LES COMMANDES DE NASSIR - 5 - Une commande à distance - histoire érotique

Ça faisait longtemps qu’il n’avait rien fait, que “ les commandes de Nassir “ n’avaient pas été sollicitées. De temps en temps, il y repensait, mais était comme blasé. Sa déprime l’avait repris, et il se laissait aller. Aux plaisirs solitaires notamment. Rien ne le branchait davantage que de s’enfermer dans sa chambre, volets, fenêtre, porte fermés, de se projeter des films de cul, et de se branler devant.
Dans ces moments-là, il se sentait bien, il ne voyait personne, il était seul, il ne pensait qu’à lui, il prenait et il se donnait du plaisir.
Il avait songé à s’acheter des ustensiles, qu’il aurait commandés par internet, comme des plugs, des bites en latex, des culs aussi, il avait vu que ça existait, mais il n’avait jamais franchi le pas. Par flemme, essentiellement. Jusque là il ne se servait que de ses mains, et de sa salive. Il adorait se branler, mais aussi se toucher les seins, et se doigter, ça lui faisait du bien.

Ce qui le déprimait aussi, c’est que la chaîne qui l’employait ne couvrait pas l’Euro qui venait de démarrer. Ça l’aurait boosté de partir un mois en Allemagne pour le commenter, mais non, les droits TV étaient ainsi faits, la compétition était couverte par des chaînes concurrentes, c’était ainsi.
Du coup il passait la plupart de ses journées dans son appart, souvent dans sa chambre, il suivait quand même les matches à la télé, car c’était un mordu, évidemment entre deux films de cul...
Parfois même il se branlait devant les matches, tellement le corps des jeunes footeux l’excitait. Et de plus en plus.

Hassane avait bien vu que ça n’allait pas fort, mais il ne savait quoi faire.
De temps en temps, il remettait le sujet des “ commandes de Nassir “ sur le tapis, mais il voyait bien que, très vite, ça agaçait son ami. Pourtant il avait poursuivi ses contacts et assez régulièrement il lui proposait un nom, un scénar... rien n’y faisait, aucune de ses propositions ne trouvait grâce aux yeux de Nassir. Que faire ?

La situation se débloqua lorsqu’il eut une idée, qui partit d’un constat : Nassir, en ce moment, ne voulait manifestement pas sortir, ne voulait plus honorer de “ commandes “, et passait ses journées dans sa chambre devant la télé. Dans ces conditions, il fallait que ses “ commandes “ viennent jusque dans sa chambre, et dans sa télé.
Comme il était resté en contact avec Bastien et avec Rodolphe, les deux premières “commandes“, il eut l’idée de les solliciter pour mettre au point un projet, un peu fou, mais qui, il en était sûr, allait bien plaire à Nassir.

Ces deux-là devaient se retrouver à Clairefontaine, avec l’équipe de France, et allaient en profiter, avant que la compétition ne commence, pour se donner du plaisir et baiser un peu. Hassane, avec son savoir-faire habituel, avait fait en sorte que les deux se rapprochent, déjà que chacun sache que l’autre, sinon “ en était “, du moins n’avait rien contre une baise entre mecs.
Bastien, lui, pratiquait de temps en temps, et aimait bien se prendre de bons coups de bite dans le cul, tandis que Rodolphe, depuis la “ commande “ avec Nassir à Marseille, avait repris sa vie d’hétéro, et n’avait plus rien fait avec un mec.

Ça le démangeait toutefois, et, au fur et à mesure que la fin de saison approchait, il pensait à ce regroupement entre mecs qu’allait occasionner cet Euro à disputer. Ce serait sans doute son dernier, il avait déjà trente-trois ans, et il comptait bien en profiter. Le gagner déjà, tellement la défaite de 2016 lui était resté en travers de la gorge. Et puis, même si, à la fin d’une saison bien remplie, il se sentait un peu à court de forme, c’était un compétiteur né, il aimait la gagne, détestait perdre. Et il aimait aussi, en secret, cette ambiance entre mecs, et, lui qui avait toujours vécu à l’étranger, il aimait se retrouver entre Français, et n’entendre parler que français, ça lui faisait beaucoup de bien.

