Mademoiselle et le Restaurateur d'Art

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Mademoiselle et le Restaurateur d'Art Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mademoiselle et le Restaurateur d'Art
Mademoiselle et le Restaurateur d'Art – Première leçon

Je descends l'escalier de marbre de notre demeure familiale, mes pas légers résonnant dans le silence feutré de cette fin d'après-midi d'automne. Mes cheveux châtains, encore humides de ma douche, tombent en vagues souples sur mes épaules, et ma robe d'été en lin blanc épouse délicatement mon corps de dix-neuf ans. Le tissu, volontairement choisi pour sa finesse, laisse deviner la forme de mes seins fermes, et j'ai pris soin de ne porter qu'une culotte en dentelle sous cette étoffe presque transparente.

L'air est saturé d'une odeur particulière qui me guide vers la bibliothèque : un mélange de térébenthine, de vernis et de cette poussière ancienne qui imprègne les livres centenaires. Papa a engagé un restaurateur d'art pour remettre en état les toiles de maître qui ornent cette pièce depuis des générations. Un homme dont la réputation n'est plus à faire dans les cercles culturels parisiens.

Je pousse délicatement la lourde porte de chêne sculptée, feignant la discrétion pour ne pas déranger le travail en cours. La lumière dorée de cette fin de journée filtre à travers les rideaux de velours bordeaux, créant une atmosphère intimiste, presque mystique. L'odeur s'intensifie, mêlée maintenant à un parfum plus subtil, plus masculin.

« Oh, excusez-moi... » je murmure d'une voix douce, faussement contrite.

L'homme se retourne lentement, abaissant ses lunettes de protection. Antoine, la quarantaine élégante, des cheveux poivre et sel impeccablement coiffés malgré les heures de travail minutieux. Ses mains, longues et délicates, tiennent un pinceau fin comme un chef d'orchestre tiendrait sa baguette. Sa chemise de lin beige, légèrement entrouverte au col, révèle un torse mat et ferme qui témoigne d’une activité physique régulière.

« Mademoiselle ? » Sa voix est grave, posée, avec cette assurance tranquille des hommes cultivés. « Vous ne me dérangez nullement. Votre père m'avait prévenu que sa fille pourrait avoir besoin d'accéder à la bibliothèque. »

Je m'avance dans la pièce, mes pieds nus sur le parquet ancien, consciente que mes mouvements font danser le tissu léger de ma robe autour de mes cuisses. Les boiseries centenaires nous entourent, créant une alcôve secrète où seuls existent les livres, les toiles et nous deux.

« Je cherchais juste un ouvrage pour mes études... » je mens avec cette innocence feinte que j'ai perfectionnée au fil des ans. « Histoire de l'art, justement. Mais je ne voudrais pas vous déranger dans votre travail. »

Ses yeux, d'un brun profond strié de doré, m'évaluent avec cette intelligence aiguë des vrais connaisseurs. Il repose son pinceau sur la palette de verre avec une précision chirurgicale.

« Au contraire, Mademoiselle... ? »

« Appelez-moi simplement Mademoiselle, » je réponds avec un sourire malicieux. « C'est plus... traditionnel, vous ne trouvez pas ? »

« Mademoiselle, donc. » Un léger sourire étire ses lèvres. « Vous étudiez l'histoire de l'art ? Puis-je vous demander quelle période vous intéresse particulièrement ? »

Je m'approche de lui, feignant l'intérêt pour la toile qu'il restaure – un paysage bucolique du XVIIIe siècle où des bergers folâtrent dans une clairière. La proximité me permet de humer son parfum : eau de Cologne raffinée mêlée à l'odeur de sa peau masculine et aux effluves artistiques.

« Oh, j'ai une préférence pour... les œuvres qui explorent la sensualité humaine, » je murmure, penchant légèrement la tête de côté pour mieux observer son travail. « Cette capacité qu'ont certains artistes à capturer l'émotion pure, le désir à l'état brut... »

Mes cheveux effleurent son épaule, et je sens sa respiration se suspendre imperceptiblement. Le jeu commence.

« C'est... un domaine fascinant, » répond-il, sa voix légèrement plus rauque. « L'art érotique nécessite une maîtrise technique parfaite pour transcender la simple provocation. »

« Exactement ! » je m'exclame, me tournant vers lui avec cette vivacité feinte de l'étudiante passionnée. « Tenez, cette bergerie que vous restaurez... Ne trouvez-vous pas qu'elle dissimule une charge érotique sous son apparente innocence ? »

Mes yeux plongent dans les siens, et je vois cette petite flamme s'allumer – celle du désir qui naît, encore fragile mais déjà présente. Mon corps se rapproche imperceptiblement du sien, nos souffles se mêlent dans l'air saturé d'odeurs enivrantes.

« Vous avez l'œil, Mademoiselle. » Il déglutit légèrement. « Effectivement, regardez ces corps... la tension dans leurs postures, ces regards échangés... L'artiste a su suggérer sans révéler. »

« Montrez-moi, » je murmure, me collant presque contre lui pour suivre son doigt qui trace des lignes imaginaires sur la toile.

Sa main tremble légèrement lorsqu'elle effleure la surface peinte, et je sens la chaleur de son corps à travers nos vêtements. Le silence s'installe, troublé seulement par le tic-tac de l'horloge comtoise et nos respirations qui s'accélèrent.

« Mademoiselle... » sa voix n'est plus qu'un souffle, « vous... vous avez chaud ? »

Je porte une main à mon front, feignant une soudaine bouffée de chaleur.

« Terriblement... cette pièce est si confinée, ces rideaux tirés... » Je défais les premiers boutons de ma robe, révélant la naissance de mes seins. « Cela ne vous gêne pas, j'espère ? »

Ses yeux descendent malgré lui vers ma poitrine, et je vois sa pomme d'Adam remonter difficilement. L'air se charge d'électricité, cette tension qui précède les orages.

« Non... non, bien sûr... » balbutie-t-il, détournant le regard avec peine.

Je souris intérieurement. La première phase de l’opértion fonctionne à merveille. Cet homme cultivé et distingué commence à perdre sa belle assurance.

« Vous savez, Antoine... » je laisse son prénom rouler sur ma langue comme une caresse, « j'ai toujours rêvé de comprendre comment un artiste travaille. Cette précision, cette délicatesse... »

J'effleure sa main qui tient encore le pinceau, et un frisson électrique nous traverse tous les deux. Nos regards se croisent, se soutiennent, et je vois dans ses yeux cette lutte entre la raison et l'attraction qui m'amuse tant.

« Peut-être... peut-être pourriez-vous me montrer ? » ma voix se fait plus câline, plus innocente. « Juste les bases, bien sûr... »

Il hésite, partagé entre son professionnalisme et ce désir naissant que j'attise effrontément. La lumière dorée caresse nos visages, créant une intimité troublante dans cette bibliothèque aux allures de sanctuaire.

« Si... si cela vous intéresse vraiment, » finit-il par accepter, sa voix légèrement étranglée.

