover contre elle, alors qu’elle reprenait ses esprits.
Anne la serra fort, contre sa poitrine en guise de remerciement. Au bout de quelques minutes, les deux lesbiennes prirent conscience que Marc s’impatientait ficelé sur son fauteuil. Anne s’adressa à lui.
-Mon pauvre chérie, j’arrive.
Elle se leva mais au lieu de le détacher, elle prit son énorme bite tendue en bouche et commença à s’occuper de lui. Pour ne pas être en reste, Coline s’agenouilla à coté du fauteuil et joignit ses lèvres à celles de Anne qui glissaient le long de la hampe dressée. Marc se débattait avec ses liens, ne pouvant échapper aux deux bouches qui engloutissaient son gland tour à tour. Coline lisait son excitation sur son visage. Marc faisait son maximum pour retenir sa jouissance, mais il était au bord de l’explosion. Anne le comprit aussi, alors elle repoussa gentiment Coline pour engloutir l’énorme gland. Coline remarqua presqu’aussitôt les contractions de la verge et les cris d’extase de son propriétaire. Anne recueillait son sperme sans broncher et semblait même apprécier. Coline vit sa gorge avaler la semence, puis elle se retira pour expliquer.
-Le pauvre chéri « part » un peu vite, quand il est trop excité. Mais il, « recharge » rapidement. -Maintenant, il sera plus endurant……
Coline se pencha en direction de Anne pour l’embrasser. Sans prévenir, sa langue força le barrage de ses lèvres pour fouiller avidement sa bouche et quête d’un peu de sperme. Puis elle prit délicatement Marc en bouche, aspirant consciencieusement ses dernières goutes avant de se retirer.
-Toi aussi tu as bon gout.
Elles le détachèrent toutes les deux, puis Coline prit Anne par la main pour l’attirer jusqu’au lit. Elle se coucha sur le dos au milieu du matelas:
-Bouffe-moi la chatte, et quand ton mari sera de nouveau en forme il pourra peut-être te prendre en levrette.
Anne ne se fit pas prier, elle s’installa en soixante-neuf au-dessus de Coline qui attendit que la langue de Anne fouille son intimité, pour lui rendre la pareille. Presque immédiatement elle senti le poids de Marc, écraser le matelas au-dessus de sa tête. La bite dressée, il s’installait derrière les fesses de sa femme. Voyant que Coline le regardait, perdant toute timidité, il lui présenta son gland pour qu’elle le suce. Elle s’exécuta, mais il se retira aussitôt, ajustant dans le même geste, le vagin de Anne, pour s’enfoncer en elle. Le fait qu’il se soit servi d’elle, juste pour lubrifier son gland, fit monter d’un cran son excitation. Elle était rassurée maintenant sur la capacité de Marc à se détendre et à participer de manière naturelle, aux ébats. Coline pouvait alors profiter au maximum de ce que ses deux amants lui apportaient. Les couilles de Marc allaient et venaient au-dessus de son front, tandis que ses mains s’accrochaient à la croupe de Anne, pour accélérer le mouvement de hanches. Elles y distillaient ça et là une petite claque d’encouragement. Ou alors, sentant venir l’orgasme de sa bien-aimée, il se couchait sur son dos, arrêtant de bouger en elle. Il attrapait alors, les seins de Coline à pleines mains et finissait sa caresse en pinçant ses tétons entre son pouce et son index. Coline était plutôt sensible de ce coté là, mais elle n’était pas contre une petite dose de souffrance pour agrémenter ses orgasmes. Un coup de rein plus appuyé que les autres, une fessée un peu forte, une gorge profonde forcée ou la torture de ses seins, avaient l’énorme avantage de l’éloigner de sa propre jouissance, tout en apportant le piment d’une domination toute masculine. Ici, même si son geste trahissait une excitation intense, Marc en maitrisait parfaitement la force. Ce qui laissait présager une magnifique connivence entre tous les trois. Car la langue de sa femme s’activait à merveille entre les cuisses de Coline en un cunnilingus capiteux et torride. Rapidement, elle y ajouta un doigté vaginal puis anal. Coline était d’ailleurs proche de l’orgasme quand elle vit Marc se retirer et des longs jets de sperme inonder les fesses de Anne, qui en sentant le liquide chaud s’y répandre partit à son tour. Tous trois le souffle court, ils s’effondrèrent sur le lit, étouffant à moitié Coline sous un amas de chaire chaude et moite. Elle finit par rouler sur le coté pour échapper à s’asphyxie. De sa main elle joua avec le liquide laiteux sur le magnifique cul de Anne afin d’éviter qu’il ne coule sur les draps. Anne se leva bientôt. Elle se dirigea vers la salle de bain où la douche coula. Coline se retrouva maintenant en tête-à-tête avec Marc qui sembla retrouver une seconde, sa timidité. Mais rapidement il décida de se faire violence et prit la parole:
-Tu as une poitrine magnifique.
