L’incendie

- Par l'auteur HDS Hujambo Korodani -
Auteur homme.
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Récit libertin : L’incendie Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-01-2020 dans la catégorie En solitaire
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
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L’incendie
Temps sinistre, d’une grisaille triste, la broussaille humide, d’avoir pleuré tous les animaux et les plantes partis en fumée 15150 kilomètres de là, dans un autre continent, en Australie en occurrence ; c’était un temps et une époque qui donnaient envie de dormir : un grand incendie parmi tant d’autres avait tué à lui seul déjà 1 milliard d’animaux, et il continuait de s’étendre à l’infinie, tandis que sur les réseaux sociaux, les internautes moquaient le début de la pseudo Troisième Guerre Mondiale, entre les USA et l’Iran, il y avait alors à ce moment-là, très peu d’inquiets.
Patrice avait 18 ans et la certitude qu’il vivrait éternellement ; cela contrastait avec ses parents quarantenaires qui croyaient eux qu’ils vivraient l’extinction de l’espèce humaine, causée soit par un virus créé par l’homme, soit par un cataclysme naturel, sorte de vengeance de la Terre contre l’humanité polluante, soit par un conflit ethnico-religieux ou une guerre civile, ou encore une invasion de la Terre par des extraterrestres qui envieraient les ressources de la planète et les vagins des femmes ; ses parents, riches nés et riches confirmés, dans l’immobilier, s’étaient installés dans la campagne, où ils avaient acquis un large domaine qui comprenait principalement un lac, un vaste champ cultivable, un abri antiatomique avec autant de vivres en réserve pour tenir durant deux années de siège ; Patrice quant à lui n’aimait pas la campagne à cause du manque d’Internet ; il ne pouvait pas vivre sans son mobile multifonction et n’envisageait tout simplement pas un monde sans électricité.
La sonnerie principale de l’appartement retentit. Patrice regarda dans le judas. Il reconnut une de ses voisines d’étage. Une trentenaire. Il ouvrit la porte puis la silhouette d’Abigaelle avec sa chevelure brune se retrouva devant lui.
-Bonjour !
-Bonjour !
-Aurais-tu du sel si te plaît ?
-Oui bien sûr !
Quelques instants plus tard, Patrice revint tenant un cylindre de sel en plastique, qu’il tendit à sa voisine.
-Tu peux garder toute la boîte si tu veux ! J’ai une autre boîte chez moi.
-Non c’est juste pour assaisonner un peu. Je te la ramène après.
Elle tourna les talons. Contre ses cuisses le bas de sa robe allait et venait. Patrice ferma la porte. Il urinait. Il tenait son pénis naturellement cagoulé pendant que ce dernier projetait dans la cuvette des WC un jet d’urine qui produisait un bruit d’écoulement troublé. L’excitation l’envahissait : était-ce la réminiscence du parfum chimique d’Abigaelle ou le fait d’avoir sa propre verge en main durant cet instant urine ? Il tira vers lui la peau du pénis, cela décalotta son gland. Le gland est le petit frère du cœur. Le gland est un petit cœur. L’urine continuait de pulser hors du petit cœur fendu. Il relâcha la peau. Le prépuce recouvrit aussitôt le gland, faisant dévier le jet d’urine.
La sonnerie de la porte. Patrice secoua son pénis, faisant chuter les dernières gouttes d’urine. Au moment de tirer la chasse, il se ravisa, ne préférant pas donner l’impression qu’il sortait des toilettes à la personne qui avait sonné, personne qui pouvait entendre d’où elle attendait le bruit avion de la chasse d’eau.
Patrice redécouvrit une nouvelle fois sa voisine devant sa porte. Elle lui tendit la boîte salée.
-Merci !
-De rien.
Ils échangèrent un sourire.
Du pommeau de douche, l’eau en jets droits coulait puis s’éparpillait sur le corps nu. Ce liquide chaud avait un goût sucré pour sa peau et était un motivateur assez puissant pour pousser le flemmard qu’il était à se rendre à l’université malgré sa somnolence. Il y a des jours où l’imagination pour la branlette est en panne : les choses qui nous font d’habitude bander ne le font plus, on a beau plonger dans les souvenirs, la bite reste molle, on a beau replonger dans les perversités extrêmes, la bite ne durcit qu’un peu ; ce genre de jour, on sait d’avance que la branlette sera foirée, qu’on ne pourra pas jouir convenablement, mais comme se masturber sous la douche fait partir d’une trop vieille routine, on se masturbe tout de même jusqu’au bout avec pour seule consolation : la confirmation que l’on peut toujours produire du sperme.
À la va-vite Patrice sélectionna sa voisine. C’était la femelle la plus accessible dans son cerveau, dans la mesure qu’elle était la dernière femme sexuée avec laquelle il avait eu une interaction quoique fût elle brève et non sexuelle, il avait un support sur le lequel forcer, des souvenirs sur lesquels travailler. Devant une vidéo pornographique c’était simple : la nourriture sexuelle vous explosait au visage ; là, dans sa baignoire, il pouvait se servir de son mobile multifonction pour accéder plus facilement à cette manne sexuelle, mais il rechignait parce que son mobile multifonction ne résistait pas à l’eau, et surtout parce qu’il craignait de mourir électrocuté dans son bain ! La branlette c’est le top parce que ça t’entraîne à la baise, ça t’évite à tous les coups un bâtard ou une MST, ça t’économise des sous aussi, mais tous ces avantages ne valent rien si au bout tu perds la vie.
Sa voisine était une trentenaire ; elle possédait un corps de femme, une silhouette charnue aux périphéries érotiques ; il l’imaginait gourmande au lit, sa main frottant le vagin de la femme d’autrui ; elle était mariée, il connaissait de vue son mari, un type au gabarit tout en muscle, comme il devait s’amuser avec elle lors des moments intimes ! Il devait sûrement avoir une longue et grosse queue, la faire jouir lorsqu’il éjaculait en elle, la tirer par les cheveux… Avec le gros cul qu’elle possédait, comme il aurait aimé sodomiser sa voisine !, qu’elle s’asseye sur son visage,… son imagination commençait à sombrer dans des trucs pas racontables.
Patrice sortit de son appartement. Il tenait sa sacoche contenant son ordinateur portable. Le temps avait changé : le soleil rayonnait ; on ne l’avait plus vu depuis une demi-douzaine de jours ; en plein hiver, on entendait le chant des oiseaux, le climat s’était vraiment détraqué ! La cour en gazon synthétique portait sa voisine allongée sur une serviette étalée à même l’herbe industrielle. Un soutien-gorge et ce qui devait être un string recouvraient ses parties stratégiques laissant à la vue la plus grande partie du corps féminin ; les deux sous-vêtements formaient un couple vert ; une alliance au doigt confirmait son statut de femme mariée ; sa peau était bronzée malgré la saison (mi-janvier), Patrice la voyait souvent prendre des bains solaires ou faire du sport à cet endroit avec son mari ; en pensant à ce dernier, Patrice détourna le regard puis accéléra ses pas. Son érection pointait l’université.

*Extrait de "Baise-moi devant mon mari !" par Hujambo Korodani.

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Texte coquin : L’incendie
Histoire sexe : Une rose rouge
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