Les Autostopeuses

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Les Autostopeuses Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les Autostopeuses
Je m’appelle Lucas, et cet été-là, à 19 ans, j’étais encore un novice, question filles. Ma vieille bagnole, une épave des années 80 avec un moteur qui toussotait à chaque montée, m’emmenait vers la côte pour des vacances en solitaire. Le soleil cognait dur sur le pare-brise, et je fredonnais un air débile pour ne pas m’endormir au volant. La route était longue, monotone, bordée de champs brûlés par la chaleur. Mais tout a basculé en un instant.

Quelques kilomètres après une sortie d’autoroute, j’ai aperçu deux silhouettes sur le bas-côté, pouce levé sous la lumière écrasante. Deux filles, jeunes, avec des sacs à dos usés et des sourires qui m’ont fait freiner presque par réflexe. Elles se sont approchées, et j’ai baissé la vitre, un peu maladroit. « Tu vas vers le sud ? » a demandé la première, une brune aux cheveux courts et aux yeux rieurs. J’ai hoché la tête, incapable de répondre autre chose qu’un « Ouais, montez » bredouillé.

Elles se sont installées à l’arrière, et l’habitacle s’est rempli d’une odeur légère, un mélange de parfum sucré et de peau chauffée par le soleil. Elles s’appelaient Clara et Maëlle. Clara, la brune, avait une voix rauque et un rire qui semblait tout rendre plus léger. Maëlle, blonde, portait un short en jean effiloché et un débardeur qui laissait deviner des formes que j’essayais de ne pas fixer. « T’es tout seul dans cette caisse ? » m’a lancé Clara avec un sourire en coin. J’ai marmonné un « Oui » timide, sentant déjà mes joues s’empourprer.

J’ai repris la route, les mains crispées sur le volant, tentant de me concentrer sur les lignes blanches qui défilaient. Mais quelque chose dans l’air avait changé. Un coup d’œil furtif dans le rétroviseur, et j’ai vu Clara murmurer à l’oreille de Maëlle, ses lèvres frôlant son lobe. Maëlle a ri doucement, un son qui m’a fait frissonner. « Fais attention à la route, Lucas », a dit Clara en croisant mon regard dans le miroir, une lueur amusée dans les yeux. J’ai détourné les yeux, gêné, mais je ne pouvais m’empêcher de jeter des regards volés.

Puis, comme si elles avaient décidé de me tourmenter, Maëlle a commencé à déboutonner son débardeur, lentement, bouton par bouton. La peau claire de son décolleté est apparue, lisse, légèrement luisante de sueur sous la chaleur de l’après-midi. Mon souffle s’est coupé quand j’ai aperçu la dentelle noire d’un soutien-gorge, contrastant avec la pâleur de sa peau. Je voyais tout ça par fragments dans le rétroviseur, et chaque image s’imprimait dans mon esprit. J’imaginais la sensation de cette peau sous mes doigts, la chaleur qu’elle devait dégager, et ça me rendait fou.

Clara, à côté d’elle, a glissé une main sur la cuisse de Maëlle, remontant doucement sous le tissu du short. « T’es sûre qu’on peut faire ça maintenant ? » a murmuré Maëlle, mais son ton était joueur, presque provocateur. Clara a répondu par un sourire, ses doigts traçant des cercles invisibles sur la peau de sa compagne. « Pourquoi pas ? Il va promettre de ne pas regarder. » Elles ont ri toutes les deux, et moi, je serrais le volant à m’en faire mal aux jointures, sentant une chaleur embarrassante monter en moi.

Maëlle a basculé la tête en arrière, ses lèvres entrouvertes laissant échapper un soupir discret. Clara s’est penchée vers elle, effleurant son cou de baisers légers, ses cheveux bruns tombant en mèches sur la peau de l’autre. Je voyais les lèvres de Clara bouger, déposer des traces humides sur la clavicule de Maëlle, et j’imaginais le goût salé de cette peau, la douceur de ces gestes. Mon regard allait de la route au miroir, et chaque fois, je découvrais un nouveau détail : la façon dont Maëlle mordillait sa lèvre inférieure, la courbe de son épaule dénudée, le mouvement de ses doigts qui s’agrippaient au siège.