Coline sourit.
-Tu veux dire en comparaison avec celle de ta femme.
Il acquiesça de la tête puis il s’approcha.
-Elle a d’autres atouts, mais j’avoue que ça me manque.
Coline comme pour le défier de la toucher en dehors de la présence de Anne bomba le torse pour faire ressortir ses seins. Sans hésiter Marc tendit la main pour les caresser puis approcha sa bouche pour les embrasser fourrant son visage entre les deux énormes sphères. La caresse était agréable, Marc les traitant comme un met précieux et délicat. Coline en oublia presque que Anne allait bientôt revenir. Ils entendirent la douche s’arrêter, mais Marc continua son oeuvre sans s’en soucier. Sa main remonta même en les cuisses de Coline et ses doigts jouèrent à l’entrée de son vagin. Coline ferma un instant les yeux et les rouvrit inquiète quand elle entendit la voix d’Anne juste au-dessus d’elle.
-Vous n’avez pas pu attendre, hein? Je te comprend mon amour, tu n’as pas pu résister à sa grosse poitrine. Elle est bonne hein?
Anne, sortit une capote et un tube de lubrifiant d’une petite trousse posée sur la table de nuit. Puis elle se pencha sur le sexe de son mari avec la ferme intention de le remettre en forme. Quand ce fut fait, elle lui enfila la capote et sur le ton de la conversation, elle dit simplement.
-Prends-là.
Puis s’apercevant qu’elle n’avait pas demandé l’assentiment de Coline, elle lui adressa d'un air interrogateur.
-Enfin, si ça te va?
La main de Marc, étant très efficace, Coline était déjà trop excitée pour refuser. Elle avait déjà jouit garce à la langue et aux doigts de Anne, mais sa chatte réclamait d’être remplie par une grosse bite bien dure. Elle ouvrit la bouche pour dire oui, mais le son qui en sortit, surprit tout le monde, y compris elle.
-Oui mets-la moi……
Marc sauta sur ses genoux et cala les fesses de Coline sur ses cuisses. Il fit durer le plaisir en admirant la fente largement ouverte qui l’attendait. Tenant sa bite d’une main, il frôla son clito avec le pouce de l’autre main. Coline serra les dents pendant qu’il la pénétrait. Anne, toujours le tube de lubrifiant à la main, lui mangeait la poitrine ou l’embrassait à pleine bouche. Leurs mains à tous les deux, couraient sur tout le corps de Coline, ne lui laissant aucun répit. Une vague de jouissance l’ensevelit sans crier gare. Elle fut si prompte et si soudaine que Coline laissa échapper un long râle de jouissance. Tout son corps se tendit comme un arc et quand Marc se retira elle en fut presque soulagée. Elle était au bord de l’évanouissement et tous les muscles de son corps lui faisaient mal.
A peine consciente elle sentit prés d’elle les coups de boutoir d’un couple faisant l’amour. Quand elle eut le courage d’ouvrir les yeux, elle vit Anne à quatre pattes au bord du lit, Marc debout derrière elle, s’activant dans son cul. Anne se tourna vers elle.
-Je t’avais dit, qu’il était endurant.
Coline lui prit le tube de lubrifiant des mains, se mit à quatre pattes à coté d’elle, mit une grosse noix de lubrifiant sur son index, qu’elle fit disparaitre dans son anus.
-Tu permets j’aimerais vérifier par moi-même.
Anne lui rendit un grand sourire pour lui signifier son accord.
Marc se retira de Anne et montra sa bite nue à Coline.
-Tu es sure?
Elle lui tendit le lubrifiant et dit.
-Vas-y, je te dis.
