FEU D’ARTIFICE 5 - Le bouquet final : le retour d’Hicham, le fantasme absolu - histoire érotique

Il était déjà minuit dix, il ne fallait pas trop traîner.
Eric, avant le plan avec Tarek et Elyes (un peu décevant) avait en quel sorte demandé à Hicham de rester en alerte, il avait envie de finir la soirée avec lui, comme il l’avait commencée, parce que c’était le plus excitant, le plus sexy, le plus beau, parce que c’était son préféré, et de loin - le contenu de la soirée le lui avait encore prouvé.
Il regarda son téléphone, rien, aucun message.
Il lui fallait donc le contacter, il espérait qu’il était encore dispo, qu’à cette heure-là il accepterait de revenir, et surtout qu’il accepterait le plan “spécial” qu’il allait lui proposer.
Sinon, tant pis, il s’était dit qu’ils feraient leur plan habituel et qu’il jouirait avec lui. Encore fallait-il qu’il soit dispo et qu’il veuille venir. Sinon ... il aviserait.

- Cc ?
- Oui ?
Comme à son habitude, Hicham avait répondu très promptement.
- Bien rentrés ?
- Oui nickel ... Alors tu veux qu’on se revoit ?
Eric apprécia que ce soit Hicham qui pose la question.
- Oui. C’est possible pour toi ? Et ça t’intéresse ?
- Oui, oui.
Eric fut déjà soulagé, il finirait bien cette soirée d’anniversaire avec lui, mais il lui fallait aborder le sujet qui lui tenait à coeur et qui risquait de coincer...
- Par contre j’ai quelque chose d’un peu particulier à te demander.
- Vas-y.
Il lui fallait se jeter à l’eau, il verrait bien sa réaction, encore une fois, au pire, ils feraient un plan classique.

- Voilà ... tu sais à quel point j’aime ton cul ... j’ai envie de te le bouffer, comme d’hab, mais j’ai aussi envie de le baiser ... tes conditions seront les miennes ...

Voilà, c’était dit, ou plutôt écrit, Eric a hésité quelques instants avant d’envoyer le message, mais ça y est, il était parti.
Que risquait-il après tout... sinon qu’Hicham lui dise non ou qu’il mette des conditions exorbitantes...

Un long silence s’instaura.
Jusque là la conversation était fluide, Hicham répondait aussitôt à ses sms.
Là : pas de réponse ...
Eric se dit que ce n’était pas bon signe et qu’il allait l’envoyer sur les roses ...
Il trouva l’attente interminable, il aurait préféré qu’Hicham lui dise non tout de suite ...

Enfin, après de longues minutes, il reçut l’alerte lumineuse comme quoi il avait reçu un sms. Son coeur battait la chamade lorsqu’il appuya pour l’ouvrir ... il était lapidaire :
- Ok.

Eric ferma les yeux, respira un bon coup, il réalisait à peine ce que signifiait ce petit message, il allait pouvoir réaliser un de ses fantasmes : baiser un actif, et pas n’importe lequel, puisque c’était Hicham.
Il lui envoya, en réponse, un message tout aussi lapidaire :
- Merci.

Les deux hommes échangèrent ensuite sur les conditions, mais, même si cela prit un peu de temps (il valait mieux bien discuter de tout avant, pour éviter ensuite tout malentendu) ce fut une formalité.
Eric connaissait suffisamment Hicham pour savoir que, s’il avait écrit ok, c’est qu’ils allaient sans problème se mettre d’accord. Et ce fut le cas, rapidement. Eric le remercia particulièrement, ce à quoi le jeune homme lui répondit :
- C’est bien parce que c’est toi et parce que c’est ton anniversaire,
ce qui le toucha particulièrement.

Il était pratiquement une heure du matin lorsqu’Hicham envoya le sms habituel :
- je suis là.
Lorsqu’il arriva à la porte de la chambre, Eric fut littéralement subjugué : Hicham était fort élégamment vêtu, un pantalon noir, à pinces, une veste noire, une chemise blanche, et il sentait particulièrement bon.
Eric fut très sensible à cet effort particulier, et le complimenta sur sa tenue et son élégance.
- Encore bon anniversaire, lui lança Hicham, en lui tendant une boîte de préservatifs (Eric n’en avait pas, et, comme cela faisait partie des conditions, Hicham avait été en prendre à un distributeur).

