Mademoiselle et son chauffeur

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Mademoiselle et son chauffeur Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mademoiselle et son chauffeur
La Bentley Flying Spur glisse silencieusement sur l'asphalte humide, ses phares perçant la nuit tombante en direction du bal privé au château d’Argonne. Je suis assise à l'arrière, les jambes croisées élégamment sous ma jupe ample en soie noire, ma veste de tailleur parfaitement ajustée. Mon chemisier blanc ivoire, légèrement entrouvert au col, laisse deviner la naissance de ma poitrine. Dans le rétroviseur, j'observe Daniel – quarante cinq ans, impeccable dans son uniforme sombre, ses gants de cuir blanc serrant le volant avec une précision mécanique.

Daniel fait partie du décor familial depuis mon enfance. Toujours parfait, toujours mesuré, incarnation même du serviteur stylé à l'anglaise. Mais ce soir, après mon aventure torride avec Marcel le jardinier, une audace nouvelle bouillonne en moi. J'ai goûté au plaisir de corrompre l'innocence, de briser les convenances. Daniel, avec sa réserve impeccable, représente un défi autrement plus raffiné.

La voiture négocie un virage en douceur. Les lumières de la ville défilent par la fenêtre teintée, projetant des ombres mouvantes dans l'habitacle feutré. L'odeur du cuir et de l'eau de Cologne de Daniel flotte dans l'air climatisé. Je laisse mes doigts glisser sur la banquette, savourant la texture soyeuse du revêtement.

« Daniel, » je commence d'une voix posée, « cela fait combien d'années que vous travaillez pour ma famille ? »

« Vingt ans, Mademoiselle, » répond-il sans quitter la route des yeux, sa voix parfaitement modulée.

« Vingt ans... Vous m'avez vue grandir, n'est-ce pas ? »

Un léger silence. « En effet, Mademoiselle. »

Je décroise mes jambes lentement, laissant ma jupe remonter légèrement. Dans le rétroviseur, ses yeux restent fixés sur la route, mais je perçois une micro-tension dans ses épaules.

« M'avez-vous déjà vue nue, Daniel ? »

Cette fois, un tressaillement imperceptible. Ses mains se resserrent sur le volant.

« Oui, Mademoiselle. »

« M'auriez-vous espionnée ? » je susurre, un sourire malicieux aux lèvres.

Sa réponse tombe, imperturbable, mais je sens la raideur dans sa nuque. La voiture traverse un rond-point, les phares balayant l'obscurité.

« J'aidais la femme de chambre à donner son bain à Mademoiselle, quand Mademoiselle avait six ans. »

« J'ai beaucoup changé depuis, vous savez. »

« Je n'en doute pas, Mademoiselle. »

« Vous voulez voir à quel point ? »

Sans attendre sa réponse, j’ouvre ma veste, mes doigts remontent vers les boutons de mon chemisier. Un à un, je les défais lentement, délibérément. Le tissu s'entrouvre, révélant ma peau nacrée dans la pénombre. Je ne porte pas de soutien-gorge ce soir – un choix délibérément provocant. Mes seins fermes se libèrent, leurs courbes douces captant la lumière tamisée du tableau de bord.

Dans le rétroviseur, les yeux de Daniel s'écarquillent brièvement avant qu'il ne reporte son attention sur la route, sa mâchoire serrée.

« Je vous fais bander, Daniel ? »

Silence. Ses phalanges blanchissent sur le volant de bois.

« Répondez, Daniel. »

« Oui, Mademoiselle. » Sa voix a perdu de son assurance habituelle, un léger tremblement la traversant.

« Tant mieux, » je ronronne en laissant mes mains caresser mes seins nus, « parce que moi, je mouille un max. »

Je remonte ma jupe sur mes hanches, exposant mes jambes gainées de bas fins. Mes doigts trouvent l'élastique de ma culotte en dentelle noire.

« Vous n'êtes pas éjaculateur précoce, j'espère ? »

« Hélas non, Mademoiselle. » Il tente de garder son ton professionnel, mais sa respiration s'accélère imperceptiblement.

« Oui, j'imagine que ça va vous sembler long, » je murmure en écartant ma culotte d'un geste délibéré, « parce que là, je vais me caresser. »

Mes doigts effleurent ma peau sensible, déjà humide d'excitation. « Vous me voyez bien dans le rétro ? »

« C'est très inconvenant, Mademoiselle. » Mais ses yeux reviennent malgré lui vers le miroir, captivés par le spectacle que j'offre.

« Je vous imagine en train de vous branler, Daniel. »

« Mademoiselle ! » Sa protestation manque de conviction.

J’intensifie mes caresses, sentant la pulpe de mes doigts s’enfoncer dans la moiteur brûlante de mon sexe. Chacun de mes mouvements provoque un bruit humide, obscène, qui se mêle à ma respiration haletante et emplit l’habitacle de la Bentley d’une ambiance moite, animale. Je retiens avec peine les gémissements qui montent à mes lèvres ; je les avale, préférant projeter dans l’espace confiné une tension électrique, vibrante d’attente.

Je lève les yeux vers le rétroviseur. Les phares dessinant des halos flous sur la chaussée, j’aperçois les prunelles de Daniel dansant entre la nuit et mon reflet. Hagard, il ne tente plus de masquer son trouble. Son regard reste rivé sur mon sexe, exposé, captivé par le ballet humide de mes doigts qui entrent et sortent de moi, tirant à chaque passage ce son si cru : shlurp, shlurp… Je cambre le bassin pour qu’il voie mieux, écartant largement les cuisses, offerte à son voyeurisme emprisonné derrière la bienséance.

« Branlez-vous, Daniel, » je murmure d’une voix rauque, un sourire pervers effleurant mes lèvres.

Une main conserve la maîtrise du volant, l’autre glisse lentement vers son entrejambe. Je le vois défaire sa braguette d’un geste presque mécanique, la retenue craquant sous la pression de mon exhibition. Un soupir rauque s’échappe de sa gorge, pur et profond, bien différent du timbre posé qu’il affiche d’habitude. Il extrait son sexe, le prend en main, dréssé, légèrement voilé de pénombre et faiblement éclairé par le reflet fugitif des lampadaires. Sa peau soudain nue contraste avec l’austérité de son uniforme : cette image m’excite encore davantage.