Mon corps réagissait malgré moi. Une tension douloureuse s’installait dans mon bas-ventre, une pression que je ne pouvais ignorer. Je sentais mon pantalon devenir trop serré, et chaque soubresaut de la voiture sur les irrégularités de la route amplifiait cette sensation. J’essayais de me concentrer sur autre chose, sur le ronronnement du moteur, sur le paysage, mais c’était peine perdue. Leur parfum, leurs soupirs, le frottement discret de leurs vêtements, tout me ramenait à elles.

« Tu rougis, Lucas », a lancé Clara avec un rire moqueur, me tirant de mes pensées. J’ai bafouillé un « Non, c’est la chaleur » ridicule, ce qui les a fait rire encore plus fort. Maëlle a relevé la tête, croisant mon regard dans le rétroviseur. « Tu peux regarder, mais tu n’es pas obligé. », a-t-elle ajouté avec un clin d’œil. Mon cœur battait si fort que j’avais l’impression qu’elles pouvaient l’entendre, et cette frustration, ce désir brut qui montait en moi, me rendait presque étourdi.

Je voulais qu’elles continuent, qu’elles aillent plus loin, mais en même temps, j’étais terrifié par ce que je ressentais. J’imaginais leurs mains sur moi, leurs lèvres ailleurs que sur leurs propres peaux, et cette pensée me faisait trembler. Mais je n’étais qu’un spectateur, condamné à regarder sans toucher, à ressentir sans agir.

Chaque soupir de Maëlle, chaque murmure de Clara, était comme une vague qui me submergeait un peu plus. L’odeur de leur peau, mêlée à celle du cuir usé des sièges arrière, emplissait mes narines, rendant l’air presque irrespirable.

Dans le rétroviseur, je voyais leurs gestes devenir plus audacieux, plus intimes, comme si elles avaient décidé d’oublier complètement ma présence, ou peut-être de m’entraîner encore plus loin dans leur jeu.

Clara, d’un mouvement lent, a glissé sa main sous le débardeur à moitié ouvert de Maëlle, ses doigts remontant le long de son ventre avec une précision qui semblait calculée. Je pouvais distinguer le frisson qui parcourait la peau de Maëlle, la façon dont ses muscles se tendaient sous cette caresse, et ses seins qui se dévoilaient un peu plus à chaque mouvement sous la dentelle noire de son soutien-gorge. Leurs corps semblaient danser ensemble, une chorégraphie silencieuse qui me captivait malgré moi.

Maëlle, la tête légèrement inclinée en arrière, peinait à contrôler son souffle, sa bouche entrouverte brillant sous la lumière filtrée par les vitres. Clara s’est penchée davantage, ses lèvres frôlant maintenant la base du cou de sa compagne, puis descendant vers sa clavicule, déposant des baisers humides que je devinais à la façon dont la peau de Maëlle luisait après chaque passage.

Je voyais les doigts de Clara disparaître sous le tissu, explorant des zones que je ne pouvais qu’imaginer, et la réaction de Maëlle, un léger sursaut suivi d’un soupir plus profond, me faisait serrer le volant encore plus fort.

Puis Maëlle a réagi, ses propres mains venant chercher Clara, glissant sous sa chemise légère pour caresser son dos, ses ongles traçant des lignes invisibles que je devinais à la tension dans les épaules de Clara.

Dans le miroir, je voyais leurs silhouettes se rapprocher, leurs torses presque collés l’un à l’autre, et la main de Maëlle remonter jusqu’à la nuque de Clara, l’attirant pour un baiser que je ne voyais que de profil, mais dont l’intensité me frappait. Leurs lèvres se pressaient avec une urgence douce, un échange qui semblait à la fois tendre et vorace, et je pouvais presque entendre le bruit léger de leurs bouches qui se rencontraient.

Clara a murmuré quelque chose que je n’ai pas saisi, mais qui a fait sourire Maëlle, et cette dernière a laissé sa main redescendre, s’aventurant sous la ceinture du short de Clara. Je voyais le tissu bouger légèrement, signe d’une exploration plus osée, et le visage de Clara changer, ses yeux se fermant un instant, sa bouche s’entrouvrant pour laisser échapper un souffle rauque.

Mes yeux allaient de la route au miroir, capturant ces fragments de leur intimité, chaque détail gravé dans mon esprit : la courbe de leurs hanches qui se rapprochaient, les mèches de cheveux collées par la chaleur sur leurs tempes, la façon dont leurs corps semblaient vibrer d’une énergie que je ne pouvais qu’observer.

Mon propre corps réagissait avec une intensité que je ne contrôlais pas, une chaleur douloureuse s’installant en moi, un désir brut qui me rendait presque incapable de me concentrer sur la route.

