MATTEO
Récit érotique écrit par EricDeFrance [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 57 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de EricDeFrance ont reçu un total de 123 624 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-04-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
Cette histoire de sexe a été affichée 3 284 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
MATTEO
MATTÉO
Depuis qu'il était à Marseille, Mattéo était heureux. Il se plaisait dans cette ville, dans ce club, et se disait, que, même s'il avait grandi en région parisienne, il se sentait du sud, du midi, il avait comme pris en grippe le PSG, le club de ses origines, et ne jurait désormais que par l'"Ohème", il valait mieux ici ...
Il était heureux en couple, avec Mélanie, qu'il aimait depuis maintenant 5 ans, et qui lui avait donné une magnifique petite fille, Maelys, qui allait bientôt avoir deux ans.
Et puis, depuis son arrivée ici, il assumait enfin sa bisexualité, et assouvissait ses énormes besoins sexuels.
Depuis l'adolescence, il sentait les hormones le titiller, il s'était vite rendu compte que son sexe avait une taille hors norme, bien supérieure à celle de ses partenaires de club, qu'il pouvait mater sous les douches du vestiaires, et puis, surtout, il avait vite réalisé qu'il avait tout le temps envie, son sexe n'était quasi jamais au repos, il lui fallait se vider plusieurs fois par jour, parfois jusqu'à cinq, et, quand il se branlait, il envoyait de longs et puissants jets de foutre... Partout, aux chiottes, sous la douche, dans son lit (il usait un nombre phénoménal de kleenex pour tout absorber, et parfois en oubliait sous son lit, sa mère devait les retrouver, mais ne disait rien...).
Bref, depuis toujours, Mattéo était très porté sur la chose, au début, il pensait que c'était le cas de tout le monde, mais, maintenant qu'il grandissait, qu'il mûrissait plutôt, et qu'il pouvait en discuter plus sérieusement avec les uns ou les autres, il se rendait compte que là aussi il était hors normes.
Il pensait que c'était lié à son tempérament, disons, particulièrement fougueux, c'est en tout cas ce que les autres lui disaient. Il avait pu récemment en parler à un médecin qui lui avait dit la même chose et lui avait dit que ça s'atténuerait avec le temps.
Ah... Son tempérament ... Sur le terrain, c'était une vraie pile électrique, il courait dans tous les sens, était un vrai poison pour ses adversaires, et déroutait même souvent ses partenaires. Il râlait sans arrêt, auprès des uns, des autres, sans parler de l'arbitre, à qui il s'adressait à chaque arrêt de jeu ...
Et, en dehors du terrain... il ne pouvait pas s'empêcher d'ouvrir sa grande gueule ... tout le temps... sur tout ... surtout quand on ne lui demandait rien...
Il avait toujours été comme ça, ça faisait son charme, disaient sa mère et sa grand-mère, qui l'adulaient, mais c'était sa mère et sa grand-mère... Au moins, il ne se laisserait pas faire dans la vie, disaient son père et son grand-père, mais c'était son père et son grand- père...
Les autres l'appréciaient diversement, certains pouvaient le bader, comme on dit dans le midi, d'autres étaient vite agacés, c'était même la majorité, certains allaient jusqu'à le détester, du moins ne pouvaient plus le voir en peinture. En tout cas, il ne laissait personne indifférent, et c'était comme ça partout où il passait, depuis tout petit ...
Il faut dire que Mattéo avait une "gueule", il n'avait pas spécialement les traits fins, et n'était pas beau, à proprement parler, mais il avait une "gueule", aurait pu faire du cinéma, du mannequinat car il était en plus super bien foutu, il était très photogénique, avait un visage très expressif, et surtout, sa marque de fabrique, son originalité, comme sa "signature", c'étaient ses longs cheveux bouclés, qui lui faisaient ressembler à une fille, de dos, et qui faisaient, de face, qu'on le reconnaissait entre mille...
Et avec ça, un charme fou, du charisme, quand il rentrait dans une pièce, on ne voyait plus que lui, et, surtout, on n'entendait que lui, car, quelle tchatche ... un bagout à toute épreuve, un culot monstre, et, pour les intimes, un sexe large et long, à la dimension démesurée ...
Tout chez lui était excessif, et, depuis tout petit, il arrivait à obtenir tout ce qu'il voulait.
Depuis qu'il était à Marseille, il avait pu parler de sa bisexualité à Mélanie. Ça n'avait pas été facile, il avait dû lui avouer non seulement qu'il la trompait, mais en plus qu'il allait avec des mecs.
Elle en avait été très choquée, n'avait pas compris. Elle avait bien sûr entendu dire que les joueurs de foot recouraient à des "escort girls", notamment lors des déplacements, mais elle ne pouvait pas croire que son Mattéo lui aussi fasse ça. Il était tellement gentil, tellement attentionné avec elle, il lui ramenait tout le temps des cadeaux de ses déplacements, et puis il lui faisait si bien l'amour qu'elle ne pouvait imaginer qu'il allait voir ailleurs.
Mattéo avait eu du mal à lui parler, mais il avait tenu, une fois sa confession commencée, à tout dire à sa femme.
Pour lui, Mélanie était tout : sa copine, sa femme, sa maîtresse, sa meilleure amie, sa confidente, et même sa deuxième mère.
Quand il lui avait tout avoué, il l'avait fait à la confidente, à la meilleure amie, sans penser que la maîtresse, que la femme allaient être profondément blessées.
Pendant quelques jours, ç'avait été l'enfer ... Mélanie était dévastée, elle n'arrêtait pas de pleurer, Mattéo n'avait pas voulu ça, et en était malheureux. Lui aussi s'était mis à pleurer comme un gosse, comme le gosse qu'il était encore.
Et puis, au bout de quelques jours, les deux se sont apaisés, Mélanie avait été touchée par le réaction de son homme, qui avait pu bien lui expliquer les choses, qu'il n'aimait qu'elle, que le reste, ce n'était que du cul, qu'il n'était pas attiré que par les filles, que les mecs le faisaient bander, qu'ils suçaient bien, qu'il aimait les enculer, et parfois qu'il se faisait enculer.
Au grand étonnement de Mattéo, Mélanie avait fini par accepter tout ça, et avait compris que si elle voulait garder son homme elle le devait le laisser continuer à baiser avec des mecs. En réalisant cela, elle se rendit compte qu'à l'inverse elle n'accepterait pas l'idée qu'il fasse pareil avec des filles, elle en concevait une jalousie insupportable.
Les deux jeunes en ont beaucoup parlé et ont fini par trouver un accord, un modus vivendi qui, finalement, a sauvé leur couple.
On était alors à l'automne 2021.
Mélanie obtint de Mattéo la promesse qu'il ne toucherait plus une autre fille qu'elle, et en contrepartie elle le laissait libre d'aller avec des mecs. Elle n'osait lui avouer que cette idée, notamment imaginer son mec se faire défoncer, au fond d'elle l'excitait.
Mattéo lui promit de ne plus aller voir d'autres filles, et il tint sa promesse ; malgré sa bisexualité, il était très amoureux de sa femme, c'est la seule fille qu'il avait aimée dans sa vie, il tenait énormément à elle, était prêt à beaucoup de sacrifices pour la garder, mais il ne sait pas ce qu'il aurait fait si elle lui avait demandé de ne plus voir de mecs non plus. Heureusement elle avait eu l'intelligence de ne pas le faire.
Après ces quelques jours où son couple a vraiment vacillé, Mattéo s'est senti soulagé, heureux, reconnaissant aussi à cette fille qui partageait sa vie et qui avait tant de qualités.
Finalement ne plus aller voir d'autres filles allait s'avérer une promesse facile à tenir. Il se sentait vraiment bisexuel et Mélanie comblait son côté hétéro. Il faut dire qu'elle était superbe, très jolie de visage, et avec un corps magnifique, quasi-parfait.
Mattéo, comme beaucoup de bi, était plus à l'aise avec le corps de son semblable, et un peu intimidé par le corps d'une femme. D'ailleurs, les fois où, comme beaucoup de ses coéquipiers, il avait eu recours aux services d'une escort girl, il n'avait pas été super à l'aise, et, lui l'extraverti se sentait alors intimidé.
Avec un mec c'était différent, et l'ouverture d'esprit de sa femme allait lui permettre d'assouvir pleinement son côté gay. Sans culpabiliser, sans se dire qu'il faisait quelque chose de mal, sans avoir à l'idée qu'il trompait sa femme, puisqu'elle était au courant, et d'accord.
Il en ressentait un profond soulagement, et, en même temps, ça libérait toute sa libido, toute son attirance pour les mecs.
A Marseille, dans le club en tout cas, il ne cachait plus ses penchants. Il avait pu en parler à certains coéquipiers, et, avec sa tchatche habituelle, il clamait presque à la cantonnade qu'il aimait les bites et les culs des mecs.
Du coup il avait au sein du club son petit succès.
Deux de ses coéquipiers étaient venus le voir en douce pour lui demander de les sucer, ce qu'il avait fait volontiers.
Son terrain de chasse de prédilection était quand même le centre de formation, notamment les jeunes de 18-19 ans qui l'excitaient au plus au point.
Il aimait les brancher, et profitait de la frustration de certains, notamment les jeunes beurs, d'être avec des copines qui ne les suçaient pas et qu'ils ne pouvaient pas déflorer.
Du coup il avait 2-3 amants réguliers parmi ces jeunes beurs.
Avec l'un d'eux, il se limitait à le sucer, il ne voulait pas qu'il lui fasse quoi que ce soit d'autre et se crispait assez vite.
Un deuxième était beaucoup plus ouvert, et il était arrivé à le caresser, à l'embrasser même, à lui bouffer le cul, il avait accepté que ce jeune le baise, ce qui lui avait fait beaucoup de bien.
Là où il s'éclatait le plus, c'est quand il louait des brésiliens. Ce n'était pas toujours des super baiseurs, mais ils avaient en général un bon cul, bien bombé et bien charnu, et il se régalait de le leur bouffer et de les enculer, bien à fond. Et puis, l'avantage, c'est qu'ils n'étaient que de passage, qu'ils ne le connaissaient pas (ça faisait du bien des brésiliens non footeux...) et que de ce fait ça limitait les risques.
Au début de la saison 2022-2023, Mattéo était bien, donc, il avait passé de bonnes vacances, en juin, à Miami, avec sa femme, sa fille, son petit frère, et un pote à lui. Il se le serait bien tapé, d'ailleurs, et, comme ils avaient passé beaucoup de temps en maillot de bains, il l'avait bien maté... Mais, bon, comme c'était le pote de son frère, pas touche ... D'ailleurs, pendant ce mois de juin, il n'avait eu de rapports sexuels qu'avec Mélanie, au moins une fois par jour, parfois deux, d'affilée, il en était capable, et, après avoir joui, il rebandait très vite.
Finalement, ne pas voir de mec pendant un mois lui avait fait du bien, et, à son retour à l'entraînement (dès le 27 juin), il savait qu'il les retrouverait.
Il était aussi content à l'idée de revoir Dimitri, leur capitaine, qu'il appréciait de plus en plus, et avec qui il s'entendait de mieux en mieux. Il était nettement plus âgé que lui (35 ans, contre 23), mais il faisait encore jeune, était bien foutu. Mattéo aimait ses formes, bien plus "humaines" que ces musclés secs qui ne l'attiraient pas trop, car il faut dire que "Dim" - c'est comme ça qu'on l'appelait dans le vestiaire - avait tendance à l'embonpoint, et devait faire régime régulièrement, ça le faisait sourire, lui qui pouvait manger comme dix sans prendre un gramme...
Mattéo s'était surpris de penser à Dimitri pendant ses vacances, il s'était même branlé en pensant à lui. Il se rendait compte que la très forte amitié qu'il ressentait pour lui se doublait d'une attirance physique grandissante. Il aimait tout chez lui : sa beauté, sa couleur de peau, son charisme, sa gentillesse, sa sensibilité, son humour, et aussi, et surtout, la façon dont il menait sa vie, qui suscitait chez lui une grande admiration, une fascination, même.
Dim était originaire de La Réunion, était très "famille", il fallait l'entendre parler de sa grand-mère, et voir ses yeux s'humidifier de larmes, Mattéo, qui était aussi très famille, en était très touché.
Il aimait beaucoup aussi sa façon d'être père, il avait déjà un petit ado, puisque son aîné avait déjà treize ans, il le suivait partout, Mattéo l'aimait beaucoup, et s'entendait très bien avec ce môme. Dimitri était à la fois un vrai papa poule, il adorait ses enfants, et ses enfants l'adoraient, il fallait voir comment ils le regardaient, et Mattéo aimait beaucoup la façon dont Dim se comportait avec eux : à la fois bienveillant, protecteur, rigolo aussi (qu'est-ce qu'il pouvait déconner avec ses gosses...), mais aussi avec une autorité qu'il lui enviait ... Il le trouvait parfait, quoi. Cet aîné était pour lui vraiment un modèle, jamais jusque là il n'avait eu une relation comme ça avec quelqu'un, il voulait lui ressembler, être comme lui, avoir une vie comme lui.
Pendant les vacances, Mattéo avait eu le temps de réfléchir à ce qu'il ressentait pour Dimitri, et ça le perturbait. C'était la première fois qu'il se branlait en pensant à lui, il l'avait fait plusieurs fois, et avait à chaque fois pris du plaisir.
Comme beaucoup de "bi", ou d'homos, Mattéo avait comme un sixième sens, comme une antenne à détection de pédés ... et là, franchement, avec Dimitri, c'était le calme plat ... Rien du tout ... Il lui semblait être hétéro à 100%... Vraiment pas le moindre indice dans l'autre sens... Il le matait souvent, sous les douches notamment, mais rien, Dim semblait à l'aise avec son corps, mais aussi avec celui des autres, jamais Mattéo n'avait perçu le moindre début de commencement ... Il avait essayé plusieurs fois de capter son regard, mais, là aussi, rien, juste un regard droit dans les yeux, bien franc, bien viril, pas la moindre ambiguïté...
Mais, bon, Mattéo en avait fait "tomber" des hétéros, qui aimaient tellement se faire sucer que ça ne les gênait pas de se faire sucer par des pédés, qui, au moins, suçaient bien mieux que les filles, et étaient surtout bien moins compliqués ... Mais là, avec Dimitri, il ne sentait pas de faille, pas d'ouverture possible. Il faut dire qu'il était, lui aussi, très amoureux de sa femme, lui aussi l'avait connue très jeune, et lui au moins (ça marche pas à tous les coups !...) était fidèle.
C'est ce qu'il disait, et aussi ce que tout le monde savait. Quand ils étaient en déplacement, Dim aimait bien faire la fête, boire un coup, bien manger (il n'avait pas une super hygiène de vie...), déconner, mais jamais, jamais, il ne regardait une autre femme, pas la moindre rumeur à ce sujet.
Ils avaient eu l'occasion d'en parler durant la précédente saison, quand ils s'étaient découverts, rapprochés, puis liés d'amitié. Un soir, en déplacement à Strasbourg, la veille d'un match, ils s'étaient retrouvés tous les deux au bar de leur hôtel, et avaient longuement parlé. Mattéo avait pu confier à Dimitri son attirance pour les mecs, ça lui avait fait du bien, et la réaction de son ami l'avait beaucoup touché, et rassuré. Dim était un mec très ouvert, très tolérant, catho très bienveillant, pas du tout jugeant, même pas étonné (si c'était le cas, il l'avait en tout cas bien caché).
En retour, Dim lui avait confié son amour pour sa femme et sa fidélité, il l'avait assuré ne l'avoir jamais trompée, jamais, pas une seule fois, il l'avait cru, n'avait aucune raison d'en douter, comme lui avait dit Dim, si c'était le cas, il lui aurait dit ...
