Plaisirs des hauteurs… La suite

- Par l'auteur HDS PP06 -
Récit érotique écrit par PP06 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Plaisirs des hauteurs… La suite Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-07-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Plaisirs des hauteurs… La suite
J’ai lu avec beaucoup de plaisir les 4 parties du texte de Bichou « Plaisirs des hauteurs ».

A chaque parution, j’ai vibré attendant avec impatience la suite, me demandant comment cette histoire allait se terminer, pardon ou séparation ?
Je n’ai pas été déçu, mais j’aurais aimé un peu plus comme ci, un peu moins comme ça. Toujours à imaginer des explications, des rebondissements.

Les commentaires de plusieurs lecteurs sont allés dans le même sens. Très gentiment, Bichou m’a proposé d’écrire ce que mon imagination me dictait. Il m’a laissé carte-blanche. J’espère ne pas le décevoir.

Avant de lâcher ma plume, je n’oublie pas de remercier ma complice Lætitia pour ses conseils et la bonne idée qu’elle m’a soufflée pour la copine… enfin, je vous laisse le découvrir.

N’hésitez pas à lire l’histoire originale, avant de continuer… Qu’auriez-vous imaginé à ma place ?


---oOo---

MATHILDE

Dans quelques minutes, le divorce sera prononcé, 17 ans de notre vie effacés d’un trait…

Paul est là en face de moi dans cette salle d’attente un peu sordide. Il a l’air vraiment déterminé, il ne m’a toujours pas pardonné.
Notre fille est assise à côté de lui, les yeux baissés pour ne pas me regarder. Elle ne m’a même pas dit bonjour, elle s’est détournée quand j’ai voulu l’embrasser, j’ai tous les torts.

Comment en vouloir à Paul, il m’a vu avec cet homme. Et ces photos, j’en rougis encore. J’ai honte, honte d’avoir joui comme ça, honte d’avoir oublié mon mari, ma famille. Comment ai-je pu me laisser aller à ce point, je ne me reconnais pas. Moi non plus je ne pourrais jamais me pardonner.

Depuis deux ans, je me dis que j’aurais dû être plus ferme avec Lucie, j’ai été faible. Enfin, elle ne l’a pas emporté au paradis. J’ai presque des remords pour ce que j’ai fait, mais elle le méritait.

Comment en être arrivée là, tout perdre pour une nuit, enfin 2 nuits de cul, je ne dirais même pas d’amour, ni de bonheur, c’était du cul pour le cul.

Maintenant Paul me manque, sa présence, sa tendresse me manquent. Je ne l’ai jamais remplacé. Il y a six mois, je suis allé au cinéma en fin d’après-midi, mon voisin a entamé la conversation, on a sympathisé, on a bu un verre à la sortie, et je me suis retrouvée dans son lit, nue. J’en avais envie, l’abstinence me pesait, juste un coup du soir.

Il était gentil. Comment s’appelait-il déjà ? Francis, oui c’est ça. Il m’a caressée, m’a sucée les seins, je l’ai pris dans ma bouche avec plaisir. On s’est longuement embrassé avant qu’il ne me pénètre. Je fermais les yeux, c’était bon. Je l’ai poussé sur le dos, le sexe bien raide, pour m’empaler sur lui à califourchon. Il me regardait, j’avais envie qu’il me voit jouir. Je bombais les seins qu’il malaxait avec entrain. La tête rejetée en arrière, j’essayais de reprendre mon souffle la bouche grande ouverte. A ce moment, j’ai légèrement tourné la tête, je me suis vue dans le miroir de son armoire. L’image qu’elle me renvoyait me glaça le sang, j’ai cru voir la photo prise par Paul. C’est comme ça qu’il m’a vu. La honte m’a envahi. J’ai eu envie de fuir. En fermant les yeux pour qu’il ne me voit pas, je me suis affalée sur mon amant d’un soir. Je l’ai senti se répandre en moi. Contente que ça se termine, sans avoir joui, je me suis levée rapidement et me suis enfui sous les yeux incrédules de Francis qui n’a rien compris. Comment lui dire ?
Pourrais-je un jour retrouver une vie normale ?

Mes pensées sont interrompues par le greffier qui nous appelle.

---oOo---

PAUL

Dans quelques minutes, le divorce sera prononcé, 17 ans de notre vie effacés d’un trait…

Mathilde est là, je ne veux pas la regarder, j’ai toujours la même rancœur contre elle. L’avoir vu avec cet homme, je ne pourrais jamais oublier. Depuis combien de temps me trompe-t-elle ? Elle n’a pas voulu l’avouer, mais je suis certain que c’était son amant. Jamais elle n’aurait pu avec un inconnu, je la connais tout de même, pourquoi n’a-t-elle pas voulu le reconnaître ?