J’imaginais ce que je ne voyais pas, ce que leurs mains découvraient sous les vêtements, la sensation de leurs peaux l’une contre l’autre, et cela ne faisait qu’amplifier ma frustration. J’étais prisonnier de ce spectacle, un spectateur impuissant, et chaque mouvement, chaque son qu’elles laissaient échapper, était une torture délicieuse qui me poussait un peu plus au bord de la folie.

Elles ont fini par se calmer, ou du moins, elles ont fait semblant. Maëlle a reboutonné son débardeur, mais pas complètement, laissant encore deviner la dentelle noire. Clara s’est adossée au siège, un sourire satisfait sur les lèvres.

« T’as l’air tendu, Lucas. Tu veux qu’on s’arrête bientôt ? » a-t-elle demandé, une pointe de malice dans la voix. J’ai hoché la tête, incapable de répondre, sentant toujours cette pulsation insistante dans mon corps, ce besoin qui ne me laissait aucun répit.

Quand le panneau d’une aire de repos est apparu, mon érection n’était toujours pas calmée. J’ai saisi l’occasion pour m’arrêter, et me donner le temps de reprendre le contrôle de mon corps et de mon imagination.

Je me suis garé près des pompes à essence, coupant le moteur avec un soupir. Clara et Maëlle sont descendues, étirant leurs bras sous le soleil, leurs silhouettes attirant tous les regards des routiers alentour.

« On va aux toilettes, tu nous accompagnes, Lucas ? » m’a lancé Clara, un sourire en coin laissant entendre que c’était pour les escorter. J’ai bafouillé un « Euh, ouais, pourquoi pas », sentant déjà mon pouls s’accélérer alors que je les suivais, mes jambes lourdes comme du plomb.

On a traversé le parking, l’odeur d’essence et d’asphalte chaud montant dans l’air. Les toilettes de la station-service étaient à l’écart, un petit bâtiment en béton défraîchi avec une porte qui grinçait. À peine entrés, Maëlle a poussé le verrou derrière nous, et le bruit métallique a résonné comme un signal dans le silence.

L’endroit sentait le désinfectant bon marché, une odeur âcre qui se mêlait à la chaleur de leurs corps si proches du mien. Clara m’a regardé, ses yeux pétillants de malice, et a murmuré : « T’as l’air tendu depuis tout à l’heure. On va t’aider à te détendre un peu. »

Je me suis retrouvé dos au mur carrelé, froid contre ma chemise, tandis que Maëlle s’approchait, ses doigts jouant avec le col de mon t-shirt. Je voyais chaque détail de son visage, ses lèvres pleines, ses joues légèrement rosies par la chaleur, et cette lueur dans ses yeux qui me faisait frissonner.

Clara, elle, s’est agenouillée devant moi, ses cheveux bruns tombant sur ses épaules alors qu’elle levait la tête pour me regarder. « T’as déjà fait ça, Lucas ? » a-t-elle demandé, sa voix rauque teintée d’amusement. J’ai secoué la tête, incapable de parler, ma gorge nouée par l’anticipation.

Ses mains ont défait ma ceinture avec une lenteur presque cruelle, le cliquetis de la boucle résonnant dans la pièce. J’ai senti mon pantalon glisser légèrement, et une vague de chaleur m’a envahi, mêlée à une gêne que je ne pouvais pas cacher. Clara a baissé mon caleçon, faisant surgir mon membre érigé. Maëlle, derrière Clara, s’est collée à mon côté, ses doigts glissant sous ma chemise pour effleurer ma peau.

« Détends-toi, on mord pas », a-t-elle soufflé à mon oreille, son souffle chaud me faisant tressaillir. Je voyais leurs mouvements, précis, comme chorégraphiés, et j’imaginais déjà des choses que je n’avais jamais osé formuler, des sensations que je ne connaissais qu’en rêve.

Clara a continué, ses yeux sombres levés vers les miens, un sourire subtil jouant sur ses lèvres alors qu’elle mesurait ma nervosité. Ses doigts, délicats mais assurés, se sont enroulés autour de mon érection avec une douceur ferme, une prise qui m’a arraché un hoquet involontaire, comme si un courant électrique traversait ma peau.

La sensation était brutale, presque insupportable dans son intensité, comme si chaque nerf de mon corps s’était concentré sur ce seul point de contact, amplifiant chaque mouvement, chaque pression.