A cette époque-là (on était au printemps 2022) Mattéo ne ressentait pas encore d'attirance physique particulière pour Dimitri, simplement une forte amité, avec une réelle admiration, certes, il le trouvait beau (c'était le cas !), mais ça n'allait pas plus loin, il ne le matait pas plus que ça déshabillé, n'était pas troublé en sa présence.
C'est petit à petit que ça lui est venu, pendant ses vacances, notamment, où il s'est rendu compte qu'il lui manquait et s'était surpris à bander en pensant à lui, puis carrément à se branler.
Il avait été super content de le revoir, ce lundi matin, il attendait même ce moment depuis plusieurs jours, et lui était littéralement tombé dans les bras, avec beaucoup d'effusion, bien plus qu'avec ses autres coéquipiers, qu'eux aussi il n'avait pas revus depuis un mois. Dimitri avait semblé surpris par son étreinte, encore plus par le baiser sur sa joue de Mattéo, emporté par sa fougue : "trop content de te revoir, mec !", "je vois ça", avait souri Dimitri avant d'ajouter : "moi aussi suis content de te revoir, bonnes vacances ?".
Mattéo s'était arrangé pour être à côté de lui dans les vestiaires, vu que c'était le jour de la reprise, chacun prenait la place qui allait être la sienne pendant toute la saison.
Il faisait chaud, tout le monde était vêtu d'un bermuda, d'un tee-shirt et de tongues, et Mattéo a bien maté Dimitri quand il a enlevé son tee-shirt et s'est mis torse nu, avant de mettre le maillot d'entraînement. Il l'avait maté quand il s'était mis en caleçon, bien moulant qui dessinait son paquet et ses fesses charnues à souhait.
Comme d'hab, Dimitri avait pris du poids pendant les vacances, mais Mattéo s'en foutait, même comme ça il le désirait du plus profond de son être, n'avait qu'une envie, c'est de se jeter sur lui, de l'embrasser et de bouffer chaque parcelle de son corps.
Il s'était d'ailleurs vite changé, de peur que les autres se rendent compte de son début d'érection, difficile à cacher compte tenu de la taille de son membre.
Heureusement, les jours passant, il s'était un peu calmé, mais, pendant quelque temps, Mattéo était excité comme une puce. Comme c'était l'été il prenait des douches à l'eau froide pour éviter de bander, mais Dimitri lui faisait un effet pas possible. Ce qui le troublait le plus, ce n'est pas tant l'attirance physique, que les sentiments qu'il sentait en lui. Il se demandait même s'il n'était pas en train de tomber amoureux, et c'était la première fois que ça lui arrivait, en dehors de Mélanie, ça le perturbait grandement.
Ça en devenait pénible, même, quand il rentrait chez lui, il pensait à Dimitri, le matin, avant d'aller à l'entraînement, il avait hâte de le retrouver , il préférait même se branler en pensant à lui que de faire l'amour à Mélanie, c'est dire.
Que faire ? se demandait-il. La situation lui semblait insoluble, Dimitri était hétéro à 100%, semblait un époux et un père comblé, il l'aimait mais n'avait pas envie de gâcher ça, en même temps il avait vraiment envie de lui, et aurait donné beaucoup pour, pas seulement un plan cul, mais une nuit d'amour avec lui.
Durant l'automne, les deux hommes s'étaient encore rapprochés. Dimitri, qui la saison dernière était le capitaine , le leader et le moteur de l'équipe, cette année jouait peu. Il ne disait rien, mais en était très profondément affecté, et il s'en était ouvert à Mattéo, pour qui il ressentait une très réelle et très sincère amitié.
Mattéo était touché par la situation de Dimitri, il sentait son ami malheureux, et aurait aimé l'aider, mais ne savait comment. Les deux hommes passaient de plus en plus de temps ensemble, en dehors du terrain, ils allaient boire des verres ensemble, s'invitaient l'un chez l'autre, Mélanie et Ludivine avaient sympathisé, et les deux couples se voyaient parfois les dimanches sans match, pour partager le repas de midi, et les balades de l'après-midi.
Mattéo était toujours troublé par la présence de Dimitri, il devenait même sensible à son odeur, mélange de mâle et de parfum et savourait le moment de l'accolade que les deux hommes partageaient, pour se dire bonjour, puis au revoir.
Mais la situation lui convenait, Dimitri était devenu quelqu'un d'important pour lui, et il se faisait une raison sur le fait que la situation en resterait là.
Et puis un soir tout a basculé. Un soir au départ d'euphorie puisque Marseille avait battu le PSG en coupe de France ... Mais Dimitri n'avait pas joué. Pas une minute, et tout le monde savait que c'était en lien à sa mauvaise première mi-temps contre Nice, ponctuée par sa sortie à la pause. Depuis, il n'avait plus rejoué, et, même s'il se comportait parfaitement vis-à-vis de ses coéquipiers (ce n'était pas le dernier à avoir célébré la victoire contre le PSG) Mattéo savait qu'au fond de lui Dimitri n'allait pas bien du tout. Il se disait qu'il devait être là pour son ami, il se disait aussi que c'était une occasion et une chance à saisir s'il voulait que leur relation évolue.
Le soir du match contre le PSG, Mattéo est allé proposer à Dimitri de passer boire un verre chez lui, et Dimitri a tout de suite dit oui.
Il était tard, près de minuit, mais les lendemains de matches, les joueurs se couchaient toujours tard, avaient du mal à trouver le sommeil, ressentaient à chaque fois une envie furieuse de baiser, le faisaient avec leur copine ou leur femme lorsqu'ils jouaient à domicile, et baisaient avec des escort(e)s s'ils étaient à l'extérieur.
Jusque là, Mattéo n'avait jamais osé proposer à Dimitri de venir chez lui après un match, tellement il le savait attaché à sa famille, et désireux de rentrer la rejoindre.
Ce soir-là, il a senti que c'était le moment ou jamais de se retrouver dans une situation un peu plus intime avec Dimitri.
Mattéo s'était lancé comme un défi d'arriver à sucer Dimitri. Pas plus évidemment, mais, déjà, s'il arrivait à cela, il serait comblé.
Ce ne serait pas chose facile, mais l'alcool faisant, il espérait bien parvenir à ses fins.
Ils avaient rapidement vu Ludivine après le match, et elle avait été d'accord pour que Dimitri aille chez Mattéo boire un verre, et, pourquoi pas, y dormir.
Ces footballeurs friqués avaient en général de grands logements, avec plusieurs chambres d'amis, et ce n'était pas un problème. Et puis, autant Ludivine s'inquiétait parfois de savoir son homme en compagnie de femmes, elle n'avait aucune crainte de le savoir avec Mattéo, qui était un ami, et surtout était un mec.
Mélanie, elle, ne venait quasiment jamais aux matches, elle restait avec Maelys.
La voie était libre donc. Mattéo allait embarquer Dimitri dans sa voiture, l'avoir à sa disposition chez lui, et ensuite il le ramènerait, ou pas.
Il était vraiment décidé à ce qu'il se passe quelque chose ce soir, chez lui, avec Dimitri. Il était chaud bouillant, mais plus à l'idée d'un rendez-vous galant que d'un simple plan cul.
Il voulait du cul avec Dimitri, sûr, mais pas que du cul. C'était bête, mais il se sentait près à vivre avec lui une vraie histoire d'amour. En parallèle avec ce qu'ils vivaient chacun avec leur femme, ça ne le gênait pas , c'est même de ça dont il rêvait.
Il était minuit 5 lorsque Mattéo embarqua Dimitri à bord de son Roadster Audi. Il habitait près de Pointe Rouge, une belle villa en hauteur, avec vue sur la mer. Dimitri, lui, habitait sur la route de Cassis, ce n'était pas très loin.
Mattéo avait prévenu Mélanie de ce que Dimitri venait à la maison boire un verre.
Non seulement elle n'avait pas pensé à mal, mais elle avait trouvé que c'était une bonne idée. Même si elle suivait le foot de loin, elle savait que Dimitri n'allait pas très bien en ce moment, et elle trouvait que c'était bien de le soutenir.
Même si elle connaissait les penchants de son homme pour les hommes, elle ne le voyait pas s'intéresser à Dimitri en dehors toute amitié, et elle se disait que, vu que c'était un hétéro pur jus, il n'y avait aucun risque.
Si elle savait ce qui allait se passer sous son toît, à quelques mètres de sa chambre ... Mattéo, lui, était décidé à tenter sa chance ce soir-là, coûte que coûte. Son but était de faire boire Dimitri, et ensuite de passer à l'action pour pouvoir le sucer.
Sacré défi, puisque depuis presque 20 ans il n'avait jamais trompé sa femme et n'avait de plus jamais rien fait avec un mec.
Mais bon, après tout, se faire sucer n'est pas tromper, n'est-ce pas ?
Malgré le temps glacial (on était en hiver et pour une fois l'hiver était froid) Mattéo avait enlevé la capote de son roadster et ils avaient roulé le vent dans les cheveux.
Dimiti était, comme d'habitude, super élégant. Mattéo était admiratif, non seulement il avait bon goût, mais en plus tout lui allait, et il avait un charme fou.
Quand il conduisait, Mattéo regardait Dimitri et ressentait une folle envie de lui, de se blottir dans son corps, de l'embrasser, d'être femelle avec lui pour qu'il le prenne comme la salope qu'il pouvait être lorsqu'il avait envie d'un mec viril.
Dimitri, lui, était à mille lieux de se douter quelles étaient les véritables intentions de celui qu'il considérait comme un pote, un bon pote, certes, mais un pote, pas plus. Evidemment...
Mattéo se gara dans le sous-sol de sa maison.
Mélanie l'avait prévenu qu'elle allait se coucher et qu'elle dormirait quand ils arriveraient.
Il expliqua à Dimitri qu'il ne fallait pas faire de bruit.
Mais la maison était grande, les chambres à l'étage, et séparées du coin salon par deux portes.
Mattéo alla vite éteindre les grandes lumières du salon, et ne laissa allumés que des éclairages indirects, ce qui ne laissait qu'une lumière douce et tamisée.
Il invita Dimitri à s'asseoir, après l'avoir débarassé du beau manteau noir qu'il portait. Il alla le poser sur le lit de la chambre d'amis du bas, et en profita pour le sentir .... Ah ... ce mélange de mâle et de parfum...
Il lui demanda s'il voulait bien boire un de ses cocktails maison ...
Mattéo avait prévu son coup ; il s'était renseigné sur inernet et avait trouvé une recette de cocktail aphrodisiaque excitant ... Ça valait ce que ça valait mais il avait lui aussi envie de boire de l'alcool et de se sentir chaud ...
Il en avait besoin, car il avait sacrément le trac ... comme jamais ...
Lui l'extraverti se sentait timide devant Dimitri qui en fait l'impressionnait...
En plus il avait envie d'aller plus loin avec lui, s'était fixé pour objectif de tenter sa chance, pour règle de tout essayer, au pire carrément de lui dire et de lui demander ... Que risquait-il après tout ? Qu'il lui dise non ... Et alors ? Ils resteraient amis, c'est tout... Et puis au moins Dimitri saurait , et un jour ... On sait jamais ...
Mattéo revint vers Dimitri avec deux verres à coktail, bien remplis et bien présentés. Les deux hommes ont trinqué. Mattéo était totalement sous le charme, subjugué par la beauté de Dimitri, tout de noir vêtu, pantalon genre flanelle, pull noir. Tout, en lui, lui plaisait : sa beauté, son charme, son sourire, son élégance, sa prestance, sa classe.
Mattéo lui demanda comment il allait, Dimitri, qui se sentait totalement en confiance, commença à se confier : oui, le fait de ne pas jouer, de ne pas avoir la confiance de l'entraîneur lui pesaient, le touchaient dans son orgueil, l'humiliaient un peu vis-à-vis de ses enfants. Lui qui s'était imaginé rester à Marseille, enfin gagner un titre, entrer dans le staff après avoir arrêté sa carrière en beauté ... Tout cela lui semblait remis en question. Il prenait sur lui, n'osait rien dire, vis-à-vis des dirigeants notamment, il faisait comme si rien n'était vis-à-vis de ses coéquipiers, continuer à mettre de l'ambiance, à être de bonne humeur, à sourire ...
Mais il n'y avait pas que ça ... Mattéo leur servit un deuxième verre, se sentit bien chaud, et enleva son gilet pour rester en chemise. Dimitri, en souriant, lui dit qu'il ne pouvait pas enlever son pull car il n'avait rien dessous ... Cela fit rire Mattéo qui du tac au tac lui dit : "tu sais je t'ai déjà vu sous la douche, tu peux enlever ton pull si tu as trop chaud, te gêne pas pour moi..."
Dimitri sourit, mais garda son pull. Il n'en avait pas fini avec ses confidences, il lui dit qu'il n'y avait pas que ça, que ça n'allait pas trop avec Ludivine, qu'en fait elle le trompait, et recevait des mecs quand il n'était pas là et que les enfants étaient à l'école, qu'il avait eu des doutes, puis qu'il avait placé une caméra dans leur maison, et qu'il avait su ...
Ça l'avait anéanti, lui qui adorait sa femme, qui n'avait jamais été voir ailleurs, il lui dit que c'était pour ça qu'il était moins en forme depuis la reprise...
Pendant ces confidences, Mattéo s'était rapproché de son ami, et lui avait même posé la main sur la cuisse, en signe de réconfort et d'amitié ... Il était très touché de voir Dimitri dans cet était, touché de sa confiance aussi, il lui posa quelques questions, pour essayer de comprendre aussi ... Non il n'avait rien dit à Ludivine, oui, il faisait comme si, pour les enfants, mais il n'y arrivait plus... Mattéo eut à peine le temps de lui dire que ça ne pouvait plus durer comme ça, qu'il devait penser à lui ... Il vit les yeux de Dimitri se mouiller de larmes, et il éclata en sanglots. Mattéo ne sut que faire, comme il était juste à côté de Dimitri, il n'eut qu'à ouvrir les bras, son ami vint s'y réfugier, et il pleura toutes les larmes de son corps ...
Mattéo était vraiment très touché par le chagrin de Dimitri, par les raisons de son désarroi, il le plaignait de tout son coeur, et comprenait que pour quelqu'un comme Dim, qui, à ses yeux, était le mari et le père parfait, c'est le monde qui s'écroulait.
Mattéo avait tout imaginé, mais jamais il n'avait pensé à un scénario pareil ... Ce contact physique inattendu l'avait aussi beaucoup ému, et, même, asticoté : il avait senti de près la chaleur de Dimitri, son visage humide, et même mouillé. Au bout d'un moment, il avait fini par s'arrêter de pleurer, il était vidé ... Mattéo lui demanda si ça allait, il fit signe que oui. "je vais aller te chercher un verre d'eau", lui dit-il, ce qu'il fit. Il ramena aussi un rouleau de sopalin de la cuisine (prévoyant !) et lui en tendit une feuille pour qu'il se mouche.
Dimiri avait encore les yeux rougis, mais il se sentait mieux. Pleurer comme ça lui avait fait du bien, et il se sentait bien avec Mattéo, il n'en pouvait plus de tout garder pour lui, partager son infortune et ses soucis avec un ami était un sacré réconfort ; il se sentait mieux, comme libéré d'un poids.
Mattéo de son côté était de plus en plus attiré par Dimitri, lorsqu'il le voyait comme ça, là, chez lui, il se dit que, ça y est, il était vraiment amoureux... Il ne savait que faire, il n'avait qu'une envie, c'était de reprendre Dimitri dans ses bras, mais aussi de l'embrasser, de le désaper, de le sucer, de lui faire l'amour...
Mais il avait scrupule à aller plus loin, à se montrer entreprenant... Il ne voulait pas donner l'impression de profiter de sa vulnérabilité...
A sa grande surprise c'est Dimitri qui prit les initiatives :
" - ça te dit de me sucer ?"
