Les vacances de Charlotte ( 3 ) : Qui gagne perd
Récit érotique écrit par PP06 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-10-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les vacances de Charlotte ( 3 ) : Qui gagne perd
Charlotte un peu éméchée, propose à son mari un nouveau jeu, plutôt un concours :
- Vous savez quoi, les gars, Céline vient de me donner une idée. Si vous voulez jouer à celui qui a la plus grosse, on vous prend au mot.
Qu’une idée aussi saugrenue puisse sortir de la tête de ma femme me sidère et que Lucas soit aussi sûr de lui m’effraie.
- C’est très simple, vous la sortez, on compare. Celui qui a la plus petite s’en va.
- Quoi ?
- Enfin… celui qui a la plus petite a perdu.
Quelle connerie ce concours ! J’ai la pénible impression de jouer ma femme à la roulette.
---oOo---
- Charlotte, tu as trop bu, on a tous trop bu. Tu ne sais plus ce que tu dis. Lucas va rentrer sagement chez lui avec ses amis, Nous en reparlerons demain.
- Ah ! Ah ! Tu as peur de perdre, c’est ça, tu te défiles…. Montre-nous que t’es un homme.
Charlotte n’est pas dans son état normal, elle d’habitude si réservée. Je ne peux plus reculer, humilié devant des inconnus. Comment cela va-t-il se terminer ? Je devrais les foutre dehors maintenant, manu militari.
Céline insiste, elle aussi a abusé de la bouteille :
- Allons Tom, ce n’est qu’un jeu. Montre-nous ta bite.
Réflexion qui fait éclater de rire Charlotte. Un peu moins Lucas qui réalise que lui aussi va devoir montrer la sienne, draguer c’est amusant, s’exhiber un peu moins. Lucas et moi, n’ayant pas eu la joie de passer le conseil de révision, ne connaissons ni l’un ni l’autre le plaisir de bander en groupe.
Céline part dans sa chambre, et revient un mètre-ruban à la main, prête à jouer les arbitres :
- Alors, on passe aux choses sérieuses ? Qui commence ?
Ensemble, d’accord ? D’un signe de tête, Lucas et moi, nous baissons notre caleçon d’un seul coup, entraînant notre bite dans la descente. Celles-ci se détendent comme un ressort dans un ensemble parfait.
Pas habituées à ce genre de spectacle, Céline et Charlotte ont rougi, mi gênées mi triomphantes. Elles semblent pourtant intéressées par nos attributs. Le regard de ces dames nous redonne la vigueur nécessaire pour gagner le concours.
On est beau ! Aussi penauds l’un que l’autre. Pas question de se branler, les bras ballants, la bite en l’air, sans savoir ni quoi dire, ni quoi faire. J’imagine un observateur extérieur qui nous verrait en ce moment. Quel tableau ! Deux femmes penchées sur deux bites. L’une en maillot de bain noir façon burkini, l’autre en t-shirt, une serviette autour de la taille, devant deux mecs torse nu, le caleçon sur les chevilles, la bite au garde-à-vous…hallucinant.
Reprenant ses esprits, Céline décide qu’elle doit remplir au plus vite sa mission d’arbitre, sinon faute de combattant, le concours n’aura plus de raison d’être. Elle se dit même qu’elle va être dans l’obligation de donner un petit coup de main aux belligérants.
Plus rapide, Charlotte vient près de moi :
- Tu dois pouvoir encore faire mieux mon chéri.
Elle attrape mon sexe et commence une petite branlette dont elle a le secret. Il n’en faut pas plus pour que je redresse la tête. Elle se tourne alors vers Lucas, lui saisit la queue pour lui appliquer le même traitement :
- Eh ! que fais-tu ?
- Chacun son tour mon chéri, pas de favoritisme.
Laissant Charlotte à ses occupations, Céline se précipite sur moi et m’empoigne d’une main ferme. Quelques petits va-et-vient plus tard, elle prend son mètre-ruban et d’une main experte mesure ma queue :
- Voyons … 18,4 cm, pas mal !
C’est noté, 18,4. Je n’avais jamais éprouvé le besoin de me mesurer, comme le font certains adolescents encore boutonneux après leur première branlette. D’accord, je ne suis pas Rocco Siffreddi, mais aucune de mes copines ne m’a jamais fait de réflexion particulière sur mon anatomie. D’ailleurs, Charlotte a toujours semblé s’en satisfaire.
- Voyons Lucas, dit Céline en s’emparant de la sienne … 18,4 cm, ex æquo. Il faut vous départager, je vérifie.
Elle passe d’une queue à l’autre, faisant durer le plaisir. Elle mesure, prend ma bite dans les mains, celle de Lucas, revient vers moi, petite branlette au passage, elle remesure une fois, deux fois et doit se rendre à l’évidence. Elle semble déçue :
- Lucas vainqueur... D’une courte tête.
- Oui mais quelle tête ! s’exclame Charlotte d’un air gourmand en frôlant le gland de Lucas du bout des doigts.
- Eh ! On ne touche pas.
- Ben j’ai gagné, répond Lucas triomphant.
Le verdict est tombé. Consterné, je remonte mon caleçon, suivi par Lucas qui ne sait quelle attitude adopter.
Je reprends vite mes esprits pour mettre fin à cette mascarade. Certain que la soirée est enfin terminée et que je vais pouvoir la finir avec Charlotte de la façon la plus exquise, dans le silence de notre chambre.
Alors, d’une voix claire, en détachant bien les mots :
- Ok t’as gagné. Je m’incline, t’as la plus grosse. Bravo. Maintenant tu te casses avec tes potes.
- Non, j’ai gagné, donc c’est toi qui te casses.
- Ça va pas non ? Je suis chez moi, dis-je en haussant le ton.
Charlotte se colle à moi et me susurre en minaudant :
- Chéri, Lucas a gagné, tu ne vas pas le mettre dehors si vite… Tu ne vas pas t’en aller non plus, me dit-elle en posant ses lèvres sur les miennes. J’avais dit ça pour blaguer.
Prudent, je ne veux pas envenimer la situation. Tendant un verre de vodka à Lucas :
- D’accord, tiens on va trinquer à la gloire du vainqueur. Cul sec.
Lucas boit en regardant ma femme :
- Le vainqueur a bien droit à une petite bise.
Sans attendre, il prend Charlotte par la taille et pose sa bouche sur la sienne. Elle le repousse, mais il est plus fort, et avant que je n’ai pu intervenir, il tente une nouvelle approche, elle tourne la tête au bon moment et s’écarte de lui :
- Eh ! N’abuses pas.
Je fais confiance à ma femme, elle saura le tenir à distance. Pour me narguer, il revient à la charge, l’embrasse dans le cou et lui pelote ostensiblement les seins sur son t-shirt. Ne voulant faire d’esclandre, un peu crispée Charlotte me sourit, tout en me faisant signe « c’est pas grave ».
Pas grave, pas grave. Vite dit. Je ne suis pas d’un naturel jaloux, mais je suis exaspéré par l’air suffisant de Lucas et la passivité de ma femme. Si j’interviens maintenant, ça risque de dégénérer. Cette fois-ci, il va partir. Je me jure de régler ça après, elle va m’entendre.
C’est le moment choisi par Antoine, qui attiré par les cris, débarque à moitié endormi :
- Que se passe-t-il ici ?
Il ouvre des yeux ronds en voyant la scène qui se déroule devant lui. Céline lui explique que Lucas a gagné, tout en cachant le mètre ruban qu’elle tient en main.