« Oh oui, » je susurre, mes yeux brillant d'une excitation feinte. « J'ai tellement envie de découvir... »

Le double sens de mes paroles flotte entre nous, chargé de promesses inavouées. Je vois ses mains trembler légèrement, et je sais que ma première victoire est acquise. Ce homme distingué, habitué à manipuler les œuvres les plus précieuses, commence à perdre pied, et je marque un point dans mon exercice de séduction.

« Alors... approchez-vous, » murmure-t-il, sa voix désormais voilée par un désir qu'il ne peut plus dissimuler.

Je me place derrière lui, mes seins effleurant son dos à travers nos vêtements, mes mains cherchant les siennes pour guider ses gestes. Dans le miroir ancien qui orne le mur opposé, j'aperçois nos reflets : deux silhouettes enlacées dans la douce lumière vespérale, complices muettes d’un prologue équivoque.

« Comme ça ? » je murmure à son oreille, mon souffle chaud caressant sa nuque.

Un frisson le parcourt, et je sens sa respiration s'altérer. Je touche au but : éveiller le désir chez cet homme raffiné, créer cette tension électrique pour transformer une simple leçon d'art en prélude érotique.



# Mademoiselle et le Restaurateur d'Art – Deuxième leçon

L'après-midi du lendemain touche à sa fin, et la bibliothèque baigne à nouveau dans cette lumière dorée et tamisée qui rend les lieux magiques. Les rideaux sont à demi tirés, créant une intimité feutrée, presque secrète. L'odeur de térébenthine s'est atténuée, remplacée par ce parfum troublant qui flotte entre nous depuis notre première rencontre – un mélange de désir contenu et de tension érotique.

Je reviens comme promis, sous le prétexte innocent de poursuivre mon apprentissage. Ma robe d'été en lin blanc épouse mes formes avec une désinvolture calculée, et j'ai pris soin de ne porter qu'une culotte de dentelle, laissant mes seins libres sous l'étoffe vaporeuse qui révèle leurs contours à contre-jour.

« Antoine ? » j'appelle doucement en poussant la lourde porte de chêne.

Il se retourne, abaissant ses lunettes de travail. Son regard s'attarde imperceptiblement sur ma silhouette avant de remonter vers mon visage, et je vois cette petite flamme s'allumer à nouveau dans ses yeux bruns striés de doré.

« Mademoiselle... » sa voix est légèrement plus grave qu'hier, chargée d'une émotion qu'il tente de maîtriser. « Vous revenez pour votre leçon de restauration ? »

« Bien sûr, » je réponds avec ce sourire innocent qui cache si bien mes intentions. « J'ai beaucoup réfléchi à ce que vous m'avez montré hier... Cette sensibilité du toucher dont vous parliez m'intrigue énormément. »

Je m'avance vers lui, mes pieds nus glissant silencieusement sur le parquet ancien. Il a préparé une toile d'étude sur le chevalet – une nature morte du XVIIe siècle aux couleurs fanées qui demande une restauration délicate.

« Montrez-moi encore, Antoine... » je murmure en me plaçant devant la toile. « Comment développer cette... finesse du toucher ? »

Il hésite un instant, puis se place derrière moi, si proche que je sens la chaleur de son corps à travers nos vêtements. Ses mains viennent envelopper les miennes, guidant mes doigts vers un pinceau fin.

« Il faut... » sa voix tremble légèrement, « il faut apprendre à sentir la texture, la résistance de la toile, la densité de la peinture. Chaque surface a sa personnalité, ses secrets... »

Ses doigts dirigent les miens avec une précision troublante, et je sens ses paumes chaudes contre le dos de mes mains. Mon cœur s'accélère, et je me penche légèrement en arrière, laissant mes épaules effleurer son torse.

« Comme ça ? » je demande d'une voix innocente, mais mes hanches bougent imperceptiblement contre son ventre.

Un frisson le traverse, et sa respiration se fait plus courte. « Oui... exactement comme ça. Vous sentez cette rugosité sous le pinceau ? Cette résistance particulière ? »

« Mmm... » je laisse échapper un petit soupir de plaisir, feignant de me concentrer sur la toile alors que toute mon attention se porte sur ses mains qui guident les miennes. « C'est... troublant. Cette sensation sous mes doigts... »

Il déglutit difficilement, et je sens son corps se tendre derrière moi. Ses mains remontent lentement le long de mes bras, sous prétexte de corriger ma posture.

« La restauration, c'est une forme d'amour, » murmure-t-il à mon oreille, son souffle chaud caressant ma nuque. « Il faut connaître intimement l'œuvre, la toucher, la comprendre... »

Je me retourne lentement dans ses bras, nos visages maintenant si proches que nos souffles se mêlent. Mes yeux plongent dans les siens, et j'y lis un désir qu'il ne peut plus dissimuler.

« Alors offrez-moi... cette intimité, » je susurre, ma main remontant pour effleurer sa joue. « Montrez-moi comment... toucher vraiment. »

Ses mains se posent sur mes hanches, hésitantes d'abord, puis avec plus d'assurance quand il voit que je ne me dérobe pas. Au contraire, je me rapproche encore, pressant mon corps contre le sien.

« Mademoiselle... » sa voix n'est plus qu'un souffle rauque, « ce n'est pas... nous ne devrions pas... »

« Chut, » je murmure en posant un doigt sur ses lèvres. « Vous disiez qu'il fallait développer la sensibilité tactile, non ? Alors laissez-moi apprendre... »

D'un geste lent et délibéré, je prends ses mains dans les miennes et les guide vers mon visage. Ses paumes chaudes et légèrement rugueuses caressent mes joues, et je ferme les yeux, simulant l'abandon.

« Vos mains... elles sont si douces sur ma peau, » je murmure, tournant légèrement la tête pour déposer un baiser dans sa paume. « C'est ça, la sensibilité dont vous parliez ? »

Il tremble maintenant, ses doigts traçant des lignes de feu le long de ma mâchoire, descendant vers mon cou. Je laisse échapper un petit gémissement de plaisir qui résonne dans le silence feutré de la bibliothèque.

« Mademoiselle... » sa voix est brisée par l'émotion, « vous jouez avec le feu... »

« Peut-être, » je réponds en ouvrant les yeux, le défiant du regard. «Et vous, Antoine... n'avez-vous pas envie de vous brûler ? »

Sans lui laisser le temps de répondre, je guide ses mains plus bas, vers l'encolure de ma robe. Le tissu de lin est si fin qu'il ne cache pas mes formes, et quand ses doigts effleurent la naissance de mes seins, je vois ses pupilles se dilater.

« Sentez... » je chuchote, « comme ma peau réagit à vos caresses... C'est ça aussi, la restauration ? Réveiller ce qui semblait endormi ? »

Ses mains tremblent légèrement mais continuent leur exploration, caressant mes épaules, descendant le long de mes bras. Chaque effleurement envoie des frissons électriques à travers mon corps, et je dois me mordre la lèvre pour ne pas gémir trop fort.