Je continue à m’ouvrir avec une frénésie croissante. Mes doigts ruissellent de mon envie, mes hanches roulent contre la banquette, et mon clitoris gonflé pulse de plaisir sous le ballet de mes caresses et le regard avide de Daniel. Mes halètements se synchronisent au rythme de ses mouvements – je devine le frottement rapide de sa main sur son sexe, le bruit subtil de la peau contre la peau, sa poitrine qui se soulève, sa main au volant qui se crispe légèrement à chaque contraction de plaisir.

« Regardez-moi bien, Daniel, » je halète entre mes dents serrées. Je veux vous voir éjaculer en pensant à mes doigts qui disparaissent en moi… à l’odeur de ma mouille, à ce goût que vous ne connaîtrez que si je vous y autorise… »

Sa respiration devient erratique, l’habitacle saturé par la moiteur de nos désirs mêlés. J’accélère, deux doigts profondément en moi, poignet lustré de ma propre excitation, jusqu’à sentir cette tension brute qui monte, irradie, me contraint. L’orgasme me prend d’un coup, brutal, m’arrachant un cri que j’étouffe contre mon poignet. Mon ventre se creuse, mes cuisses tremblent, le plaisir explose jusqu’au bout de mes orteils, me laissant pantelante, offerte, ruisselante.

Dans le miroir, Daniel tressaille violemment. Sa main ralentit, s’immobilise, puis se crispe dans un spasme. Un gémissement rauque, guttural s’échappe de lui. Je détourne à peine les yeux pour le voir sortir un mouchoir impeccable de la poche latérale, recueillir rapidement sa semence, dissimuler l’évidence sous une contenance de façade retrouvée.

« Vous avez joui aussi, Daniel ? » ma voix glisse, lasse, brisée de volupté.

« Oui, Mademoiselle, dans mon mouchoir, » répond-il après quelques secondes d’un silence chargé, sa voix éraillée d’une émotion étrangère.

Un sourire satisfait s’étire sur mes lèvres.

« Parfait, Daniel. »

« Rhabillez-vous, Mademoiselle, nous arrivons... »

Je remets mollement de l’ordre dans ma tenue défraîchie, sentant encore la moiteur tiède couler le long de ma main, offerte comme un rappel silencieux de ma domination sur le flegmatique Daniel. Au-dehors, la nuit s’étire indifférente sur la route, complice de nos jeux troubles, tandis qu’à l’intérieur, la Bentley tremble encore du chaos étouffé de notre plaisir

Les lumières du château où se déroule le bal apparaissent au loin. Daniel rajuste sa tenue, retrouvant son impeccable maintien. Mais dans ses yeux, quand ils croisent les miens dans le rétroviseur, brille une lueur nouvelle – celle du désir éveillé et de la complicité naissante.

La Bentley s'arrête devant le perron illuminé. Daniel descend pour m'ouvrir la portière, parfait gentleman. Quand je pose le pied sur le gravier, nos regards se croisent une dernière fois.

« À tout à l'heure, Daniel, » je murmure avec un sourire entendu.

« Mademoiselle, » répond-il d'une révérence impeccable.

Mais je sais que notre jeu ne fait que commencer.

******

Trois heures du matin, l’air est doux, chargé d’un parfum de nuit et d’essence. En foulant l’allée gravillonnée qui s'éloigne du château, je cherche des yeux la Bentley. La fatigue alourdit déjà mes paupières, mais un feu sourd pulse encore dans le bas de mon ventre. Toutes ces heures passées à provoquer, esquiver, titiller de jeunes héritiers empesés, n’ont fait qu’aiguiser mon désir d’une vraie transgression. La Bentley noire est là qui m’attend, garée sous une lumière blafarde.

Daniel s’avance, parfait, impeccable, pour m’ouvrir la portière arrière. Mais ce soir je refuse la distance respectueuse.

« Non, Daniel. Je m’assieds devant, avec vous, » dis-je en contournant la voiture.

Il ne commente pas, mais je perçois l’ombre d’un trouble dans la fixité professionnelle de son regard. À peine installée, la portière claque et déjà le cuir glisse sur mes bas tendus.

« Vous vous êtes amusée, Mademoiselle ? » Sa voix, égale, trahit pourtant une pointe de curiosité.

Je ris doucement, croisant les jambes, la jupe remontant haut sur ma cuisse.

« M'amuser… C'est beaucoup dire. J'ai trouvé le bal d'une monotonie affligeante... »

Je laisse échapper un soupir théâtral, croisant une jambe sur l'autre dans l'habitacle feutré de la Bentley. Mes doigts pianotent distraitement sur le cuir luxueux tandis que les images de cette soirée insipide défilent dans ma mémoire.

« Imaginez la scène, Daniel. Cette immense salle de bal, dorée à outrance, ces lustres de cristal scintillant comme mille diamants sous les plafonds ornés de fresques. L'orchestre jouait les mêmes valses poussiéreuses que mes grands-parents écoutaient déjà, et cette assemblée de jeunes gens bien élevés tournait en rond comme des automates, le sourire figé, la conversation prévisible. »

Ma voix prend une intonation moqueuse, mes yeux pétillent de malice dans la pénombre de la voiture qui file dans la nuit.

« Malgré mes initiatives... audacieuses. Car l'ennui me rend... créative. J'ai décidé de pimenter cette mascarade insipide. J'ai choisi mes proies : d'abord Augustin de Malherbe, fils du banquier, tout en costume trois-pièces et nœud papillon impeccable, mais avec ce regard fuyant des timides. Puis Édouard de Montclair, héritier d'une fortune industrielle, beau garçon certes, mais avec cette rougeur qui lui monte aux joues dès qu'une femme le regarde. »

Je ricane doucement, savourant le souvenir de ma petite vengeance contre la médiocrité ambiante.

