le train de 19h32

Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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le train de 19h32
le train de 19h32
1.Thomas
Je m'appelle Thomas. J'ai 24 ans et trois fois par semaine, je prends le train de 19h32 pour rentrer en banlieue. Un trajet banal qui s'est transformé en quelque chose de tout sauf ordinaire depuis que j'y retrouve Emma.
Ce mercredi soir, je l'attendais sur le quai, observant sa silhouette se dessiner dans la lumière ambrée du crépuscule. Putain, elle était magnifique. Sa jupe plissée dansait autour de ses cuisses à chaque pas, et je savais déjà ce qui m'attendait sous ce bout de tissu. Trois semaines que notre petit jeu avait commencé. Trois semaines que chaque trajet devenait plus audacieux que le précédent.
"Le train arrive dans cinq minutes," lui ai-je murmuré en prenant sa main, sentant déjà mon sexe se durcir à la simple idée de ce qui allait suivre.
Je voyais dans ses yeux cette lueur particulière, cette excitation mêlée d'appréhension. Le danger nous excitait tous les deux. Être pris, être vus... l'idée seule suffisait à me rendre dingue.
Le train est arrivé dans un fracas métallique. Nous sommes montés dans le dernier wagon, presque vide à cette heure-là. Un vieux type lisait son journal à l'autre bout, l'air somnolent. Parfait. Emma nous a guidés vers les sièges du fond, partiellement cachés par une cloison.
"J'ai pensé à toi toute la journée," lui ai-je chuchoté en posant ma main sur sa cuisse.
Sa peau était chaude sous mes doigts, même à travers le tissu de sa jupe. Le train a démarré avec une secousse qui l'a projetée contre moi. J'ai senti ses seins se presser contre mon torse, son parfum m'envelopper. J'ai fait remonter ma main sous sa jupe, doucement mais sans hésitation. Je connaissais le chemin par cœur maintenant.
"Tu mouilles déjà," ai-je constaté en sentant l'humidité à travers son collant.
Un frisson l'a parcourue quand mes doigts ont trouvé ce trou dans son collant - celui que j'avais fait la semaine dernière. J'ai glissé sous l'élastique de sa culotte, savourant la chaleur de son sexe. Elle était trempée, ses lèvres gonflées m'accueillant comme si elles m'attendaient. Putain, sentir cette moiteur sur mes doigts me rendait fou.
J'ai senti sa main se poser sur mon entrejambe, massant mon érection à travers mon jean. La pression était délicieuse, mais pas suffisante.
"Sors-la," m'a-t-elle ordonné d'une voix que je ne lui connaissais qu'ici, dans ce train.
J'ai jeté un regard vers le type au journal. Ses yeux étaient fermés. De toute façon, dans la pénombre grandissante du wagon et avec la distance qui nous séparait, il ne pourrait rien voir distinctement. J'ai défait ma ceinture, puis mon jean, sentant déjà l'air frais du wagon caresser ma peau brûlante.
Les doigts d'Emma se sont enroulés autour de ma queue avec une assurance qui me surprenait toujours chez cette fille d'apparence si sage. Dans son bureau d'architecte, personne n'imaginerait qu'elle puisse être aussi cochonne.
"T'es tellement dur," a-t-elle murmuré en commençant ses va-et-vient.
Pendant ce temps, j'explorais son intimité, glissant d'abord un doigt, puis deux dans sa chatte ruisselante. J'ai senti ses parois se resserrer autour de moi, m'aspirant plus profondément. Le bruit humide de mes doigts entrant et sortant de son sexe était couvert par le vacarme du train, mais à mes oreilles, c'était comme une symphonie.
J'ai retiré mes doigts un instant pour les porter à mon nez, puis à ma bouche. Son goût... putain, son goût me rendait dingue. Un mélange sucré et musqué qui me faisait saliver.
"Tu sens tellement bon," lui ai-je confié avant de replonger mes doigts en elle.
Cette fois, j'ai cherché ce point spécial, celui qui la faisait trembler. Je l'ai trouvé immédiatement - une petite zone rugueuse contre laquelle j'ai appuyé tout en massant son clitoris de mon pouce. Je sentais son pouls s'accélérer à travers les parois de son sexe.
Emma avait renforcé ses mouvements sur ma queue. Elle savait exactement comment me branler - serrant plus fort à la base, plus doucement au sommet, avec cette légère torsion du poignet qui me rendait dingue. Je sentais déjà le liquide pré-séminal perler au bout de mon gland.
Le train s'est arrêté à une station. Un couple est monté et s'est installé quelques rangées devant nous. J'ai ralenti mes mouvements, mais sans les arrêter complètement. Le danger d'être découvert rendait tout plus intense.
"Si quelqu'un nous voyait," a murmuré Emma, son regard rivé sur les nouveaux arrivants.
"Ça t'excite, n'est-ce pas? L'idée qu'on puisse te surprendre en train de te faire doigter," lui ai-je répondu en enfonçant un troisième doigt en elle.
J'ai senti son sexe se contracter violemment autour de mes doigts. L'idée d'être surprise l'excitait autant que moi. Je me suis demandé un instant si le vieux au journal dormait vraiment. Je l'ai regardé - ses paupières semblaient frémir, mais peut-être était-ce juste les vibrations du train.
Cette pensée, qu'il puisse nous observer en secret, a fait durcir ma queue encore davantage dans la main d'Emma. Elle l'a remarqué, ce surcroît de tension.
"Tu aimes l'idée qu'il nous regarde?" m'a-t-elle chuchoté, surprenant mes pensées.
Je n'ai pas répondu, mais j'ai accéléré le mouvement de mes doigts en elle, massant son point G tout en frottant son clitoris de mon pouce. J'ai senti ses cuisses se mettre à trembler, signe qu'elle approchait de l'orgasme.
"Thomas, je vais jouir," a-t-elle haletée, sa main libre s'agrippant à mon bras.
"Jouis pour moi, ma salope. Mouille ma main," lui ai-je ordonné à l'oreille.
J'ai senti son corps se tendre comme un rail. Ses parois vaginales ont commencé à pulser autour de mes doigts avec une force surprenante. Un flot d'humidité a inondé ma main tandis qu'elle mordait mon épaule pour étouffer son cri. C'était si intense que j'ai failli jouir moi aussi, sans qu'elle ait besoin d'accélérer ses mouvements.
Mais elle l'a fait. Sa main a repris ses va-et-vient sur ma queue, plus rapides, plus déterminés. De son autre main, elle a commencé à masser mes couilles, les roulant doucement entre ses doigts.
"Viens pour moi," m'a-t-elle ordonné, sa voix encore tremblante de son propre orgasme. "Remplis ma main de ton foutre."
J'ai senti la pression monter, cette chaleur familière dans mon bas-ventre qui annonçait l'explosion imminente. J'ai sorti précipitamment un mouchoir de ma poche - une habitude que j'avais prise après notre première fois, quand elle avait dû rentrer chez elle avec une tache suspecte sur sa jupe.
"Je viens," ai-je grogné entre mes dents serrées.
La première giclée a été si puissante qu'elle a traversé le mouchoir, atterrissant sur mon poignet. Emma a continué de me branler pendant tout mon orgasme, prolongeant mon plaisir jusqu'à ce que la dernière goutte soit extraite.
Nos respirations étaient encore haletantes quand le train a commencé à ralentir. Le couple qui était monté descendait déjà, sans avoir rien remarqué de notre petit jeu. J'ai rangé discrètement mon mouchoir souillé dans ma poche et reboutonné mon jean, tandis qu'Emma essayait tant bien que mal d'éponger l'humidité entre ses cuisses.
"Je crois que c'était notre meilleur trajet," a-t-elle dit, les joues encore rouges et les yeux brillants.
"La prochaine fois," lui ai-je murmuré à l'oreille tout en léchant mes doigts encore imprégnés de son essence, "je veux m'agenouiller entre tes jambes et te sucer jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter."
Je l'ai vue frissonner violemment à cette promesse. Le train s'est arrêté à notre station. Le vieux au journal s'est "réveillé" et s'est levé pour descendre en même temps que nous. En passant devant notre siège, il nous a jeté un regard qui m'a fait comprendre immédiatement qu'il n'avait pas dormi une seconde.
Nos regards se sont croisés. Il y avait dans ses yeux non pas du jugement, mais une sorte de remerciement silencieux. J'ai senti mon cœur s'accélérer à nouveau.
"Tu crois qu'il a vu ta chatte?" ai-je demandé à Emma une fois sur le quai, loin des oreilles indiscrètes.
"Possible. Ça te dérange?" a-t-elle répondu, sa main glissant à nouveau le long de ma cuisse.
"Non," ai-je admis, surpris par ma propre réponse. "En fait, ça m'excite."
"Moi aussi," a-t-elle chuchoté. "La prochaine fois, on pourrait peut-être... lui donner un meilleur angle de vue?"
Cette suggestion a ranimé instantanément mon désir. J'ai glissé ma main sous sa jupe une dernière fois avant que nous ne quittions la gare, trouvant son sexe encore humide et palpitant.
"Mercredi prochain, même train?" ai-je proposé.
Son sourire était la seule réponse dont j'avais besoin.
2.Emma
Je m'appelle Emma. J'ai 23 ans et une vie parfaitement normale en apparence. Architecte junior dans un cabinet respectable de la capitale, personne ne soupçonnerait ce que je fais chaque semaine dans le train de 19h32.
Ce mercredi soir, j'ajustais nerveusement mon manteau sur le quai de la gare. Sous ma jupe plissée, je ne portais qu'une culotte en dentelle noire et des collants déjà troués stratégiquement - un secret entre Thomas et moi. Je l'ai vu arriver, son regard déjà brûlant. Mon sexe s'est instantanément humidifié.
"Le train arrive dans cinq minutes," m'a-t-il dit en prenant ma main.
J'ai senti cette familière tension dans mon bas-ventre, cette excitation qui me submergeait chaque fois que nous nous apprêtions à jouer à notre petit jeu. Ça avait commencé innocemment, trois semaines plus tôt - un baiser volé à l'abri des regards, puis une main sur ma cuisse... et maintenant, c'était devenu une addiction.
Le train est arrivé dans un vacarme métallique. En montant, j'ai immédiatement scanné le wagon. Presque vide, parfait. Un vieil homme lisait un journal à l'autre bout, apparemment somnolent. J'ai guidé Thomas vers les sièges du fond, ceux que je repérais toujours - isolés, dos à la direction, partiellement cachés par une cloison.
"J'ai pensé à toi toute la journée," m'a chuchoté Thomas en posant sa main sur ma cuisse.
Son contact m'a électrisée. J'imaginais déjà ses doigts en moi, explorant mes parties les plus intimes. Le train a démarré avec une secousse qui m'a projetée contre lui. J'ai senti son érection contre ma hanche, dure et prometteuse.
Sa main a commencé à remonter sous ma jupe, ses doigts traçant des cercles sur le tissu fin de mon collant. Mon coeur battait la chamade. Si quelqu'un se retournait, si quelqu'un décidait de changer de place...
"Tu mouilles déjà," a constaté Thomas en sentant l'humidité qui avait traversé le tissu.
J'ai rougi violemment. C'était vrai - j'étais trempée depuis le quai, depuis que j'avais vu son regard se poser sur moi. Ses doigts ont trouvé le trou de mon collant - celui qu'il avait fait lors de notre dernier trajet - et se sont frayés un chemin sous l'élastique de ma culotte.
Le premier contact de ses doigts sur mon sexe m'a fait tressaillir de plaisir. J'ai mordu ma lèvre pour ne pas gémir. Ce contraste entre l'apparence publique, normale, et ce qui se passait sous ma jupe me rendait folle.
D'un geste assuré, j'ai posé ma main sur la bosse impressionnante qui déformait son pantalon. Je pouvais sentir la chaleur et les pulsations de son membre à travers le tissu.
"Sors-la," lui ai-je ordonné d'une voix que je ne reconnaissais pas moi-même - rauque, autoritaire.
