Mattéo arrive à Rome (4) - histoire érotique

Mattéo arrive à Rome – 4e partie

Mattéo venait de vivre, avec ces deux gars, une drôle d’expérience.
De “ viol consenti “.
Consenti, évidemment : s’il venait dans un sauna, c’était avant tout pour vivre de tels moments. Pour en prendre le risque en tout cas. Et se faire prendre par surprise faisait partie de l’excitation et du plaisir.
Mais viol quand même, car les deux gars ne lui avaient pas demandé son avis, avaient commencé à le palucher alors qu’il était à moitié endormi, s’étaient servis de lui comme d’un mannequin gonflable, avant de le jeter après avoir craché.

Mais c’était la règle du jeu, les règles propres à un sauna gay, et, après tout, Mattéo savait bien que s’il n’avait pas voulu il lui aurait suffi de le signifier à ces hommes. Non seulement ce n’est pas ce qu’il avait fait, mais il leur avait dit qu’il était à eux, et qu’ils pouvaient faire de sa bouche et de son cul ce qu’ils voulaient.
En repensant à tout ça, Mattéo se dit que si c’était un viol il était quand même drôlement consenti, et cette pensée à la fois le rassura et le fit sourire.
Il avait quand même sacrément pris son pied, et lui le fier était drôlement content d’avoir pu encaisser de telles bites...

C’est donc l’esprit apaisé, et le corps disponible (il était finalement content de ne pas avoir joui) qu’il savoura une douche bien chaude.
Il y resta un moment, et se savonna bien ; il se sentait souillé de sperme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps, et passa de longues secondes à bien se nettoyer, jusqu’à ce qu’il se sente bien propre, comme purifié, et surtout... prêt à recommencer.

Il n’avait donc pas remarqué ce beau black, jeune, athlétique, imberbe, semblant timide, qui l’avait repéré depuis un moment, et qui, marri de le voir ou de l’imaginer se faire baiser dans tous les sens par ces deux vieux, l’avait suivi jusqu’à la douche. Et qui restait dehors à l’attendre. Patiemment.

Quand il sortit de la douche, une fois séché, Mattéo l’aperçut à peine, tellement il était encore perdu dans ses pensées.
Mais il se rendit assez vite compte que ce jeune homme le suivait. Il se retourna alors et lui sourit.
Le black lui sourit à son tour, et Mattéo s’arrêta.
- Hello... What’s your name ? Me... Matt..., dit-il en lui tendant la main.
- Moussa ... répondit l’autre en la lui serrant.
- Nice to meet you.
- Me too.
- ... Come with me ?
- Yes !

Cette conversation fut brève mais pour Mattéo, importante. Après deux plans, au bout du compte sans paroles, il avait besoin de ré-exister, d’avoir un nom, du moins, un prénom, et de connaître celui de l’autre.
Repensant à ces deux derniers plans, il se disait qu’autant il se foutait pas mal de savoir comment les deux vieux qui l’avaient baisé s’appelaient, autant il regrettait de ne pas avoir demandé au jeune allemand son prénom.
Pour le souvenir.
Même si le plan avait été éphémère, et sans lendemain, il avait été très chaud, très intense, et Mattéo aurait aimé savoir comment il s’appelle. Ne pas se souvenir de lui autrement que comme “ le jeune allemand “ ou “ le blond “. Avoir son 06 aussi, pour rester en contact, échanger, et pourquoi pas se revoir. Un jour. Quelque part. Pour un nouveau plan. Et plus si affinités.

Mattéo trouvait ces pensées un peu bêtes, ou dérisoires. Mais il était content d’avoir demandé son prénom à ce jeune black charmant qui l’avait branché, et avec qui il allait sans doute passer un bon moment.
Il alla même plus loin et, alors qu’il déambulait avec lui dans les couloirs du sauna à la recherche d’une cabine disponible, il se retourna, et lui demanda :
- How old are you ?
- 24... and you ?
- 23... and where are you from ?
- Paris, France.
- But alors you are french ? fit Mattéo, dans une réplique sortie tout droit d’un film à succès.
Moussa éclata de rire, et répondit : Ça s’pourrait bien..., avant d’ajouter :
- Je m’appelle Jules...
Mattéo aussi rigola, et le prit par la main en lui disant : Viens, on va essayer de trouver une cabine...

