Jeune adulte 05 Mauvaise passe
Récit érotique écrit par Charly Chast [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Jeune adulte 05 Mauvaise passe
Jeune adulte 05Mauvaise passe
On s'installait peu après, c'était vraiment un appartement extraordinaire. Comme je vous le disais il était sur deux niveau, c'était un peu comme une maison, il y avait une terrasse avec de la terre, on pouvait faire pousser ce qu'on voulait, sauf des arbres bien sûr, certains occupants se contentaient d'un gazon, d'autres avaient un véritable potager, la surface de la terrasse le permettait.
Puis la vie continuait, le quotidien je veux dire. Toute la semaine on allait à l'école, pour moi c'était la fac, on traînait quelquefois dans le bar au rez de chaussée, mais le samedi soir on soupait chez nos parents.
Ils faisaient preuve de discrétion et nous laissaient apprendre l'indépendance à notre rythme.
Tout s'est un peu compliqué un matin là, je me rendais à la fac comme tous les jours à la bibliothèque pour être précis, et je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Mon frère était avec nos parents, ils étaient absents pour trois semaines, une retraite spirituelle, je ne pourrais pas les joindre. J'étais sorti de chez moi à la même heure que d'habitude. Il y avait plein de monde, il y avait beaucoup d'agitation, puis c'étaient des mouvements de foules, on me bousculait. Ensuite c'était des cris, des hurlements, des gaz lacrymogène, des uniformes, je tombais à terre et quand je reprenais mes esprits on me portait avant de me jeter dans un véhicule de l'armée.
C'était une manifestation qui avait mal tournée. Enfin mal tourné pour moi je veux dire, surtout que je n'en faisais pas partie. C'est vrai quoi, moi je ne manifestais pas. Je n'avais rien demandé à personne.
Je me disais tout d'abord que cette erreur serait très vite réparée. Mais je ne vous cache pas que là, je m'inquiétais. On nous a fait poiroter tout l'après midi, je n'ai pas pu téléphoner et avertir mon petit frère ou mes parents.
Plusieurs d'entre nous semblaient organisés, leurs avocats passaient et eux, il repartaient. Je n'avais pas d'avocat, je ne pouvais même pas téléphoner à mes parents, les heures passaient, la nuit tombait.
On nous servait de sandwich dégoûtants, il parait que c'est la loi. Les sandwich je veux dire, pas le fait qu'ils soient dégoûtants. J'ai rien pu manger. Il y avait un robinet, on avait donc à boire … Pour la boisson, on ne nous proposait rien.
On était quinze dans la cellule, il y avait juste un urinoir, et l'odeur je ne vous dis pas … En fin d'après midi, c'était l'enfer. Je n'en pouvait plus de me retenir, je n'avais pas voulu pisser mais je ne pouvais plus me retenir.
J'étais mal à l'aise mais comment faire autrement. J'évitais de regarder autour de moi, tout le monde pouvait me voir faire. Heureusement que je portais un dispositif de chasteté, je pense que ça aurait été pire. Mais j'avais à peine ouvert mon pantalon que j'entendais des moqueries.
– Woua ! L'autre il a un truc autour de la queue !
– Je connais ça c'est pas un branleur … Suivaient des éclats de rire.
– C'est pas vrai ça, ça existe pour de vrai ?
– Et comment tu fais pour te faire plaisir alors toi ?
– Facile, regarde comment un mec fait dans la vraie vie !
Le dernier avait ouvert son pantalon et sorti sa queue, il commençait à se branler. Il était suivi par plusieurs autres. J'étais dégoûté, je ne savais pas quoi dire, je ne savais plus quoi faire …
– Je vous signale qu'on est quatre vingt dix pour cent à porter ce genre de dispositif, vous les déviants vous ne pouvez pas comprendre de toutes façons.
Je n'avais pas terminé ma phrase qu'ils étaient tous pliés de rire.
– Non mais tu délires mon pauvre, les statistiques officielles sont neuf pour cent pas quatre vingt dix.
– Oh le bouffon !
– Le guignol.
– Si on lui faisait goûter nos queues ! Proposait un des mecs.
Là je commençais à paniquer, ils se levaient tous les uns après les autres, et se dirigeaient vers moi. Un des policier se manifestait, il frappait les barreaux de la cellule avec sa matraque et gueulait un coup.
– On se calme les mecs, ne m'obligez pas à utiliser la force. Il avait une grosse matraque électrique à la ceinture, une de ces trucs qui fait très mal.