Mattéo n'en crut pas ses oreilles ; quoi ? Dim, l'hétéro ? Avait-il bien entendu ? Il fit semblant de ne pas comprendre :
- Quoi ?
- Tu as très bien compris... Je sais que t'es pédé...
- Bi
- Oui, bi, pardon... J'ai bien vu comme tu me regardais depuis la reprise... Je sais très bien
que t'en meurs d'envie ...
- ...
- Tu crois pas que j'ai compris pourquoi tu m'as demandé de passer ce soir ... Les quelques doutes que j'avais ont vite été dissipés quand j'ai réalisé que tu avais déjà préparé le cocktail, tu as même pas fait semblant de prendre suffisamment de temps à la cuisine ...
Mattéo ne put s'empêcher de sourire ... Dimitri sourit aussi ...
- En plus il avait un goût spécial ton cocktail ... Et il m'a fait sacrément d'effet ...
Mattéo sourit encore ...
- Hein, t'aurais bien aimé que je l'enlève mon pull ...
Là Mattéo éclata de rire, franchement, et Dimitri rit aussi ...
Son visage s'était transformé depuis tout à l'heure : se confier à Mattéo lui avait fait beaucoup de bien, il se sentait comme libéré, apaisé, mieux, quoi.
Il avait (un peu) menti à son ami. Jusqu'à ce qu'ils se prennent dans les bras, juste après les confidences, il ne s'était en fait douté de rien. C'est à ce moment-là qu'il avait tout remis en perspective et c'est à ce moment-là qu'il avait ressenti quelque chose de spécial à l'égard de son ami.
Jusqu'à ce moment-là, jamais, jamais, il n'avait ressenti d'attirance physique pour un mec , il n'avait jamais eu la moindre expérience homosexuelle, pas le moindre touche pipi, même enfant, même ado...il n'avait eu d'yeux que pour Ludivine, qu'il connaissait depuis ses 14 ans ...
Il avait réalisé que, finalement, il n'avait pas eu d'initiation sexuelle, comme les autres, puisque la seule personne avec qui il avait eu des rapports dans sa vie, c'était celle qui était devenue sa femme et la mère de ses enfants... et qui - depuis combien de temps ? - le trompait allègrement avec des inconnus... sous son propre toît ... Quelle injustice !
Bêtement il s'était dit qu'il allait faire pareil, se venger... Mais bon le problème c'est qu'il n'en avait aucune envie. Depuis qu'il avait appris son infortune, il avait l'impression que sa libido avait disparu. Il avait sans doute sombré dans une espèce de dépression, il n'avait plus envie de rien, ses performances sur le terrain s'en étaient ressenties, sa forme physique aussi, et lui, le capitaine adulé de la saison passée, il s'était, vite fait, bien fait, retrouvé sur le banc.
Il se rendait bien compte que Mattéo était devenu sa bouée. Ils s'entendaient très bien, et il l'appréciait vraiment beaucoup. Le matin il était content de le revoir à l'entraînement, son sourire, sa bonne humeur, son entrain lui faisaient du bien, et l'aidaient considérablement à donner le change.
Il savait bien que Mattéo était bi et se tapait des mecs, mais il s'en foutait, il faisait bien ce qu'il voulait.
Il avait bien remarqué que depuis la reprise de fin juin Mattéo le regardait différemment, c'est du moins l'impression qu'il avait. L'an dernier, même s'il savait qu'il aimait les mecs, il n'avait pas l'impression qu'il avait des vues spéciales sur lui. Il se disait qu'il était sans doute trop vieux, que Mattéo aimait les garçons de son âge, ou plus jeunes, et, tant mieux puisqu'évidemment lui ne ressentait rien d'autre pour lui que de l'amitié.
Depuis la reprise, il se disait que Mattéo devait aussi le kiffer, mais, bon, ça ne lui faisait rien de plus, si, ça le flattait et l'amusait, mais il allait vite être submergé par la découverte de son infortune, et ses soucis persos.
Jusqu'à ce moment où il avait craqué après s'être confié à lui, et où il s'était réfugié dans ses bras.
Difficile à décrire ce qu'il avait ressenti à ce moment-là ; ce qu'il savait c'est qu'en quelques secondes, à peine, il avait eu envie de lui, en une fraction de seconde, il l'avait regardé différemment, était-ce ses cheveux longs bouclés, toujours est-il qu'il avait envie de lui comme d'une femme...
Il avait alors repensé aux regards que Mattéo portait sur lui depuis la reprise, il y voyait la confirmation qu'il le désirait, il avait alors compris pourquoi Mattéo l'avait fait venir ce soir chez lui, il avait même perçu de la préméditation dans le fait que le cocktail était manifestement déjà prêt et qu'il avait dû y rajouter quelque substance aphrodisiaque.
Mais il ne regrettait pas s'être confié à lui, c'était la première fois qu'il parlait à quelqu'un de problèmes si intimes. Jusqu'à maintenant il n'en avait pas eu besoin, tout allait si bien dans sa vie... Mais, là, il commençait à en avoir sérieusement marre de cette image de garçon parfait, heureux en ménage, fidèle à sa femme, qui était la sienne dans le monde du football depuis des années. Il n'en pouvait plus, et avait envie de tout casser.
En une fraction de seconde, sa libido était revenue, et il ressentait une furieuse envie de baiser. De baiser enfin quelqu'un d'autre que Ludivine, et de baiser ce Mattéo qui soudain lui faisait envie.
Mattéo se rapprocha de lui, lui mit à nouveau la main sur la cuisse (ça aussi, ça avait été un indice, tout à l'heure, se rappela Dimitri), approcha son visage du sien, et vint poser un délicat baiser sur sa bouche. Dimitri lui rendit aussitôt ce baiser, les deux hommes échangèrent ainsi quelques smacks, avant que Dimitri n'aille plus loin, et introduise sa langue dans la bouche de Mattéo.
Ce baiser langoureux dura longtemps, et procura à chacun des deux hommes, qui allaient devenir amants, un plaisir intense.
C'était la première fois que Dimitri embrassait quelqu'un d'autre que Ludivine, et ça lui faisait beaucoup de bien.
Quant à Mattéo, il embrassait très, très rarement, n'aimait pas trop ça, préférait embrasser des filles que des garçons, et la plupart des plans culs qu'il se tapait n'embrassaient pas. Mais là il avait eu envie d'embrasser Dimitri, il se disait que c'était révélateur, et que ça confirmait qu'il avait bien des sentiments pour lui.
Ce long baiser, cette longue pelle, était pour les deux hommes un moment tellement agréable qu'il a duré à l'infini, comme s'il ne devait jamais s'arrêter. C'est Dimitri qui l'interromput en disant :
- J'ai chaud ...
avant d'enlever son pull et de se mettre torse nu.
- toi aussi, non ? dit il avant de commencer à déboutonner la chemise de Mattéo.
- Attends, on va pas rester là.
- Oui, ça craint.
Les deux hommes se levèrent, Dimitri récupéra son pull, Mattéo le prit par la main, non sans avoir remarqué la belle bosse que l'on voyait dans son pantalon, et il le conduisit vers la chambre d'amis du rez-de-chaussée.
Il referma la porte derrière eux, Dimitri laissa tomber son pull, et les deux hommes reprirent un baiser fougueux.
Dimitri était chaud comme la braise, il avait vraiment envie de baiser Mattéo qui se laissait faire, en avait aussi envie, même s'il aurait aimé que cet instant dure un peu plus longtemps, pour pouvoir davantage le savourer, il en avait tant rêvé...
Dimitri eut tôt fait d'enlever la chemise de Mattéo qui, lui aussi, se retrouva torse nu. Les deux hommes se serrèrent alors l'un contre l'autre, Mattéo savourait le moment où son corps, où sa peau touchait celle de Dimitri, qui dégageait une chaleur intense. Leur baiser devenait de plus en plus sensuel, de plus en plus sexuel même, ils avaient tous les deux la langue sortie et chacun donnait des coups de langue à l'autre, c'était très bon et très intense.
Dimitri n'en pouvait plus, il vira ses chaussures, son pantalon, son caleçon et libéra sa bite turgescente. Mattéo voulut se baisser pour l'enserrer avec sa bouche à pipe de petit pédé, ça aussi, il l'avait tellement attendu, et espéré, mais Dimitri ne lui en laissa pas le temps, il n'avait pas envie de se faire sucer, plus tard, peut-être, mais là il avait envie de son cul, et de le fourrer bien à fond.
Mattéo n'avait pas le choix, et se plia au désir de ce mec, qu'il aimait et adulait. Il se déshabilla et mit à l'air son cul de femelle ouverte. Il s'allongea sur le lit, sur le dos, il aurait aimé se faire baiser en levrette, comme une femme, pour pouvoir voir le torse, le visage et le corps de Dimitri en train de l'enculer.
Mais Dimitri, qui commença à se mettre sur lui, lui intima : "Retourne toi".
Mattéo aurait préféré se faire prendre sur le dos, mais il s'exécuta, s'allongea sur le ventre, ce qui lui permit d'apaiser son membre en érection, et il offrit sa croupe relevée à Dimitri qui allait pouvoir le baiser.
La situation n'avait rien de romantique, Dimitri se comportait même de façon brutale. Mattéo en était un peu blessé, mais se laissait faire, il n'avait pas le choix.
Dimitri n'avait pas le choix non plus, il était trop chaud, et, à ce moment-là, c'était sa bite et sa libido qui commandaient.
Mattéo aurait aimé qu'il lui bouffe le cul, et prépare un peu son orifice, mais Dimitri n'avait qu'une envie, foutre sa bite dans l'anus de son ami, et apaiser l'excitation démesurée qu'il ressentait.
Mattéo la sentit rentrer d'un coup, à sec, sans aucun ménagement, il se mit à gueuler, de douleur, pas du tout de plaisir, et Dimitri, une fois rentré, se mit à le pilonner.
Mattéo se sentait complètement déchiré, mais, après quelques instants de forte douleur, il commença à ressentir du plaisir, et à savourer ce moment où, tel une femme, il se faisait baiser par Dimitri.
De son côté Dimitri prenait vraiment son pied. Avec Ludivine il n'avait jamais pratiqué la sodomie, c'était donc pour lui une première, et une grande découverte, qui le comblaient. Il découvrait qu'un anus, fût-il ouvert et dilaté comme celui de Mattéo, était moins large qu'une chatte, moins humide aussi, moins chaud, et, que, du coup, la pression que cet orifice étroit exerçait sur sa bite était bien agréable et bien excitante.
Egoïstement il ne pensait qu'à son plaisir, il pensait que de toute façon Mattéo aimait ça, qu'il en avait envie, et il ne se souciait guère du plaisir qu'il pouvait prendre, ou pas.
Dimitri savourait cet instant, et prenait vraiment son pied à enculer Mattéo.
Il était arrivé à dominer son énorme excitation initiale et, à présent, toujours en érection maximale, il pouvait se livrer à des va-et-vients réguliers et, à chaque fois, un peu plus profonds. Il prenait vraiment du plaisir à explorer complètement les entrailles de Mattéo qui, à ce moment-là, connaissait lui aussi un plaisir intense.
En effet, passé les premières secondes de forte douleur, Mattéo prenait lui aussi son pied. Il avait écarté les jambes au maximum, arrivait même de temps en temps à glisser ses mains à l'arrière et à écarter ses fesses pour que la pénétration soit encore plus complète.
C'est sûr que, jamais, il n'aurait imaginé que cette soirée se déroule comme ça. Il espérait juste, en le faisant boire, arriver à sucer Dimitri, comme un consentement que l'on surprend à un hétéro, mais, jamais, ô grand jamais, il n'avait imaginé que Dimitri le baiserait de cette façon. Il le sentait vraiment en lui, il sentait la forme de sa bite, qu'il avait à peine pu apercevoir, tellement Dimitri avait été brutal, et rapide. Mais il la sentait bien en lui, et percevait, et ressentait, chacun de ses mouvements. Elle était bonne, lui semblait à la fois épaisse et longue, surtout épaisse, et surtout il ressentait sa dureté, qui était en lui.
C'était vraiment un instant de plaisir intense, que Mattéo n'avait jamais ressenti auparavant. En fait, il était plus actif que passif, il enculait plus qu'il ne se faisait enculer, et, jamais, il ne s'était fait enculer de cette façon, et, surtout, aussi longtemps. Les quelques jeunes mecs qui l'avaient baisé avaient joui très vite et ne l'avaient pas pénétré aussi profond.
A un moment Mattéo ferma les yeux, tellement il se sentait bien, et tellement il voulait savourer encore davantage le plaisir qu'il ressentait.
Il réalisait aussi que c'était la première fois qu'il se faisait prendre à sec, et sans capote. Ceux qui l'avaient enculé s'étaient protégés, et avaient au moins enduit leur bite et son anus de salive, parfois de gel ou de librifiant.
Dimitri lui, l'avait enculé à sec, sans capote et sans préliminaire. Sacré Dim, pensa-t-il... Pour la capote il savait qu'avec lui il n'y avait rien à craindre... Encore que, pensa-t-il, si sa femme va voir des mecs et que lui passe derrière ... Mais bon c'était peu probable de se faire contaminer de cette façon. Par contre, l'absence totale de préliminaires et de préparation, et de la bite de l'actif, et de l'anus du passif, était quand même surprenante, mais il la mettait davantage sur le compte de la totale inexpérience de Dimitri, qui avait pris un anus comme on prend une chatte, que de son indélicatesse... Et cette pensée le faisait sourire, s'ils devenaient amants réguliers, il faudrait quand même qu'il lui en parle, se dit-il...
Mattéo avait le temps de penser à tout ça pendant qu'il subissait les assauts, désormais réguliers, de Dimitri qui, pour se soulager les reins, était venu poser sa tête près de la sienne, juste à sa gauche. Il sentait son souffle chaud, et ses gémissements, il retourna légèrement sa tête, et vit, enfin !, son visage, en sueur, et déformé d'une façon que seul le plaisir sexuel pouvait entraîner. Il vint aposer sa bouche contre celle de Dim qui entama un nouveau baiser langoureux, avant de lui dire, dans un souffle : "tu veux qu'on change de position?".
Oui, Mattéo avait envie de changer de position, il avait surtout envie de voir Dimitri en train de le baiser. Dans un souffle lui aussi il acquiesca à la proposition de son amant, qui se retira sans plus de ménagement qu'il n'était entré. Mattéo en eut même mal, quelle brute, quand même ce Dim ... qui, décidément, ne savait pas s'y prendre avec les mecs.
Avec aussi peu de ménagement il retourna Mattéo qui se retouva sur le dos, et eut juste le temps d'écarter les fesses et de relever les jambes, avant de subir les nouveaux assauts de Dimitri, qui le pénétra d'un coup, et bien profond.
Mattéo serra les dents et ferma les yeux quelques instants, avant de les rouvrir et se délecter du spectacle : la belle gueule de Dimitri, qui transpirait à grosses gouttes, en avait même les cheveux mouillés, et qui rythmait les va-et-vients qu'il lui assénait de gémissements de plaisir.
Et surtout, son torse, bien musclé, mais pas trop, avec ses gros tétons et son tatouage en forme de soleil autur du nombril, qu'il trouvait quand même un peu ridicule, et bien peu sexy.
Il préféra mater ses gros et beaux tétons qui tapissaient sa poitrine imberbe, avec juste un petit duvet au niveau du sternum. Quel beau mec, quand même, qui s'offrait à lui et l'honorait en le baisant en levrette, comme la femelle qu'il aimait être avec lui.
Mattéo se sentait irrésistiblement attiré par ce corps qui était juste en dessus de lui, à portée de mains et de bouche.
Il passa sa main derrière son cou pour rapprocher le visage de Dimitri du sien, les deux hommes échangèrent un rapide baiser, Mattéo en profita pour lui caresser le torse et eut envie de lui bouffer les pointes des tétons qui ressortaient de ses pectoraux, curieusement dessinés comme des petits seins de femme.
