Mathilde

- Par l'auteur HDS fredlahaute -
Auteur couple.
  • • 4 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de fredlahaute ont reçu un total de 9 811 visites.
Récit libertin : Mathilde Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 870 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Mathilde
Mathilde
Tous les amis de Mathilde peuvent en attester et tous vous diront d’une même voix: Mathilde est une fille gentille, équilibrée, intelligente, attentionnée, de bon conseil et surtout fidèle en amour comme en amitié.
Dans l’entrée de son appartement, Mathilde rassemble depuis une heure des sacs et des valises. Elle refait une dernière fois le tour des pièces, pour voir si elle n’a rien oublié d’essentiel et revient dans l’entrée. Du haut de ses un mètre soixante-quinze, elle contemple toutes ses possessions qui se résument à trois valises de vêtements, un Vanity de produits cosmétiques, une sacoche contenant son ordinateur portable, un carton avec quelque cadres photos, un bol que lui a offert sa grand-mère, trois tournevis, une clé anglaise, une tenaille et un marteau de charpentier. Tout le reste, c’est à dire les meubles, les bouquins, les bibelots et son lit, elle les abandonnent derrière elle. Elle ouvre une dernière fois la porte de cet appartement qu’elle a partagé avec Fabrice pendant les six dernières années de leur vie commune.
Elle fait passer toute ses affaires dans l’ascenseur, tire la porte et sans un regard en arrière, elle appuie sur le bouton du rez-de-chaussée.
Dix minutes plus tard, Mathilde est dans sa voiture, l’ultime possession qu’il lui reste, après ses valises et cartons, qui sont à présent dans son coffre. Elle roule sur l’autoroute en direction de Nantes, ville qu’elle ne connait absolument pas et où personne ne l’attend. C’est justement pour ça qu’elle y va. Elle veut reprendre sa vie à zéro, là où les gens n’ont aucun à-priori sur elle, là où elle pourra être elle-même.
Entre le ronron du moteur et la monotonie de l’autoroute, elle laisse vagabonder son esprit, vers les raisons qui l’ont conduite à cette fuite.
Tout d’abord, depuis sa prime jeunesse Mathilde a toujours été considérée comme la petite fille sage, calme et studieuse. Excellente élève, elle avait collectionné durant toute sa scolarité, les bonnes notes et les félicitations de ses professeurs. Quand une bêtise était faite dans sa classe, elle n’était jamais suspectée, tant et si bien, que certaines fois, elle avait l’impression de disparaitre, d’être si prévisible qu’elle ne pouvait plus surprendre personne. Bien sure, elle était fière d’être citée en exemple, par ses parents et ses professeurs, même si cela lui avait souvent attiré, la jalousie et la vindicte, de ses camarades. Pour se sentir exister, une fois, elle avait même placé le fromage frais de la cantine sur le siège de sa prof d’anglais. Quand on avait interrogé la classe et exigé que quelqu’un se dénonce, elle avait fini par lever le doigt. Même à ce moment là, ni le directeur du collège, ni la prof d’anglais n’y avaient cru. Mais devant son insistance et faute d’avoir un autre coupable plus crédible, ils avaient fini par la punir, à contre coeur. Mais, ils n’y avaient toujours pas cru, car ils s’étaient mis dans la tête, qu’elle s’était dénoncée sous la contrainte, voire pour protéger un camarade, bref tout, sauf qu’elle puisse être la vrai coupable. A leurs yeux, elle était même sortie grandie de cette aventure, ce qui avait eu particulièrement le don de l’agacer. Seul bénéfice de l’opération, elle avait mieux été acceptée par ses camarades, qui n’avaient pas cru non plus à son histoire, mais qui lui étaient redevables d’avoir échappé à une punition collective.
Plus tard au Lycée, alors que ses copines fricotaient depuis longtemps, les garçons ne s’intéressaient jamais à elle, sous prétexte que ce n’était pas son genre. Elle souffrait donc de cette réputation et aurait plus d’une fois voulu être, juste normale.
Enfin, à l’âge de dix-huit ans, elle avait rencontré Fabrice, en TP de chimie. En peu de temps, ils s’étaient rapprochés, car ils semblaient vivre la même chose, subir la même malédiction. Il leur avait fallut six mois, pour leur premier baiser, un an de plus pour coucher ensemble et encore deux ans pour vivre sous le même toit, pendant leur études supérieures.
Ils avaient été heureux ensemble, pendant ces dix longues années, enfin Mathilde le croyait ou avait voulu le croire. Car un matin, après une réflexion de Fabrice, elle s’était rendue-compte, que sa passion du début, s’était bâtie sur une méprise. La méprise qu’ils étaient absolument pareils. Fabrice, au contraire de Mathilde, avait peur du monde, il se rassurait dans son isolement. Pour lui, vivre c’était se cacher. Alors que Mathilde elle, avait envie de rencontrer du monde, de sortir de sa routine, d’être surprise, de surprendre, de se dépasser elle-même, de se fixer des objectifs, de nouveaux challenges. Fabrice, lui avait permis de prendre confiance en elle, à sa sortie de l’adolescence, mais aujourd’hui, elle réalisait amèrement, qu’il était devenu un frein à son épanouissement, dans tous les aspects de sa vie.
Dés le début de leur relation, Mathilde avait été le moteur de leur couple. C’est elle qui avait pris l’initiative de leur premier baiser, elle qui avait effectué toutes les démarches pour trouver et louer leur premier appartement d’étudiants et plus tard, celui qu’elle venait de quitter. Elle se rendait-compte aujourd’hui que les peurs de Fabrice étaient devenues les siennes. Il l’avait bridé toute sa vie durant, jusque dans leur vie sexuelle. Mais aujourd’hui, à l’aube de ses trente ans, Mathilde avait dit « Stop ». Stop à la peur. Stop à sa propre hypocrisie de croire qu’elle faisait tout ça par amour. Stop à Fabrice de ne jamais l’avoir vraiment aimée. Stop au missionnaire du samedi soir qu’on effectuait dans le noir et oui à la baise en pleine lumière.
Mathilde venait de crier tout ça, à haute voix dans sa voiture. Evidemment il n’y avait personne pour l’entendre, mais elle avait quand-même rougi.