Un autre policier approchait, montrait du doigt cinq mecs.
– Vous cinq vous me suivez.
On ouvrait la porte, plusieurs policiers prenaient position, matraque électrique à la main. Personne ne résistait. Les cinq prisonniers sortaient.
– En rang ici. Vous vous mettez à poil et vous mettez toutes vos affaire dans la boite qui est devant vous.
Là je vous jure je me sentais mal. Tout le monde les regardait, ils se déshabillaient tranquillement et mettaient tout ce qu'ils avaient dans la boite. Les policiers récupéraient les boites et donnaient à chacun une tenue orange de très mauvais goût. Ils passaient à la douche obligatoire, la douche il la prenaient devant tout le monde.
J'avais presque le vertige.
Ils enfilaient ensuite la tenue orange, puis on passait aux cinq suivants. Je me retrouvais dans le dernier groupe. J'étais tétanisé et je n'osais pas bouger. Un des policier me bousculait …
– Alors tu attends la pleine lune toi ?
– Mais je vous jure, je n'ai rien fait, c'est une erreur …
Je recevais un coup dans le dos, je ne sais pas qui me l'avait donné mais ça me faisait réagir. Je retirais tous mes vêtements, je me sentais vraiment mal. Je passais sous la douche tout le monde me regardait et se moquait de moi. J'étais le seul à porter un tel truc.
Ensuite j'enfilais cette tenue ridicule orange, je n'avais pas de sous vêtements, ce dernier détail ne me dérangeait pas, vous savez avec un tel dispositif on ne risquait pas d'avoir une réaction déplacer. Je voyais que plusieurs des autres hommes bandaient sous leur tenue, certains ne s'en cachait pas.
J'étais choqué, les déviants, comme on les appelle dans mon milieu sont vraiment dégénérés. Je me disais qu'il faudrait les obliger à porter un tel dispositif. Nous sommes quatre vingt dix pour cent à porter un tel dispositif alors pourquoi pas … C'est vrai que là, j'étais le seul, peut être que nous ne sommes que neuf pour cent finalement ?
À côté de moi il y avait un jeune. Il devait avoir mon âge, bien sûr il ne portait pas de cage de chasteté et il était super bien monté. Il avait une grosse queue qui pendait lourdement sous la douche, il ne bandait pas. Je supposais que ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvais dans cette situation. Il me faisait un clin d’œil. '' Ça va aller, tu verras, ça va aller … T'inquiète !''.
Ça peut paraître idiot mais il m'a réellement apporté un peu de réconfort à ce moment. J'arrivais à lui répondre par un léger sourire.
On nous plaçait dans des cellules, le petit jeune dont je viens de vous parler s'arrangeait pour se retrouver dans la même cellule que moi. Je ne sais pas comment il a fait, il avait l'air dégourdi, en tout cas il l'était plus que moi.
À cinq dans ces cellules on se sentait un peu à l'étroit, il y avait des matelas posés sur le sol. Dans un premier temps je me ratatinais dans un coin, puis le petit jeune venait parler avec moi. Il me réconfortait comme il pouvait, il me racontait comment ça allait se termine cette histoire, il avait une certaine habitude.
Je ne sais pas pourquoi je l'appelle ' petit jeune ' il avait mon âge. Mais c'est vrai que nous étions les plus jeunes. Plusieurs des autres mec se sont masturbé, décidément les déviants n'ont aucun sens de la pudeur. J'étais scandalisé, dégoûté.
Thomas, c'était le nom du petit jeune, m'attirait vers un matelas sur le sol, il ne restait plus d'autres places. Il a remarqué que je pleurais, il m'a fait un câlin, m'a embrassé sur la joue et m'a pris dans ses bras. J'ai mis longtemps avant de m'endormir. J'ai mal dormi. J'ai fait des cauchemars.
Je ne parvenais pas à comprendre ce qui se passait. Le matin j'allais à ma fac comme tous les jours et maintenant je me retrouvais en prison, pourtant je n'avais rien fait d'autre que traverser la route, comme je le fais tous les jours.
C'étaient des cris qui me réveillaient.
– Nous allons être présenté à un juge. Me disait Thomas.
– Je vais pouvoir m'expliquer et régler ce malentendu ! Répondais-je.
