Mattéo arrive à Rome (1)
Récit érotique écrit par EricDeFrance [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-01-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Mattéo arrive à Rome (1)
La fin de la saison avait été pénible.
D’abord, Dimitri avait semblé pris de remords et de culpabilité après ce qui s’était passé chez Mattéo, avait semblé ne pas assumer, était devenu distant avec son amant d’un soir, avec qui pourtant il avait pris tant de plaisir.
Il s’était replié sur lui-même, jouait de moins en moins, et n’arrivait même plus à donner le change dans le groupe.
Poussé dehors par la direction, il n’allait pas tarder à devoir partir, et, finalement, ce n’était pas plus mal. D’abord pour lui.
Mattéo quant à lui avait surmonté tant bien que mal la déception entraînée par l’attitude de Dimitri à son égard après ce qui s’était passé entre eux. Sur le moment, il avait été comme envahi par ses sentiments à l’égard de son coéquipier, mais, assez rapidement, il a eu l’impression qu’ils étaient passés comme ils étaient venus.
Et finalement c’était tant mieux.
Il avait pu reprendre sa petite vie, entre Mélanie et Maelys, et avait laissé un peu tomber les mecs, il n’en ressentait plus d’envie, et cette période d’abstinence sexuelle de ce côté là lui avait permis de se ressourcer en famille.
Côté terrain, ça n’allait pas très fort non plus. Lui aussi n’accrochait visiblement pas avec l’entraîneur, qui le mettait parfois sur le banc, et, au fur et à mesure que la saison avançait, le faisait de moins en moins jouer.
Alors Mattéo était devenu morose, irritable, et, petit à petit, s’éteignait. Les autres ne le reconnaissaient plus, et lui-même ne prenait plus de plaisir à rien.
Il pensait que les vacances, en juin, lui feraient du bien, mais elles n’avaient rien changé : pas d’entrain, mauvaise humeur, questions quant à son avenir aussi.
A priori, comme on ne lui avait parlé de rien, il restait au club une saison de plus, mais on ne peut pas dire que c’était l’enthousiasme.
La situation avec Dimitri lui pesait aussi, la reprise de la saison 2023-2024 n’avait rien à voir avec la précédente. Ils ne s’étaient pas retrouvés avec le même plaisir, une gêne s’était installée entre eux, ils évitaient de se retrouver en tête à tête, et chacun faisait sa vie de son côté.
Voir Dimitri en pleurs pour annoncer son départ du club, viré par la direction, avait été pour Mattéo un vrai choc. En une fraction de seconde, ses sentiments pour lui, au moins d’amitié, lui étaient revenus. Il avait été boulerversé de le voir en cet état, aurait voulu être auprès de lui. Ce n’était guère possible ; il lui envoya un sms, de soutien, auquel Dimitri ne répondit que par un sobre, et sec : “Merci”.
Quand le capitaine déchu, et humilié, dit au revoir au groupe, Mattéo n’était qu’un coéquipier parmi d’autres mais, au moment de prendre congé, les deux anciens amants se firent l’accolade, ce qui permit à Mattéo de se saisir de cette seconde de proximité pour glisser à l’oreille de Dimitri : “ je serai toujours là “. Il avait envie de lui dire quelque chose, se dit qu’il n’avait pas beaucoup de temps, c’est la phrase qui lui vint à l’esprit, elle lui paraissait exprimer de façon la plus synthétique possible ce qu’il ressentait, et, surtout, elle permettait de ne pas insulter l’avenir, comme on dit... même si en ce moment, entre eux, tout paraissait bouché...
Cette phrase eut au moins le mérite d’arracher un léger sourire à Dimitri qui tourna son regard vers lui... avant de vite le détourner.
Ce soir-là, Dimitri se sentait particulièrement mélancolique. Mélanie ne comprenait pas pourquoi l’amitié entre son mari et lui s’était à ce point étiolée. Elle sentait qu’il s’était passé quelque chose mais ne voyait pas quoi, elle n’imaginait pas une seconde qu’ils avaient pu avoir cette aventure d’un soir.
Mattéo, pourtant très en confiance avec sa femme, sentait qu’il ne fallait surtout pas le lui confier, il sentait, il savait que ce n’était pas un plan cul comme les autres, que Dimitri était pour lui “ spécial ”, au sens américain du terme, et il tenait à préserver cela.