Il a jeté un coup d'œil furtif vers l'autre bout du wagon avant de défaire discrètement sa ceinture. Le bruit métallique m'a semblé assourdissant, mais personne n'a réagi. J'ai glissé ma main dans son caleçon, savourant enfin la sensation de sa queue chaude et dure contre ma paume.
Son diamètre impressionnant étirait mes doigts. J'ai commencé à le caresser lentement, de haut en bas, appréciant les veines saillantes sous mes doigts. Chaque fois que j'arrivais au sommet, je sentais son gland déjà humide, que je massais délicatement avant de redescendre.
"Putain, t'as la queue si dure," ai-je murmuré, surprise moi-même par mon langage.
Dans ma vie quotidienne, je ne parlais jamais ainsi. Mais dans ce train, avec Thomas, je devenais quelqu'un d'autre - une femme sans inhibitions, gouvernée uniquement par son plaisir.
Thomas avait maintenant deux doigts en moi, et je sentais mes parois se resserrer automatiquement autour d'eux. Quand il a touché mon point G, j'ai dû me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas crier. Son pouce avait trouvé mon clitoris et le massait en cercles parfaits.
Les vibrations du train ajoutaient une dimension supplémentaire à ses caresses. Chaque secousse du wagon semblait pousser ses doigts plus profondément en moi, dans des angles nouveaux et délicieux.
À une station, un couple est monté et s'est installé quelques rangées devant nous. Mon cœur s'est emballé, mais Thomas n'a pas retiré ses doigts - il a simplement ralenti ses mouvements, me faisant languir davantage. J'ai continué à le masturber lentement, savourant la sensation de sa queue qui pulsait dans ma main.
"Si quelqu'un nous voyait," ai-je chuchoté, mon regard fixé sur les nouveaux passagers.
"Ça t'excite, n'est-ce pas? L'idée qu'on puisse te surprendre en train de te faire doigter," a-t-il répondu en enfonçant un troisième doigt en moi.
J'ai étouffé un gémissement. Il avait raison. L'idée d'être surprise, d'être vue dans cet état de vulnérabilité totale... ça m'excitait terriblement. J'ai jeté un coup d'œil vers l'homme au journal. Dormait-il vraiment? Ses paupières semblaient frémir parfois.
Cette pensée - qu'il puisse être éveillé, qu'il puisse nous observer en secret - a envoyé une nouvelle vague d'excitation dans mon corps. J'ai senti mon clitoris gonfler encore davantage sous le pouce de Thomas.
"Tu aimes l'idée qu'il nous regarde?" ai-je murmuré à Thomas, sentant sa queue durcir encore dans ma main à cette suggestion.
Ses doigts ont accéléré leur mouvement en moi, massant mon point G tout en frottant mon clitoris. Je sentais la tension monter inexorablement, cette boule de feu qui grossissait dans mon bas-ventre. Mes cuisses ont commencé à trembler, signe que j'approchais de l'orgasme.
"Thomas, je vais jouir," ai-je haletée, incapable de me contrôler plus longtemps.
"Jouis pour moi, ma salope. Mouille ma main," m'a-t-il ordonné à l'oreille, son souffle chaud contre ma peau me faisant frissonner.
Ses mots crus ont été le déclencheur. Une vague de chaleur a déferlé depuis mon bas-ventre, irradiant jusqu'à l'extrémité de mes orteils. J'ai senti mon sexe se contracter violemment autour de ses doigts, libérant un flot d'humidité que je ne pouvais contrôler. J'ai mordu son épaule pour étouffer mon cri, inondant sa main et le siège sous moi.
Dans les brumes de mon orgasme, j'ai intensifié mes mouvements sur sa queue. Je sentais chaque veine palpiter sous mes doigts, son gland gonfler encore davantage. J'ai ajouté ma main libre, caressant ses couilles tendues.
"Viens pour moi," lui ai-je ordonné, la voix encore tremblante de mon propre plaisir. "Remplis ma main de ton foutre."
Il a serré les dents, tous ses muscles tendus. J'ai vu son ventre se contracter sous sa chemise. Il a sorti précipitamment un mouchoir juste à temps pour recevoir les jets puissants de sperme qui ont jailli de son membre. J'ai continué de le caresser pendant son orgasme, fascinée par les contractions de sa queue entre mes doigts, captivée par l'expression de plaisir pur sur son visage.
Le sperme était chaud contre ma peau, certaines gouttes ayant échappé au mouchoir. Cette chaleur, cette odeur musquée m'excitaient encore, même après mon propre orgasme. J'ai porté discrètement un doigt à ma bouche, goûtant sa semence - salée, légèrement amère.
Nos corps tremblaient encore quand le train a ralenti. J'ai rajusté ma jupe, sentant l'humidité entre mes cuisses. L'odeur de sexe flottait autour de nous, à peine masquée par mon parfum.
"Je crois que c'était notre meilleur trajet," ai-je dit, les joues encore brûlantes et le cœur battant la chamade.
"La prochaine fois," m'a-t-il murmuré à l'oreille tout en léchant ses doigts encore imprégnés de mon essence, "je veux m'agenouiller entre tes jambes et te sucer jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter."
Un violent frisson m'a parcourue à cette promesse. L'image de Thomas à genoux entre mes cuisses, dans ce même train, sa langue explorant mon sexe... J'étais déjà excitée à nouveau.
Le train s'est arrêté à notre station. L'homme au journal s'est "réveillé" et s'est levé pour descendre en même temps que nous. En passant près de notre siège, il m'a jeté un regard qui a fait accélérer mon pouls. Ce n'était pas un regard de dégoût ou de jugement, mais presque... un remerciement silencieux. Il savait. Il avait vu. Cette certitude m'a traversée comme une décharge électrique.
"Tu crois qu'il a vu ma chatte?" ai-je demandé à Thomas une fois sur le quai, une fois hors de portée des oreilles indiscrètes.
"Possible. Ça te dérange?" a-t-il répondu en glissant à nouveau sa main sous ma jupe, trouvant mon sexe encore palpitant d'excitation.
J'ai pris un moment pour réfléchir, surprise par ma propre réaction. L'idée que cet inconnu ait pu voir mon intimité, qu'il ait assisté à mon orgasme... loin de m’horrifier, cela réveillait en moi une excitation sauvage que je ne me connaissais pas.
"Non," ai-je avoué finalement. "En fait, ça m'excite terriblement."
Thomas a souri, comprenant avant moi ce que je découvrais sur ma propre sexualité.
"Mercredi prochain, même train?" a-t-il proposé, ses doigts toujours en moi, réveillant déjà un nouveau désir.
J'ai hoché la tête, incapable de parler. Mais en réalité, je savais déjà que j'allais compter les heures, les minutes, les secondes jusqu'à notre prochain voyage. Et peut-être que cette fois, je m'habillerais spécialement pour notre observateur silencieux - une jupe plus courte, pas de culotte...
Car dans ce train de banlieue ordinaire, j'avais découvert une partie de moi-même que je ne soupçonnais pas - une Emma qui aimait le risque, qui s'épanouissait dans le regard des autres, qui jouissait d'être vue dans ses moments les plus intimes.
Et cette Emma-là avait hâte de voir jusqu'où elle pourrait aller.
3.Robert
Je m'appelle Robert Mercier. À cinquante-sept ans, ma vie se résume à une routine bien huilée depuis mon divorce. Trois ans déjà que Cécile est partie, me laissant avec un appartement trop grand et des soirées interminables. C'est ainsi que j'ai commencé à prendre ce train de banlieue chaque semaine, mon journal déployé devant moi comme un bouclier contre la solitude.
Le mercredi est devenu mon jour préféré. C'est ce jour-là que je les ai vus pour la première fois.
Ce soir encore, je me suis installé dans le dernier wagon. Habitude. Repli stratégique. À mon âge, on devient invisible - un vieil homme avec son journal, qui pourrait s'y intéresser? Cette invisibilité est devenue mon atout le plus précieux.
Ils sont montés à Verneuil, comme d'habitude. Elle d'abord - une brune aux jambes interminables dans un collant noir qui ne cachait rien de leur galbe parfait. Je l'ai regardée par-dessus mon journal, savourant la courbe de ses hanches sous sa jupe plissée, la façon dont son chemisier blanc laissait deviner une poitrine ferme et généreuse. Il la suivait de près - grand, athlétique, possessif dans sa manière de la toucher.
J'ai baissé les yeux quand ils ont regardé autour d'eux, feignant un intérêt soudain pour les cours de la bourse. Mon cœur battait plus vite. Je les avais déjà vu auparavant. Je savais ce qui allait se passer.
Ils se sont assis à l'autre bout du wagon, dans ces sièges partiellement cachés par une cloison. Parfait pour eux. Parfait pour moi.
Dès que le train a démarré, j'ai légèrement incliné mon journal et entrouvert mes paupières. Technique que j'ai perfectionnée au fil des ans - donner l'impression de somnoler tout en observant. Le wagon était presque vide ce soir. Un couple est monté quelques stations plus tard, mais s'est assis loin de nous.
Au début, leurs mouvements étaient subtils. Sa main à lui sur sa cuisse à elle. Rien d'extraordinaire pour qui ne sait pas observer. Mais moi, je voyais tout - comment elle a légèrement écarté les jambes, comment sa respiration s'est accélérée. J'ai senti mon sexe durcir lentement dans mon pantalon.
"Ces petits cochons vont recommencer," ai-je pensé, ajustant discrètement mon érection naissante.
La main du jeune homme a disparu sous sa jupe. J'ai retenu mon souffle. À travers mes cils mi-clos, j'ai vu le visage de la fille se transformer - ses joues rougir, sa bouche s'entrouvrir. Elle mordait sa lèvre inférieure pour ne pas gémir. Mon excitation montait en même temps que la sienne.
Quand elle a commencé à défaire sa ceinture à lui, j'ai dû me retenir de ne pas me toucher. Le cliquetis métallique de la boucle a résonné jusqu'à moi, malgré le vacarme du train. J'ai senti mon pouls s'accélérer. Mon sexe était maintenant complètement dur, douloureusement comprimé dans mon pantalon.
Elle a sorti son membre. Même à cette distance, je pouvais voir qu'il était impressionnant - long et assez fin, déjà luisant. Sa main a entamé un mouvement de va-et-vient tandis que celle du garçon s'activait sous sa jupe. La vision était partiellement obstruée, mais mon imagination comblait les lacunes. Je connaissais le spectacle par cœur maintenant - ces doigts explorant son intimité, l'humidité qui devait déjà imprégner sa culotte.
J'ai discrètement glissé ma main dans ma poche, pas pour me toucher - je n'oserais pas ici - mais pour soulager un peu la pression. À travers le bruissement des pages de mon journal, j'entendais leurs respirations haletantes, leurs chuchotements excités. L'odeur - pouvais-je vraiment la sentir à cette distance, ou était-ce mon imagination? Cette fragrance musquée du sexe, mêlée au parfum fruité de la jeune femme.
"Putain, qu'est-ce qu'ils sont beaux," ai-je pensé en observant la fille renverser sa tête en arrière, ses lèvres entrouvertes dans une expression d'extase pure.
J'étais maintenant complètement hypnotisé par ce ballet érotique. Mes yeux ne manquaient aucun détail - comment son chemisier s'était entrouvert, révélant un soutien-gorge en dentelle noire; la façon dont les muscles du garçon se tendaient sous sa chemise; la synchronisation parfaite de leurs mouvements au rythme chaotique du train.
Le couple qui était monté est descendu deux stations plus tard, nous laissant seuls, tous les trois. Je me suis senti comme un complice silencieux de leur transgression, un témoin privilégié de leur intimité volée.
J'ai vu la fille se raidir soudainement, son corps entier tressaillant. Elle enfouit son visage dans l'épaule de son partenaire pour étouffer ses gémissements. Sa main accélérait sur le membre du garçon, qui sortait précipitamment un mouchoir. La tension dans mon propre corps était insoutenable. J'aurais pu jouir sans même me toucher.
