La nature est ma religion

- Par l'auteur HDS Hujambo Korodani -
Auteur homme.
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Récit libertin : La nature est ma religion Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-12-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La nature est ma religion
Je suis vitaliste. Dans le sens personnel du terme. La nature c’est ma religion. Il m’arrive parfois d’avoir un orgasme en observant la candescence des choses. J’utilise candescence pour ne pas utiliser beauté, parce que beauté c’est imprécis, candescance même si… Ça dépend du contexte. Ce n’est pas l’objet lui-même. Ç’avoir avec mon état psychologique au moment où mon regard se pose sur l’objet. Comme exemple : un soir, je ne sais plus si j’allais vers ou si je revenais du centre commercial, toujours est-il qu’à l’extérieur, j’ai vu un objet incandescent, posé contre le mur du centre commercial. Il faisait nuit, l’endroit était éclairé par les lampadaires du parking, une rangée de poubelles se trouvait à côté, leur contenance ne pouvait contenir en… La était posée contre le mur. Elle semblait être enroulée par une matière en plastique usinée industriellement. La couverture de la planche représentait des fleurs rouges, la chair des fleurs rouges, sur un fond blanc. Mon instinct me poussait à aller voir de plus près, à aller toucher, pour vérifier, voire même à emporter l’objet avec moi. Mais j’ai résisté. J’ai continué ma route, fier de m’être rapidement détaché. C’est une force de ne s’attacher à rien.
La vie dans les grandes métropoles mondialisées elle est triste et grise. Trop humains au mètre carré, superposés les uns sur les autres, sur des tours dans lesquelles il ne fait ni jour et ni nuit, dans lesquelles les oiseaux ne chantent jamais. J’aurais aimé être fermier, habiter en campagne, avec des animaux et tout le délire, mais ça ne paye plus, et ça ne payera jamais plus, demain, comme nourriture, on prendra des médicaments.
Nous étions à l’une de ces soirées privées. La soirée était entre associés, autant dire qu’on y trouvait tous genres de drogues et toutes genres de professionnelles. Je m’y étais rendu pour les affaires, et pour mettre au défi ma volonté. Je suis tout le temps en train d’affermir ma volonté.
Nous étions entre ciel et terre, au 75ième étage d’un gratte-ciel qui en comptait 102. Nous étions coupés du monde, dans un enclos totalement insonorisé, on pouvait nous rafaler ceux d’en haut et d’en dessous n’entendraient rien ; à part les portes, la seule ouverture sur le monde était le panorama qui versait sur la ville étendue jusqu’à la perte de vue dans l’horizon, les milliards de poussières d’or en lumières. C’était jusque-là que ma vitalité m’avait porté.
La musique remplissait le cube ; une de ces africaines au beat qui vous oblige à danser, le tableau était complété par des petites trompettes rapides sous large fond violon, il me semblait parfois entendre au milieu de cette pièce, les sanglots en murmure d’une femme : je serai mort mais éléments resteront dans le vent ; le chanteur rappait dans un langage opaque ; sans être africain j’avais la nostalgie de l’igname.

Les conversations s’étaient taries. D’autres continuaient de danser. Les professionnelles passèrent à l’action. Sexe drogue et musique. Je regardais les couples éphémères s’envoyer en l’air sans moi. Je les regardais se saouler et se droguer. Sexe drogue et musique. J’en avais assez pour cette nuit.
Une professionnelle s’approcha. Je refusai son offrande en souriant. Elle n’insista pas. Je bus dans mon verre d’eau. Je me dirigeai vers la porte lorsqu’elle m’arrêta.
-J’ai besoin d’aide. Je vous serais très reconnaissante si vous m’aidez !
-De quoi avez-vous besoin ?
-Parlons dehors si vous voulez bien.
Nous sortîmes. Nous nous retrouvâmes dans le couloir d’étage qui était parfaitement silencieux, on ne se serait point douté qu’il y avait une fête à côté. Elle s’assit à même le tapis rouge. Je m’assis près d’elle.
-Mon mari m’a trompé, il m’a retrompé avec la même pouffiasse !
-Comment avez-vous su ?
-Je l’ai su sur snapchat. Des copines à moi m’ont montré la vidéo.
Elle me montra la vidéo sur son ordiphone : au niveau des hanches une ombre baisant une lumière.
-Mais comment savez-vous que c’est lui ?
-C’est mon mari ! C’est mon mari ! J’ai des mouchards dans son téléphone, et je suis abonnée aux réseaux sociaux de la pouffiasse !