« Vous êtes... magnifique, » murmure-t-il, sa voix altérée par le désir. « Votre peau est si douce... si chaude... »

« Touchez-moi encore, » je supplie, guidant ses mains vers mes hanches. « J'ai besoin de sentir vos mains sur moi... partout. »

Il cède enfin à la tentation, ses paumes glissant sur mes flancs, épousant la courbe de ma taille, remontant lentement vers mes seins. Quand ses pouces effleurent mes mamelons à travers le tissu fin, je ne peux retenir un cri de plaisir.

« Oh... Antoine... » je halète, me cambrant contre lui. « Oui... comme ça... »

L'air s'épaissit autour de nous, chargé de désir et de cette odeur enivrante qui nous enveloppe. L'après-midi dorée filtre à travers les rideaux, créant des jeux d'ombre et de lumière sur nos corps enlacés.

« Vous me troublez, » grogne-t-il contre mon oreille, ses lèvres effleurant ma peau hypersensible. « Depuis hier, je n'arrive plus à me concentrer... je ne pense qu'à vous... »

« Alors ne résistez plus, » je murmure en me tournant face à lui, mes mains remontant pour défaire lentement les boutons de sa chemise. « Laissez-moi partager... d'autres choses. »

Mes doigts dansent sur sa peau, découvrant son torse musclé, parsemé de quelques poils grisonnants qui lui donnent cette maturité si excitante. Je trace des cercles lents sur sa peau, m'émerveillant de sa texture, de sa chaleur.

« Vous voyez ? » je chuchote, mes lèvres effleurant son cou, « moi aussi je peux être... sensible au toucher. »

Ses mains se font plus audacieuses, caressant mes seins à travers le tissu plus fin. Mes tétons durcissent sous ses paumes enveloppantes, et des vagues de plaisir irradient jusqu'à mon ventre, réveillant une moiteur brûlante entre mes cuisses.

« Vous êtes si belle... » murmure-t-il, ses lèvres trouvant enfin les miennes dans un baiser profond et passionné.

Nos langues se mêlent, explorent, se goûtent avec une avidité qui me fait tourner la tête. Je presse mon corps contre le sien, sentant sa virilité durcir contre mon ventre, et une décharge électrique traverse tout mon être.

« Antoine... » je halète entre deux baisers, « j'ai envie de jouir... maintenant... »

Ses mains descendent vers l'ourlet de ma robe, remontant lentement le long de mes cuisses nues. Quand ses doigts effleurent la dentelle de ma culotte, il pousse un grognement sourd.

« Vous êtes... » il cherche ses mots, ses doigts explorant ma moiteur à travers le tissu fin, « vous êtes si mouillée... si chaude... »

« Pour vous, » je souffle contre ses lèvres, « tout ça c'est pour vous... Sentez comme je vous désire... »

D'un geste hardi, je guide sa main sous l'élastique de ma culotte, gémissant quand ses doigts rencontrent enfin ma chair nue, humide et brûlante d'envie. Il explore ma vulve avec une délicatesse d'artiste, caressant mes lèvres gonflées, trouvant mon clitoris sensible.

« Oh mon Dieu... » je m'agrippe à ses épaules, mes jambes tremblant sous les vagues de plaisir qui me submergent. « Oui... là... continuez... »

Ses doigts expérimentés trouvent rapidement le rythme qui me fait vibrer à sa rencontre, frottant mon bourgeon avec juste la pression qu'il faut, alternant caresses douces et pressions plus fermes. Mon souffle devient erratique, et des gémissements s'échappent de mes lèvres entrouvertes.

« Vous aimez ça ? » murmure-t-il, ses yeux plongés dans les miens, buvant chacune de mes réactions.

« Oui... oh oui... » je halète, mes hanches bougeant instinctivement contre sa main. « C'est... délicieux... Ne vous arrêtez pas... »

D'un geste audacieux, ma main descend vers son pantalon, effleurant la bosse proéminente qui tend le tissu. Il pousse un grognement quand mes doigts tracent les contours de son sexe durci.

« À mon tour... » je murmure avec ce sourire coquin qui le fait trembler, « laissez-moi vous toucher... »

D'une main tremblante d'excitation, je défais sa ceinture, puis la fermeture de son pantalon. Quand ma main se glisse à l'intérieur, enveloppant sa verge chaude et palpitante, il pousse un râle de plaisir.

« Mademoiselle... » sa voix n'est plus qu'un souffle rauque, « vous me faites un effet... »

« Chut... » je murmure contre ses lèvres, « laissez-vous aller... Sentez comme vos doigts me font du bien... »

Nous nous caressons mutuellement, perdus dans ce ballet érotique, nos respirations se synchronisant, nos gémissements se répondant dans l'air saturé de désir. Ses doigts plongent plus profondément, explorant mon intimité avec une habileté qui me me plonge dans une douce hébétude, tandis que ma main va et vient sur son membre tendu, étalant les gouttes de plaisir qui perlent à son extrémité.

« Oh... Antoine... » je halète, sentant l'orgasme monter en moi comme une marée inexorable, « je vais... je vais... »

« Oui, » grogne-t-il, accélérant ses caresses sur mon clitoris gonflé, « lâchez-vous... jouissez pour moi... »

Ma main accélère sur son membre, et je sens ses muscles se tendre, son souffle devenir erratique. Nous sommes au bord du gouffre, ensemble, nos corps vibrant à l'unisson dans cette montée vers l'extase.

« Maintenant... » je gémis, « ensemble... »

L'orgasme nous frappe simultanément, un éclair de plaisir pur qui nous secoue de la tête aux pieds. Mon sexe pulse violemment autour de ses doigts tandis qu'il se répand dans ma main, nos cris étouffés se mêlant dans un baiser passionné.

Nous restons enlacés, tremblant encore des derniers soubresauts du plaisir, nos fronts appuyés l'un contre l'autre, nos souffles mêlés. La bibliothèque retrouve lentement son calme feutré, mais quelque chose a changé entre nous – une intimité nouvelle, une complicité charnelle qui promet d'autres explorations...

« Merci... » murmure-t-il, cherchant ses mots.

« Merci à vous, » je réponds, un sourire satisfait aux lèvres. « pour cette deuxième leçon... »

Dans ses yeux, je lis déjà l'impatience de la troisième.

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# Mademoiselle et le Restaurateur d'Art – Troisième leçon

Une semaine s'est écoulée depuis notre dernière rencontre, et je ne tiens plus en place. Le souvenir de nos caresses me hantent, et chaque nuit, mes doigts cherchent entre mes cuisses la mémoire de ses mains expertes. Ce matin, je me réveille avec une détermination nouvelle : il est temps de passer à l'étape suivante.

Je choisis une tenue qui ne laisse aucun doute sur mes intentions : une robe portefeuille en soie crème qui s'ouvre au moindre mouvement, révélant mes jambes jusqu'à mi-cuisse. En dessous, rien qu'un ensemble de lingerie en dentelle noire - soutien-gorge et culotte assortis - qui contraste délicieusement avec ma peau nacrée. Mes cheveux châtains tombent en vagues libres sur mes épaules, et j'ai choisi un parfum subtil mais enivrant qui laissera une trace de mon passage.