Côté terrain, ce début de saison a été un calvaire, lui, le chouchou du stade jusque là, avait été copieusement sifflé lorsque, rentré en cours de match, il avait à la fois provoqué un pénalty à la dernière minute, puis raté son tir au but, ce qui avait grandement contribué à éliminer son équipe de la coupe d’Europe.
Ce soir là, il avait vraiment touché le fond, et ressenti, comme une évidence s’imposant à lui, la nécessité de partir, de quitter ce club et cette ville, qui lui avaient tant apporté, mais dans laquelle sa vie était devenue un enfer.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que sa direction ne l’a pas retenu. Ses coéquipiers non plus. Peu se sont manifestés de façon positive auprès de lui, la majorité se sont contentés de faire preuve d’une indifférence tout juste polie. En fait ce n’était que la conséquence de son caractère trop peu consensuel et de son tempérament trop franc, il le savait parfaitement, et, d’ailleurs l’assumait totalement.
Paradoxalement, cette épreuve, qui, dans un premier temps, l’avait abattu, lui avait aussi permis de se ressaisir - enfin ! - selon l’adage qui veut que quand on touche le fond on ne peut que rebondir.
A partir de là les choses sont allées très vite. Grâce à l’efficacité de son agent, et la bonne intelligence de ses dirigeants, un accord a pu être rapidement conclu. Il n’avait nulle envie de retourner en Angleterre, et fut tenté par l’expérience italienne, qui correspondait mieux à sa personnalité, et à ses origines méditerranéennes. C’est ainsi qu’en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il se retrouva engagé à la “ Fangio ” de Rome, dont il appréciait le beau maillot bleu ciel.
Les adieux furent rapides et convenus, pas trop hypocrites finalement. Pas de grand discours, une brève poignée de mains au président, une accolade furtive à ses coéquipiers, ce qui lui permit de glisser au jeune international marocain dont il se sentait proche (un des seuls à s’être manifesté pour le soutenir) : “ si tu veux te faire sucer, faudra que tu viennes à Rome “, ce qui le fit sourire.
Pour la première fois depuis bien longtemps, Mattéo se sentait bien, heureux à l’idée de cette nouvelle aventure, il avait tout simplement retrouvé l’envie... et la libido... tout comme le désir pour les mecs...
Mélanie avait été heureuse aussi de cette perspective de changement, la vie à Marseille commençait à lui peser, et l’idée d’aller vivre à Rome la bottait.
Ils avaient convenu que dans un premier temps il partirait seul, le temps des formalités avec son nouveau club, des premiers entraînements.
Il faut dire qu’en cette fin août particulièrement caniculaire, elle préférait rester avec Maelys dans leur agréable maison climatisée, et profiter de la piscine. Elle rejoindrait son homme plus tard.
Cette perspective à la fois de liberté et de solitude enchantait Mattéo, il sentait qu’il en avait besoin. Après ces deux années à Marseille, un peu tumultueuses, ça lui ferait du bien de souffler, de voir autre chose, d’autres lieux, d’autres personnes, il ne pourrait que rebondir.
Il avait rendez vous un mardi matin dans les locaux de son nouveau club pour une visite médicale, puis, si tout se passait bien, pour la présentation officielle l’après-midi, les choses n’avaient pas traîné, tant mieux.
Il réserva donc un avion le lundi après-midi, Marseille-Rome à vol d’oiseau, ce n’est pas très loin. Vu qu’il se sentait chaud comme la braise, il s’était aménagé une sorte de cadeau de bienvenue, une soirée dans un sauna gay, expérience qu’il n’avait pas faite depuis très longtemps.
Il avait vraiment envie d’en profiter, s’était renseigné via internet pour trouver un sauna qui lui parut sympa, curiosité ironique, pas très loin du Vatican... et il réserva un hôtel pas très loin.
Le jour J, Mélanie et Maelys ne l’avaient pas accompagné à l’aéroport, pour éviter l’émotion pénible de ce genre de départ, surtout pour la petite, bien sûr, et Mattéo prit un taxi.
Le vol fut rapide, et un nouveau taxi le conduisit jusqu’à son hôtel, où il arriva vers 19h.
Horaire parfait, chambre confortable, comme ses moyens le lui permettaient, d’autant que, dans la ville, il faisait une chaleur étouffante.
Une bonne douche, un appel vidéo à sa femme et sa fille, et une petite collation qu’il se fit servir dans sa chambre.
Pantacourt, tee-shirt, qu’il allait vite enlever de toute façon. Il était 20h40 quand il ouvrit la porte du sauna, le coeur battant, avide de commencer sa nouvelle vie italienne par une soirée de sexe et de plaisir.
