Mal aimée

- Par l'auteur HDS MG8895 -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Mal aimée Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mal aimée
Robert, 50 ans, est un agriculteur du Grand-Est, pacsé depuis 15 ans à Lydie, 40 ans, femme au foyer, sans enfant. Ils se sont connus sur un site de rencontre ; lui célibataire et elle divorcée d’un mari violent et alcoolique.
Robert est très occupé à sauvegarder sa ferme, bétail, fourrage, moissons, enfin toutes les tâches inhérentes à une exploitation agricole.
Lydie gère son ménage, les tâches ménagères, les animaux domestiques, elle s’occupe également et sporadiquement de ses Beaux-parents âgés, lorsque c’est nécessaire. Elle ne s’ennuie pas, elle est aux petits soins pour son mari, les repas sont prêts quand il rentre de son travail ; dont l’amplitude horaire est grande, levé à 06h00 et couché à 23h00, avec une petite pause méridienne d’une heure.
Les loisirs sont inexistants, les distractions très rares, seules quelques invitations familiales et la télévision. Robert se couche très tôt pour assurer ses longues journées. Ce couple va rarement se coucher ensemble. Lydie fait la comptabilité de l’exploitation, gère les commandes nécessaires et lorsqu’il lui reste du temps, elle aime s’évader sur le net.
Il faut reconnaître que les relations amoureuses sont rares et rapides. Robert souvent, trop souvent, ne s’embête pas avec la bagatelle. Lorsqu’il honore Lydie, c’est fugace. Il se lève de table, replie sa serviette, repousse sa chaise et demande à sa compagne :- Tu me rejoins ? ! Sans attendre de réponse, il se dirige vers la chambre à coucher.
Lydie ne répond même plus. C’est devenu un rituel, elle sait qu’elle va se déshabiller, elle va se coucher sur le dos, Robert va se coucher sur elle, la pénétrer sans préliminaire, il va faire dix allers et retours, rapidement, seulement pour éjaculer, se retirer et se tourner pour dormir. La toilette se fera peut-être le lendemain, s’il a le temps. La stérilité de Lydie, due aux violences passées, a une incidence majeure sur sa vie de couple, pas de descendance, pas de repreneur potentiel pour la ferme, une tragédie dans le monde paysan.
Lydie se lèvera à l’issue de l’acte, passera aux toilettes, elle urinera puis lavera son intimité, frustrée et résignée, comme à chaque rapport. Oh, elle a bien pensé au plaisir solitaire mais on lui a dit que c’était mal. Orpheline très tôt, elle a été élevée par les Sœurs Catholiques qui, lui ont prodigué une éducation inflexible, axée sur le travail et la prière.
Quand les envies apparaissaient, elle serrait très fortement les cuisses, comprimant son clitoris. Les premières fois, ça la calmait et reprenait son travail, oubliant cette flamme qui lui tourmentait les entrailles et lui commandait le désir dans le bas ventre. Parfois en urinant, elle éprouvait un peu de plaisir, son jet sortant du méat chatouillait son clito, mais dès que la miction cessait, ce petit plaisir s’arrêtait et l’envie demeurait. Dès lors, elle prit cette habitude, certes singulière mais visiblement efficace, de serrer les cuisses en se pliant en deux pour arrêter le phénomène.

Robert, avec quelques collègues, a projeté de se rendre au salon de l’agriculture à Paris, pour y découvrir les nouveaux matériels et y rencontrer des collègues. Il prendra un peu de bon temps, ira boire quelques coups et dégustera quelques spécialités régionales exposées aux différents stands.
Robert est parti le vendredi soir, un métayer a été commandé pour le remplacer pendant 72h00. Lydie reste seule avec ses animaux, son chat persan « Aramis » et son chien « Pulco », un Beauceron. Son compagnon a tout de même embrassé furtivement Lydie sur les lèvres, avant de monter dans son véhicule, sans se retourner, pour se diriger vers la capitale.