Lorsque sa bouche enveloppa son téton gauche, Dimitri, sous l'effet du plaisir qu'il ressentait, arrêta net ses mouvements de va-et-vient dans le cul de Mattéo, ferma les yeux, et savoura le moment.
Mattéo savourait aussi, en aspirant le téton, dont il sentait la pointe durcir dans sa bouche : trop bon ... Il savourait d'autant plus ce moment qu'il avait l'impression d'avoir arrêté de subir la domination de Dimitri, et de reprendre un peu l'initiative. Il se disait que si leur relation continuait il aurait des choses à faire découvrir à son ami, qui était un peu basique niveau sexe.
Dimitri ferma les yeux tellement il ressentait du plaisir. Il se disait en lui que, décidément, sur le plan sexe, il était un peu basique. Il se branlait très peu, ne prenait quasiment jamais du temps pour s'occuper de lui, et pour de procurer des plaisirs intimes. Faire l'amour à Ludivine lui suffisait, le faisait suffisamment jouir, et, jusque là, il n'imaginait même pas qu'on puisse prendre son pied autrement que par un banal coït vaginal, comme ses parents et ses grand-parents avaient dû faire avant lui, comme ses enfants feraient après lui.
Il n'imaginait même pas qu'un jour il soit possible de se retrouver comme en cet instant, à poil, au lit, en train de baiser un pote.
Jusque là il n'avait jamais touché ses seins, Ludivine non plus, et il se retrouvait avec un homme qui les lui suçait et les lui bouffait. Et quel pied il prenait... C'est pour ça qu'il avait fermé les yeux : pour savourer l'instant ... C'était trop bon, il avait l'impression que ses tétons étaient aspirés à l'extérieur de son corps, il ressentit le beson d'éprouver la même chose !avec le téton droit, il retira donc le gauche de la bouche ventouse de Mattéo et lui tendit le droit. Mattéo ne se fit pas prier et aspira de la même façon le téton droit de Dimitri, qui mit sa main sur son téton gauche et se le caressa.
Dimitri prenait un pied infini. Il avait retiré sa bite de l'anus de Mattéo et se tenait à genoux, le corps droit et le sexe dressé.
Mattéo se gavait du spectacle, et sentait Dimitri totalement à sa merci. Il eut envie d'explorer les autres parties érogènes de ce corps dont il avait tant rêvé et qu'il avait là, à sa disposition.
Il avait au moins envie de goûter, et de procurer à Dimitri, qui lui semblait totalement novice, l'envie d'y revenir.
Pendant qu'il continuait à aspirer son téton droit, il prit la bite de Dimitri avec sa main gauche, comme pour la soupeser, et il la sentit lourde. Il retira sa bouche du téton et, enfin, réalisa le rêve qu'il avait en lui depuis tant de temps : avoir en bouche la bite de Dimitri, qui avait le goût salé et amer de ses fesses, ce qui ne le gênait pas.
Dimitri avait toujours les yeux fermés, et il entrouvait la bouche pour laisser échapper des râles de plaisir . Comme par réflexe, il posa sa main sur sa tête frisée et la caressa, en murmurant : "c'est bon ...".
Mattéo après avoir goûté la bouche, les tétons et le sexe de Dimitri, voulut terminer la dégustation par son cul qu'il avait, un jour, envie d'explorer bien à fond.
En cet instant, il se dit que ça lui semblait à portée de rêve et de réalisation.
Il abandonna la bite de Dimitri pour descendre vers ses couilles, qu'il lécha, puis descendit encore vers son trou qui était humide de sueur et sentait fort le mâle en rut.
Quelques mouvements de langue, et Dimitri, qui, manifestement, préférait sa pipe, lui enleva la bouche qui léchait son orifice, pour y introduire à nouveau son sexe en érection. Il entama des va-et-vients et lui baisa littéralement la bouche. Cette sensation lui rappelait celle d'une chatte, et la bouche humide et chaude de Mattéo lui semblait décidément bien accueillante.
Ses râles devinrent plus saccadés et plus forts, Dimitri se sentait au bord de l'explosion, il en avait même mal au gland, ça faisait très longtemps qu'il n'avait pas joui, ses couilles étaient pleines, et, de toute façon, jamais, jamais, il n'avait ressenti un plaisir si intense. Mattéo, qui sentait Dimitri au bord de l'éjaculation, redoublait ses mouvements d'aspiration de sa bite, d'où commençait à sortir un liquide épais et visqueux.
Le râle de Dimitri se transforma en gémissement aigu, et le foutre sortit à grands jets de sa bite, pour inonder la bouche de Mattéo, jusqu'au fond de sa gorge.
Mattéo enserra la bite de Dimitri avec ses lèvres, pour ne pas perdre une goutte de la semence qui était en train de l'inonder.
Les jets de Dimitri n'en finissaient pas, son corps tout entier était comme convulsé.
Mattéo empoigna ses fesses, bien charnues, pour plaquer le corps de Dimitri contre lui, et garder sa bite humide bien en bouche.
Dimitri accompagait chaque soubresaut de gémissements et de râles, il en gueulait même, et n'arrivait visiblement pas à reprendre son souffle et sa respiration.
Des années de frustration et de conformisme étaient en train de sortir de lui, et il en ressentait une sensation de jouissance qui ne s'arrêtait pas.
Enfin, mais petit à petit, le calme et l'apaisement s'emparaient de lui, plus aucune goutte ne sortait de son gland, et Mattéo put enlever sa bouche de la bite de Dimitri qui avait très légérement dégonflé, et se retrouvait à l'air, toute humide, de salive et de foutre.
Dimitri n'émettait plus de râles mais reprenait simplement sa respiration, comme on le fait après un sprint où on se donnait bien à fond.
Il ressentait une sensation de bien-être profond, et était soulagé d'avoir comme surmonté le passage, si intense, comme paroxystique, de la jouissance, qui, cette nuit-là, avait tant duré.
Dimitri sentait ses pulsations, encore rapides, se ralentir, et, tout doucement, revenir vers la normale. Il s'affala alors sur le lit, sa bite avait alors bien dégonflé, et il se sentait très bien.
Mattéo, lui, n'avait pas joui, mais, manifestement, Dimitri s'en foutait, il n'y pensa pas un instant.
Mattéo s'en sentit un peu frustré, limite vexé, mais lui aussi avait largement débandé, et, à cet instant, il n'avait plus trop envie. Il jouirait plus tard, soit tout seul, soit, on ne sait jamais, si Dimitri, après quelques minutes de récupération, avait envie de remettre le couvert.
Il vint simplement s'allonger à côté de Dimitri, qui mit alors son bras gauche autour de ses épaules, avant de dire : "c'était bon, putain...", et de lui apposer un smack sur sa bouche, comme pour lui exprimer sa reconnaissance.
Il n'en fallait pas plus à Mattéo pour retrouver le sourire, il regarda Dimitri, nu comme un ver, qui venait de le baiser et de jouir dans sa bouche, et eut la confirmation de ce qu'il était complètement amoureux de lui.
Il se demanda où tout cela allait les mener, mais la vision immédiate du corps dénudé de Dimitri lui fit de l'effet, son sexe se remit en érection, il se frotta contre sa jambe, et commença à se dandiner contre son corps.
Dimitri était vidé, crevé, il repoussa doucement Mattéo et commença à se lever :
- Je vais y aller Mattéo, il est tard, je suis crevé, j'ai envie de dormir.
- Tu peux dormir là si tu veux
- Non, je te remercie, mais je préfère rentrer chez moi, je vais commander un taxi.
Mattéo avait oublié que Dimitri n'était pas véhiculé, et que c'est lui qui l'avait amené tout à l'heure.
Ça lui semblait si loin, et il s'était passé tellement de choses depuis.
Maintenant il n'avait qu'une envie c'est que Dimitri s'en aille, il avait même envie de prendre une douche, de laver son cul, de se laver les dents, et même de désinfecter sa bouche.
Il sentait les larmes lui monter, et, lorsqu'il regarda Dimitri s'éloigner du lit, récupérer et remettre son caleçon, puis, lentement, mais inexorablement se rhabiller, il se sentit sale, presque humilié.
Bizarrement, en cet instant, Mattéo se sentait comme une femme, la douleur qu'il commençait à ressentir au niveau de ses fesses, et notamment de son anus, était là pour lui rappeler qu'il venait de se faire baiser, comme une pute, par un mec peu délicat, qui n'avait pensé qu'à son plaisir, qui n'en avait eu rien à foutre du sien, mais un mec que, pourtant, il aimait du plus profond de son être.
Ah les sentiments humains, quand ils vous tiennent...
Il entendit Dimitri passer rapidement aux toilettes, et à la salle de bains, il l'entendit se commander un taxi, il était maintenant habillé, prêt à partir, et à le laisser là, comme une vieille chaussette, comme un kleenex qu'on avait utilisé, bien souillé, mais dont on allait se débarasser.
Comme un robot, il se leva pour aller raccompagner son ami, il resta à poil, espérant ainsi lui faire de l'effet, il avait maintenant envie qu'il reste, ne parte pas comme ça, ne le laisse par comme ça, mais qu'il s'occupe de lui, et le fasse jouir.
Il avait l'impression que Dimitri, qui continuait sa progression vers la porte d'entrée, ne le calculait même pas. Il tenta de le retenir :
- tu veux pas rester boire un verre ? (il eut envie d'ajouter : "j'ai pas joui, moi", mais il ne le
fit pas)
- Non, je te remercie, on a assez bu ce soir non ? lui répondit Dimitri en souriant.
En désespoir de cause Mattéo se blottit dans ses bras, il avait l'impression que le Dimitri qui l'avait baisé et avait tant joui n'était plus là, et que le Dimitri hétéro, inaccessible, était revenu.
En guise de réponse à son étreinte il eut droit à :
- je vais y aller Mattéo, mon taxi va arriver, mais j'ai passé une super soirée, ça m'a fait du bien de te parler ...
- Et de me baiser !!
- Oui, bien sûr, sourit Dimitri, qui lui apposa un baiser sur la joue
- T'as aimé ?
- Oui, bien sûr, t'inquiète...
- Je t'aime ... ne put s'empêcher de lui avouer Mattéo...
Dimitri le regarda, mais ne dit rien...
Mattéo apposa sa bouche contre la sienne, et commença un baiser langoureux, mais, Dimitri, après avoir répondu quelques secondes à son baiser, retira sa bouche et le repoussa doucement
- je dois y aller Mattéo, merci encore, et bonne nuit...
Dimitri ouvrit la porte, le froid rentra dans la maison, dehors, une voiture phares allumés attendait, Dimitri se retourna, il lui caressa la joue et lui dit :
- Rentre, tu vas prendre froid...
La porte se referma, et le silence se fit dans cette grande maison.
Mattéo avait froid, en effet, et il regagna la chambre d'amis où ils avaient fait l'amour, pour se glisser sous la couette.
La pièce était encore remplie de la présence de Dimitri, de son odeur même.
Mattéo se réchauffait doucement sous la couette, mais son corps, qui était si chaud il y a encore quelques minutes, était tout froid maintenant.
Ses mains aussi, se dit-il, quand il commença à les passer sur son torse imberbe, pour se caresser.
Il les glissa dans son entrejambes pour les réchauffer.
Il en profita pour se toucher la bite, qui se retrouva assez vite en érection.
Il glissa sa main gauche vers son anus, qu'il se doigta donc, ce qui lui permettait aussi d'apaiser la douleur qu'il ressentait à ce niveau.
- Baise-moi, Dim, je suis ton mec, je suis ta femme, je suis ta pute ...
Mattéo se sentit à nouveau bien excité, il se caressait de partout, le torse, les tétons, qu'il se titillait, la bouche, il revint vers son trou, qui était quand même l'endroit de son corps qui lui faisait le plus d'effet, en dehors de sa bite.
Celle-ci était à présent très dure, bien décalottée, pour augmenter le plaisir Mattéo salivait ses doigts, salivait sa bite, et salivait son trou.
Il avait clairement envie d'une bite dans son cul, pensa à se louer un escort, un petit brésilien, mais il avait envie d'une bite, et d'un mec bien actif, et il ne pouvait pas prendre le risque de contacter un français, qui pourrait le reconnaître, et le griller...
Mais, en fait, c'est de Dimitri dont il avait envie.
Il repensa à la baise de tout à l'heure, à la bite de Dimitri, qu'il avait eu quelques instants en bouche, mais surtout de longs moments dans le cul ... dans son cul de p'tit pédé. Lorsqu'il se branlait comme ça en se doigtant, et qu'il avait à ce point envie d'une bite, Mattéo se sentait vraiment pédé, et de plus en plus, pas simplement bi.
Il avait surtout envie de la bite de Dimitri, et il l'imagina à nouveau en lui, comme tout à l'heure. Jamais il ne s'était fait baiser de cette façon aussi sauvage et aussi brutale, et il se rendait compte que non seulement il avait aimé, mais qu'il en redemandait.
Maintenant, il se branlait bien à fond, la saucée n'allait pas tarder à arriver, et il allait enfin, lui aussi prendre son pied.
Il avait été impressionné de la façon dont Dimitri, tout à l'heure, avait joui, même s'il avait joui bien égoïstement.
Il enfonça trois doigts dans son anus, aussi profond qu'il pouvait, ce qui déclencha la montée de la sauce et son éjaculation, par de longs et puissants jets. Son sperme envahit tout son ventre, et même son torse, il en reçut au-délà des tétons.
Il eut le flemme de se lever pour aller chercher de quoi s'essuyer, il se contenta d'étaler son sperme, sur le ventre et le torse, dans son entrejambes aussi, jusqu'à l'intérieur de son anus.
L'excitation retomba vite, il fut presque déçu car, très vite, les problèmes, les soucis, les questionnements l'envahirent.
Comment cette relation allait évoluer... Comment ça aller se passer quand il reverrait Dimitri... Etait ce un rapport sans lendemain, ou le début d'une histoire ...
Comment allait-il gérer sa relation avec sa femme, à qui il n'avait guère pensé ce soir ... Mattéo d'un coup se sentit triste, malheureux, mal en tout cas ...
Il se sentit comme submergé, les larmes lui montèrent d'un coup aux yeux, et il se mit à pleurer...
Dimitri, lui, était rentré chez lui en un quart d'heure.
Le taxi, qui l'avait reconnu, l'avait un peu branché sur le match de ce soir, qu'il n'avait pas joué, sur la saison du club... Il n'avait guère été loquace, et s'en était tiré par un autographe...
Enfin, il était chez lui, il n'avait pas du tout envie de rejoindre sa femme, et se dit qu'il allait dormir dans la chambre d'amis du bas. Comme chez Mattéo...
Mattéo auquel il pensait, et qu'il avait baisé comme si c'était une femme.
Il se déshabilla rapidement, et alla dans la salle de bains.
Il se surprit à regarder son corps, nu, dans la glace, avec une certaine envie.
Lui qui ne le faisait jamais jusque là, il eut envie de se toucher. De partout. Il passa sa main sur sa bouche, son visage, puis son corps, qu'il explora de partout. Ses tétons, qu'il titilla à nouveau, son torse, son ventre, sa bite bien sur, mais aussi ses couilles et son anus.
Il se surprit à se caresser le cul, et à introduire un doigt dans son anus. Il avait aimé tout à l'heure, quand Mattéo le lui avait bouffé, et il avait découvert qu'on pouvait prendre du plaisir autrement que par sa bite.
Sa bite, justement, qui était à nouveau en érection, et qu'il branla en se regardant dans la glace. Il continuait à se doigter en même temps, et, très vite, il éjacula en envoyant la purée contre la glace de la salle de bains. C'était trop bon.