D’abord, Dimitri avait semblé pris de remords et de culpabilité après ce qui s’était passé chez Mattéo, avait semblé ne pas assumer, était devenu distant avec son amant d’un soir, avec qui pourtant il avait pris tant de plaisir.
Il s’était replié sur lui-même, jouait de moins en moins, et n’arrivait même plus à donner le change dans le groupe.
Poussé dehors par la direction, il n’allait pas tarder à devoir partir, et, finalement, ce n’était pas plus mal. D’abord pour lui.
Mattéo quant à lui avait surmonté tant bien que mal la déception entraînée par l’attitude de Dimitri à son égard après ce qui s’était passé entre eux. Sur le moment, il avait été comme envahi par ses sentiments à l’égard de son coéquipier, mais, assez rapidement, il a eu l’impression qu’ils étaient passés comme ils étaient venus.
Et finalement c’était tant mieux.
Il avait pu reprendre sa petite vie, entre Mélanie et Maelys, et avait laissé un peu tomber les mecs, il n’en ressentait plus d’envie, et cette période d’abstinence sexuelle de ce côté là lui avait permis de se ressourcer en famille.
Côté terrain, ça n’allait pas très fort non plus. Lui aussi n’accrochait visiblement pas avec l’entraîneur, qui le mettait parfois sur le banc, et, au fur et à mesure que la saison avançait, le faisait de moins en moins jouer.
Alors Mattéo était devenu morose, irritable, et, petit à petit, s’éteignait. Les autres ne le reconnaissaient plus, et lui-même ne prenait plus de plaisir à rien.
Il pensait que les vacances, en juin, lui feraient du bien, mais elles n’avaient rien changé : pas d’entrain, mauvaise humeur, questions quant à son avenir aussi.
A priori, comme on ne lui avait parlé de rien, il restait au club une saison de plus, mais on ne peut pas dire que c’était l’enthousiasme.
La situation avec Dimitri lui pesait aussi, la reprise de la saison 2023-2024 n’avait rien à voir avec la précédente. Ils ne s’étaient pas retrouvés avec le même plaisir, une gêne s’était installée entre eux, ils évitaient de se retrouver en tête à tête, et chacun faisait sa vie de son côté.
Voir Dimitri en pleurs pour annoncer son départ du club, viré par la direction, avait été pour Mattéo un vrai choc. En une fraction de seconde, ses sentiments pour lui, au moins d’amitié, lui étaient revenus. Il avait été boulerversé de le voir en cet état, aurait voulu être auprès de lui. Ce n’était guère possible ; il lui envoya un sms, de soutien, auquel Dimitri ne répondit que par un sobre, et sec : “Merci”.
Quand le capitaine déchu, et humilié, dit au revoir au groupe, Mattéo n’était qu’un coéquipier parmi d’autres mais, au moment de prendre congé, les deux anciens amants se firent l’accolade, ce qui permit à Mattéo de se saisir de cette seconde de proximité pour glisser à l’oreille de Dimitri : “ je serai toujours là “. Il avait envie de lui dire quelque chose, se dit qu’il n’avait pas beaucoup de temps, c’est la phrase qui lui vint à l’esprit, elle lui paraissait exprimer de façon la plus synthétique possible ce qu’il ressentait, et, surtout, elle permettait de ne pas insulter l’avenir, comme on dit... même si en ce moment, entre eux, tout paraissait bouché...
Cette phrase eut au moins le mérite d’arracher un léger sourire à Dimitri qui tourna son regard vers lui... avant de vite le détourner.
Ce soir-là, Dimitri se sentait particulièrement mélancolique. Mélanie ne comprenait pas pourquoi l’amitié entre son mari et lui s’était à ce point étiolée. Elle sentait qu’il s’était passé quelque chose mais ne voyait pas quoi, elle n’imaginait pas une seconde qu’ils avaient pu avoir cette aventure d’un soir.
Mattéo, pourtant très en confiance avec sa femme, sentait qu’il ne fallait surtout pas le lui confier, il sentait, il savait que ce n’était pas un plan cul comme les autres, que Dimitri était pour lui “ spécial ”, au sens américain du terme, et il tenait à préserver cela.
Côté terrain, ce début de saison a été un calvaire, lui, le chouchou du stade jusque là, avait été copieusement sifflé lorsque, rentré en cours de match, il avait à la fois provoqué un pénalty à la dernière minute, puis raté son tir au but, ce qui avait grandement contribué à éliminer son équipe de la coupe d’Europe.
