Mademoiselle et sa préceptrice

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Mademoiselle et sa préceptrice Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Mademoiselle et sa préceptrice
La voiture de mes parents s'éloigne dans un crissement de gravier, et je sens déjà une excitation particulière monter en moi. Aujourd'hui arrive Madame Dubois, ma nouvelle préceptrice. Mes parents, inquiets de mes « écarts de conduite » récents, ont décidé qu'il était temps de parfaire mon éducation. À vingt ans, ils estiment que je manque encore de raffinement dans certains domaines. Si seulement ils savaient...

Je me dirige vers l'ancien salon de musique, transformé pour l'occasion en salle d'étude. Mes talons claquent sur le parquet de chêne, résonnant sous les hauts plafonds ornés de moulures dorées. Le piano à queue, lustré comme un miroir noir, trône au centre de la pièce. Les rayonnages de la bibliothèque, garnis de volumes reliés cuir, semblent attendre sagement leur future maîtresse.

Un léger toussotement me fait me retourner. Elle est là.

Madame Dubois me toise depuis le seuil, droite comme un I dans son tailleur sombre. La quarantaine avantageuse, cheveux châtain clair tirés en chignon strict, lunettes cerclées d'acier perchées sur un nez aquilin. Tout chez elle respire la discipline et la respectabilité. Pourtant, quelque chose dans son regard, une lueur fugace que j'entrevois, me dit qu'elle cache bien son jeu elle aussi.

« Bonjour Mademoiselle, » dit-elle d'une voix ferme mais mélodieuse. « Je suis Madame Dubois, votre nouvelle préceptrice. »

Je lui offre mon plus beau sourire innocent, celui qui a toujours abusé mes parents. « Bonjour Madame Dubois. Mes parents m'ont dit le plus grand bien de vous. Vous dirigiez un pensionnat, n'est-ce pas ? »

Un mince sourire étire ses lèvres. « En effet. Le pensionnat Sainte-Catherine, réputé pour former des jeunes filles... accomplies. »

Le mot « accomplies » semble résonner étrangement dans l'air. Je me rapproche d'elle, feignant la curiosité naïve. « Et comment s'y prenait-on pour... accomplir ces demoiselles ? »

Son regard s'attarde une fraction de seconde sur mon décolleté, là où mon chemisier blanc entrouvert révèle la naissance de mes seins. « Oh, nous avions nos méthodes, Mademoiselle. Des méthodes éprouvées pour... discipliner les caractères rebelles. »

Je bats des cils avec une feinte innocence. « Discipliner ? Cela sonne si... sévère. »

« Parfois la sévérité est nécessaire pour révéler ce qu'il y a de meilleur en nous, » répond-elle, sa voix se faisant plus grave. « Mais commençons par évaluer votre niveau. Veuillez vous tenir droite, Mademoiselle. »

J'obéis, redressant mes épaules, bombant inconsciemment la poitrine. Elle tourne autour de moi comme un sculpteur évaluant son modèle, et je sens son regard me détailler. Une chaleur subtile commence à naître au creux de mon ventre.

« Votre maintien laisse à désirer, » murmure-t-elle en se plaçant derrière moi. « Les épaules doivent être parfaitement alignées. »

Ses mains se posent sur mes épaules, fermes, chaudes à travers le tissu fin de mon chemisier. Elle ajuste ma posture avec une précision professionnelle, mais ses doigts s'attardent plus que nécessaire, effleurant la peau de mon cou.

« Voilà... c'est mieux. Maintenant, la démarche. »

Elle recule de quelques pas, s'installant dans le fauteuil de cuir près de la fenêtre, jambes croisées avec élégance. Sa jupe noire, stricte mais ajustée, épouse parfaitement la courbe de ses cuisses. Je remarque ses bas fins, sa cheville fine, son pied chaussé d'un escarpin noir à petit talon.

« Marchez jusqu'au piano, Mademoiselle. Naturellement. »

Je traverse la pièce sous son regard scrutateur, exagérant légèrement le balancement de mes hanches. Arrivée devant l'instrument, je me retourne, un sourire interrogateur aux lèvres.

« Insuffisant, » lâche-t-elle d'un ton sec. « Votre démarche manque de... grâce. Recommencez, en pensant à une ligne imaginaire qui vous traverse de la tête aux pieds. »

Cette fois, j'y mets plus de cœur. Mes hanches roulent avec une sensualité étudiée, mes seins tressautent légèrement à chaque pas. Dans le reflet du piano, je vois Madame Dubois serrer imperceptiblement les lèvres, ses doigts se crispant sur l'accoudoir du fauteuil.

« Mieux, » concède-t-elle d'une voix légèrement altérée. « Mais il faut travailler votre port de tête. Relevez le menton... Plus encore... »

J'obéis, renversant la tête en arrière, offrant la courbe de ma gorge à son regard. L'air semble s'épaissir dans la pièce.

« Madame Dubois ? » je demande d'un ton faussement ingénu. « Au pensionnat, comment faisiez-vous avec les élèves... récalcitrantes ? »

Un silence étrange s'installe. Elle se lève avec une lenteur calculée, lisse sa jupe d'une main distraite. « Les élèves difficiles nécessitent une approche... particulière. »

Elle s'approche du piano, pose une main sur le couvercle laqué. « Montrez-moi votre position au piano, Mademoiselle. »

Je m'installe sur le tabouret, écarte légèrement les jambes pour trouver ma stabilité. Ma jupe remonte un peu sur mes cuisses, révélant le haut de mes bas. Je pose mes mains sur le clavier, cambrant délicatement le dos.

« Non, non, » dit-elle en se glissant derrière moi. « Votre posture est tout à fait incorrecte. »

Elle place ses mains sur mes hanches pour ajuster ma position. Ses paumes sont chaudes, fermes, et je sens sa présence tout contre mon dos. Son souffle effleure ma nuque quand elle se penche pour examiner la position de mes mains.

« Les doigts doivent être plus souples, » murmure-t-elle, ses mains remontant le long de mes bras pour guider mes poignets. « Comme ceci... »

Ses doigts effleurent les miens sur les touches, et un frisson électrique remonte le long de ma colonne vertébrale. Je sens son parfum, discret mais troublant, mêlé à une odeur plus intime, plus chaude.

« Jouez-moi une gamme, » dit-elle, sa bouche si proche de mon oreille que je sens son haleine tiède caresser ma peau.

Mes doigts courent sur les touches, mais je me trompe volontairement, heurtant une fausse note. Elle tressaille légèrement contre mon dos.

« Recommencez. Et cette fois, concentrez-vous. »

Nouvelle erreur, plus flagrante cette fois. Je sens sa patience s'effilocher, une tension nouvelle irradier de son corps pressé contre le mien.

« Mademoiselle, » dit-elle d'une voix où perce un agacement contrôlé, « au pensionnat, nous avions une méthode pour corriger ce genre de... négligence. »

Je pivote légèrement sur le tabouret, juste assez pour croiser son regard. « Quelle méthode, Madame Dubois ? »

Ses yeux, derrière ses lunettes, brillent d'une lueur nouvelle. Plus sombre, plus intense. « Les élèves dissipées étaient... remises dans le droit chemin. Par des moyens appropriés. »

« J'aimerais comprendre, » je murmure avec une fausse candeur, « pour éviter de reproduire mes erreurs... »

Elle se redresse, fait quelques pas vers la bibliothèque. Ses talons claquent sur le parquet dans un rythme saccadé qui trahit son trouble naissant. Elle saisit une règle en bois sur une étagère, la fait plier entre ses mains.

« Au pensionnat, nous utilisions ceci pour... maintenir l'attention des élèves. »

Mon cœur s'accélère, mais je garde un visage impassible. « Comment cela ? »

« Oh, de diverses manières, » dit-elle en revenant vers moi, la règle à la main. « Un petit rappel sur les jointures, parfois. Ou sur les paumes, pour les cas plus... tenaces. »

Elle s'arrête devant moi, la règle pointée vers ma main posée sur le clavier. « Tendez votre main, Mademoiselle. »

J'obéis, présentant ma paume ouverte. Elle effleure ma peau de l'extrémité de la règle, si légèrement que c'est presque une caresse. Un frisson me parcourt.

« Au pensionnat, » reprend-elle d'une voix plus rauque, « certaines élèves... appréciaient ces corrections. Elles en redemandaient, même. »

« Vraiment ? » Ma voix n'est plus qu'un souffle.

« Oh oui. Elles découvraient que la discipline pouvait être... éclairante. Libératrice, même. »

La règle remonte le long de mon bras, effleure mon poignet, mon avant-bras. Je ferme les yeux malgré moi, savourant cette caresse inattendue.

« Mademoiselle ? » Sa voix me ramène à la réalité.

« Oui ? »

« Vous semblez... réceptive à cette approche pédagogique. »

J'ouvre les yeux, croise son regard brûlant. « Je suis une élève appliquée, Madame Dubois. Je veux apprendre... tout ce que vous pouvez m'enseigner. »

Un sourire s'esquisse sur ses lèvres, différent des sourires compassés d'avant. Plus carnassier, plus prometteur. « Tout ? »

« Tout. »

Elle pose la règle sur le piano, retire lentement ses lunettes. Ses yeux, libérés de leur carcan d'acier, révèlent une intensité troublante. Elle déboutonne sa veste de tailleur d'un geste mesuré, révélant un chemisier blanc ajusté qui épouse parfaitement ses formes harmonieuses.

« Dans ce cas, » dit-elle en dénouant son chignon, laissant cascader ses cheveux sur ses épaules, « nous allons pouvoir commencer votre véritable... éducation. »

Mes seins se soulèvent plus rapidement sous mon chemisier, trahissant mon excitation naissante. L'air de la pièce semble s'électriser, chargé de promesses inavouées.

« Par quoi commençons-nous ? » je demande d'une voix que je m'efforce de garder innocente.

Elle se rapproche, pose ses mains sur les accoudoirs de mon tabouret, m'encadrant de son corps. Son parfum m'enveloppe, plus entêtant qu'avant, mêlé à une chaleur plus intime qui émane de sa peau.