La bibliothèque m'accueille dans sa lumière dorée habituelle, mais aujourd'hui l'atmosphère me semble différente, chargée d'une électricité nouvelle. Antoine est là, penché sur une toile du XVIIIe siècle, ses gestes précis trahissant une concentration intense. Mais quand il m'entend entrer, je vois ses épaules se tendre imperceptiblement.

« Mademoiselle... » sa voix est plus grave qu'à l'accoutumée, teintée d'une émotion qu'il tente de maîtriser. « Vous revenez pour... ?»

« Pour ma troisième leçon, bien sûr, » je réponds avec ce sourire innocent qui ne le trompe plus. « Vous m'avez promis de m'apprendre... d'autres techniques. »

Il se retourne lentement, et je vois dans ses yeux cette flamme que j'y avais allumée lors de notre dernière rencontre. Son regard parcourt ma silhouette moulée par la soie, s'attardant sur l'échancrure de ma robe qui révèle la dentelle noire de mon soutien-gorge.

« Vous êtes... » il cherche ses mots, « vous êtes particulièrement en beauté aujourd'hui. »

« Merci, Antoine, » je murmure en m'approchant de lui, mes talons claquant doucement sur le parquet ancien. « J'ai beaucoup réfléchi à ce que vous m'avez enseigné. Cette sensibilité du toucher dont vous parliez... Je crois que je commence enfin à la comprendre. »

Je me place à côté de lui devant la toile, si proche que nos bras se frôlent. Le contact envoie une décharge électrique à travers mon corps, et je vois qu'il ressent la même chose.

« Montrez-moi encore, » je chuchote, « comment vous travaillez cette... matière si délicate. »

Ses mains tremblent légèrement quand il saisit son pinceau, et je profite de ce moment d'inattention pour laisser ma robe s'entrouvrir davantage, révélant la courbe de mes seins dans leur écrin de dentelle.

« Vous voyez, » dit-il d'une voix tendue, « chaque couche de peinture raconte une histoire. Il faut savoir les lire, les comprendre... les caresser du bout du pinceau pour révéler leurs secrets. »

« Comme vous avez caressé ma peau l'autre jour ? » je demande vicieusemment, mes yeux plongeant dans les siens.

Il déglutit difficilement, le pinceau tremblant dans sa main. « Mademoiselle... nous ne devrions pas recommencer… »

« Pourquoi pas? » j'insiste, me tournant complètement vers lui. « N'avez-vous pas envie de continuer cette... exploration ? »

Ma main effleure la sienne, remonte lentement le long de son bras. Je sens ses muscles se contracter sous sa chemise de lin, et son souffle s'accélère.

« Si, » avoue-t-il dans un murmure rauque, « mais c'est de la folie... Si quelqu'un nous surprenait... »

« Personne ne viendra, » je le rassure, mes doigts traçant des cercles légers sur son avant-bras. « Papa est en réunion toute la journée, et maman fait ses courses en ville. Nous sommes seuls, Antoine... complètement seuls. »

Ses dernières résistances s'effritent quand je me hisse sur la pointe des pieds pour effleurer ses lèvres d'un baiser délicat. Il pousse un gémissement sourd et laisse tomber son pinceau, ses bras m'enveloppant pour m'attirer contre lui.

« Vous me rendez fou, » murmure-t-il contre mes lèvres, « depuis l'autre jour, je ne pense qu'à vous... à vos mains sur moi... à votre goût... »

« Alors ne résistez plus, » je souffle en défaisant lentement les boutons de sa chemise. « Aujourd'hui, je veux être à vous, tout à vous…. »

Mes mains explorent son torse maintenant dénudé, et je m'émerveille de sa fermeté, de cette maturité si excitante. Ses poils grisonnants chatouillent mes paumes, et quand mes doigts effleurent ses mamelons, il pousse un grognement qui fait palpiter mon sexe sous la dentelle.

« Vous êtes si beau, » je murmure, mes lèvres se posant sur sa clavicule pour y déposer une pluie de baisers. « Si viril... J'ai envie de vous goûter partout. »

Ses mains descendent vers ma taille, trouvent la ceinture de ma robe portefeuille et la dénouent d'un geste sûr. Le tissu glisse sur mes épaules, révélant ma lingerie noire qui contraste avec ma peau pâle.

« Mon Dieu... » souffle-t-il en contemplant mes seins moulés par la dentelle, « vous êtes sublime... »

« Touchez-moi, » je supplie, guidant ses mains vers ma poitrine. « Comme l'autre fois... mais plus... beaucoup plus. »

Ses paumes chaudes enveloppent mes seins, les pétrissent avec une passion renouvelée. Ses pouces frottent mes mamelons à travers la dentelle, et je sens mes tétons durcir, pointer contre le tissu fin. Une moiteur familière humidifie ma culotte, et mes hanches bougent instinctivement contre lui.

« Je veux vous sentir, » je halète, mes mains descendant vers sa ceinture. « Complètement... maintenant. »

Mais il m'arrête d'un geste doux, ses yeux brillant d'une lueur malicieuse.

« Pas si vite, mademoiselle, » murmure-t-il. « Vous m'avez dit vouloir tout apprendre... Alors laissez-moi vous enseigner la patience. L'art de la lenteur... du plaisir qui se construit. »

D'un mouvement fluide, il me soulève et me pose sur le large bureau d'acajou qui trône au centre de la bibliothèque. Mes jambes pendent dans le vide, mes cuisses légèrement écartées, offrant un aperçu de ma culotte déjà humide.

« Allongez-vous, » ordonne-t-il d'une voix douce mais ferme. « Fermez les yeux et laissez-vous guider. »

J'obéis, m'étendant sur le cuir lisse du bureau, mes cheveux s'étalant autour de ma tête comme un halo châtain. Le contact du cuir frais contre ma peau nue me fait frissonner, et j'entends Antoine s'éloigner.

« Que faites-vous ? » je demande, les yeux toujours clos.

« Chut, » répond-il depuis l'autre bout de la pièce. « Fermez les yeux. »

J'entends le bruit de ses pas qui reviennent, puis un léger cliquetis métallique. Quand je sens quelque chose de froid effleurer mon épaule, je sursaute.

« N'ouvrez pas les yeux, » murmure-t-il. « C'est un pinceau... un très ancien, au manche d'ivoire. Je vais vous peindre... avec des caresses. »

Le pinceau descend lentement le long de mon bras, chatouillant ma peau hypersensible. Chaque poil effleure mes terminaisons nerveuses, créant des frissons qui irradient jusqu'à mon sexe. Mes seins se soulèvent au rythme de ma respiration accélérée, et je sens mes mamelons pointer contre la dentelle.