– Je pense que nous seront libres dans la journée. M'expliquait Thomas. Le délit qui nous est reproché n'est pas bien grave, et ce serait un scandale de nous maintenir plus longtemps en prison.
– Mais j'ai rien fait moi !
– Tu sais, ils ne cherchent pas le détail. S'ils ont de bonnes raison de te condamner, ils le feront sans aucune hésitation. Ce n'est le cas pour aucun d'entre nous. Hier il fallait seulement calmer la situation, maintenant ils sont contant. Ils vont nous relâcher.
– C'est pas juste.
Nous devions être présentables, on nous obligeait à passer sous la douche, décidément ils sont un peut obsédés par l'hygiène ici, il est vrai que pour un certain nombre des locataires de passage c'était pas du luxe, et puis l'eau et le savon ne coûte pas cher.
Je me retrouvais entièrement nu devant tout le monde. On se moquait de moi, on me faisait des commentaires et des réflexions que je n'ose pas me rappeler.
On me traitait de puceau, de petite chatte. Certains se tripotaient, et me tendaient leurs queues … '' Tu suces ? '' … ou encore … '' C'est dans le cul qu'il veut se la prendre '' gueulait un autre.
– Oui bon ça va, foutez lui la paix il ne vous a rien fait ! Intervenait Thomas, il gueulait pour prendre ma défense, et ça marchait.
Ensuite on avançait jusqu'au guichet, il y avait un guichet au bout du couloir, tout le monde restait calme, ils savaient que c'était le chemin vers la sortie.
Je me présentais à mon tour entièrement nu au guichet, le gardien me regardait avec un regard sale, je me sentais comme souillé par son regard, je me sentais mal, je me sentais toujours mal.
– On n'en voit pas souvent des comme toi ! Me disait-il sur un ton méprisant.
Il me donnait le carton dans lequel il y avait toutes mes affaires. Je vérifiais, comme il me le demandait, puis je signais. Je me sentais toujours mal mais au moins je remettais mes vêtements.
Thomas passait juste après moi.
– Tiens ça faisait un moment qu'on ne t'avais pas vu toi. Tu as été arrêté le matin, tu travailles le matin toi maintenant.
– Je rentrais me coucher ! Leur répondait Thomas du tac au tac.
On lui remettait à lui aussi sa boite. Il était à poil mais ça ne semblait pas le déranger, il se mettait dans l'endroit le moins discret, là ou on pouvait le voir au mieux pour se rhabiller et prenait bien son temps. Il ne passait son pantalon qu'en dernier, il n'avait pas de sous vêtements mais un sourire provocateur. Je le trouvais incroyablement sexy. Heureusement que moi, j'avais un sous vêtement en titane sinon je vous jure que j'aurais été indécent.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Je m'attendait à un tribunal, c'était là encore un guichet, un peu comme à la poste, simplement il y avait un peu plus de distance entre le juge et l'accusé.
– Comment plaidez-vous ? Me demandait sèchement le juge.
Je tentais de m'expliquer mais Thomas qui était juste derrière moi ne cessait de me répéter … '' Coupable, tu reconnaîs les fait et c'est réglé !''.
– Vous devriez suivre les conseil de votre avocat qui est juste derrière vous ! Me faisait remarquer le juge. Vous avez été arrêté dans une manifestation interdite … Reconnaissez vous les fait ?
– Il reconnaît les faits . Répondait très fort Thomas.
– Bien, je vous donne un rappel à la loi ! Affaire suivante. Vous pouvez repartir avec votre avocat, ça nous fera gagner du temps …
Je ne réagissais pas vraiment mais Thomas lui oui. Il me prenait la manche et me tirait vers la sortie.
– Tu cherches quoi là, une procédure complète, tu veux rester six mois en taule en attendant qu'on te propose un vrai jugement ?
– Mais j'ai rien fait moi ! C'est pas juste !
– Tu t'en fou, c'est même pas inscrit à ton casier judiciaire. Allez hop c'est fini.
– Tu as l'air de connaître les lieux toi ?
– Ouai tu parles, ça m'arrive de passer par là. En attendant j'ai perdu une soirée de travail moi. En plus j'avais un rendez-vous avec un gros client. Tu m'offres un café chez toi ? Je t'ai bien défendu là, j'ai été un bon avocat.
J'étais au bord des larme, il me soutenait et on se retrouvait chez moi, il n'y avait personne, je devais être seul pendant au moins deux semaines. C'est là que je réagissais, le juge ne lui avait rien demandé, l'avait-il réellement pris pour mon avocat. C'était peu probable.