Nos enfants aussi sont là, leur sort va se jouer, il est lié aux nôtres. Ma fille à côté de moi regarde par terre, notre fils boude sur une chaise un peu plus loin.

Il a fallu expliquer aux enfants les raisons de notre séparation. Sans donner de détail, cette histoire est une histoire d’adulte. Notre fils était trop jeune, mais notre fille a vite compris que sa mère était la seule fautive. La réunion a été douloureuse et terriblement éprouvante. Notre fille n’a rien dit, elle est partie dans sa chambre sans un mot.

Le lendemain, en prenant notre café dans la cuisine, elle s’est plantée devant nous et a déclaré très vite sans regarder sa mère :
- Je ne veux plus la voir, elle a détruit notre famille. Papa, je veux rester avec toi.

C’est plus le ton, sa façon de parler de sa mère à la troisième personne qui a le plus blessé Mathilde.

Que pouvais-je faire ? Je n’allais pas l’abandonner. J’ai eu beau lui expliquer que sa mère resterait toujours sa mère, que cela ne la concernait pas, elle n’a rien voulu savoir. Dès que j’ai trouvé un appartement, elle est venue vivre avec moi, nous avons déménagé sa chambre.

Notre fils, plus jeune, est resté avec sa mère. Mais il s’est refermé, il n’a pas compris pourquoi sa sœur s’en allait.

Est-ce pour ma fille ou parce qu’au fond de moi j’ai toujours des sentiments pour Mathilde, je ne sais pas, mais je n’ai pas encore voulu refaire ma vie.

Mes pensées sont interrompues par le greffier qui nous appelle.

---oOo---

Comment Paul et Mathilde en sont arrivés à se retrouver dans le bureau du Juge des Affaires Familiales après 17 années d’un bonheur sans failles et 2 beaux enfants ?
Un petit retour en arrière s’impose…

C’était il y a deux ans. Paul ayant trop de travail, sa femme Mathilde part seule en vacances avec son amie Lucie. Une fois sur place, Lucie fait la connaissance de leurs voisins, Alain et Richard, deux jeunes hommes qu’elle invite à prendre l’apéritif avec elles.
Lucie vient d’avouer à Mathilde qu’elle collectionne les amants, et espère bien profiter de cette semaine de vacances sans son mari.

Mathilde n’a jamais trompé Paul… mais la chair est faible. Elle passe la nuit avec un beau blond et oublie qu’elle est mariée.

Paul, intrigué du silence de son épouse, décide de la rejoindre. Il la surprend avec son amant d’un soir. Désespéré, il s’en va sans se montrer.

Mathilde, rassurée du silence de son mari, rentre chez eux sans se faire de soucis, elle espère oublier cette aventure qu’elle regrette. Mais Paul est absent, elle trouve sur la table une enveloppe contenant des photos d’elle avec son amant. Elle comprend que Paul sait, cela explique son absence, il est parti.

Les jours passent, Paul ne revient pas. Mathilde lui laisse des messages, de plus en plus suppliants. Le dernier : « Chéri, rappelle-moi. Je suis folle d’angoisse. Je t’aime ». Pas de réponse malgré ses supplications.

Samedi matin, la porte d’entrée s’ouvre enfin. C’est Paul, son cœur fait un bond.

Après quelques mots d’explication, le silence s’installe, seulement entrecoupé par les sanglots et les reniflements de Mathilde. Paul n’est pas décidé à pardonner.

Soudain, Mathilde semble comprendre :

- Mais ? C’est toi qui as pris ces photos ?
- Tu croyais qu’elles venaient d’où ? Bien sûr, c’est moi qui les ai prises. Je t’ai vu avec Lucie et ces 2 types. Pas besoin de me faire un dessin.
- C’est donc toi qui as pénétré dans le chalet ? C’est toi qui les as agressés, tu n’es qu’une brute.
- Ma colère était telle que j’aurais pu les tuer à mains nues. Je me suis enfui pour ne pas commettre l’irréparable.
- Si tu étais là, pourquoi n’es-tu pas intervenu plus tôt ? Tu aurais pu éviter le pire !
- Le pire ? Tu te fous de ma gueule. Le pire était passé.
- Quoi ?
- Tu oublies la première nuit que tu as passé avec lui.
- Oh ! Tu sais.
- Le soir quand tu as oublié de m’appeler… ça ne te rappelle rien… J’ai été étonné de ton silence … Le matin, tu étais à poil à côté de lui quand tu me téléphonais ?
- N’ non…dit-elle timidement.
- Tu me prends pour un imbécile, j’ai vite compris qu’il se passait quelque chose. Je suis venu pour en parler directement avec toi, je n’ai pas été déçu du voyage.