« Vous sentez comme votre peau réagit ? » chuchote-t-il, le pinceau traçant maintenant des arabesques sur mon ventre. « Chaque zone a sa sensibilité... ses secrets. »

Il contourne mes seins sans jamais les toucher directement, créant une frustration délicieuse qui me fait gémir doucement. Le pinceau descend vers mes hanches, effleure l'élastique de ma culotte, remonte vers ma taille.

« Antoine... s'il vous plaît... » je supplie, mes hanches roulant sur le cuir du bureau.

« Patience, » murmure-t-il, et j'entends l'amusement dans sa voix. « L'art ne se précipite jamais. »

Le pinceau remonte vers mes seins, contourne une aréole à travers la dentelle. Je sens mes tétons durcir encore plus, et quand enfin les poils effleurent cette zone sensible, je pousse un cri de plaisir.

« Oui... » je halète, « là... encore... »

Mais déjà il s'éloigne, traçant de nouveaux chemins sur ma peau frémissante. Le pinceau descend le long de mes cuisses, effleure l'intérieur de mes genoux, remonte vers ma culotte trempée.

« Vous êtes si mouillée, » constate-t-il d'une voix rauque. « Je peux sentir votre désir d'ici. »

« Alors touchez-moi vraiment, » je supplie, écartant légèrement les cuisses. « J'en ai besoin... »

Cette fois, il cède. Ses doigts remplacent le pinceau, écartent délicatement le tissu de ma culotte. Quand ils effleurent mes lèvres humides, je pousse un gémissement de soulagement.

« Vous êtes brûlante, » murmure-t-il, ses doigts explorant ma moiteur. « Si douce... si accueillante. »

Il commence à me caresser avec une lenteur exquise, alternant entre caresses légères et pressions plus fermes. Mon clitoris pulse sous ses attouchements, et je sens l'orgasme monter en moi comme une marée.

« Je veux vous goûter, » je halète, ouvrant enfin les yeux pour plonger mon regard dans le sien. « Laissez-moi vous rendre la pareille. »

Il hésite un instant, puis hoche la tête. Je me redresse sur le bureau, mes jambes encadrant ses hanches, et mes mains descendent vers sa ceinture. Cette fois, il ne m'arrête pas.

Quand je libère son sexe, déjà durci par l'excitation, je ne peux retenir une exclamation d'admiration. Il est magnifique, veiné, palpitant de désir, une perle de liquide perlant à son extrémité.

« À mon tour de vous peindre, » je murmure en me laissant glisser du bureau pour m'agenouiller devant lui.

Mes lèvres se posent d'abord sur son gland, y déposant des baisers légers. Il pousse un grognement sourd, ses mains s'emmêlent dans mes cheveux. Puis ma langue sort, trace des cercles lents autour de cette partie si sensible, goûtant son sel masculin.

« Mon Dieu... » halète-t-il, « votre bouche... »

Je le prends plus profondément, mes lèvres glissant le long de sa verge tandis que ma langue le caresse. Mes mains explorent ses testicules, les malaxent doucement, intensifiant son plaisir. Je sens sa respiration s'accélérer, ses muscles se tendre.

« Stop, » dit-il soudain, me relevant avec douceur. « Je veux être en vous... maintenant. »

Il me soulève et me repose sur le bureau, écarte mes cuisses et se place entre elles. D'un geste habile, il fait glisser ma culotte le long de mes jambes, exposant ma vulve ruisselante.

« Vous êtes d’accord ? » demande-t-il, son gland effleurant mon entrée.

« Oui, » je souffle, « prenez-moi... complètement. »

Il me pénètre lentement, centimètre par centimètre, me laissant le temps de m'habituer à sa présence. La sensation est divine - sa chaleur, sa fermeté, la façon dont il me remplit parfaitement. Mes parois se contractent autour de lui, l'accueillant comme si nous étions faits l'un pour l'autre.

« Vous êtes si serrée, » grogne-t-il, « si parfaite... »

Il commence à bouger, d'abord doucement, puis avec plus de fermeté. Chaque va-et-vient déclenche des ondes de plaisir qui irradient à travers mon corps. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille, mes talons pressant ses fesses pour l'encourager à aller plus profond.

« Plus fort, » je halète, « j'en veux plus... »

Il accélère le rythme, ses hanches claquant contre les miennes, ses mains agrippant mes seins toujours emprisonnés dans la dentelle. Le bruit de nos chairs qui se rencontrent emplit la bibliothèque silencieuse, accompagné de nos gémissements entremêlés.

L'orgasme se construit en moi, par étapes, alimenté par la friction délicieuse de son sexe contre mes parois sensibles. Mes ongles griffent ses épaules, laissant des marques rouges sur sa peau mate.

« Je vais... » je commence, mais les mots se perdent dans un cri de plaisir.

L'extase me submerge d'un coup, contractant violemment mon vagin autour de lui. Je sens ses muscles se tendre, son rythme devenir erratique, et quelques secondes plus tard, il explose en moi avec un rugissement sourd, remplissant mon intimité de sa semence chaude.

Nous restons enlacés, haletants, nos cœurs battant à l'unisson. Sa tête repose sur mon épaule, ses cheveux poivre et sel chatouillant ma joue.

« C'était... » murmure-t-il contre ma peau.

« Parfait, » je termine à sa place, un sourire satisfait aux lèvres. « Absolument parfait. »

Il se redresse pour me regarder, ses yeux brillant d'une tendresse nouvelle.

« Que va-t-il se passer maintenant ? » demande-t-il.

Je souris, mes doigts traçant des cercles légers sur son torse.

« Maintenant ? Nous allons continuer nos leçons... tous les jours.

Et je savoure déjà la suite de notre histoire...

.

# Mademoiselle et le Restaurateur d'Art – Quatrième leçon

Le lendemain après-midi, je reviens dans la bibliothèque avec une idée précise en tête. Les événements de la veille n'ont fait qu'aiguiser mon appétit, et cette nuit-là, j'ai rêvé de scènes plus audacieuses encore. Antoine m'accueille avec ce sourire complice qui ne le quitte plus depuis notre première étreinte, ses yeux brillant déjà d'anticipation.

« Bonjour Antoine, » je susurre en fermant soigneusement la porte derrière moi. « J'espère que vous êtes prêt pour une leçon... particulière. »

Il dépose son pinceau, se tournant vers moi avec cette élégance naturelle qui me fait fondre. « Que souhaitez-vous apprendre aujourd'hui, ma chère ? »

Je m'approche de lui, mes talons claquant sur le parquet, portant une robe légère qui danse autour de mes cuisses à chaque pas. « Connaissez-vous le tableau 'Le Supplice de Saint Sébastien' ? »

Ses sourcils se haussent légèrement. « Naturellement ! » répond-il avec l'enthousiasme du connaisseur. « Un thème magistral...Plusieurs Grands s’y sont essayés. Dans la version de Botticelli, le saint est représenté attaché à une colonne, les bras dans le dos, transpercé de flèches mais gardant une expression de béatitude mystique. Son corps nu, sculpté par la souffrance, exprime pourtant une beauté transcendante... »

« Parfait, » je murmure, me rapprochant encore jusqu'à effleurer son torse de mes doigts. « Alors je vais vous peindre dans le rôle de Saint Sébastien. Déshabillez-vous. »

Il me regarde, interdit, cherchant à comprendre où je veux en venir. « Mademoiselle... vous plaisantez ? »

« Pas du tout. » Ma voix se fait plus ferme, autoritaire. « Vous m'avez appris l'art de la patience, de la lenteur... Aujourd'hui, je vais vous réciter ma leçon. Obéissez. »

Il y a quelque chose dans mon ton qui le trouble. Lentement, comme hypnotisé, il commence à déboutonner sa chemise. Ses gestes sont hésitants, mais ses yeux ne quittent pas les miens, captivés par l'autorité nouvelle qui émane de moi.