Hassane eut donc l’idée de demander à ces deux premières “ commandes de Nassir “ de se filmer en train de baiser et de l’envoyer à Nassir, qui les materait depuis sa chambre, aux volets clos.
Mieux, il avait mis au point un système, via une application par internet, pour que la connexion se fasse en direct.
Il eut un peu de mal à convaincre Nassir qui était devenu décidément très casanier... mais il finit par accepter.

C’est ainsi que, le jour J, à l’heure H, Nassir alluma sa télévision, brancha son téléphone sur l’application que lui avait installée Hassane, projeta l’écran de celui-ci sur sa télé, et, assez rapidement, la connexion se fit.
Rodolphe et Bastien apparurent, manifestement nus, ou du moins, de ce qu’on pouvait voir, torse nu, leurs pecs dépassaient du drap du lit où ils étaient tous deux allongés, souriants et détendus... ceci dit peut-être pas dans toutes les parties de leurs corps...
Nassir était nu aussi, mais sans drap pour le cacher, la queue légèrement dressée, déjà bien excité.
Il retrouva vite sa vigueur, et put au moins donner le change.

- Salut les gars, alors, vous avez su, l’un pour l’autre ? Son entrée en matière fut directe...
- Salut, ouais, sourit faiblement Bastien, qui demeurait timide, mais rajouta : Content de te revoir en tout cas, même si c’est par vidéo.
- Salut Nassir, dit à son tour Rodolphe, avec un sourire plus marqué, comme tu vois, on est prêts..., ajouta-t-il.
- Enlevez le drap, que je vous voie.

D’un même mouvement les deux coéquipiers soulevèrent et retirèrent le drap, qui laissa apparaître leur corps entièrement nu, comme Nassir pouvait s’y attendre, et le sexe, pas complètement au repos.
- Humm... vous m’excitez là, fit-il, en se caressant la bite, déjà bien raide.
Les deux autres avaient déjà l’air bien excités, et ce fut Rodolphe, paradoxalement car le moins dans le trip entre mecs, qui prit l’initiative.
Il se mit à caresser le corps imberbe de Bastien, qui se tourna vers lui pour l’embrasser.
Les deux hommes se roulèrent une bonne pelle, tout en se caressant mutuellement le haut du torse.

Devant sa télé, Nassir était particulièrement excité. Il en avait maté des films de boule, mais jamais il n’en avait vu de mecs qu’il connaissait, et qui en plus étaient en train de se palucher, là devant lui, exprès pour lui.
Il faut dire que la situation excitait tout autant Rodolphe et Bastien, déjà très chauds à l’idée de baiser ensemble, une première, pour l’un et l’autre, qui n’avaient jamais rien fait à l’occasion d’un rassemblement international, et l’idée que Nassir, à des centaines de km de là, les matait, les excitait encore plus.
- Suce-moi, fit Rodolphe, qui empoigna sa queue, et la maintint dressée en l’air.
Bastien ne se le fit pas dire deux fois, il se pencha, engloutit le membre, et commença à aspirer et à sucer. Visiblement il se régalait.

Chez lui aussi Nassir se régalait. Il bandait bien à fond, se branlait doucement, et ne manquait pas une minute du spectacle qui se déroulait sous ses yeux.
Pendant qu’il se faisait sucer, Rodolphe regardait, tantôt l’écran de télévision, où il pouvait voir Nassir en train de se branler, tantôt le téléphone posé en face de lui sur un trépied, et où se trouvait la caméra.
A l’attention de Nassir, il montrait tout le plaisir qu’il avait à se faire sucer par une bouche experte comme celle de Bastien. Il fermait les yeux, passait sa langue sur ses lèvres, et gardait la bouche ouverte, d’où sortaient de petits gémissements de plaisir.