Mathilde baisse les yeux… ainsi, Paul avait tout compris dès le début. Le matin, elle avait cru pouvoir faire illusion… mais sa voix l’a trahie.

- Quand je suis arrivé, j’ai croisé ta voiture, je vous ai suivi. Vous étiez bien accompagnés. Je pensais à une simple relation de bon voisinage pour une soirée au restaurant. J’étais naïf, je te faisais tellement confiance. J’ai même failli venir vous voir en toute innocence. Puis je t’ai vu, rire à la moindre de ses paroles et l’embrasser sans aucune retenue.
- Oh !
- Dans le restaurant, tu riais fort, il t’embrassait à pleine bouche. Je ne t’ai jamais vu comme ça, vulgaire, c’est le mot tu étais vulgaire. Je ne reconnaissais pas ma femme, en cette femme qui se donnait en spectacle.
- Noon…
- Et la soirée n’était pas finie, dans la boîte, ça été pire. Te voir les seins à l’air en dansant, t’exhiber devant tout le monde. Tu te rends compte, c’est toi ça ?
- Oh ! Tu m’as vu aussi dans la boîte.
- On aurait dit une entraîneuse qui chasse le client.
- …
- Après ce que j’ai vu dans ta chambre, le client en a eu pour son argent.
- Tu me prends pour quoi ?
- Ne m’oblige pas à te répondre, vu ta conduite.

Mathilde baisse les yeux, honteuse.

- Trompé, trahi, Tu le connais depuis combien de temps ? C’est ton amant ?
- Non je n’ai pas d’amant, nous les avons rencontrés en arrivant quand on s’est installé.
- A peine arrivée, avec un inconnu ? Tu ne me ferras jamais croire ça. Moi qui te faisais une confiance aveugle. Une semaine de débauche, tu avais tout organisé.
- Non, je n’y avais jamais pensé avant, c’est Lucie.
- Lucie ? Ben voyons, elle a bon dos Lucie. Elle n’était pas à poil à se donner en spectacle, elle. C’est toi qui l’as entraînée, avoue-le.
- Noon !

Laissant Mathilde, Paul rentre chez sa collègue Julie qui l’héberge depuis qu’il a quitté le domicile conjugal. D’avoir eu cette discussion avec Lucie l’a soulagé, Sa décision est prise, il va demander le divorce. La situation s’est éclaircie, Julie l’aime, il aime Julie.

Mais en la voyant, il se rend compte que, malgré sa trahison, il aime toujours Mathilde.

Au premier regard, Julie comprend, pas besoin de lui expliquer. C’est elle qui prend les devants :

- Tu l’aimes toujours ? … Ne te presse pas, prends ton temps. Ne précipitons rien, nous pourrions le regretter.
- Merci, tu sais que je t’aime, mais…
- Et oui, il y a un mais.
- C’est décidé, je vais demander le divorce, après j’aurais les idées plus claires.
- Je t’aime, je t’attendrais.

Julie a le cœur gros, mais elle ne veut pas s’imposer.

Quelques jours plus tard, malgré les supplications de Mathilde qui espère encore que tout peut s’arranger, Paul quitte définitivement leur domicile, pour emménager dans un petit appartement avec sa fille. Il contacte un avocat qui envoie à Mathilde le courrier tant redouté.

---oOo---

MATHILDE

Je n’ai pas de nouvelles de Lucie depuis notre retour. Il faut que je l’informe de ce qui m’arrive, et surtout lui dire tout ce que j’ai sur le cœur.

C’est Gérard qui décroche :

- Bonjour Mathilde, Lucie n’est pas là. Elle est chez sa mère, elle sera là demain…
- Tu pourras lui dire de me rappeler ?
- Tu sais, Lucie m’a tout avoué.
- Tout ?
- Oui son dérapage avec le voisin. Je lui ai pardonné, c’était la première fois, elle me l’a juré, j’ai toute confiance en elle. Si tu ne l’avais pas entraînée rien ne serait arrivé.
- Quoi ?
- Je ne te jette pas la pierre, c’est ta vie… Je ne te savais pas comme ça. Je peux comprendre ton mari.
- Quoi ?
- Pauvre Paul, tu le trompes depuis combien de temps ? Quand je l’ai vu dimanche soir, il était effondré. J’ai eu peur qu’il ne fasse une bêtise.
- Qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- Il m’a raconté comment il t’a surprise et comment il a tabassé ton amant.
- C’est tout ?
- Oui… C’est déjà beaucoup.

Ouf ! Je respire. Paul est un gentleman, il n’a pas montré les photos de ma déchéance, ni parlé de la trahison de Lucie.