« Je me suis frottée sans vergogne à eux, Daniel. Sans la moindre retenue. Pendant que nous dansions, j'ai collé mon corps contre le leur, laissant mes hanches rouler contre leurs bassins tendus, mes seins effleurer leurs torses à travers la fine soie de mon chemisier. J'ai senti leurs respirations s'accélérer, leurs mains devenir moites dans les miennes. »

Ma voix se fait plus rauque, plus intime, comme si je partageais un secret délicieux.

« J'ai poussé leurs mains baladeuses sous ma jupe, Daniel. Oh, ils ont d'abord résisté, jetant des regards affolés autour d'eux, terrifiés à l'idée qu'on les surprenne. Mais quand leurs doigts tremblants ont effleuré la dentelle de mes bas, quand ils ont découvert que j’étais trempée en dessous... leurs dernières inhibitions ont fondu comme neige au soleil. »

Je ferme les yeux un instant, revivant cette scène avec une satisfaction perverse.

« Et alors, j'ai susurré mille cochonneries à leurs oreilles. Des mots que leurs petites âmes bien-pensantes n'avaient jamais entendus. Je leur ai décrit en détail ce que j'aimerais leur faire, comment j'aimerais les sentir en moi, les manières dont ils pourraient me prendre... Leurs visages sont passés du rouge au cramoisi, leurs corps se sont tendus en pressant leur érection contre mon ventre . »

Un rire cristallin s'échappe de mes lèvres, teinté d'une cruauté amusée.

« Le résultat, Daniel ? Ils ont joui l'un comme l'autre avant même la fin de notre première danse. Augustin d'abord, dans un hoquet étouffé contre mon épaule, ses jambes flageolant sous lui tandis qu'il souillait son pantalon de soirée. Édouard, mon cavalier suivant, a juste tenu quelques mesures de plus, ses ongles s'enfonçant dans mon dos à travers la soie, un gémissement pathétique s'échappant de ses lèvres. »

Je secoue la tête avec un mépris amusé.

« Des puceaux, Daniel. Deux gosses de bonne famille qui n'avaient jamais connu autre chose que leurs petites mains sous les draps de leurs chambres d'adolescents. Ils ont fondu comme des chocolats au soleil dès qu'une vraie femme leur a montré un aperçu de ce que pouvait être le plaisir. C'était d'une facilité déconcertante, et d'un ennui mortel. »

Je tapote mes lèvres du bout de l'index, pensive.

« J'ai passé le reste de la soirée à les éviter, ces pauvres garçons qui me lançaient des regards éperdus d'amour et de reconnaissance, comme des chiots abandonnés. Quel gâchis... Toute cette mise en scène, cette tenue haute couture, cette coiffure parfaite, pour ça ? Pour voir deux héritiers fortunés perdre leurs moyens au premier frôlement ? »

Ma voix reprend ce ton blasé, cette lassitude d'une jeune femme qui a déjà tout vu, tout expérimenté.

« Voilà pourquoi je dis que m'amuser est un bien grand mot, Daniel. J'ai plutôt eu l'impression de jouer avec des enfants qui découvrent leurs premiers jouets. Où est le défi ? Où est le plaisir quand la victoire est acquise d'avance ? »

Je me tourne vers lui, mes yeux brillant d'une lueur provocante dans l'obscurité de l'habitacle.

Il garde obstinément les yeux sur la route, mais je vois bien la crispation de sa main gauche sur le volant.

« Ce ne sont que des jeunes gens, Mademoiselle. Il faut comprendre… »

Je souris, penchant la tête pour mieux le dévisager.

« Et moi, je suis quoi alors ? Une demoiselle mure et expérimentée ? »

Il esquisse une moue.

« J’ai entendu dire que les filles sont toujours un peu plus en avance que les garçons, Mademoiselle. »

Je hausse les épaules, en exagérant la nonchalance.

« Tu parles… de l’avance. Au moins ils ont joui, eux ; ou plutôt : JE les ai fait jouir. Mais moi, rien. Tintin, Daniel, pas la moindre étincelle. »

Un bref silence. Daniel répond d’une voix mesurée :

« L’abstinence est l’affranchissement de l’homme de la lubricité et sa soumission à la sagesse. »

Je me tourne vers lui avec un demi-rire.

« C’est de vous, ça ? »

Il secoue doucement la tête, un mince sourire aux lèvres.

« Léon Tolstoï, Mademoiselle. Un écrivain russe. »

Je fais claquer ma langue : « Tout à fait dans le style de cette soirée stérile. »

Je pose brutalement la main sur sa cuisse.

« Arrêtez-vous ici, Daniel. »

Il obtempère, la voiture s’immobilise au bord de la route, les feux oranges balayant le talus herbeux.

Le silence dans l’habitacle est empli de tension. Je pivote sur mon siège, le cœur cognant dans la poitrine.

« S’il vous plaît… Consolez-moi. Caressez-moi. »

Sa voix s’éraille : « Mademoiselle, je ne suis pas certain que… »

Mais je l’interromps, cravachée par la frustration : « Je me moque de vos certitudes. Caressez-moi. »

Je saisis les pans de mon chemisier d'une main impatiente, tirant d'un coup sec sur les boutons qui cèdent et sautent dans tous les sens, roulant sur le cuir de la banquette avec de petits claquements métalliques. Le tissu s'écarte brutalement, libérant mes seins qui jaillissent, nus, dans la pénombre de l'habitacle, leurs courbes pleines et fermes captant la lueur orangée qui se reflète sur le talus. Mes mamelons, déjà durcis par l'excitation et la fraîcheur nocturne, pointent vers Daniel, roses et sensibles, palpitant au rythme de mon cœur emballé.

Daniel se fige une fraction de seconde, ses yeux s'écarquillent devant ma poitrine offerte, sa respiration se coupe dans un hoquet de surprise mêlée de désir. Puis, comme attiré par un aimant, sa main gauche quitte le volant et se pose sur ma peau nue, large, chaude, enveloppante. Sa paume rugueuse contraste délicieusement avec la douceur de mes seins, et je frissonne sous cette caresse tant attendue, un gémissement étouffé s'échappant de mes lèvres.