Il se regarda dans la glace, son corps lui plaisait et l'attirait. Il s'approcha, apposa un baiser sur la glace, comme s'il s'embrassait, et murmura: "Mattéo"…
Nouvelle achevée le dimanche 5 mars 2023 à 8h09
Depuis qu'il était à Marseille, Mattéo était heureux. Il se plaisait dans cette ville, dans ce club, et se disait, que, même s'il avait grandi en région parisienne, il se sentait du sud, du midi, il avait comme pris en grippe le PSG, le club de ses origines, et ne jurait désormais que par l'"Ohème", il valait mieux ici ...
Il était heureux en couple, avec Mélanie, qu'il aimait depuis maintenant 5 ans, et qui lui avait donné une magnifique petite fille, Maelys, qui allait bientôt avoir deux ans.
Et puis, depuis son arrivée ici, il assumait enfin sa bisexualité, et assouvissait ses énormes besoins sexuels.
Depuis l'adolescence, il sentait les hormones le titiller, il s'était vite rendu compte que son sexe avait une taille hors norme, bien supérieure à celle de ses partenaires de club, qu'il pouvait mater sous les douches du vestiaires, et puis, surtout, il avait vite réalisé qu'il avait tout le temps envie, son sexe n'était quasi jamais au repos, il lui fallait se vider plusieurs fois par jour, parfois jusqu'à cinq, et, quand il se branlait, il envoyait de longs et puissants jets de foutre... Partout, aux chiottes, sous la douche, dans son lit (il usait un nombre phénoménal de kleenex pour tout absorber, et parfois en oubliait sous son lit, sa mère devait les retrouver, mais ne disait rien...).
Bref, depuis toujours, Mattéo était très porté sur la chose, au début, il pensait que c'était le cas de tout le monde, mais, maintenant qu'il grandissait, qu'il mûrissait plutôt, et qu'il pouvait en discuter plus sérieusement avec les uns ou les autres, il se rendait compte que là aussi il était hors normes.
Il pensait que c'était lié à son tempérament, disons, particulièrement fougueux, c'est en tout cas ce que les autres lui disaient. Il avait pu récemment en parler à un médecin qui lui avait dit la même chose et lui avait dit que ça s'atténuerait avec le temps.
Ah... Son tempérament ... Sur le terrain, c'était une vraie pile électrique, il courait dans tous les sens, était un vrai poison pour ses adversaires, et déroutait même souvent ses partenaires. Il râlait sans arrêt, auprès des uns, des autres, sans parler de l'arbitre, à qui il s'adressait à chaque arrêt de jeu ...
Et, en dehors du terrain... il ne pouvait pas s'empêcher d'ouvrir sa grande gueule ... tout le temps... sur tout ... surtout quand on ne lui demandait rien...
Il avait toujours été comme ça, ça faisait son charme, disaient sa mère et sa grand-mère, qui l'adulaient, mais c'était sa mère et sa grand-mère... Au moins, il ne se laisserait pas faire dans la vie, disaient son père et son grand-père, mais c'était son père et son grand- père...
Les autres l'appréciaient diversement, certains pouvaient le bader, comme on dit dans le midi, d'autres étaient vite agacés, c'était même la majorité, certains allaient jusqu'à le détester, du moins ne pouvaient plus le voir en peinture. En tout cas, il ne laissait personne indifférent, et c'était comme ça partout où il passait, depuis tout petit ...
Il faut dire que Mattéo avait une "gueule", il n'avait pas spécialement les traits fins, et n'était pas beau, à proprement parler, mais il avait une "gueule", aurait pu faire du cinéma, du mannequinat car il était en plus super bien foutu, il était très photogénique, avait un visage très expressif, et surtout, sa marque de fabrique, son originalité, comme sa "signature", c'étaient ses longs cheveux bouclés, qui lui faisaient ressembler à une fille, de dos, et qui faisaient, de face, qu'on le reconnaissait entre mille...
Et avec ça, un charme fou, du charisme, quand il rentrait dans une pièce, on ne voyait plus que lui, et, surtout, on n'entendait que lui, car, quelle tchatche ... un bagout à toute épreuve, un culot monstre, et, pour les intimes, un sexe large et long, à la dimension démesurée ...
Tout chez lui était excessif, et, depuis tout petit, il arrivait à obtenir tout ce qu'il voulait.
Depuis qu'il était à Marseille, il avait pu parler de sa bisexualité à Mélanie. Ça n'avait pas été facile, il avait dû lui avouer non seulement qu'il la trompait, mais en plus qu'il allait avec des mecs.
Elle en avait été très choquée, n'avait pas compris. Elle avait bien sûr entendu dire que les joueurs de foot recouraient à des "escort girls", notamment lors des déplacements, mais elle ne pouvait pas croire que son Mattéo lui aussi fasse ça. Il était tellement gentil, tellement attentionné avec elle, il lui ramenait tout le temps des cadeaux de ses déplacements, et puis il lui faisait si bien l'amour qu'elle ne pouvait imaginer qu'il allait voir ailleurs.
Mattéo avait eu du mal à lui parler, mais il avait tenu, une fois sa confession commencée, à tout dire à sa femme.
Pour lui, Mélanie était tout : sa copine, sa femme, sa maîtresse, sa meilleure amie, sa confidente, et même sa deuxième mère.
Quand il lui avait tout avoué, il l'avait fait à la confidente, à la meilleure amie, sans penser que la maîtresse, que la femme allaient être profondément blessées.
Pendant quelques jours, ç'avait été l'enfer ... Mélanie était dévastée, elle n'arrêtait pas de pleurer, Mattéo n'avait pas voulu ça, et en était malheureux. Lui aussi s'était mis à pleurer comme un gosse, comme le gosse qu'il était encore.
Et puis, au bout de quelques jours, les deux se sont apaisés, Mélanie avait été touchée par le réaction de son homme, qui avait pu bien lui expliquer les choses, qu'il n'aimait qu'elle, que le reste, ce n'était que du cul, qu'il n'était pas attiré que par les filles, que les mecs le faisaient bander, qu'ils suçaient bien, qu'il aimait les enculer, et parfois qu'il se faisait enculer.
Au grand étonnement de Mattéo, Mélanie avait fini par accepter tout ça, et avait compris que si elle voulait garder son homme elle le devait le laisser continuer à baiser avec des mecs. En réalisant cela, elle se rendit compte qu'à l'inverse elle n'accepterait pas l'idée qu'il fasse pareil avec des filles, elle en concevait une jalousie insupportable.
Les deux jeunes en ont beaucoup parlé et ont fini par trouver un accord, un modus vivendi qui, finalement, a sauvé leur couple.
On était alors à l'automne 2021.
Mélanie obtint de Mattéo la promesse qu'il ne toucherait plus une autre fille qu'elle, et en contrepartie elle le laissait libre d'aller avec des mecs. Elle n'osait lui avouer que cette idée, notamment imaginer son mec se faire défoncer, au fond d'elle l'excitait.
Mattéo lui promit de ne plus aller voir d'autres filles, et il tint sa promesse ; malgré sa bisexualité, il était très amoureux de sa femme, c'est la seule fille qu'il avait aimée dans sa vie, il tenait énormément à elle, était prêt à beaucoup de sacrifices pour la garder, mais il ne sait pas ce qu'il aurait fait si elle lui avait demandé de ne plus voir de mecs non plus. Heureusement elle avait eu l'intelligence de ne pas le faire.
Après ces quelques jours où son couple a vraiment vacillé, Mattéo s'est senti soulagé, heureux, reconnaissant aussi à cette fille qui partageait sa vie et qui avait tant de qualités.
Finalement ne plus aller voir d'autres filles allait s'avérer une promesse facile à tenir. Il se sentait vraiment bisexuel et Mélanie comblait son côté hétéro. Il faut dire qu'elle était superbe, très jolie de visage, et avec un corps magnifique, quasi-parfait.
Mattéo, comme beaucoup de bi, était plus à l'aise avec le corps de son semblable, et un peu intimidé par le corps d'une femme. D'ailleurs, les fois où, comme beaucoup de ses coéquipiers, il avait eu recours aux services d'une escort girl, il n'avait pas été super à l'aise, et, lui l'extraverti se sentait alors intimidé.
Avec un mec c'était différent, et l'ouverture d'esprit de sa femme allait lui permettre d'assouvir pleinement son côté gay. Sans culpabiliser, sans se dire qu'il faisait quelque chose de mal, sans avoir à l'idée qu'il trompait sa femme, puisqu'elle était au courant, et d'accord.
Il en ressentait un profond soulagement, et, en même temps, ça libérait toute sa libido, toute son attirance pour les mecs.
A Marseille, dans le club en tout cas, il ne cachait plus ses penchants. Il avait pu en parler à certains coéquipiers, et, avec sa tchatche habituelle, il clamait presque à la cantonnade qu'il aimait les bites et les culs des mecs.
Du coup il avait au sein du club son petit succès.
Deux de ses coéquipiers étaient venus le voir en douce pour lui demander de les sucer, ce qu'il avait fait volontiers.
Son terrain de chasse de prédilection était quand même le centre de formation, notamment les jeunes de 18-19 ans qui l'excitaient au plus au point.
Il aimait les brancher, et profitait de la frustration de certains, notamment les jeunes beurs, d'être avec des copines qui ne les suçaient pas et qu'ils ne pouvaient pas déflorer.
Du coup il avait 2-3 amants réguliers parmi ces jeunes beurs.
Avec l'un d'eux, il se limitait à le sucer, il ne voulait pas qu'il lui fasse quoi que ce soit d'autre et se crispait assez vite.
Un deuxième était beaucoup plus ouvert, et il était arrivé à le caresser, à l'embrasser même, à lui bouffer le cul, il avait accepté que ce jeune le baise, ce qui lui avait fait beaucoup de bien.
Là où il s'éclatait le plus, c'est quand il louait des brésiliens. Ce n'était pas toujours des super baiseurs, mais ils avaient en général un bon cul, bien bombé et bien charnu, et il se régalait de le leur bouffer et de les enculer, bien à fond. Et puis, l'avantage, c'est qu'ils n'étaient que de passage, qu'ils ne le connaissaient pas (ça faisait du bien des brésiliens non footeux...) et que de ce fait ça limitait les risques.
Au début de la saison 2022-2023, Mattéo était bien, donc, il avait passé de bonnes vacances, en juin, à Miami, avec sa femme, sa fille, son petit frère, et un pote à lui. Il se le serait bien tapé, d'ailleurs, et, comme ils avaient passé beaucoup de temps en maillot de bains, il l'avait bien maté... Mais, bon, comme c'était le pote de son frère, pas touche ... D'ailleurs, pendant ce mois de juin, il n'avait eu de rapports sexuels qu'avec Mélanie, au moins une fois par jour, parfois deux, d'affilée, il en était capable, et, après avoir joui, il rebandait très vite.
Finalement, ne pas voir de mec pendant un mois lui avait fait du bien, et, à son retour à l'entraînement (dès le 27 juin), il savait qu'il les retrouverait.
Il était aussi content à l'idée de revoir Dimitri, leur capitaine, qu'il appréciait de plus en plus, et avec qui il s'entendait de mieux en mieux. Il était nettement plus âgé que lui (35 ans, contre 23), mais il faisait encore jeune, était bien foutu. Mattéo aimait ses formes, bien plus "humaines" que ces musclés secs qui ne l'attiraient pas trop, car il faut dire que "Dim" - c'est comme ça qu'on l'appelait dans le vestiaire - avait tendance à l'embonpoint, et devait faire régime régulièrement, ça le faisait sourire, lui qui pouvait manger comme dix sans prendre un gramme...
Mattéo s'était surpris de penser à Dimitri pendant ses vacances, il s'était même branlé en pensant à lui. Il se rendait compte que la très forte amitié qu'il ressentait pour lui se doublait d'une attirance physique grandissante. Il aimait tout chez lui : sa beauté, sa couleur de peau, son charisme, sa gentillesse, sa sensibilité, son humour, et aussi, et surtout, la façon dont il menait sa vie, qui suscitait chez lui une grande admiration, une fascination, même.
Dim était originaire de La Réunion, était très "famille", il fallait l'entendre parler de sa grand-mère, et voir ses yeux s'humidifier de larmes, Mattéo, qui était aussi très famille, en était très touché.
Il aimait beaucoup aussi sa façon d'être père, il avait déjà un petit ado, puisque son aîné avait déjà treize ans, il le suivait partout, Mattéo l'aimait beaucoup, et s'entendait très bien avec ce môme. Dimitri était à la fois un vrai papa poule, il adorait ses enfants, et ses enfants l'adoraient, il fallait voir comment ils le regardaient, et Mattéo aimait beaucoup la façon dont Dim se comportait avec eux : à la fois bienveillant, protecteur, rigolo aussi (qu'est-ce qu'il pouvait déconner avec ses gosses...), mais aussi avec une autorité qu'il lui enviait ... Il le trouvait parfait, quoi. Cet aîné était pour lui vraiment un modèle, jamais jusque là il n'avait eu une relation comme ça avec quelqu'un, il voulait lui ressembler, être comme lui, avoir une vie comme lui.
Pendant les vacances, Mattéo avait eu le temps de réfléchir à ce qu'il ressentait pour Dimitri, et ça le perturbait. C'était la première fois qu'il se branlait en pensant à lui, il l'avait fait plusieurs fois, et avait à chaque fois pris du plaisir.
Comme beaucoup de "bi", ou d'homos, Mattéo avait comme un sixième sens, comme une antenne à détection de pédés ... et là, franchement, avec Dimitri, c'était le calme plat ... Rien du tout ... Il lui semblait être hétéro à 100%... Vraiment pas le moindre indice dans l'autre sens... Il le matait souvent, sous les douches notamment, mais rien, Dim semblait à l'aise avec son corps, mais aussi avec celui des autres, jamais Mattéo n'avait perçu le moindre début de commencement ... Il avait essayé plusieurs fois de capter son regard, mais, là aussi, rien, juste un regard droit dans les yeux, bien franc, bien viril, pas la moindre ambiguïté...
Mais, bon, Mattéo en avait fait "tomber" des hétéros, qui aimaient tellement se faire sucer que ça ne les gênait pas de se faire sucer par des pédés, qui, au moins, suçaient bien mieux que les filles, et étaient surtout bien moins compliqués ... Mais là, avec Dimitri, il ne sentait pas de faille, pas d'ouverture possible. Il faut dire qu'il était, lui aussi, très amoureux de sa femme, lui aussi l'avait connue très jeune, et lui au moins (ça marche pas à tous les coups !...) était fidèle.
C'est ce qu'il disait, et aussi ce que tout le monde savait. Quand ils étaient en déplacement, Dim aimait bien faire la fête, boire un coup, bien manger (il n'avait pas une super hygiène de vie...), déconner, mais jamais, jamais, il ne regardait une autre femme, pas la moindre rumeur à ce sujet.
Ils avaient eu l'occasion d'en parler durant la précédente saison, quand ils s'étaient découverts, rapprochés, puis liés d'amitié. Un soir, en déplacement à Strasbourg, la veille d'un match, ils s'étaient retrouvés tous les deux au bar de leur hôtel, et avaient longuement parlé. Mattéo avait pu confier à Dimitri son attirance pour les mecs, ça lui avait fait du bien, et la réaction de son ami l'avait beaucoup touché, et rassuré. Dim était un mec très ouvert, très tolérant, catho très bienveillant, pas du tout jugeant, même pas étonné (si c'était le cas, il l'avait en tout cas bien caché).
En retour, Dim lui avait confié son amour pour sa femme et sa fidélité, il l'avait assuré ne l'avoir jamais trompée, jamais, pas une seule fois, il l'avait cru, n'avait aucune raison d'en douter, comme lui avait dit Dim, si c'était le cas, il lui aurait dit ...
A cette époque-là (on était au printemps 2022) Mattéo ne ressentait pas encore d'attirance physique particulière pour Dimitri, simplement une forte amité, avec une réelle admiration, certes, il le trouvait beau (c'était le cas !), mais ça n'allait pas plus loin, il ne le matait pas plus que ça déshabillé, n'était pas troublé en sa présence.