- Encule le, ce petit pédé...
Nassir ne pouvait pas s’empêcher de s’exprimer comme ça, et Rodolphe en sourit...
Ça tombait bien, il en avait envie, tellement il trouvait que Bastien avait un beau, et sans doute, bon cul.
Tout en continuant de se faire pomper (manifestement Bastien ne lâchait pas le morceau...) Rodolphe, après avoir mouillé ses doigts de salive, se mit à caresser le fessier de son partenaire, et ne tarda pas à trouver son orifice, habitué depuis des lustres à encaisser des bites.
Bastien était plus passif qu’actif, et il avait envie que celle de Rodolphe passe de sa bouche à son cul.
Il s’arrêta donc de s’occuper d’elle, et après un regard bien lascif qu’il adressa à son aîné, il se mit sur le ventre et lui offrit son cul.

Par la même occasion il l’offrit, et s’offrit à Nassir qui sous l’excitation avait accéléré son mouvement de masturbation :
- Oh oui les gars, vous me chauffez, baise-le, Rodolphe !
Celui-ci, la bite bien dressée, continua à bien le préparer, mais il se rendit vite compte que le cul de Bastien était moins serré que celui de Nassir (le premier, et seul cul, qu’il avait jusque là possédé), et qu’il allait pouvoir rentrer sans problème.
Il s’allongea sur lui, frotta sa bite contre ses fesses, et le pénétra.
Bastien poussa à peine un gémissement, puis ferma les yeux, posa sa tête contre l’oreiller, et se laissa aller au plaisir.

Depuis son lit, Nassir, qui avait mis le son à fond, fut subjugué par le spectacle du cul de Rodolphe, en plein effort, qui occupait l’écran et masquait le reste.
Cette vision, et les pensées qu’elle lui suggérait, l’excita au plus au point. Il s’imagina le bouffer bien à fond, avant de le posséder de sa bite en feu.
Il eut envie de voir le reste.
- Mettez-vous sur le côté, les gars, que je puisse bien vous mater.
Rodolphe se retira doucement, et décala son corps. Bastien en profita pour se mettre sur le dos, en travers du lit, et offrit ainsi son corps, à la fois à Rodolphe, et à Nassir, qui n’arrêtait pas de s’astiquer le manche.

Rodolphe lui releva les jambes, vint positionner sa queue à l’entrée de l’orifice, et la rentra à nouveau sans problème.
La vue offerte à Nassir était sublime : Bastien sur le dos, les jambes relevées, Rodolphe le pilonnant dans cette position, faisant deviner la forme de ses belles fesses, sans les dévoiler totalement.
Cette fois-là, Nassir eut envie d’être à la place de Bastien et de se prendre la bite de Rodolphe dans le fion. Comme ça avait été le cas, dans cette même pièce où il se paluchait tout seul, loin de ses partenaires de baise.
Tout en se branlant, il introduisit un doigt, puis un deuxième, puis un troisième, dans son cul, ce qui lui procura un plaisir intense, et ne tarda pas à le faire cracher.

Pendant que la sauce montait, Nassir faisait monter le son aussi, et, à un moment, poussa un cri rauque et puissant, qui ne s’arrêta pas pendant un long moment.
Sur l’écran, il eut le temps de voir Rodolphe, excité par ce qu’il voyait et entendait sur l’écran de télévision, se retirer et éjaculer puissamment sur le bas-ventre de Rodolphe qui se branlait et cracha aussi, au moment où la bite de Rodolphe quittait son fondement.

Le pied. Total. Intégral. L’osmose.
Les trois avaient joui en même temps. Ce qui était rare mais tellement bon, et faisait d’une baise une réussite.
Nassir reprenait doucement sa respiration. Il sentit un bien-être l’envahir, et même l’engourdir.
Il était bien, mais avait envie d’être seul.
Il vit Rodolphe se tourner vers le téléphone-caméra, et lui adresser un sourire.
Ce fut le moment qu’il choisit pour couper la communication.