Il caresse avec une délicatesse qui me surprend, ses doigts longs et fins traçant des cercles lents et précis autour de mes aréoles, effleurant ma chair sensible sans jamais toucher directement mes tétons tendus, me faisant languir. Chaque effleurement envoie des décharges électriques jusqu'à mon bas-ventre, réveillant une moiteur brûlante entre mes cuisses. Soudain, il pince délicatement un mamelon entre son pouce et son index, le roulant doucement, tirant dessus avec juste ce qu'il faut de pression pour m'arracher un soupir de plaisir pur.

« Oh... Daniel... », je halète, ma tête basculant en arrière contre l'appui-tête, mes cheveux s'étalant en cascade. La sensation est divine, mais mon désir exige plus, beaucoup plus.

Poussée par une urgence fébrile, je remonte ma jupe sur mes hanches d'un geste rapide, dévoilant mes jambes gainées de bas fins et, au sommet, ma culotte de dentelle noire qui colle déjà à ma chair humide. Le tissu fin est trempé, transparent de ma moiteur, révélant la silhouette gonflée de mes lèvres intimes à travers la dentelle. D'un geste délibéré, j'écarte le tissu sur le côté, exposant ma vulve luisante et palpitante à la lumière surréelle du plafonnier que j'allume d'un geste.

La clarté crue révèle l'étendue de mon excitation : mes lèvres sont gonflées, brillantes de désir, entrouvertes comme une invitation. Mon clitoris pointe, rouge et sensible, tandis qu'un filet de moiteur perle à l'entrée de mon vagin, glissant lentement le long de ma fente. L'odeur de mon excitation emplit l'habitacle, musquée et enivrante.

Je saisis le poignet de Daniel avec fermeté, guidant sa main libre entre mes cuisses écartées, ma voix rauque de désir : « Là... Touchez-moi là, Daniel... J'en ai tellement besoin... »

Sa main glisse vers mon sexe, hésitante d'abord, puis avec plus d'assurance. Ses doigts effleurent mes lèvres humides, explorant ma texture veloutée, recueillant ma moiteur pour l'étaler sur ma peau brûlante. Puis, lentement, il glisse un doigt à l'intérieur de moi, me faisant cambrer le dos de plaisir. Mes parois se resserrent autour de lui, avides, l'aspirant plus profondément. Il ajoute un second doigt, étirant délicieusement mon intimité, et entame un va-et-vient régulier qui me fait gémir.

« Vous êtes si étroite, Mademoiselle... », murmure-t-il, sa voix altérée par l'émotion.

Je me cambre sur le cuir luxueux de la banquette, m'offrant totalement à ses caresses, ma main emprisonnant la sienne contre ma vulve palpitante. Chaque mouvement de ses doigts en moi déclenche des ondes de plaisir qui irradient jusqu'au bout de mes orteils. En même temps, poussée par un besoin dévorant de le toucher, mes mains tremblantes défont sa ceinture, tirent sur le zip de sa braguette dans un chuintement métallique.

Son sexe jaillit, libéré de son carcan, dressé et impressionnant dans la pénombre. Il est plus gros que je ne l'imaginais, veiné, palpitant de désir, son gland luisant de pré-sperme qui perle à son extrémité. Je m'en empare avidement, sentant sa chaleur contre ma paume, sa dureté contrastant avec la douceur de sa peau tendue.

« Vous n’êtes pas obligée, Mademoiselle... », grogne-t-il, ses hanches se soulevant involontairement vers ma main.

Nous restons ainsi enlacés dans cette danse érotique, liés par la moiteur de nos peaux et l'urgence de nos désirs. Ses doigts plongent en moi avec une précision chirurgicale, trouvant ce point sensible à l'intérieur de mon vagin qui me fait trembler, tandis que son pouce dessine des cercles savants sur mon clitoris gonflé, cherchant le mouvement parfait pour me faire perdre la raison. De mon côté, j'enserre sa verge d'une poigne ferme, la caressant de toute ma main dans un va-et-vient régulier, étalant son pré-sperme sur sa longueur pour lubrifier mes mouvements.

L'habitacle s'emplit de nos gémissements entremêlés, de nos halètements de plus en plus erratiques, des bruits humides et obscènes de nos caresses. La Bentley semble suspendue hors du temps, notre bulle d'intimité où seuls existent nos corps en fusion.

Mon plaisir gonfle par vagues successives, de plus en plus puissantes, menaçant de me submerger. J'agrippe le repose-tête de ma main libre, mes ongles s'enfonçant dans le cuir pour ne pas crier et alerter d’éventuels passants. Puis, poussée par une soif insatiable, je me penche vers Daniel, glissant avec souplesse entre les sièges pour lui offrir ma bouche.

Mes lèvres s'entrouvrent, englobant délicatement son gland chaud et pulsant. Le goût salé de son désir explose sur ma langue, amer et viril, m'enivrant instantanément. Je le prends lentement en bouche, centimètre par centimètre, ma langue tournoyant autour de lui, traçant des sillons humides sur sa peau tendue. Pendant ce temps, sa main libre replonge entre mes cuisses, ses doigts s'activent frénétiquement sur mes lèvres ouvertes, frottant mon clitoris en cercles rapides.

Je fais coulisser sa verge dans ma bouche, d'abord lentement, savourant sa texture, puis de plus en plus vite, mes lèvres et ma langue complices dans cette danse érotique. Je le suce avec l'avidité d'une affamée, mes joues se creusant à chaque aspiration, mes gémissements vibrant autour de lui. Daniel grogne, sa main libre venant se perdre dans mes cheveux, guidant mes mouvements avec une douceur possessive.

« Oh... Mademoiselle... votre bouche... c'est... divin... », balbutie-t-il, sa voix brisée par le plaisir.

Je sens la vague de jouissance qui enfle en moi, déferlant dans mes veines comme une lave brûlante. Ses doigts accélèrent sur mon clitoris, ma bouche aspire plus fort son sexe, et soudain l'orgasme me percute de plein fouet. Tout mon corps se contracte dans un spasme incontrôlable.