« Par une première leçon de... maintien, » murmure-t-elle, ses lèvres si proches des miennes que je sens son souffle tiède. « Debout, Mademoiselle. »

Je me lève, nos corps se frôlant dans ce mouvement. Elle ne recule pas, maintenant cette proximité troublante, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

« Il fait chaud ici, vous ne trouvez pas ? » dit-elle en défaisant lentement le premier bouton de mon chemisier.

Mon cœur bat la chamade, mais je garde une expression sage. « En effet, Madame Dubois. »

« Nous devrions nous... délester de quelques vêtements superflus. Pour plus de confort. »

Sa main descend vers le deuxième bouton, s'attarde, joue avec le tissu. Je sens ses doigts effleurer la peau de ma poitrine, et une chaleur humide commence à naître entre mes cuisses.

« Comme vous voudrez, Madame Dubois. Vous êtes la professeure... »

Un sourire carnassier étire ses lèvres. « Oh oui, Mademoiselle. Je suis votre professeure. Et j'ai tant de choses à vous apprendre... »

Le deuxième bouton cède sous ses doigts habiles, puis le troisième. Mon chemisier s'entrouvre, révélant le haut de mes seins nus, leurs courbes pleines et douces dans la lumière dorée qui filtre par les fenêtres.

« Magnifique, » souffle-t-elle, ses yeux dévorant ma chair exposée. « Vous avez... beaucoup grandi depuis vos six ans. »

Un frisson me parcourt à ces mots. Comment sait-elle...?

Comme si elle lisait dans mes pensées, elle ajoute : « Vos parents m'ont montré des photos de vous enfant. J'ai tout de suite su que vous deviendriez une femme... exceptionnelle. »

Ses mains remontent vers mes épaules, font glisser mon chemisier sur mes bras. Le tissu tombe au sol en un murmure soyeux, me laissant seins nus face à elle. Mes mamelons, durcis par l'excitation et la fraîcheur de l'air, pointent vers elle comme deux invitations rosées.

« Parfait, » murmure-t-elle en reculant d'un pas pour mieux m'admirer. « Maintenant, marchez jusqu'à la fenêtre. Lentement. »

J'obéis, traversant la pièce seins nus, sentant son regard brûlant sur ma peau. Chaque pas fait tressauter ma poitrine, et je sens mes tétons durcir davantage sous l'effet de cette exhibition troublante.

« Arrêtez-vous là, » dit-elle quand j'atteins la haute fenêtre donnant sur le jardin. « Et retournez-vous. »

Je pivote face à elle, mes seins offerts à sa contemplation gourmande. Elle s'est rapprochée, sa respiration légèrement haletante trahissant son émoi croissant.

« Au pensionnat, » dit-elle d'une voix rauque, « les élèves devaient parfois... s'exposer ainsi. Pour apprendre la confiance en soi. »

« Et... ça fonctionnait ? »

« Oh oui. Très efficacement. Surtout quand d'autres personnes pouvaient... apprécier le spectacle. »

Elle s'approche de la fenêtre, tire légèrement le rideau. « Tenez, Marcel, votre jardinier, travaille justement dans cette zone du parc. »

Mon cœur bondit. Marcel ! Il pourrait me voir, là, seins nus contre cette fenêtre... Cette pensée m'enflamme davantage, et je sens une moiteur chaude s'installer entre mes cuisses.

« Approchez-vous de la vitre, » ordonne Madame Dubois d'une voix devenue autoritaire.

Je le retourne. Je fais un pas vers la fenêtre, mes seins se rapprochant dangereusement du verre froid.

« Plus près... »

Un autre pas. Mes tétons touchent presque la surface glacée maintenant.

« Parfait. Maintenant, pressez-vous contre la vitre. »

J'obéis, écrasant mes seins contre le verre dans un contact saisissant. Le froid me fait tressaillir, contracte violemment mes mamelons. Dans le jardin, je vois Marcel qui lève la tête vers la fenêtre, s'arrête net dans son travail.

« Il vous regarde, » murmure Madame Dubois contre mon oreille. « Il vous voit, là, seins nus contre cette fenêtre. Que ressentez-vous ? »

« Je... » Ma voix se brise dans un souffle. « C'est... troublant. »

« Troublant comment ? »

« J'ai... j'ai envie... »

« Dites-le. »

« J'ai envie qu'il me voie. Qu'il... qu'il ait envie de moi. »

Un rire grave s'échappe de sa gorge. « Excellente élève. Vous apprenez vite. »

Ses mains se posent sur mes hanches, me maintiennent pressée contre la vitre. Marcel, dans le jardin, a abandonné ses outils et nous observe ouvertement maintenant.

« Et moi, Mademoiselle ? Avez-vous envie que je vous voie ? Que j'aie envie de vous ? »

Je me retourne dans ses bras, nos corps se frôlant intimement. Ses seins, sous son chemisier, effleurent les miens nus. L'électricité qui passe entre nous est palpable.

« Oui, » j'avoue dans un souffle. « J'en ai envie... »

« Alors votre éducation commence bien, » murmure-t-elle en se penchant vers moi.

Ses lèvres effleurent les miennes, si légèrement que c'est presque une hallucination. Puis elle recule, me laissant haletante et frustrée.

« Mais la patience est la première vertu qu'une jeune femme doit apprendre, » dit-elle en rajustant son chemisier. « Nous reprendrons cette... leçon demain. »

Elle ramasse mon chemisier, me le tend avec un sourire énigmatique. « Rhabillez-vous, Mademoiselle. Et réfléchissez à tout ce que vous aimeriez apprendre... »

Tandis que je passe les manches de mon vêtement, elle remet ses lunettes, renoue ses cheveux en chignon strict. En quelques secondes, elle redevient l'image même de la respectabilité bourgeoise.

« À demain, neuf heures précises. Et… Mademoiselle ? »

« Oui ? »

« Portez quelque chose de... pratique. Nous travaillerons sur des exercices plus... approfondis. »

Elle sort de la pièce d'un pas mesuré, me laissant seule avec mon trouble grandissant et l'image de Marcel qui, dehors, continue de fixer la fenêtre avec une intensité nouvelle.

Je reboutonne lentement mon chemisier, les mains tremblantes, le corps encore parcouru de frissons. Demain... Que me réserve-t-elle pour demain ? Cette pensée fait pulser une chaleur humide entre mes cuisses, promesse de délices à venir.

*************

Le lendemain matin, je descends vers le salon de musique avec une impatience mal contenue. J'ai choisi ma tenue avec soin : une robe d'été en lin blanc, apparemment sage, mais suffisamment ajustée pour épouser mes formes, et suffisamment décolletée pour révéler la naissance de mes seins. Dessous, je ne porte qu'une culotte de dentelle blanche, pas de soutien-gorge – mes tétons pointent déjà légèrement à travers le tissu fin, trahissant mon excitation naissante.

Madame Dubois m'attend, impeccable dans son tailleur gris anthracite, ses cheveux tirés en chignon strict. Mais je remarque immédiatement quelques détails qui trahissent un certain trouble : ses lunettes légèrement de travers, un bouton de son chemisier mal ajusté, et surtout cette façon qu'elle a de serrer ses cuisses l'une contre l'autre quand nos regards se croisent.

« Bonjour Madame Dubois, » je dis avec un sourire innocent. « J'ai hâte de continuer mes... leçons. »

« Bonjour Mademoiselle, » répond-elle d'une voix qu'elle s'efforce de garder ferme. « Aujourd'hui, nous travaillerons sur l'expression musicale. La musique révèle l'âme, dit-on. »

Elle s'approche du piano, effleure les touches d'un geste délicat. « Installez-vous au piano, s'il vous plaît. »

Je m'assieds sur le tabouret, écarte légèrement les jambes, laisse ma robe remonter sur mes cuisses. Dans le reflet du piano laqué, je vois Madame Dubois déglutir imperceptiblement.

« Commençons par quelque chose de simple, » dit-elle en se plaçant derrière moi. « Une mélodie de Chopin, peut-être. Placez vos mains... ainsi. »

Ses doigts guident les miens sur le clavier, sa présence tout contre mon dos me fait frissonner. Son parfum, plus envoûtant qu'hier, mêlé à une odeur plus intime, plus chaude, me trouble profondément.

« Vos doigts doivent être plus souples, » murmure-t-elle, ses mains remontant le long de mes avant-bras. « Comme ceci... »

Le contact de sa peau contre la mienne envoie des décharges électriques le long de ma colonne vertébrale. Je sens sa respiration s'accélérer contre ma nuque.

« Madame Dubois ? » je demande d'un ton faussement candide. « Au pensionnat, vous enseigniez personnellement à toutes vos élèves ? »

Un silence. Ses mains s'immobilisent sur mes poignets.

« Seulement... aux plus douées, » répond-elle enfin, sa voix légèrement altérée.

« Et comment reconnaissiez-vous... les plus douées ? »

Ses doigts pressent imperceptiblement mes poignets. « Oh, il y a des signes qui ne trompent pas. Une certaine... réceptivité. Une ouverture aux enseignements... particuliers. »

Je joue quelques notes, volontairement fausses, mes épaules bougeant de façon à faire frotter mes omoplates contre sa poitrine. Je sens ses seins, plus généreux que ne le laisse paraître son tailleur strict, s'écraser doucement contre mon dos.

« Comme cela ? » je demande en me trompant encore.

« Non, non... » Elle se penche davantage, ses lèvres effleurant presque mon oreille. « Il faut plus de... passion dans le toucher. Plus d'abandon. »

Ses mains glissent des miennes vers mes avant-bras, puis mes épaules, massant délicatement la tension qui s'y accumule.

« Vous êtes si tendue, ma chère enfant, » murmure-t-elle. « Comment peut-on exprimer la beauté quand le corps est rigide ? »

Ses doigts avertis travaillent mes épaules, descendent vers ma nuque, remontent dans mes cheveux. Chaque caresse envoie des ondes de chaleur jusqu'à mon bas-ventre, où une moiteur familière commence à naître.