Enfin seule, dans cette grande maison et sa labeur terminée, elle alluma son ordinateur et frappa les touches P.L.A.I.S.I.R, aussitôt son moteur de recherche crachat une multitude de sites. Il y a un qui attira son attention : définition, synonyme conjugaison… . Elle cliqua puis découvrit parmi tant d’autres le mot jouissance sexuelle. Elle était toute émoustillée de lire ces lignes qui s’offraient à elle. Elle pousse ses recherches et une fenêtre apparaît « PLAN Q », est-ce un gage de Qualité ?! Naïvement, elle ouvre cette fenêtre : -Avez-vous plus de 18 ans ? …-Êtes- vous un homme ou une femme ?, Elle se prête au jeu, choisit un profil : Mike, homme de 60 ans, célibataire, 1m75, 76 kg, sportif, hygiène parfaite, désire rencontrer femme pour échanger et plus si affinité. La photo apparaît qui révèle un visage agréable, barbe naissante, cheveux soignés, gris, coiffés en arrière, ainsi qu’une description détaillée de ses qualités et des ses passions … .
Enfin un lien pour « tchater » arrive en fin de page : Que faire ? Oser ? Essayer ? Continuer ? Que risque t-elle ?
Sa main tremble, son cœur bat la chamade. Dans sa tête, tout se bouscule, tout va trop vite, elle ne maîtrise plus rien, sa main s’active comme guidée par un esprit sur ce clavier. Son cerveau ne commande plus, une force interne la pousse et la freine à la fois. Quinze années de frustration, de sensualité inexistante et surtout d’Amour tronqué. Lydie n’a jamais eu d’orgasme. Elle n’a connu que deux hommes dans sa vie. Avec les deux, aucun sentiment. Elle n’était qu’une soubrette et un accessoire à foutre. Les mots sont forts, violents à l’instar du ressenti de Lydie.
Elle se dit être encore jeune et attirante, elle veut se tester avec un inconnu. Elle écrit : - Bonsoir- Bonsoir, réponse brève mais le début d’une conversation qui va durer quelques heures. Les présentations faites, les désidératas de chacun établis, Mike donne rendez vous à Lydie, chez lui, à quelques kilomètres de la ferme, une aubaine.

Mike avait été prévenant, rassurant et puis il n’y a pas d’hôtel à la campagne. Seuls des gites et un camping. De plus tout le monde se connait et Lydie a peur des commérages ou que l’information revienne aux oreilles de Robert. Mike ne l’a pas forcée, il lui a proposé d’autres dates mais, quand… ? L’opportunité actuelle ne se représentera pas de si tôt.
Elle hésite encore à se rendre au rendez vous, est-ce un pervers, un maniaque sexuel, un traquenard, Lydie doute, s’interroge et finit par craquer. Elle passe une petite robe noire, déroule des bas de la même couleur, enfile des talons hauts et pose une petite veste de cuir rouge sur ses épaules. Peu de bijoux, un petit « zirconia » sur la narine droite et deux petites perles de culture sur ses lobes d’oreilles. Après avoir pris soins et prévu aux besoins de ses animaux, elle enregistra l’adresse de Mike dans le GPS et s’engagea sur le chemin conduisant à la route, la menant vers l’inconnu … .
Lydie trouva facilement l’adresse, petit pavillon de banlieue en pierres meulières, le portail est fermé, elle s’arrête et ne sait que faire, sonner ou passer son chemin ? Son cœur s’active encore, ses oreilles bourdonnent, elle transpire, se pince les lèvres et cette petite force interne qui revient, qui la pousse à descendre et enfin sonner au vidéo portail. Une petite lumière apparaît très vite, une voix douce et prenante résonne : - Lydie !?, je suppose- Oui, rétorqua t-elle timidement.
- Je vous attendais, je vous ouvre, entrez votre véhicule dans la cour.
Cette fois, elle a encore le choix soit de partir, fuir ou d’entrer et adviendra ce qui adviendra… La petite force intérieure a décidé pour elle, elle entre son véhicule, le portail se referme. Mike est sur le perron, prêt à accueillir cette petite femme, toute mignonne, mais tétanisée par la situation et par l’inconnu.
- Entrez Lydie, je vous en prie, vous êtes ravissante.
Lydie n’avait entendu que très rarement ce type de compliment. Mike délesta son hôte de sa petite veste puis l’invita à s’assoir. Lydie se tordait les mains de crispation.
- Chère Lydie, détendez vous, vous pouvez partir dès que vous le désirez, je vous rassure encore et toujours, il s’agit d’un consentement mutuel et non d’une contrainte. Je peux comprendre que vous soyez inquiète mais, si vous êtes entrée dans cette maison, c’est de votre plein gré.