Après leur études, Mathilde et Fabrice avaient été embauchés tous les deux par un laboratoire pharmaceutique. Ce travail n’était pas très intéressant, mais il était rassurant et leur apportait un certain confort financier. Mathilde avait à plusieurs reprise essayé de convaincre Fabrice de tenter leur chance ailleurs, mais il avait toujours trouvé une bonne raison de rester et surtout ne rien changer. Heureusement, les responsables de Mathilde avaient très vite jugé de ses capacités et lui avaient donné de plus en plus de matière pour stimuler son intellect, sous le mépris et les avertissements de Fabrice. Les années avaient passé, quand un « chasseur de tête » avait pris contacte avec Mathilde pour lui proposer un poste à Nantes. Elle avait voulu en discuter avec Fabrice qui lui avait encore prédit des tas de désagréments et comme elle insistait il trancha que lui, il ne partirait pas. Mathilde s’était résignée et le chasseur de tête avait pris quelqu’un d’autre. Mathilde en avait voulu à Fabrice, mais leur routine s’était ré-installée, jusque la veille au soir. Là Fabrice au milieu du repas, avait lâché un: « Tu vois, j’avais raison! Nantes tu n’en parles plus, une bonne nuit de sommeil et tu as réalisé, ce que cela te couterais…..
A ces mots, Mathilde avait réalisé qu’en fait Fabrice n’avait absolument pas envie de la voir s’épanouir, mais qu’il voulait simplement, la garder pour lui. Elle s’était alors levée de table et avait simplement dit:
-Je te quitte. Demain, je m’en vais, tu n’entendras plus parler de moi.
Fabrice était alors entré dans une colère noire, mais Mathilde au contraire était restée calme. Elle avait mis son assiette dans le lave-vaisselle puis était allée se coucher, dans leur lit. Fabrice l’avait rejoint et rapidement, il avait éteint la lumière. Au matin, ils s’étaient levés comme d’habitude. Fabrice rassuré de la voir se préparer, lui avait sourit.
-Ça va mieux?
Comme si cela avait pu être une crise passagère.
-Non, je n’ai pas changé d’avis.
-Ma chérie, je te connais, tu es impulsive, prends ta journée, on en reparle ce soir.
Et il était parti.
Mathilde, avait alors appelé son employeur pour lui dire qu’elle soldait toutes ses vacances et qu’elle démissionnait. Puis elle avait rédigé une lettre pour Fabrice, qu’il trouverait en rentrant le soir.
La lettre était une sorte de testament de leur amour où elle inventoriait les choses matérielles, qu’elle lui léguait, lui précisant qu'il pouvait en disposer à sa guise. Elle lui demanda de ne pas tenter de la revoir, ni d’essayer de la contacter, car elle allait rapidement changer de numéro. Elle n’avait même pas pris la peine de lui exposer les raisons de sa rupture, sachant que de toute façon, il ne comprendrait pas. Enfin, elle signa Adieu, Mathilde.
Avec ce point final, elle n’eut aucun regret, un grand soulagement l’avait libéré.
Le midi, elle s’était arrêtée sur une aire d’autoroute, pour manger une salade. Elle n’y croisa que très peu de monde, mais sa condition de femme, nouvellement libre, l’autorisa à regarder autour d’elle, et surtout les hommes, avec un oeil neuf. Avant de reprendre son voyage, elle passa par les toilettes. En se lavant les mains, elle regarda son reflet dans la glace et ce qu’elle y vit ne lui plut pas trop. Sa tenue, était austère, son chemiser boutonné jusqu’en haut, son foulard noué autour de son cou, et ses cheveux attachés en chignon, lui donnaient dix ans de plus que son âge. Elle y alla par petites touches, d’abord les cheveux qu’elle libéra de leurs épingles, puis elle les ébouriffa pour leur donner du volume. Elle détacha son foulard, puis détacha le premier bouton de son chemisier. Une femme, passa alors à coté d’elle pour s’enfermer dans les WC. Mathilde la trouva très classe, très élégante, absolument pas vulgaire, malgré un corsage ouvert, laissant entrevoir son énorme poitrine dans une lingerie de dentelle blanche. Mathilde y trouva le courage de déboutonner encore un bouton. Elle noua, son foulard a son poignet et ressorti vers la salle du restaurant où elle commanda un café. Elle, s’assit et reprit son observation des hommes. Avec amusement, elle s’aperçût que la plupart d’entre eux risquaient, un oeil plus ou moins discret, dans sa direction. Il faut dire que Mathilde, était plutôt jolie. Brune d’un mètre soixante-quinze, cheveux longs, silhouette athlétique, petite poitrine fièrement dressée de quatre-vingt-dix C. Elle n’avait jamais vraiment mesuré jusqu’à aujourd’hui son pouvoir de séduction sur les hommes, puisqu’elle pensait être déjà casée. Son café terminé, elle se leva pour rejoindre sa voiture quand elle croisa un jeune homme de son âge, qui lui sourit d’une manière charmante. Hier encore, elle ne l’aurait même pas vu, mais aujourd’hui…… Encore une fois elle s’était sentie rougir, le garçon n’avait fait que lui sourire, mais elle senti comme jamais son bas-ventre s’enflammer de désir. Elle eut d’abord peur de sa réaction et accéléra le pas pour se réfugier dans sa voiture. Encore étourdie, elle se mit à rire de la situation, de l’arroseur arrosé. Elle avait voulu mesurer sa séduction sur les hommes, mais n’avait pas envisagé qu’ils puissent lui faire de l’effet eux aussi.
Elle reprit son voyage, mais sans prévenir, elle voyait le visage du garçon. Son sourire franc, ses dents blanches, son torse puissant, ses larges épaules….