Je sentais ses mains, fines et habiles, commencer à bouger avec une lenteur presque cruelle, explorant, testant ma réaction, puis accélérant peu à peu avec une assurance qui me laissait sans défense. Son regard ne quittait pas le mien, perçant, attentif, comme si elle cherchait à lire chaque frisson, chaque tremblement qui me traversait, et cette attention me rendait encore plus vulnérable.

Maëlle, collée à mon côté, a penché son visage près du mien, ses lèvres effleurant mon oreille avec une chaleur humide qui me faisait frissonner. Elle mordillait doucement mon lobe, laissant une trace de salive qui refroidissait sur ma peau, un contraste saisissant avec la chaleur de son souffle.

« Laisse-toi aller, Lucas, laisses venir », murmurait-elle, sa voix basse et vibrante, presque un chant qui résonnait dans cet espace confiné. « Ferme les yeux si tu veux, ou regarde-nous, mais ne te retiens pas », a-t-elle ajouté, ses mots à moitié perdus dans le bourdonnement de mon propre pouls, mais suffisamment clairs pour faire monter une vague de chaleur dans ma poitrine.

L’odeur de leur parfum, légère et sucrée, flottait autour de moi, se mêlant à l’arôme plus brut de ma propre sueur, une combinaison qui rendait l’air lourd, presque tangible. Chaque inspiration semblait amplifier mes sensations, comme si je pouvais goûter leur présence à travers mes narines.

Maëlle a glissé une main sous ma chemise, ses doigts frais caressant mon torse, traçant des lignes lentes sur ma peau qui se hérissait sous son toucher. « T’es tout tendu, détends-toi un peu », a-t-elle soufflé avec un rire léger, ses ongles effleurant ma cage thoracique, ajoutant une nouvelle couche de frissons à ceux que Clara provoquait déjà.

Clara, toujours à genoux, a ajusté son rythme, ses mouvements devenant plus fluides, plus insistants, ses mains explorant avec une précision qui me faisait perdre toute notion de contrôle. Je voyais ses doigts, parfois lents pour prolonger la sensation, parfois plus rapides, créant un contraste qui me maintenait au bord d’une tension insoutenable.

« Tu vois, c’est pas si compliqué », m’a-t-elle lancé, sa voix teintée d’une moquerie tendre, ses yeux pétillants d’amusement alors qu’elle observait mon visage crispé. La chaleur de ses paumes, la pression juste assez forte, tout semblait conçu pour me pousser à bout, et je sentais mon corps répondre malgré moi, mes hanches tremblant sous l’effort de rester immobile.

Maëlle a continué de murmurer à mon oreille, des mots doux mais provocateurs, ses lèvres descendant parfois pour frôler mon cou, laissant des traces humides qui me faisaient frémir. « T’aimes ça, hein ? Laisse tout sortir, on est là pour toi », a-t-elle dit, sa main glissant plus bas sur mon ventre, ajoutant une pression légère qui intensifiait encore ce que Clara faisait.

Je me sentais perdre pied, pris entre leurs gestes, leurs voix, leurs odeurs, comme si le monde autour de moi s’effaçait pour ne laisser que cette bulle de sensations brutes. Mon souffle devenait court, mes mains crispées contre le mur carrelé, et je savais que je ne tiendrais plus longtemps face à cette vague qui montait inexorablement en moi.

Mon esprit s’emballa. J’imaginais leurs corps contre le mien, pas seulement leurs mains, mais tout, leurs seins que j’avais entrevus dans le rétroviseur, la chaleur de leur peau que je devinais sous leurs vêtements. Je voulais toucher, explorer, mais mes bras restaient figés, mes mains crispées contre le mur.

Chaque mouvement de Clara envoyait des décharges dans mon corps, une tension qui montait sans répit, et je sentais mon souffle devenir court, presque douloureux. J’avais l’impression que mes jambes allaient lâcher, que tout ça n’était pas réel, mais la sensation, elle, était bien là, brute, implacable.

« Regarde comme il tremble, c’est mignon », a dit Maëlle avec un rire léger, ses doigts descendant le long de mon torse. Clara a relevé les yeux vers moi, un sourire satisfait sur les lèvres.

Je ne pouvais plus tenir, la tension accumulée dans mon corps atteignant un point de rupture. Un gémissement rauque, presque primal, m’a échappé, résonnant dans l’espace confiné des toilettes, un son que je ne reconnaissais même pas comme le mien tant il était chargé d’une urgence incontrôlable.