- Et Lucie ?
- Elle m’a avoué son dérapage en rentrant, la pauvre, elle t’a suivie, je lui ai pardonné.
- Mais, non !
- Tout de même, t’aurais pu voir ton amant sans l’entraîner dans ta débauche. Elle t’en veut.
- … Oh !
- Je ne vais pas te faire la morale, tant pis pour Paul…Maintenant que tu es libre, tu peux passer me voir ?
- Quoi ?
- Lucie n’est pas là, Paul te rejette, viens me voir, une petite soirée en tête à tête.
- Quoi, tu veux ? … Tu me prends pour quoi ?
- Lucie m’a raconté ce que tu lui as confié… Tu m’as toujours plu. Je n’osais pas. Ne sois pas étonnée si j’ai envie de passer un moment avec toi,
- Mais, mais ???
- Pas de simagrée avec moi, … un de plus, un de moins…
- Salaud !
- Paul est vraiment aveugle, ou trop bête. Viens, tu ne le regretteras pas.
- Tu deviens fou.

Je raccroche en colère. Non contente de m’avoir entraînée dans cette galère, voilà que maintenant tout est de ma faute. Lucie, quelle salope ! A cause d’elle Gérard me prend pour une pute, et il veut en profiter.

Deux jours après, Lucie m’appelle. Elle ne se rend pas compte de la merde dans laquelle elle m’a mise. Je la trouve bien désinvolte :

- Allô ma chérie… Tu as essayé de me joindre ?
- Paul sait tout, sa réaction a été terrible… il n’a rien voulu entendre.
- C’est vrai tu divorces ? Paul est vraiment parti ?
- A cause de toi… Je t’ai dit cent fois non…
- Je ne t’ai pas forcée.
- Je sais, j’ai été faible, je m’en veux. J’espérais tellement que Paul ne le saurait jamais. Tu as plus de chance avec Gérard.
- Gérard est aveugle. De peur qu’il ne l’apprenne, je lui ai tout dit en rentrant, enfin à ma façon, en pleurant. J’ai juré, droit dans les yeux que c’était la première fois et la dernière.
- Et tu m’as tout mis sur le dos ?
- Il fallait bien que je m’en sorte. Sans être comme Paul, je pense que Gérard n’apprécierait pas, s’il savait que depuis 10 ans… enfin je ne vais pas te raconter toute ma vie.
- Je passe pour quoi moi ? Gérard me prend pour une salope qui trompe Paul depuis des années, le monde à l’envers.
- De sa part, tu t’en fous non ? Il ne te juge pas. Il est moins coincé que Paul. Gérard voulait coucher avec toi depuis longtemps. J’aurais été d’accord pour une soirée tous les 4, avec Paul, il me plaît bien ton mari.
- Tu te fous de moi.
- Râle pas, tu en as bien profité… Vu ton tempérament, je suis certaine qu’un jour tu aurais baisé avec Gérard. Je lui dois bien ça à mon petit mari.
- Mais non !... Je ne suis pas comme toi. Que vais-je devenir ?
- Plains-toi, tu vas vivre ta vie. Je t’ai débarrassé d’un type qui te tenait en cage. Tu vas enfin pouvoir laisser ta vraie personnalité s’exprimer.
- Mais je l’aime, je ne veux pas le perdre.
- Trop tard ma chérie ! Fallait y penser plus tôt, dit-elle ironiquement.

Le ton ne me plaît pas, et en plus Lucie se moque de moi.

Je lui en veux toujours de m’avoir poussé à commettre l’irréparable. J’aurais pu dire non. Paul m’a toujours comblé, je ne voulais pas le tromper. Mais une fois partie, les hormones commandent, j’ai perdu la tête. J’espérais tellement que Paul n’en saurait jamais rien.
Ces vacances n’auraient dû être qu’une parenthèse dans ma vie de femme parfaite. En rentrant tout devait redevenir comme avant.

J’ai été étonné quand Lucie m’a parlé de ses amants, j’avais du mal à y croire, elle semblait si heureuse avec son mari. Quand elle a invité ses jeunes, je n’imaginais même pas pourquoi elle les avait invités. Quand j’ai compris qu’elle ne plaisantait pas, pourquoi n’ai-je pas réagi. Je ne suis pas comme elle. J’aurais dû être plus ferme dès le début, après, c’était trop tard.

Déjà, le premier soir, j’ai oublié mon chéri, ce n’était pas normal, j’aurais dû l’appeler en arrivant. Et le matin, j’étais tellement troublée de lui téléphoner nue devant celui avec qui j’avais passé la nuit. Je croyais avoir donné le change. Paul a bien senti que quelque chose clochait, sinon il n’aurait pas décidé de venir me rejoindre, sans me le dire. Quelle gourde je suis ! Dire que je me croyais forte. A ce moment-là, j’étais certaine que c’était fini, que jamais plus je ne le tromperais, juste une nuit, une nuit de trop, mais pas plus.