« Plus vite, » j'ordonne doucement. « Tout. »

Sa chemise tombe, révélant ce torse que j'ai déjà exploré, ces épaules fermes, cette peau mate parsemée de quelques poils gris. Sa ceinture suit, puis son pantalon, et enfin son caleçon. Il se dresse devant moi, nu, vulnérable, et je savoure ce renversement des rôles.

« Maintenant, placez-vous dos au pilier, là-bas. »

Il obéit, s'approchant du pilier de marbre qui soutient une partie du plafond de la bibliothèque. Je sors de mon sac deux foulards de soie que j'ai apportés à cet effet.

« reculez les bras. »

J'attache ses poignets au pilier, serrant juste assez pour l'immobiliser sans le blesser. Il est là, nu, exposé, dans une parfaite imitation de la pose du saint martyr. Mais quelque chose ne me satisfait pas.

Je tourne autour de lui, l'observant sous tous les angles. « Hmm... la pose est correcte, mais il manque quelque chose. Dans le tableau, Saint Sébastien exprime une extase... divine. Mais vous, Antoine, vous semblez plutôt... Assoupi. »

Il tourne la tête vers moi, perplexe. « Que voulez-vous dire ? »

« Je veux voir votre membre se tendre dans cette position. Je veux voir naître cette tension... cette extase. »

Ses joues rougissent légèrement. « Mademoiselle... dans ces conditions... »

« Chut. » Je pose un doigt sur mes lèvres. « Laissez-moi faire. »

Je me place face à lui, à quelques pas, et commence lentement à défaire les boutons de ma robe. Mes gestes sont délibérément lents, calculés pour attiser son désir. « Regardez-moi bien, Antoine... Imaginez ce que je vais vous faire une fois que vous serez... parfaitement préparé. »

Le premier bouton s'ouvre, révélant la naissance de ma poitrine. « Je vais vous caresser partout... mes mains sur votre peau, ma bouche sur la vôtre... » Le deuxième bouton. « Vous sentez déjà votre cœur s'accélérer, n'est-ce pas ? »

Je vois sa respiration se modifier, ses yeux se fixer sur mes gestes. Ma robe s'entrouvre progressivement, dévoilant mes seins emprisonnés dans un soutien-gorge de dentelle noire.

« Quand vous serez bien dur pour moi, » je continue d'une voix suave, « je vais m'agenouiller devant vous... prendre votre sexe dans ma bouche... le sucer jusqu'à ce que vous suppliiez... »

Mes mains glissent vers mon dos, défont l'agrafe de mon soutien-gorge. Mes seins se libèrent, s'offrant à son regard affamé. Je vois déjà l'effet de mes paroles : son membre commence à durcir, à se dresser lentement.

« Voilà... » je souffle, laissant ma robe glisser entièrement. « C'est mieux. Mais pas encore assez. »

Je ne porte plus qu'une culotte de dentelle assortie, et je commence à onduler devant lui, caressant mes seins, pinçant mes tétons qui durcissent sous mes doigts. « Vous me désirez, Antoine ? Vous avez envie de me posséder ? »

« Oui... » sa voix n'est plus qu'un râle.

« Dites-le plus fort. »

« Oui, je vous désire ! »

« Parfait. » Ma culotte rejoint le reste de mes vêtements sur le sol. Je suis maintenant complètement nue face à lui, et son érection se dresse fièrement, exactement comme je le voulais. « Maintenant vous ressemblez vraiment au Saint Sébastien... avec cette tension divine. »

Je m'approche de lui, mes seins frôlant son torse. « Voyons maintenant quelles flèches je vais pouvoir vous décocher... »

Mes mains commencent leur exploration, effleurant sa peau sans jamais toucher son sexe tendu. Je trace des cercles lents sur son ventre, remonte vers ses mamelons que je pince délicatement. Il gémit, tire sur ses liens.

« Patience, » je murmure. « Le saint a subi son supplice avec sérénité... »

Mes lèvres se posent sur son cou, y déposent des baisers papillons, tandis que mes ongles griffent légèrement ses flancs. Je descends vers son torse, ma langue traçant des chemins humides sur sa peau tendue.

« Mademoiselle... s'il vous plaît... »

« Qu'y a-t-il, Antoine ? Vous souffrez ? »

« Oui... délicieusement... »

Je continue ma lente torture, mes mains effleurant ses cuisses, contournant son sexe dressé sans jamais le toucher. Il se cambre, cherchant le contact, mais je maintiens cette distance frustrante.

« Vous voulez que je vous touche là ? » je demande, ma main passant tout près de son membre palpitant.

« Oui ! Par pitié ! »

« Alors demandez-le moi... gentiment. »

« S'il vous plaît... touchez-moi... caressez-moi... »

Enfin, mes doigts enveloppent sa verge tendue. Il pousse un cri de soulagement, ses hanches poussant instinctivement vers ma main. Je commence un mouvement lent, de haut en bas, savourant sa texture, sa chaleur.

« C'est bon ? » je susurre contre son oreille.

« Divin... »

Je m'agenouille devant lui, mes yeux plongés dans les siens, et je prends son gland dans ma bouche. Il gémit, sa tête basculant en arrière contre le pilier. Ma langue tournoie autour de lui tandis que mes mains caressent ses testicules.

Mais au moment où je sens qu'il va exploser, je m'arrête brutalement et me redresse.

« Non ! » proteste-t-il.

« Grâce ! » j'annonce théâtralement. « Le saint a obtenu la grâce divine. »

Je détache ses liens, libère ses poignets. Il me regarde, désorienté, frustré, son sexe toujours tendu vers moi.

« Maintenant, » je lui dis en m'allongeant sur le tapis persan au centre de la bibliothèque, « vous allez me prendre... mais lentement. Très lentement. Et vous ne jouirez qu'avec ma permission. »

Il s'agenouille entre mes cuisses écartées, position son membre à l'entrée de mon sexe déjà humide. « Vous êtes cruelle... »

« Et vous adorez ça. Maintenant... pénétrez-moi. Centimètre par centimètre. »

Il obéit, s'enfonçant en moi avec une lenteur exquise. Chaque millimètre est une torture délicieuse, mes parois s'écartant pour l'accueillir, s'adaptant à sa largeur.