Antoine s’insurge :
- C’est pas une raison. Tom secoue-toi, fous le dehors.
Charlotte qui s’est dégagée se pointe devant lui :
- De quoi tu te mêles, c’est pas tes oignons. Va plutôt prendre ta femme en levrette, dit-elle en rigolant.
- Ce que j’en dit, dit-il en s’asseyant à côté de Céline…Tom, allons !
Depuis un moment déjà, Diego et Frank avaient monopolisé la bouteille de vodka dont le niveau baissait à vue d’œil. Dans un coin du salon, ils ronflent enlacés dans un fauteuil.
Je ne reconnais plus ma femme, je ne l’ai jamais vu comme ça. Céline veut intervenir, Antoine la prend par le bras lui signifiant que c’est à moi de régler cette affaire. Boosté par le discours d’Antoine, je me sens plus fort :
- Bon c’est fini, dis-je d’une voix ferme. Tu réveilles tes potes et vous vous tirez.
- Oh là ! Monsieur joue au méchant ? T’oublies que c’est moi le vainqueur.
De plus en plus irrité, je fais face à Lucas, comme deux coqs prêts à en découdre. Charlotte semble ailleurs. Céline s’interpose, pas de bagarre :
- Eh ! Oh ! Vous n’allez pas recommencer ?
Je me rassois, Charlotte à mes côtés. Antoine ne sachant quoi faire remplit à nouveau les verres. Il veut aider, il se sent aussi une âme d’arbitre :
- Ok Lucas, t’as gagné. Mais maintenant la soirée est terminée, tu t’en vas gentiment avec tes copains.
Ignorant notre ami, Lucas se penche et passe une main sur les cuisses de ma femme en écartant la serviette qui jusque-là les recouvrait. Les yeux dans le vague, elle ne réagit pas. Mon sang ne fait qu’un tour, je m’insurge :
- Charlotte, Voyons ! … Toi, ôtes tes mains de là ! … Charlotte, t’es saoule !
- Laisse-moi tranquille, j’ai le droit de m’amuser.
- Qu’est-ce que tu cherches ? Il te caresse et tu ne dis rien… Bientôt tu vas vouloir coucher avec lui, tant que tu y es.
- Et pourquoi pas ?
- Charlotte, arrête, tu dis n’importe quoi.
- Je suis une femme libre, nous sommes au 21ième siècle, plus au moyen-âge. Je fais ce que je veux, je couche avec qui je veux.
Décidément, l’alcool ne lui réussit pas. Même Lucas sursaute. Une fois de plus, je réagis de travers :
- Chiche ! dis-je un peu trop vite par bravade.
- Tu me mets au défi ? … Tant pis pour toi, tu l’auras voulu.
Charlotte se lève brusquement, sa serviette tombe par terre, elle ne la ramasse pas. En culotte et t-shirt, elle prend Lucas par la main et l’entraîne d’un pas mal assuré vers notre chambre.
- Arrête Charlotte ! Tu ne sais plus ce que tu fais. Tu as trop bu.
- Ah ! Ah ! Monsieur a peur maintenant… Non content d’avoir la plus petite, dit-elle la voix pâteuse.
Je me précipite sur Lucas, le saisis par le bras, et crie d’un ton menaçant :
- Laisse ma femme tranquille.
En ricanant, Lucas me repousse brutalement, je tombe en arrière sur le canapé.
En ouvrant la porte, Charlotte se retourne avec un petit sourire ironique, et d’une voix mielleuse :
- A tout à l’heure mon petit chéri.
- Attention à ce que tu fais Charlotte. Si tu passes cette porte, tu sais ce que cela signifie.
- Ah ! Ah ! Et tu ferras quoi ?
- Charlotte !
- Bye, Bye, me dit-elle en faisant un petit signe de la main.
Antoine se veut rassurant :
- N’ai aucune crainte, elle bluffe, elle te fait marcher.
Céline renchérie :
- C’est sûr, tu la connais. Elle a trop bu… ils doivent rigoler, et la porte va s’ouvrir.
Antoine me sourit, d’un sourire crispé, il est aussi anxieux que moi. Pour se donner une contenance, il vide le fond de la bouteille et me tend un verre. Je n’y touche pas.
Céline qui a passé un paréo, revient de la cuisine avec une bouteille d’eau pétillante bien fraîche. Un grand verre va m’aider à reprendre mes esprits. Je suis de plus en plus inquiet, inquiet et en colère.
Quelques minutes passent, la porte ne s’ouvre toujours pas. Céline se lève et va frapper :
- Charlotte ? ça va ? T’es pas malade ?
- Fous-moi la paix, crie ma femme de l’autre côté.
Je me lève d’un bond. J’essaie d’ouvrir, la porte est fermée à clé. Je tambourine de toutes mes forces en hurlant :
- Charlotte … Charlotte, que fais-tu ? Ouvre cette porte immédiatement.
- …- Tu es ridicule, ouvre maintenant, t’es plus drôle… Arrête ce jeu.
- …- Ouvre !
A ce moment-là, nous entendons des bruits caractéristiques venant de notre chambre, la respiration haletante de Charlotte et des grognements, ceux de Lucas. Je blêmis. Nos amis ont compris. De rage, je donne un coup de pied dans la porte et m’écroule dans un fauteuil.
Soudain, un cri strident envahit le salon. Plus aucun doute, Charlotte vient de jouir, ce n’est pas du cinéma. Me reviennent en mémoire ses dernières paroles « mon chéri si tu gagnes, ce soir tu pourras tout me faire. », elle ne m’avait pas répondu lorsque je lui ai demandé « Et si je perds ? ».
Quelques secondes après, nous entendons couler la douche. Je les imagine tous les deux sous l’eau à s’embrasser, se caresser, peut-être vont-ils recommencer.
« Ma chérie, ce n’est pas possible, qu’as-tu fait ? », la tête entre les mains je retiens mes larmes, sans me rendre compte que la porte de notre chambre vient de s’ouvrir. Lucas sort, il s’est habillé, il passe rapidement devant nous, secoue ses copains et s’en va sans dire un mot. C’est pire qu’un aveu. Quel affront devant nos amis ! C’est plus que je ne peux en supporter.
L’eau de la douche continue de couler… encore et encore.
J’ai honte de la conduite de ma femme, j’ai honte d’être cocu et que mes amis le savent. Ils ont entendu comme moi Charlotte jouir, jouir avec Lucas. Ma décision est prise. Comme un automate, je passe un short et un t-shirt, prends mes affaires et quitte la pièce.
Devant la piscine, Antoine me rattrape :
- Où vas-tu ?
- Elle l’a dit, celui qui a la plus petite s’en va. J’ai perdu, je m’en vais, dis-le-lui.
- Reste, fais pas le con.
- Je ne veux plus la voir. C’est fini entre nous.
---oOo---
Antoine et Céline restent seuls sans échanger une seule parole, terrifiés par ce qu’ils viennent de vivre. La douche s’arrête. Céline lève la tête, attentive au moindre bruit. Enfin Charlotte arrive dans le salon, les yeux rouges, elle a enfilé son peignoir. Elle avance comme une somnambule, se laisse tomber sur le canapé :
- J’ai déconné.
- Et pas qu’un peu, lui rétorque Céline.
Levant la tête, Charlotte regarde hagarde autour d’elle :
- Il est où ?