Pourquoi avoir accepté cette soirée ? Bien sûr c’est ma faute, je me suis conduite comme la dernière des salopes, je ne me reconnais pas.
Si tu m’aimes Paul, autant que je t’aime, pardonne-moi.

---oOo---

Mathilde a du mal à accepter d’être la seule à pâtir de ce qu’elle considère comme une trahison de la part de celle qui se disait son amie. Des idées tournent dans sa tête, elle n’en dort plus la nuit, hantée par ce qui lui arrive. Elle n’a jamais voulu tromper son mari, elle s’est laissé entraîner par Lucie, et maintenant tout se retourne contre elle.

Gérard a pardonné à sa femme, c’est injuste. La vengeance est un vilain défaut, mais l’idée s’infiltre en elle sournoisement, d’autant que Paul est intraitable, il veut la quitter, il ne répond plus à ses messages. Elle sait qu’elle va devoir consulter un avocat, à cause de Lucie, source de tous ses ennuis.

Lucie a menti à son mari, mettant tout sur le dos de Mathilde, ce gros benêt la croit. En plus il la prend pour une salope et ne serait pas contre un petit 5 à 7 avec elle. Ça, Mathilde ne peut le supporter. La colère l’envahit chaque fois qu’elle y pense.

Mais, quoi faire ?

C’est le hasard qui va répondre à sa question. Comme toujours, le hasard fait bien les choses. Alors qu’elle en avait pris son parti et ne voulait plus avoir de relation ni avec Lucie, ni avec Gérard, elle reçoit un SMS qui la laisse perplexe. Richard, son amant d’un soir, enfin de deux nuits, celui avec qui elle s’est déshonorée, celui que son mari a failli rendre impuissant par un coup de pied bien placé. Richard donne justement de ses nouvelles. Il va mieux et aimerait la revoir, il a un bon souvenir de leur rencontre.

Il est vrai que Richard ne sait pas que son mari est son agresseur, ni qu’il a demandé le divorce. Mathilde ne lui en veut pas, ce n’est pas lui le responsable. Mais pas question de recommencer la même connerie.

Comment va-t-il ? Elle compose son numéro, cela n’engage à rien :

- Bonjour Richard, comment vas-tu ?
- Ça va, enfin mon nez a dégonflé, mais il est cassé. Je le garderais de travers, ça me donne un air voyou, dit-il d’une voix enjouée.
- Tu le prends bien, mais et…
- Rassure-toi de ce côté-là tout est rentré dans l’ordre, Popol pourra resservir.
- J’étais vraiment désolée pour toi.
- Et toi que deviens-tu ?
- J’ai fait une grave erreur. J’ai perdu la tête avec toi. Je m’en veux d’avoir trompé mon mari… Tu ne sais pas, mon mari est venu sur place, il nous a vus ensemble.
- Oh !
- Il me quitte, nous sommes en instance de divorce. Et en plus, ma fille ne veut plus me parler.
- J’en suis vraiment désolé.
- Ce n’est pas ta faute, c’est moi qui ai été conne.
- Je n’ai jamais voulu ça. C’était juste une soirée de vacances, sans prise de tête… Je n’envisageais pas te demander en mariage, dit-il en riant. Nous sommes adultes.
- Pour lui, c’était trop, il ne l’a pas accepté

Mathilde évite de lui raconter la visite nocturne de son mari.

- Et Alain ?
- Lui aussi s’est bien remis, il aimerait revoir Lucie, mais il n’ose pas l’appeler. Tu pourrais…
- Je ne sais pas, je lui en parlerais, répond Mathilde hypocritement.
- Nous pourrions nous voir tous les quatre.

« Nous y voilà », pense Mathilde. Elle ne veut pas le vexer, autant lui dire non gentiment :

- J’aimerais bien aussi te revoir, et à quatre ce serait sympa. Mais en ce moment, non vraiment, je ne peux pas.
- Tu me rappelles quand tu pourras. Je t’embrasse partout partout.

Une fois raccroché, Mathilde sourit, contente du bon souvenir qu’elle a laissé à Richard. Il veut la revoir... pas question, elle aurait l’impression de tromper Paul une nouvelle fois.

Le soir, seule devant sa télé, son esprit vagabonde, elle repense à sa conversation avec Richard. Elle se caresse en se rappelant sa soirée avec lui… Et Lucie… cette salope qui l’a entraînée … Et si…sans trop savoir comment, une idée lui passe par la tête, et si…elle a failli sauter de joie en criant « Euréka » … Non, quand même pas…ce serait dégueulasse… mais pourquoi pas ?