L'odeur. Cette fois, je pouvais vraiment la sentir - cette odeur de sexe, de musc et de désir qui flottait dans le wagon presque vide. J'ai fermé brièvement les yeux, inspirant profondément, gravant ce parfum dans ma mémoire pour les longues nuits solitaires qui m'attendaient. Quand j'ai rouvert les yeux, ils se rhabillaient, mais leurs visages portaient encore les stigmates du plaisir - joues rouges, pupilles dilatées, lèvres gonflées.
Le train a commencé à ralentir pour la station. J'ai pris la décision de descendre, même si ce n'était pas mon arrêt habituel. Je voulais les croiser, les voir de plus près. Je voulais qu'ils sachent que je savais.
J'ai plié mon journal, me suis levé lentement, comme sortant d'un profond sommeil. Mes jambes étaient raides, autant d'être resté assis que de l'excitation contenue. Mon érection était toujours là, mais moins visible maintenant. Je l'ai dissimulée sous mon manteau.
En passant devant eux pour me diriger vers la porte, j'ai croisé le regard de la fille. Nos yeux se sont rencontrés pendant une fraction de seconde - un regard où se mêlaient gêne et défi. Elle a su instantanément - je n'avais jamais dormi. Le garçon, plus lent à comprendre, a froncé les sourcils avant qu'une lueur de compréhension n'illumine son visage.
"Merci pour le spectacle," ai-je murmuré en passant près d'eux, suffisamment bas pour que moi seul puisse l'entendre, savourant leur confusion.
La porte du train s'est ouverte. Je suis descendu sur le quai, le souffle court, le cœur battant, mon érection douloureuse sous mon manteau. J'ai entendu les portes se refermer derrière les jeunes amants qui descendaient à leur tour et regardé le train s'éloigner.
Je ne suis pas rentré directement chez moi ce soir-là. J'ai fait un détour par le petit hôtel près de la gare, celui avec des tarifs à l'heure et une discrétion de mise. Dans l'intimité d'une chambre anonyme, j'ai enfin libéré la tension accumulée, revivant dans les moindres détails ce que j'avais observé. Ses jambes écartées, son visage transfiguré par le plaisir, ses doigts à lui la pénétrant sans relâche. J'ai joui violemment, plus intensément que depuis des années.
Mercredi prochain, je serai dans ce train. À la même heure. Dans le même wagon.
Et qui sait? Peut-être qu'un jour, je ferai plus que regarder. Ce regard qu'elle m'a lancé... il y avait quelque chose dedans. Une invitation? Une reconnaissance? Un désir partagé?
À mon âge, on apprend la patience. Et l'observation. Ces qualités font de moi un amant potentiel que ces jeunes étalons ne peuvent imaginer. J'ai l'expérience, la retenue, et surtout, je sais ce qu'elle veut avant même qu'elle ne le sache.
Oui, mercredi prochain, je serai là. Avec mon journal. Feignant le sommeil. Attendant le moment où notre jeu à trois pourrait commencer véritablement.
Ensemble.
Robert Mercier s'installa sur le quai désert, vingt minutes avant l'arrivée du train de 19h32. Ce n'était pas son habitude d'être si en avance, mais ce mercredi n'était pas comme les autres. Son journal soigneusement plié sous le bras, il avait pris soin de choisir une chemise bleu nuit qui mettait en valeur son regard. À cinquante-sept ans, il connaissait la valeur de la discrétion et de la patience.
La semaine précédente avait tout changé. Ce regard échangé avec la jeune femme en descendant du train - cette reconnaissance mutuelle de ce qui s'était passé - avait hanté ses nuits. Robert s'était surpris à vérifier dix fois sa montre, se demandant s'ils viendraient. Son cœur battait comme celui d'un adolescent.
"Seront-ils là ?" pensa-t-il encore en scrutant l'entrée de la gare.
Une vibration dans sa poche. Son téléphone affichait un message d'un numéro inconnu : "Même wagon. Même heure. E." Il sourit, serrant le téléphone dans sa paume. Le message qu'il avait laissé sous l’essuie-glace avant de quitter le parking la semaine dernière avait trouvé son destinataire.
Le soleil déclinait, baignant le quai d'une lumière ambrée. C'est alors qu'il la vit.
Emma traversa les portes de la gare, le souffle court d'avoir pressé le pas. Elle s'immobilisa un instant, balayant le quai du regard. Son cœur bondit quand elle aperçut la silhouette distinguée de l'homme au journal. Il était venu. Exactement comme il l'avait promis dans son étrange message.
Toute la semaine, elle n'avait pensé qu'à ça. Aux yeux de cet inconnu posés sur elle pendant qu'elle jouissait sous les doigts de Thomas. À cette idée troublante d'être observée, désirée par deux hommes simultanément. Elle avait hésité avant d'envoyer ce message, mais quelque chose en elle - cette nouvelle Emma découverte dans les wagons de ce train de banlieue - l'avait poussée à franchir le pas.
Elle s'avança sur le quai, faisant délibérément claquer ses talons sur le béton. Pour cette occasion, elle avait choisi une jupe plus courte que d'habitude et des bas à couture qui remontaient jusqu'à mi-cuisse. Sous son manteau entrouvert, un chemisier en soie laissait deviner la dentelle noire de son soutien-gorge.
L'homme - Robert, d'après sa signature - ne fit aucun geste pour la rejoindre. Il se contenta d'un imperceptible hochement de tête, comme s'ils partageaient un secret. Emma sentit une chaleur familière naître entre ses cuisses. La distance entre eux, cette retenue, ne faisait qu'amplifier son excitation.
"Où est Thomas ?" se demanda-t-elle, vérifiant son téléphone.
Comme en réponse à sa pensée, elle sentit deux mains se poser sur ses hanches par derrière.
Thomas avait observé la scène depuis l'entrée de la gare. La vision d'Emma et de l'homme plus âgé échangeant ce regard chargé de complicité avait provoqué en lui un mélange déconcertant de jalousie et d'excitation. Il s'avança silencieusement derrière Emma, humant son parfum avant même de la toucher.
"Il est venu," murmura-t-il à son oreille en posant ses mains sur ses hanches.
Le frisson qui parcourut Emma sous ses doigts lui confirma qu'elle était déjà excitée. Ils avaient longuement discuté de cette possibilité - intégrer cet observateur silencieux dans leur jeu - mais il n'avait jamais vraiment cru qu'elle irait jusqu'au bout. Emma ne cessait de le surprendre.
"Tu es sûre ?" demanda-t-il en glissant une main sous son manteau, effleurant la soie de son chemisier.
Elle se retourna vers lui, les pupilles dilatées par le désir.
"Plus que jamais," répondit-elle en l'embrassant légèrement.
Thomas jeta un œil vers l'homme qui feignait maintenant de lire son journal. Il était plus jeune qu'il ne l'avait d'abord pensé - la cinquantaine élégante, les tempes grisonnantes, le regard vif. Pas du tout le vieux pervers qu'il avait imaginé. Quelque chose dans sa posture, dans sa façon d'occuper l'espace, suggérait une confiance tranquille qui, étonnamment, le rassura.
Robert observa les deux jeunes gens monter dans le même wagon que lui. Il les suivit à distance respectueuse, son journal à la main, jouant encore cette comédie du hasard alors qu'ils savaient tous les trois qu'il n'en était rien. Le wagon était presque vide - deux hommes d'affaires absorbés par leurs écrans au premier tiers, puis le vide, et enfin les sièges du fond où le couple s'installait déjà.
Cette fois, ils avaient choisi des places différentes - non plus dos à la marche mais face à elle, avec trois sièges côte à côte et un troisième en face. Une invitation silencieuse qu'il n'était pas certain de savoir interpréter. Robert s'approcha lentement, feignant d'hésiter.
"Puis-je ?" demanda-t-il simplement en indiquant le siège face à eux.
"Nous vous attendions," répondit la jeune femme d'une voix qui trahissait un léger tremblement.
Robert s'assit, dépliant son journal qu'il posa sur ses genoux. Le train démarra, les emportant dans la pénombre grandissante de la soirée. Ils restèrent silencieux pendant les premières minutes, trois acteurs cherchant la première réplique d'une pièce dont ils ne connaissaient pas le script.
"Je m'appelle Emma," dit-elle finalement. "Et voici Thomas."
"Robert," répondit-il simplement. "Merci pour votre message."
Il laissa son regard s'attarder sur elle - non plus furtivement comme la semaine passée, mais ouvertement, savourant ce nouveau droit qu'elle lui avait tacitement accordé. Sa jupe était remontée juste assez pour révéler la dentelle qui ornait le haut de ses bas.
Emma sentit le regard de Robert comme une caresse physique. Cette sensation d'être détaillée, admirée simultanément par deux hommes, provoquait en elle une excitation qu'elle n'avait jamais connue. Elle se tourna vers Thomas, cherchant dans ses yeux l'approbation, la permission de poursuivre cette expérience.
"Nous nous demandions," commença-t-elle en posant sa main sur la cuisse de Thomas, "si vous aviez apprécié le spectacle la semaine dernière."
Sa voix lui semblait appartenir à quelqu'un d'autre - plus grave, plus assurée, celle d'une femme qui savait exactement ce qu'elle voulait. Elle sentit la main de Thomas se poser sur la sienne, l'encourageant silencieusement.
"C'était... révélateur," répondit Robert, choisissant soigneusement ses mots. "Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à vous deux depuis."
Emma sourit, satisfaite de l'effet qu'elle avait produit. D'un geste délibéré, elle écarta légèrement les jambes, offrant à Robert une vue plus révélatrice. Son souffle s'accéléra quand elle vit ses pupilles se dilater.
"Cette fois-ci," murmura-t-elle, "nous aimerions que vous soyez plus qu'un simple spectateur."
Thomas observait l'échange avec une fascination mêlée d'appréhension. Emma prenait naturellement le contrôle de la situation, révélant un aspect dominant de sa personnalité qu'il n'avait qu'entrevu jusqu'alors. Il sentit sa main remonter le long de sa cuisse, s'approchant dangereusement de son entrejambe où son excitation devenait évidente.
"Qu'as-tu en tête, exactement ?" demanda-t-il à Emma, tout en couvrant sa main de la sienne pour guider ses mouvements.
Le train ralentit pour une station. Les deux hommes d'affaires descendirent, les laissant seuls dans le wagon. L'intimité soudaine accentua la tension électrique qui circulait entre eux.
"J'aimerais que vous me regardiez tous les deux," répondit-elle finalement. "Mais cette fois, je veux voir vos réactions. Je veux que vous vous touchiez pendant que Thomas me touche."
Cette demande directe surprit Thomas autant que Robert. Les deux hommes échangèrent un regard - mélange de surprise, d'évaluation mutuelle et d'excitation partagée.
Robert ne s'était pas attendu à une proposition aussi explicite. Il étudia le visage de Thomas, y cherchant un signe de réticence ou de jalousie. N'y trouvant que curiosité et désir, il reporta son attention sur Emma.
"Et si quelqu'un monte ?" demanda-t-il, plus par souci de clarification que par réelle inquiétude.
"Alors nous nous arrêterons," répondit-elle avec un sourire qui suggérait le contraire. "Ou pas."
Le train redémarra, ses vibrations résonnant dans leurs corps tendus d'anticipation.
Emma sentit les doigts de Thomas remonter sous sa jupe, caressant l'intérieur de ses cuisses avec une lenteur délibérée. Face à elle, Robert avait abandonné toute prétention de lire son journal. Ses yeux sombres alternaient entre son visage et les mains de Thomas qui disparaissaient sous le tissu.
"Écarte plus tes jambes," murmura Thomas à son oreille. "Qu'il puisse bien voir."
Elle obéit, dévoilant la dentelle noire de sa culotte. Thomas trouva immédiatement le chemin. Ses doigts pressèrent son clitoris à travers le tissu humide.