« Au pensionnat, » reprend-elle d'une voix de plus en plus rauque, « nous avions des techniques... particulières pour délier les corps trop sages. »

« Quelles techniques ? » je souffle, mes tétons durcissant contre le tissu de ma robe.

Au lieu de répondre, ses mains descendent le long de mes bras, effleurent mes flancs, remontent vers la naissance de mes seins. Le contact est si léger qu'il pourrait passer pour accidentel, mais la façon dont ses paumes s'attardent trahit son intention.

« Madame Dubois... » je gémis doucement.

« Chut, » murmure-t-elle. « Laissez-vous aller. C'est la première leçon : apprendre à abandonner le contrôle. »

Ses mains remontent vers mes épaules, font glisser les fines bretelles de ma robe. Le tissu s'affaisse légèrement, révélant le haut de mes seins. L'air frais du salon caresse ma peau exposée, faisant durcir mes mamelons au point qu'ils deviennent visibles sous le lin blanc.

« Magnifique, » souffle-t-elle. « Vous avez un corps fait pour... l'art. »

Je me cambre légèrement, offrant ma poitrine à ses regards, à ses caresses potentielles. « Montrez-moi... montrez-moi ces techniques du pensionnat. »

Un grondement sourd s'échappe de sa gorge. Ses mains descendent franchement vers mes seins, les enveloppent avec une douceur ferme qui me fait haleter. Ses paumes chaudes épousent parfaitement mes courbes, ses pouces effleurent mes tétons durcis à travers le tissu.

« Au pensionnat, » murmure-t-elle tout en me caressant, « nous commencions toujours par... éveiller la sensibilité. »

Elle pince délicatement mes mamelons, les roule entre ses doigts avec une expertise qui me fait gémir. Des éclairs de plaisir fusent de ma poitrine vers mon sexe, où je sens une chaleur humide s'intensifier.

« Oh... Madame Dubois... » je halète, ma tête basculant en arrière contre son épaule.

« Appelez-moi... Marguerite, » souffle-t-elle. « Quand nous sommes... en leçon particulière. »

Ses mains abandonnent mes seins pour faire glisser ma robe plus bas, exposant complètement ma poitrine à l'air du salon. Mes seins se dressent fièrement, leurs courbes pleines et douces baignées par la lumière dorée qui filtre par les fenêtres.

« Marguerite... » je répète, savourant ce prénom sur ma langue.

Elle contourne le tabouret, se place face à moi, ses yeux dévorant ma nudité partielle avec une faim non dissimulée. D'un geste lent, elle retire ses lunettes, les pose sur le piano. Ses yeux, libérés de leur carcan, brillent d'une intensité troublante.

« Maintenant, » dit-elle d'une voix rauque, « c'est à votre tour de me montrer ce que vous avez appris. »

Elle déboutonne sa veste de tailleur, la laisse glisser à terre. Son chemisier blanc, ajusté, révèle une poitrine généreuse, des seins pleins qui tendent le tissu. Je vois ses tétons pointer à travers la soie, trahissant son excitation.

« Touchez-moi, » ordonne-t-elle. « Montrez-moi si vous êtes une bonne élève. »

Mes mains tremblantes remontent vers elle, effleurent d'abord ses hanches, remontent le long de ses flancs. Sa peau est chaude sous mes paumes, et je sens des frissons la parcourir à chacune de mes caresses.

« Plus haut, » murmure-t-elle. « N'ayez pas peur. »

Mes mains atteignent ses seins, les enveloppent avec révérence. Ils sont plus lourds que les miens, plus mûrs, avec des aréoles plus larges que j'entrevois sous la soie transparente. Je les pétris doucement, imitant ses gestes de tout à l'heure.

« Oui... comme cela... » halète-t-elle. « Vous apprenez vite. »

Encouragée, je déboutonne son chemisier, révèle sa poitrine dans toute sa splendeur. Ses seins s'échappent d'un soutien-gorge de dentelle noire, leurs courbes généreuses couronnées de tétons rose foncé déjà durcis par l'excitation.

« Au pensionnat, » dit-elle en se rapprochant encore, « les élèves les plus douées apprenaient à... utiliser leur bouche. »

Sans attendre ma réponse, elle guide ma tête vers sa poitrine. Mes lèvres s'entrouvrent, accueillent un de ses tétons que je suce délicatement d'abord, puis avec plus d'avidité. Le goût de sa peau, salé et enivrant, me rend folle.

« Oh... ma petite élève... » gémit-elle, ses mains caressant mes cheveux. « Vous avez tant de talent... »

Je continue ma dégustation, alternant entre ses deux seins, léchant, suçant, mordillant délicatement ses mamelons durcis. Elle se cambre contre moi, offrant sa poitrine à mes attentions, ses gémissements emplissant le salon silencieux.

Pendant que je m'occupe de ses seins, ses mains descendent vers ma robe, la remontent sur mes hanches, révèlent ma culotte de dentelle blanche. Ses doigts effleurent l'intérieur de mes cuisses, remontent vers mon intimité déjà humide.

« Vous êtes mouillée, » murmure-t-elle avec satisfaction. « Une vraie petite chatte en chaleur... »

Ses mots crus, prononcés de cette voix si distinguée, me font trembler d'excitation. Je sens ses doigts écarter le tissu de ma culotte, effleurer mes lèvres gonflées.

« Marguerite... » je halète contre sa poitrine. « J'en ai envie... »

« Envie de quoi ? » demande-t-elle d'un ton faussement innocent. « Dites-le. Dites-moi ce que vous voulez. »

« Je veux... je veux que vous me touchiez... là... »

Ses doigts se font plus précis, écartent mes lèvres intimes, recueillent ma moiteur pour l'étaler sur mon clitoris sensible. Je pousse un cri étouffé contre ses seins, mes hanches se soulevant involontairement vers sa main.

« Comme cela ? » demande-t-elle en frottant doucement.

« Oui... oh oui... »

Elle retire sa main, et je gémis de frustration. Mais c'est pour déboutonner sa jupe, la laisser tomber au sol. Elle ne porte dessous qu'un slip assorti à son soutien-gorge, en dentelle noire qui révèle la toison sombre de son intimité.

« Au pensionnat, » dit-elle en me guidant vers le fauteuil près de la fenêtre, « nous pratiquions... l'instruction mutuelle. »

Elle s'assied dans le fauteuil, m'attire sur ses genoux. Nos corps nus se pressent l'un contre l'autre, nos seins s'écrasent délicieusement, nos souffles se mélangent. Ses mains remontent le long de mes cuisses, écartent ma culotte, tandis que les miennes glissent sous sa lingerie.

« Nous allons apprendre ensemble, » murmure-t-elle contre mes lèvres. « Caressez-moi pendant que je vous caresse. »

Nos doigts se trouvent simultanément, explorent nos intimités respectives avec une avidité grandissante. Elle est chaude, humide, ses lèvres gonflées s'ouvrent sous mes caresses maladroites mais enthousiastes. De son côté, ses doigts experts me font découvrir des sensations inouïes, frottant mon clitoris avec une précision qui me fait voir des étoiles.

« Oh... Marguerite... c'est si bon... » je halète, mes hanches roulant contre sa main.

« Vous aussi, ma chérie... vous me rendez folle... »

Nos gémissements se mêlent, nos corps bougent en rythme, cherchant plus de contact, plus de friction. L'odeur de nos excitations mêlées emplit l'air du salon, un parfum enivrant qui attise notre désir.

Elle glisse un doigt en moi, puis deux, me pénétrant avec une douceur ferme qui me fait crier. Mes parois se contractent autour de ses doigts, les aspirent plus profondément. De mon côté, j'imite ses gestes, explorant son vagin chaud et accueillant.

« Plus vite, » murmure-t-elle contre mon oreille. « Faites-moi jouir, ma petite élève... »

Nos mouvements s'accélèrent, nos respirations deviennent erratiques. Je sens l'orgasme monter en moi comme une vague irrésistible, mes muscles se tendent, mes tétons se durcissent au contact de sa peau moite.

« Je vais... je vais... » je balbutie, incapable de former des phrases cohérentes.

« Avec moi, » halète-t-elle. « Jouissons ensemble... »

Nos corps se contractent simultanément, l'extase nous saisissant au même instant. Mon vagin se resserre autour de ses doigts tandis que je sens le sien palpiter contre ma main. Nous crions ensemble, nos voix se mêlant dans une symphonie de plaisir pur.

Des vagues de jouissance nous secouent, nos corps tremblent à l'unisson, connectés dans cette intimité parfaite. L'orgasme se prolonge, amplifié par nos caresses mutuelles, nos baisers affamés, nos corps qui ne font plus qu'un dans cette extase partagée.

Quand les derniers spasmes s'apaisent, nous restons enlacées, haletantes, nos cœurs battant à se rompre contre nos poitrines pressées. Marguerite caresse mes cheveux d'une main tendre, ses lèvres déposant de petits baisers sur mon front moite.

« Excellente première leçon, » murmure-t-elle avec un sourire satisfait. « Mais nous avons encore tant de choses à apprendre... »

Je me blottis contre elle, savourant la douceur de sa peau, l'odeur de nos plaisirs mêlés. « Quand aura lieu la prochaine leçon ? »

« Demain, » dit-elle en rajustant discrètement sa lingerie. « Et cette fois... nous aborderons des matières plus... avancées. »

Elle m'aide à remettre ma robe en ordre, lisse mes cheveux d'un geste maternel. En quelques instants, elle redevient l'image même de la respectabilité, mais dans ses yeux brille une lueur nouvelle, une promesse de délices à venir.

« N'oubliez pas de réviser vos gammes, » dit-elle avec un clin d'œil complice. « L'éducation d'une jeune femme accomplie demande... de la pratique régulière. »

Je quitte le salon sur des jambes encore tremblantes, le corps encore vibrant des échos de notre première vraie leçon. Demain... que me réserve-t-elle pour demain ? Cette pensée fait pulser une chaleur nouvelle entre mes cuisses, promesse d'éducation plus poussée encore.