Une vague de chaleur brute m’a submergé, partant de mon bas-ventre pour se répandre dans chaque muscle, chaque nerf, comme si tout mon être se libérait d’un poids écrasant. Mon corps s’est tendu, mes hanches tremblant malgré moi, et j’ai senti une pulsation intense, une série de contractions rapides et puissantes.

Je me suis répandu en longues giclées dans les doigts de Clara, alors que la délivrance me traversait, me laissant vidé, presque étourdi par l’intensité de ce relâchement.

Pantelant, je me suis appuyé contre le mur carrelé, mes jambes faibles, mon souffle court et irrégulier, tandis qu’une chaleur résiduelle persistait, mêlée à une fatigue qui semblait m’alourdir tout entier.

Les filles ont échangé un regard complice, puis Clara s’est relevée, essuyant ses mains sur un mouchoir avec une nonchalance qui m’a presque fait rire malgré moi. « Voilà, t’es déjà plus détendu, non ? » a-t-elle lancé, moqueuse.

Maëlle m’a tapoté l’épaule, comme si de rien n’était, et a ajouté : « Y’a encore du chemin à faire. » J’étais incapable de répondre, encore sous le choc de ce qui venait de se passer. Mon corps tremblait légèrement, une fatigue mêlée à une chaleur persistante m'envahissait. Je les regardais, elles, si à l’aise, si sûres d’elles, et je me sentais minuscule, mais étrangement vivant, comme si une porte s’était ouverte sur un monde que je ne soupçonnais même pas.

Elles sont sorties des toilettes en riant, me laissant reprendre mon souffle seul un instant. Je me suis passé de l’eau sur le visage, fixant mon reflet dans le miroir crasseux. Mes joues étaient rouges, mes yeux brillants d’une lueur que je ne reconnaissais pas. Ce qui venait de se passer était insensé, mais mon corps, lui, ne mentait pas. J’ai rejoint Clara et Maëlle dehors; le soleil m’aveugla à nouveau, et je savais que ce voyage, ce n’était que le début d’un feu qui ne s’éteindrait pas de sitôt.


La journée touchait à sa fin, quand après des heures de route sous un soleil de plomb, nous avons trouvé un petit camping au bord de la mer. La brise marine portait une odeur salée qui se mêlait au parfum de la pinède, et le bruit des vagues au loin avait quelque chose d’apaisant. Pourtant, en plantant la tente avec elles, je sentais mon cœur battre plus vite, anticipant ce que la nuit pouvait réserver.

On a partagé un repas improvisé, assis sur des couvertures autour du réchaud butane. Clara et Maëlle riaient, partageant des anecdotes de leurs voyages, et moi, je les écoutais, un peu en retrait, un sourire idiot collé au visage.

« T’as l’air ailleurs, Lucas. À quoi tu penses ? » m’a demandé Maëlle, ses yeux brillants sous la lumière vacillante des flammes. J’ai bafouillé un « À rien, juste fatigué », mais son sourire en coin montrait qu’elle n’y croyait pas une seconde.

Quand la nuit est tombée, elles m’ont entraîné sous leur tente, un espace confiné qui sentait la toile humide et l’herbe écrasée. La lueur d’une petite lampe de poche éclairait à peine leurs visages, mais je voyais chaque détail : les cheveux de Clara, un peu en désordre après la journée, tombant sur ses épaules nues, et Maëlle, dont le débardeur moulait des courbes que je ne pouvais m’empêcher de remarquer.

« Viens par ici, on va pas te laisser dormir tout seul », a murmuré Clara, sa voix rauque chargée de promesses. Je me suis allongé entre elles, maladroit, sentant la chaleur de leurs corps si proches du mien.

Clara s’est glissée près de moi, ses doigts jouant distraitement avec une mèche de mes cheveux. Maëlle, de l’autre côté, s’est penchée sur moi, ses lèvres effleurant d’abord mon cou, puis descendant lentement sur mon torse.

J’ai senti un frisson me parcourir quand elle a repoussé mon maillot de bain et que sa bouche m’a enveloppé, une chaleur humide et douce qui m’a fait hoqueter de surprise. Je voyais ses cheveux blonds tomber sur ma peau, ses mouvements lents et précis, et chaque sensation était comme une décharge, un mélange de douceur et d’intensité qui me coupait le souffle.

« Détends-toi, laisse-moi faire », a-t-elle soufflé entre deux gestes, sa voix vibrante contre moi.