C'est petit à petit que ça lui est venu, pendant ses vacances, notamment, où il s'est rendu compte qu'il lui manquait et s'était surpris à bander en pensant à lui, puis carrément à se branler.
Il avait été super content de le revoir, ce lundi matin, il attendait même ce moment depuis plusieurs jours, et lui était littéralement tombé dans les bras, avec beaucoup d'effusion, bien plus qu'avec ses autres coéquipiers, qu'eux aussi il n'avait pas revus depuis un mois. Dimitri avait semblé surpris par son étreinte, encore plus par le baiser sur sa joue de Mattéo, emporté par sa fougue : "trop content de te revoir, mec !", "je vois ça", avait souri Dimitri avant d'ajouter : "moi aussi suis content de te revoir, bonnes vacances ?".
Mattéo s'était arrangé pour être à côté de lui dans les vestiaires, vu que c'était le jour de la reprise, chacun prenait la place qui allait être la sienne pendant toute la saison.
Il faisait chaud, tout le monde était vêtu d'un bermuda, d'un tee-shirt et de tongues, et Mattéo a bien maté Dimitri quand il a enlevé son tee-shirt et s'est mis torse nu, avant de mettre le maillot d'entraînement. Il l'avait maté quand il s'était mis en caleçon, bien moulant qui dessinait son paquet et ses fesses charnues à souhait.
Comme d'hab, Dimitri avait pris du poids pendant les vacances, mais Mattéo s'en foutait, même comme ça il le désirait du plus profond de son être, n'avait qu'une envie, c'est de se jeter sur lui, de l'embrasser et de bouffer chaque parcelle de son corps.
Il s'était d'ailleurs vite changé, de peur que les autres se rendent compte de son début d'érection, difficile à cacher compte tenu de la taille de son membre.
Heureusement, les jours passant, il s'était un peu calmé, mais, pendant quelque temps, Mattéo était excité comme une puce. Comme c'était l'été il prenait des douches à l'eau froide pour éviter de bander, mais Dimitri lui faisait un effet pas possible. Ce qui le troublait le plus, ce n'est pas tant l'attirance physique, que les sentiments qu'il sentait en lui. Il se demandait même s'il n'était pas en train de tomber amoureux, et c'était la première fois que ça lui arrivait, en dehors de Mélanie, ça le perturbait grandement.
Ça en devenait pénible, même, quand il rentrait chez lui, il pensait à Dimitri, le matin, avant d'aller à l'entraînement, il avait hâte de le retrouver , il préférait même se branler en pensant à lui que de faire l'amour à Mélanie, c'est dire.
Que faire ? se demandait-il. La situation lui semblait insoluble, Dimitri était hétéro à 100%, semblait un époux et un père comblé, il l'aimait mais n'avait pas envie de gâcher ça, en même temps il avait vraiment envie de lui, et aurait donné beaucoup pour, pas seulement un plan cul, mais une nuit d'amour avec lui.
Durant l'automne, les deux hommes s'étaient encore rapprochés. Dimitri, qui la saison dernière était le capitaine , le leader et le moteur de l'équipe, cette année jouait peu. Il ne disait rien, mais en était très profondément affecté, et il s'en était ouvert à Mattéo, pour qui il ressentait une très réelle et très sincère amitié.
Mattéo était touché par la situation de Dimitri, il sentait son ami malheureux, et aurait aimé l'aider, mais ne savait comment. Les deux hommes passaient de plus en plus de temps ensemble, en dehors du terrain, ils allaient boire des verres ensemble, s'invitaient l'un chez l'autre, Mélanie et Ludivine avaient sympathisé, et les deux couples se voyaient parfois les dimanches sans match, pour partager le repas de midi, et les balades de l'après-midi.
Mattéo était toujours troublé par la présence de Dimitri, il devenait même sensible à son odeur, mélange de mâle et de parfum et savourait le moment de l'accolade que les deux hommes partageaient, pour se dire bonjour, puis au revoir.
Mais la situation lui convenait, Dimitri était devenu quelqu'un d'important pour lui, et il se faisait une raison sur le fait que la situation en resterait là.
Et puis un soir tout a basculé. Un soir au départ d'euphorie puisque Marseille avait battu le PSG en coupe de France ... Mais Dimitri n'avait pas joué. Pas une minute, et tout le monde savait que c'était en lien à sa mauvaise première mi-temps contre Nice, ponctuée par sa sortie à la pause. Depuis, il n'avait plus rejoué, et, même s'il se comportait parfaitement vis-à-vis de ses coéquipiers (ce n'était pas le dernier à avoir célébré la victoire contre le PSG) Mattéo savait qu'au fond de lui Dimitri n'allait pas bien du tout. Il se disait qu'il devait être là pour son ami, il se disait aussi que c'était une occasion et une chance à saisir s'il voulait que leur relation évolue.
Le soir du match contre le PSG, Mattéo est allé proposer à Dimitri de passer boire un verre chez lui, et Dimitri a tout de suite dit oui.
Il était tard, près de minuit, mais les lendemains de matches, les joueurs se couchaient toujours tard, avaient du mal à trouver le sommeil, ressentaient à chaque fois une envie furieuse de baiser, le faisaient avec leur copine ou leur femme lorsqu'ils jouaient à domicile, et baisaient avec des escort(e)s s'ils étaient à l'extérieur.
Jusque là, Mattéo n'avait jamais osé proposer à Dimitri de venir chez lui après un match, tellement il le savait attaché à sa famille, et désireux de rentrer la rejoindre.
Ce soir-là, il a senti que c'était le moment ou jamais de se retrouver dans une situation un peu plus intime avec Dimitri.
Mattéo s'était lancé comme un défi d'arriver à sucer Dimitri. Pas plus évidemment, mais, déjà, s'il arrivait à cela, il serait comblé.
Ce ne serait pas chose facile, mais l'alcool faisant, il espérait bien parvenir à ses fins.
Ils avaient rapidement vu Ludivine après le match, et elle avait été d'accord pour que Dimitri aille chez Mattéo boire un verre, et, pourquoi pas, y dormir.
Ces footballeurs friqués avaient en général de grands logements, avec plusieurs chambres d'amis, et ce n'était pas un problème. Et puis, autant Ludivine s'inquiétait parfois de savoir son homme en compagnie de femmes, elle n'avait aucune crainte de le savoir avec Mattéo, qui était un ami, et surtout était un mec.
Mélanie, elle, ne venait quasiment jamais aux matches, elle restait avec Maelys.
La voie était libre donc. Mattéo allait embarquer Dimitri dans sa voiture, l'avoir à sa disposition chez lui, et ensuite il le ramènerait, ou pas.
Il était vraiment décidé à ce qu'il se passe quelque chose ce soir, chez lui, avec Dimitri. Il était chaud bouillant, mais plus à l'idée d'un rendez-vous galant que d'un simple plan cul.
Il voulait du cul avec Dimitri, sûr, mais pas que du cul. C'était bête, mais il se sentait près à vivre avec lui une vraie histoire d'amour. En parallèle avec ce qu'ils vivaient chacun avec leur femme, ça ne le gênait pas , c'est même de ça dont il rêvait.
Il était minuit 5 lorsque Mattéo embarqua Dimitri à bord de son Roadster Audi. Il habitait près de Pointe Rouge, une belle villa en hauteur, avec vue sur la mer. Dimitri, lui, habitait sur la route de Cassis, ce n'était pas très loin.
Mattéo avait prévenu Mélanie de ce que Dimitri venait à la maison boire un verre.
Non seulement elle n'avait pas pensé à mal, mais elle avait trouvé que c'était une bonne idée. Même si elle suivait le foot de loin, elle savait que Dimitri n'allait pas très bien en ce moment, et elle trouvait que c'était bien de le soutenir.
Même si elle connaissait les penchants de son homme pour les hommes, elle ne le voyait pas s'intéresser à Dimitri en dehors toute amitié, et elle se disait que, vu que c'était un hétéro pur jus, il n'y avait aucun risque.
Si elle savait ce qui allait se passer sous son toît, à quelques mètres de sa chambre ... Mattéo, lui, était décidé à tenter sa chance ce soir-là, coûte que coûte. Son but était de faire boire Dimitri, et ensuite de passer à l'action pour pouvoir le sucer.
Sacré défi, puisque depuis presque 20 ans il n'avait jamais trompé sa femme et n'avait de plus jamais rien fait avec un mec.
Mais bon, après tout, se faire sucer n'est pas tromper, n'est-ce pas ?
Malgré le temps glacial (on était en hiver et pour une fois l'hiver était froid) Mattéo avait enlevé la capote de son roadster et ils avaient roulé le vent dans les cheveux.
Dimiti était, comme d'habitude, super élégant. Mattéo était admiratif, non seulement il avait bon goût, mais en plus tout lui allait, et il avait un charme fou.
Quand il conduisait, Mattéo regardait Dimitri et ressentait une folle envie de lui, de se blottir dans son corps, de l'embrasser, d'être femelle avec lui pour qu'il le prenne comme la salope qu'il pouvait être lorsqu'il avait envie d'un mec viril.
Dimitri, lui, était à mille lieux de se douter quelles étaient les véritables intentions de celui qu'il considérait comme un pote, un bon pote, certes, mais un pote, pas plus. Evidemment...
Mattéo se gara dans le sous-sol de sa maison.
Mélanie l'avait prévenu qu'elle allait se coucher et qu'elle dormirait quand ils arriveraient.
Il expliqua à Dimitri qu'il ne fallait pas faire de bruit.
Mais la maison était grande, les chambres à l'étage, et séparées du coin salon par deux portes.
Mattéo alla vite éteindre les grandes lumières du salon, et ne laissa allumés que des éclairages indirects, ce qui ne laissait qu'une lumière douce et tamisée.
Il invita Dimitri à s'asseoir, après l'avoir débarassé du beau manteau noir qu'il portait. Il alla le poser sur le lit de la chambre d'amis du bas, et en profita pour le sentir .... Ah ... ce mélange de mâle et de parfum...
Il lui demanda s'il voulait bien boire un de ses cocktails maison ...
Mattéo avait prévu son coup ; il s'était renseigné sur inernet et avait trouvé une recette de cocktail aphrodisiaque excitant ... Ça valait ce que ça valait mais il avait lui aussi envie de boire de l'alcool et de se sentir chaud ...
Il en avait besoin, car il avait sacrément le trac ... comme jamais ...
Lui l'extraverti se sentait timide devant Dimitri qui en fait l'impressionnait...
En plus il avait envie d'aller plus loin avec lui, s'était fixé pour objectif de tenter sa chance, pour règle de tout essayer, au pire carrément de lui dire et de lui demander ... Que risquait-il après tout ? Qu'il lui dise non ... Et alors ? Ils resteraient amis, c'est tout... Et puis au moins Dimitri saurait , et un jour ... On sait jamais ...
Mattéo revint vers Dimitri avec deux verres à coktail, bien remplis et bien présentés. Les deux hommes ont trinqué. Mattéo était totalement sous le charme, subjugué par la beauté de Dimitri, tout de noir vêtu, pantalon genre flanelle, pull noir. Tout, en lui, lui plaisait : sa beauté, son charme, son sourire, son élégance, sa prestance, sa classe.
Mattéo lui demanda comment il allait, Dimitri, qui se sentait totalement en confiance, commença à se confier : oui, le fait de ne pas jouer, de ne pas avoir la confiance de l'entraîneur lui pesaient, le touchaient dans son orgueil, l'humiliaient un peu vis-à-vis de ses enfants. Lui qui s'était imaginé rester à Marseille, enfin gagner un titre, entrer dans le staff après avoir arrêté sa carrière en beauté ... Tout cela lui semblait remis en question. Il prenait sur lui, n'osait rien dire, vis-à-vis des dirigeants notamment, il faisait comme si rien n'était vis-à-vis de ses coéquipiers, continuer à mettre de l'ambiance, à être de bonne humeur, à sourire ...
Mais il n'y avait pas que ça ... Mattéo leur servit un deuxième verre, se sentit bien chaud, et enleva son gilet pour rester en chemise. Dimitri, en souriant, lui dit qu'il ne pouvait pas enlever son pull car il n'avait rien dessous ... Cela fit rire Mattéo qui du tac au tac lui dit : "tu sais je t'ai déjà vu sous la douche, tu peux enlever ton pull si tu as trop chaud, te gêne pas pour moi..."
Dimitri sourit, mais garda son pull. Il n'en avait pas fini avec ses confidences, il lui dit qu'il n'y avait pas que ça, que ça n'allait pas trop avec Ludivine, qu'en fait elle le trompait, et recevait des mecs quand il n'était pas là et que les enfants étaient à l'école, qu'il avait eu des doutes, puis qu'il avait placé une caméra dans leur maison, et qu'il avait su ...
Ça l'avait anéanti, lui qui adorait sa femme, qui n'avait jamais été voir ailleurs, il lui dit que c'était pour ça qu'il était moins en forme depuis la reprise...
Pendant ces confidences, Mattéo s'était rapproché de son ami, et lui avait même posé la main sur la cuisse, en signe de réconfort et d'amitié ... Il était très touché de voir Dimitri dans cet était, touché de sa confiance aussi, il lui posa quelques questions, pour essayer de comprendre aussi ... Non il n'avait rien dit à Ludivine, oui, il faisait comme si, pour les enfants, mais il n'y arrivait plus... Mattéo eut à peine le temps de lui dire que ça ne pouvait plus durer comme ça, qu'il devait penser à lui ... Il vit les yeux de Dimitri se mouiller de larmes, et il éclata en sanglots. Mattéo ne sut que faire, comme il était juste à côté de Dimitri, il n'eut qu'à ouvrir les bras, son ami vint s'y réfugier, et il pleura toutes les larmes de son corps ...
Mattéo était vraiment très touché par le chagrin de Dimitri, par les raisons de son désarroi, il le plaignait de tout son coeur, et comprenait que pour quelqu'un comme Dim, qui, à ses yeux, était le mari et le père parfait, c'est le monde qui s'écroulait.
Mattéo avait tout imaginé, mais jamais il n'avait pensé à un scénario pareil ... Ce contact physique inattendu l'avait aussi beaucoup ému, et, même, asticoté : il avait senti de près la chaleur de Dimitri, son visage humide, et même mouillé. Au bout d'un moment, il avait fini par s'arrêter de pleurer, il était vidé ... Mattéo lui demanda si ça allait, il fit signe que oui. "je vais aller te chercher un verre d'eau", lui dit-il, ce qu'il fit. Il ramena aussi un rouleau de sopalin de la cuisine (prévoyant !) et lui en tendit une feuille pour qu'il se mouche.
Dimiri avait encore les yeux rougis, mais il se sentait mieux. Pleurer comme ça lui avait fait du bien, et il se sentait bien avec Mattéo, il n'en pouvait plus de tout garder pour lui, partager son infortune et ses soucis avec un ami était un sacré réconfort ; il se sentait mieux, comme libéré d'un poids.
Mattéo de son côté était de plus en plus attiré par Dimitri, lorsqu'il le voyait comme ça, là, chez lui, il se dit que, ça y est, il était vraiment amoureux... Il ne savait que faire, il n'avait qu'une envie, c'était de reprendre Dimitri dans ses bras, mais aussi de l'embrasser, de le désaper, de le sucer, de lui faire l'amour...
Mais il avait scrupule à aller plus loin, à se montrer entreprenant... Il ne voulait pas donner l'impression de profiter de sa vulnérabilité...
A sa grande surprise c'est Dimitri qui prit les initiatives :
" - ça te dit de me sucer ?"
Mattéo n'en crut pas ses oreilles ; quoi ? Dim, l'hétéro ? Avait-il bien entendu ? Il fit semblant de ne pas comprendre :
- Quoi ?
- Tu as très bien compris... Je sais que t'es pédé...