Au même instant, Daniel explose dans ma gorge avec un râle étouffé ; je sens ses hanches trembler, sa verge pulser contre ma langue, ses jets chauds et épais remplir ma bouche.

Je jouis toujours, secouée de frissons violents qui me traversent de la tête aux pieds, mes cuisses ruisselantes de plaisir, mes seins lourds ballottant à chaque soubresaut. J'avale avidement tout ce qu'il me donne, prolongeant son extase par des succions douces, nos corps vibrant à l'unisson dans cette communion charnelle parfaite, suspendus dans l'éternité d'un instant de pure volupté partagée.

Je me redresse lentement, essuyant le filet de sperme sur mon menton, les jambes encore tremblantes.

Un silence moite flotte dans la Bentley.

Je souris d’un air victorieux, la voix voilée :

« Ça vous a plu, Daniel ? »

Il reprend progressivement sa respiration, redressant sa chemise, remettant son sexe à l’abri.

« Oui, Mademoiselle. Les débuts de Mademoiselle sont … prometteurs. »

Je reboutonne mon chemisier, rabats ma jupe. J’effleure sa joue du bout des doigts.

« Allez, en route. Direction chez papa et maman… Et nettoyez votre volant avant qu’on arrive, s’il vous plaît. »

Daniel acquiesce, un éclat secret dans le regard. Il redémarre la voiture. Je m’appuie contre la portière, repue, la nuit baignée d’essence, de secrets et de plaisir partagé.

*****

Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Le lendemain matin, j'avale vite fait mon petit déjeuner avant de me diriger vers le garage, ma robe de chambre en soie flottant librement autour de mes chevilles nues. L'air matinal est encore frais, mais une excitation brûlante pulse déjà dans mes veines au souvenir de la nuit précédente.

Daniel est là, impeccable dans son uniforme, appliquant méthodiquement une peau de chamois sur le capot lustré de la Flying Spur. Chaque geste est précis, professionnel, comme si rien ne s'était passé entre nous dans l'habitacle feutré de cette même voiture quelques heures plus tôt.

Mon père est là lui aussi, smartphone à la main, consultant son agenda d'un air préoccupé.

« Mademoiselle a passé une bonne nuit ? » demande Daniel d'une voix parfaitement neutre, sans même lever les yeux de son travail.

Son impassibilité me déroute. Est-ce que tout cela n'était qu'un rêve ? Pourtant, je sens encore le goût salé de son sperme sur ma langue, la sensation de ses doigts délicats explorant ma chair...

« Oui, merci Daniel. Je crois que j'ai fait un drôle de rêve. »

« Tes rêves n'intéressent pas le personnel, » interrompt sèchement mon père sans lever les yeux de son écran.

« Daniel, je vais prendre la Porsche pour aller à cette réunion d'actionnaires. Je n'aurai pas besoin de vous aujourd'hui. » Il ajoute distraitement : « Ma fille peut disposer de vous. Emmenez-la où elle veut. »

Le bruit de ses pas s'éloigne, suivi du ronronnement de la Porsche sur le gravier, puis du claquement du portail qui se referme. Nous voilà seuls.

J'éclate de rire, un rire cristallin qui résonne dans l'espace clos du garage, libérant toute la tension accumulée.

Daniel tient sa peau de chamois suspendue, perplexe, ses yeux interrogateurs fixés sur moi.

« Où Mademoiselle souhaite-t-elle que je la conduise ? »

Je ris de plus belle, une joie malicieuse pétillant dans mes yeux : « Vous avez entendu ce que papa a dit... Je veux que vous m'emmeniez au septième ciel, Daniel ! »

D'un geste théâtral, j'ouvre ma robe de chambre et la laisse glisser en cascade soyeuse à mes pieds. Je suis entièrement nue en dessous, ma peau nacrée captant la lumière filtrante du garage. Mes seins fermes se dressent fièrement, mes mamelons déjà durcis par l'excitation et la fraîcheur matinale, tandis que ma fente accueille une moiteur bienvenue.

Daniel baisse pudiquement les yeux et reprend son méticuleux nettoyage de la voiture, comme si ma nudité n'avait aucun effet sur lui.

« Mademoiselle doit apprendre à maîtriser ses pulsions, » dit-il d'une voix égale. « Me fait-elle confiance ? »

C'est à mon tour d'être perplexe. Son ton réservé contraste étrangement avec l'intimité que nous avons partagée.

« Euh... oui, Daniel. Depuis toujours. »

Il abandonne alors sa peau de chamois et va fouiller dans un coffre à matériel. Il en tire deux cordes épaisses, rugueuses. Il en fait passer une à travers l'habitacle de la voiture, par les vitres avant ouvertes.

« Étendez-vous là, Mademoiselle, » dit-il en désignant du menton le capot lustré de la Flying Spur.

Mon cœur s'emballe. Je sens un mélange de peur et d'excitation monter en moi, mais ma confiance en Daniel est absolue. J'obéis, je m'étends sur le métal immaculé du capot, sentant sa surface lisse et froide contre ma peau nue, un contraste saisissant qui me fait frissonner.

« Écartez les bras. »

Il attache mes poignets à la corde qui dépasse des vitres avant ouvertes, serrant juste assez pour que je ne puisse bouger, sans que ce soit douloureux.

« Les chevilles maintenant. Écartez grand les cuisses, Mademoiselle. »

Il fait passer la seconde corde sous l'avant du capot moteur, et attache mes chevilles à chaque extrémité.

Me voici prisonnière sur le capot de la Bentley, bras étendus en croix, cuisses ouvertes dans une posture d'abandon total. Ma vulve, déjà humide d'anticipation, effleure presque la mascotte rétractable de la calandre – ce B ailé emblématique qui semble maintenant sortir de mon intimité exposée. Mes seins se soulèvent au rythme de ma respiration accélérée, mes mamelons dressés vers le ciel comme des perles roses, tandis que des frissons parcourent ma peau nue sous l'effet conjugué de l'excitation et de la fraîcheur du métal.

Il reprend la peau de chamois par un coin, un sourire énigmatique aux lèvres.