Antoine ne sait quoi dire, il se lance :
- Il est parti, il ne voulait pas te voir.
- Oh non, mon chéri non !
- C’est toi qui le lui as demandé. Rappelle-toi, le perdant s’en va. Tu es restée avec Lucas, il est parti.
- Mais non, ce n’était que des paroles en l’air.
- Il t’a cru. Faut dire que tu as tout fait pour qu’il te croit ma chérie.
- Si Céline m’avait fait un truc pareil, j’aurais du mal à lui pardonner, entonne brusquement Antoine.
Céline le fusille du regard. Elle propose à son amie de rester avec elle.
- Laisse-moi seule ! lui répond Charlotte la gorge nouée.
Antoine et Céline décident d’aller se coucher, laissant Charlotte prostrée dans le salon. Tom arrive, il ne la regarde pas, elle se précipite :
- Chéri, j’ai eu si peur… Pardon…je m’en veux.
Il la repousse :
- Tout est fini entre nous… Tu as eu envie de ce type dès que tu l’as vu. Tu as tout fait pour coucher avec.
- Mais non voyons !
- Arrête de te moquer de moi. Tu m’as humilié devant nos amis. Tu as flirté avec lui toute la soirée, ça a commencé dans la piscine, ça s’est terminé dans notre lit.
Tom n’est plus en colère, ses yeux ne reflètent qu’une grande tristesse.
- Mon chéri, j’avais bu, c’était des jeux… Je n’ai jamais voulu te faire de mal, jamais voulu te tromper, dis-moi que tu me pardonnes.
- Jamais !
Il va dans leur chambre, prends ses papiers, son téléphone, quelques affaires, il se change et repart sans un mot, sans un regard pour Charlotte qui éclate en sanglots.
Les jours passent, plus de nouvelles de Tom. Charlotte ne sort plus de chez eux. Anéantie, elle essaie de lui téléphoner, il ne décroche pas. Elle laisse des messages, envoie des SMS, aucune réponse.
Antoine et Céline vont bien à la plage, une fois au restaurant mais le cœur n’y est plus. Les vacances sont fichues.
Enfin un soir, Tom décroche quand Antoine lui téléphone :
- Tom, enfin, où es-tu ? Qu’as-tu fait depuis 3 jours ?
- J’ai dormi sur la plage, et depuis hier j’ai trouvé un petit hôtel.
- Reviens, ne soit pas bête.
- Alors, elle l’a revu ?
- Bien sûr que non, elle n’est pas sortie depuis l’autre soir. Elle passe ses journées à se lamenter depuis ton départ. Elle s’en veut, elle a besoin de toi.
- Qu’elle aille voir son Lucas, il saura la consoler. D’ailleurs il en a une plus grosse, c’est ce qu’elle cherchait, non ? Avec ma petite queue, elle ne voudra plus de moi.
- Tu dis n’importe quoi. L’autre soir nous avions tous trop bu. Elle ne savait plus ce qu’elle faisait.
- Au contraire elle savait très bien ce qu’elle faisait. Toute la soirée elle n’a attendu que le bon moment, déjà dans la piscine.
- …- J’ai essayé de trouver un vol pour Paris. Tout est complet. On se verra à l’aéroport dans 10 jours. Peux-tu aider Charlotte à prendre mes affaires, je ne repasserais pas chez nous, et demandes lui mon billet, tu me le donneras, je ne veux plus rien avoir à faire avec elle.
- D’accord, mais réfléchis bien, ne prends pas de décisions trop hâtives.
- Merci, maintenant ça va mieux, l’autre soir en partant j’ai voulu me foutre en l’air. Sans Charlotte ma vie n’a plus aucun sens.
- Reviens, elle t’attend. Vous devriez vous parler.
- …- Bon … appelle-moi quand tu veux.
- Ok, on se revoit à l’aéroport.
Et je raccroche.
---oOo---
Dix jours après, à l’aéroport, je les aperçois de loin. Charlotte court vers moi, elle veut se jeter dans mes bras :
- Mon chéri, j’ai eu si peur. Comment tu vas ?
- Tu as mon billet, lui dis-je d’un ton sec, l’arrêtant dans son élan.
Nous avons un billet commun, il faut s’enregistrer ensemble. Nos places sont l’une à côté de l’autre. Charlotte sursaute lorsque je demande :
- Puis-je changer de place mademoiselle ?
Pas question de faire le voyage avec elle.
- Attendez, je vais voir…. Oui, vous avez de la chance, il me reste deux places à l’arrière.
- Non, une seule suffit.
Charlotte serre les dents, que peut-elle dire sans envenimer la situation ?
A l’arrivée à Paris, je prends un taxi seul. La maison vide me donne le cafard. Charlotte arrive quelques minutes après moi. Impossible d’éviter la discussion, il va bien falloir.
J’ai déjà préparé un sac avec quelques affaires. Elle retient ses larmes en me voyant :
- Pardon mon chéri, pardon, je ne sais pas ce qui m’a pris.
- …- Dis quelque chose. Si tu savais comme je m’en veux.
- Moi aussi je t’en veux. Foutre en l’air notre couple pour ce type.
- Mais non, je ne savais plus ce que je faisais.
- Moi je le sais, je t’ai entendu. Il t’a bien fait jouir avec sa grosse bite, la mienne est trop petite pour toi.
- Non c’est ridicule, bien sûr que non. Je t’aime.
- Tu m’aimes ? En baisant avec un autre pendant nos vacances ?
Voyant mon sac, elle prend peur :
- Que fais-tu ? Où vas-tu ?
- Je ne sais pas… Je ne resterais pas une minute de plus ici.
- Oh !
Elle devait espérer que tout allait s’arranger sur l’oreiller :
- Tu es une femme libre, nous ne sommes plus au moyen-âge. Va coucher avec qui tu veux.
- Mais non ! Il n’y a que toi.
- J’ai encore ton cri dans les oreilles quand tu as joui avec lui. Je ne pourrais plus jamais te faire l’amour sans l’entendre. Adieu !
Charlotte se prend la tête entre les mains, quand elle entend la porte claquer.
---oOo---
Charlotte a du mal à admettre que tout soit fini entre eux. Tom reviendra, elle en est certaine, elle l’aime, il l’aime, il lui pardonnera.
Un matin, elle reçoit la lettre d’un avocat lui demandant les coordonnées du confrère qui doit la représenter dans la procédure engagée. Elle veut revoir Tom, lui dire… mais il ne donne plus signe de vie.
Quelques jours plus tard, elle reçoit un courrier d’une agence immobilière. Tom veut vendre leur appartement, il a besoin de sa signature. Cette fois elle a compris, c’est bien fini. Elle n’a même plus la force de pleurer.
Ils ne se revoient que dans le bureau du juge. Elle a les yeux rouges, il a le regard dur. Il n’a rien oublié, il n’a pas pardonné.
Le divorce est prononcé. Tom ne repasse pas chez eux pour prendre ces affaires. Dans le petit appartement qu’il a loué, il a décidé de repartir à zéro.
---oOo---
Voilà, tout est fini, je suis seule, j’ai perdu Tom, l’amour de ma vie, mon complice, mon avenir. Allongée sur le lit, en fermant les yeux, je me dis que je suis la reine des idiotes. Quelle idée de toujours vouloir avoir raison !