Emma laissa échapper un gémissement, ses yeux toujours fixés sur Robert. La façon dont il la regardait, avec ce mélange de désir brut et de retenue élégante, ajoutait une dimension nouvelle à son plaisir. Elle l'observa poser une main sur son entrejambe, massant délibérément son érection à travers son pantalon.
"Sortez-la," ordonna-t-elle, surprise par sa propre audace. "Je veux voir."
Robert défit lentement sa ceinture, puis sa braguette. Sans quitter Emma des yeux, il libéra son membre - épais, légèrement courbé, entouré d'une toison poivre et sel. Sa main l'enveloppa, entamant un mouvement lent et mesuré.
Une vague de chaleur submergea Emma à cette vision. Les doigts de Thomas s'étaient maintenant glissés sous sa culotte, explorant ses lèvres intimes gorgées de désir. Elle sentit son pouce appuyer sur son clitoris pendant que deux doigts s'enfonçaient en elle.
"Tu es tellement mouillée," murmura Thomas, mordillant le lobe de son oreille. "Tu aimes qu'il nous regarde, n'est-ce pas ?"
Thomas était subjugué par la métamorphose d'Emma. Ses réactions étaient plus intenses que jamais - chaque caresse provoquait des frissons qui parcouraient visiblement son corps. Sa respiration saccadée, ses hanches qui ondulaient pour accompagner les mouvements de ses doigts, la façon dont ses mamelons pointaient à travers la soie de son chemisier... Elle était magnifique dans son abandon.
Du coin de l'œil, il observait Robert. L'homme plus âgé se caressait avec une maîtrise qui trahissait l'expérience - contrôlant visiblement son plaisir pour le faire durer. Thomas se surprit à admirer cette retenue, si différente de sa propre fougue.
"Elle est belle, n'est-ce pas ?" dit-il à Robert, tout en déboutonnant lentement le chemisier d'Emma.
"Magnifique," répondit Robert d'une voix rauque qui révélait son excitation contenue.
Thomas écarta les pans du chemisier, révélant le soutien-gorge en dentelle noire. D'un geste expert, il fit glisser les bretelles sur les épaules d'Emma, puis abaissa les bonnets pour dévoiler ses seins. Ses mamelons roses et dressés semblaient quémander des caresses.
"Touche-les," gémit Emma, et Thomas ne sut pas immédiatement à qui s'adressait cette supplique.
Il prit un mamelon entre ses doigts, le pinçant doucement tout en regardant Robert qui semblait hypnotisé par ce spectacle. La tension était palpable entre les trois protagonistes, aucun ne sachant exactement jusqu'où cette expérience les mènerait.
Robert dévorait des yeux le corps partiellement dénudé d'Emma. Sa beauté juvénile contrastait avec la maturité de son regard - celui d'une femme pleinement consciente de son pouvoir. Il admirait la façon dont elle orchestrait cette rencontre, dictant le rythme et les règles de leur interaction.
Son regard croisa celui de Thomas. Au-delà du désir évident, il y perçut une curiosité, peut-être même une invitation. La main du jeune homme continuait son va-et-vient entre les cuisses d'Emma, mais ses yeux restaient fixés sur les mouvements de Robert.
"Tu veux la toucher ?" demanda Thomas, prenant Robert par surprise.
Emma tourna brusquement la tête vers Thomas, ses yeux écarquillés trahissant à la fois excitation et incertitude.
"Seulement si tu es d'accord," ajouta Thomas en caressant sa joue, avant de l'embrasser tendrement.
Robert retint son souffle, suspendu à la réponse d'Emma.
Le train ralentit pour une nouvelle station. Les trois complices se figèrent, soudain conscients de leur vulnérabilité. Emma rajusta précipitamment son chemisier tandis que Robert reboutonnait son pantalon. Thomas retira sa main de sous la jupe d'Emma, non sans avoir pressé une dernière fois son clitoris, lui arrachant un gémissement étouffé.
Personne ne monta. Le train repartit.
Emma regarda successivement Thomas puis Robert. La chaleur dans son bas-ventre était devenue insupportable. Ce jeu de pouvoir, cette danse à trois où chacun cherchait sa place, l'excitait au-delà de tout ce qu'elle avait connu.
"Oui," dit-elle finalement, en tendant la main vers Robert. "Viens t'asseoir à côté de moi."
Robert changea de place, s'installant à côté d'Emma qui se retrouva entre les deux hommes. L'espace était étroit, leurs cuisses se touchant inévitablement. Cette proximité, après la distance qu'il avait maintenue, intensifia brutalement les sensations.
"Puis-je ?" demanda-t-il en effleurant le genou d'Emma.
Elle hocha la tête, incapable de parler. Sa main à lui était différente - plus large, légèrement rugueuse, avec une assurance tranquille qui contrastait avec l'empressement de Thomas. Robert remonta lentement le long de sa cuisse, savourant chaque centimètre comme s'il découvrait un territoire précieux.
De l'autre côté, Thomas avait repris ses caresses, déboutonnant à nouveau le chemisier d'Emma. Elle se retrouva prise entre leurs attentions convergentes, son corps devenant le point focal de leurs désirs combinés.
"Embrasse-la," suggéra Thomas à Robert, tout en dénudant complètement ses seins.
Emma tourna son visage vers Robert, offrant ses lèvres entrouvertes. Il se pencha vers elle, l'embrassant d'abord délicatement, puis avec une intensité croissante quand elle répondit à son baiser. Sa langue explora sa bouche tandis que sa main trouvait le chemin vers son intimité, rejoignant celle de Thomas.
"Oh mon Dieu," gémit Emma, submergée par la sensation des deux mains qui la caressaient simultanément.
Thomas observait avec fascination le baiser qu'échangeaient Emma et Robert. Loin de provoquer la jalousie qu'il avait redoutée, cette vision attisait son désir. Il descendit ses lèvres vers les seins d'Emma, prenant un mamelon dans sa bouche tandis que sa main continuait d'explorer son sexe trempé.
Les doigts de Robert avaient rejoint les siens, leurs mains se frôlant inévitablement dans cet espace confiné. Ce contact inattendu entre hommes, dans le contexte de leur dévotion partagée au plaisir d'Emma, créait une intimité nouvelle et surprenante.
Thomas sentit la main d'Emma se poser sur son entrejambe, cherchant à libérer son érection. Il l'aida, défaisant sa ceinture et son pantalon. Son membre jaillit, immédiatement saisi par les doigts d'Emma qui entamèrent un mouvement familier.
"Toi aussi," dit-elle à Robert, sa main libre cherchant déjà sa braguette.
Emma flottait dans un océan de sensations. Les lèvres de Thomas sur ses seins, celles de Robert dans son cou, leurs doigts jouant ensemble sur son clitoris et à l'entrée de son vagin... Et maintenant, elle tenait leurs deux sexes, si différents et pourtant similaires dans leur dureté et leur chaleur.
Le contraste la fascinait - Thomas, long et fin, avec la vigueur de la jeunesse; Robert, plus épais, avec cette courbure qui promettait des plaisirs différents. Elle les caressait en alternance, adaptant ses mouvements à leurs réactions.
Un doigt de Robert - elle reconnut sa texture - s'enfonça en elle tandis que Thomas massait son clitoris. Cette coordination parfaite, comme s'ils avaient fait ça ensemble des dizaines de fois, l'amena au bord du précipice.
"Je vais jouir," haleta-t-elle, accélérant ses mouvements sur leurs membres.
Robert sentit les parois d'Emma se contracter autour de son doigt. Sa tête bascula en arrière, exposant la courbe délicate de son cou qu'il ne put résister à embrasser. Sa peau avait un goût de sel et de sucre mêlés, avec cette note indéfinissable qui n'appartenait qu'à elle.
Il regarda par-dessus l'épaule d'Emma, observant Thomas qui suçait avidement son sein tout en la stimulant. Leurs regards se croisèrent - non plus en rivaux, mais en complices dévoués au plaisir qu'ils orchestraient ensemble.
La main d'Emma sur son sexe le menait vers une jouissance qu'il retenait de toutes ses forces, voulant faire durer ce moment. Sa technique était intuitive, trouvant naturellement le rythme et la pression qui l'excitaient le plus.
"Laisse-toi aller," murmura-t-il à l'oreille d'Emma, sentant son orgasme imminent.
Son corps se raidit entre eux, secouée par des vagues de plaisir qui la traversaient comme des décharges électriques. Sa main se crispa sur leurs membres, leur arrachant des gémissements simultanés.
Thomas sentit l'orgasme d'Emma à travers ses doigts, son clitoris palpitant sous ses caresses. C'était toujours un moment magique, mais cette fois, partagé avec Robert, il prenait une dimension nouvelle. Une forme de communion masculine autour du plaisir féminin.
Il était proche de jouir lui-même, la main d'Emma continuant mécaniquement ses va-et-vient malgré les spasmes qui la secouaient. Un regard vers Robert lui confirma qu'il était dans le même état.
"Ensemble," articula-t-il silencieusement à l'intention de l'homme plus âgé.
Robert hocha imperceptiblement la tête, comprenant l'intention. Ils accélérèrent simultanément leurs caresses sur Emma, prolongeant son orgasme tandis qu'ils approchaient du leur.
Le train ralentit pour une nouvelle station. Cette fois, ils ne s'arrêtèrent pas, trop proches de l'apogée pour se soucier des risques. Emma, encore tremblante de son premier orgasme, sentit une nouvelle vague monter en elle.
"Je vais encore..." gémit-elle, incapable de terminer sa phrase.
Les deux hommes sortirent des mouchoirs, prêts à recueillir leur jouissance imminente. Les mains d'Emma, guidées par leur instinct, trouvèrent le rythme parfait pour les amener ensemble au point culminant.
Robert fut le premier à céder, son sperme jaillissant par saccades puissantes dans le mouchoir qu'il tenait. Thomas le suivit quelques secondes plus tard, son corps se tendant malgré lui. Emma, stimulée par leurs doigts et par la vision de leur plaisir, bascula dans un second orgasme plus intense encore que le premier.
Le train s'arrêta à leur station habituelle. En silence, ils rajustèrent leurs vêtements, effaçant les traces visibles de ce qui venait de se passer. L'air dans le wagon était chargé de leurs odeurs mêlées, témoignage olfactif de leur étreinte partagée.
Ils descendirent ensemble sur le quai presque désert. La nuit était tombée complètement, les enveloppant dans une obscurité complice.
"C'était..." commença Emma, cherchant ses mots.
"Extraordinaire," compléta Robert.
Thomas acquiesça, passant son bras autour de la taille d'Emma dans un geste à la fois possessif et inclusif.
"Mercredi prochain ?" proposa-t-il, regardant Robert droit dans les yeux.
L'homme plus âgé sembla hésiter, mesurant les implications de cette invitation.
"Peut-être pourrions-nous trouver un endroit plus... confortable," suggéra-t-il finalement.
Emma glissa sa main dans celle de Robert, créant une connexion physique entre les trois.
"J'ai un appartement," dit-elle. "Mes colocataires sont absents le week-end."
Ses yeux brillaient d'anticipation à l'idée de ce qu'ils pourraient découvrir ensemble, dans l'intimité d'une chambre, sans les contraintes du train.
"Samedi, alors ?" proposa Robert, serrant doucement sa main.
"Samedi," confirmèrent Emma et Thomas d'une seule voix.
Ils se séparèrent sur le parking de la gare, chacun reprenant son chemin avec la promesse de ce rendez-vous inscrite dans leur chair. Le train s'éloignait déjà, emportant les échos de leurs soupirs mêlés vers d'autres destinations.
Dans trois jours, ils exploreraient ensemble de nouveaux territoires de plaisir, guidés par cette complicité naissante qui transcendait l'âge et les conventions. Mais aucun d'eux ne doutait qu'ils reviendraient, de temps à autre, dans ce train de 19h32 où tout avait commencé - pour le frisson du risque, pour la magie de l'interdit, pour la nostalgie de leur première rencontre.