-Vous comptez faire quoi ?
-Me venger !
-Comment comptez-vous vous venger ?
-Moi aussi je vais le tromper ! C’est pourquoi j’ai besoin de vous. Si vous ne voulez pas me rendre ce service, je trouverais quelqu’un d’autre !
-Je veux bien vous rendre ce service.
Je devais rendre service à une femme mariée trahie par son mari infidèle. Il valait mieux qu’elle le cocufiât avec un gentlemen comme moi qu’avec le premier venu. Pourtant quelque chose me démangeais.
-Vous êtes une escorte ? Ne le prenez pas mal.
-Non, je n’ai pas la chance de l’être. Mais cette nuit, je suis officiellement une escorte gratuite !
-Dans ce cas, le mot exacte c’est salope.
-Escorte, salope, pute, c’est à peu près la même chose ! Ma famille serait déshonorée si elle apprenait ce que je m’apprête à faire avec vous.
Elle me dit qu’elle était une princesse d’un de ces petits royaumes anonymes d’Europe. Elle s’était mariée avec un prince saoudien, un milliardaire de naissance. Moi le self made men, je me ferai un plaisir royal de le cocufier.
D’habitude, chaque fois que j’ai des relations sexuelles avec une femme, ça se passe chez moi, tout est filmé pour me protéger des accusations futures de viols. Je n’avais pas envie d’amener la princesse chez moi, car j’avais le sentiment qu’elle s’attacherait si je l’amenais chez moi. Via mon smartphone, je réservai une suite au 27ième étage de la tour dans laquelle nous nous trouvions. Après être sorti de l’ascenseur en belle compagnie, j’entrai le code reçu par SMS dans le digicode qui contrôlait l’ouverture de la suite.
Nous entrâmes. Elle se colla à moi. Elle sortit son smartphone. Je lui dis qu’elle ne filme pas mon visage. Elle accepta. Nous étions debout, collés l’un contre l’autre. Elle se mit à parler en filmant au niveau du ventre et du bas-ventre. « Tu vois, moi aussi je me suis trouvée un mec à baiser… » Elle introduisit sa main dans mon pantalon. « Ça t’apprendra à coucher avec les salopes de téléréalités alors que tu es marié… » Sa main caressa mon pénis et mes testicules. Elle éteignit son smartphone.
Je veux faire un aparté. Bien détruire le moral des hommes mariés, oui, ceux qui me regardent comme un débile parce que je suis riche et que je ne veux pas me marier. Vous dire pourquoi je ne crois ni au mariage, ni la fidélité, ni à l’amour. Le seul amour véritable sur cette terre c’est celui d’une mère. Le reste n’est qu’hypocrisie. Si ta femme travaille, tu es cocu. Si ta femme a des réseaux sociaux, tu es cocu. Si ta femme a des copines, tu es cocu. De toutes les périodes, cette période est celle dans laquelle il n’ a jamais été aussi facile pour les femmes de tromper leur mari. C’était la minute optimiste du jour !
Elle se déshabille totalement. Moi aussi. Elle s’agenouille devant moi. Elle prend en bouche ma bite. Elle caresse d’une main son gros sein et d’une autre son vagin. J’aime la voir à genoux devant moi à me sucer comme ça : c’est la preuve que le patriarcat n’est pas mort ! Je fais tout pour ne pas bander et pour garder mon pénis flasque malgré les caresses de sa bouche agile. C’est une question de volonté et de défi personnel. Elle commence à s’agacer, à s’énerver, voilà que celui qui est censé la baiser pour énerver son mari n’arrive pas à bander ! Moi, ça me fait rire intérieurement. Cette fois, elle saisit mon pénis d’une main énergique. Elle plonge son regard bleu dans le mien. Sa bouche fait du bien à mon gland. Je fonds, je me laisse aller, il y a quelque chose d’irrésistible et de dangereux dans le regard des femmes.
1-0 pour elle ! Elle est parvenue à me faire bander malgré ma volonté. J’ai envie de renifler son vagin, de renifler son cul, d’enfoncer ma verge primitivement au fond de sa gorge ! L’évolution me fait des doigts d’honneur dans sa pupille. Maintenant elle caresse mes testicules, tout en me suçant, elle embrouille avec ses doigts des milliards de petits moi qui n’attendent qu’une chose : s’expulser pour enculer ce monde d’enculés ! Elle presse un peu trop fortement une de mes couilles. J’ai un mouvement de recul qui la fait rire et lâcher prise. Mon pénis est totalement étendu. Elle le gobe. Elle me fait une gorge profonde. Je ne peux m’empêcher de tenir entre mes mains sa tête, perdre mes doigts dans ses cheveux blonds.