La nuit lui permet de mettre ses idées en place. Au petit matin, en se réveillant, Mathilde a un plan bien arrêté… en buvant son café, elle est plus décidée que jamais.

Lucie va payer… Surtout pas de précipitation… Bien faire attention.

Par qui commencer ? Honneur à la victime. Mathilde prend sa voix la plus suave :

- Allô ma chérie, comment vas-tu ?
- C’est à toi que je dois le demander. Paul veut vraiment divorcer ?
- Eh oui, je me retrouve seule… enfin pas tout à fait, c’est pour ça que je t’appelle.
- Ah Ah ! Je me disais aussi, tu as trouvé l’âme sœur, tu vas vite.
- Non, tu ne devineras jamais qui m’a contacté… Richard, il veut me voir.
- Ouah, déjà le grand amour ? Ben ma cochonne, tu as bien changé.
- Si Paul veut qu’on se sépare, autant en profiter, non ? C’est l’occasion ou jamais. Il m’a aussi donné des nouvelles d’Alain, ton chevalier servant.
- Alain, un bien beau souvenir. On s’est quitté un peu vite.
- Justement, ils viennent dans la région la semaine prochaine, il m’a proposé de nous revoir tous les quatre. Ça te dit ?
- Tu me tentes, mais je suis moins libre que toi, je ne voudrais pas que Gérard se doute de quelque chose, cette fois je pense qu’il n’apprécierait pas. Je n’aimerais pas me retrouver dans la même situation que toi.
- Bien sûr. Je dois aussi être discrète, en plein divorce ce n’est pas le moment de donner des armes à Paul…. J’ai pensé en fin d’après-midi, on pourrait se retrouver dans un hôtel discret.
- Quand tu dis tous les quatre, dans la même chambre ? Ensemble ?
- Pourquoi pas, on se connaît bien, et eux ont l’air d’avoir de l’expérience. Nous pourrions échanger.
- Ben dit donc, tu te dévergondes. Je n’aurais jamais cru.
- Je suis libre jeudi prochain, si ça te va, je les laisse réserver la chambre. Je les recontacte, je te dirais la date et où se retrouver.
- D’accord… tiens moi au courant.

Pas besoin de longs discours, Lucie n’a pas hésité une seconde. Mathilde se frotte les mains, premier acte joué.

Dans la foulée, elle appelle Gérard, tout aussi surpris que sa femme. Petit baratin, elle est bien seule depuis que Paul l’a quitté, elle a besoin d’une épaule qui la comprenne… il faudra être discret et patati et patata… Trop content, Gérard oublie de réfléchir. Rendez-vous est pris jeudi prochain en fin d’après-midi :

- Tu comprends, je dois être très discrète.

Il comprend et la laisse organiser ce qu’il espère être la réalisation de son fantasme.

Maintenant, réserver un hôtel. L’hôtel du centre qui comme son nom ne l’indique pas est à la sortie de la ville, dans un grand parc à l’abri des regards.
Une grande chambre pour l’après-midi sous un nom d’emprunt. Sans oublier la bouteille de champagne, profitons-en, c’est Alain et Richard qui régalent.

Reste à les prévenir. Mathilde lui envoie un SMS mystérieux :

- Toujours d’accord ? Tous les 4 ?

Le retour ne se fait pas attendre :

- Magnifique ! Lucie est partante ?
- Tu en doutais ? Elle a hâte de retrouver Alain, il lui a fait grosse impression … et de te connaître.

Pas de message en retour mais la sonnerie de son téléphone. Richard appelle :

- Eh bien ma coquine, tu as de beaux projets.
- Je serais heureuse de pouvoir tester par moi-même que tout fonctionne bien, dit-elle en riant. Et j’aimerais aussi faire connaissance d’Alain.
- …

Le jeudi suivant, tout est en place, Mathilde a envoyé à chacun le lieu et l’heure du rendez-vous. Elle propose à Lucie d’y aller séparément, pour plus de discrétion.

Dernière vérification, un coup de fil à Richard, les deux hommes sont au bar de l’hôtel.

- Attendez-nous dans la chambre, pour qu’on ne nous voit pas ensemble.

Mathilde arrive la première, cache son véhicule. Un appel à l’hôtel pour confirmer la chambre, elle apprend que les hommes les y attendent.

Très excitée, et un peu honteuse, elle voit arriver Lucie, qui se précipite dans l’hôtel. Au bout de cinq minutes, elle la contacte :

- J’ai un petit problème de voiture. J’arrive dans quelques minutes. Fais-les patienter.
- C’est déjà fait, si tu savais dans quelle tenue je suis.
- Déjà ?
- Viens vite sinon je ne te laisserais rien.