A suivre
N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast
On s'installait peu après, c'était vraiment un appartement extraordinaire. Comme je vous le disais il était sur deux niveau, c'était un peu comme une maison, il y avait une terrasse avec de la terre, on pouvait faire pousser ce qu'on voulait, sauf des arbres bien sûr, certains occupants se contentaient d'un gazon, d'autres avaient un véritable potager, la surface de la terrasse le permettait.
Puis la vie continuait, le quotidien je veux dire. Toute la semaine on allait à l'école, pour moi c'était la fac, on traînait quelquefois dans le bar au rez de chaussée, mais le samedi soir on soupait chez nos parents.
Ils faisaient preuve de discrétion et nous laissaient apprendre l'indépendance à notre rythme.
Tout s'est un peu compliqué un matin là, je me rendais à la fac comme tous les jours à la bibliothèque pour être précis, et je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Mon frère était avec nos parents, ils étaient absents pour trois semaines, une retraite spirituelle, je ne pourrais pas les joindre. J'étais sorti de chez moi à la même heure que d'habitude. Il y avait plein de monde, il y avait beaucoup d'agitation, puis c'étaient des mouvements de foules, on me bousculait. Ensuite c'était des cris, des hurlements, des gaz lacrymogène, des uniformes, je tombais à terre et quand je reprenais mes esprits on me portait avant de me jeter dans un véhicule de l'armée.
C'était une manifestation qui avait mal tournée. Enfin mal tourné pour moi je veux dire, surtout que je n'en faisais pas partie. C'est vrai quoi, moi je ne manifestais pas. Je n'avais rien demandé à personne.
Je me disais tout d'abord que cette erreur serait très vite réparée. Mais je ne vous cache pas que là, je m'inquiétais. On nous a fait poiroter tout l'après midi, je n'ai pas pu téléphoner et avertir mon petit frère ou mes parents.
Plusieurs d'entre nous semblaient organisés, leurs avocats passaient et eux, il repartaient. Je n'avais pas d'avocat, je ne pouvais même pas téléphoner à mes parents, les heures passaient, la nuit tombait.
On nous servait de sandwich dégoûtants, il parait que c'est la loi. Les sandwich je veux dire, pas le fait qu'ils soient dégoûtants. J'ai rien pu manger. Il y avait un robinet, on avait donc à boire … Pour la boisson, on ne nous proposait rien.
On était quinze dans la cellule, il y avait juste un urinoir, et l'odeur je ne vous dis pas … En fin d'après midi, c'était l'enfer. Je n'en pouvait plus de me retenir, je n'avais pas voulu pisser mais je ne pouvais plus me retenir.
J'étais mal à l'aise mais comment faire autrement. J'évitais de regarder autour de moi, tout le monde pouvait me voir faire. Heureusement que je portais un dispositif de chasteté, je pense que ça aurait été pire. Mais j'avais à peine ouvert mon pantalon que j'entendais des moqueries.
– Woua ! L'autre il a un truc autour de la queue !
– Je connais ça c'est pas un branleur … Suivaient des éclats de rire.
– C'est pas vrai ça, ça existe pour de vrai ?
– Et comment tu fais pour te faire plaisir alors toi ?
– Facile, regarde comment un mec fait dans la vraie vie !
Le dernier avait ouvert son pantalon et sorti sa queue, il commençait à se branler. Il était suivi par plusieurs autres. J'étais dégoûté, je ne savais pas quoi dire, je ne savais plus quoi faire …
– Je vous signale qu'on est quatre vingt dix pour cent à porter ce genre de dispositif, vous les déviants vous ne pouvez pas comprendre de toutes façons.
Je n'avais pas terminé ma phrase qu'ils étaient tous pliés de rire.
– Non mais tu délires mon pauvre, les statistiques officielles sont neuf pour cent pas quatre vingt dix.
– Oh le bouffon !
– Le guignol.
– Si on lui faisait goûter nos queues ! Proposait un des mecs.
Là je commençais à paniquer, ils se levaient tous les uns après les autres, et se dirigeaient vers moi. Un des policier se manifestait, il frappait les barreaux de la cellule avec sa matraque et gueulait un coup.
– On se calme les mecs, ne m'obligez pas à utiliser la force. Il avait une grosse matraque électrique à la ceinture, une de ces trucs qui fait très mal.