« Mademoiselle a besoin qu'on la fasse reluire. »

Doucement, tel un virtuose maîtrisant son art, il promène la peau de chamois au-dessus de mon corps prisonnier. Le coin opposé vient effleurer ma chair offerte dans une délicate torture ; mon ventre plat se contracte sous la caresse, les muscles ondulant involontairement sous l'épiderme tendu comme un tambour.

La peau glisse le long de l'intérieur sensible de mes bras, cette zone si vulnérable où les nerfs affleurent sous la peau satinée, déclenchant des frissons électriques qui remontent jusqu'à mes épaules tremblantes. Elle descend vers mes cuisses, effleurant cette chair tendre et chaude, si proche de mon intimité palpitante que j'en perds presque la raison.

Ma gorge se serre quand la peau remonte vers mon cou, cette zone érogène oubliée où chaque effleurement fait battre mes artères comme un tam-tam affolé. Mes seins se tendent désespérément vers cette promesse de contact, mes mamelons durcis pointant dans l'air matinal, quémandant une caresse qui ne vient jamais vraiment.

Les minutes s'étirent comme des heures. Interminablement, Daniel répète ce manège diabolique, variant les angles, la pression, la vitesse – parfois si lent que je dois retenir mon souffle, parfois plus rapide, créant un courant d'air qui fait dresser tous les poils de mon corps. Il ne me touche jamais que du bout de la peau, créant ces frissons fantômes qui irradient à travers tout mon être, embrasant chaque terminaison nerveuse.

Je me convulse sous ces frôlements spectraux, mes membres tendus tirant sur mes liens de corde qui mordent délicieusement ma peau. Une plainte rauque s'échappe de mes lèvres entrouvertes, mélange de supplication et de désir à l'état brut. Mon bassin roule instinctivement, cherchant plus de contact, mais Daniel maintient cette distance frustrante avec un sadisme exquis.

Il fait durer le supplice, promenant la peau le long de mes flancs, dans le creux de mes reins, sur l'arrondi de mes épaules, redessinant les contours de mon corps sans jamais s'attarder assez longtemps pour m'offrir la satisfaction d'un vrai contact. Mes sens sont en éveil maximal – chaque souffle d'air sur ma peau nue devient une caresse, chaque vibration de la peau de chamois un électrochoc de plaisir.

« Daniel... s'il vous plaît... » Ma voix se brise sur cette supplication, mes cordes vocales tendues par l'émotion.

Il s'éloigne alors avec une lenteur calculée, laissant mes terminaisons nerveuses en feu, abandonnées dans cette attente insoutenable. J'entends ses pas mesurés sur le sol du garage, chaque bruit amplifié par ma sensibilité exacerbée.

« Daniel, par pitié, revenez ! »

Le bruit de la portière arrière qui s'ouvre résonne comme un écho dans l'espace clos. Il fouille dans le mini-bar, le tintement cristallin des verres me parvenant comme une promesse. Il revient avec un glaçon qui scintille dans sa paume comme un diamant maléfique.

« Mademoiselle est chaude, bien trop chaude. Il faut la refroidir. »

Une nouvelle torture commence, plus raffinée encore. Le glaçon glisse d'abord sur mes lèvres brûlantes, la glace fondant instantanément au contact de ma bouche fiévreuse. L'eau glacée coule sur mon menton, traçant un sillon de fraîcheur qui contraste violemment avec la chaleur de ma peau.

Il descend lentement le long de ma gorge palpitante, laissant derrière lui une traînée humide et froide qui fait se dresser tous les petits cheveux de ma nuque. Le glaçon trace des arabesques glacées entre mes seins, contournant leur rondeur avec une précision d'orfèvre, s'approchant dangereusement de mes mamelons durcis sans jamais les effleurer directement.

Quand enfin la glace touche l'aréole sensible de mon sein droit, je pousse un cri perçant. Mes mamelons se contractent violemment sous le choc thermique, se durcissant au point d'être douloureux. L'eau glacée perle et coule, formant des rivières froides sur mon ventre tendu, chaque goutte un petit choc électrique sur ma peau hypersensible.

Puis, dans un geste d'une cruauté délicieuse, Daniel souffle son haleine chaude sur les zones refroidies. Le contraste saisissant entre le froid de la glace et la tiédeur de son souffle me fait gémir et me cambrer comme si j'étais possédée. Ma peau ne sait plus si elle doit frissonner ou brûler.

Il fait durer ce supplice, alternant glace et souffle chaud sur différentes parties de mon corps. Le glaçon fond lentement dans sa main, l'eau coulant entre ses doigts pour tomber goutte à goutte sur ma peau tendue. Chaque goutte est un événement, une sensation pure qui traverse mon être comme une décharge électrique.

Le glaçon, plus petit maintenant, descend plus bas, effleurant l'intérieur de mes cuisses frémissantes. Il s'approche de ma vulve palpitante, cette zone en feu qui réclame son attention, mais s'arrête toujours juste avant de me toucher là où j'ai le plus besoin de lui.

Je crie, je supplie, des larmes de frustration et de désir perlent au coin de mes yeux. « Daniel, je vous en prie... touchez-moi... » Ma voix n'est plus qu'un râle, mes mots hachés par des sanglots de plaisir contenu.

L'attente devient proprement insoutenable. Chaque seconde s'étire comme une éternité. Mon bassin se pousse désespérément en avant, mes hanches roulant dans le vide, cherchant frénétiquement le contact avec quelque chose, n'importe quoi qui pourrait apaiser ce brasier qui me consume.

C'est alors que la mascotte ailée de la calandre entre en jeu – ce B de Bentley froid et métallique devient soudain l'objet de tous mes désirs. Je pousse mon bassin vers l'avant, frottant ma chair gonflée et trempée contre le métal glacé. Le contraste entre la froideur du métal et la chaleur de mon sexe me fait trembler de tout mon être, chaque contact m'arrachant des gémissements rauques qui résonnent dans le garage silencieux.