Mes mains se crispaient sur la couverture sous moi, et Clara, riant doucement, a guidé mes doigts vers elle, posant ma paume sur la douceur de sa hanche.

« Touche, ne reste pas là à rien faire », m’a-t-elle encouragé, un sourire moqueur aux lèvres. Je sentais la chaleur de sa peau sous mes doigts tremblants, et j’imaginais explorer plus loin, découvrir chaque parcelle de son corps que j’avais seulement aperçue jusque-là.

Maëlle, penchée sur moi, continuait sa fellation avec une précision qui me laissait sans voix. Sa bouche m’enveloppait d’une chaleur humide, ses lèvres glissant avec une douceur ferme qui envoyait des frissons dans tout mon corps.

Je voyais ses cheveux blonds tomber en mèches sur ma peau, masquant à moitié son visage, mais je devinais ses mouvements à la façon dont sa tête se balançait lentement, chaque geste calculé pour prolonger cette sensation. Sa langue traçait des cercles délicats, alternant entre une pression légère et des mouvements plus insistants, et chaque variation me faisait perdre un peu plus le contrôle.

Un soupir rauque m’échappa malgré moi, et elle releva brièvement les yeux, un éclat amusé dans son regard, avant de reprendre la caresse de ses lèvres, les mains posées sur mes cuisses pour me maintenir en place.

Pendant ce temps, Clara, allongée à côté de moi, guidait mes doigts plus haut sur son corps. Elle avait pris ma main tremblante et l'avait placée sur la courbe de sa poitrine, sous le tissu fin de son débardeur.

« Vas-y, caresse-moi ici », a-t-elle murmuré, sa voix basse mais autoritaire, tandis que je sentais la fermeté douce sous mes doigts, la chaleur de sa peau à travers la barrière légère.

Mes mouvements étaient maladroits, hésitants, mais elle pressait ma paume plus fermement contre elle, m’encourageant à explorer, à sentir la pointe durcie sous le tissu qui réagissait à mes touchers timides. Son souffle s’accélérait légèrement, et un sourire satisfait se dessinait sur ses lèvres alors qu’elle observait mon visage rougi par l’effort et la gêne.

Puis, Clara a entraîné ma main plus bas, descendant le long de son ventre lisse, jusqu’à l’élastique de son short. « Continue, ne t’arrête pas maintenant », m’a-t-elle soufflé, ses yeux mi-clos, une lueur d’anticipation dans son regard.

Elle a guidé mes doigts sous le tissu, vers une chaleur plus intime, et je sentais mon pouls s’emballer alors qu’elle posait ma main là où elle voulait. « Touche doucement, comme ça », a-t-elle murmuré, dirigeant mes mouvements avec une précision patiente, me montrant comment effleurer un point précis, sensible, qu’elle appelait d’une voix rauque.

Ses hanches se soulevaient légèrement sous mes caresses maladroites, et elle corrigeait ma pression, m’apprenant à alterner entre des cercles lents et des gestes plus fermes, jusqu’à ce que son souffle devienne plus court, plus irrégulier.

Maëlle, toujours attentive, semblait sentir monter l’intensité de mon désir, et elle accélérait légèrement ses mouvements, sa bouche se faisant plus pressante, ses doigts serrant mes cuisses comme pour m’ancrer dans l’instant. La combinaison de ses gestes et de la réaction de Clara sous mes doigts était presque trop forte, une vague de sensations qui me submergeait de toutes parts.

Clara a laissé échapper un soupir plus profond, ses mains crispées sur la couverture, et elle a murmuré : « Oui, continue, juste là. » Son corps s’est tendu sous ma main, ses jambes tremblant légèrement, et un gémissement bas, presque guttural, a franchi ses lèvres alors qu’une vague semblait la traverser, son visage se crispant dans une expression de relâchement total.

Je restais figé un instant, haletant, partagé entre la surprise de ce que je venais de provoquer et l’intensité de ce que Maëlle continuait de me faire ressentir. Clara, encore essoufflée, m’a lancé un sourire fatigué mais satisfait.

« T’apprends vite, Lucas », a-t-elle dit, sa voix teintée d’un amusement tendre, tandis que Maëlle relevait la tête, étouffait un éclat de rire. « On dirait qu’il a du talent, non ? » a-t-elle ajouté, me laissant rouge et incapable de répondre, perdu dans un tourbillon de sensations et d’émotions que je n’arrivais pas encore à comprendre.