Péniblement, elle arriva quand-même à Nantes. Elle trouva un hôtel, en centre-ville, pour la nuit et mangea au restaurant. Epuisée, elle se coucha tôt et s’endormit tout de suite. C’est alors qu’elle le revit, le garçon de l’aire d’autoroute. Cette fois, il lui disait quelque chose de gentil et la prenait par le bras pour l’entrainer à l’écart où il l’embrassait. Ses bras puissants la serraient et ses mains passaient sous ses vêtements pour chercher sa peau. Mathilde appréciait chacune de ses caresses, ses mains à elle jouaient dans ses cheveux, et sur ses fesses. Le sexe de Mathilde palpitait dans sa culotte, toute mouillée par son désir. Sa chatte réclamait de toute ses force une bite. Elle lui enleva sa chemise et ses lèvres brulantes embrassèrent sa poitrine. D’un geste, il la souleva pour l’assoir sur le bord d'une table. Il plaça ses mains sous se fesses, agrippa la ceinture de son pantalon et d’un geste il lui le arracha en même temps que sa culotte. Ajusta l’entrée de son vagin et la pénétra sans plus de cérémonie. C’est alors que Mathilde s’était réveillée en sursaut. En sueur, elle mit un long moment à reprendre ses esprits et à réaliser où elle était. Son bas-ventre palpitait toujours et sa chatte était trempée. La Mathilde d’hier aurait sans doute été prendre une douche froide pour se calmer, mais la Mathilde d’aujourd’hui n’avait plus honte de son corps ou de ses envies. Elle était à l’écoute de ses désirs et de ses pulsions. Alors elle glissa une main sous l’élastique de son pyjama. De ses deux doigts, elle écarta ses lèvres pour opérer une légère pression sur son clitoris, qu’elle commença à masser avec de petits mouvements circulaires. Son autre main remonta sous son tee-shirt jusqu’à ses seins, qu’elle caressa délicatement, finissant son geste en pinçant ses tétons. L’excitation de son rêve n’était pas retombée, elle voyait toujours le jeune homme devant ses yeux. Ses doigts glissèrent plus loin, plus profondément entre ses cuisses, pour disparaitre totalement dans son vagin. La caresse était si suave, si forte, qu’elle ne put s’empêcher de continuer. Son autre main abandonna sa poitrine, pour reprendre le massage de son clito. La caresse conjointe de ses mains, fit monter d’un cran son plaisir et en une minute à peine, elle fut soulevée par une vague de plaisir, qui lui coupa la respiration, contracta tous les muscles de son corps et lui arracha un long râle de plaisir sonore. Quand elle en fut capable, elle se leva pour aller boire à la salle de bain. Son pyjama comme ses cuisses étaient trempés. Alors, elle retira son pantalon, qu’elle étala sur le rebord de la baignoire, réfléchit une seconde, puis retira aussi le haut, avant de retourner se coucher. La sensation des draps sur sa peau nue était nouvelle. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle n’avait jamais dormi, entièrement nue. En revanche, ce n’était pas la première fois qu’elle se donnait du plaisir, seule. Ça lui arrivait quelque fois, quand elle était adolescente et plus tard quand Fabrice dormait chez ses parents. Elle ne le lui avait jamais avoué, de toute façon, ils ne parlaient jamais de sexe. Pour lui, le sexe était une faiblesse de l’homme, dont il ne fallait pas abuser.
Elle s’en voulu d’avoir pensé à lui, alors que depuis le matin il lui était totalement sorti de la tête. Elle préféra repenser, à son rêve érotique de tout à l’heure.
Sans savoir pourquoi, des images de son cours de philosophie, lui remontèrent en mémoire. Elle revit madame Durand, sa prof qui disait: « Pour Freud, nous sommes tous les personnages de nos rêves ».
Mathilde essaya de l’appliquer à son rêve pour se l’expliquer. Voyons, une bel homme au physique engageant qui l’embrassait fougueusement, la prenait sans ménagement et sans attendre son consentement, sous le regard des autres clients. Comment s’expliquer ça?
Bien sure, elle n’avait pas envie de se faire prendre devant des spectateurs, mais ce garçon l’avait réellement troublé, au point qu’elle puisse envisager de « baiser » avec cet inconnu. Elle mesura toute la frustration et son manque de sexe, qu’elle avait du subir sous le joug de Fabrice. Elle rectifia, Fabrice, ne l’avait jamais contraint de faire quoique ce soit de force comme le mot joug, le suggérait. Non, et c’était peut-être le noeud, du problème, elle s’était auto-limitée, auto-bridée, juste pour lui plaire. Sa nouvelle liberté, était l’espoir de ce recentrer sur elle, sur ses choix, sur ses désirs, sur ses fantasmes….
Cette analyse lui remit des papillons dans le ventre. Pourquoi se limiter a une fois? C’est tellement bon. Sa vulve se gonfla à nouveau de sang, qui diffusait sa douce chaleur dans tout ses reins. Elle sentit sa poitrine se gonfler, ses tétons se dresser et frotter sur le drap. Alors sans aucune honte sa main descendit une nouvelle fois fouiller dans sa toison pour y trouver sa minuscule verge. Elle imaginait que l’homme de ce midi, faisait glisser ses doigts dessus, donnant de brefs coups de langues. Ses doigts simulèrent les doigts de l’homme qui la pénétrait sans mal, car sa chatte mouillait de plus belle. Mathilde accéléra, puis ralentit, pour que son plaisir dure plus longtemps. Elle fit une pose et elle porta ses doigts à son nez pour sentir l’odeur de son désir. Ses doigts reprirent leur va et vient, sa main gauche passant de sa vulve à ses seins pour les malaxer sans ménagement. Le mouvement de sa main sous le drap produisait un bruit de frottement qui devint rapidement énervant, dans un geste ample, elle le rejeta sur le coté mettant son corps à découvert. Le bruit des draps fut remplacé par le clapotement de ses doigts allant et venant dans sa chatte trempée. Cela renforça son excitation et son plaisir monta encore d’un cran. Comme la première fois, elle fut surprise par son orgasme, mais au lieu d’arrêter sa main, elle continua à pilonner son vagin, qui se contractait autour de ses doigts. Comblée, rassasiée, elle retira sa main délicatement d’entre ses cuisse, tant sa vulve était sensible et elle s’endormi.
Dans les jours qui suivirent, Mathilde se balada dans Nantes, mais ses ballades avaient un but précis.Il lui fallait dans un premier temps trouver du travail, et dans un deuxième temps chercher un appartement. Heureusement, elle avait quelques économies et le temps que ses congés s’épuisent, elle continuait à être payée. Pour le travail, elle avait une petite idée. En effet, quand le chasseur de tête l’avait contacté, elle avait conservé son numéro dans l’historique de ses communications. Seul bémol, pour le trouver, il lui fallait rallumer son téléphone. A peine avait-elle entré son code, que l’appareil avait émis une vingtaine de trilles, de toutes sortes. Des messages, des appels vocaux et des mails. La plupart venaient de Fabrice, d’une collègue, d’une amie, mais plus sournois, d’autres venaient de sa propre mère. Elle les effaça tous, sauf ceux de sa mère, qu’elle écouterait plus tard. Elle chercha rapidement le numéro de l’homme des ressources humaines le nota consciencieusement et éteignit son téléphone. Puis elle avait écouté le message de sa mère. Sa voix était pleine de la douceur qu’on a quand on parle a un malade et cherchait ses mots, pour ne pas choquer son interlocutrice. Quelques secondes lui suffirent pour imaginer la raison de son appel. Elle n’appelait pas pour avoir de ses nouvelles, mais pour la faire changer d’avis. Elle imaginait bien Fabrice derrière tout ça. Dans un accès de colère, elle avait coupé le message et retiré la carte sim, qu’elle jeta en direction de la fenêtre ouverte de sa chambre. Quand elle fut calmée, elle mit la nouvelle carte sim qu’elle avait acheté la veille en ville, chez un autre opérateur. Elle paramètra son téléphone et composa le numéro de son contacte, qu’elle hésita à enregistrer comme premier et unique contacte. Elle fit une légère pause, puis lança l’appel. Au bout de trois sonneries, on décrocha.