« Daniel... je vous en supplie... »

Enfin, il se penche sur moi, ses lèvres trouvant les miennes dans un baiser profond et langoureux. Nos langues dansent, explorent, se cherchent avec une avidité qui trahit la tension accumulée. Ses mains remontent vers mes seins, les pétrissent avec une douceur ferme, pinçant mes tétons entre ses doigts. Je me cambre malgré mes liens, poussant ma poitrine vers ses paumes.

« Daniel, je t'en prie... Maintenant ! »

Je sens le silence qui s'étire dans le garage, seulement troublé par le bruit de nos respirations entremêlées et le léger cliquetis métallique qui provient de l'établi. Mes sens sont aiguisés à l'extrême, chaque nerf de mon corps tendu vers l'attente, mes poignets tirant légèrement sur les cordes qui me maintiennent écartée sur le capot lustré de la Bentley. La surface métallique sous ma peau nue s'est réchauffée au contact de mon corps brûlant, mais la fraîcheur persiste encore par endroits, créant un contraste délicieux qui amplifie chaque sensation.

Daniel s'écarte de moi avec une lenteur calculée, ses pas résonnant sourdement sur le béton du garage. Je tourne la tête autant que mes liens me le permettent, tentant de suivre ses mouvements, mais il disparaît de mon champ de vision, me laissant dans une attente fébrile qui fait pulser mon clitoris contre la mascotte de la calandre. Le bruit métallique s'intensifie – il fouille parmi ses outils, cherchant quelque chose avec une précision qui me fait frissonner d'anticipation. Puis il ouvre la portière conducteur. Presse le bouton d'effacement de la mascotte, qui se rétracte dans le capot. Je crie de dépit.

Quand il revient dans mon champ visuel, mon souffle se coupe. Il tient délicatement entre ses doigts un gros tournevis, mais pas n'importe lequel – un modèle ancien, robuste, dont le manche de bois verni est long d'au moins vingt centimètres et épais comme un petit poing d'homme. Il le tient par la lame métallique, le présentant comme un objet précieux, et le bois poli luit dans la lumière tamisée du garage avec des reflets dorés qui m’hypnotisent.

« Daniel... » je souffle, ma voix rauque de désir et d'appréhension mêlés.

Il ne répond pas, se contentant d'approcher lentement, ses yeux fixés sur mon visage pour guetter chacune de mes réactions. Le manche du tournevis s'approche de mon intimité, et je sens la chaleur qui en émane – le bois a gardé la tiédeur de ses mains, contrairement au métal froid du capot.

Il effleure d'abord mes lèvres intimes de l'extrémité arrondie, me faisant tressaillir. Le contact est doux, presque caressant, et pourtant je sens toute la puissance contenue dans cet objet, sa capacité à me remplir comme aucun doigt ne pourrait le faire. Ma moiteur perle déjà, s'écoulant pour lubrifier cette rencontre entre ma chair et le bois vernis.

« Le voulez-vous Mademoiselle ? » demande-t-il d'une voix grave, presque hypnotique.

« Oui... » je halète, mes hanches roulant involontairement pour chercher plus de contact. « Pénètre-moi avec tout ce que tu veux, mais fais-le maintenant ! »

Daniel positionne l'extrémité du manche à l'entrée de ma vulve ruisselante. Le bois, réchauffé par ses mains, contraste avec la fraîcheur de l'air du garage sur ma peau moite. Il commence à l'enfoncer, centimètre par centimètre, avec une lenteur sadique qui me fait gémir d'impatience.

La sensation est indescriptible. Le manche épais étire mes parois avec une fermeté que n'ont pas les doigts, une consistance à mi-chemin entre la dureté du fer et la douceur de la chair. Chaque millimètre qui pénètre en moi déclenche des ondes de plaisir pur, mes muscles intimes s'adaptant à cette intrusion inhabituelle, l'enserrant comme pour ne plus le laisser partir.

« Oh mon Dieu... » je gémis, ma tête basculant en arrière, mes seins se soulevant au rythme de ma respiration erratique.

Daniel continue son manège avec une patience de maître, enfonçant le manche jusqu'à ce que je sente le métal de la virole contre mes lèvres, puis il le retire lentement, si lentement que je sens chaque aspérité du bois verni glisser contre mes parois sensibilisées. Le vide qu'il laisse me fait gémir de frustration.

« S'il te plaît... plus... »

Il obtempère, me pénétrant à nouveau, mais cette fois plus profondément, plus vite, et le rythme s'installe. Le bois glisse en moi avec une facilité déconcertante, ma moiteur rendant chaque va-et-vient fluide et naturel. Mes hanches bougent autant que mes liens le permettent, cherchant à accompagner ces mouvements qui me propulsent vers des sommets de plaisir inouïs.

Le manche du tournevis atteint des points en moi que rien n'a jamais touchés, frottant contre mes parois avec une constance que n'a pas la chair humaine. Chaque poussée déclenche des spasmes qui remontent le long de ma colonne vertébrale, faisant durcir mes tétons jusqu'à la douleur, contractant tous les muscles de mon bas-ventre dans une tension délicieuse.

« Mademoiselle aime ça ? » murmure Daniel, sa voix chargée d'une satisfaction mâle qui m'excite encore plus.

« Oui... oh oui... ne t'arrête pas... » je halète, les mots se bousculant dans ma gorge serrée par l'extase montante.

Il accélère imperceptiblement le rythme, et c'est comme si un barrage cédait en moi. Mes cris se font plus aigus, plus désespérés, mes poings se serrent autour des cordes qui me maintiennent, mes jambes tirent sur leurs liens dans un réflexe incontrôlable. Le plaisir déferle par vagues de plus en plus puissantes, chacune me rapprochant d'un point de non-retour.

L'orgasme monte en moi comme une marée irrésistible, partant de mon bas-ventre pour irradier jusqu'au bout de mes doigts et de mes orteils. Je sens mes muscles intimes se contracter rythmiquement autour du manche de bois, l'enserrant avec une force qui me surprend moi-même. Mes jambes tremblent violemment contre leurs liens, mes cuisses se contractent, ma tête bascule en arrière dans un abandon total.