Dans l’ambiance, j’ai trop bu. Lucas est un beau mec, d’accord je pouvais avoir envie de lui, mais je n’ai jamais eu l’intention de tromper mon mari… S’il n’avait pas été si suspicieux. Déjà dans la piscine, ce regard accusateur ! Pourtant je n’avais rien fait de mal … Et ces questions pour me mettre mal à l’aise, il m’a énervé, ce n’était qu’un jeu après tout. Il était jaloux sans raison, ça m‘a vexée. Je voulais juste lui donner une petite leçon. Mais j’ai merdé c’est sûr.
Tout ça, c’est des excuses. Je me mens à moi-même, pour pouvoir me regarder dans la glace. Il m’a traité de salope, il n’a pas tout à fait tort, j’ai honte. Je l’ai soi-disant humilié, je n’ai jamais voulu. Je m’en veux de l’avoir fait souffrir. S’il m’en avait fait le dixième, ma réaction aurait été pire.
Quand la porte s’est refermée, j’étais vraiment en colère contre lui. Il m’avait cherché, il allait voir ce qu’il allait voir.
Tout s’est passé tellement vite. Je ne voulais pas. Lucas ne m’a pas laissé de temps, il m’a basculée sur le lit, vite nue, lui aussi. Dans la pénombre, il a essayé de m’embrasser, j’ai tourné la tête. Il m’a pénétrée sans vraiment me caresser, sans l’attention de Tom, sans sa tendresse, sans sa délicatesse. Ce n’était qu’un homme qui bandait et qui voulait tirer un coup. Il m’a baisée, je n’ai pas fait l’amour avec lui.
Je dois bien l’avouer, ce n’était pas désagréable, il savait faire, j’ai perdu la tête. J’ai bien entendu les coups sur la porte et les cris de Tom, c’était trop tard. La nature est ainsi faite, l’excitation est montée, il a joui rapidement en moi. Sans m’y attendre, j’ai joui, oui j’ai joui, je n’ai pas pu retenir un cri libérateur.
C’est ce cri qui m’a fait revenir sur terre, ce cri que tout le monde a dû entendre, que Tom a entendu. Ma première pensée a été pour lui. Qu’est-ce que je faisais là ?
Je me suis enfuie dans la salle de bain, faisant couler l’eau de la douche longtemps, très longtemps. Je me sentais sale, il me fallait laver cette souillure qui me collait à la peau. Mon visage inondé de larmes. Combien de temps suis-je restée sous l’eau ? Je ne saurais le dire, longtemps.
En sortant, Lucas n’était plus là. Je me suis habillée lentement. Prenant une grande respiration, les yeux rougis, j’ai ouvert la porte qui me séparait de mon mari… Il était parti.
Et voilà, je suis seule maintenant, c’est ma faute. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
----oOo---
Note de l’auteur :
Voilà c’est fini. A jouer avec le feu, on se brûle.
Beaucoup de lecteurs doivent se demander ce que sont devenus nos héros. Je crois que Charlotte regrette vraiment sa conduite, et que Tom l’aime toujours sans oser se l’avouer.
Trois ans après être passés devant le juge, Charlotte et Tom se sont revus, par hasard, invités chacun de leur côté par un couple d’amis fêtant leurs 20 années de mariage.
Cette histoire n’est peut-être pas terminée…
---oOo---
Les années ont passé.
Charlotte vit seule. Elle a bien rencontré un homme, ils se voient régulièrement, mais chacun chez soi. Elle n’éprouve aucun sentiment pour lui, il est gentil, c’est déjà ça. La peur de vivre seule, alors lui ou un autre. Il l’a même emmenée en week-end sur la côte d’azur, mais quand il a vu son maillot de bain… Pfft ! Quel rabat-joie !
Elle revoit de temps en temps Céline et Antoine. Le cœur n’y est plus, elle sent bien que ses amis l’évitent. Elle a tout gâché, même leur amitié.
Tom vit seul aussi. Il n’a pas l’intention de reprendre une vie de couple, sa femme c’est Charlotte, pas une autre. Cent fois il s’est demandé s’il avait pris la bonne décision. L’aime-t-il toujours ? Il se refuse à se poser la question.
Aventures d’un soir. La première fois, il a failli pleurer en entendant sa partenaire jouir. Le lendemain, elle n’a pas compris pourquoi il refusait de la revoir.
Donc, trois ans après leur séparation, Charlotte et Tom vont à l’anniversaire de leurs amis, sans savoir qu’ils ont été invités tous les deux.
Ils se retrouvent sur la terrasse un verre à la main, lui une coupe de champagne, elle un verre de jus de fruit. Tout à la surprise de se voir, ils parlent de tout et de rien, de leur boulot, de leur nouvel appartement.
Charlotte ne lui dit pas qu’elle a rencontré un homme.
Tom ne lui dit pas qu’il se contente de coups du soir.
Ils traînent profitant du soleil couchant. Aussi en passant à table, tout le monde est installé, il ne reste plus que deux places côte à côte, leur permettant de continuer leur discussion durant tout le repas. Leurs amis savent pour le divorce. Certains les envient, c’est beau de rester amis, de ne pas se déchirer.
Au dessert, Champagne pour accueillir le grand gâteau avec 20 bougies, tout le monde debout chante « happy Birth Day ». Charlotte trempe à peine ses lèvres dans son verre. Elle suit le regard de Tom qui vient de se poser sur le verre de vin qu’elle n’a pas touché de tout le repas.
- Fini l’alcool, se justifie-t-elle.
En partant, Tom ne sait pas comment lui dire au revoir. Il lui fait la bise machinalement, en évitant de la serrer de trop près. Elle ose enfin lui demander ce qui lui trotte dans la tête depuis un moment :
- Peux-tu me raccompagner ? Je n’habite pas très loin mais je ne suis pas rassurée seule le soir dans les rues désertes.
- Je n’ai pas ma voiture, mais je peux à pied, si tu veux.
Tom habite à l’opposé de chez Charlotte, il se garde bien de lui dire le détour qu’il devra faire pour rentrer chez lui. Galant, il l’aide à passer son manteau, Charlotte retrouve en lui le charme qui l’avait séduite.
Ils marchent à côté l’un de l’autre à la lueur des lampadaires. Ils n’ont plus rien à se dire, du moins ils n’osent pas se dire ce qu’ils aimeraient se dire. Sans y prendre garde, par réflexe, par habitude, Tom prend la main de Charlotte. Surprise, elle ne se dégage pas. Elle la serre si fort que ses ongles s’incrustent dans la paume de Tom qui ne réagit pas sous l’effet de la douleur.
Ayant un peu ralenti son pas, sans regarder Charlotte, Tom sourit… Il n’est jamais trop tard.
---oOo---
Revenons au début de notre histoire.
D’accord, la soirée a été trop arrosée, le concours proposé par Charlotte est ridicule, mais s’il n’y avait ni gagnant, ni perdant.
Comment Tom pourra-t-il se tirer de ce mauvais pas ?
Vous le saurez dans quelques jours… A suivre…
- Vous savez quoi, les gars, Céline vient de me donner une idée. Si vous voulez jouer à celui qui a la plus grosse, on vous prend au mot.
Qu’une idée aussi saugrenue puisse sortir de la tête de ma femme me sidère et que Lucas soit aussi sûr de lui m’effraie.
- C’est très simple, vous la sortez, on compare. Celui qui a la plus petite s’en va.
- Quoi ?
- Enfin… celui qui a la plus petite a perdu.
Quelle connerie ce concours ! J’ai la pénible impression de jouer ma femme à la roulette.