Lydie se détendit un peu après la première coupe de champagne avalée. La tête lui tournait un peu, elle se sentait légère, Mike lui proposa une deuxième coupe et les choses s’accélérèrent. Mike vint s’assoir à ses côtés. Elle sentait une douce chaleur envahir son corps, le champagne faisait effet. Ses yeux brillaient, Mike posa une main sur sa cuisse, un frisson parcourut sa nuque et quelque chose se passait dans son ventre. Mike prit le visage de Lydie entre ses mains, la regarda profondément. Lydie soutenait ce regard aux yeux verts émeraude, elle aux petits yeux marrons clair, ambres, hérissés de petites pattes d’oie aux coins, un charme patent.
Mike s’approche plus près et désormais, ils peuvent sentir leurs souffles courts, le cœur de Lydie cogne contre ses tempes, il va se passer quelque chose qu’elle n’a jamais connu, elle le sait, elle le sent, prémonitoire ou pas, elle va succomber. Mike attire sa petite tête vers lui, lui dépose un premier baiser délicat sur les lèvres. Elle est maladroite, ses mains sont sur ses genoux, elle ne sait que faire de celles-ci. Mike insiste, pose ses lèvres plus fort, entrouvre la bouche pour lui happer les lèvres ; elle sent sa langue qui essaie de s’immiscer dans sa bouche, son haleine sent un peu l’alcool, c’est différent de Robert, lui il ne fait pas ça. Soudain, elle desserre les mâchoires, enfin Mike profite de cette ouverture pour y glisser sa langue et venir provoquer celle de Lydie.
Au contact de ce mollusque mouillé et vivant, Lydie ressent des fourmillements dans son entrejambe, elle contracte son périnée, un liquide coule dans sa culotte. Elle engage le combat de langues, à son tour elle introduit la sienne dans la bouche de Mike, qui apprécie, en lâchant un petit gémissement, ce qui aiguise l’ardeur des deux amants. Ils se sucent la bouche, la langue, les lèvres. Mike a doucement dirigé sa main sur ses seins et commence à la peloter, les contractions vulvaires se succèdent. Mike bande.
- Tu veux pendre une douche ? suggéra Mike, - Lydie acquiesça ;Il lui prit la main délicatement, Lydie avait les jambes chancelantes de plaisir. Les craintes avaient disparu, elle se laissait guider par cet homme à la voix envoutante et sécurisante. Elle n’avait pas l’habitude à tant d’égards avec son conjoint. Mike l’embrassa encore, très délicatement, sans fougue, amoureusement. Mike commença à l’effeuiller, il fit ripper la fermeture de la robe, celle-ci tomba aux pieds de Lydie, elle était en soutient gorge et petite culotte. Des dessous simples facile à enlever.
Mike prenait son temps, il ne voulait pas précipiter les choses, il laissait à sa future conquête, une porte de sortie, pour éventuellement se dérober. Mais, l’excitation de ces deux êtres était telle, qu’elle devenait irréversible. Mike caressait Lydie malgré les sous vêtements, il passait ses doigts entre et sur le tissus, dernière barrière avant la nudité.
Lydie était passive, elle laissait la conduite des opérations à Mike. Ce dernier se délectait de cette mise en scène. Lui habitué aux femmes d’expérience passives ou actives. Il faisait durer le plaisir, il a vite compris que Lydie était novice et ne voulait pas la décevoir. Les caresses prodiguées, la faisaient mouillée, sa petite culotte était trempée, elle en était gênée, ses seins pointaient résolument. Mike frottait ses doigts sur le petit bout de tissus détrempé de cyprine. Lydie miaulait, se retenait de gémir, elle découvrait le plaisir d’être aimer et attouchée.
La bite de Mike faisait saillie dans son boxer, souillé par le précum, il le fit tomber, l’enleva et se retrouva nu devant cette petite femme. Un pubis sans poil, des testicules épilés, une verge qui paraissait grande et dressée comme un jonc, le gland bleui et gorgé de sang était sorti de son fourreau. Lydie regardait ce membre qui allait la posséder. Elle prit l’initiative d’enlever son haut et son bas.
Mike découvrit de beaux petits seins en forme de poire et, plus surprenant, un pubis poilu. Ce qui démontrait que Lydie ne fréquentait pas les instituts dédiés.
Après une douche mutualisées et parfaitement accomplie, Mike se saisit d’un rasoir, de mousse à raser et proposa à Lydie, une séance de rasage en dessous des bras et du pubis. Etonnée, Lydie accepta et se prêta au jeu.