« Je vais... je vais... » je bégaye, incapable de former des phrases cohérentes.

C'est alors que Daniel, avec un timing parfait qui révèle sa maîtrise absolue de la situation, retire brutalement le tournevis. Le vide soudain me fait crier, un mélange de frustration et de désir qui me rend folle. Mais avant que je puisse protester, j'entends le froissement de ses vêtements, le bruit de sa braguette qui s'ouvre, et soudain il est là, au-dessus de moi.

Sa verge chaude et palpitante remplace instantanément le bois, me pénétrant d'un seul coup puissant qui me fait hurler de plaisir. Après la fermeté inerte du manche, la sensation de sa chair vivante, de sa chaleur, de ses pulsations contre mes parois est électrisante. Son sexe épouse à la perfection mes contours intimes, comme si nos corps avaient été faits l'un pour l'autre, me remplissant exactement comme j'en avais désespérément besoin.

« Maintenant, Mademoiselle a mérité son plaisir, » grogne-t-il contre mon oreille, sa voix transformée par le désir.

Et il a raison. Après l'objet, si délicieux soit-il, il n'y a rien qui puisse remplacer la connexion humaine, cette fusion de nos chairs qui transcende la simple jouissance physique pour devenir quelque chose de plus profond, de plus essentiel.

Ses lèvres dévorent les miennes avec une faim dévorante, sa bouche chaude et exigeante scelle un baiser passionné qui étouffe mes cris de plaisir. Sa langue presse la mienne avec une urgence brute, goûtant chaque recoin de ma bouche comme s'il voulait me boire entièrement. Je sens le goût salé de ma propre excitation sur ses lèvres, mêlé à celui, plus masculin, de sa peau tannée par le soleil et le travail.

Ses mains parcourent ma peau moite avec une avidité presque désespérée, ses paumes rugueuses exhaltent la douceur de ma chair brûlante. Elles glissent le long de mes flancs, remontent vers mes seins qu'elles pétrissent avec une fermeté possessive, les pouces frottent mes mamelons durcis jusqu'à ce que des éclairs de plaisir irradient jusqu'à mon sexe tendu. Puis elles redescendent, épousent la courbe de mes hanches, s'enfoncent dans la chair tendre de mes fesses pour me plaquer plus étroitement contre lui.

Il entame alors un va-et-vient profond et régulier, chaque poussée de son bassin semblant m'enfonçer un peu plus dans le métal tiède du capot. Sa verge épaisse me remplit à satiété, étirant mes parois humides qui se contractent avidement autour de lui. Je sens chaque veine de son membre frotter contre ma chair intime, atteignant des points exquis qui me font haleter et trembler.

Le rythme s'installe, élémentaire. Ses hanches roulent contre les miennes dans une cadence ancestrale, chaque retrait me laissant vide et affamée, chaque pénétration me comblant d'une plénitude extatique. Mes jambes, entravées par les cordes, frémissent contre leurs liens, mes muscles se tendent et se relâchent au gré de ses mouvements.

Le plaisir monte en spirale, vague après vague, s'intensifiant à chaque coup de reins. Mon corps tout entier devient un instrument de volupté sous ses caresses passionnées. Mes seins rebondissent doucement au rythme de ses assauts, mes mamelons frottent contre son torse nu à travers sa chemise entrouverte. La sensation de ses poils rêches contre ma peau satinée ajoute une dimension sauvage à notre étreinte.

Nos corps fusionnent dans une danse primitive, millénaire, comme si nous répondions à un appel ancestral gravé dans nos chairs. Nos sueurs se mélangent, nos souffles s'entremêlent, nos gémissements se répondent dans une mélodie érotique qui résonne dans l'espace clos du garage. L'odeur de nos essences mêlées – musquée, salée, animale – imprègne l'air autour de nous.

Je sens mon orgasme approcher de nouveau, tel un raz-de-marée déferlant dans mes veines. Mes parois vaginales pulsent autour de sa verge, le serrant, l'aspirant plus profondément encore. Mes ongles griffent ses épaules à travers le tissu de sa chemise, cherchant un ancrage dans cette tempête de sensations.

« Daniel... oh, Daniel... » je halète contre ses lèvres, sa bouche avalant mes suppliques.

Il accélère imperceptiblement le rythme, ses coups de boutoir se faisant plus urgents, plus profonds. Son gland cogne contre mon col utérin à chaque poussée, envoyant des ondes de plaisir-douleur qui décuplent mon excitation. Je sens ses muscles se tendre, sa respiration devient erratique contre ma bouche.

L'extase nous saisit simultanément, tel un éclair aveuglant. Mon vagin se contracte violemment autour de lui, aspirant son membre dans des spasmes incontrôlables. Il explose en moi dans un grognement rauque, ses jets chauds et épais me remplissent, déclenchant de nouvelles vagues d'orgasme qui me secouent de la tête aux pieds.

Nos corps convulsent à l'unisson, emportés dans un tourbillon d'extase pure qui efface tout – le temps, l'espace, la raison. Des étoiles dansent derrière mes paupières closes, ma vision se trouble, mes sens se dissolvent dans une symphonie de plaisir absolu.

C'est trop intense, trop bouleversant. Mon esprit ne peut plus supporter cette déferlante de sensations. Dans un dernier sursaut d'extase, je bascule dans l'inconscience, emportée par cette jouissance qui dépasse l'entendement, mon corps abandonné aux derniers soubresauts de passion partagée...

Quand j'ouvre les yeux, je suis allongée sur la banquette arrière de la Bentley, une douce couverture de cachemire jetée sur ma nudité. Daniel, impeccable dans son uniforme, achève de ranger ses outils.

« Daniel... je crois que je viens de faire un rêve merveilleux... »

Il me regarde avec ce même sourire énigmatique, ajustant sa casquette d'un geste parfaitement étudié.

« Vos rêves n'intéressent pas le personnel, Mademoiselle. »

Mais dans ses yeux brille une lueur complice qui me dit que certains rêves peuvent revenir nuit après nuit, pour peu qu’on sache les entretenir.

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Histoire Erotique
Bien ecrit



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