***

Le lendemain matin, je descends vers le salon de musique avec une impatience à peine contenue. L'écho de notre séance d'hier résonne encore dans mon corps, éveillant une faim nouvelle, plus profonde. J'ai opté pour une tenue apparemment sage : jupe plissée bleu marine, chemisier blanc ajusté, mais dessous, je ne porte qu'un string en dentelle rouge et un soutien-gorge assorti. Un observateur attentif pourrait deviner la perle durcie tendant les deux épaisseurs de tissus fin.

Madame Dubois m'attend, et sa tenue a retrouvé la rigueur qu’elle avait lors de notre première rencontre. Elle porte un tailleur noir strict, presque sévère, sa chevelure tirée en un chignon si serré qu'il tend la peau de ses tempes. Ses lunettes d'acier sont perchées sur son nez avec une autorité nouvelle, et dans ses mains, elle tient une baguette en bois laqué, fine et souple, qu'elle fait ployer entre ses doigts.

« Bonjour Mademoiselle, » dit-elle d'une voix plus froide qu'à l'accoutumée. « J'espère que vous avez bien réfléchi à notre dernière... conversation. »

« Bonjour Madame Dubois, » je réponds, intriguée par ce changement d'atmosphère. « J'ai beaucoup pensé à vous, oui. »

« Marguerite, » me corrige-t-elle sèchement. « En leçon particulière, rappelez-vous. Et aujourd'hui, nous abordons un niveau supérieur de votre éducation. »

Elle se dirige vers la fenêtre, tire les lourds rideaux de velours, plongeant la pièce dans une demi-pénombre. Seule la lampe du piano dispense une lumière dorée et chaleureuse, créant une atmosphère feutrée, presque théâtrale.

« Au pensionnat, » reprend-elle en se tournant vers moi, « nous avions une section... spéciale. Réservée aux jeunes filles les plus... réceptives. Celles qui montraient des dispositions particulières pour l'apprentissage approfondi. »

Elle s'approche, la baguette toujours en main, et je remarque ses yeux qui brillent d'une lueur nouvelle, plus intense, plus dominatrice.

« De quelles dispositions parlez-vous ? » je demande, sentant mon pouls s'accélérer.

« De la capacité à obéir. Sans discussion. Sans hésitation. » Sa voix se fait plus grave, presque hypnotique. « De la capacité à accepter la discipline nécessaire à un épanouissement... complet. »

Elle contourne lentement le piano, ses talons claquant sur le parquet dans un rythme mesuré, presque militaire. « Êtes-vous prête à découvrir cette dimension de vous-même, ma chère enfant ? »

Mon cœur bat la chamade, mais une excitation brûlante pulse dans mes veines. « Je... je crois, oui. »

« Je crois, OUI ? » Elle s'arrête net, me fixant par-dessus ses lunettes. « La première règle, c'est la politesse. Pour cette leçon, vous m'appellerez Maîtresse. Recommencez. »

Le mot me fait tressaillir, mais une chaleur humide naît aussitôt entre mes cuisses. « Oui... Maîtresse. »

« Mieux. » Un sourire satisfait effleure ses lèvres. « Maintenant, mettez-vous debout, là, au centre de la pièce. »

J'obéis, me plaçant sous la lumière dorée de la lampe qui dessine des ombres mouvantes autour de moi. Marguerite tourne autour de moi, m'inspectant comme un général passe ses troupes en revue.

« Reprenons notre leçon de maintien. Au pensionnat, nous utilisions des méthodes... efficaces pour corriger les postures défaillantes. »

Elle pose la pointe de sa baguette entre mes omoplates, me forçant à redresser le dos. Le contact, même à travers le tissu, envoie des frissons le long de ma colonne vertébrale.

« Plus droit. Imaginez qu'un fil invisible vous tire vers le plafond. »

La baguette descend le long de ma colonne, effleure mes reins, remonte vers ma nuque. Chaque effleurement me fait frissonner, réveille des terminaisons nerveuses que je n'avais jamais senties si intensément.

« Et maintenant, les mains derrière le dos. Croisez vos poignets. »

« Pourquoi dois-je... »

La baguette claque sèchement contre ma cuisse, à travers ma jupe. Pas fort, mais la surprise me fait sursauter.

« Pas de questions. Obéissance. Croisez vos poignets. »

Je m'exécute, sentant une vulnérabilité nouvelle dans cette position qui tend ma poitrine en avant, accentue la courbe de mes seins sous le chemisier.

« Parfait. Vous apprenez vite. » Sa voix se fait plus douce, presque caressante. « Au pensionnat, nous récompensions toujours les bonnes élèves. »

Elle s'approche, me contourne, sa présence si proche que je sens son parfum, plus capiteux qu'hier, mêlé à une odeur plus intime qui me trouble. Ses doigts effleurent ma joue, descendent vers mon cou.

« Vous avez une peau magnifique, » murmure-t-elle. « Si douce... si réactive. »

Ses mains glissent vers le col de mon chemisier, défont lentement le premier bouton, puis le deuxième. Le tissu s'entrouvre, révèle la naissance de mes seins emprisonnés dans la dentelle rouge.

« Vous portez de la couleur aujourd'hui, » note-t-elle avec un sourire approbateur. « C'est bien. La couleur révèle la nature profonde. Le rouge, c'est la passion... mais aussi la soumission. »

Ses doigts continuent leur œuvre, libèrent un à un tous les boutons. Mon chemisier s’ouvre. elle le repousse sur mes épaules, puis sur mes poignets, révélant mon soutien-gorge de dentelle rouge qui contraste avec la pâleur de ma peau.

« Maintenant la jupe. »

Elle fait glisser la fermeture éclair, laisse tomber le tissu plissé à mes pieds. Je me retrouve en sous-vêtements devant elle, les mains toujours croisées dans le dos, exposée dans la lumière dorée.

« Magnifique, » souffle-t-elle en reculant pour mieux m'admirer. « Vous avez le corps d'une soumise naturelle. Cette cambrure, cette façon qu'ont vos seins de s'offrir... »

Elle reprend sa baguette, la fait glisser le long de mon bras, descend vers ma taille, effleure la dentelle de ma culotte.

« Au pensionnat, nous commencions toujours par tester la sensibilité de nos élèves. Leur capacité à ressentir... intensément. »

La baguette caresse l'intérieur de mes cuisses, remonte vers mon intimité sans jamais la toucher directement. Je sens ma respiration s'accélérer, une moiteur familière s'installer sous la dentelle.

« Vous réagissez bien, » constate-t-elle avec satisfaction. « Mais il faut apprendre la patience. La maîtrise. Ne bougez pas. »

Elle s'éloigne vers sa mallette, en sort plusieurs objets que je ne distingue pas dans la pénombre. Quand elle revient, ses mains tiennent une paire de menottes en cuir souple, ornées de clous argentés.

« Les mains, » ordonne-t-elle simplement.

Mon cœur bondit, mais je tends mes poignets. Le cuir est doux, mais les sangles se resserrent avec une fermeté qui me coupe toute possibilité de fuite. Mes bras sont maintenant solidement attachés dans mon dos, ma poitrine offerte, mes tétons durcis pointant sous la dentelle.

« Voilà qui est mieux, » dit-elle en reculant pour admirer son œuvre. « Maintenant, nous pouvons vraiment commencer votre éducation. »

Elle revient vers sa mallette, en sort cette fois un masque de soie noire aveugle et ce qui ressemble à un collier de cuir orné d'un anneau métallique.

« Au pensionnat, » explique-t-elle en s'approchant du masque, « nous privions parfois nos élèves de certains sens pour en exacerber d'autres. Êtes-vous prête à vous soumettre à moi ? »

« Oui... Maîtresse, » je murmure, ma voix tremblant légèrement.

Le masque glisse sur mes yeux, plongeant le monde dans l'obscurité. Mes autres sens s'aiguisent instantanément : j'entends distinctement sa respiration, sens son parfum qui s'intensifie quand elle s'approche.

« Parfait, » murmure-t-elle à mon oreille, son souffle chaud me faisant frissonner. « Maintenant, vous allez apprendre ce qu'est vraiment l'obéissance. »

Ses mains se posent sur mes épaules, me guident vers ce que je devine être le piano. Elle m'aide à m'agenouiller sur le tabouret, mes cuisses écartées de part et d'autre du siège rembourré.

« Au pensionnat, nous avions un dicton : "La musique nait de la tension entre désir et retenue." Aujourd'hui, vous allez comprendre ce que cela signifie. »

J'entends un léger tintement métallique, puis sens quelque chose de froid se refermer autour de ma cheville droite, puis de la gauche. Des chaînes, réalisé-je avec un mélange d'excitation et d'appréhension. Mes jambes sont maintenant écartées, fixées aux pieds du tabouret.

« Maîtresse... » je commence, mais sa main se pose sur mes lèvres.

« Silence. Sentez. Ressentez. »

La baguette reprend sa caresse, plus précise maintenant, plus audacieuse. Elle glisse le long de mon dos, trace des arabesques sur ma peau nue, descend vers la courbe de mes fesses. Le contact du bois laqué est à la fois doux et ferme, éveillant chaque parcelle de peau qu'il effleure.

« Votre corps me dit déjà tout, » murmure-t-elle. « Cette façon dont vous vous cambrez, dont votre peau rougit sous mes caresses... Vous êtes née pour cela, n'est-ce pas ? »

La baguette remonte, effleure mes omoplates, descend le long de mes bras entravés. Je sens mes tétons durcir davantage sous la dentelle, une chaleur humide s'intensifier entre mes cuisses.

« Répondez-moi, » ordonne-t-elle, sa voix se faisant plus impérieuse.

« Je... je ne sais pas, Maîtresse. »

« Vous mentez. » La baguette claque légèrement sur ma cuisse, juste assez pour me faire sursauter. « Votre corps ne ment pas, lui. Regardez comme vous êtes déjà mouillée. »

Ses doigts effleurent la dentelle de ma culotte, à peine un frôlement, mais suffisant pour confirmer ses dires. Je suis trempée, mon excitation sourd à travers le tissu fin.