- Bi
- Oui, bi, pardon... J'ai bien vu comme tu me regardais depuis la reprise... Je sais très bien
que t'en meurs d'envie ...
- ...
- Tu crois pas que j'ai compris pourquoi tu m'as demandé de passer ce soir ... Les quelques doutes que j'avais ont vite été dissipés quand j'ai réalisé que tu avais déjà préparé le cocktail, tu as même pas fait semblant de prendre suffisamment de temps à la cuisine ...
Mattéo ne put s'empêcher de sourire ... Dimitri sourit aussi ...
- En plus il avait un goût spécial ton cocktail ... Et il m'a fait sacrément d'effet ...
Mattéo sourit encore ...
- Hein, t'aurais bien aimé que je l'enlève mon pull ...
Là Mattéo éclata de rire, franchement, et Dimitri rit aussi ...
Son visage s'était transformé depuis tout à l'heure : se confier à Mattéo lui avait fait beaucoup de bien, il se sentait comme libéré, apaisé, mieux, quoi.
Il avait (un peu) menti à son ami. Jusqu'à ce qu'ils se prennent dans les bras, juste après les confidences, il ne s'était en fait douté de rien. C'est à ce moment-là qu'il avait tout remis en perspective et c'est à ce moment-là qu'il avait ressenti quelque chose de spécial à l'égard de son ami.
Jusqu'à ce moment-là, jamais, jamais, il n'avait ressenti d'attirance physique pour un mec , il n'avait jamais eu la moindre expérience homosexuelle, pas le moindre touche pipi, même enfant, même ado...il n'avait eu d'yeux que pour Ludivine, qu'il connaissait depuis ses 14 ans ...
Il avait réalisé que, finalement, il n'avait pas eu d'initiation sexuelle, comme les autres, puisque la seule personne avec qui il avait eu des rapports dans sa vie, c'était celle qui était devenue sa femme et la mère de ses enfants... et qui - depuis combien de temps ? - le trompait allègrement avec des inconnus... sous son propre toît ... Quelle injustice !
Bêtement il s'était dit qu'il allait faire pareil, se venger... Mais bon le problème c'est qu'il n'en avait aucune envie. Depuis qu'il avait appris son infortune, il avait l'impression que sa libido avait disparu. Il avait sans doute sombré dans une espèce de dépression, il n'avait plus envie de rien, ses performances sur le terrain s'en étaient ressenties, sa forme physique aussi, et lui, le capitaine adulé de la saison passée, il s'était, vite fait, bien fait, retrouvé sur le banc.
Il se rendait bien compte que Mattéo était devenu sa bouée. Ils s'entendaient très bien, et il l'appréciait vraiment beaucoup. Le matin il était content de le revoir à l'entraînement, son sourire, sa bonne humeur, son entrain lui faisaient du bien, et l'aidaient considérablement à donner le change.
Il savait bien que Mattéo était bi et se tapait des mecs, mais il s'en foutait, il faisait bien ce qu'il voulait.
Il avait bien remarqué que depuis la reprise de fin juin Mattéo le regardait différemment, c'est du moins l'impression qu'il avait. L'an dernier, même s'il savait qu'il aimait les mecs, il n'avait pas l'impression qu'il avait des vues spéciales sur lui. Il se disait qu'il était sans doute trop vieux, que Mattéo aimait les garçons de son âge, ou plus jeunes, et, tant mieux puisqu'évidemment lui ne ressentait rien d'autre pour lui que de l'amitié.
Depuis la reprise, il se disait que Mattéo devait aussi le kiffer, mais, bon, ça ne lui faisait rien de plus, si, ça le flattait et l'amusait, mais il allait vite être submergé par la découverte de son infortune, et ses soucis persos.
Jusqu'à ce moment où il avait craqué après s'être confié à lui, et où il s'était réfugié dans ses bras.
Difficile à décrire ce qu'il avait ressenti à ce moment-là ; ce qu'il savait c'est qu'en quelques secondes, à peine, il avait eu envie de lui, en une fraction de seconde, il l'avait regardé différemment, était-ce ses cheveux longs bouclés, toujours est-il qu'il avait envie de lui comme d'une femme...
Il avait alors repensé aux regards que Mattéo portait sur lui depuis la reprise, il y voyait la confirmation qu'il le désirait, il avait alors compris pourquoi Mattéo l'avait fait venir ce soir chez lui, il avait même perçu de la préméditation dans le fait que le cocktail était manifestement déjà prêt et qu'il avait dû y rajouter quelque substance aphrodisiaque.
Mais il ne regrettait pas s'être confié à lui, c'était la première fois qu'il parlait à quelqu'un de problèmes si intimes. Jusqu'à maintenant il n'en avait pas eu besoin, tout allait si bien dans sa vie... Mais, là, il commençait à en avoir sérieusement marre de cette image de garçon parfait, heureux en ménage, fidèle à sa femme, qui était la sienne dans le monde du football depuis des années. Il n'en pouvait plus, et avait envie de tout casser.
En une fraction de seconde, sa libido était revenue, et il ressentait une furieuse envie de baiser. De baiser enfin quelqu'un d'autre que Ludivine, et de baiser ce Mattéo qui soudain lui faisait envie.
Mattéo se rapprocha de lui, lui mit à nouveau la main sur la cuisse (ça aussi, ça avait été un indice, tout à l'heure, se rappela Dimitri), approcha son visage du sien, et vint poser un délicat baiser sur sa bouche. Dimitri lui rendit aussitôt ce baiser, les deux hommes échangèrent ainsi quelques smacks, avant que Dimitri n'aille plus loin, et introduise sa langue dans la bouche de Mattéo.
Ce baiser langoureux dura longtemps, et procura à chacun des deux hommes, qui allaient devenir amants, un plaisir intense.
C'était la première fois que Dimitri embrassait quelqu'un d'autre que Ludivine, et ça lui faisait beaucoup de bien.
Quant à Mattéo, il embrassait très, très rarement, n'aimait pas trop ça, préférait embrasser des filles que des garçons, et la plupart des plans culs qu'il se tapait n'embrassaient pas. Mais là il avait eu envie d'embrasser Dimitri, il se disait que c'était révélateur, et que ça confirmait qu'il avait bien des sentiments pour lui.
Ce long baiser, cette longue pelle, était pour les deux hommes un moment tellement agréable qu'il a duré à l'infini, comme s'il ne devait jamais s'arrêter. C'est Dimitri qui l'interromput en disant :
- J'ai chaud ...
avant d'enlever son pull et de se mettre torse nu.
- toi aussi, non ? dit il avant de commencer à déboutonner la chemise de Mattéo.
- Attends, on va pas rester là.
- Oui, ça craint.
Les deux hommes se levèrent, Dimitri récupéra son pull, Mattéo le prit par la main, non sans avoir remarqué la belle bosse que l'on voyait dans son pantalon, et il le conduisit vers la chambre d'amis du rez-de-chaussée.
Il referma la porte derrière eux, Dimitri laissa tomber son pull, et les deux hommes reprirent un baiser fougueux.
Dimitri était chaud comme la braise, il avait vraiment envie de baiser Mattéo qui se laissait faire, en avait aussi envie, même s'il aurait aimé que cet instant dure un peu plus longtemps, pour pouvoir davantage le savourer, il en avait tant rêvé...
Dimitri eut tôt fait d'enlever la chemise de Mattéo qui, lui aussi, se retrouva torse nu. Les deux hommes se serrèrent alors l'un contre l'autre, Mattéo savourait le moment où son corps, où sa peau touchait celle de Dimitri, qui dégageait une chaleur intense. Leur baiser devenait de plus en plus sensuel, de plus en plus sexuel même, ils avaient tous les deux la langue sortie et chacun donnait des coups de langue à l'autre, c'était très bon et très intense.
Dimitri n'en pouvait plus, il vira ses chaussures, son pantalon, son caleçon et libéra sa bite turgescente. Mattéo voulut se baisser pour l'enserrer avec sa bouche à pipe de petit pédé, ça aussi, il l'avait tellement attendu, et espéré, mais Dimitri ne lui en laissa pas le temps, il n'avait pas envie de se faire sucer, plus tard, peut-être, mais là il avait envie de son cul, et de le fourrer bien à fond.
Mattéo n'avait pas le choix, et se plia au désir de ce mec, qu'il aimait et adulait. Il se déshabilla et mit à l'air son cul de femelle ouverte. Il s'allongea sur le lit, sur le dos, il aurait aimé se faire baiser en levrette, comme une femme, pour pouvoir voir le torse, le visage et le corps de Dimitri en train de l'enculer.
Mais Dimitri, qui commença à se mettre sur lui, lui intima : "Retourne toi".
Mattéo aurait préféré se faire prendre sur le dos, mais il s'exécuta, s'allongea sur le ventre, ce qui lui permit d'apaiser son membre en érection, et il offrit sa croupe relevée à Dimitri qui allait pouvoir le baiser.
La situation n'avait rien de romantique, Dimitri se comportait même de façon brutale. Mattéo en était un peu blessé, mais se laissait faire, il n'avait pas le choix.
Dimitri n'avait pas le choix non plus, il était trop chaud, et, à ce moment-là, c'était sa bite et sa libido qui commandaient.
Mattéo aurait aimé qu'il lui bouffe le cul, et prépare un peu son orifice, mais Dimitri n'avait qu'une envie, foutre sa bite dans l'anus de son ami, et apaiser l'excitation démesurée qu'il ressentait.
Mattéo la sentit rentrer d'un coup, à sec, sans aucun ménagement, il se mit à gueuler, de douleur, pas du tout de plaisir, et Dimitri, une fois rentré, se mit à le pilonner.
Mattéo se sentait complètement déchiré, mais, après quelques instants de forte douleur, il commença à ressentir du plaisir, et à savourer ce moment où, tel une femme, il se faisait baiser par Dimitri.
De son côté Dimitri prenait vraiment son pied. Avec Ludivine il n'avait jamais pratiqué la sodomie, c'était donc pour lui une première, et une grande découverte, qui le comblaient. Il découvrait qu'un anus, fût-il ouvert et dilaté comme celui de Mattéo, était moins large qu'une chatte, moins humide aussi, moins chaud, et, que, du coup, la pression que cet orifice étroit exerçait sur sa bite était bien agréable et bien excitante.
Egoïstement il ne pensait qu'à son plaisir, il pensait que de toute façon Mattéo aimait ça, qu'il en avait envie, et il ne se souciait guère du plaisir qu'il pouvait prendre, ou pas.
Dimitri savourait cet instant, et prenait vraiment son pied à enculer Mattéo.
Il était arrivé à dominer son énorme excitation initiale et, à présent, toujours en érection maximale, il pouvait se livrer à des va-et-vients réguliers et, à chaque fois, un peu plus profonds. Il prenait vraiment du plaisir à explorer complètement les entrailles de Mattéo qui, à ce moment-là, connaissait lui aussi un plaisir intense.
En effet, passé les premières secondes de forte douleur, Mattéo prenait lui aussi son pied. Il avait écarté les jambes au maximum, arrivait même de temps en temps à glisser ses mains à l'arrière et à écarter ses fesses pour que la pénétration soit encore plus complète.
C'est sûr que, jamais, il n'aurait imaginé que cette soirée se déroule comme ça. Il espérait juste, en le faisant boire, arriver à sucer Dimitri, comme un consentement que l'on surprend à un hétéro, mais, jamais, ô grand jamais, il n'avait imaginé que Dimitri le baiserait de cette façon. Il le sentait vraiment en lui, il sentait la forme de sa bite, qu'il avait à peine pu apercevoir, tellement Dimitri avait été brutal, et rapide. Mais il la sentait bien en lui, et percevait, et ressentait, chacun de ses mouvements. Elle était bonne, lui semblait à la fois épaisse et longue, surtout épaisse, et surtout il ressentait sa dureté, qui était en lui.
C'était vraiment un instant de plaisir intense, que Mattéo n'avait jamais ressenti auparavant. En fait, il était plus actif que passif, il enculait plus qu'il ne se faisait enculer, et, jamais, il ne s'était fait enculer de cette façon, et, surtout, aussi longtemps. Les quelques jeunes mecs qui l'avaient baisé avaient joui très vite et ne l'avaient pas pénétré aussi profond.
A un moment Mattéo ferma les yeux, tellement il se sentait bien, et tellement il voulait savourer encore davantage le plaisir qu'il ressentait.
Il réalisait aussi que c'était la première fois qu'il se faisait prendre à sec, et sans capote. Ceux qui l'avaient enculé s'étaient protégés, et avaient au moins enduit leur bite et son anus de salive, parfois de gel ou de librifiant.
Dimitri lui, l'avait enculé à sec, sans capote et sans préliminaire. Sacré Dim, pensa-t-il... Pour la capote il savait qu'avec lui il n'y avait rien à craindre... Encore que, pensa-t-il, si sa femme va voir des mecs et que lui passe derrière ... Mais bon c'était peu probable de se faire contaminer de cette façon. Par contre, l'absence totale de préliminaires et de préparation, et de la bite de l'actif, et de l'anus du passif, était quand même surprenante, mais il la mettait davantage sur le compte de la totale inexpérience de Dimitri, qui avait pris un anus comme on prend une chatte, que de son indélicatesse... Et cette pensée le faisait sourire, s'ils devenaient amants réguliers, il faudrait quand même qu'il lui en parle, se dit-il...
Mattéo avait le temps de penser à tout ça pendant qu'il subissait les assauts, désormais réguliers, de Dimitri qui, pour se soulager les reins, était venu poser sa tête près de la sienne, juste à sa gauche. Il sentait son souffle chaud, et ses gémissements, il retourna légèrement sa tête, et vit, enfin !, son visage, en sueur, et déformé d'une façon que seul le plaisir sexuel pouvait entraîner. Il vint aposer sa bouche contre celle de Dim qui entama un nouveau baiser langoureux, avant de lui dire, dans un souffle : "tu veux qu'on change de position?".
Oui, Mattéo avait envie de changer de position, il avait surtout envie de voir Dimitri en train de le baiser. Dans un souffle lui aussi il acquiesca à la proposition de son amant, qui se retira sans plus de ménagement qu'il n'était entré. Mattéo en eut même mal, quelle brute, quand même ce Dim ... qui, décidément, ne savait pas s'y prendre avec les mecs.
Avec aussi peu de ménagement il retourna Mattéo qui se retouva sur le dos, et eut juste le temps d'écarter les fesses et de relever les jambes, avant de subir les nouveaux assauts de Dimitri, qui le pénétra d'un coup, et bien profond.
Mattéo serra les dents et ferma les yeux quelques instants, avant de les rouvrir et se délecter du spectacle : la belle gueule de Dimitri, qui transpirait à grosses gouttes, en avait même les cheveux mouillés, et qui rythmait les va-et-vients qu'il lui assénait de gémissements de plaisir.
Et surtout, son torse, bien musclé, mais pas trop, avec ses gros tétons et son tatouage en forme de soleil autur du nombril, qu'il trouvait quand même un peu ridicule, et bien peu sexy.
Il préféra mater ses gros et beaux tétons qui tapissaient sa poitrine imberbe, avec juste un petit duvet au niveau du sternum. Quel beau mec, quand même, qui s'offrait à lui et l'honorait en le baisant en levrette, comme la femelle qu'il aimait être avec lui.
Mattéo se sentait irrésistiblement attiré par ce corps qui était juste en dessus de lui, à portée de mains et de bouche.
Il passa sa main derrière son cou pour rapprocher le visage de Dimitri du sien, les deux hommes échangèrent un rapide baiser, Mattéo en profita pour lui caresser le torse et eut envie de lui bouffer les pointes des tétons qui ressortaient de ses pectoraux, curieusement dessinés comme des petits seins de femme.
Lorsque sa bouche enveloppa son téton gauche, Dimitri, sous l'effet du plaisir qu'il ressentait, arrêta net ses mouvements de va-et-vient dans le cul de Mattéo, ferma les yeux, et savoura le moment.