Car certains voyages ne s'achèvent jamais vraiment.
1.Thomas
Je m'appelle Thomas. J'ai 24 ans et trois fois par semaine, je prends le train de 19h32 pour rentrer en banlieue. Un trajet banal qui s'est transformé en quelque chose de tout sauf ordinaire depuis que j'y retrouve Emma.
Ce mercredi soir, je l'attendais sur le quai, observant sa silhouette se dessiner dans la lumière ambrée du crépuscule. Putain, elle était magnifique. Sa jupe plissée dansait autour de ses cuisses à chaque pas, et je savais déjà ce qui m'attendait sous ce bout de tissu. Trois semaines que notre petit jeu avait commencé. Trois semaines que chaque trajet devenait plus audacieux que le précédent.
"Le train arrive dans cinq minutes," lui ai-je murmuré en prenant sa main, sentant déjà mon sexe se durcir à la simple idée de ce qui allait suivre.
Je voyais dans ses yeux cette lueur particulière, cette excitation mêlée d'appréhension. Le danger nous excitait tous les deux. Être pris, être vus... l'idée seule suffisait à me rendre dingue.
Le train est arrivé dans un fracas métallique. Nous sommes montés dans le dernier wagon, presque vide à cette heure-là. Un vieux type lisait son journal à l'autre bout, l'air somnolent. Parfait. Emma nous a guidés vers les sièges du fond, partiellement cachés par une cloison.
"J'ai pensé à toi toute la journée," lui ai-je chuchoté en posant ma main sur sa cuisse.
Sa peau était chaude sous mes doigts, même à travers le tissu de sa jupe. Le train a démarré avec une secousse qui l'a projetée contre moi. J'ai senti ses seins se presser contre mon torse, son parfum m'envelopper. J'ai fait remonter ma main sous sa jupe, doucement mais sans hésitation. Je connaissais le chemin par cœur maintenant.
"Tu mouilles déjà," ai-je constaté en sentant l'humidité à travers son collant.
Un frisson l'a parcourue quand mes doigts ont trouvé ce trou dans son collant - celui que j'avais fait la semaine dernière. J'ai glissé sous l'élastique de sa culotte, savourant la chaleur de son sexe. Elle était trempée, ses lèvres gonflées m'accueillant comme si elles m'attendaient. Putain, sentir cette moiteur sur mes doigts me rendait fou.
J'ai senti sa main se poser sur mon entrejambe, massant mon érection à travers mon jean. La pression était délicieuse, mais pas suffisante.
"Sors-la," m'a-t-elle ordonné d'une voix que je ne lui connaissais qu'ici, dans ce train.
J'ai jeté un regard vers le type au journal. Ses yeux étaient fermés. De toute façon, dans la pénombre grandissante du wagon et avec la distance qui nous séparait, il ne pourrait rien voir distinctement. J'ai défait ma ceinture, puis mon jean, sentant déjà l'air frais du wagon caresser ma peau brûlante.
Les doigts d'Emma se sont enroulés autour de ma queue avec une assurance qui me surprenait toujours chez cette fille d'apparence si sage. Dans son bureau d'architecte, personne n'imaginerait qu'elle puisse être aussi cochonne.
"T'es tellement dur," a-t-elle murmuré en commençant ses va-et-vient.
Pendant ce temps, j'explorais son intimité, glissant d'abord un doigt, puis deux dans sa chatte ruisselante. J'ai senti ses parois se resserrer autour de moi, m'aspirant plus profondément. Le bruit humide de mes doigts entrant et sortant de son sexe était couvert par le vacarme du train, mais à mes oreilles, c'était comme une symphonie.
J'ai retiré mes doigts un instant pour les porter à mon nez, puis à ma bouche. Son goût... putain, son goût me rendait dingue. Un mélange sucré et musqué qui me faisait saliver.
"Tu sens tellement bon," lui ai-je confié avant de replonger mes doigts en elle.
Cette fois, j'ai cherché ce point spécial, celui qui la faisait trembler. Je l'ai trouvé immédiatement - une petite zone rugueuse contre laquelle j'ai appuyé tout en massant son clitoris de mon pouce. Je sentais son pouls s'accélérer à travers les parois de son sexe.
Emma avait renforcé ses mouvements sur ma queue. Elle savait exactement comment me branler - serrant plus fort à la base, plus doucement au sommet, avec cette légère torsion du poignet qui me rendait dingue. Je sentais déjà le liquide pré-séminal perler au bout de mon gland.
Le train s'est arrêté à une station. Un couple est monté et s'est installé quelques rangées devant nous. J'ai ralenti mes mouvements, mais sans les arrêter complètement. Le danger d'être découvert rendait tout plus intense.
"Si quelqu'un nous voyait," a murmuré Emma, son regard rivé sur les nouveaux arrivants.
"Ça t'excite, n'est-ce pas? L'idée qu'on puisse te surprendre en train de te faire doigter," lui ai-je répondu en enfonçant un troisième doigt en elle.
J'ai senti son sexe se contracter violemment autour de mes doigts. L'idée d'être surprise l'excitait autant que moi. Je me suis demandé un instant si le vieux au journal dormait vraiment. Je l'ai regardé - ses paupières semblaient frémir, mais peut-être était-ce juste les vibrations du train.
Cette pensée, qu'il puisse nous observer en secret, a fait durcir ma queue encore davantage dans la main d'Emma. Elle l'a remarqué, ce surcroît de tension.
"Tu aimes l'idée qu'il nous regarde?" m'a-t-elle chuchoté, surprenant mes pensées.
Je n'ai pas répondu, mais j'ai accéléré le mouvement de mes doigts en elle, massant son point G tout en frottant son clitoris de mon pouce. J'ai senti ses cuisses se mettre à trembler, signe qu'elle approchait de l'orgasme.
"Thomas, je vais jouir," a-t-elle haletée, sa main libre s'agrippant à mon bras.
"Jouis pour moi, ma salope. Mouille ma main," lui ai-je ordonné à l'oreille.
J'ai senti son corps se tendre comme un rail. Ses parois vaginales ont commencé à pulser autour de mes doigts avec une force surprenante. Un flot d'humidité a inondé ma main tandis qu'elle mordait mon épaule pour étouffer son cri. C'était si intense que j'ai failli jouir moi aussi, sans qu'elle ait besoin d'accélérer ses mouvements.
Mais elle l'a fait. Sa main a repris ses va-et-vient sur ma queue, plus rapides, plus déterminés. De son autre main, elle a commencé à masser mes couilles, les roulant doucement entre ses doigts.
"Viens pour moi," m'a-t-elle ordonné, sa voix encore tremblante de son propre orgasme. "Remplis ma main de ton foutre."
J'ai senti la pression monter, cette chaleur familière dans mon bas-ventre qui annonçait l'explosion imminente. J'ai sorti précipitamment un mouchoir de ma poche - une habitude que j'avais prise après notre première fois, quand elle avait dû rentrer chez elle avec une tache suspecte sur sa jupe.
"Je viens," ai-je grogné entre mes dents serrées.
La première giclée a été si puissante qu'elle a traversé le mouchoir, atterrissant sur mon poignet. Emma a continué de me branler pendant tout mon orgasme, prolongeant mon plaisir jusqu'à ce que la dernière goutte soit extraite.
Nos respirations étaient encore haletantes quand le train a commencé à ralentir. Le couple qui était monté descendait déjà, sans avoir rien remarqué de notre petit jeu. J'ai rangé discrètement mon mouchoir souillé dans ma poche et reboutonné mon jean, tandis qu'Emma essayait tant bien que mal d'éponger l'humidité entre ses cuisses.
"Je crois que c'était notre meilleur trajet," a-t-elle dit, les joues encore rouges et les yeux brillants.
"La prochaine fois," lui ai-je murmuré à l'oreille tout en léchant mes doigts encore imprégnés de son essence, "je veux m'agenouiller entre tes jambes et te sucer jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter."
Je l'ai vue frissonner violemment à cette promesse. Le train s'est arrêté à notre station. Le vieux au journal s'est "réveillé" et s'est levé pour descendre en même temps que nous. En passant devant notre siège, il nous a jeté un regard qui m'a fait comprendre immédiatement qu'il n'avait pas dormi une seconde.
Nos regards se sont croisés. Il y avait dans ses yeux non pas du jugement, mais une sorte de remerciement silencieux. J'ai senti mon cœur s'accélérer à nouveau.
"Tu crois qu'il a vu ta chatte?" ai-je demandé à Emma une fois sur le quai, loin des oreilles indiscrètes.
"Possible. Ça te dérange?" a-t-elle répondu, sa main glissant à nouveau le long de ma cuisse.
"Non," ai-je admis, surpris par ma propre réponse. "En fait, ça m'excite."
"Moi aussi," a-t-elle chuchoté. "La prochaine fois, on pourrait peut-être... lui donner un meilleur angle de vue?"
Cette suggestion a ranimé instantanément mon désir. J'ai glissé ma main sous sa jupe une dernière fois avant que nous ne quittions la gare, trouvant son sexe encore humide et palpitant.
"Mercredi prochain, même train?" ai-je proposé.
Son sourire était la seule réponse dont j'avais besoin.
2.Emma
Je m'appelle Emma. J'ai 23 ans et une vie parfaitement normale en apparence. Architecte junior dans un cabinet respectable de la capitale, personne ne soupçonnerait ce que je fais chaque semaine dans le train de 19h32.
Ce mercredi soir, j'ajustais nerveusement mon manteau sur le quai de la gare. Sous ma jupe plissée, je ne portais qu'une culotte en dentelle noire et des collants déjà troués stratégiquement - un secret entre Thomas et moi. Je l'ai vu arriver, son regard déjà brûlant. Mon sexe s'est instantanément humidifié.
"Le train arrive dans cinq minutes," m'a-t-il dit en prenant ma main.
J'ai senti cette familière tension dans mon bas-ventre, cette excitation qui me submergeait chaque fois que nous nous apprêtions à jouer à notre petit jeu. Ça avait commencé innocemment, trois semaines plus tôt - un baiser volé à l'abri des regards, puis une main sur ma cuisse... et maintenant, c'était devenu une addiction.
Le train est arrivé dans un vacarme métallique. En montant, j'ai immédiatement scanné le wagon. Presque vide, parfait. Un vieil homme lisait un journal à l'autre bout, apparemment somnolent. J'ai guidé Thomas vers les sièges du fond, ceux que je repérais toujours - isolés, dos à la direction, partiellement cachés par une cloison.
"J'ai pensé à toi toute la journée," m'a chuchoté Thomas en posant sa main sur ma cuisse.
Son contact m'a électrisée. J'imaginais déjà ses doigts en moi, explorant mes parties les plus intimes. Le train a démarré avec une secousse qui m'a projetée contre lui. J'ai senti son érection contre ma hanche, dure et prometteuse.
Sa main a commencé à remonter sous ma jupe, ses doigts traçant des cercles sur le tissu fin de mon collant. Mon coeur battait la chamade. Si quelqu'un se retournait, si quelqu'un décidait de changer de place...
"Tu mouilles déjà," a constaté Thomas en sentant l'humidité qui avait traversé le tissu.
J'ai rougi violemment. C'était vrai - j'étais trempée depuis le quai, depuis que j'avais vu son regard se poser sur moi. Ses doigts ont trouvé le trou de mon collant - celui qu'il avait fait lors de notre dernier trajet - et se sont frayés un chemin sous l'élastique de ma culotte.
Le premier contact de ses doigts sur mon sexe m'a fait tressaillir de plaisir. J'ai mordu ma lèvre pour ne pas gémir. Ce contraste entre l'apparence publique, normale, et ce qui se passait sous ma jupe me rendait folle.
D'un geste assuré, j'ai posé ma main sur la bosse impressionnante qui déformait son pantalon. Je pouvais sentir la chaleur et les pulsations de son membre à travers le tissu.
"Sors-la," lui ai-je ordonné d'une voix que je ne reconnaissais pas moi-même - rauque, autoritaire.