« Dites-moi la vérité, » insiste-t-elle. « Avez-vous déjà fantasmé sur la soumission ? Sur le fait d'être... contrôlée ? »

Ma gorge se serre, mais une honnêteté brûlante me traverse. « Oui... Maîtresse. »

« Bien. L'honnêteté sera toujours récompensée. »

Ses mains remontent vers mon soutien-gorge, dégrafent l'attache avec expertise. Mes seins se libèrent, s'offrent à l'air frais de la pièce. Ses paumes les enveloppent avec une douceur possessive, ses pouces effleurent mes mamelons durcis.

« Au pensionnat, » murmure-t-elle tout en me caressant, « nous enseignions que le plaisir le plus intense naît de l'attente. De la frustration contrôlée. »

Ses caresses se font plus précises, pinçant délicatement mes tétons, les roulant entre ses doigts jusqu'à ce que je gémisse doucement. Puis, soudain, elles s'arrêtent.

« Non... » je souffle malgré moi.

« Patience, » dit-elle avec un rire grave. « Une bonne élève attend qu'on lui donne la permission. »

J'entends ses pas qui s'éloignent, puis reviennent. Elle pose quelque chose sur le clavier du piano, juste devant moi. Le bruit métallique me fait frissonner d'anticipation.

« Nous allons jouer à un petit jeu, » annonce-t-elle. « Je vais vous caresser, vous exciter, vous amener au bord de l'orgasme. Mais vous ne devrez jouir qu'avec ma permission. Si vous désobéissez... »

La baguette claque sèchement sur mes fesses, plus fort cette fois. La douleur, brève mais nette, se transforme instantanément en une vague de chaleur qui irradie vers mon sexe.

« Si je désobéis ? » je demande d'une voix rauque.

« Vous serez... corrigée. Et vous devrez recommencer. Jusqu'à ce que vous appreniez la maîtrise de vous-même. »

Ses mains se posent sur mes hanches, font glisser ma culotte le long de mes cuisses, l'abandonnent à mes chevilles. Je suis maintenant entièrement nue, offerte, exposée dans cette position vulnérable, genoux écartés, sexe humide accessible à tous ses caprices.

« Première phase, » murmure-t-elle.

Ses doigts effleurent l'intérieur de mes cuisses, remontent lentement vers mon intimité sans jamais la toucher directement. La frustration monte déjà, mon bassin roule instinctivement, cherchant plus de contact.

« Immobile, » ordonne-t-elle sèchement. « Vous ne bougez que si je vous y autorise. »

Je me fige, tous mes muscles tendus par l'effort de rester immobile alors que mes sens réclament plus de stimulation. Ses caresses continuent, toujours à côté de là où j'ai besoin d'elle, éveillant chaque centimètre de ma peau sans jamais apaiser le feu qui monte en moi.

« Vous apprenez, » constate-t-elle avec satisfaction. « Maintenant, deuxième phase. »

Enfin, ses doigts trouvent mes lèvres intimes, les effleurent avec une légèreté qui me fait haleter. Je suis si sensible maintenant que ce simple contact déclenche des ondes de plaisir qui irradient à travers tout mon corps.

« Vous êtes trempée, » murmure-t-elle. « Si réactive... C'est parfait. »

Un doigt s'insinue en moi, lentement, explorant mes parois humides et chaudes qui se contractent avidement autour de cette intrusion bienvenue. Puis un deuxième, qui commence un va-et-vient mesuré, calculé pour me maintenir au bord sans jamais me laisser basculer.

« Oh... Maîtresse... » je gémis, mes hanches bougeant malgré moi.

« Immobile ! » La baguette claque à nouveau sur mes fesses. « Vous devez apprendre la discipline. »

Je me fige, tremblante d'effort, tandis qu'elle continue ses caresses. Son pouce trouve mon clitoris, le frôle avec une précision qui me fait voir des étoiles derrière le masque.

« Dites-moi ce que vous ressentez, » ordonne-t-elle.

« Je... c'est... si intense, Maîtresse. J'ai envie de... »

« De quoi ? »

« De jouir, » j'avoue dans un souffle.

« Pas encore. Vous n'avez pas mérité cette récompense. »

Ses doigts s'activent, me mènent inexorablement vers le bord du gouffre. Mon corps entier tremble, mes muscles se tendent, l'orgasme approche comme une vague irrésistible.

« Maîtresse... je ne vais pas pouvoir... »

« Si, vous allez pouvoir. Parce que je l'ordonne. »

Mais c'est trop intense, trop de sensations accumulées. L'orgasme me percute malgré moi, m'arrachant un cri que j'étouffe contre mes lèvres serrées. Mon vagin se contracte violemment autour de ses doigts, des vagues de plaisir me secouent de la tête aux pieds.

Elle retire immédiatement ses mains, me laissant pantelante, frustrée dans les spasmes de mon climax incomplet.

« Désobéissance, » constate-t-elle d'une voix froide. « Vous savez ce que cela implique. »

La baguette claque sur mes fesses, plus fort cette fois, laissant une brûlure qui se mélange étrangement au plaisir résiduel. Puis une deuxième fois, et une troisième, chaque coup rythmé, mesuré, pas assez fort pour vraiment blesser mais suffisant pour marquer ma peau et mon esprit.

« Nous allons recommencer jusqu'à ce que vous maîtrisiez votre corps, » dit-elle en arrêtant de frapper. « Jusqu'à ce que vous compreniez que votre plaisir n'appartient qu'à moi. »

Ses doigts reprennent leur danse, plus lents maintenant, plus calculés. Mon corps, déjà sensibilisé par l'orgasme interrompu, réagit avec une intensité décuplée. Chaque caresse est un défi à ma volonté, chaque effleurement une tentation.

« Cette fois, » murmure-t-elle contre mon oreille, « vous allez m'obéir. Vous allez me prouver que vous méritez d'être ma bonne élève. »

Le jeu recommence, plus intense, plus raffiné. Elle connaît maintenant mon corps, sait exactement où et comment me toucher pour me maintenir dans cet état de tension exquise. Ses doigts alternent entre pénétration profonde et caresses légères sur mon clitoris, me tenant en équilibre sur le fil du rasoir.

« Parlez-moi, » ordonne-t-elle. « Dites-moi ce que vous voulez. »

« Je veux... je veux vous obéir, Maîtresse. »

« Et ? »

« Je veux mériter mon plaisir. »

« Bien. Alors montrez-moi votre soumission. »

Cette fois, quand l'orgasme approche, je lutte contre lui, serre les dents, contracte tous mes muscles pour résister à la vague qui menace de me submerger. La bataille dure une éternité, mon corps en guerre contre ma volonté, sueur perlant sur ma peau tendue par l'effort.

« Très bien, » murmure-t-elle avec fierté. « Vous apprenez. Maintenant... jouissez pour moi. »

La permission agit comme un déclencheur. L'orgasme, retenu si longtemps, explose avec une violence inouïe. Mon corps convulse, mes chaînes s'entrechoquent, mes cris résonnent dans le salon tandis que des vagues de plaisir plus intenses que tout ce que j'ai jamais connu me secouent de la tête aux pieds.

Elle ne retire pas ses doigts, prolonge mon extase par des caresses intimes, me fait basculer d'un orgasme à l'autre jusqu'à ce que je sois pantelante, épuisée, mes forces complètement drainées.

« Parfait, » murmure-t-elle enfin en retirant le masque de mes yeux.

La lumière dorée m'éblouit. Je la vois, debout devant moi, ses vêtements impeccables contrastant avec mon état de totale vulnérabilité. Ses yeux brillent d'une satisfaction profonde, d'une fierté possessive qui me fait frissonner.

« Félicitations, » dit-elle en défaisant mes liens. « Vous venez de franchir la première étape de votre véritable éducation. »

Je m'effondre contre elle, mes jambes trop faibles pour me soutenir. Elle me prend dans ses bras, me serre contre son cœur, ses mains caressant doucement mes cheveux trempés de sueur.

« Comment vous sentez-vous ? » demande-t-elle, sa voix redevenue douce.

« Différente, » je murmure contre son cou. « Comme si... comme si j'avais découvert une partie de moi que j'ignorais. »

« C'est exactement cela. » Elle recule, plonge ses yeux dans les miens. « Mais ce n'est que le début. Êtes-vous prête à continuer ? À explorer plus profondément encore ? »

Mon corps frémit d'anticipation malgré l'épuisement. « Oui, Maîtresse. »

« Alors demain, nous aborderons la leçon suivante. » Elle m'aide à me rhabiller, ses gestes tendres contrastant avec la fermeté dont elle a fait preuve. « En attendant, réfléchissez à ce que vous avez vécu aujourd'hui. Laissez ces sensations s'imprégner en vous. »

Je hoche la tête, encore sous le choc de cette découverte. « Merci... pour cette leçon. »

« Tout le plaisir était pour moi, » répond-elle avec un sourire énigmatique. « Et n'oubliez pas : désormais, votre corps m'appartient. Chaque frisson, chaque soupir, chaque orgasme... tout cela est à moi. »

Ces mots résonnent en moi longtemps après avoir quitté le salon, éveillant une faim nouvelle, plus profonde, pour les leçons à venir.

****

Le soir est tombé sur la villa, et mes parents sont partis pour leur dîner hebdomadaire au club. La maison résonne d'un silence feutré, troublé seulement par le tic-tac de la pendule du grand salon. Dans ma chambre, je tourne en rond comme un fauve en cage, l'esprit hanté par les événements de la journée. Les leçons de Marguerite ont éveillé en moi quelque chose de nouveau, de plus profond, mais aussi une curiosité dévorante.

J'ai découvert aujourd'hui les délices de la soumission, mais une question me taraude : et si les rôles s'inversaient ? Cette femme si maîtresse d'elle-même, si dominatrice, comment réagirait-elle si c'était elle qui se retrouvait... vulnérable ?