-Allo bonjour?
-Bonjour, je suis Mathilde Bourgeois, vous m’aviez contacté, pour un poste de chimiste en septembre dernier….
-De Pharmacop?
-Oui, c’est ça. Je sais que vous avez attribué le poste, mais je me demandais si vous n’aviez pas autre chose pour moi?
-C’est le ciel qui vous envoie.
-Ha bon!
-En fait la personne qui a pris le poste, s’en va.
-Formidable…..Enfin, je voulais dire, désolée.
-Ne le soyez pas, l’équipe ne l’a jamais vraiment intégré, il faut dire qu’elle n’a pas vraiment fait d’efforts…
-Comment dois-je procéder….je dois postuler….
L’homme parut embêté.
-En fait, je dois vous dire que la direction, du fait de ce recrutement malheureux, me demande plus de critères, que la dernière fois….
-Ha.
-Au niveau de vos qualifications, vous étiez mon premier choix, mais je dois étoffer mon investigation, sur le plan personnel….
-Pas de problème.
-Sauf qu’en ce moment, je suis débordé et je n’ai pas le temps d’aller sur Paris.
-Je suis à Nantes, depuis hier.
L’homme laissa échapper sa stupeur.
-Vous êtes en vacance?
-Non, je cherche un appartement et du travail, quel qu’il soit.
L’enthousiasme de l’homme tomba un peu, mais il se reprit.
-Une seconde, je regarde mon agenda…..Que dites-vous de Jeudi matin, à neuf heure?
-Je suis entièrement disponible.
-Je vous envoie l’adresse de nos bureaux, au numéro qui s’affiche?
-Oui, s’il vous plait.
-Alors, à dans deux jours Mademoiselle Bourgeois.
-Bonne journée.
En raccrochant, son coeur était un peu plus léger et la traitrise de sa mère était oubliée. Sa confiance lui disait qu’elle pouvait prendre le risque d’ajouter ce numéro à ses contactes. Mr Mége fut donc le premier contacte, de sa nouvelle carte sim.
La vie lui parut depuis lors, beaucoup plus belle. Il n’était que quinze heure et le soleil froid du mois de mars, lui donna envie de découvrir la ville un peu plus. Et puis, il lui fallait toujours chercher un appartement. Elle n’avait aucune idée du prix des logements, et encore moins des quartiers où elle aurait envie de vivre. Elle passa donc à la réception pour récupérer un plan de la ville et interrogea le barman.
-Vous êtes du coin?
-Oui, et non, pourquoi?
-Voila, je débarque en ville et je cherche un appartement. Je ne connais absolument pas Nantes et ses environs. J’imagine qu’il y des secteurs plus agréables que d’autres, plus ou moins chers et d’autre à éviter carrément….
Le barman se pencha sur le plan. Il se repéra une seconde et désigna un secteur de la carte.
-Là, j’éviterais. Là c’est loin du centre et moins bien desservi par les bus. Ici c’est très agréable, mais cher.
-Merci.
-C’est très difficile de se faire une idée, et il y a d’autres critères comme où vous travaillez, si vous avez une voiture ou non…..
-C’est vrai, que je dois en tenir-compte.
-Alors? Vous travaillez où?
-Pour l’instant je cherche aussi du travail.
-Si ça vous intéresse je laisse ma place vendredi.
-Ça ne vous plait pas?
-Je fais ça occasionnellement, pendant les vacances. Les cours reprennent Lundi.
Comme Mathilde paraissait perdue, il ajouta.
-C’est les vacances d’hiver ici. Je reprends la fac Lundi.
-Quel cursus?
-Quatrième année de psycho.
Elle le regarda repartir vers le bar. Elle lui donnait en effet, vingt-deux, vingt-trois ans. Plutôt mignon, il semblait sportif. Elle l’observa un instant par dessus son plan, il essuyait les verres. Quand elle sorti il lui lui lança:
-Bonne chasse, bonne chance….
Dans la rue, Mathilde rangea son plan. Elle était plutôt du genre à déambuler et à se perdre, pour découvrir les villes, puis quand elle en avait assez, elle regardait le plan pour rentrer. La ville était agréable malgré le soleil, qui baissait rapidement. Les bord de la Loire étaient particulièrement beaux, et les haut immeubles qui la surplombaient le long des boulevards, lui faisaient comme un écrin. Elle se laissa entrainé par le fleuve qui se séparait en deux bras et se rejoignaient un peu plus loin pour ne reformer qu’un. Elle explora l’île que les bras du fleuve délimitaient. Elle entra se renseigner dans plusieurs agences immobilières, et prit rendez-vous dés le lendemain pour trois visites.
De retours à son hôtel, elle prit une douche bien chaude où elle se massa longuement les pieds et les mollets, qui avaient souffert. Vers dix-neuf heure, elle descendit et mangea rapidement. Puis elle sorti pour aller au cinéma. Encore une fois, ses amis et même sa mère ne la reconnaitraient pas. Son style restait très classique pour une fille de son âge, mais elle n’avait ni les moyens ni eut le temps d’y remédier. En revanche, le simple fait d’avoir déboutonné son chemisier et détaché ses cheveux, lui donnaient une silhouette plus détendue. En marchant aujourd’hui et ce soir au cinéma, elle avait vu le regard des hommes, se retourner sur son passage. Cela lui redonnait encore plus confiance en elle. Elle se sentait désirable, et maintenant presque normale.
Quand elle retourna à l’hôtel, elle trouva le barman, qui rangeait avant de fermer.
-Alors, cette chasse au travail et à l’appartement?
-Je visite des appartements demain, et j’ai un rendez-vous d’embauche jeudi.
-Alors je croise les doigts pour que ça marche. Je vous sers quelque chose?
-Non vous alliez fermer. Et il est tard je vais me coucher.
Le mercredi, elle se leva tôt pour aller visiter des appartements. Le premier était minable et trop cher, mais les deux suivants lui permirent de s’y projeter. Sans compter sur le fait qu’elle pourrait très bien déménager, dés qu’elle trouverait mieux dans un an ou deux, si son entretient du lendemain se concrétisait. Décidément cette ville lui réussissait.