Il a jeté un coup d'œil furtif vers l'autre bout du wagon avant de défaire discrètement sa ceinture. Le bruit métallique m'a semblé assourdissant, mais personne n'a réagi. J'ai glissé ma main dans son caleçon, savourant enfin la sensation de sa queue chaude et dure contre ma paume.
Son diamètre impressionnant étirait mes doigts. J'ai commencé à le caresser lentement, de haut en bas, appréciant les veines saillantes sous mes doigts. Chaque fois que j'arrivais au sommet, je sentais son gland déjà humide, que je massais délicatement avant de redescendre.
"Putain, t'as la queue si dure," ai-je murmuré, surprise moi-même par mon langage.
Dans ma vie quotidienne, je ne parlais jamais ainsi. Mais dans ce train, avec Thomas, je devenais quelqu'un d'autre - une femme sans inhibitions, gouvernée uniquement par son plaisir.
Thomas avait maintenant deux doigts en moi, et je sentais mes parois se resserrer automatiquement autour d'eux. Quand il a touché mon point G, j'ai dû me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas crier. Son pouce avait trouvé mon clitoris et le massait en cercles parfaits.
Les vibrations du train ajoutaient une dimension supplémentaire à ses caresses. Chaque secousse du wagon semblait pousser ses doigts plus profondément en moi, dans des angles nouveaux et délicieux.
À une station, un couple est monté et s'est installé quelques rangées devant nous. Mon cœur s'est emballé, mais Thomas n'a pas retiré ses doigts - il a simplement ralenti ses mouvements, me faisant languir davantage. J'ai continué à le masturber lentement, savourant la sensation de sa queue qui pulsait dans ma main.
"Si quelqu'un nous voyait," ai-je chuchoté, mon regard fixé sur les nouveaux passagers.
"Ça t'excite, n'est-ce pas? L'idée qu'on puisse te surprendre en train de te faire doigter," a-t-il répondu en enfonçant un troisième doigt en moi.
J'ai étouffé un gémissement. Il avait raison. L'idée d'être surprise, d'être vue dans cet état de vulnérabilité totale... ça m'excitait terriblement. J'ai jeté un coup d'œil vers l'homme au journal. Dormait-il vraiment? Ses paupières semblaient frémir parfois.
Cette pensée - qu'il puisse être éveillé, qu'il puisse nous observer en secret - a envoyé une nouvelle vague d'excitation dans mon corps. J'ai senti mon clitoris gonfler encore davantage sous le pouce de Thomas.
"Tu aimes l'idée qu'il nous regarde?" ai-je murmuré à Thomas, sentant sa queue durcir encore dans ma main à cette suggestion.
Ses doigts ont accéléré leur mouvement en moi, massant mon point G tout en frottant mon clitoris. Je sentais la tension monter inexorablement, cette boule de feu qui grossissait dans mon bas-ventre. Mes cuisses ont commencé à trembler, signe que j'approchais de l'orgasme.
"Thomas, je vais jouir," ai-je haletée, incapable de me contrôler plus longtemps.
"Jouis pour moi, ma salope. Mouille ma main," m'a-t-il ordonné à l'oreille, son souffle chaud contre ma peau me faisant frissonner.
Ses mots crus ont été le déclencheur. Une vague de chaleur a déferlé depuis mon bas-ventre, irradiant jusqu'à l'extrémité de mes orteils. J'ai senti mon sexe se contracter violemment autour de ses doigts, libérant un flot d'humidité que je ne pouvais contrôler. J'ai mordu son épaule pour étouffer mon cri, inondant sa main et le siège sous moi.
Dans les brumes de mon orgasme, j'ai intensifié mes mouvements sur sa queue. Je sentais chaque veine palpiter sous mes doigts, son gland gonfler encore davantage. J'ai ajouté ma main libre, caressant ses couilles tendues.
"Viens pour moi," lui ai-je ordonné, la voix encore tremblante de mon propre plaisir. "Remplis ma main de ton foutre."
Il a serré les dents, tous ses muscles tendus. J'ai vu son ventre se contracter sous sa chemise. Il a sorti précipitamment un mouchoir juste à temps pour recevoir les jets puissants de sperme qui ont jailli de son membre. J'ai continué de le caresser pendant son orgasme, fascinée par les contractions de sa queue entre mes doigts, captivée par l'expression de plaisir pur sur son visage.
Le sperme était chaud contre ma peau, certaines gouttes ayant échappé au mouchoir. Cette chaleur, cette odeur musquée m'excitaient encore, même après mon propre orgasme. J'ai porté discrètement un doigt à ma bouche, goûtant sa semence - salée, légèrement amère.
Nos corps tremblaient encore quand le train a ralenti. J'ai rajusté ma jupe, sentant l'humidité entre mes cuisses. L'odeur de sexe flottait autour de nous, à peine masquée par mon parfum.
"Je crois que c'était notre meilleur trajet," ai-je dit, les joues encore brûlantes et le cœur battant la chamade.
"La prochaine fois," m'a-t-il murmuré à l'oreille tout en léchant ses doigts encore imprégnés de mon essence, "je veux m'agenouiller entre tes jambes et te sucer jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter."
Un violent frisson m'a parcourue à cette promesse. L'image de Thomas à genoux entre mes cuisses, dans ce même train, sa langue explorant mon sexe... J'étais déjà excitée à nouveau.
Le train s'est arrêté à notre station. L'homme au journal s'est "réveillé" et s'est levé pour descendre en même temps que nous. En passant près de notre siège, il m'a jeté un regard qui a fait accélérer mon pouls. Ce n'était pas un regard de dégoût ou de jugement, mais presque... un remerciement silencieux. Il savait. Il avait vu. Cette certitude m'a traversée comme une décharge électrique.
"Tu crois qu'il a vu ma chatte?" ai-je demandé à Thomas une fois sur le quai, une fois hors de portée des oreilles indiscrètes.
"Possible. Ça te dérange?" a-t-il répondu en glissant à nouveau sa main sous ma jupe, trouvant mon sexe encore palpitant d'excitation.
J'ai pris un moment pour réfléchir, surprise par ma propre réaction. L'idée que cet inconnu ait pu voir mon intimité, qu'il ait assisté à mon orgasme... loin de m’horrifier, cela réveillait en moi une excitation sauvage que je ne me connaissais pas.
"Non," ai-je avoué finalement. "En fait, ça m'excite terriblement."
Thomas a souri, comprenant avant moi ce que je découvrais sur ma propre sexualité.
"Mercredi prochain, même train?" a-t-il proposé, ses doigts toujours en moi, réveillant déjà un nouveau désir.
J'ai hoché la tête, incapable de parler. Mais en réalité, je savais déjà que j'allais compter les heures, les minutes, les secondes jusqu'à notre prochain voyage. Et peut-être que cette fois, je m'habillerais spécialement pour notre observateur silencieux - une jupe plus courte, pas de culotte...
Car dans ce train de banlieue ordinaire, j'avais découvert une partie de moi-même que je ne soupçonnais pas - une Emma qui aimait le risque, qui s'épanouissait dans le regard des autres, qui jouissait d'être vue dans ses moments les plus intimes.
Et cette Emma-là avait hâte de voir jusqu'où elle pourrait aller.
3.Robert
Je m'appelle Robert Mercier. À cinquante-sept ans, ma vie se résume à une routine bien huilée depuis mon divorce. Trois ans déjà que Cécile est partie, me laissant avec un appartement trop grand et des soirées interminables. C'est ainsi que j'ai commencé à prendre ce train de banlieue chaque semaine, mon journal déployé devant moi comme un bouclier contre la solitude.
Le mercredi est devenu mon jour préféré. C'est ce jour-là que je les ai vus pour la première fois.
Ce soir encore, je me suis installé dans le dernier wagon. Habitude. Repli stratégique. À mon âge, on devient invisible - un vieil homme avec son journal, qui pourrait s'y intéresser? Cette invisibilité est devenue mon atout le plus précieux.
Ils sont montés à Verneuil, comme d'habitude. Elle d'abord - une brune aux jambes interminables dans un collant noir qui ne cachait rien de leur galbe parfait. Je l'ai regardée par-dessus mon journal, savourant la courbe de ses hanches sous sa jupe plissée, la façon dont son chemisier blanc laissait deviner une poitrine ferme et généreuse. Il la suivait de près - grand, athlétique, possessif dans sa manière de la toucher.
J'ai baissé les yeux quand ils ont regardé autour d'eux, feignant un intérêt soudain pour les cours de la bourse. Mon cœur battait plus vite. Je les avais déjà vu auparavant. Je savais ce qui allait se passer.
Ils se sont assis à l'autre bout du wagon, dans ces sièges partiellement cachés par une cloison. Parfait pour eux. Parfait pour moi.
Dès que le train a démarré, j'ai légèrement incliné mon journal et entrouvert mes paupières. Technique que j'ai perfectionnée au fil des ans - donner l'impression de somnoler tout en observant. Le wagon était presque vide ce soir. Un couple est monté quelques stations plus tard, mais s'est assis loin de nous.
Au début, leurs mouvements étaient subtils. Sa main à lui sur sa cuisse à elle. Rien d'extraordinaire pour qui ne sait pas observer. Mais moi, je voyais tout - comment elle a légèrement écarté les jambes, comment sa respiration s'est accélérée. J'ai senti mon sexe durcir lentement dans mon pantalon.
"Ces petits cochons vont recommencer," ai-je pensé, ajustant discrètement mon érection naissante.
La main du jeune homme a disparu sous sa jupe. J'ai retenu mon souffle. À travers mes cils mi-clos, j'ai vu le visage de la fille se transformer - ses joues rougir, sa bouche s'entrouvrir. Elle mordait sa lèvre inférieure pour ne pas gémir. Mon excitation montait en même temps que la sienne.
Quand elle a commencé à défaire sa ceinture à lui, j'ai dû me retenir de ne pas me toucher. Le cliquetis métallique de la boucle a résonné jusqu'à moi, malgré le vacarme du train. J'ai senti mon pouls s'accélérer. Mon sexe était maintenant complètement dur, douloureusement comprimé dans mon pantalon.
Elle a sorti son membre. Même à cette distance, je pouvais voir qu'il était impressionnant - long et assez fin, déjà luisant. Sa main a entamé un mouvement de va-et-vient tandis que celle du garçon s'activait sous sa jupe. La vision était partiellement obstruée, mais mon imagination comblait les lacunes. Je connaissais le spectacle par cœur maintenant - ces doigts explorant son intimité, l'humidité qui devait déjà imprégner sa culotte.
J'ai discrètement glissé ma main dans ma poche, pas pour me toucher - je n'oserais pas ici - mais pour soulager un peu la pression. À travers le bruissement des pages de mon journal, j'entendais leurs respirations haletantes, leurs chuchotements excités. L'odeur - pouvais-je vraiment la sentir à cette distance, ou était-ce mon imagination? Cette fragrance musquée du sexe, mêlée au parfum fruité de la jeune femme.
"Putain, qu'est-ce qu'ils sont beaux," ai-je pensé en observant la fille renverser sa tête en arrière, ses lèvres entrouvertes dans une expression d'extase pure.
J'étais maintenant complètement hypnotisé par ce ballet érotique. Mes yeux ne manquaient aucun détail - comment son chemisier s'était entrouvert, révélant un soutien-gorge en dentelle noire; la façon dont les muscles du garçon se tendaient sous sa chemise; la synchronisation parfaite de leurs mouvements au rythme chaotique du train.
Le couple qui était monté est descendu deux stations plus tard, nous laissant seuls, tous les trois. Je me suis senti comme un complice silencieux de leur transgression, un témoin privilégié de leur intimité volée.
J'ai vu la fille se raidir soudainement, son corps entier tressaillant. Elle enfouit son visage dans l'épaule de son partenaire pour étouffer ses gémissements. Sa main accélérait sur le membre du garçon, qui sortait précipitamment un mouchoir. La tension dans mon propre corps était insoutenable. J'aurais pu jouir sans même me toucher.