Vers minuit, je sors de ma chambre, pieds nus sur le parquet froid, vêtue seulement d'une nuisette de soie noire qui épouse mes formes. Mes cheveux tombent librement sur mes épaules, et dans la main, je tiens une petite mallette en cuir que j'ai trouvée dans le dressing de ma mère – elle contenait quelques... accessoires intéressants.

La chambre de Marguerite se trouve dans l'aile des invités. Je m'approche de sa porte, le cœur battant, et j'entends le bruit de l'eau qui coule dans la salle de bains attenante. Parfait. Elle se prépare pour la nuit.

D'un geste décidé, je tourne délicatement la poignée. La porte n'est pas verrouillée. Je me glisse à l'intérieur, refermant silencieusement derrière moi, et je me cache dans l'alcôve près de la fenêtre, retenant mon souffle.

Quelques minutes plus tard, j'entends ses pas sur le carrelage, puis elle apparaît dans l'encadrement de la porte de la salle de bains. Mon souffle se coupe.

Sans ses vêtements stricts, sans son chignon sévère, sans ses lunettes d'acier, Marguerite est... stupéfiante. Elle ne doit pas avoir plus de trente ans, contrairement à ce que je pensais. Ses cheveux châtains tombent en cascade dorée jusqu'au milieu de son dos, encadrant un visage aux traits fins et délicats. Son corps est celui d'une déesse : seins pleins et fermes, taille de guêpe, hanches galbées, jambes interminables.

Elle porte une simple chemise de nuit en soie crème qui révèle plus qu'elle ne cache, le tissu la moulant avec une sensualité troublante. Ses tétons pointent légèrement sous la soie fine, et quand elle se penche pour ranger quelque chose sur sa coiffeuse, j'aperçois la naissance de ses fesses rondes.

« Magnifique spectacle, n'est-ce pas ? » je dis d'une voix douce en sortant de l'ombre.

Elle sursaute violemment, se retourne, les yeux écarquillés de surprise. « Mademoiselle ! Que faites-vous ici ? Comment êtes-vous... »

« Chut, » je murmure en posant un doigt sur mes lèvres, m'approchant lentement d'elle comme un prédateur de sa proie. « La journée a été... instructive, Marguerite. Mais maintenant, j'aimerais explorer l'autre facette de votre enseignement. »

« Je ne comprends pas... » Elle recule, mais bute contre la coiffeuse, ses joues rosissant légèrement.

« Bien sûr que si. » Je pose ma mallette sur le lit, l'ouvre avec un sourire carnassier. « Au pensionnat, j'imagine que vous n'avez pas toujours été celle qui donnait les ordres. Une si jolie petite chose... Il a bien fallu que quelqu'un vous dresse, n'est-ce pas ? »

Ses yeux se posent sur le contenu de la mallette – sangles de cuir, masque de soie, quelques objets plus... sophistiqués – et je vois sa pomme d'Adam monter et descendre quand elle déglutit.

« Mademoiselle, je crois que vous ne mesurez pas... »

« Au contraire. » Je m'approche encore, la dominant maintenant de toute ma volonté, bien qu'elle soit plus grande que moi. Il y a quelque chose dans l'autorité qui transcende la physique. « Je mesure parfaitement. Vous m'avez appris les joies de la soumission. Maintenant, je veux apprendre celles du contrôle. »

Ma main effleure sa joue, descend vers son cou, trace une ligne le long de sa gorge palpitante. « Vous allez m'enseigner... en servant de modèle. »

« C'est... c'est de l'insubordination, » souffle-t-elle, mais sa protestation manque de conviction. Je sens son pouls s'accélérer sous mes doigts.

« Non. C'est de l'éducation. » Je saisis délicatement son menton, force ses yeux à plonger dans les miens. « Vous m'avez dit que mon corps vous appartenait. Eh bien, ce soir, c'est l'inverse. Ce soir, vous m'appartenez. »

Un frisson la parcourt, et je vois ses pupilles se dilater légèrement. « Mademoiselle... »

« Maîtresse, » je corrige fermement. « Ce soir, vous m'appellerez Maîtresse. »

Elle ouvre la bouche pour protester, mais quelque chose dans mon regard l'arrête. Je vois le moment exact où sa résistance faiblit, où le souvenir de ses propres enseignements la rattrape.

« Oui... Maîtresse, » murmure-t-elle finalement, ses joues s'empourprant davantage.

« Voilà qui est mieux. » Je recule, la détaille de la tête aux pieds avec l'œil d'un connaisseur. « Maintenant, dites-moi, Marguerite... Cette chemise de nuit vous va à ravir, mais elle cache ce que je veux voir. Retirez-la. »

« Maîtresse, je... »

« Immédiatement. »

Ses mains tremblantes saisissent l'ourlet de la chemise de nuit, l'élèvent lentement, révélant d'abord ses jambes magnifiques, puis ses cuisses dorées, ses hanches parfaites, son ventre plat, et enfin ses seins sublimes qui jaillissent quand le tissu passe par-dessus sa tête.

Elle est encore plus belle nue, sa peau nacrée luisant dans la lumière tamisée de la lampe de chevet. Ses seins sont ronds et fermes, couronnés de tétons rose foncé déjà légèrement durcis. Son sexe est soigneusement épilé, révélant la fente délicate de son intimité.

« Parfait, » je murmure en tournant autour d'elle, la détaillant sous tous les angles. « Vous avez un corps fait pour le plaisir... et pour la soumission. »

Elle frissonne sous mon inspection, ses bras pendant le long de son corps, n'osant pas se couvrir.

« Maintenant, » je dis en retournant vers la mallette, « nous allons commencer votre... rééducation. Mettez-vous à genoux. »

« Maîtresse... »

« À genoux. » Ma voix claque comme un fouet, et elle obéit, s'agenouillant sur le tapis moelleux, ses seins se balançant légèrement avec le mouvement.

Je sors de la mallette un collier de cuir noir orné d'un anneau en D, et je m'approche d'elle. « Comme vous me l'avez appris aujourd'hui, la première étape est toujours... l'acceptation. »

Je passe le collier autour de son cou, serre la boucle juste assez pour qu'elle sente sa présence sans que ce soit inconfortable. L'anneau tombe dans le creux de sa gorge, marquant son appartenance.

« Comment vous sentez-vous ? » je demande en caressant ses cheveux.

« Je... différente, Maîtresse. »

« Continuez. »

« Vulnérable. Excitée. » Sa voix n'est plus qu'un souffle. « C'est troublant. »

« C'est normal. » Je retourne chercher une laisse en cuir souple, que j'attache à l'anneau. « Au pensionnat, quand vous étiez élève, vous portiez cela aussi ? »

Elle rougit violemment. « Oui, Maîtresse. Sœur Bénédicte était... très stricte avec les filles comme moi. »

« Les filles comme vous ? »

« Celles qui... qui avaient des besoins particuliers. Des désirs... interdits. »

« Racontez-moi. » Je tire légèrement sur la laisse, la forçant à lever la tête vers moi.

« Elle... elle nous faisait porter ces colliers pendant les séances de... correction. Nous devions apprendre l'obéissance absolue. L'humilité. »

« Et vous aimiez cela. »

Ce n'est pas une question. Elle hoche la tête, les larmes aux yeux. « Oui, Maîtresse. Plus que je n'aurais dû. »

« Il n'y a pas de honte à avoir. » Je caresse sa joue avec tendresse. « Le plaisir ne connaît pas la morale. Seule l'intensité compte. »

Je retourne vers la mallette, en sors des menottes rembourrées. « Les mains sur le ventre. »

Elle obéit sans protester cette fois, et j'entrave ses poignets. Ses seins se tendent vers l'avant, offerts, vulnérables.

« Maintenant, » je dis en tirant une chaise au centre de la pièce, « vous allez m'expliquer exactement ce que Sœur Bénédicte vous faisait. Et pendant que vous parlez, vous allez me montrer à quel point vous êtes... réceptive à mes enseignements. »

Je m'assieds, croise les jambes, tire légèrement sur la laisse pour l'attirer vers moi. « Venez ici. Entre mes jambes. »

Elle se traîne sur les genoux, maladroite avec ses mains entravées, et vient se positionner devant moi. Mes jambes nues effleurent ses flancs, et je sens sa chaleur irradier.

« Parfait. Maintenant, racontez-moi... et montrez-moi comme vous êtes mouillée. »

« Maîtresse... je ne peux pas... mes mains... »

« Ne racontez pas d’histoires. » Mon sourire se fait carnassier. « Vos mains sont déjà au bon endroit. Léchez-vous les doigts, puis caressez-vous. Je veux voir à quel point les mots vous affectent. »

Ses joues s'empourprent davantage, mais elle obéit. Penchant la tête, elle tire la langue, lèche délicatement ses doigts, les mouille de sa salive. L'image est d'un érotisme saisissant.

« Maintenant, caressez-vous. Et parlez. »

Ses mains descendent entre ses cuisses, pressent sa fente déjà humide. Un gémissement s'échappe de ses lèvres quand elle effleure son clitoris.

« Sœur Bénédicte... » commence-t-elle, sa voix entrecoupée, « nous faisait... nous déshabiller complètement. Nous devions rester agenouillées... des heures parfois... »

« Continuez. » Je resserre légèrement ma prise sur la laisse.

« Elle... elle nous touchait. Partout. Pour vérifier notre... pureté. » Ses doigts s'activent plus rapidement maintenant, des cercles précis autour de son bouton sensible. « Mais moi... je n'étais pas pure. J'étais déjà... corrompue. »

« Comment cela ? »

« J'avais... j'avais touché les autres filles. La nuit, dans les dortoirs. Je ne pouvais pas m'empêcher... »

« Et elle l'a découvert. »

« Oui. » Un gémissement plus fort lui échappe quand elle glisse un doigt en elle. « Elle m'a punie. Sévèrement. »

« Montrez-moi. »

« Elle me faisait... comme cela. » Ses hanches roulent contre sa main, son doigt va et vient dans sa moiteur. « Me faire me caresser devant elle. Pendant qu'elle me regardait. Pendant qu'elle... qu'elle prenait des notes. »

L'image me fait frissonner d'excitation. Je me penche vers l'avant, ma nuisette glissant pour révéler la naissance de mes seins.