Le jeudi, elle se présenta à l’adresse de son entretient. Mr Mége parut étrangement froid quand elle entra dans son bureau. Il reprit tout son CV avec elle, et en vint à la raison de son départ de Pharmacop.
Elle précisa que pour le moment elle était en congé de chez eux, en guise de préavis de départ.
-Ce n’est pas ce qu’ils m’ont dit.
Mathilde fut quelque peu décontenancée.
-Mais, à qui avez-vous parlé? Madame Collet a accepté mon congé et m’a assuré qu’elle ferait le nécessaire pour me libérer de mon contrat….
-En fait c’est assez étrange mais c’est Pharmacop, qui m’appelé hier pour me dire de me méfier de vous… Ils ont parlé d’erreurs très graves…..
-La raison je vais vous l’expliquer. Mon ex petit ami qui travaille toujours là-bas, m’a empêché de donner suite à votre première proposition. Il ya deux jours, nous avons rompu et j’ai décidé de changer de vie. J’ai bien l’intention de le faire avec ou sans votre aide.
Mr Mége, parut comprendre quelque chose. Il se pencha sur son interphone et demanda à sa secrétaire de lui passer les ressources humaines de Pharmacop. Une minute plus tard, le téléphone sonna. Il se présenta et demanda à qui il avait affaire.
-Je suis madame Collet.
-Voila, désolé de vous déranger mais je voudrais, confirmer avec vous le références de Mlle Mathilde Bourgeois.
-Elle est en congé pour le moment, mais elle a démissionné il y a deux jours, subitement. Querelle d’amoureux à ce que j’ai cru comprendre. C’est dommage car elle nous satisfaisait pleinement, c’est un bon élément. Efficace, rapide et sure. Elle était sous utilisée chez nous, mais elle a prit ce poste pour suivre son petit ami. Ha mais elle postule chez vous?
-Je ne peux pas vous le dire, hélas.
-C’est une chique fille, vous ne le regretterez pas et dites-lui bien qu’elle n’a rien à craindre, je ne dirai pas à Fabrice qu’elle est chez vous.
Après les politesses d’usage, ils se quittèrent.
-Mais alors qui a appelé?
-Vous n’avez pas une petite idée?
Le reste de la journée, Mége et elle firent le tour des locaux de l’entreprise, sur les trois sites: la production, la recherche et développement et l’administratif. Mathilde était prévue sur le site de recherche et développement. En fin d’après-midi, Mr Mége lui donna son contrat, où figuraient les détails de son poste, ses avantages et sa rémunération. Il mit tout cela dans une enveloppe.
-Regardez cela à tête reposée. Si cela vous convient, ramenez-le signé lundi quand vous commencez. Et si vous avez des questions, des exigences, on en reparle en même temps.
Le vendredi, Mathilde passa le reste de sa journée à découvrir la ville et notamment le parlement de Bretagne. Quand elle rentra à l’hôtel vers dix-huit heure, elle s’allongea sur son lit et s’endormit presque aussi-tôt. Sur les coups de dix heure, elle se leva et rentra dans la douche, pour se réveiller totalement. Elle avait l’intention de sortir pour trouver quelque chose a grignoter mais elle n’avait pas trop faim. Elle finissait de s’habiller quand on frappa doucement à la porte. Elle ouvrit c’était le barman.
La veille encore, ils avaient parlé des investigations de Mathilde et dans un sourire enjôleur, il lui avait dit qu’il était content pour elle, parce qu’elle le méritait. Sa gentillesse, sa disponibilité à l’écouter et surtout son torse large et ses petites fesses qu’elle pensait fermes, avaient fait naitre des papillons dans son ventre et avaient enflammé son esprit comme son ventre. En remontant dans sa chambre, elle avait essayé de se raisonner et de comprendre ce désir. Elle n’était pas et ne pouvait pas être amoureuse. Serte le barman était mignon, mais il ne lui plaisait pas, enfin, pas pour envisager une relation à long terme. Elle sortait d’une relation de dix ans qui n’avait mené à rien, elle n’avait pas envie de se caser de si tôt. Elle avait envie de vivre seule en ne pensant qu’à elle. Et puis, il était étudiant et de son propre aveux , il avait envie de voyager après son diplôme, alors que pouvait-elle espérer de lui? Elle s’était alors frappée la tête de sa paume, s’en voulant d’être aussi bête. Bien-sur, elle le désirait physiquement, charnellement. La conscience bien élevée et sage de Mathilde, n’envisageait même pas qu’elle puisse faire l’amour à un homme qu’elle n’aimait pas, alors que son corps lui…. Elle pouvait d’ailleurs en juger à ses lèvres humides, sa peau qui réclamait des mains sur son corps et sa chatte, un sexe pour combler sa matrice. C’est vrai qu’il avait de belles mains. Elle avait chassé ses idées folles en allant se caresser dans un bain bien chaud. Le désirer ne voulait par dire qu’il la désirait. Mais pourtant ce soir il était là. Elle le laissa parler, il était fébrile:
-Voila, j’ai fini mon service et je venais vous dire au revoir et surtout bonne chance pour votre vie à Nantes, et votre nouveau job.
Il était craquant en effet. Ses belles mains se tordaient, il était anxieux. La seule, explication possible, c’est qu’il attendait quelque chose de cet entretient. Elle lu dans ses yeux qu'il la désirait, lui aussi.