L'odeur. Cette fois, je pouvais vraiment la sentir - cette odeur de sexe, de musc et de désir qui flottait dans le wagon presque vide. J'ai fermé brièvement les yeux, inspirant profondément, gravant ce parfum dans ma mémoire pour les longues nuits solitaires qui m'attendaient. Quand j'ai rouvert les yeux, ils se rhabillaient, mais leurs visages portaient encore les stigmates du plaisir - joues rouges, pupilles dilatées, lèvres gonflées.
Le train a commencé à ralentir pour la station. J'ai pris la décision de descendre, même si ce n'était pas mon arrêt habituel. Je voulais les croiser, les voir de plus près. Je voulais qu'ils sachent que je savais.
J'ai plié mon journal, me suis levé lentement, comme sortant d'un profond sommeil. Mes jambes étaient raides, autant d'être resté assis que de l'excitation contenue. Mon érection était toujours là, mais moins visible maintenant. Je l'ai dissimulée sous mon manteau.
En passant devant eux pour me diriger vers la porte, j'ai croisé le regard de la fille. Nos yeux se sont rencontrés pendant une fraction de seconde - un regard où se mêlaient gêne et défi. Elle a su instantanément - je n'avais jamais dormi. Le garçon, plus lent à comprendre, a froncé les sourcils avant qu'une lueur de compréhension n'illumine son visage.
"Merci pour le spectacle," ai-je murmuré en passant près d'eux, suffisamment bas pour que moi seul puisse l'entendre, savourant leur confusion.
La porte du train s'est ouverte. Je suis descendu sur le quai, le souffle court, le cœur battant, mon érection douloureuse sous mon manteau. J'ai entendu les portes se refermer derrière les jeunes amants qui descendaient à leur tour et regardé le train s'éloigner.
Je ne suis pas rentré directement chez moi ce soir-là. J'ai fait un détour par le petit hôtel près de la gare, celui avec des tarifs à l'heure et une discrétion de mise. Dans l'intimité d'une chambre anonyme, j'ai enfin libéré la tension accumulée, revivant dans les moindres détails ce que j'avais observé. Ses jambes écartées, son visage transfiguré par le plaisir, ses doigts à lui la pénétrant sans relâche. J'ai joui violemment, plus intensément que depuis des années.
Mercredi prochain, je serai dans ce train. À la même heure. Dans le même wagon.
Et qui sait? Peut-être qu'un jour, je ferai plus que regarder. Ce regard qu'elle m'a lancé... il y avait quelque chose dedans. Une invitation? Une reconnaissance? Un désir partagé?
À mon âge, on apprend la patience. Et l'observation. Ces qualités font de moi un amant potentiel que ces jeunes étalons ne peuvent imaginer. J'ai l'expérience, la retenue, et surtout, je sais ce qu'elle veut avant même qu'elle ne le sache.
Oui, mercredi prochain, je serai là. Avec mon journal. Feignant le sommeil. Attendant le moment où notre jeu à trois pourrait commencer véritablement.
Ensemble.
Robert Mercier s'installa sur le quai désert, vingt minutes avant l'arrivée du train de 19h32. Ce n'était pas son habitude d'être si en avance, mais ce mercredi n'était pas comme les autres. Son journal soigneusement plié sous le bras, il avait pris soin de choisir une chemise bleu nuit qui mettait en valeur son regard. À cinquante-sept ans, il connaissait la valeur de la discrétion et de la patience.
La semaine précédente avait tout changé. Ce regard échangé avec la jeune femme en descendant du train - cette reconnaissance mutuelle de ce qui s'était passé - avait hanté ses nuits. Robert s'était surpris à vérifier dix fois sa montre, se demandant s'ils viendraient. Son cœur battait comme celui d'un adolescent.
"Seront-ils là ?" pensa-t-il encore en scrutant l'entrée de la gare.
Une vibration dans sa poche. Son téléphone affichait un message d'un numéro inconnu : "Même wagon. Même heure. E." Il sourit, serrant le téléphone dans sa paume. Le message qu'il avait laissé sous l’essuie-glace avant de quitter le parking la semaine dernière avait trouvé son destinataire.
Le soleil déclinait, baignant le quai d'une lumière ambrée. C'est alors qu'il la vit.
Emma traversa les portes de la gare, le souffle court d'avoir pressé le pas. Elle s'immobilisa un instant, balayant le quai du regard. Son cœur bondit quand elle aperçut la silhouette distinguée de l'homme au journal. Il était venu. Exactement comme il l'avait promis dans son étrange message.
Toute la semaine, elle n'avait pensé qu'à ça. Aux yeux de cet inconnu posés sur elle pendant qu'elle jouissait sous les doigts de Thomas. À cette idée troublante d'être observée, désirée par deux hommes simultanément. Elle avait hésité avant d'envoyer ce message, mais quelque chose en elle - cette nouvelle Emma découverte dans les wagons de ce train de banlieue - l'avait poussée à franchir le pas.
Elle s'avança sur le quai, faisant délibérément claquer ses talons sur le béton. Pour cette occasion, elle avait choisi une jupe plus courte que d'habitude et des bas à couture qui remontaient jusqu'à mi-cuisse. Sous son manteau entrouvert, un chemisier en soie laissait deviner la dentelle noire de son soutien-gorge.
L'homme - Robert, d'après sa signature - ne fit aucun geste pour la rejoindre. Il se contenta d'un imperceptible hochement de tête, comme s'ils partageaient un secret. Emma sentit une chaleur familière naître entre ses cuisses. La distance entre eux, cette retenue, ne faisait qu'amplifier son excitation.
"Où est Thomas ?" se demanda-t-elle, vérifiant son téléphone.
Comme en réponse à sa pensée, elle sentit deux mains se poser sur ses hanches par derrière.
Thomas avait observé la scène depuis l'entrée de la gare. La vision d'Emma et de l'homme plus âgé échangeant ce regard chargé de complicité avait provoqué en lui un mélange déconcertant de jalousie et d'excitation. Il s'avança silencieusement derrière Emma, humant son parfum avant même de la toucher.
"Il est venu," murmura-t-il à son oreille en posant ses mains sur ses hanches.
Le frisson qui parcourut Emma sous ses doigts lui confirma qu'elle était déjà excitée. Ils avaient longuement discuté de cette possibilité - intégrer cet observateur silencieux dans leur jeu - mais il n'avait jamais vraiment cru qu'elle irait jusqu'au bout. Emma ne cessait de le surprendre.
"Tu es sûre ?" demanda-t-il en glissant une main sous son manteau, effleurant la soie de son chemisier.
Elle se retourna vers lui, les pupilles dilatées par le désir.
"Plus que jamais," répondit-elle en l'embrassant légèrement.
Thomas jeta un œil vers l'homme qui feignait maintenant de lire son journal. Il était plus jeune qu'il ne l'avait d'abord pensé - la cinquantaine élégante, les tempes grisonnantes, le regard vif. Pas du tout le vieux pervers qu'il avait imaginé. Quelque chose dans sa posture, dans sa façon d'occuper l'espace, suggérait une confiance tranquille qui, étonnamment, le rassura.
Robert observa les deux jeunes gens monter dans le même wagon que lui. Il les suivit à distance respectueuse, son journal à la main, jouant encore cette comédie du hasard alors qu'ils savaient tous les trois qu'il n'en était rien. Le wagon était presque vide - deux hommes d'affaires absorbés par leurs écrans au premier tiers, puis le vide, et enfin les sièges du fond où le couple s'installait déjà.
Cette fois, ils avaient choisi des places différentes - non plus dos à la marche mais face à elle, avec trois sièges côte à côte et un troisième en face. Une invitation silencieuse qu'il n'était pas certain de savoir interpréter. Robert s'approcha lentement, feignant d'hésiter.
"Puis-je ?" demanda-t-il simplement en indiquant le siège face à eux.
"Nous vous attendions," répondit la jeune femme d'une voix qui trahissait un léger tremblement.
Robert s'assit, dépliant son journal qu'il posa sur ses genoux. Le train démarra, les emportant dans la pénombre grandissante de la soirée. Ils restèrent silencieux pendant les premières minutes, trois acteurs cherchant la première réplique d'une pièce dont ils ne connaissaient pas le script.
"Je m'appelle Emma," dit-elle finalement. "Et voici Thomas."
"Robert," répondit-il simplement. "Merci pour votre message."
Il laissa son regard s'attarder sur elle - non plus furtivement comme la semaine passée, mais ouvertement, savourant ce nouveau droit qu'elle lui avait tacitement accordé. Sa jupe était remontée juste assez pour révéler la dentelle qui ornait le haut de ses bas.
Emma sentit le regard de Robert comme une caresse physique. Cette sensation d'être détaillée, admirée simultanément par deux hommes, provoquait en elle une excitation qu'elle n'avait jamais connue. Elle se tourna vers Thomas, cherchant dans ses yeux l'approbation, la permission de poursuivre cette expérience.
"Nous nous demandions," commença-t-elle en posant sa main sur la cuisse de Thomas, "si vous aviez apprécié le spectacle la semaine dernière."
Sa voix lui semblait appartenir à quelqu'un d'autre - plus grave, plus assurée, celle d'une femme qui savait exactement ce qu'elle voulait. Elle sentit la main de Thomas se poser sur la sienne, l'encourageant silencieusement.
"C'était... révélateur," répondit Robert, choisissant soigneusement ses mots. "Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à vous deux depuis."
Emma sourit, satisfaite de l'effet qu'elle avait produit. D'un geste délibéré, elle écarta légèrement les jambes, offrant à Robert une vue plus révélatrice. Son souffle s'accéléra quand elle vit ses pupilles se dilater.
"Cette fois-ci," murmura-t-elle, "nous aimerions que vous soyez plus qu'un simple spectateur."
Thomas observait l'échange avec une fascination mêlée d'appréhension. Emma prenait naturellement le contrôle de la situation, révélant un aspect dominant de sa personnalité qu'il n'avait qu'entrevu jusqu'alors. Il sentit sa main remonter le long de sa cuisse, s'approchant dangereusement de son entrejambe où son excitation devenait évidente.
"Qu'as-tu en tête, exactement ?" demanda-t-il à Emma, tout en couvrant sa main de la sienne pour guider ses mouvements.
Le train ralentit pour une station. Les deux hommes d'affaires descendirent, les laissant seuls dans le wagon. L'intimité soudaine accentua la tension électrique qui circulait entre eux.
"J'aimerais que vous me regardiez tous les deux," répondit-elle finalement. "Mais cette fois, je veux voir vos réactions. Je veux que vous vous touchiez pendant que Thomas me touche."
Cette demande directe surprit Thomas autant que Robert. Les deux hommes échangèrent un regard - mélange de surprise, d'évaluation mutuelle et d'excitation partagée.
Robert ne s'était pas attendu à une proposition aussi explicite. Il étudia le visage de Thomas, y cherchant un signe de réticence ou de jalousie. N'y trouvant que curiosité et désir, il reporta son attention sur Emma.
"Et si quelqu'un monte ?" demanda-t-il, plus par souci de clarification que par réelle inquiétude.
"Alors nous nous arrêterons," répondit-elle avec un sourire qui suggérait le contraire. "Ou pas."
Le train redémarra, ses vibrations résonnant dans leurs corps tendus d'anticipation.
Emma sentit les doigts de Thomas remonter sous sa jupe, caressant l'intérieur de ses cuisses avec une lenteur délibérée. Face à elle, Robert avait abandonné toute prétention de lire son journal. Ses yeux sombres alternaient entre son visage et les mains de Thomas qui disparaissaient sous le tissu.
"Écarte plus tes jambes," murmura Thomas à son oreille. "Qu'il puisse bien voir."
Elle obéit, dévoilant la dentelle noire de sa culotte. Thomas trouva immédiatement le chemin. Ses doigts pressèrent son clitoris à travers le tissu humide.