« Et vous aimiez cela. »

« Dieu me pardonne... oui. » Ses yeux se ferment, son souffle s'accélère. « J'aimais son regard sur moi. J'aimais être... exhibée. Humiliée. »

« Regardez-moi, » j'ordonne sèchement.

Ses yeux s'ouvrent, plongent dans les miens. Sa main ne s'arrête pas, ses doigts continuent leur danse entre ses cuisses écartées.

« Vous étiez déjà une petite salope, n'est-ce pas ? »

« Oui... Maîtresse. Une sale petite perverse qui ne pensait qu'au sexe. »

« Et maintenant ? Maintenant, vous mouillez devant votre élève. Vous vous caressez sur mes ordres. Qu'est-ce que cela fait de vous ? »

« Une... une putain, Maîtresse. Votre putain. »

« Exactement. » Je tire sur la laisse, l'attire plus près. Nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres. « Et les putains, ça sert à quoi ? »

« À... à donner du plaisir, Maîtresse. »

« Bien. Alors donnez-moi du plaisir. »

Je me lève, fais glisser ma nuisette le long de mon corps. Elle tombe au sol, révélant ma nudité. Mes seins se dressent fièrement, mes tétons déjà durcis par l'excitation, et ma fente lisse est déjà humide d'anticipation.

« Vous voulez me goûter ? » je demande en passant ma main entre mes cuisses, recueillant ma moiteur sur mes doigts.

« Oui... s'il vous plaît, Maîtresse. »

Je tends mes doigts vers ses lèvres. Elle les aspire avidement, les suce avec une faim dévorante, sa langue tournoyant autour, récoltant chaque goutte de mon essence.

« Mmm... vous aimez le goût de votre maîtresse ? »

« Oui... vous êtes délicieuse, Maîtresse. »

« Bien. Maintenant, montrez-moi ce que cette bouche sait faire d'autre. »

Je me rassieds, écarte largement les cuisses, exposant mon sexe ruisselant à sa vue affamée. « Léchez-moi. Partout. Je veux sentir votre langue sur chaque parcelle de ma peau. »

Elle se penche immédiatement, sa bouche trouvant l'intérieur de mes cuisses, sa langue chaude et humide traçant des chemins de feu sur ma peau sensible. Elle remonte lentement, prenant son temps, savourant chaque centimètre, et quand enfin elle atteint ma fente, je suis déjà au bord de l'explosion.

« Oh... oui... » je gémis quand sa langue écarte mes lèvres, trouve mon clitoris palpitant. « Vous avez appris... avec Sœur Bénédicte ? »

« Oui, Maîtresse, » murmure-t-elle contre ma chair. « Elle m'a tout appris... Comment lécher... comment sucer... comment faire jouir une femme jusqu'à l'épuisement. »

« Montrez-moi. »

Sa langue se fait plus précise, plus attentionnée. Elle alterne entre longs coups de langue paresseux et succions intenses sur mon bouton gonflé, me menant méthodiquement vers les sommets. Ses mains entravées l'obligent à utiliser uniquement sa bouche, et cette contrainte semble décupler son ardeur.

« Plus profond, » j'ordonne, mes hanches roulant contre son visage.

Elle obéit, sa langue plongeant dans mon vagin, fouillant mes parois humides et chaudes, recueillant ma moiteur avec des gémissements de plaisir qui vibrent contre ma chair.

« Vous êtes si mouillée, Maîtresse... » halète-t-elle entre deux coups de langue. « Si bonne... je pourrais vous lécher des heures... »

« C'est exactement ce que vous allez faire. » Je tire sur la laisse, plaque son visage plus fermement contre mon sexe. « Jusqu'à ce que je sois satisfaite. Jusqu'à ce que j'aie joui sur votre visage autant de fois que je le voudrai. »

Elle gémit de bonheur, redouble d'ardeur. Sa langue danse sur mon clitoris, alternant rythmes lents et rapides, pressions légères et fortes, me maintenant dans un état de tension exquise qui fait monter le plaisir par vagues successives.

Je sens l'orgasme approcher, mes muscles se tendent, mes tétons durcissent jusqu'à la douleur. « Je vais... je vais jouir... continuez... exactement comme ça... »

Elle accélère imperceptiblement, sa langue vibrant sur mon bouton sensible, et soudain l'extase explose. Je jouis en criant grâce, mes hanches se soulevant, pressant mon sexe contre sa bouche avide qui ne s'arrête pas, prolongeant mon orgasme par des caresses expertes.

Les vagues de plaisir s'apaisent progressivement, me laissant pantelante, les jambes tremblantes. Marguerite continue de me lécher doucement, nettoyant délicatement ma moiteur avec des murmures de satisfaction.

« Parfait, » je halète en caressant ses cheveux. « Vous êtes vraiment une excellente élève... et une encore meilleure professeure. »

Elle lève les yeux vers moi, son visage luisant de ma cyprine, un sourire béat aux lèvres. « Merci, Maîtresse. »

« Mais nous n'avons pas terminé. » Je me lève, vais défaire ses menottes. « Maintenant, je veux que vous me montriez... tout ce que vous savez. Sans retenue. Sans limites. »

Ses poignets libérés, elle les masse doucement, puis me regarde avec une lueur nouvelle dans les yeux. « Tout, Maîtresse ? »

« Tout. »

Un sourire carnassier étire ses lèvres. « Alors... venez sur le lit. Il y a des choses que je ne peux faire qu'en étant... à égalité avec vous. »

« À égalité ? »

« Nos corps entremêlés. Nos bouches... partout à la fois. Pendant que je vous lèche, vous me léchez aussi. Jusqu'à ce que nous ne sachions plus qui jouit, qui donne, qui reçoit... »

L'idée me fait frissonner d'anticipation. « Montrez-moi. »

Elle se lève avec une grâce féline, son collier scintillant à son cou, et s'allonge sur le lit, sur le côté. Elle tapote le matelas à côté d'elle. « Allongez-vous... en sens inverse. Votre tête vers mes pieds... »

Je comprends immédiatement et m'exécute, m'allongeant face à elle, ma tête au niveau de ses hanches, mes jambes de part et d'autre de son visage. Nos corps forment un cercle parfait, chacune ayant accès à l'intimité de l'autre.

« Maintenant, » murmure-t-elle, son souffle chaud contre ma fente déjà humide, « nous pouvons vraiment... apprendre ensemble. »

Sa langue trouve mon clitoris au moment exact où la mienne touche le sien. Nous gémissons à l'unisson, nos corps se cambrant l'un vers l'autre, cherchant plus de contact, plus d'intensité.

C'est un ballet sensuel et frénétique. Chaque coup de langue que je donne, elle me le rend au centuple. Chaque caresse qu'elle me prodigue, je l'imite et l'amplifie. Nos mains explorent, pétrissent, pincent, nos bouches aspirent, sucent, lèchent, nos corps ondulent dans une synchronie parfaite.

« Oh... Maîtresse... » gémit-elle contre ma chair, sa voix étouffée par ma cuisse qui presse contre son visage.

« Continuez... n'arrêtez jamais... » je halète en retour, ma langue plongeant profondément en elle, goûtant sa saveur unique, musquée et enivrante.

Nos orgasmes montent en parallèle, se nourrissent l'un l'autre, s'amplifient mutuellement. Plus elle me donne de plaisir, plus j'ai envie de lui en donner. Plus je la sens trembler sous ma langue, plus mon propre corps répond avec ardeur.

« Ensemble... » souffle-t-elle entre deux gémissements. « Jouissons ensemble... »

L'idée de partager ce moment ultime avec elle me rend folle. J'accélère mes caresses, ma langue virevolte sur son clitoris gonflé tandis que mes doigts s'insinuent en elle, trouvant ce point magique qui la fait se cambrer violemment.

Elle répond avec la même intensité, sa bouche aspirant mon sexe avec une faim dévorante, ses doigts habiles me pénétrant avec une précision qui me fait haleter de plus belle.

Et soudain, l'extase nous saisit simultanément. Nous crions l'une dans l'autre, nos corps convulsant à l'unisson, nos orgasmes se répondant et s'amplifiant dans une spirale infernale de plaisir pur.

Nous restons enlacées longtemps après, nos souffles mêlés, nos corps encore parcourus de frissons résiduels, nos langues traçant des caresses apaisantes sur nos chairs sensibles.

« Maîtresse... » murmure-t-elle finalement contre ma cuisse.

« Oui ? »

« Merci... pour cette leçon. »

Je souris, embrasse tendrement son sexe encore palpitant. « Merci à vous... Professeure. »

Car j'ai compris ce soir que l'éducation véritable ne connaît pas de sens unique. Nous sommes toutes les deux, tour à tour, maîtresse et élève, dominante et soumise, professeure et étudiante.

***

Le lendemain matin, je descends vers le salon de musique avec une impatience particulière. Les événements de la veille ont chamboulé l'ordre établi, créé une nouvelle dynamique entre Marguerite et moi. Quand j'entre dans la pièce, je découvre une femme transformée.

Fini le chignon strict, les lunettes d'acier, l'air pincé. Marguerite porte ses cheveux détachés, tombant en cascade dorée sur ses épaules. Elle a troqué son tailleur sévère contre une robe fluide qui tombe harmonieusement sur son corps. Son visage, débarrassé de ses lunettes, révèle de grands yeux verts lumineux et des traits délicats. Elle paraît son âge : une femme séduisante dans la trentaine, rayonnante de féminité.

« Bonjour, » dit-elle simplement, un sourire chaleureux aux lèvres.