---oOo---
- Charlotte, tu as trop bu, on a tous trop bu. Tu ne sais plus ce que tu dis. Lucas va rentrer sagement chez lui avec ses amis, Nous en reparlerons demain.
- Ah ! Ah ! Tu as peur de perdre, c’est ça, tu te défiles…. Montre-nous que t’es un homme.
Charlotte n’est pas dans son état normal, elle d’habitude si réservée. Je ne peux plus reculer, humilié devant des inconnus. Comment cela va-t-il se terminer ? Je devrais les foutre dehors maintenant, manu militari.
Céline insiste, elle aussi a abusé de la bouteille :
- Allons Tom, ce n’est qu’un jeu. Montre-nous ta bite.
Réflexion qui fait éclater de rire Charlotte. Un peu moins Lucas qui réalise que lui aussi va devoir montrer la sienne, draguer c’est amusant, s’exhiber un peu moins. Lucas et moi, n’ayant pas eu la joie de passer le conseil de révision, ne connaissons ni l’un ni l’autre le plaisir de bander en groupe.
Céline part dans sa chambre, et revient un mètre-ruban à la main, prête à jouer les arbitres :
- Alors, on passe aux choses sérieuses ? Qui commence ?
Ensemble, d’accord ? D’un signe de tête, Lucas et moi, nous baissons notre caleçon d’un seul coup, entraînant notre bite dans la descente. Celles-ci se détendent comme un ressort dans un ensemble parfait.
Pas habituées à ce genre de spectacle, Céline et Charlotte ont rougi, mi gênées mi triomphantes. Elles semblent pourtant intéressées par nos attributs. Le regard de ces dames nous redonne la vigueur nécessaire pour gagner le concours.
On est beau ! Aussi penauds l’un que l’autre. Pas question de se branler, les bras ballants, la bite en l’air, sans savoir ni quoi dire, ni quoi faire. J’imagine un observateur extérieur qui nous verrait en ce moment. Quel tableau ! Deux femmes penchées sur deux bites. L’une en maillot de bain noir façon burkini, l’autre en t-shirt, une serviette autour de la taille, devant deux mecs torse nu, le caleçon sur les chevilles, la bite au garde-à-vous…hallucinant.
Reprenant ses esprits, Céline décide qu’elle doit remplir au plus vite sa mission d’arbitre, sinon faute de combattant, le concours n’aura plus de raison d’être. Elle se dit même qu’elle va être dans l’obligation de donner un petit coup de main aux belligérants.
Plus rapide, Charlotte vient près de moi :
- Tu dois pouvoir encore faire mieux mon chéri.
Elle attrape mon sexe et commence une petite branlette dont elle a le secret. Il n’en faut pas plus pour que je redresse la tête. Elle se tourne alors vers Lucas, lui saisit la queue pour lui appliquer le même traitement :
- Eh ! que fais-tu ?
- Chacun son tour mon chéri, pas de favoritisme.
Laissant Charlotte à ses occupations, Céline se précipite sur moi et m’empoigne d’une main ferme. Quelques petits va-et-vient plus tard, elle prend son mètre-ruban et d’une main experte mesure ma queue :
- Voyons … 18,4 cm, pas mal !
C’est noté, 18,4. Je n’avais jamais éprouvé le besoin de me mesurer, comme le font certains adolescents encore boutonneux après leur première branlette. D’accord, je ne suis pas Rocco Siffreddi, mais aucune de mes copines ne m’a jamais fait de réflexion particulière sur mon anatomie. D’ailleurs, Charlotte a toujours semblé s’en satisfaire.
- Voyons Lucas, dit Céline en s’emparant de la sienne … 18,4 cm, ex æquo. Il faut vous départager, je vérifie.
Elle passe d’une queue à l’autre, faisant durer le plaisir. Elle mesure, prend ma bite dans les mains, celle de Lucas, revient vers moi, petite branlette au passage, elle remesure une fois, deux fois et doit se rendre à l’évidence. Elle semble déçue :
- Lucas vainqueur... D’une courte tête.
- Oui mais quelle tête ! s’exclame Charlotte d’un air gourmand en frôlant le gland de Lucas du bout des doigts.
- Eh ! On ne touche pas.
- Ben j’ai gagné, répond Lucas triomphant.
Le verdict est tombé. Consterné, je remonte mon caleçon, suivi par Lucas qui ne sait quelle attitude adopter.
Je reprends vite mes esprits pour mettre fin à cette mascarade. Certain que la soirée est enfin terminée et que je vais pouvoir la finir avec Charlotte de la façon la plus exquise, dans le silence de notre chambre.
Alors, d’une voix claire, en détachant bien les mots :
- Ok t’as gagné. Je m’incline, t’as la plus grosse. Bravo. Maintenant tu te casses avec tes potes.
- Non, j’ai gagné, donc c’est toi qui te casses.
- Ça va pas non ? Je suis chez moi, dis-je en haussant le ton.
Charlotte se colle à moi et me susurre en minaudant :
- Chéri, Lucas a gagné, tu ne vas pas le mettre dehors si vite… Tu ne vas pas t’en aller non plus, me dit-elle en posant ses lèvres sur les miennes. J’avais dit ça pour blaguer.
Prudent, je ne veux pas envenimer la situation. Tendant un verre de vodka à Lucas :
- D’accord, tiens on va trinquer à la gloire du vainqueur. Cul sec.
Lucas boit en regardant ma femme :
- Le vainqueur a bien droit à une petite bise.
Sans attendre, il prend Charlotte par la taille et pose sa bouche sur la sienne. Elle le repousse, mais il est plus fort, et avant que je n’ai pu intervenir, il tente une nouvelle approche, elle tourne la tête au bon moment et s’écarte de lui :
- Eh ! N’abuses pas.
Je fais confiance à ma femme, elle saura le tenir à distance. Pour me narguer, il revient à la charge, l’embrasse dans le cou et lui pelote ostensiblement les seins sur son t-shirt. Ne voulant faire d’esclandre, un peu crispée Charlotte me sourit, tout en me faisant signe « c’est pas grave ».
Pas grave, pas grave. Vite dit. Je ne suis pas d’un naturel jaloux, mais je suis exaspéré par l’air suffisant de Lucas et la passivité de ma femme. Si j’interviens maintenant, ça risque de dégénérer. Cette fois-ci, il va partir. Je me jure de régler ça après, elle va m’entendre.
C’est le moment choisi par Antoine, qui attiré par les cris, débarque à moitié endormi :
- Que se passe-t-il ici ?
Il ouvre des yeux ronds en voyant la scène qui se déroule devant lui. Céline lui explique que Lucas a gagné, tout en cachant le mètre ruban qu’elle tient en main.
Antoine s’insurge :
- C’est pas une raison. Tom secoue-toi, fous le dehors.
Charlotte qui s’est dégagée se pointe devant lui :
- De quoi tu te mêles, c’est pas tes oignons. Va plutôt prendre ta femme en levrette, dit-elle en rigolant.
- Ce que j’en dit, dit-il en s’asseyant à côté de Céline…Tom, allons !
Depuis un moment déjà, Diego et Frank avaient monopolisé la bouteille de vodka dont le niveau baissait à vue d’œil. Dans un coin du salon, ils ronflent enlacés dans un fauteuil.