« Plus lentement... » je halète quand il accélère légèrement.

« Je n'en peux plus... vous êtes si étroite... si chaude... »

« Tenez bon. Pensez au saint... à sa patience face au supplice... »

Il continue, sueur perlant sur son front, muscles tendus par l'effort de se retenir. Quand il est enfin complètement en moi, nous restons immobiles, savourant cette plénitude parfaite.

« Maintenant... bougez... mais doucement... »

Il commence un va-et-vient d'une lenteur divine, chaque mouvement amplifiant le plaisir, le faisant monter par vagues successives. Mes ongles griffent ses épaules, mes jambes s'enroulent autour de sa taille.

« Plus vite ? » supplie-t-il.

« Pas encore... »

Le plaisir monte en moi, inexorable. Cette lenteur décuple chaque sensation, transforme chaque friction en extase. Je sens l'orgasme approcher, vague après vague.

« Antoine... » je gémis, « maintenant... jouissez en moi... maintenant ! »

Libéré de sa contrainte, il accélère, ses coups de reins devenant plus profonds, plus urgents. L'extase nous saisit simultanément, nos cris mêlés résonnant dans la bibliothèque silencieuse. Mon corps se contracte autour de lui tandis qu'il se répand en moi, nos spasmes synchronisés dans une communion parfaite.

Nous restons enlacés, haletants, sur le tapis ancien, nos corps mêlés baignés par la lumière dorée de cette fin d'après-midi.

« C'était... » murmure-t-il contre mon épaule.

« Divin ? » je souris, malicieuse.

« Exactement. Vous avez bien appris votre leçon. »



# Mademoiselle et le Restaurateur d'Art – Cinquième leçon.

Une semaine plus tard, je me réveille avec une idée particulièrement audacieuse. Ces derniers jours, Antoine et moi avons exploré tous les recoins de la bibliothèque, transformant chaque tableau en prétexte pour de nouvelles expérimentations érotiques. Mais aujourd'hui, j'ai en tête quelque chose d'encore plus excitant.

Je descends prendre mon petit-déjeuner, vêtue d'une robe d'été légère qui ne cache rien de mes intentions. Papa est déjà parti pour ses affaires, et maman fait sa gymnastique dans le jardin d'hiver. Parfait.

« Antoine va encore venir aujourd'hui ? » demande-t-elle distraitement en s'étirant.

« Oui, maman. Papa veut qu'il termine l'inventaire complet de la collection. »

« Très bien, ma chérie. Moi je sors faire les boutiques avec Catherine. Nous ne rentrerons qu'en fin d'après-midi. »

Mon cœur s'emballe. Une journée entière... seule avec Antoine... les possibilités sont infinies.

Dès que j'entends la voiture de maman s'éloigner, je me précipite vers la bibliothèque. Antoine m'y attend déjà, mais aujourd'hui, quelque chose a changé. Il semble nerveux, fébrile, ses gestes moins assurés qu'à l'accoutumée.

« Bonjour Antoine, » je susurre en fermant la porte à clé. « Vous semblez... préoccupé. »

Il se tourne vers moi, et je vois dans ses yeux une flamme nouvelle, plus intense, presque sauvage. « Ma chère... ces derniers jours ont été... comment dire... un réveil. »

« Un réveil ? » je m'approche de lui, mes hanches ondulant sous ma robe légère.

« Vous m'avez fait redécouvrir des sensations que je croyais éteintes. À mon âge... je ne pensais plus... » il cherche ses mots, « je ne pensais plus pouvoir ressentir cela. »

Je pose ma main sur son torse. « Et maintenant ? »

« Maintenant, je n'ai plus qu'une obsession : vous posséder complètement. Vous faire mienne de toutes les manières possibles. »

Son ton m'électrise. L'élève a dépassé le maître, et le maître réclame maintenant sa revanche.

« Alors prenez-moi, » je murmure, « comme vous n'avez jamais pris personne. »

Ses mains saisissent ma robe et la font passer par-dessus ma tête d'un geste brusque. Je suis nue dessous, ma peau frémissant sous son regard affamé. Mais au lieu de me toucher, il recule.

« Non... pas encore. Aujourd'hui, c'est moi qui décide du rythme. »

Il va vers son matériel, saisit plusieurs pinceaux de différentes tailles, puis revient vers moi avec un sourire prédateur.

« Allongez-vous sur le bureau. »

J'obéis, m'étendant sur le cuir frais, mes seins pointant vers le plafond orné de fresques, mes cuisses légèrement écartées. Il recommence alors son supplice délicieux, passant ses pinceaux sur ma peau avec une lenteur calculée.

Le plus fin dessine des arabesques sur mes bras, remonte vers mes épaules, contourne mes seins sans jamais les toucher directement. Un autre, plus épais, descend le long de mon ventre, s'arrête juste au-dessus de mon mont de Vénus, redescend vers mes cuisses.

« Antoine... » je gémis.

« Chut. L'art demande de la patience. »

Il continue son manège diabolique, alternant les textures, les pressions. Parfois les poils sont si doux qu'ils chatouillent à peine, parfois plus fermes, créant une friction qui me fait frissonner. Mon corps entier devient hypersensible, chaque terminaison nerveuse en éveil.

Quand enfin un pinceau effleure mon mamelon, je pousse un cri de plaisir si intense qu'il résonne dans toute la bibliothèque. Mes hanches se soulèvent, cherchant plus de contact, mais il maintient cette distance frustrante.

« Vous voulez plus ? » demande-t-il, ses yeux brillant de malice.

« Oui... s'il vous plaît... »

« Alors demandez-le... proprement. »

« Je vous en supplie, Antoine... touchez-moi... caressez-moi... prenez-moi ! »

Il abandonne ses pinceaux et se penche sur moi. Ses lèvres trouvent les miennes dans un baiser dévorant, sa langue explorant ma bouche avec une passion renouvelée. Ses mains parcourent enfin mon corps, pétrissent mes seins, descendent vers mon sexe déjà humide.

Mais soudain, il s'arrête et relève la tête.

« Qu'y a-t-il ? » je halète.

« Vous entendez ? »

J'écoute... des voix... qui se rapprochent. Mon sang se glace. Mes parents ne devaient pas rentrer avant des heures !

« Vite ! » je chuchote en me redressant.

Mais nous entendons distinctement la voix de papa dans le couloir : « Je vais juste chercher un document dans la bibliothèque, ensuite nous pourrons partir. »

Antoine et moi échangeons un regard paniqué. Je suis nue, lui débraillé, et nous sommes enfermés à clé.

Dans un élan de génie désespéré, je me jette devant une toile posée sur un chevalet près du bureau – un nu classique représentant une Venus allongée. D'un geste fluide, je prends exactement la même pose que le modèle du tableau, allongée sur le côté, une main dissimulant pudiquement mon sexe, l'autre reposant sur ma hanche.