Puis Maëlle s’est redressée, me laissant haletant et frustré, le souffle court. Elle a échangé un regard avec Clara, comme un signal tacite, et lui a murmuré : « À ton tour, fais-lui plaisir maintenant. »

Clara s’est allongée sur le dos, m’attirant au-dessus d’elle avec une main ferme mais douce sur mon bras. Ses jambes se sont ouvertes pour m’accueillir, et je voyais la lueur de ses yeux, encourageante, presque autoritaire. « Vas-y, suis mes gestes », m’a-t-elle dit, guidant mes hanches alors que je m’avançais, hésitant, sentant une chaleur nouvelle m’envahir.

Chaque mouvement était maladroit au début, mes mains tremblantes posées sur les hanches de Clara, ne sachant pas vraiment comment me positionner. Mais ses soupirs, doux et encourageants, et ses doigts pressant fermement mes reins, m’indiquaient la voie à suivre, comme une carte que je découvrais à l’aveugle.

Clara, sentant mon hésitation, a pris les choses en main avec une tendresse autoritaire qui me rassurait. Elle s’est légèrement redressée, ses mains descendant entre nous, et j’ai senti ses doigts, doux mais fermes, se poser sur moi, me guidant avec une précision qui m’a fait frissonner.

« Laisse-moi t’aider », a-t-elle murmuré, son souffle chaud contre mon oreille, alors qu’elle orientait mon sexe vers l’entrée de sa vulve, un contact tiède et humide qui m’a coupé le souffle. Je pouvais sentir la douceur de ses plis, une chaleur accueillante qui contrastait avec la fraîcheur de l’air autour de nous, et mon corps tremblait d’anticipation, mes mains s’agrippant un peu plus à ses hanches pour ne pas perdre l’équilibre.

« Doucement, Lucas, prends ton temps », m’a-t-elle dit, sa voix presque un chuchotement, mais teintée d’une urgence contenue. Elle contrôlait le mouvement, ses doigts toujours en place pour me guider, permettant une pénétration lente, presque torturante dans sa délicatesse.

Je sentais chaque millimètre, chaque sensation nouvelle alors que son corps s’ouvrait à moi, une chaleur enveloppante qui semblait m’aspirer peu à peu.

Mes yeux restaient rivés sur son visage, observant chaque changement d’expression, la façon dont ses lèvres se pinçaient légèrement, ses sourcils se fronçant un instant avant de se détendre, et je m’efforçais de suivre ses instructions, retenant mon souffle pour ne pas aller trop vite.

La lenteur de cette pénétration était à la fois une torture et une révélation, chaque instant prolongé me faisant ressentir des détails que je n’aurais jamais imaginés.

Quand je fus complètement en elle, Clara a laissé échapper un soupir profond, ses mains remontant pour se poser sur mes épaules, me tenant immobile un instant.

« Attends, reste comme ça une seconde », m’a-t-elle murmuré, ses yeux cherchant les miens avec une intensité qui me clouait sur place.

Je sentais son corps s’ajuster autour de moi, une pression douce mais ferme, et cette pause, bien que brève, semblait étirer le temps, amplifiant chaque sensation. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, et je pouvais presque sentir son pouls à elle, synchronisé avec le mien, dans cette immobilité partagée.

Elle a esquissé un sourire, un mélange de satisfaction et d’encouragement, avant de hocher légèrement la tête. « C’est bien, tu peux bouger maintenant, mais doucement d’abord. »

Ses mots m’ont libéré, et j’ai repris mes mouvements, toujours hésitants, mais guidé par ses mains qui pressaient mes reins pour m’indiquer le rythme.

« Comme ça, suis-moi », a-t-elle dit, ses hanches commençant à onduler sous moi, une danse lente qui m’entraînait avec elle. La sensation était plus intense à chaque va-et-vient, la chaleur de son corps semblant m’envelopper davantage, et je sentais mes propres limites s’effacer peu à peu sous ses encouragements.

Puis, sentant mon assurance grandir, elle a murmuré : « Plus vite maintenant, laisse-toi aller. » Ses doigts se sont resserrés sur mes épaules, et ses hanches ont accéléré, m’entraînant dans un mouvement plus fluide, plus instinctif.

Je suivais son rythme, mes mains glissant sur ses flancs, sentant la sueur perler sur sa peau sous mes paumes, tandis que ses soupirs se transformaient en gémissements étouffés, chacun d’eux comme un feu qui attisait le mien.