Autre condition, comme le lui avait écrit Hicham :
- Par contre, vu tout ce que t’as fait de ta soirée, tu pourras pas m’embrasser.
- Pas de souci, je comprends.

Comme d’habitude Hicham se déshabilla, et plia ses beaux vêtements sur la table de la chambre d’hôtel.
Comme d’habitude les deux hommes se rejoignirent dans le lit, entièrement à poil, chaussettes comprises...
- Fais doucement s’il te plaît.
- Oui, t’inquiète... tu l’as jamais fait ?
- Non, tu sais bien.
- T’inquiète... je vais d’abord bien te le préparer... et de toute façon, dis moi bien si tu as mal, j’arrêterai...
- Non, t’inquiète, ça ira, je prendrai sur moi...

Eric lui expliqua dans quelle position il souhaitait lui préparer le cul : il se mettrait à genoux sur le lit, la croupe offerte à sa bouche, lui derrière, à genoux également.
Il commença à lui bouffer le cul goulûment, il se régalait, comme d’habitude, tellement il était bon et propre.
Hicham commença assez vite à bander, et même durement. Eric, qui, en plus, ne savait pas qu’il avait joui deux fois, et pas simplement une, depuis le début de la soirée, en fut rassuré, il se disait aussi que s’il était excité comme ça, Hicham aurait moins mal.

Eric ne fit pas que bouffer le cul d’Hicham. Contrairement aux autres fois, il enfonça bien sa langue dans l’orifice et commença aussi à le doigter. Pour maintenir l’excitation, il le branlait doucement, mais continûment. Il le suça aussi, tout en le doigtant.
Hicham semblait excité, en tout cas il bandait bien à fond, et émettait de petits gémissements de plaisir, ce qui était plutôt rare chez lui.

- Je crois que c’est bon tu peux y aller ... doucement s’il te plaît.
Eric, qui était toujours à genoux derrière Hicham, ouvrit la boîte de préservatifs, et en enfila un autour de sa queue, qu’il positionna ensuite à l’entrée de l’anus du jeune garçon. Le moment était arrivé, il allait falloir la rentrer.
Eric bandait bien, et essayait de se contenir pour ne pas jouir trop tôt, il faut dire que depuis le début de la soirée il avait eu le temps de bien s’exciter, mais s’il jouissait trop vite, ça gâcherait tout, alors qu’il était sur le point d’atteindre le Graal suprême.

il commença à la rentrer, ce qu’il fit sans problème dans un premier temps, mais il sentit assez vite une résistance, qu’il allait lui falloir vaincre.
Hicham émettait des gémissements plus graves mais aussi plus rapprochés que tout à l’heure.
Eric essaya de continuer à enfoncer sa queue, mais il avait vraiment du mal.
Il se fia à son expérience, et se dit qu’il fallait qu’il l’enfonce une fois pour toutes, qu’Hicham aurait mal mais qu’après ça irait mieux.
Il l’avertit qu’il allait pousser et franchir le rubicon :
- Ouais, vas-y, lui répondit Hicham dans un soupir.

Il ne pouvait pas reculer, et donna le coup de rein qui allait lui permettre de bien pénétrer Hicham.
Celui poussa un cri lorsqu’il sentit la bite d’Eric rentrer dans son fondement.
- ça va ?
- ouais, t’inquiète, répondit-il dans un soupir, ouais, ca va, vas-y.
Fort de ce feu vert, Eric entama des mouvements de va-et-vient sans trop s’arrêter et qui coulissèrent de plus en plus facilement dans les entrailles d’Hicham, qui grimaçait et poussait de forts gémissements, qui semblaient toutefois plus être de plaisir que de douleur.

Eric eut envie de le voir et, tout en restant en lui, le fit mettre sur le dos, pour poursuivre sa pénétration.
Le spectacle qui lui était alors donné était tout simplement magnifique : Hicham avait les jambes écartées, le torse tendu, le visage grimaçant de douleur mais aussi de plaisir, gémissant, bandant et se branlant.
Eric était aux anges, il poursuivit son mouvement de va-et-vient, bien à fond, en appuyant une main sur chaque jambe d’Hicham, qu’il repoussait ainsi vers l’arrière.
Il réussit à coincer ses jambes contre sa poitrine pour à la fois caresser le torse d’Hicham et branler sa bite qu’il sentait aussi au bord de l’éjaculation.