Puis, elle se tourna vers Anne pour l’embrasser. En son fort intérieur elle savait qu’elle venait de se laisser dépasser par son excitation et la magie du moment. Elle pratiquait la sodomie assez souvent avec ses partenaires masculins, exclusivement à leur demande. Car elle n’appréciait pas plus que cela. Mais les hommes semblaient y tenir et elle n’avait pas toujours le coeur de les en priver. Quelque fois cependant, elle s’était surprise à ne pas détester. Certains de ses amants étaient assez attentifs et doux pour, sans dire que ce soit agréable, au moins ce ne soit pas douloureux. Elle serra les dent, s’attendant à ce que Marc la pénètre sur le même rythme qu’avec Anne, mais il risqua d’abord, son auriculaire, puis passa par tous ses doigts avant de finir part son pouce. Quand il se retira elle l’entendit à nouveau.
-Tu es prête?
-Doucement s’il te plait.
Elle sentit le gland de Marc se poser sur sa rosette et la pression augmenter progressivement. Rassurée de sa douceur, elle poussa sur son sphincter, comme pour aller à la selle et elle l’accueillit sans douleur.
Enfin presque imperceptiblement, il commença les vas et viens. A coté d’elle, Anne commençait à s’impatienter, plus trop ravie de devoir partager son mari.
-Tu es prête minouche?
Anne se redressa sur ses genoux et lui tendit ses fesses. Il se retira de Coline et sans cérémonie, il encula à nouveau sa femme. Il passa ainsi de l’une à l’autre au grés de ses envies.
Telles deux chiennes lascives Anne et Coline s’embrassaient, se caressaient et encourageaient leur amant à accélérer. Marc commença à faiblir.
-Je vais bientôt venir.
Anne sans attendre lui cria:
-Dans mon cul!
Coline comprit qu’implicitement, il demandait où il devait déverser sa semence.
D’un saut de carpe Coline glissa sa tête entre les cuisses de Anne et lui prodigua un cunnilingus endiablé. Marc se répandit en Anne, se cambrant en arrière pour maintenir la pénétration le plus longtemps possible. Anne vint tout de suite après sous l’action conjointe de la bite qu’elle avait dans le cul et du cunnilingus. Epuisés, ils restèrent étendus sur le dos cotes à cotes. Quand ils eurent repris leur souffle, ils commencèrent à se livrer sur leur expérience.
-Quel pied! Pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt?
-Il fallait trouver la bonne personne ma chérie.
Coline posa une main sur l’épaule de Marc pour le remercier de sa gentillesse.
-Oui c’est ça, les bonnes personnes.
-Je n’ai jamais jouit « du cul » comme ça, même quand je me caresse.
Coline se demanda si elle ne disait pas cela pour rassurer son mari.
-Parce qu’on peut « jouir du cul »?
-Je t’assure que oui. Ça prend juste plus de temps, mais c’est presque plus intense que dans la chatte. C’est plus enveloppant, ça se diffuse dans tout le corps. Je ne sais pas comment dire. Bref quand Marc est en pleine forme, il me fait grimper aux rideaux à coup sure, mais là c’était encore plus fort.
-Vous pouvez parler d’autre chose. Mes couilles me font mal, tant elles ont donné…
Anne prit un air triste et s’approcha pour poser un baiser tendre sur ses couilles. Puis elle se leva et alla à la douche. Coline lui embrassa aussi les couilles, puis rejoignit Anne sous l’eau chaude. Anne lui fit un peu de place. Elle mit du savon dans ses mains et lui frotta le dos.
-Tu aimes vraiment la sodomie?
-Au début c’était pour faire plaisir à Marc. Mais maintenant, je dois dire que j’aime vraiment ça. Pas toi?
-Ce soir ça a été, mais on voit que Marc sait s’y prendre.
-C’est sur que si la première fois ça s’était mal passé, on n’en serait peut-être pas là tous les deux aujourd’hui.
Marc entra dans la salle de bain. Il se brossa les dents tout en admirant la plastique des deux femmes, a travers la partie vitrée de la douche.
-On te laisse la place, dans une seconde.
-je ne suis pas pressé, le spectacle me va bien.
Elles sortirent enfin et il prit leur place.
Les deux femmes attrapèrent leurs serviettes pour commencer à se sécher mutuellement prenant exprès des poses lascives. Rapidement elles virent l’effet qu’elles faisaient au sexe de Marc. Anne alla s’habiller dans la chambre. Quand Marc sortit de la salle de bain Coline était prête à partir. En fait, elle l’attendait pour lui dire au revoir. Elle s’approcha de lui et machinalement il lui tendit la main, mais elle la repoussa et posa ses lèvres sur les siennes, portant sa main directement à la hauteur de sa bite, qui ne tarda pas à reprendre de la vigueur. Puis elle se tourna vers Anne.
-Tu as raison, au quart de tour.
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