Quand il referma la porte derrière lui, Mattéo se jeta au cou de Jules, et l’embrassa de toute sa fougue. Ces moments-là lui faisaient du bien, après le plan un peu glauque avec les deux vieux. Il retrouvait le plaisir qu’il avait ressenti avec le jeune allemand, le plaisir de l’amour entre hommes, qui, certes, allaient baiser comme passionnément alors que deux minutes avant ils étaient deux inconnus, mais qui prenaient la peine de savoir un minimum qui était l’autre.
Là, les présentations avaient été brèves, mais Mattéo se sentait bien avec Jules, il se sentait en confiance, et était content aussi d’avoir retrouvé un compatriote à Rome.

Il faut dire que Jules était très beau, 23 ans, donc, d’après ce qu’il lui avait dit, une belle gueule, un beau regard, du charme... un beau corps aussi, bien foutu, athlétique, sportif, torse imberbe, finement musclé, de petits tétons, un bon cul aussi, charnu juste ce qu’il faut, et que Mattéo malaxait par dessus la serviette dont était vêtu Jules, comme tous les clients du sauna.
- Suce moi, s’il te plaît.
Ces quelques mots, prononcés avec douceur, eurent le mérite de réveiller Mattéo de la torpeur dans laquelle, doucement, il se glissait.

- Oui, bien sûr, répondit-il, avant de s’agenouiller et d’enlever la serviette qui cachait encore le membre, qu’on devinait dressé, de Jules.
Oh quel membre... il en avait sucé quelques-uns, Mattéo, mais jamais de ce calibre. Pas tellement l’épaisser, surtout la longueur. C’est là qu’il réalisa qu’il avait jamais couché avec un black, ce n’était d’ailleurs pas son type de mec habituellement, mais, là, il était totalement subjugué, totalement sous le charme de Jules qui, comme on dit, aurait pu l’emmener au bout du monde...

Il se contenta d’ouvrir la bouche, et de le sucer. Sa queue était bonne, bien dure, elle sentait le gel douche et le propre, et Mattéo se régalait.
Il avait toutefois du mal à l’engloutir totalement, tellement elle était longue, mais Jules, qui devait être habitué aux réticences de ses partenaires, savait l’enfoncer lentement, mais sûrement, jusqu’à la garde. Il s’arrêtait juste quand Mattéo suffoquait, et demandait grâce.

Mais Jules avait envie de plus, il adorait le sexe, adorait venir au sauna, où son charme, et sa grosse queue, opéraient.
Il aimait ces rencontres éphémères, avait flashé sur Mattéo, qu’il avait trouvé mignon, et bien foutu, mais, n’étant pas du tout intéressé par le foot, qu’il n’avait pas du tout reconnu.
Il avait juste envie de se le faire, et une fois que ce serait fait, de vite s’en aller, et de ne plus le revoir.
Il ne s’appelait pas plus Jules que Moussa d’ailleurs, et cette façon dont il se jouait des autres le faisait sourire.

Il suçait bien ce petit Mattéo, mais il avait envie de son cul, de bien le pénétrer, de le baiser, de le posséder, et de cracher dans ses entrailles.
Ça tombait bien, Mattéo en avait envie, il avait le cul bien ouvert, avait envie de le donner, et de se donner, et voulait que ce Jules, pour qui il avait craqué, lui fasse l’amour.
L’autre avait juste envie de le baiser. Il le fit allonger sur le lit-table de la cabine, sur le ventre, se mit sur lui, et l’encula par derrière. Sans beaucoup de ménagement, mais avec une certaine douceur.

Ce Jules avait du charme même lorsqu’il enculait. Malgré la longueur de sa bite, Mattéo eut à peine mal.
Assez vite Jules le retourna et le prit sur le dos, ce qui permit à Mattéo de bien le mater et de bien lui caresser le torse.
Dans cette position il se fit littéralement défoncer, et gueula de plaisir.
Il était totalement sous l’emprise charnelle de Jules qui, après avoir bien fait monter la sauce, cracha brutalement dans les entrailles de Mattéo, qui encaissa la semence jusqu’à la dernière goutte.

En un instant, le charme était rompu, Mattéo n’était pas du tout rassasié, mais c’était fini. Jules se retira lentement, il avait déjà bien débandé, il approcha sa bite de la bouche de Mattéo qui la lécha et la nettoya. C’est ce qu’attendait Jules qui remit sa serviette, lui adressa son plus beau sourire, et lui dit :
- Je dois y aller, c’était très sympa, à bientôt...
Oh l’hypocrite, se dit Mattéo, qui le regarda s’éloigner avec un faible sourire, il savait qu’il ne le reverrait pas. Ni bientôt, ni plus tard.

A suivre…