Elle lui prit la main pour le tirer à l’intérieur et referma la porte sur eux. Mais elle avait épuisé tout son courage, maintenant elle était figée face à lui, les yeux dans les yeux. Heureusement, il prit l’initiative et s’approcha d’elle lentement. Leurs visages étaient à quelques centimètres l’un de l’autre. Sa main se posa sur sa joue et il pencha la tête en même temps pour attirer ses lèvres jusqu’aux siennes. Leur bouches s’unirent et leurs langues se mêlèrent. Il passa ses mains autour de sa taille pour la maintenir contre son torse. Comme dans son rêve érotique, elles passèrent sous sa chemise pour chercher sa peau. Ses mains étaient chaudes, et ses baisers brulants. Leurs lèvres se quittèrent mais les siennes continuèrent à embrasser la peau de son visage, puis de son cou. Mathilde n’arrivait plus à réfléchir. Son cerveau, dirigé par ses conventions, lui dictait de le repousser, alors que tous son corps le suppliait de continuer. Au fur et à mesure que ses mains dégrafaient son chemisier, sa bouche explorait en détail sa peau fraichement mise à nue. Jugeant que cela avait assez duré, il fit passer sa chemise par sa tête, la bascula dans ses bras et la porta jusqu’au lit. Incapable de dire ou faire quoi que ce soit, Mathilde ne pouvait pas détacher ses yeux de lui. Elle le regarda enlever sa veste et sa chemise, puis quitter ses chaussures avant de la rejoindre sur le lit. Il s’approcha d’elle, sans quitter ses yeux. Son excitation avait accéléré le rythme de sa respiration, et sa peau devenait légèrement rosée. Il s’allongea à coté d’elle à bonne distance, il caressait son corps du regard. De ses doigts, il effleura son épaule et descendit le long de son bras pour finir sur son ventre. Chaque nouvelle caresse faisait à Mathilde l’effet d’une brulure. Sa bouche embrassa sa joue, puis son cou et son épaule, tandis que sa main glissait sous la ceinture de son pantalon jusqu’à sa lingerie. Mathilde ne pouvait plus respirer, son sang battait à ses oreilles comme dans sa vulve, mais elle ne pouvait toujours pas bouger, ni participer. De sa main agile il déboutonna son pantalon qu’il fit glisser le long de ses jambes pour s’en débarrasser sur le sol de la chambre. Mathilde était à présent en lingerie devant cet inconnu, mais elle n’avait pas honte, elle priait qu’il continue à l’explorer, comme aucun autre homme ne l’avait jamais fait. Il l’observait avec avidité. Dans ses yeux le feu brulait, son regard la dévorait, et se retenait de la prendre comme un sauvage pour assouvir son envie naturelle, de décharger. Mais il se contrôla, il embrassa ses pieds, puis ses jambes, ses genoux. Il remonta a califourchon sur elle jusqu’à ses cuisses, puis ses hanches, son ventre. Il se releva, passa à sa tête, lui releva doucement le torse, pour s’assoir derrière elle, et reposa son dos sur sa poitrine à lui. Ses mains, jouaient sur la peau nue de ses bras, de son cou, puis elles malaxèrent sa poitrine à travers sa lingerie. Mathilde n’en pouvait plus, elle n’était qu’une marionnette dans les mains de son amant. Il passa ses doigts sous les bonnets de son soutien-gorge qu’il remonta au dessus de ses seins pour les libérer. Tandis qu’une main jouait avec ses tétons, l’autre fouilla dans son dos pour dégrafer son soutient-gorge, qui alla rejoindre son pantalon sur le sol. Ses mains reprirent leurs caresses sur sa poitrine. Mathilde sentait la peau du barman, contre celle de son dos nu. Une masse dure contre ses fesses lui assurait qu’il la désirait tout autant qu’elle. Une de ses mains glissa sur son ventre tandis que ses bras resserraient leur éteinte autour de sa poitrine. Son majeur passa sous l’élastique de sa culotte pour jouer une seconde dans ses poils. Elle était au bord de la jouissance. Quand le doigt fouilla ses lèvres pour toucher son clitoris, Mathilde explosa, dans un orgasme qui la secoua des pieds à la tête. Il se leva, passa au bout du lit et quand il capta son regard, il lui dit:
-Tu as jouit?
Elle fit oui de la tête. Il eut un sourire étrange, puis ses yeux se posèrent sur le petit triangle de tissus qui lui cachait le sexe. Il passa ses mains sous ses fesses, tira sur le tissus, le porta à son nez pour en humer l’odeur, puis il le mit dans la poche de son jean.
-Trésor de guerre.
Enfin, il enleva son pantalon et son caleçon en même temps, sans qu’elle ne quitte sa bite tendue des yeux. Il s’assit sur la chaise qui lui faisais face pour enlever ses chaussettes, Mathilde d’un saut de carpe, en profita pour se glisser sous les draps. En se relevant, il l’interrogea:
-Tu as froid?
Elle fit non de la tête. Alors il arracha les draps du lit, les envoyant au sol.
-Tu n’as pas besoin de te cacher, tu es magnifique.
Elle le vit alors monter sur le lit, par le pied, posant des baisers sur sa peau, sans quitter son regard, de ses beaux yeux verts . Sa bouche s’arrêta à quelques centimètres de sa vulve, qu’elle sentait palpiter à nouveau. Il enfouit son nez dans la toison de son pubis, pour en respirer l’odeur. Quand il releva son visage, le bout de son nez était luisant de sa mouille. Cette vision, fit faire un bond à l’excitation de Mathilde, mais la proximité de la bouche de son amant, avec sa vulve la mettait mal à l’aise. Elle avait très peur, que son odeur, ses fluides ne le dégoute. Elle, ça la dégoutait en tout cas. Mais en même temps, elle avait très envie de connaitre l’effet de cette caresse, dont elle n’avait entendu parler que dans les magasines féminins, et qui pour eux semblait être une pratique banale. Déchirée par ce nouveau dilemme, encore une fois, elle se laissa guider par son amant, s’abandonnant totalement, à son désir, à son expertise. D’une manière sensuelle, il remonta d’un cran le long de ses jambes pour surplomber son sexe et le dévorer des yeux. Sa bouche reprit ses baisers délicats sur sa peau, à la lisière de ses polis. Puis, il libéra ses jambes du poids de son corps, se mit à quatre pattes au-dessus d’elle, pour caresser sa toison d’une main légère. Son pouce, se fit plus précis, il fouilla entre ses lèvres pour caresser son clitoris. Puis retenant les poils, il posa sa langue sur sa minuscule verge. Le contacte de sa langue mouillée de salive avec son intimité, lui fit l’effet d’une véritable décharge électrique. L’homme s’en inquiéta:
-Désolé, je t’ai fait mal?
Elle s’entendit dire, la voix suppliante:
-Non, non continue.
Mathilde n’en revenait pas. Elle s’étonnait elle-même, de cette contradiction, mais son corps avait parlé, son désir s’était confié. Il reprit, alternant la caresse de son pouce et les petits coups de langues. Les jambes de Mathilde se détendirent et ses cuisses s’ouvrirent. La langue devint de plus en plus hardie, en s’aventurant plus bas, plus profond dans son intimité. Quand Mathilde ouvrit les yeux, elle eut la vision de la tête de son amant dévorant sa vulve avec frénésie. Ses cuisses, plus largement ouvertes, qu’elle ne le pensait démontraient encore la différence entre son esprit conscient et le désir de son corps. Ses talons reposaient sur le dos de l’homme. Les yeux fermés, sa tête montait et descendait entre ses cuisse dans le clapotis de sa salive mêlée de sa mouille. Le visage serein et concentré, il la savourait. Ses mains lui caressaient les cuisses et remontaient vers ses seins qu’il martyrisait en les pinçant entre ses doigts, sans se soucier d’elle. Bien-sur qu’il avait son consentement, chaque centimètre carré de sa peau le réclamait. D’ailleurs, Mathilde ne pouvait empêcher son bassin de se soulever au rythme de sa bouche, ni sa gorge, de laisser échapper des petits gémissements. Pour la première fois, Mathilde « participa ». Ses mains se posèrent dans les cheveux du barman, guidant et appuyant sur sa tête pour augmenter son plaisir. Le contact avec ses cheveux lui enflammèrent les tempes, elle s’assura qu’il n’y voyait aucun inconvénient, mais au contraire, il redoubla d’intensité.