Je ne reconnais plus ma femme, je ne l’ai jamais vu comme ça. Céline veut intervenir, Antoine la prend par le bras lui signifiant que c’est à moi de régler cette affaire. Boosté par le discours d’Antoine, je me sens plus fort :
- Bon c’est fini, dis-je d’une voix ferme. Tu réveilles tes potes et vous vous tirez.
- Oh là ! Monsieur joue au méchant ? T’oublies que c’est moi le vainqueur.
De plus en plus irrité, je fais face à Lucas, comme deux coqs prêts à en découdre. Charlotte semble ailleurs. Céline s’interpose, pas de bagarre :
- Eh ! Oh ! Vous n’allez pas recommencer ?
Je me rassois, Charlotte à mes côtés. Antoine ne sachant quoi faire remplit à nouveau les verres. Il veut aider, il se sent aussi une âme d’arbitre :
- Ok Lucas, t’as gagné. Mais maintenant la soirée est terminée, tu t’en vas gentiment avec tes copains.
Ignorant notre ami, Lucas se penche et passe une main sur les cuisses de ma femme en écartant la serviette qui jusque-là les recouvrait. Les yeux dans le vague, elle ne réagit pas. Mon sang ne fait qu’un tour, je m’insurge :
- Charlotte, Voyons ! … Toi, ôtes tes mains de là ! … Charlotte, t’es saoule !
- Laisse-moi tranquille, j’ai le droit de m’amuser.
- Qu’est-ce que tu cherches ? Il te caresse et tu ne dis rien… Bientôt tu vas vouloir coucher avec lui, tant que tu y es.
- Et pourquoi pas ?
- Charlotte, arrête, tu dis n’importe quoi.
- Je suis une femme libre, nous sommes au 21ième siècle, plus au moyen-âge. Je fais ce que je veux, je couche avec qui je veux.
Décidément, l’alcool ne lui réussit pas. Même Lucas sursaute. Une fois de plus, je réagis de travers :
- Chiche ! dis-je un peu trop vite par bravade.
- Tu me mets au défi ? … Tant pis pour toi, tu l’auras voulu.
Charlotte se lève brusquement, sa serviette tombe par terre, elle ne la ramasse pas. En culotte et t-shirt, elle prend Lucas par la main et l’entraîne d’un pas mal assuré vers notre chambre.
- Arrête Charlotte ! Tu ne sais plus ce que tu fais. Tu as trop bu.
- Ah ! Ah ! Monsieur a peur maintenant… Non content d’avoir la plus petite, dit-elle la voix pâteuse.
Je me précipite sur Lucas, le saisis par le bras, et crie d’un ton menaçant :
- Laisse ma femme tranquille.
En ricanant, Lucas me repousse brutalement, je tombe en arrière sur le canapé.
En ouvrant la porte, Charlotte se retourne avec un petit sourire ironique, et d’une voix mielleuse :
- A tout à l’heure mon petit chéri.
- Attention à ce que tu fais Charlotte. Si tu passes cette porte, tu sais ce que cela signifie.
- Ah ! Ah ! Et tu ferras quoi ?
- Charlotte !
- Bye, Bye, me dit-elle en faisant un petit signe de la main.
Antoine se veut rassurant :
- N’ai aucune crainte, elle bluffe, elle te fait marcher.
Céline renchérie :
- C’est sûr, tu la connais. Elle a trop bu… ils doivent rigoler, et la porte va s’ouvrir.
Antoine me sourit, d’un sourire crispé, il est aussi anxieux que moi. Pour se donner une contenance, il vide le fond de la bouteille et me tend un verre. Je n’y touche pas.
Céline qui a passé un paréo, revient de la cuisine avec une bouteille d’eau pétillante bien fraîche. Un grand verre va m’aider à reprendre mes esprits. Je suis de plus en plus inquiet, inquiet et en colère.
Quelques minutes passent, la porte ne s’ouvre toujours pas. Céline se lève et va frapper :
- Charlotte ? ça va ? T’es pas malade ?
- Fous-moi la paix, crie ma femme de l’autre côté.
Je me lève d’un bond. J’essaie d’ouvrir, la porte est fermée à clé. Je tambourine de toutes mes forces en hurlant :
- Charlotte … Charlotte, que fais-tu ? Ouvre cette porte immédiatement.
- …- Tu es ridicule, ouvre maintenant, t’es plus drôle… Arrête ce jeu.
- …- Ouvre !
A ce moment-là, nous entendons des bruits caractéristiques venant de notre chambre, la respiration haletante de Charlotte et des grognements, ceux de Lucas. Je blêmis. Nos amis ont compris. De rage, je donne un coup de pied dans la porte et m’écroule dans un fauteuil.
Soudain, un cri strident envahit le salon. Plus aucun doute, Charlotte vient de jouir, ce n’est pas du cinéma. Me reviennent en mémoire ses dernières paroles « mon chéri si tu gagnes, ce soir tu pourras tout me faire. », elle ne m’avait pas répondu lorsque je lui ai demandé « Et si je perds ? ».
Quelques secondes après, nous entendons couler la douche. Je les imagine tous les deux sous l’eau à s’embrasser, se caresser, peut-être vont-ils recommencer.
« Ma chérie, ce n’est pas possible, qu’as-tu fait ? », la tête entre les mains je retiens mes larmes, sans me rendre compte que la porte de notre chambre vient de s’ouvrir. Lucas sort, il s’est habillé, il passe rapidement devant nous, secoue ses copains et s’en va sans dire un mot. C’est pire qu’un aveu. Quel affront devant nos amis ! C’est plus que je ne peux en supporter.
L’eau de la douche continue de couler… encore et encore.
J’ai honte de la conduite de ma femme, j’ai honte d’être cocu et que mes amis le savent. Ils ont entendu comme moi Charlotte jouir, jouir avec Lucas. Ma décision est prise. Comme un automate, je passe un short et un t-shirt, prends mes affaires et quitte la pièce.
Devant la piscine, Antoine me rattrape :
- Où vas-tu ?
- Elle l’a dit, celui qui a la plus petite s’en va. J’ai perdu, je m’en vais, dis-le-lui.
- Reste, fais pas le con.
- Je ne veux plus la voir. C’est fini entre nous.
---oOo---
Antoine et Céline restent seuls sans échanger une seule parole, terrifiés par ce qu’ils viennent de vivre. La douche s’arrête. Céline lève la tête, attentive au moindre bruit. Enfin Charlotte arrive dans le salon, les yeux rouges, elle a enfilé son peignoir. Elle avance comme une somnambule, se laisse tomber sur le canapé :
- J’ai déconné.
- Et pas qu’un peu, lui rétorque Céline.
Levant la tête, Charlotte regarde hagarde autour d’elle :
- Il est où ?
Antoine ne sait quoi dire, il se lance :
- Il est parti, il ne voulait pas te voir.
- Oh non, mon chéri non !
- C’est toi qui le lui as demandé. Rappelle-toi, le perdant s’en va. Tu es restée avec Lucas, il est parti.
- Mais non, ce n’était que des paroles en l’air.
- Il t’a cru. Faut dire que tu as tout fait pour qu’il te croit ma chérie.
- Si Céline m’avait fait un truc pareil, j’aurais du mal à lui pardonner, entonne brusquement Antoine.
Céline le fusille du regard. Elle propose à son amie de rester avec elle.
- Laisse-moi seule ! lui répond Charlotte la gorge nouée.
Antoine et Céline décident d’aller se coucher, laissant Charlotte prostrée dans le salon. Tom arrive, il ne la regarde pas, elle se précipite :
- Chéri, j’ai eu si peur… Pardon…je m’en veux.