Mattéo savourait aussi, en aspirant le téton, dont il sentait la pointe durcir dans sa bouche : trop bon ... Il savourait d'autant plus ce moment qu'il avait l'impression d'avoir arrêté de subir la domination de Dimitri, et de reprendre un peu l'initiative. Il se disait que si leur relation continuait il aurait des choses à faire découvrir à son ami, qui était un peu basique niveau sexe.
Dimitri ferma les yeux tellement il ressentait du plaisir. Il se disait en lui que, décidément, sur le plan sexe, il était un peu basique. Il se branlait très peu, ne prenait quasiment jamais du temps pour s'occuper de lui, et pour de procurer des plaisirs intimes. Faire l'amour à Ludivine lui suffisait, le faisait suffisamment jouir, et, jusque là, il n'imaginait même pas qu'on puisse prendre son pied autrement que par un banal coït vaginal, comme ses parents et ses grand-parents avaient dû faire avant lui, comme ses enfants feraient après lui.
Il n'imaginait même pas qu'un jour il soit possible de se retrouver comme en cet instant, à poil, au lit, en train de baiser un pote.
Jusque là il n'avait jamais touché ses seins, Ludivine non plus, et il se retrouvait avec un homme qui les lui suçait et les lui bouffait. Et quel pied il prenait... C'est pour ça qu'il avait fermé les yeux : pour savourer l'instant ... C'était trop bon, il avait l'impression que ses tétons étaient aspirés à l'extérieur de son corps, il ressentit le beson d'éprouver la même chose !avec le téton droit, il retira donc le gauche de la bouche ventouse de Mattéo et lui tendit le droit. Mattéo ne se fit pas prier et aspira de la même façon le téton droit de Dimitri, qui mit sa main sur son téton gauche et se le caressa.
Dimitri prenait un pied infini. Il avait retiré sa bite de l'anus de Mattéo et se tenait à genoux, le corps droit et le sexe dressé.
Mattéo se gavait du spectacle, et sentait Dimitri totalement à sa merci. Il eut envie d'explorer les autres parties érogènes de ce corps dont il avait tant rêvé et qu'il avait là, à sa disposition.
Il avait au moins envie de goûter, et de procurer à Dimitri, qui lui semblait totalement novice, l'envie d'y revenir.
Pendant qu'il continuait à aspirer son téton droit, il prit la bite de Dimitri avec sa main gauche, comme pour la soupeser, et il la sentit lourde. Il retira sa bouche du téton et, enfin, réalisa le rêve qu'il avait en lui depuis tant de temps : avoir en bouche la bite de Dimitri, qui avait le goût salé et amer de ses fesses, ce qui ne le gênait pas.
Dimitri avait toujours les yeux fermés, et il entrouvait la bouche pour laisser échapper des râles de plaisir . Comme par réflexe, il posa sa main sur sa tête frisée et la caressa, en murmurant : "c'est bon ...".
Mattéo après avoir goûté la bouche, les tétons et le sexe de Dimitri, voulut terminer la dégustation par son cul qu'il avait, un jour, envie d'explorer bien à fond.
En cet instant, il se dit que ça lui semblait à portée de rêve et de réalisation.
Il abandonna la bite de Dimitri pour descendre vers ses couilles, qu'il lécha, puis descendit encore vers son trou qui était humide de sueur et sentait fort le mâle en rut.
Quelques mouvements de langue, et Dimitri, qui, manifestement, préférait sa pipe, lui enleva la bouche qui léchait son orifice, pour y introduire à nouveau son sexe en érection. Il entama des va-et-vients et lui baisa littéralement la bouche. Cette sensation lui rappelait celle d'une chatte, et la bouche humide et chaude de Mattéo lui semblait décidément bien accueillante.
Ses râles devinrent plus saccadés et plus forts, Dimitri se sentait au bord de l'explosion, il en avait même mal au gland, ça faisait très longtemps qu'il n'avait pas joui, ses couilles étaient pleines, et, de toute façon, jamais, jamais, il n'avait ressenti un plaisir si intense. Mattéo, qui sentait Dimitri au bord de l'éjaculation, redoublait ses mouvements d'aspiration de sa bite, d'où commençait à sortir un liquide épais et visqueux.
Le râle de Dimitri se transforma en gémissement aigu, et le foutre sortit à grands jets de sa bite, pour inonder la bouche de Mattéo, jusqu'au fond de sa gorge.
Mattéo enserra la bite de Dimitri avec ses lèvres, pour ne pas perdre une goutte de la semence qui était en train de l'inonder.
Les jets de Dimitri n'en finissaient pas, son corps tout entier était comme convulsé.
Mattéo empoigna ses fesses, bien charnues, pour plaquer le corps de Dimitri contre lui, et garder sa bite humide bien en bouche.
Dimitri accompagait chaque soubresaut de gémissements et de râles, il en gueulait même, et n'arrivait visiblement pas à reprendre son souffle et sa respiration.
Des années de frustration et de conformisme étaient en train de sortir de lui, et il en ressentait une sensation de jouissance qui ne s'arrêtait pas.
Enfin, mais petit à petit, le calme et l'apaisement s'emparaient de lui, plus aucune goutte ne sortait de son gland, et Mattéo put enlever sa bouche de la bite de Dimitri qui avait très légérement dégonflé, et se retrouvait à l'air, toute humide, de salive et de foutre.
Dimitri n'émettait plus de râles mais reprenait simplement sa respiration, comme on le fait après un sprint où on se donnait bien à fond.
Il ressentait une sensation de bien-être profond, et était soulagé d'avoir comme surmonté le passage, si intense, comme paroxystique, de la jouissance, qui, cette nuit-là, avait tant duré.
Dimitri sentait ses pulsations, encore rapides, se ralentir, et, tout doucement, revenir vers la normale. Il s'affala alors sur le lit, sa bite avait alors bien dégonflé, et il se sentait très bien.
Mattéo, lui, n'avait pas joui, mais, manifestement, Dimitri s'en foutait, il n'y pensa pas un instant.
Mattéo s'en sentit un peu frustré, limite vexé, mais lui aussi avait largement débandé, et, à cet instant, il n'avait plus trop envie. Il jouirait plus tard, soit tout seul, soit, on ne sait jamais, si Dimitri, après quelques minutes de récupération, avait envie de remettre le couvert.
Il vint simplement s'allonger à côté de Dimitri, qui mit alors son bras gauche autour de ses épaules, avant de dire : "c'était bon, putain...", et de lui apposer un smack sur sa bouche, comme pour lui exprimer sa reconnaissance.
Il n'en fallait pas plus à Mattéo pour retrouver le sourire, il regarda Dimitri, nu comme un ver, qui venait de le baiser et de jouir dans sa bouche, et eut la confirmation de ce qu'il était complètement amoureux de lui.
Il se demanda où tout cela allait les mener, mais la vision immédiate du corps dénudé de Dimitri lui fit de l'effet, son sexe se remit en érection, il se frotta contre sa jambe, et commença à se dandiner contre son corps.
Dimitri était vidé, crevé, il repoussa doucement Mattéo et commença à se lever :
- Je vais y aller Mattéo, il est tard, je suis crevé, j'ai envie de dormir.
- Tu peux dormir là si tu veux
- Non, je te remercie, mais je préfère rentrer chez moi, je vais commander un taxi.
Mattéo avait oublié que Dimitri n'était pas véhiculé, et que c'est lui qui l'avait amené tout à l'heure.
Ça lui semblait si loin, et il s'était passé tellement de choses depuis.
Maintenant il n'avait qu'une envie c'est que Dimitri s'en aille, il avait même envie de prendre une douche, de laver son cul, de se laver les dents, et même de désinfecter sa bouche.
Il sentait les larmes lui monter, et, lorsqu'il regarda Dimitri s'éloigner du lit, récupérer et remettre son caleçon, puis, lentement, mais inexorablement se rhabiller, il se sentit sale, presque humilié.
Bizarrement, en cet instant, Mattéo se sentait comme une femme, la douleur qu'il commençait à ressentir au niveau de ses fesses, et notamment de son anus, était là pour lui rappeler qu'il venait de se faire baiser, comme une pute, par un mec peu délicat, qui n'avait pensé qu'à son plaisir, qui n'en avait eu rien à foutre du sien, mais un mec que, pourtant, il aimait du plus profond de son être.
Ah les sentiments humains, quand ils vous tiennent...
Il entendit Dimitri passer rapidement aux toilettes, et à la salle de bains, il l'entendit se commander un taxi, il était maintenant habillé, prêt à partir, et à le laisser là, comme une vieille chaussette, comme un kleenex qu'on avait utilisé, bien souillé, mais dont on allait se débarasser.
Comme un robot, il se leva pour aller raccompagner son ami, il resta à poil, espérant ainsi lui faire de l'effet, il avait maintenant envie qu'il reste, ne parte pas comme ça, ne le laisse par comme ça, mais qu'il s'occupe de lui, et le fasse jouir.
Il avait l'impression que Dimitri, qui continuait sa progression vers la porte d'entrée, ne le calculait même pas. Il tenta de le retenir :
- tu veux pas rester boire un verre ? (il eut envie d'ajouter : "j'ai pas joui, moi", mais il ne le
fit pas)
- Non, je te remercie, on a assez bu ce soir non ? lui répondit Dimitri en souriant.
En désespoir de cause Mattéo se blottit dans ses bras, il avait l'impression que le Dimitri qui l'avait baisé et avait tant joui n'était plus là, et que le Dimitri hétéro, inaccessible, était revenu.
En guise de réponse à son étreinte il eut droit à :
- je vais y aller Mattéo, mon taxi va arriver, mais j'ai passé une super soirée, ça m'a fait du bien de te parler ...
- Et de me baiser !!
- Oui, bien sûr, sourit Dimitri, qui lui apposa un baiser sur la joue
- T'as aimé ?
- Oui, bien sûr, t'inquiète...
- Je t'aime ... ne put s'empêcher de lui avouer Mattéo...
Dimitri le regarda, mais ne dit rien...
Mattéo apposa sa bouche contre la sienne, et commença un baiser langoureux, mais, Dimitri, après avoir répondu quelques secondes à son baiser, retira sa bouche et le repoussa doucement
- je dois y aller Mattéo, merci encore, et bonne nuit...
Dimitri ouvrit la porte, le froid rentra dans la maison, dehors, une voiture phares allumés attendait, Dimitri se retourna, il lui caressa la joue et lui dit :
- Rentre, tu vas prendre froid...
La porte se referma, et le silence se fit dans cette grande maison.
Mattéo avait froid, en effet, et il regagna la chambre d'amis où ils avaient fait l'amour, pour se glisser sous la couette.
La pièce était encore remplie de la présence de Dimitri, de son odeur même.
Mattéo se réchauffait doucement sous la couette, mais son corps, qui était si chaud il y a encore quelques minutes, était tout froid maintenant.
Ses mains aussi, se dit-il, quand il commença à les passer sur son torse imberbe, pour se caresser.
Il les glissa dans son entrejambes pour les réchauffer.
Il en profita pour se toucher la bite, qui se retrouva assez vite en érection.
Il glissa sa main gauche vers son anus, qu'il se doigta donc, ce qui lui permettait aussi d'apaiser la douleur qu'il ressentait à ce niveau.
- Baise-moi, Dim, je suis ton mec, je suis ta femme, je suis ta pute ...
Mattéo se sentit à nouveau bien excité, il se caressait de partout, le torse, les tétons, qu'il se titillait, la bouche, il revint vers son trou, qui était quand même l'endroit de son corps qui lui faisait le plus d'effet, en dehors de sa bite.
Celle-ci était à présent très dure, bien décalottée, pour augmenter le plaisir Mattéo salivait ses doigts, salivait sa bite, et salivait son trou.
Il avait clairement envie d'une bite dans son cul, pensa à se louer un escort, un petit brésilien, mais il avait envie d'une bite, et d'un mec bien actif, et il ne pouvait pas prendre le risque de contacter un français, qui pourrait le reconnaître, et le griller...
Mais, en fait, c'est de Dimitri dont il avait envie.
Il repensa à la baise de tout à l'heure, à la bite de Dimitri, qu'il avait eu quelques instants en bouche, mais surtout de longs moments dans le cul ... dans son cul de p'tit pédé. Lorsqu'il se branlait comme ça en se doigtant, et qu'il avait à ce point envie d'une bite, Mattéo se sentait vraiment pédé, et de plus en plus, pas simplement bi.
Il avait surtout envie de la bite de Dimitri, et il l'imagina à nouveau en lui, comme tout à l'heure. Jamais il ne s'était fait baiser de cette façon aussi sauvage et aussi brutale, et il se rendait compte que non seulement il avait aimé, mais qu'il en redemandait.
Maintenant, il se branlait bien à fond, la saucée n'allait pas tarder à arriver, et il allait enfin, lui aussi prendre son pied.
Il avait été impressionné de la façon dont Dimitri, tout à l'heure, avait joui, même s'il avait joui bien égoïstement.
Il enfonça trois doigts dans son anus, aussi profond qu'il pouvait, ce qui déclencha la montée de la sauce et son éjaculation, par de longs et puissants jets. Son sperme envahit tout son ventre, et même son torse, il en reçut au-délà des tétons.
Il eut le flemme de se lever pour aller chercher de quoi s'essuyer, il se contenta d'étaler son sperme, sur le ventre et le torse, dans son entrejambes aussi, jusqu'à l'intérieur de son anus.
L'excitation retomba vite, il fut presque déçu car, très vite, les problèmes, les soucis, les questionnements l'envahirent.
Comment cette relation allait évoluer... Comment ça aller se passer quand il reverrait Dimitri... Etait ce un rapport sans lendemain, ou le début d'une histoire ...
Comment allait-il gérer sa relation avec sa femme, à qui il n'avait guère pensé ce soir ... Mattéo d'un coup se sentit triste, malheureux, mal en tout cas ...
Il se sentit comme submergé, les larmes lui montèrent d'un coup aux yeux, et il se mit à pleurer...
Dimitri, lui, était rentré chez lui en un quart d'heure.
Le taxi, qui l'avait reconnu, l'avait un peu branché sur le match de ce soir, qu'il n'avait pas joué, sur la saison du club... Il n'avait guère été loquace, et s'en était tiré par un autographe...
Enfin, il était chez lui, il n'avait pas du tout envie de rejoindre sa femme, et se dit qu'il allait dormir dans la chambre d'amis du bas. Comme chez Mattéo...
Mattéo auquel il pensait, et qu'il avait baisé comme si c'était une femme.
Il se déshabilla rapidement, et alla dans la salle de bains.
Il se surprit à regarder son corps, nu, dans la glace, avec une certaine envie.
Lui qui ne le faisait jamais jusque là, il eut envie de se toucher. De partout. Il passa sa main sur sa bouche, son visage, puis son corps, qu'il explora de partout. Ses tétons, qu'il titilla à nouveau, son torse, son ventre, sa bite bien sur, mais aussi ses couilles et son anus.
Il se surprit à se caresser le cul, et à introduire un doigt dans son anus. Il avait aimé tout à l'heure, quand Mattéo le lui avait bouffé, et il avait découvert qu'on pouvait prendre du plaisir autrement que par sa bite.
Sa bite, justement, qui était à nouveau en érection, et qu'il branla en se regardant dans la glace. Il continuait à se doigter en même temps, et, très vite, il éjacula en envoyant la purée contre la glace de la salle de bains. C'était trop bon.
Il se regarda dans la glace, son corps lui plaisait et l'attirait. Il s'approcha, apposa un baiser sur la glace, comme s'il s'embrassait, et murmura: "Mattéo"…
Nouvelle achevée le dimanche 5 mars 2023 à 8h09
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par EricDeFrance
2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci du commentaire, et bonne continuation de lectures donc …
Une très belle histoire!