Les sons émis par la gorge de Mathilde, alertèrent la langue entre ses cuisse, qui se retira, prodiguant de milliers de baisers d’excuse, de ses cuisses à ses seins. Il remonta jusqu’à sa bouche et l’embrassa, partageant avec elle, l’odeur et le gout de sa chatte. Puis il se mit a genoux à la hauteur de son épaule pour lui présenter son sexe.
Comme elle ne bougeait pas il dit:
-Ben, suce-moi!
Elle fit non de la tête.
-Tu n’aime pas ça?
Elle re-fit non de la tête.
-Tu ne veux pas essayer?
De ses yeux apeurés, sans quitter son sexe des yeux comme, si c’était une arme dangereuse, elle fit toujours non.
-C‘est pas grave. Il descendit du lit, alla prendre une capote dans la poche de son sac, l’enfila et se positionna entre ses cuisses.
-Tu es toujours d’accord?
Elle acquiesçât de la tête. Il joua avec son gland entre ses lèvres avant de pousser sur ses hanches pour la pénétrer.
La sensation d’être remplie, la fit fermer les yeux et basculer la tête en arrière. Elle émit un râle de plaisir, tandis que le barman martelait sa chatte, de ses hanches. Calant ses jambes sur ses épaules, il avait les mains libres pour, sentir son corps, malaxer ses seins, caresser son clitoris. Il accélérait puis ralentissait, pour l’embrasser à pleine bouche. Leur plaisir monta rapidement, tout deux commencèrent à tenter de se retenir mais, la jouissance les emmena presque en même temps. Mathilde épuisée resta sur le dos, tandis que le Barman encore dur, restait en elle. Il retira la capote, fit un noeud et alla à la salle de bain pour se rincer. Mathilde le regarda revenir vers le lit.
-Je peux m’allonger un peu, je suis épuisé?
-Oui.
Gênée, il y avait une question qui lui trottait dans l’esprit.
-Je peux te poser une question?
-Oui, va-s’y.
-Les autres filles, sucent souvent les mecs?
-Oui, on peut dire que presque toutes.
-Et vous, vous aimez ça?
-Moi oui, mais je crois que la plus part des mecs aussi. Mais tu viens d’où toi?
Mathilde rougit et elle fit semblant de s’endormir pour ne pas avoir à répondre.
L’homme à coté d’elle reposa sa tête sur l’oreiller et s’endormit également, car il commençait à ronfler.
Mathilde resta éveillée. Elle s’en voulait un peu de s’être offerte à un inconnu. Dans son éducation, faire l’amour, devait signifier quelque chose, même si elle avait conscience, que cette conception était d’un autre âge, d’un autre siècle. Sans doute que Fabrice, lui dirait que son âme avait été pervertie par la société. Elle, encore, parcourue les hormones de sa jouissance, avait plutôt envie de lui répondre qu’elle avait écouté son corps et que depuis, toutes les parties d’elle-même, étaient comblées. Pour la première fois de sa vie, elle avait fait l’amour sans amour.
Elle était un peu gênée, de dormir à coté d’un inconnu dont elle ne connaissait même pas le prénom. Mais elle n’avait pourtant pas l’impression que quiconque ait eu à pâtir de leur rencontre. Il avait été si doux, si prévenant, s’assurant qu’elle n’avait pas mal, qu’il ne faisait pas quelque chose qui la gêne. Clairement, elle ne l’aimait pas et ne pourrait sans doute jamais l’aimer, ils étaient trop différents et peu de choses en commun. Il était juste attirant physiquement et il avait été là au bon moment. Il était un amant, doux, prévenant, attentif, et malgré sa déception qu’elle ne le prenne pas en bouche, il n’avait pas insisté et surtout, il ne lui avait rien reproché. En une heure, elle avait plus apprit avec lui, sur la sensualité, qu’en dix ans de vie commune avec Fabrice. A chaque fois qu’elle avait voulu expérimenter, il l’avait remise sur le droit chemin, si-bien que leur vie de couple n’avait pas évolué et s’était transformée en dix ans de frustration. Le barman se retourna sur le coté et cessa de ronfler. Mathilde avait juste de la reconnaissance pour lui, et encore beaucoup de désir, mais elle le laissa dormir. Très vite, elle le rejoignit dans les bras de Morphée.

Au matin, Mathilde se réveilla la première, le barman respirait lentement à coté d’elle. Elle pouvait voir la peau de son visage et de son épaule, éclairés par le soleil provenant de la fenêtre. Il lui faisait face maintenant. Elle souleva le drap, pour regarder son sexe au repos. Ce petit amas de chaire rose, lui avait donné tant de plaisir la veille. Elle se demanda un instant, pourquoi elle n’avait pas voulu le prendre en bouche. Ses copines et surtout les magazines féminins, banalisaient la pratique. Ils expliquaient comment s’y prendre, comme si le faire, devait être une évidence. Bien sur, elle même n’était pas indifférente à la tentation, non pas de faire comme les autres, mais au moins d’essayer une pratique excitante, inversant un instant le cours des institutions en détenant un pouvoir sur les hommes.
Curieusement, qu’il la voit nue et qu’il mette sa bite dans son vagin l’avait moins gêné que l’idée qu’il puisse la mettre dans sa bouche. Soudain, une voix grave la fit sursauter.
-Tu peux toucher si tu veux.
Elle rougit et reposa le drap.
-Tu m’as laissé dormir, d’habitude les nanas que je culbute, me foutent dehors avant une heure du mat’.