« Lèche-moi les couilles ! Suce-les comme si c’était des bonbons BIO ! » Elle éclate de rire. Ses yeux éclairent la vie. Elle suce mes couilles. C’est une caresse si délicieuse ! À la regarder dans les yeux pendant qu’elle me suce les couilles, je crois que je suis en train de tomber amoureux. Les testicules d’un homme sont si précieux, à l’idée qu’elle puisse me les arracher avec les dents, je n’ai plus envie qu’elle me suce, trop de risques.
Je m’allonge de dos sur le lit. Elle me suit. Je me rends compte qu’elle a des dents d’une blancheur irréelle. Elle est refaite de partout ! Elle plonge mon braquemart entre ses gros seins. Les humains sont de plus en plus moches, les femmes ont des seins de plus en plus petits, et les hommes ont le pénis et les testicules de plus en plus courts, la chirurgie esthétique est un secteur d’avenir.
Elle se remet à me sucer. Je perds mon regard dans le sien. Les clignements de ses yeux sont magiques ! Il n’y a que les yeux de femmes qui me font cet effet. Elle me sourit et je me retrouve sur la Lune. C’est dommage que les femmes actuelles ne sourissent plus.
Je n’ai même pas le temps de protester qu’elle me grimpe dessus, qu’elle introduit mon pénis dans son vagin en s’asseyant dessus. Elle est heureuse et fait dandiner ses deux obus de seins dessus moi. Je l’ai dans le cul ! J’aurais préféré avec le préservatif. Quitte à choper une MST autant la choper dans une baise totale que dans un simulacre. Je prie l’Univers qu’elle soit saine. Je n’aime pas les imprévus.
Alors qu’elle me baise, elle a dans les yeux une lueur étrange. Ses yeux bleus sont noirs, emprisonnant chacun d’eux une lueur blanche. Je me rends compte que je n’ai pas reniflé son vagin. J’aime renifler le vagin des femmes avant de les baiser. Les carnivores reniflent toujours ce qu’ils mangent.
Elle en a assez d’être au-dessus de moi. C’est à mon tour de monter sur elle. J’introduis mon pénis dans son vagin alors qu’elle se trouve allonger sur le dos, les cuisses ouvertes. Je n’ai pas envie de faire éclater ses implants mammaires dans sa poitrine, alors je la baise en restant à genoux. J’accélère mes coups de reins. Ses seins dessinent des reliefs de poupée gonflable. Je prends en main une de ses étrangetés rondes : c’est doux, on dirait pas du plastique. Je vais en profondeur en elle. Explore l’intérieur de cette femme infidèle. Elle referme les cuisses. Son vagin rétrécit comme celui d’une vierge. J’accélère encore mes coups de reins, puis au moment d’éjaculer, je m’immobilise, je contracte mon sphincter, empêchant mon sperme de s’expulser. Elle est surprise, elle s’attendait à être mouillée par ma semence, j’aime la tête qu’elles font quand elles s’aperçoivent que je n’ai pas éjaculé en elles au moment clé. 1-1, balle au centre.
Je retire mon pénis en érection de son vagin. Nous nous embrassons au bord du lit. Nous unissons nos langues et nos lèvres. Elle reprend mon pénis en bouche. La manière qu’elle a de me sucer me donnerait envie d’éjaculer, mais je résiste, c’est une question de volonté, de défi personnel, et puis, suis trop crevard pour payer une pension alimentaire non désirée. Elle fait de la plongée sous-marine avec ma bite. Elle remonte pour prendre l’air et replonge pour me couper le souffle. Cette fois elle me branle avec ses deux mains tout en me suçant. Je crois qu’elle veut me faire éjaculer. Je perds mon regard sans le sien. Je me sens faiblir. Éjaculer dans cette bouche divine, perdre dans cette gorge toute une portion de ma puissance, toute cette tension et cette discipline maintenues pour les perdre ici, c’est trop pour moi ! Je m’éloigne de la femme.

Chaque fois que je viole les règles, l’Univers me punit. Ça ne rate jamais. J’avais quasi oublié cette histoire de princesse éplorée, lorsqu’un jour, un homme entra dans mon bureau.

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