« Antoine ! » je siffle. « Prenez votre palette ! Faites semblant de peindre ! »

Il comprend instantanément, saisit sa palette et ses pinceaux, se place devant son chevalet juste au moment où la poignée de la porte tourne.

« Tiens, c'est fermé à clé ? » s'étonne papa.

« Un instant ! » lance Antoine d'une voix légèrement tremblante.

Il va ouvrir, reprend sa place devant le chevalet et commence à peindre, le plus naturellement du monde.

Papa entre, suivi de maman et... d'un homme que je ne connais pas. Un collectionneur, apparemment, car il porte un regard expert sur les œuvres accrochées aux murs.

« Ah, Antoine ! » dit papa. « Je vois que vous travaillez dur. Et ma fille vous sert de modèle ? Excellente idée ! »

Maman s'approche, admirative : « Oh, ma chérie, tu reproduis parfaitement la pose de la Vénus ! C'est saisissant ! »

Le collectionneur, lui, reste en extase devant le spectacle : « Magnifique ! Cette ressemblance entre le modèle et l'œuvre originale... le jeu des ombres et des lumières sur la peau... c'est d'un réalisme saisissant ! »

Je dois rester parfaitement immobile, dans la position la plus sensuelle qui soit, devant trois personnes dont mes propres parents, tandis qu'Antoine fait semblant de peindre. Je sens mes tétons durcir sous les regards, une moiteur perfide s'installer entre mes cuisses, et je dois me concentrer pour ne pas laisser transparaître mon excitation.

« La concentration de votre fille est remarquable, » continue le collectionneur. « Pas un muscle ne bouge ! On dirait une vraie statue antique ! »

« C'est le fruit de toutes ces années de yoga, » explique fièrement maman.

Papa consulte sa montre. « Bon, nous devons y aller. Ne vous dérangez pas pour nous. »

Ils se dirigent vers la sortie, mais le collectionneur s'attarde, manifestement fasciné.

« Cette lumière sur la peau... ces ombres... Antoine, vous êtes un maître ! Pourriez-je acquérir cette toile une fois terminée ? »

« Euh... » Antoine cherche ses mots, « il faudra voir... c'est un travail très... personnel. »

« Je comprends parfaitement ! L'art véritable ne se vend pas, il se partage ! »

Enfin, ils sortent tous. J'entends leurs pas s'éloigner, puis le bruit de la voiture qui démarre.

Nous restons figés quelques minutes encore, puis éclatons de rire.

« Mon Dieu ! » je m'exclame en me redressant. « Nous avons failli être découverts ! »

« Failli ? » Antoine rit aux éclats. « Ma chère, nous venons de donner une représentation devant vos parents ! Et ils ont trouvé cela... artistique ! »

« Vous vous rendez compte ? Ce collectionneur voulait acheter un tableau... qui n'existe pas ! »

« Détrompez-vous, » Antoine me montre sa toile avec un sourire coquin. « J'ai vraiment peint ! »

Je m'approche et découvre qu'il a effectivement esquissé quelques traits... mais pas là où on pourrait s'y attendre. Au lieu de reproduire la pose classique, il a croqué avec un réalisme saisissant... mes seins nus, parfaitement rendus avec leurs aréoles roses et leurs tétons dressés.

« Antoine ! » je m'écrie, scandalisée et amusée.

« Quoi ? Un artiste peint toujours ce qui l'inspire le plus ! »

Nous nous regardons un moment, puis l'excitation refoulée de ces dernières minutes ressurgit avec une force décuplée. Nous nous jetons l'un sur l'autre avec une passion sauvage, nos bouches se cherchent, nos mains s'explorent frénétiquement.

« Maintenant ! » je halète. « Je vous veux maintenant ! Plus de jeux, plus d'attente ! »

Il me soulève et me pose sur le bureau, écarte mes cuisses avec une urgence qui m'enflamme. Son sexe, tendu à l'extrême depuis notre exhibition involontaire, me pénètre d'un coup, m'arrachant un cri de plaisir.

Nous faisons l'amour avec une frénésie nouvelle, dopée par l'adrénaline du danger, par l'excitation d'avoir été vus devant témoins sans qu'ils s'en doutent. Chaque coup de reins résonne dans la bibliothèque silencieuse, nos gémissements se mêlent aux craquements du cuir ancien du bureau.

L'orgasme nous saisit ensemble, violent, libérateur, comme si toute la tension accumulée explosait enfin. Nous restons enlacés, haletants, nos corps moites de sueur et de plaisir.

« Antoine... » je murmure contre son épaule, « promettez-moi que vous garderez ce tableau... en souvenir. »

« Promis, » répond-il en caressant mes cheveux. « Mais à une condition. »

« Laquelle ? »

« Que vous posiez encore pour moi... souvent. J'ai tellement d'œuvres célèbres à... restaurer. »

Je ris, me blottissant contre lui. « Marché conclu. Mais la prochaine fois, choisissons un tableau avec des vêtements ! »

Quelques mois plus tard, le vernissage de l'exposition "Chefs-d'œuvre restaurés de la collection Dubois" fait sensation dans le milieu artistique parisien. Papa rayonne de fierté devant les œuvres remises à neuf par Antoine.

Mais au centre de la salle trône une toile qui attire tous les regards : un nu moderne d'une sensualité troublante, signé A. Montclair et sobrement intitulé "Vénus d'après nature".

Le collectionneur que nous avions rencontré ce jour-là se presse devant l'œuvre, les yeux brillants : « Extraordinaire ! Cette technique ! Cette vérité ! On dirait que le modèle va sortir du tableau ! »

Antoine et moi échangeons un regard complice. Si seulement il savait...

« L'art, » murmure Antoine à mon oreille, « c'est l'art de révéler la vérité en la cachant. »

« Et parfois, » je lui réponds avec un sourire malicieux, « c'est l'art de cacher la vérité en la révélant. »

Papa s'approche de nous, rayonnant : « Ma fille, grâce à Antoine, tu es immortalisée dans l'art ! Quel plus beau cadeau pouvait-il te faire ? »

Si seulement il savait quel "cadeau" Antoine m'avait vraiment fait...

Et tandis que la foule admire l'œuvre, ignorant son véritable secret, je sens la main d'Antoine effleurer discrètement la mienne. Nos doigts s'entrelacent, complices d'un secret que nous sommes les seuls à partager.

L'art, finalement, c'est peut-être cela : transformer les moments les plus intimes en beauté éternelle, faire de l'interdit une œuvre d'art, et du scandale... une légende.

**FIN**

***

*Épilogue : Six mois plus tard, "Vénus d'après nature" est acquise par un grand musée international pour une somme astronomique. Antoine devient célèbre dans le monde entier, et moi... eh bien, je continue mes "leçons d'art", désormais en tant qu'égérie officielle de l'artiste. Car comme dit le proverbe : "L'art pour l'art !" Même si parfois, l'art, c'est surtout pour l'amour...*

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Texte coquin : Mademoiselle et le Restaurateur d'Art
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