Emma laissa échapper un gémissement, ses yeux toujours fixés sur Robert. La façon dont il la regardait, avec ce mélange de désir brut et de retenue élégante, ajoutait une dimension nouvelle à son plaisir. Elle l'observa poser une main sur son entrejambe, massant délibérément son érection à travers son pantalon.
"Sortez-la," ordonna-t-elle, surprise par sa propre audace. "Je veux voir."
Robert défit lentement sa ceinture, puis sa braguette. Sans quitter Emma des yeux, il libéra son membre - épais, légèrement courbé, entouré d'une toison poivre et sel. Sa main l'enveloppa, entamant un mouvement lent et mesuré.
Une vague de chaleur submergea Emma à cette vision. Les doigts de Thomas s'étaient maintenant glissés sous sa culotte, explorant ses lèvres intimes gorgées de désir. Elle sentit son pouce appuyer sur son clitoris pendant que deux doigts s'enfonçaient en elle.
"Tu es tellement mouillée," murmura Thomas, mordillant le lobe de son oreille. "Tu aimes qu'il nous regarde, n'est-ce pas ?"
Thomas était subjugué par la métamorphose d'Emma. Ses réactions étaient plus intenses que jamais - chaque caresse provoquait des frissons qui parcouraient visiblement son corps. Sa respiration saccadée, ses hanches qui ondulaient pour accompagner les mouvements de ses doigts, la façon dont ses mamelons pointaient à travers la soie de son chemisier... Elle était magnifique dans son abandon.
Du coin de l'œil, il observait Robert. L'homme plus âgé se caressait avec une maîtrise qui trahissait l'expérience - contrôlant visiblement son plaisir pour le faire durer. Thomas se surprit à admirer cette retenue, si différente de sa propre fougue.
"Elle est belle, n'est-ce pas ?" dit-il à Robert, tout en déboutonnant lentement le chemisier d'Emma.
"Magnifique," répondit Robert d'une voix rauque qui révélait son excitation contenue.
Thomas écarta les pans du chemisier, révélant le soutien-gorge en dentelle noire. D'un geste expert, il fit glisser les bretelles sur les épaules d'Emma, puis abaissa les bonnets pour dévoiler ses seins. Ses mamelons roses et dressés semblaient quémander des caresses.
"Touche-les," gémit Emma, et Thomas ne sut pas immédiatement à qui s'adressait cette supplique.
Il prit un mamelon entre ses doigts, le pinçant doucement tout en regardant Robert qui semblait hypnotisé par ce spectacle. La tension était palpable entre les trois protagonistes, aucun ne sachant exactement jusqu'où cette expérience les mènerait.
Robert dévorait des yeux le corps partiellement dénudé d'Emma. Sa beauté juvénile contrastait avec la maturité de son regard - celui d'une femme pleinement consciente de son pouvoir. Il admirait la façon dont elle orchestrait cette rencontre, dictant le rythme et les règles de leur interaction.
Son regard croisa celui de Thomas. Au-delà du désir évident, il y perçut une curiosité, peut-être même une invitation. La main du jeune homme continuait son va-et-vient entre les cuisses d'Emma, mais ses yeux restaient fixés sur les mouvements de Robert.
"Tu veux la toucher ?" demanda Thomas, prenant Robert par surprise.
Emma tourna brusquement la tête vers Thomas, ses yeux écarquillés trahissant à la fois excitation et incertitude.
"Seulement si tu es d'accord," ajouta Thomas en caressant sa joue, avant de l'embrasser tendrement.
Robert retint son souffle, suspendu à la réponse d'Emma.
Le train ralentit pour une nouvelle station. Les trois complices se figèrent, soudain conscients de leur vulnérabilité. Emma rajusta précipitamment son chemisier tandis que Robert reboutonnait son pantalon. Thomas retira sa main de sous la jupe d'Emma, non sans avoir pressé une dernière fois son clitoris, lui arrachant un gémissement étouffé.
Personne ne monta. Le train repartit.
Emma regarda successivement Thomas puis Robert. La chaleur dans son bas-ventre était devenue insupportable. Ce jeu de pouvoir, cette danse à trois où chacun cherchait sa place, l'excitait au-delà de tout ce qu'elle avait connu.
"Oui," dit-elle finalement, en tendant la main vers Robert. "Viens t'asseoir à côté de moi."
Robert changea de place, s'installant à côté d'Emma qui se retrouva entre les deux hommes. L'espace était étroit, leurs cuisses se touchant inévitablement. Cette proximité, après la distance qu'il avait maintenue, intensifia brutalement les sensations.
"Puis-je ?" demanda-t-il en effleurant le genou d'Emma.
Elle hocha la tête, incapable de parler. Sa main à lui était différente - plus large, légèrement rugueuse, avec une assurance tranquille qui contrastait avec l'empressement de Thomas. Robert remonta lentement le long de sa cuisse, savourant chaque centimètre comme s'il découvrait un territoire précieux.
De l'autre côté, Thomas avait repris ses caresses, déboutonnant à nouveau le chemisier d'Emma. Elle se retrouva prise entre leurs attentions convergentes, son corps devenant le point focal de leurs désirs combinés.
"Embrasse-la," suggéra Thomas à Robert, tout en dénudant complètement ses seins.
Emma tourna son visage vers Robert, offrant ses lèvres entrouvertes. Il se pencha vers elle, l'embrassant d'abord délicatement, puis avec une intensité croissante quand elle répondit à son baiser. Sa langue explora sa bouche tandis que sa main trouvait le chemin vers son intimité, rejoignant celle de Thomas.
"Oh mon Dieu," gémit Emma, submergée par la sensation des deux mains qui la caressaient simultanément.
Thomas observait avec fascination le baiser qu'échangeaient Emma et Robert. Loin de provoquer la jalousie qu'il avait redoutée, cette vision attisait son désir. Il descendit ses lèvres vers les seins d'Emma, prenant un mamelon dans sa bouche tandis que sa main continuait d'explorer son sexe trempé.
Les doigts de Robert avaient rejoint les siens, leurs mains se frôlant inévitablement dans cet espace confiné. Ce contact inattendu entre hommes, dans le contexte de leur dévotion partagée au plaisir d'Emma, créait une intimité nouvelle et surprenante.
Thomas sentit la main d'Emma se poser sur son entrejambe, cherchant à libérer son érection. Il l'aida, défaisant sa ceinture et son pantalon. Son membre jaillit, immédiatement saisi par les doigts d'Emma qui entamèrent un mouvement familier.
"Toi aussi," dit-elle à Robert, sa main libre cherchant déjà sa braguette.
Emma flottait dans un océan de sensations. Les lèvres de Thomas sur ses seins, celles de Robert dans son cou, leurs doigts jouant ensemble sur son clitoris et à l'entrée de son vagin... Et maintenant, elle tenait leurs deux sexes, si différents et pourtant similaires dans leur dureté et leur chaleur.
Le contraste la fascinait - Thomas, long et fin, avec la vigueur de la jeunesse; Robert, plus épais, avec cette courbure qui promettait des plaisirs différents. Elle les caressait en alternance, adaptant ses mouvements à leurs réactions.
Un doigt de Robert - elle reconnut sa texture - s'enfonça en elle tandis que Thomas massait son clitoris. Cette coordination parfaite, comme s'ils avaient fait ça ensemble des dizaines de fois, l'amena au bord du précipice.
"Je vais jouir," haleta-t-elle, accélérant ses mouvements sur leurs membres.
Robert sentit les parois d'Emma se contracter autour de son doigt. Sa tête bascula en arrière, exposant la courbe délicate de son cou qu'il ne put résister à embrasser. Sa peau avait un goût de sel et de sucre mêlés, avec cette note indéfinissable qui n'appartenait qu'à elle.
Il regarda par-dessus l'épaule d'Emma, observant Thomas qui suçait avidement son sein tout en la stimulant. Leurs regards se croisèrent - non plus en rivaux, mais en complices dévoués au plaisir qu'ils orchestraient ensemble.
La main d'Emma sur son sexe le menait vers une jouissance qu'il retenait de toutes ses forces, voulant faire durer ce moment. Sa technique était intuitive, trouvant naturellement le rythme et la pression qui l'excitaient le plus.
"Laisse-toi aller," murmura-t-il à l'oreille d'Emma, sentant son orgasme imminent.
Son corps se raidit entre eux, secouée par des vagues de plaisir qui la traversaient comme des décharges électriques. Sa main se crispa sur leurs membres, leur arrachant des gémissements simultanés.
Thomas sentit l'orgasme d'Emma à travers ses doigts, son clitoris palpitant sous ses caresses. C'était toujours un moment magique, mais cette fois, partagé avec Robert, il prenait une dimension nouvelle. Une forme de communion masculine autour du plaisir féminin.
Il était proche de jouir lui-même, la main d'Emma continuant mécaniquement ses va-et-vient malgré les spasmes qui la secouaient. Un regard vers Robert lui confirma qu'il était dans le même état.
"Ensemble," articula-t-il silencieusement à l'intention de l'homme plus âgé.
Robert hocha imperceptiblement la tête, comprenant l'intention. Ils accélérèrent simultanément leurs caresses sur Emma, prolongeant son orgasme tandis qu'ils approchaient du leur.
Le train ralentit pour une nouvelle station. Cette fois, ils ne s'arrêtèrent pas, trop proches de l'apogée pour se soucier des risques. Emma, encore tremblante de son premier orgasme, sentit une nouvelle vague monter en elle.
"Je vais encore..." gémit-elle, incapable de terminer sa phrase.
Les deux hommes sortirent des mouchoirs, prêts à recueillir leur jouissance imminente. Les mains d'Emma, guidées par leur instinct, trouvèrent le rythme parfait pour les amener ensemble au point culminant.
Robert fut le premier à céder, son sperme jaillissant par saccades puissantes dans le mouchoir qu'il tenait. Thomas le suivit quelques secondes plus tard, son corps se tendant malgré lui. Emma, stimulée par leurs doigts et par la vision de leur plaisir, bascula dans un second orgasme plus intense encore que le premier.
Le train s'arrêta à leur station habituelle. En silence, ils rajustèrent leurs vêtements, effaçant les traces visibles de ce qui venait de se passer. L'air dans le wagon était chargé de leurs odeurs mêlées, témoignage olfactif de leur étreinte partagée.
Ils descendirent ensemble sur le quai presque désert. La nuit était tombée complètement, les enveloppant dans une obscurité complice.
"C'était..." commença Emma, cherchant ses mots.
"Extraordinaire," compléta Robert.
Thomas acquiesça, passant son bras autour de la taille d'Emma dans un geste à la fois possessif et inclusif.
"Mercredi prochain ?" proposa-t-il, regardant Robert droit dans les yeux.
L'homme plus âgé sembla hésiter, mesurant les implications de cette invitation.
"Peut-être pourrions-nous trouver un endroit plus... confortable," suggéra-t-il finalement.
Emma glissa sa main dans celle de Robert, créant une connexion physique entre les trois.
"J'ai un appartement," dit-elle. "Mes colocataires sont absents le week-end."
Ses yeux brillaient d'anticipation à l'idée de ce qu'ils pourraient découvrir ensemble, dans l'intimité d'une chambre, sans les contraintes du train.
"Samedi, alors ?" proposa Robert, serrant doucement sa main.
"Samedi," confirmèrent Emma et Thomas d'une seule voix.
Ils se séparèrent sur le parking de la gare, chacun reprenant son chemin avec la promesse de ce rendez-vous inscrite dans leur chair. Le train s'éloignait déjà, emportant les échos de leurs soupirs mêlés vers d'autres destinations.
Dans trois jours, ils exploreraient ensemble de nouveaux territoires de plaisir, guidés par cette complicité naissante qui transcendait l'âge et les conventions. Mais aucun d'eux ne doutait qu'ils reviendraient, de temps à autre, dans ce train de 19h32 où tout avait commencé - pour le frisson du risque, pour la magie de l'interdit, pour la nostalgie de leur première rencontre.
Car certains voyages ne s'achèvent jamais vraiment.
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