Ce genre de réflexion faisait dire à Mathilde que jamais, elle ne pourrait tomber amoureuse. En revanche, son jargon, faisait résonner en elle son coté « bad-girl » et avait réveillé son désir. Peut-être, que c’est ce qui lui avait plut chez lui, après tout, savoir que ce ne serait jamais, que sexuel. Elle passa sa tête sous le drap et prit son sexe délicatement dans sa main. Elle le portait, comme on prend un petit oiseau tombé du nid. Puis ses doigts se refermèrent et elle commença à le masturber. En quelques secondes, elle le vit grossir et devenir dur, alors elle approcha ses lèvres et l’engloutit. Ça n’avait aucun gout, mais une odeur indéfinissable. Elle imaginait que ce devait être un mélange d’urine et de sperme, mais l’éventualité ne la gênait plus. L’homme s’allongea sur le dos et profita, sans participer. Mathilde prit son temps et s’appliqua. Lui en revanche, au bout d’un moment, trouva le temps long. De ses bras puissants, il lui attrapa les jambes pour les faire passer par dessus sa tête, en soixante-neuf. Du bout de sa langue, il titilla son bouton de plaisir, puis élargissant la surface de contacte, il se servit de sa langue pour écarter ses lèvres en une caresse à la fois capiteuse et brutale.
-Petite chienne, tu sais t’y prendre. Ce n’est pas ta première, avoue.
Mathilde encore une fois, se concentra sur le plaisir que la langue lui donnait, faisant abstraction des remarques, qui avaient plutôt tendance à faire baisser son désir. La musculature de son amant, se tendit une nouvelle fois, pour la faire basculer sur le coté. Il se leva d’un bond et alla prendre une nouvelle capote dans son sac à dos. Il s’approcha de Mathilde et lui tendit le bout de caoutchouc, pour qu’elle le lui enfile. Pour cela elle dut s’assoir en tailleur sur le lit, quand ce fut fait il s’adressa à elle.
-Met-toi à quatre pattes.
Elle s’exécuta le temps qu’il fasse le tour du lit pour se positionner derrière elle.
-Là ma belle, tu vas prendre cher!
Mathilde, un peu paniquée en entendant ses paroles, était prête à fuir, mais il attrapa fermement ses hanches, ajusta l’entrée de son vagin et la pénétra, doucement. Il y avait une discordance saisissante, entre la violence de ses paroles et la douceur de ses gestes.
Sa bite allait et venait en elle, sur un rythme lent, mais elle la sentait plus profond, qu’elle ne l’avait jamais senti. D’ailleurs chaque expérience depuis la veille, était une découverte, jusqu’à cette position, à la fois bestiale, excitante et jouissive. Son amant accéléra lentement. Ses mains augmentèrent la pression sur ses hanches laissant des traces blanches sur sa peau. De temps en temps, il se couchait sur son dos et lui embrassait les épaules en lui caressant les seins. Inlassablement il reprenait, faisant monter à chaque seconde, le feu dans la chatte de Mathilde.
Au bord de l’orgasme, elle n’osait pas bouger, un effleurement de son clitoris, une légère accélération ou une simple parole « déplacée, mais si excitante », risquait de la faire exploser. Son amant dû le sentir, il ralenti imperceptiblement et lui administra une claque sur la fesse gauche. Puis il reprit son martèlement régulier. Prise de cours une seconde, Mathilde avait apprécié cette fessée, plus qu’elle ne voulait bien se l’avouer et quelques secondes plus tard, elle en était au même point. En revanche, le barman était de plus en plus expressif. Il bloquait plus souvent sa respiration et semblait lutter, pour retarder son orgasme. Mathilde passa son bras entre ses cuisses pour accueillir dans sa main les couilles de son amant à chaque coup de rein. Ce dû être son étincelle à lui, car elle l’entendit exploser, des putains plein la bouche, tandis que la capote se remplissait de sa semence chaude et abondante. La jouissance du mâle. Derrière elle, fût son étincelle à elle.
Tout son corps s’embrasa alors, dans une véritable trainée de poudre qui se propagea de son vagin, le long de sa colonne, jusqu’à sa tête et ses bras. Sa chatte se contractait, sur la verge encore en elle. Les muscles de ses bras et de ses jambes la faisaient souffrir, tandis que son diaphragme refusait de fonctionner. Tendue comme un arc, elle s’effondra sur lit dés que son plaisir se calma. Elle sentait toujours le poids de son amant sur son dos. Quand il reprit ses esprits, il roula sur le coté où ils restèrent là côte à côte un moment, qui parut une éternité à Mathilde. Maintenant elle était gênée et avait hâte qu’il parte.
-Quelle heure est-il?
-Neuf heure.
-Merde, faut que j’y aille. Ça te dérange que je prenne une douche vite fait?
Elle fit non de la tête, se disant que cela réduirait encore le temps où elle devrait supporter, sa présence. Quand il sortit de la douche, elle lui tendit une serviette propre et l’y remplaça. Elle laissa couler l’eau chaude, imaginant la caresse de ses mains et de la bouche de son amant, sur son corps. Elle n’avait envie de garder que ça de lui. C’est pourquoi quand elle sortit plus d’une demi-heure plus tard de la douche, elle passa d’abord la tête et un regard discret dans la pièce. Rassurée qu’il ait finit par partir, elle s’assura que la porte était bien fermée et mit la chaine. C’est là qu’elle vit le petit mot sur sa table de nuit.
J’ai passé un super moment, je te laisses mon numéro, appelle-moi vite, Fabrice.
Elle pouffa dans sa main, chiffonnant le papier de l’autre, qu’elle jeta dans les WC avant de tirer la chasse.
Les jours qui suivirent, Mathilde n’eut pas beaucoup le temps de penser à cet autre Fabrice, ni aux hommes en général. Elle se lança dans son nouveau boulot, corps et âme, car elle adorait son poste, ses nouveaux collègues et sa nouvelle vie.
Sa vie personnelle lui apporta autan de raisons d’être heureuse. Là encore elle eut la chance de pouvoir emménager très rapidement, dans son nouvel appartement. Sa vie de célibataire lui apportait toute la liberté qui lui avait manqué. Celle de rencontrer des gens, ou de trainer seule chez elle en pyjama, pour bouquiner et regarder la télé. Mais surtout elle était libre et personne ne portait sur elle aucun jugement. Pour le sexe, elle adopta en ligne un gode qu’elle gardait à portée de main dans sa table de nuit et quand l’envie du sexe d’un véritable homme se faisait sentir elle se connectait sur ses applications de rencontre ou traînait dans les bars en attendant que quelqu’un l’aborde. Ce genre de relations ne la satisfaisait pas complètement et lui laissait le gout amer de l’inachevé jusqu’au jour où…..
Mais ça c’est une autre histoire.

Les avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...


Texte coquin : Mathilde
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par fredlahaute

Mathilde - Récit érotique publié le 09-10-2025
Partition à six mains. - Récit érotique publié le 30-09-2025
Le remplaçant - Récit érotique publié le 25-09-2025
Jeux pervers et monstre du Lochness - Récit érotique publié le 16-09-2025