La tension montait, une vague brute qui semblait naître au creux de mon ventre et se propager partout, et je voyais son visage se crisper de plaisir, ses lèvres s’entrouvrant pour laisser échapper les sons qui me guidaient encore. Cette accélération, sous sa direction, était comme une montée inexorable, chaque mouvement amplifiant ce lien entre nous, jusqu’à ce que je ne puisse plus penser, seulement ressentir.

Maëlle, à côté, caressait le dos de Clara avec une douceur languissante, ses doigts traçant des lignes invisibles sur sa peau luisante de sueur, tandis que ses lèvres déposaient des baisers légers mais brûlants sur son épaule dénudée.

Chaque effleurement semblait intensifier l’atmosphère, ajoutant une tension presque palpable, comme si l’air autour de nous vibrait d’une énergie brute. L’odeur de leur peau, légèrement salée après une journée sous le soleil, se mêlait à celle de la sueur qui perlait sur nos corps et à la brise marine qui s’infiltrait sous la tente, créant un parfum enivrant qui emplissait mes sens. Le bruit des vagues au loin, mêlé à nos souffles irréguliers, formait une toile de fond qui rendait chaque instant plus réel, plus intense.

Clara, sous moi, a laissé échapper un cri étouffé, un son rauque et profond qui semblait venir du fond de sa gorge, comme si elle relâchait une tension accumulée depuis trop longtemps.

Ses ongles se sont enfoncés dans la chair de mes épaules, une pression presque douloureuse qui trahissait l’intensité de ce qu’elle traversait, tandis que son corps se cambrait contre le mien, tremblant sous l’effet d’une vague qui semblait la submerger.

Je sentis ses muscles se contracter autour de moi, une série de spasmes rapides et puissants, et son visage se crispa dans une expression de pure délivrance, ses lèvres entrouvertes laissant échapper des soupirs saccadés, ses yeux mi-clos brillant d’une lueur presque sauvage.

Sa peau, chaude et moite, semblait irradier sous mes mains, et ce moment de relâchement total, si visible, si tangible, m’a frappé comme un écho de ce que je ressentais moi-même.

Presque aussitôt, j’ai senti une vague me submerger à mon tour, une chaleur brute et incontrôlable qui naissait au creux de mon ventre et se propageait dans chaque fibre de mon être.

Mon corps s’est tendu, mes hanches tremblant malgré moi, et une série de pulsations intenses m’a traversé, une délivrance si puissante qu’elle m’a laissé étourdi, comme si le monde autour de moi s’effaçait un instant.

Chaque contraction semblait vider une partie de moi, un relâchement profond qui faisait trembler mes bras, mes jambes, me laissant pantelant au-dessus d’elle, le souffle court et irrégulier. Une fatigue chaude m’envahit, mêlée à une sensation persistante de chaleur, comme si mon corps vibrait encore de l’écho de ce qui venait de se passer.

Clara, encore essoufflée, m’a lancé un sourire fatigué mais satisfait, ses yeux pétillants d’une tendresse moqueuse. « Pas mal pour une première, Lucas », m’a-t-elle dit, sa voix rauque et légèrement tremblante, portant encore les traces de son propre abandon.

Elle a passé une main sur mon bras, un geste presque réconfortant, tandis que je reprenais mon souffle, toujours incapable de répondre, perdu dans les sensations qui continuaient de résonner en moi.

Maëlle a éclaté de rire, brisant le silence lourd de la tente. « T’as vu ça ? Il apprend vite, ton élève ! » a-t-elle plaisanté, s’allongeant près de nous avec un soupir.

J’étais incapable de répondre, encore sous le choc de l’intensité de ce moment. Mon corps vibrait d’une fatigue mêlée à une chaleur persistante, et je me sentais à la fois vidé et incroyablement vivant. Je me suis allongé entre elles, écoutant leurs souffles se calmer, le bruit des vagues au loin reprenant le dessus.

Cette nuit-là, je n’ai pas beaucoup dormi. Allongé sur le dos, je fixais le plafond de la tente, encore incapable de croire à ce qui venait de se passer. Clara et Maëlle, blotties de chaque côté, semblaient déjà plongées dans le sommeil, leurs visages apaisés sous la faible lumière.

Ce voyage, qui avait commencé comme une simple virée vers la côte, s’était transformé en une initiation inoubliable. Et quelque part, au fond de moi, je savais que ce n’était que le début d’une vie épanouie.

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Texte coquin : Les Autostopeuses
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