« Bonjour Marguerite. Vous êtes... éblouissante ce matin. »

Elle rougit légèrement. « Merci. Après hier soir, j'ai décidé qu'il était temps d'arrêter de me cacher derrière un personnage. »

« Et vous avez bien fait. » Je m'approche d'elle, nos corps se frôlent presque. « J'ai une question à vous poser. Vous rappelez-vous comment vous m'avez fait m'exhiber lors de ma première leçon ? Devant le jardinier ? »

Ses joues s'empourprent davantage. « Oui, je... c'était de la pédagogie. Pour vous apprendre à maîtriser vos pulsions... »

« Vraiment ? » Mon sourire devient espiègle. « J'ai une autre question, plus personnelle. Avez-vous jamais eu de relations avec un homme ? J'entends des relations sexuelles ? »

Le rouge de ses joues vire au cramoisi. Elle baisse les yeux, hésite longuement, puis secoue négativement la tête.

« Au pensionnat... les relations avec les hommes étaient... interdites. Et après... je ne sais pas. Je n'ai jamais osé. »

« Jamais ? À trente ans ? »

« Jamais. » Sa voix n'est qu'un murmure. « Je sais tout en théorie, bien sûr. Mais en pratique... »

Un frisson d'excitation me traverse. Une idée audacieuse germe dans mon esprit.

« Regardez dehors, » je dis en désignant la fenêtre d'un geste. « Que voyez-vous ? »

Elle se tourne, scrute le jardin baigné de soleil matinal. « Le jardin, la pelouse... le jardinier. »

Effectivement, Marcel est là, torse nu sous le soleil, en train de tailler les rosiers près de la terrasse. Ses muscles jouent sous sa peau tannée, des gouttes de sueur perlent sur son front.

« Parfait. » Ma voix prend une intonation autoritaire qui me surprend moi-même. « Allez à la fenêtre, face au jardin. Ouvrez votre corsage. »

« Que... quoi ? » Elle me regarde, interdite.

« Vous m'avez entendue. À la fenêtre. Ouvrez votre corsage. »

« Mais... je ne peux pas... »

« Bien sûr que si. Vous me l’avez bien fait faire l’autre jour. Aujourd'hui, c'est votre tour de vous exposer. »

Lentement, comme hypnotisée, elle s'approche de la fenêtre. Ses mains tremblent légèrement quand elle commence à déboutonner sa robe.

« J'enlève mon soutien-gorge aussi ? » demande-t-elle d'une voix hésitante.

« Naturellement. »

Elle fait glisser les bretelles le long de ses bras, libère ses seins magnifiques qui se dressent fièrement, couronnés de tétons roses déjà durcis par l'excitation et la fraîcheur matinale.

« Voilà... c'est fait. »

« Est-ce qu'il vous voit ? »

Marcel a effectivement levé les yeux. Il reste figé, sécateur à la main, bouche entrouverte devant le spectacle qu'offre Marguerite à la fenêtre.

« Oui... » souffle-t-elle. « Il me regarde. »

« Alors faites-lui signe de venir. »

« Je... je ne peux pas... »

« Si. Maintenant. »

D'un geste hésitant, elle lève la main, fait un petit signe. Marcel empoche son sécateur et s'avance vers la maison comme attiré par un aimant.

Quelques instants plus tard, j'ouvre la porte du salon. Marcel se tient là, essoufflé, le regard oscillant entre confusion et désir. Derrière lui, dans l'encadrement de la fenêtre, Marguerite se tient toujours torse nu, les bras croisés devant sa poitrine, mortifiée mais excitée.

« Entrez, Marcel, » je dis avec un sourire. « Nous avons quelque chose d'important à vous demander. Quelque chose de personnel »

« Mademoiselle, je... qu'est-ce que... »

« Chut. » Je referme la porte derrière lui. « Marguerite, montrez-vous. Baissez les bras. »

Elle obéit lentement, révélant ses seins parfaits. Marcel déglutit bruyamment.

« Marcel, » je continue d'un ton posé, « Marguerite est vierge. À trente ans. N'est-ce pas dommage ? »

« Mademoiselle... » proteste faiblement Marguerite.

« Et vous, Marcel, vous connaissez les femmes. Vous pourriez l'aider. Lui montrer ce qu'elle rate. Qu'en dites-vous ? »

Marcel regarde alternativement Marguerite et moi, comme s'il cherchait à comprendre s'il rêve.

« Si... si la dame, euh … la demoiselle est d'accord... » balbutie-t-il.

« Marguerite ? » J'attends sa réponse.

Elle hoche imperceptiblement la tête, ses joues en feu.

« Parfait. Alors nous allons procéder par étapes. Marcel, approchez-vous d'elle. Doucement. »

Il s'avance, ses yeux rivés sur la poitrine offerte de Marguerite. Quand il n'est plus qu'à quelques centimètres, je reprends :

« Maintenant, touchez-la. Juste les seins, d'abord. Délicatement. »

Les mains calleuses de Marcel se posent avec une tendresse surprenante sur les seins de Marguerite. Elle pousse un petit gémissement, ferme les yeux.

« Comment vous sentez-vous, Marguerite ? »

« C'est... différent de d’habitude... Plus chaud... Plus rugueux... »

« Marcel, caressez-la. Montrez-lui ce que peuvent faire des mains d'homme. »

Il commence à pétrir doucement sa chair tendre, ses pouces effleurent les tétons qui durcissent sous ses caresses. Marguerite se cambre involontairement vers lui.

« Bien. Maintenant, Marcel, embrassez-la. Sur la bouche. »

Il hésite une seconde, puis se penche vers elle. Leurs lèvres se joignent dans un baiser d'abord timide, puis de plus en plus passionné. Marguerite gémit dans sa bouche.

« Marguerite, touchez-le aussi. Son torse. Sentez ses muscles. »

Ses mains explorent avec curiosité le torse nu de Marcel, découvrent la texture de sa peau, la fermeté de ses muscles sous ses paumes délicates.

« Marcel, retirez sa robe. Complètement. »

Il fait glisser le tissu le long de son corps, révélant sa nudité intégrale. Marguerite tremble légèrement, mais ne proteste pas.

« Magnifique, » je murmure. « Marcel, regardez-la bien. C'est la première fois qu'un homme la voit ainsi. »

Ses yeux dévorent chaque centimètre de sa peau nacrée, des courbes parfaites de ses seins au triangle doré entre ses cuisses.

« À votre tour, Marcel. Déshabillez-vous. »

Il retire sa chemise, son pantalon. Son sexe jaillit, déjà dur, impressionnant. Marguerite écarquille les yeux.

« C'est... plus gros que dans les livres... » souffle-t-elle.

« Touchez-le, Marguerite. N'ayez pas peur. »

Sa main se tend hésitante, effleure la verge tendue. Marcel grogne de plaisir.

« Prenez-le en main. Caressez-le. »

Elle s'exécute, découvrant la texture, la chaleur, les battements qui pulsent sous sa paume.

« Marcel, allongez-vous sur le tapis. Marguerite, mettez-vous à califourchon sur lui. Mais ne le prenez pas encore en vous. Juste frottez-vous contre lui. »

Ils obéissent. Marguerite s'installe au-dessus de Marcel, sa fente humide glissant le long de son membre sans le prendre. Elle halète, découvrant ces sensations nouvelles.

« Vous aimez, Marguerite ? »

« Oui... oh oui... c'est... électrisant... »

« Marcel, caressez-la. Partout. Apprenez-lui le plaisir. »

Ses mains parcourent son corps, s'attardent sur ses seins, descendent vers son sexe. Quand ses doigts trouvent son clitoris, elle pousse un cri.

« Continuez, Marcel. Préparez-la. Avec vos doigts d'abord. »

Il glisse un doigt en elle, puis deux, l'explore avec délicatesse. Marguerite se tortille au-dessus de lui, ses premiers vrais gémissements de plaisir s'échappant de ses lèvres.

« Maintenant, » je dis quand je la vois suffisamment excitée, « vous pouvez la prendre. Doucement. C'est sa première fois. »

Marcel positionne son gland à l'entrée de son vagin. Lentement, très lentement, il la pénètre. Marguerite crie - un mélange de douleur et de surprise.

« Respirez, Marguerite. Détendez-vous. La douleur va passer. »

Peu à peu, elle s'habitue à cette présence en elle. Marcel commence des mouvements lents, prudents.

« Comment c'est ? » je demande.

« Étrange... plein... mais... bon... » halète-t-elle.

Le rythme s'accélère progressivement. Marguerite découvre les sensations de la pénétration, ses gémissements se font plus intenses, plus urgents.

« Marcel, touchez son clitoris en même temps. déclanchez-lui l'orgasme. »

Son pouce trouve le bouton sensible, le caresse en rythme avec ses va-et-vient. L'effet est immédiat - Marguerite se cambre, ses cris deviennent aigus.

« Je... je le sens... qui monte... » halète-t-elle.

« Laissez-vous aller, Marguerite. N'ayez pas peur. »

Soudain, elle explose. Son premier orgasme avec un homme la secoue de la tête aux pieds, ses parois se contractent violemment autour du sexe de Marcel qui grogne sous l'étreinte.

« Marcel, » je dis quand elle s'affaisse, épuisée, « venez ici. »

Il se retire d'elle, s'approche de moi, son sexe luisant des sécrétions de Marguerite.

« Je ne peux pas vous laisser dans cet état. »

Je m'agenouille devant lui, prends son membre en bouche. Il a le goût de Marguerite, salé et musqué, mêlé à sa propre saveur masculine. Je le suce avec ferveur, ma langue danse autour de son gland, mes lèvres aspirent sa longueur.

Il ne tient pas longtemps après l'étreinte de Marguerite. En quelques minutes, il explose dans ma bouche, son sperme m’emplit la gorge en longs jets chauds que j'avale avidement.

Quand c'est terminé, nous restons tous les trois sur le tapis, nus, haletants. Marguerite me regarde et regarde Marcel avec un mélange de reconnaissance et d'émerveillement.

« Merci... » murmure-t-elle. « Pour... pour m'avoir fait découvrir ça. »

« Ce n'est qu’un début, » je réponds avec un sourire. « Votre véritable éducation ne fait que commencer. »

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