Il la repousse :
- Tout est fini entre nous… Tu as eu envie de ce type dès que tu l’as vu. Tu as tout fait pour coucher avec.
- Mais non voyons !
- Arrête de te moquer de moi. Tu m’as humilié devant nos amis. Tu as flirté avec lui toute la soirée, ça a commencé dans la piscine, ça s’est terminé dans notre lit.
Tom n’est plus en colère, ses yeux ne reflètent qu’une grande tristesse.
- Mon chéri, j’avais bu, c’était des jeux… Je n’ai jamais voulu te faire de mal, jamais voulu te tromper, dis-moi que tu me pardonnes.
- Jamais !
Il va dans leur chambre, prends ses papiers, son téléphone, quelques affaires, il se change et repart sans un mot, sans un regard pour Charlotte qui éclate en sanglots.
Les jours passent, plus de nouvelles de Tom. Charlotte ne sort plus de chez eux. Anéantie, elle essaie de lui téléphoner, il ne décroche pas. Elle laisse des messages, envoie des SMS, aucune réponse.
Antoine et Céline vont bien à la plage, une fois au restaurant mais le cœur n’y est plus. Les vacances sont fichues.
Enfin un soir, Tom décroche quand Antoine lui téléphone :
- Tom, enfin, où es-tu ? Qu’as-tu fait depuis 3 jours ?
- J’ai dormi sur la plage, et depuis hier j’ai trouvé un petit hôtel.
- Reviens, ne soit pas bête.
- Alors, elle l’a revu ?
- Bien sûr que non, elle n’est pas sortie depuis l’autre soir. Elle passe ses journées à se lamenter depuis ton départ. Elle s’en veut, elle a besoin de toi.
- Qu’elle aille voir son Lucas, il saura la consoler. D’ailleurs il en a une plus grosse, c’est ce qu’elle cherchait, non ? Avec ma petite queue, elle ne voudra plus de moi.
- Tu dis n’importe quoi. L’autre soir nous avions tous trop bu. Elle ne savait plus ce qu’elle faisait.
- Au contraire elle savait très bien ce qu’elle faisait. Toute la soirée elle n’a attendu que le bon moment, déjà dans la piscine.
- …- J’ai essayé de trouver un vol pour Paris. Tout est complet. On se verra à l’aéroport dans 10 jours. Peux-tu aider Charlotte à prendre mes affaires, je ne repasserais pas chez nous, et demandes lui mon billet, tu me le donneras, je ne veux plus rien avoir à faire avec elle.
- D’accord, mais réfléchis bien, ne prends pas de décisions trop hâtives.
- Merci, maintenant ça va mieux, l’autre soir en partant j’ai voulu me foutre en l’air. Sans Charlotte ma vie n’a plus aucun sens.
- Reviens, elle t’attend. Vous devriez vous parler.
- …- Bon … appelle-moi quand tu veux.
- Ok, on se revoit à l’aéroport.
Et je raccroche.
---oOo---
Dix jours après, à l’aéroport, je les aperçois de loin. Charlotte court vers moi, elle veut se jeter dans mes bras :
- Mon chéri, j’ai eu si peur. Comment tu vas ?
- Tu as mon billet, lui dis-je d’un ton sec, l’arrêtant dans son élan.
Nous avons un billet commun, il faut s’enregistrer ensemble. Nos places sont l’une à côté de l’autre. Charlotte sursaute lorsque je demande :
- Puis-je changer de place mademoiselle ?
Pas question de faire le voyage avec elle.
- Attendez, je vais voir…. Oui, vous avez de la chance, il me reste deux places à l’arrière.
- Non, une seule suffit.
Charlotte serre les dents, que peut-elle dire sans envenimer la situation ?
A l’arrivée à Paris, je prends un taxi seul. La maison vide me donne le cafard. Charlotte arrive quelques minutes après moi. Impossible d’éviter la discussion, il va bien falloir.
J’ai déjà préparé un sac avec quelques affaires. Elle retient ses larmes en me voyant :
- Pardon mon chéri, pardon, je ne sais pas ce qui m’a pris.
- …- Dis quelque chose. Si tu savais comme je m’en veux.
- Moi aussi je t’en veux. Foutre en l’air notre couple pour ce type.
- Mais non, je ne savais plus ce que je faisais.
- Moi je le sais, je t’ai entendu. Il t’a bien fait jouir avec sa grosse bite, la mienne est trop petite pour toi.
- Non c’est ridicule, bien sûr que non. Je t’aime.
- Tu m’aimes ? En baisant avec un autre pendant nos vacances ?
Voyant mon sac, elle prend peur :
- Que fais-tu ? Où vas-tu ?
- Je ne sais pas… Je ne resterais pas une minute de plus ici.
- Oh !
Elle devait espérer que tout allait s’arranger sur l’oreiller :
- Tu es une femme libre, nous ne sommes plus au moyen-âge. Va coucher avec qui tu veux.
- Mais non ! Il n’y a que toi.
- J’ai encore ton cri dans les oreilles quand tu as joui avec lui. Je ne pourrais plus jamais te faire l’amour sans l’entendre. Adieu !
Charlotte se prend la tête entre les mains, quand elle entend la porte claquer.
---oOo---
Charlotte a du mal à admettre que tout soit fini entre eux. Tom reviendra, elle en est certaine, elle l’aime, il l’aime, il lui pardonnera.
Un matin, elle reçoit la lettre d’un avocat lui demandant les coordonnées du confrère qui doit la représenter dans la procédure engagée. Elle veut revoir Tom, lui dire… mais il ne donne plus signe de vie.
Quelques jours plus tard, elle reçoit un courrier d’une agence immobilière. Tom veut vendre leur appartement, il a besoin de sa signature. Cette fois elle a compris, c’est bien fini. Elle n’a même plus la force de pleurer.
Ils ne se revoient que dans le bureau du juge. Elle a les yeux rouges, il a le regard dur. Il n’a rien oublié, il n’a pas pardonné.
Le divorce est prononcé. Tom ne repasse pas chez eux pour prendre ces affaires. Dans le petit appartement qu’il a loué, il a décidé de repartir à zéro.
---oOo---
Voilà, tout est fini, je suis seule, j’ai perdu Tom, l’amour de ma vie, mon complice, mon avenir. Allongée sur le lit, en fermant les yeux, je me dis que je suis la reine des idiotes. Quelle idée de toujours vouloir avoir raison !
Dans l’ambiance, j’ai trop bu. Lucas est un beau mec, d’accord je pouvais avoir envie de lui, mais je n’ai jamais eu l’intention de tromper mon mari… S’il n’avait pas été si suspicieux. Déjà dans la piscine, ce regard accusateur ! Pourtant je n’avais rien fait de mal … Et ces questions pour me mettre mal à l’aise, il m’a énervé, ce n’était qu’un jeu après tout. Il était jaloux sans raison, ça m‘a vexée. Je voulais juste lui donner une petite leçon. Mais j’ai merdé c’est sûr.
Tout ça, c’est des excuses. Je me mens à moi-même, pour pouvoir me regarder dans la glace. Il m’a traité de salope, il n’a pas tout à fait tort, j’ai honte. Je l’ai soi-disant humilié, je n’ai jamais voulu. Je m’en veux de l’avoir fait souffrir. S’il m’en avait fait le dixième, ma réaction aurait été pire.