De son côté, il sentait la sauce monter, et tout ce qu’il avait accumulé d’excitation depuis le début de la soirée, sur le point d’exploser.
Il ne lui fallait pas trop attendre, car il ne pouvait pas jouir en lui, ça faisait aussi partie des conditions.
Quelques derniers mouvements, et il lui faudrait se retirer.
Il replia les jambes d’Hicham vers son torse et les écarta au maximum, tout en continuant à pilonner son cul.
Hicham avait la bouche ouverte, il gueulait vraiment comme un mec qui se faisait baiser, alternant les cris graves, et les cris aigus.
Il se branla bien à fond, et gueula :
- Je vais jouir, retire-toi !, ce que fit aussitôt Eric, juste avant d’éjaculer. Il eut tout juste le temps de retirer le préservatif, fut parcouru de spasmes et cracha toute la sauce sur les draps, juste à côté d’Hicham, qui de son côté reprenait sa respiration et ses esprits.
Quel pied !

Après quelques instants, nécessaires pour bien reprendre ses esprits, Eric mit son peignoir à l’endroit souillé et vint s’allonger aux côtés d’Hicham, qui était resté les jambes écartées, et débandait doucement.
- Ça va ?
- Ouais.
- Pas trop mal ?
- Non ça va, répondit Hicham qui, pourtant, grimaçait.
Eric le regardait, toujours aussi beau, et aussi bien foutu. Le connaissant, il avait du mal à imaginer qu’il avait pu le baiser, il avait toujours pensé qu’il ne voudrait jamais.
- Alors t’as aimé ? lui demanda Hicham, dans un sourire... depuis que tu voulais faire ça, ajouta-t-il.
- Ah ouais, j’ai vraiment adoré, lui répondit Eric, sans trop développer, et sans oser lui demander si c’était réciproque.

Il regarda l’heure : 1h38... il était temps d’aller faire dodo…
Hicham se releva, alla vite fait se rincer à la salle de bains, ce qui permit à Eric de mater son joli cul une fois de plus.
Quand il revint il lui demanda à nouveau :
- Ça va ?
- Mais oui, t’inquiète, pourquoi ça irait pas ?
Hicham revint se rhabiller, prit l’enveloppe qu’Eric avait laissée à son attention, et se dirigea vers la porte d’entrée.
Sur le seuil de la porte, les deux hommes se regardèrent, Eric approcha sa bouche du visage d’Hicham, qui ne le détourna pas, il posa sa bouche contre ses lèvres, et les deux hommes échangèrent alors un baiser bien langoureux, une bonne pelle, qui dura de longues secondes.
Eric se dit que le jeune homme avait peut-être pris son pied…
Il lui caressa la joue, et lui apposa un dernier smack.
- Merci pour tout, Hicham, tu m’as offert un bel anniversaire, rentre bien, et à très vite.
- Merci à toi Eric, ben tu me contactes quand tu veux...

La porte se referma, Hicham restait dans ses pensées. Pour la première fois de sa vie, lui qui croyait être 100% actif, il venait de se faire baiser.
Il en était tout troublé, plus qu’il ne l’aurait imaginé.
Il pensait que le caractère tarifé de la relation le protègerait, mais ce n’était pas le cas.
Ce qui le troublait le plus, c’est qu’il avait pris du plaisir à ce qui venait de se passer, il avait bandé tout le temps pendant qu’il se faisait baiser, c’était un signe qui ne trompait pas.
Il réalisait aussi qu’Eric, depuis qu’il le connaissait, lui faisait faire des trucs qu’il n’aimait pas et même qui le répugnaient, et il se rendait compte qu’en fait ces trucs, il les aimait et prenait son pied quand le plan se déroulait.
Il se rendait compte qu’en fait il aimait quand il lui bouffait le cul, et il devait bien admettre qu’il avait aimé qu’il le baise. Il réalisait aussi qu’il avait aimé l’embrasser pour lui dire au revoir alors que, normalement, il ne supportait pas le faire après s’être fait bouffer le cul par la langue d’Eric...

Eric de son côté s’était allongé sur le lit, à poil. Il se sentait vidé, complètement, mais quelle belle soirée il avait passé, et quel bouquet final, ce plan avec Hicham !