Mathilde pense que Gérard doit être en route, dernier message SMS pour lui confirmer le numéro de chambre, avec une précision « Viens me rejoindre directement, soit discret ».

Le piège est tendu. Mathilde a des doutes, elle n’est plus très sure d’elle. N’est-elle pas en train de faire une grosse connerie ? Impossible de reculer, les dés sont jetés. Cette fois Lucie ne pourra pas s’en sortir.

Cachée dans sa voiture, Mathilde voit Gérard se garer et s’engouffrer tout guilleret dans l’hôtel. Il va directement à la chambre, sans passer par l’accueil comme Mathilde le lui a conseillé.

Juste un petit coup discret sur la porte « me voilà ma chérie », « Surprise ! ». Il s’arrête net, la surprise est pour lui. Devant lui sa femme Lucie nue à quatre pattes sur le lit, en train de sucer la bite d’Alain, tandis que Richard la besogne en levrette. Surprise aussi pour Lucie, loin de s’attendre de l’arrivée de son mari. Les yeux exorbités, elle ouvre la bouche sans pouvoir pousser le moindre cri de stupeur, laissant tomber la bite de son amant.
Difficile de retranscrire ici les mots lancés de part et d’autre, les murs s’en souviendront longtemps.

Toujours est-il que quelques minutes plus tard, de sa cachette, Mathilde voit ressortir Gérard qui hurle en traînant Lucie qui n’a pas fini de se rhabiller. Mathilde se tasse sur son siège, en espérant tenir secret son rôle dans ce drame digne d’un vaudeville.

C’est à ce moment que retentit la sirène d’une ambulance appelée par le concierge de l’hôtel. Mathilde voit, avec effroi, les infirmiers qui ressortent accompagnés de Richard et d’Alain qui ont du mal à marcher. Il faut dire que Gérard a fait du foot dans sa jeunesse, un drop deux fois au même endroit risque de laisser des séquelles dont les deux jeunes hommes se seraient bien passés. Sans vraiment comprendre ce qui leur arrive, Alain et Richard devront passer par la case hôpital pour la seconde fois.

Voulant sauver les apparences, Mathilde envoie un SMS hypocrite à Lucie « Que se passe-t-il ma chérie ? Tu es où ? En arrivant J’ai vu nos amis monter dans une ambulance ». La réponse arrive rapidement, « Je ne comprends pas, je te rappellerais, Gérard a débarqué au mauvais moment ».

Rentrée chez elle, Mathilde ne répond pas aux SMS de Gérard qui lui demande une explication, se doutant qu’elle n’est pas innocente. Ne voulant pas se trouver en mauvaise posture, il ne parlera à personne de ce rendez-vous manqué.

Quelques jours plus tard, Lucie confirme à son « amie » Mathilde que sa situation n’a rien à envier à la sienne. Gérard est maintenant beaucoup moins compréhensif, il a compris que sa femme lui ment depuis longtemps. Il a fait sa valise, leur séparation est définitive.

La justice est lente, même dans les cas les plus simples. Paul et Mathilde vont attendre presque deux années pour recevoir la convocation du juge mettant fin à leur couple. Lucie espère recevoir des nouvelles de son avocat, Gérard ayant tout fait pour faire durer la procédure, rejetant la faute sur sa femme.

---oOo---

Pas besoin de se déchirer. Paul n’a rien reproché à Mathilde, il accepte une séparation à l’amiable. Le juge accepte la demande de leur fille de vivre avec son père. Pas de grand discours, les avocats ne font que de la figuration.
C’est tellement rapide d’effacer 17 années de bonheur.

Dans le hall du tribunal, Mathilde a les yeux rouges quand tenant son fils par la main, elle vient dire au revoir à son mari qui essaie de consoler sa fille en pleurs dans ses bras.

En montant dans sa voiture, Paul regarde Mathilde, leurs yeux se croisent. Regrette-t-il sa décision ?

Chacun part refaire sa vie de son côté.

Mathilde se sent bien seule, sa fille ne veut plus la voir. Elle ne peut même pas en vouloir à Paul, ni à lui ni à sa fille, c’est elle qui a détruit leur famille.
Aucun homme ne peut remplacer son amour de jeunesse. Tous les jours elle regrette celui qu’elle continue d’appeler son mari, tous les jours elle maudit ces quelques jours qui ont détruit leur bonheur, tous les jours elle s’en veut de sa faiblesse. Elle s’occupe avec amour de son fils, seul lien qui lui reste avec Paul qui le garde un weekend sur deux et pendant les congés scolaires. C’est lui qui lui donne des nouvelles de sa sœur. Elle espère toujours que celle-ci lui pardonnera un jour.