Quand la porte s’est refermée, j’étais vraiment en colère contre lui. Il m’avait cherché, il allait voir ce qu’il allait voir.
Tout s’est passé tellement vite. Je ne voulais pas. Lucas ne m’a pas laissé de temps, il m’a basculée sur le lit, vite nue, lui aussi. Dans la pénombre, il a essayé de m’embrasser, j’ai tourné la tête. Il m’a pénétrée sans vraiment me caresser, sans l’attention de Tom, sans sa tendresse, sans sa délicatesse. Ce n’était qu’un homme qui bandait et qui voulait tirer un coup. Il m’a baisée, je n’ai pas fait l’amour avec lui.
Je dois bien l’avouer, ce n’était pas désagréable, il savait faire, j’ai perdu la tête. J’ai bien entendu les coups sur la porte et les cris de Tom, c’était trop tard. La nature est ainsi faite, l’excitation est montée, il a joui rapidement en moi. Sans m’y attendre, j’ai joui, oui j’ai joui, je n’ai pas pu retenir un cri libérateur.
C’est ce cri qui m’a fait revenir sur terre, ce cri que tout le monde a dû entendre, que Tom a entendu. Ma première pensée a été pour lui. Qu’est-ce que je faisais là ?
Je me suis enfuie dans la salle de bain, faisant couler l’eau de la douche longtemps, très longtemps. Je me sentais sale, il me fallait laver cette souillure qui me collait à la peau. Mon visage inondé de larmes. Combien de temps suis-je restée sous l’eau ? Je ne saurais le dire, longtemps.
En sortant, Lucas n’était plus là. Je me suis habillée lentement. Prenant une grande respiration, les yeux rougis, j’ai ouvert la porte qui me séparait de mon mari… Il était parti.
Et voilà, je suis seule maintenant, c’est ma faute. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
----oOo---
Note de l’auteur :
Voilà c’est fini. A jouer avec le feu, on se brûle.
Beaucoup de lecteurs doivent se demander ce que sont devenus nos héros. Je crois que Charlotte regrette vraiment sa conduite, et que Tom l’aime toujours sans oser se l’avouer.
Trois ans après être passés devant le juge, Charlotte et Tom se sont revus, par hasard, invités chacun de leur côté par un couple d’amis fêtant leurs 20 années de mariage.
Cette histoire n’est peut-être pas terminée…
---oOo---
Les années ont passé.
Charlotte vit seule. Elle a bien rencontré un homme, ils se voient régulièrement, mais chacun chez soi. Elle n’éprouve aucun sentiment pour lui, il est gentil, c’est déjà ça. La peur de vivre seule, alors lui ou un autre. Il l’a même emmenée en week-end sur la côte d’azur, mais quand il a vu son maillot de bain… Pfft ! Quel rabat-joie !
Elle revoit de temps en temps Céline et Antoine. Le cœur n’y est plus, elle sent bien que ses amis l’évitent. Elle a tout gâché, même leur amitié.
Tom vit seul aussi. Il n’a pas l’intention de reprendre une vie de couple, sa femme c’est Charlotte, pas une autre. Cent fois il s’est demandé s’il avait pris la bonne décision. L’aime-t-il toujours ? Il se refuse à se poser la question.
Aventures d’un soir. La première fois, il a failli pleurer en entendant sa partenaire jouir. Le lendemain, elle n’a pas compris pourquoi il refusait de la revoir.
Donc, trois ans après leur séparation, Charlotte et Tom vont à l’anniversaire de leurs amis, sans savoir qu’ils ont été invités tous les deux.
Ils se retrouvent sur la terrasse un verre à la main, lui une coupe de champagne, elle un verre de jus de fruit. Tout à la surprise de se voir, ils parlent de tout et de rien, de leur boulot, de leur nouvel appartement.
Charlotte ne lui dit pas qu’elle a rencontré un homme.
Tom ne lui dit pas qu’il se contente de coups du soir.
Ils traînent profitant du soleil couchant. Aussi en passant à table, tout le monde est installé, il ne reste plus que deux places côte à côte, leur permettant de continuer leur discussion durant tout le repas. Leurs amis savent pour le divorce. Certains les envient, c’est beau de rester amis, de ne pas se déchirer.
Au dessert, Champagne pour accueillir le grand gâteau avec 20 bougies, tout le monde debout chante « happy Birth Day ». Charlotte trempe à peine ses lèvres dans son verre. Elle suit le regard de Tom qui vient de se poser sur le verre de vin qu’elle n’a pas touché de tout le repas.
- Fini l’alcool, se justifie-t-elle.
En partant, Tom ne sait pas comment lui dire au revoir. Il lui fait la bise machinalement, en évitant de la serrer de trop près. Elle ose enfin lui demander ce qui lui trotte dans la tête depuis un moment :
- Peux-tu me raccompagner ? Je n’habite pas très loin mais je ne suis pas rassurée seule le soir dans les rues désertes.
- Je n’ai pas ma voiture, mais je peux à pied, si tu veux.
Tom habite à l’opposé de chez Charlotte, il se garde bien de lui dire le détour qu’il devra faire pour rentrer chez lui. Galant, il l’aide à passer son manteau, Charlotte retrouve en lui le charme qui l’avait séduite.
Ils marchent à côté l’un de l’autre à la lueur des lampadaires. Ils n’ont plus rien à se dire, du moins ils n’osent pas se dire ce qu’ils aimeraient se dire. Sans y prendre garde, par réflexe, par habitude, Tom prend la main de Charlotte. Surprise, elle ne se dégage pas. Elle la serre si fort que ses ongles s’incrustent dans la paume de Tom qui ne réagit pas sous l’effet de la douleur.
Ayant un peu ralenti son pas, sans regarder Charlotte, Tom sourit… Il n’est jamais trop tard.
---oOo---
Revenons au début de notre histoire.
D’accord, la soirée a été trop arrosée, le concours proposé par Charlotte est ridicule, mais s’il n’y avait ni gagnant, ni perdant.
Comment Tom pourra-t-il se tirer de ce mauvais pas ?
Vous le saurez dans quelques jours… A suivre…
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
je ne vois pas le rapport de cette petite histoire d'adultère et le Wokisme... comprenne qui pourra !
PP06
PP06
Les belles histoires de sex du MAITRE WOKISME PP06. Bravo à vous vous mettez vraiment du cœur et une énergie énorme pour bien expliquer le WOKISME …..je vous félicite vraiment un MAÎTRE DANS CET ART QUE JE N’APPRÉCIE PAS DU TOUT.une dernière question avant de vous quitter.a quand de jolis récits de votre part sur la continuité de votre ART LE WOKISME n’avez vous pas imaginé un ou plusieurs récits sur là PEDOPHILIE ? vous en avez le talent MAÎTRE WOKISTE.
Un récit bien écrit, oui belle version, belle série. Ce personnage Charlotte est une salope qui cache bien son jeu... Aucune excuse à lui accorder. Tom est un idiot de renouer avec elle. Le pardon est le choix de l'auteur, respect donc :)
arnojan
arnojan
Pareil que le lecteur la réconciliation ou non aurait mérité d’etre plus détaillé, l’auteur en a le talent 👍
Ma préférée cette version mais j aurai insisté un peu plus sur la réconciliation qui aurait pu finir faire plouf car Tom n’arrive oas a passer le cap ou il aurait trouvé qq’un d’autre ! Ma préférée car ce fut mon cas !