Mike commença par les bras, ce qui permit de calmer les ardeurs sexuelles des deux protagonistes. Elle riait, le passage du rasoir sur ses aisselles la chatouillait. Elle n’avait jamais osé le faire. Elle n’était pas très poilue mais, un peu disgracieux, pour une femme aussi charmante.
Il proposa à Lydie de s’assoir sur le rebord de la baignoire, il lui écarta les jambes, posa et étala la mousse à raser, pour enfin promener le triple lames sur l’ensemble des parties intimes de Lydie. La sensation de ce tranchant qui effleurait cette zone sensible, l’électrisait. Sa caverne s’ouvrait et se refermait. Sa position, chatte ouverte et affamée, juste en face du visage de Mike, l’a décontenançait et la tortillait de besoins.
Mike accroupi, nu, la queue en l’air, l’anus ouvert de par sa position, était très excité de voir la frénésie de son hôte. Il voulait lui prendre la chatte en pleine bouche et la fourrager. La déguster serait une première pour Lydie. C’est un endroit sale, disait ses deux seuls amants connus. Elle aurait aimé qu’ils l’a prenne en bouche aussi, mais jamais cela ne s’est produit, s’ajoutant encore un peu plus à ses privations.
Puis, ils se couchèrent côte à côte, sur ce lit atypique, de forme ronde. Mike pris la main de Lydie, la déposa sur son sexe ramolli, il l’enveloppait pour la guider et le branler afin de lui redonner vigueur et rigidité. Il se mit à rebander très vite, le contact de cette main étrangère n’a pas failli et a redonné vie, à ce membre prêt à servir.
La main de Lydie, toujours dans la sienne, se dirigea vers le sexe de sa compagne de jeu, il la guidait toujours pour qu’elle se masturbe et se doigte la vulve. L’effet fut immédiat, foudroyant, elle dépassait les interdits, se libérant d’une charge qui devenait difficile à supporter.
- Lâche toi, lâche prise, crie si tu en as envie, gémit, hurle ton plaisir, ne te retiens surtout pas, lui susurra-t-il, tout prêt de l’oreille, accentuant davantage l’excitation.
Elle était prête à recevoir Mike, il passa un préservatif et se laissa glisser pour lui pratiquer un cunnilingus. Sa langue jouait sur ses lèvres et avec son clitoris proéminent. La mouille badigeonnait la bouche de Mike, il adorait cette odeur de sexe chaud et lisse. Il se délectait de cette plaie béante et ruisselante.
Lydie résistait difficilement aux souffles et aux grognements de Mike, elle a joui une première fois grâce à la pratique expérimentée de Mike. Il buvait son jus inodore et incolore. Seule cette odeur, si fine, des sexes propres et chargés de particules du plaisir, satisfaisait Mike. Il fit jouir une deuxième fois Lydie et rampa pour aller l’embrasser, il la savoura à l’instar de sa vulve précédemment, il présenta son pieu turgescent à l’entrée de son paradis, poussa progressivement, laissant Lydie échapper un râle de bonheur. Ses mains finirent par s’agiter et vinrent agripper, puis griffer le dos de Mike.
Il entre et ressort sa bite de cette crevasse inondée de jus et de délice. La cadence s’est activée, au fur et à mesure que Mike sentait le plaisir monter, Lydie se libère de quinze années de frustration et d’absence de jouissance.
Mike lui tète les seins, la pénètre tout en en lui stimulant le clito. Elle jouit encore et encore. Des ondes diffuses et intenses envahissent son corps. Son bassin se cambre, ses jambes tremblent, elle le veut au plus profond d’elle. Mike souhaiterait entrer encore plus loin, mais il est à la garde, seules les couilles frappent l’anus de Lydie comblée de félicité. Ils ne font qu’un. Leurs corps se soudent et se compressent. Mike jouit au fond d’elle, il crache ce liquide libérateur. Malgré le contraceptif, Lydie ressent les secousses et les jets de sperme contre son vagin. Mike continua à s’astiquer le manche contre les parois convulsées, il se retira, ôta son capuchon rempli de semence.
Le couple s’enlaça, s’embrassa, pour s’endormir ivres de satisfactions et comblés de bonheur. Des larmes libératrices coulèrent aux coins des yeux de Lydie, maculant ses joues empourprées.
A suivre, lors d’un prochain récit.
Réalité, fiction ou fantasme… ?
A vous de deviner.

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