Un autre policier approchait, montrait du doigt cinq mecs.
– Vous cinq vous me suivez.
On ouvrait la porte, plusieurs policiers prenaient position, matraque électrique à la main. Personne ne résistait. Les cinq prisonniers sortaient.
– En rang ici. Vous vous mettez à poil et vous mettez toutes vos affaire dans la boite qui est devant vous.
Là je vous jure je me sentais mal. Tout le monde les regardait, ils se déshabillaient tranquillement et mettaient tout ce qu'ils avaient dans la boite. Les policiers récupéraient les boites et donnaient à chacun une tenue orange de très mauvais goût. Ils passaient à la douche obligatoire, la douche il la prenaient devant tout le monde.
J'avais presque le vertige.
Ils enfilaient ensuite la tenue orange, puis on passait aux cinq suivants. Je me retrouvais dans le dernier groupe. J'étais tétanisé et je n'osais pas bouger. Un des policier me bousculait …
– Alors tu attends la pleine lune toi ?
– Mais je vous jure, je n'ai rien fait, c'est une erreur …
Je recevais un coup dans le dos, je ne sais pas qui me l'avait donné mais ça me faisait réagir. Je retirais tous mes vêtements, je me sentais vraiment mal. Je passais sous la douche tout le monde me regardait et se moquait de moi. J'étais le seul à porter un tel truc.
Ensuite j'enfilais cette tenue ridicule orange, je n'avais pas de sous vêtements, ce dernier détail ne me dérangeait pas, vous savez avec un tel dispositif on ne risquait pas d'avoir une réaction déplacer. Je voyais que plusieurs des autres hommes bandaient sous leur tenue, certains ne s'en cachait pas.
J'étais choqué, les déviants, comme on les appelle dans mon milieu sont vraiment dégénérés. Je me disais qu'il faudrait les obliger à porter un tel dispositif. Nous sommes quatre vingt dix pour cent à porter un tel dispositif alors pourquoi pas … C'est vrai que là, j'étais le seul, peut être que nous ne sommes que neuf pour cent finalement ?
À côté de moi il y avait un jeune. Il devait avoir mon âge, bien sûr il ne portait pas de cage de chasteté et il était super bien monté. Il avait une grosse queue qui pendait lourdement sous la douche, il ne bandait pas. Je supposais que ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvais dans cette situation. Il me faisait un clin d’œil. '' Ça va aller, tu verras, ça va aller … T'inquiète !''.
Ça peut paraître idiot mais il m'a réellement apporté un peu de réconfort à ce moment. J'arrivais à lui répondre par un léger sourire.
On nous plaçait dans des cellules, le petit jeune dont je viens de vous parler s'arrangeait pour se retrouver dans la même cellule que moi. Je ne sais pas comment il a fait, il avait l'air dégourdi, en tout cas il l'était plus que moi.
À cinq dans ces cellules on se sentait un peu à l'étroit, il y avait des matelas posés sur le sol. Dans un premier temps je me ratatinais dans un coin, puis le petit jeune venait parler avec moi. Il me réconfortait comme il pouvait, il me racontait comment ça allait se termine cette histoire, il avait une certaine habitude.
Je ne sais pas pourquoi je l'appelle ' petit jeune ' il avait mon âge. Mais c'est vrai que nous étions les plus jeunes. Plusieurs des autres mec se sont masturbé, décidément les déviants n'ont aucun sens de la pudeur. J'étais scandalisé, dégoûté.
Thomas, c'était le nom du petit jeune, m'attirait vers un matelas sur le sol, il ne restait plus d'autres places. Il a remarqué que je pleurais, il m'a fait un câlin, m'a embrassé sur la joue et m'a pris dans ses bras. J'ai mis longtemps avant de m'endormir. J'ai mal dormi. J'ai fait des cauchemars.
Je ne parvenais pas à comprendre ce qui se passait. Le matin j'allais à ma fac comme tous les jours et maintenant je me retrouvais en prison, pourtant je n'avais rien fait d'autre que traverser la route, comme je le fais tous les jours.
C'étaient des cris qui me réveillaient.
– Nous allons être présenté à un juge. Me disait Thomas.
– Je vais pouvoir m'expliquer et régler ce malentendu ! Répondais-je.
– Je pense que nous seront libres dans la journée. M'expliquait Thomas. Le délit qui nous est reproché n'est pas bien grave, et ce serait un scandale de nous maintenir plus longtemps en prison.