Paul s’occupe de sa fille qu’il élève avec un grand dévouement. L’adolescence est une période difficile, autant pour les enfants qui découvrent la vie, que pour les parents qui ont du mal à les voir grandir. Paul doit faire preuve de beaucoup de patience, quoi qu’elle en dise une fille a besoin de sa mère.
Il pense toujours à Mathilde avec beaucoup d’affection, et regrette leur bonheur passé. Il revoit régulièrement Julie, avec qui il passe parfois un weekend quand sa fille va chez ses grands-parents. Mais il a du mal à s’engager. Aime-t-il Julie plus que Mathilde, il ne sait pas, il doute. Julie attend le bon moment, elle sait que personne ne sort indemne d’un divorce.

La vie est ainsi faite, avec ses hauts, avec ses bas, il en faut tellement peu pour détruire l’équilibre fragile d’un couple.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
D après l évolution des mentalités du monde occidental, le mari arrive a oublier
L adultère ou l infidélité de sa femme des qu elle arrive à l amadoué par une explication d avoir était draguer par un amant qui la entraîner dans un rêve sexuel oubliant son mari et sa situation de femme mariée ayant jurer fidélité jusqu’à la mort et continue de l appeler chéri ,mon amour en demandant le pardon et excuser se 1 e r faux pas
La vérité est que toutes femmes ou hommes ayant tromper son conjoint ne peut être crédible car à la moindre occasion il récidivera ,les plaisirs de lâchait sont difficilement tenable ,à bon entendeur salut

Histoire Coquine
Merveilleux texte, pp06 vite une fin qui finit bien a votre manière merci à vous

Cher lecteur, J'ai travaillé avec Bichou la troisième partie de "Caprice orgueil conséquences", publié sous le pseudo Bichou2

Histoire Erotique
Le style est tjrs tres bien et la fin logique! Une autre serie de bichou serait a refaire quant a sa fin trop sympa et mal amenée! Caprice orgueil conséquences !!!!

Histoire Erotique
Tout simplement superbe. Qui peut dire qu'il accorderait un pardon à son conjoint(e) en le trouvant dans une telle situation. La vision est brutale si l'on met des images sur les mots. Plus forte sans doute que l'amour... Mathilde aurait dû penser à son homme avant. Trop facile de dire "je t'aime" après"

Histoire Coquine
Sinon Patrick tu prends de longue vacances 🥳

Histoire Erotique
Tres belle reprise qui mérite une suite de la suite 👍 notamment pour voir comment le pardon va renaître!!!

Histoire Erotique
Alors Pp06 a quand la suite de la suite ! Dur de trouver un beau recut sans une fin qui finit en partouze, ou le mari accepte des trucs invraisemblables alors qu au début il repudie sa femme car il ne veut pas accepter ses constion …. Story type accent

Histoire Erotique
Oui c'est vrai, un superbe récit, belle vengeance... Mais Mathilde est quand même "salope" car non seulement elle trahit son homme, elle regrette, apparemment elle est sincère mais elle a donné ses coordonnées à son amant de deux nuits!!! un peu pute quand même la Mathilde...
Merci à PP06 pour ces textes.
arnojan

Merci pour vos commentaires.

Bien sur j'aurais pu écrire de belles retrouvailles, le pardon.
Mais j'ai pris le parti de respecter la fin choisi par l'auteur dans son récit original.

Peut-être dans la suite de la suite... Après les vacances...

Histoire Erotique
Texte intéressant d'une vengeance qui n'a servi à rien. Mathilde ne retrouve ni son mari,
ni l'équilibre d'une vie stable.
On reste sur les mêmes conclusions que dans le texte original, c'est sans doute voulu par
l'auteur.
Cependant les textes de PP06 sont toujours très agréables à lire et on attend le suivant
avec impatience.

Histoire Erotique
Très bon récit. On aimerait lire une fin de ce plaisirs des hauteurs …pensée par..pp06

Histoire Erotique
Excellent !
Non, personne ne sort indemne d’un divorce.
Roland

Une belle suite et une belle vengeance!

Une suite inspirée
J’avais une petite idée de son contenu avant.

Il fallait bien rééquilibrer les choses
C’est fait

Belle vengeance!
Mathilde n’avait a tout prendre sur ses épaules. Elle était coupable certainement pas la
seule. J’aurais bien vu un scénario semblable où Paul aurait pu constater que sa femme
avait effectivement ses défauts mais n’était pas menteuse.
Un récit qui se lit d’un trait.



Texte coquin : Plaisirs des hauteurs… La suite
Histoire sexe : Une rose rouge
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