Ce soir là, il avait vraiment touché le fond, et ressenti, comme une évidence s’imposant à lui, la nécessité de partir, de quitter ce club et cette ville, qui lui avaient tant apporté, mais dans laquelle sa vie était devenue un enfer.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que sa direction ne l’a pas retenu. Ses coéquipiers non plus. Peu se sont manifestés de façon positive auprès de lui, la majorité se sont contentés de faire preuve d’une indifférence tout juste polie. En fait ce n’était que la conséquence de son caractère trop peu consensuel et de son tempérament trop franc, il le savait parfaitement, et, d’ailleurs l’assumait totalement.
Paradoxalement, cette épreuve, qui, dans un premier temps, l’avait abattu, lui avait aussi permis de se ressaisir - enfin ! - selon l’adage qui veut que quand on touche le fond on ne peut que rebondir.
A partir de là les choses sont allées très vite. Grâce à l’efficacité de son agent, et la bonne intelligence de ses dirigeants, un accord a pu être rapidement conclu. Il n’avait nulle envie de retourner en Angleterre, et fut tenté par l’expérience italienne, qui correspondait mieux à sa personnalité, et à ses origines méditerranéennes. C’est ainsi qu’en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il se retrouva engagé à la “ Fangio ” de Rome, dont il appréciait le beau maillot bleu ciel.
Les adieux furent rapides et convenus, pas trop hypocrites finalement. Pas de grand discours, une brève poignée de mains au président, une accolade furtive à ses coéquipiers, ce qui lui permit de glisser au jeune international marocain dont il se sentait proche (un des seuls à s’être manifesté pour le soutenir) : “ si tu veux te faire sucer, faudra que tu viennes à Rome “, ce qui le fit sourire.
Pour la première fois depuis bien longtemps, Mattéo se sentait bien, heureux à l’idée de cette nouvelle aventure, il avait tout simplement retrouvé l’envie... et la libido... tout comme le désir pour les mecs...
Mélanie avait été heureuse aussi de cette perspective de changement, la vie à Marseille commençait à lui peser, et l’idée d’aller vivre à Rome la bottait.
Ils avaient convenu que dans un premier temps il partirait seul, le temps des formalités avec son nouveau club, des premiers entraînements.
Il faut dire qu’en cette fin août particulièrement caniculaire, elle préférait rester avec Maelys dans leur agréable maison climatisée, et profiter de la piscine. Elle rejoindrait son homme plus tard.
Cette perspective à la fois de liberté et de solitude enchantait Mattéo, il sentait qu’il en avait besoin. Après ces deux années à Marseille, un peu tumultueuses, ça lui ferait du bien de souffler, de voir autre chose, d’autres lieux, d’autres personnes, il ne pourrait que rebondir.
Il avait rendez vous un mardi matin dans les locaux de son nouveau club pour une visite médicale, puis, si tout se passait bien, pour la présentation officielle l’après-midi, les choses n’avaient pas traîné, tant mieux.
Il réserva donc un avion le lundi après-midi, Marseille-Rome à vol d’oiseau, ce n’est pas très loin. Vu qu’il se sentait chaud comme la braise, il s’était aménagé une sorte de cadeau de bienvenue, une soirée dans un sauna gay, expérience qu’il n’avait pas faite depuis très longtemps.
Il avait vraiment envie d’en profiter, s’était renseigné via internet pour trouver un sauna qui lui parut sympa, curiosité ironique, pas très loin du Vatican... et il réserva un hôtel pas très loin.
Le jour J, Mélanie et Maelys ne l’avaient pas accompagné à l’aéroport, pour éviter l’émotion pénible de ce genre de départ, surtout pour la petite, bien sûr, et Mattéo prit un taxi.
Le vol fut rapide, et un nouveau taxi le conduisit jusqu’à son hôtel, où il arriva vers 19h.
Horaire parfait, chambre confortable, comme ses moyens le lui permettaient, d’autant que, dans la ville, il faisait une chaleur étouffante.
Une bonne douche, un appel vidéo à sa femme et sa fille, et une petite collation qu’il se fit servir dans sa chambre.
Pantacourt, tee-shirt, qu’il allait vite enlever de toute façon. Il était 20h40 quand il ouvrit la porte du sauna, le coeur battant, avide de commencer sa nouvelle vie italienne par une soirée de sexe et de plaisir.
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