– Mais j'ai rien fait moi !
– Tu sais, ils ne cherchent pas le détail. S'ils ont de bonnes raison de te condamner, ils le feront sans aucune hésitation. Ce n'est le cas pour aucun d'entre nous. Hier il fallait seulement calmer la situation, maintenant ils sont contant. Ils vont nous relâcher.
– C'est pas juste.
Nous devions être présentables, on nous obligeait à passer sous la douche, décidément ils sont un peut obsédés par l'hygiène ici, il est vrai que pour un certain nombre des locataires de passage c'était pas du luxe, et puis l'eau et le savon ne coûte pas cher.
Je me retrouvais entièrement nu devant tout le monde. On se moquait de moi, on me faisait des commentaires et des réflexions que je n'ose pas me rappeler.
On me traitait de puceau, de petite chatte. Certains se tripotaient, et me tendaient leurs queues … '' Tu suces ? '' … ou encore … '' C'est dans le cul qu'il veut se la prendre '' gueulait un autre.
– Oui bon ça va, foutez lui la paix il ne vous a rien fait ! Intervenait Thomas, il gueulait pour prendre ma défense, et ça marchait.
Ensuite on avançait jusqu'au guichet, il y avait un guichet au bout du couloir, tout le monde restait calme, ils savaient que c'était le chemin vers la sortie.
Je me présentais à mon tour entièrement nu au guichet, le gardien me regardait avec un regard sale, je me sentais comme souillé par son regard, je me sentais mal, je me sentais toujours mal.
– On n'en voit pas souvent des comme toi ! Me disait-il sur un ton méprisant.
Il me donnait le carton dans lequel il y avait toutes mes affaires. Je vérifiais, comme il me le demandait, puis je signais. Je me sentais toujours mal mais au moins je remettais mes vêtements.
Thomas passait juste après moi.
– Tiens ça faisait un moment qu'on ne t'avais pas vu toi. Tu as été arrêté le matin, tu travailles le matin toi maintenant.
– Je rentrais me coucher ! Leur répondait Thomas du tac au tac.
On lui remettait à lui aussi sa boite. Il était à poil mais ça ne semblait pas le déranger, il se mettait dans l'endroit le moins discret, là ou on pouvait le voir au mieux pour se rhabiller et prenait bien son temps. Il ne passait son pantalon qu'en dernier, il n'avait pas de sous vêtements mais un sourire provocateur. Je le trouvais incroyablement sexy. Heureusement que moi, j'avais un sous vêtement en titane sinon je vous jure que j'aurais été indécent.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Je m'attendait à un tribunal, c'était là encore un guichet, un peu comme à la poste, simplement il y avait un peu plus de distance entre le juge et l'accusé.
– Comment plaidez-vous ? Me demandait sèchement le juge.
Je tentais de m'expliquer mais Thomas qui était juste derrière moi ne cessait de me répéter … '' Coupable, tu reconnaîs les fait et c'est réglé !''.
– Vous devriez suivre les conseil de votre avocat qui est juste derrière vous ! Me faisait remarquer le juge. Vous avez été arrêté dans une manifestation interdite … Reconnaissez vous les fait ?
– Il reconnaît les faits . Répondait très fort Thomas.
– Bien, je vous donne un rappel à la loi ! Affaire suivante. Vous pouvez repartir avec votre avocat, ça nous fera gagner du temps …
Je ne réagissais pas vraiment mais Thomas lui oui. Il me prenait la manche et me tirait vers la sortie.
– Tu cherches quoi là, une procédure complète, tu veux rester six mois en taule en attendant qu'on te propose un vrai jugement ?
– Mais j'ai rien fait moi ! C'est pas juste !
– Tu t'en fou, c'est même pas inscrit à ton casier judiciaire. Allez hop c'est fini.
– Tu as l'air de connaître les lieux toi ?
– Ouai tu parles, ça m'arrive de passer par là. En attendant j'ai perdu une soirée de travail moi. En plus j'avais un rendez-vous avec un gros client. Tu m'offres un café chez toi ? Je t'ai bien défendu là, j'ai été un bon avocat.
J'étais au bord des larme, il me soutenait et on se retrouvait chez moi, il n'y avait personne, je devais être seul pendant au moins deux semaines. C'est là que je réagissais, le juge ne lui avait rien demandé, l'avait-il réellement pris pour mon avocat. C'était peu probable.
A suivre
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