Premier épisode : La Trahison
Récit érotique écrit par PP06 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-10-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Premier épisode : La Trahison
En allant chercher les enfants à l’école, je l’ai reconnue, c’est bien Solange, elle me voit, nous tombons dans les bras l’une de l’autre. Solange, mon amie de toujours. Nous avons usé les mêmes bancs au Lycée. J’ai obtenu une mention au bac, elle a été repêchée par l’oral de septembre, je crois qu’elle m’en a un peu voulu.
En fac, nous avons fait les 400 coups ensemble, enfin les 400 coups c’est un grand mot, vie d’étudiantes bien sages, soirées mémorables avec nos copains. Après la fin de nos études, la vie nous a séparées.
Solange vient de s’installer dans le quartier, sans savoir que j’habitais là depuis mon mariage avec Pierre. Nous prenons un verre tandis que nos enfants jouent dans le square, petite récréation avant de rentrer.
Elle a épousé Vincent, je me souviens vaguement de lui, un gars un peu fanfaron, il avait fini par la séduire, à moins que ce ne soit elle qui l’ai séduit… Nous rions de bon cœur.
Pierre, je l’ai connu plus tard. J’étais en stage dans l’entreprise où il travaillait, il m’a aidé à m’intégrer, un vrai chaperon. Ce fut le coup de foudre, une année après nous étions mariés.
Sans le savoir, nous nous sommes mariés la même année, il y a 10 ans, Solange avec Vincent, moi avec Pierre. Nos aînées ont le même âge, elles sont dans la même classe, en CM2. Pour le second, nous avons eu la même chance, le choix du roi comme on dit, leur fils est un peu plus jeune que le nôtre.
Depuis cette rencontre, nous nous voyons régulièrement, nos maris s’entendent bien, le foot, le bricolage… Les enfants aussi s’entendent bien, ils aiment jouer ensemble.
Nous avons pris l’habitude de passer des vacances ensemble, d’abord des week-ends un peu partout en France et en Europe, le tour des capitales, profitant des grands-parents mis à contribution pour la garde de nos progénitures. Et depuis trois ans, ils nous invitent tous les étés une semaine dans leur maison de campagne en Bretagne, héritage de la grand-mère de Solange. C’est un peu loin de Paris, 4 ou 5 heures de route suivant le trafic.
Solange s’est inscrite dans la même salle de gym que celle que je fréquente depuis la naissance des enfants, ligne oblige. Nous nous y retrouvons tous les mercredis après le travail, cours de gym, Pilate, stretching et Yoga depuis quelques mois. Vincent, le mari de Solange y passe de temps en temps. Mon mari, lui, n’est venu qu’une seule fois, il prétexte son travail, j’ai compris que ce n’est pas son truc, je n’ai pas insisté.
L’année dernière, durant les vacances scolaires de printemps, les sanitaires du club étant en travaux, Solange m’a proposé d’aller prendre une douche chez elle après notre séance quotidienne.
J’ai été surprise qu’elle m’accompagne dans la salle de bain, leur douche était grande, mais… j’ai aimé ses mains quand elle m’a lavé le dos, je me suis retournée, elle a posé ses mains sur mes seins, nous nous sommes embrassés. J’étais surprise de son audace, de mon audace, elle semblait n’attendre que ça. Sans savoir comment, je me suis retrouvée sur son lit, nue, Solange me léchait les seins, sa main entre mes cuisses… je l’ai caressé, son corps était doux, sa peau soyeuse…Tout s’est enchaîné, nous avons fait l’amour comme lorsque l’année du bac, nous nous retrouvions chez elle pour faire nos révisions.
En rentrant chez nous, j’étais troublée, mais je n’ai pas osé en parler à mon mari, aurait-il compris ? Je ne suis plus une gamine, j’ai mon couple, mes enfants, cela doit rester un gentil souvenir. D’ailleurs je suis certaine que Solange doit penser la même chose en ce moment. La semaine prochaine nous en rirons ensemble.
Solange n’était pas du même avis, elle a insisté, j’ai cédé et l’habitude a été prise, toutes les semaines on se retrouvait, sous la douche, sur son lit. Avec une femme je n’avais pas l’impression d’être infidèle, de tromper mon mari.
Elle avait beaucoup d’imagination, elle m’a fait connaître ses jouets. C’était la première fois, nous n’en avions jamais utilisé avec Pierre. J’ai aimé.
Un jour, tandis qu’elle m’embrassait, nous venions de jouir sous nos caresses mutuelles, j’étais alanguie, nue sur son lit, dans la pénombre, la porte de la chambre s’est ouverte lentement, surprise j’ai vu Vincent qui nous regardait. J’ai voulu cacher ma nudité, Solange à arrêter mes mains. Vincent s’est approché du lit, il s’est déshabillé, et sans un mot, s’est couché sur moi et m’a pénétrée. Solange me tenait la main, Vincent m’embrassait, j’ai joui en me mordant les lèvres, je ne savais plus où j’étais, avec qui j’étais.
Sur le chemin du retour, je me suis interrogée, pourquoi avoir laissé faire Vincent sans rien dire. Je n’avais aucune excuse, cette fois j’avais trompé Pierre. Pourtant je l’aime. La semaine prochaine, j’en parlerais à Solange, je ne retournerais plus chez elle, ce sera la seule et unique fois.
Les bonnes résolutions s’envolent avec le temps. Je n’ai pas parlé à Solange. Je suis retournée chez elle. Vincent nous a rejoints, j’ai accepté une fois, deux fois… toutes les semaines, nous faisions l’amour tous les trois.
Je m’en voulais. C’est avec Pierre que je prenais le plus de plaisir, il est si doux, si tendre, il sait comment me mener au plaisir avec amour. Mais Solange et Vincent m’attiraient, impossible de leur dire non, j’étais comme envoûtée chaque fois que j’arrivais chez eux.
Vincent nous filmait, je ne m’en suis pas aperçu la première fois, après j’ai laissé faire. Pourquoi cette passivité ? Vincent me filmait avec Solange, Solange me filmait avec Vincent. J’avais l’impression de jouer avec le feu, ce côté exhibition augmentait mon plaisir, décuplait mon excitation.
J’avais bien sûr conscience de tromper mon mari un peu plus chaque jour, mais je ne me posais plus de question, c’est la première fois qui est difficile. J’espérais qu’il ne le saurait jamais. Nos relations n’avaient pas changé, j’étais toujours aussi amoureuse de lui. Mes amis étaient très discrets lorsque nous étions tous les quatre, jamais un geste déplacé, Pierre ne pouvait pas se douter, il me faisait confiance.
Les vacances approchent, comme les années précédentes, Solange nous propose de passer une semaine avec eux dans leur maison de campagne. Sans m’en parler, Pierre donne notre accord, prétextant que l’an dernier cette semaine de repos m’avait fait beaucoup de bien.
En y repensant, j’étais effrayée de passer toute une semaine avec eux.
Je me souviens :
« « L’an dernier, ayant changé de travail, Pierre n’avait pas beaucoup de congés, préférant se réserver pour les deux semaines prévues avec nos enfants. Ne voulant pas me priver, il a été décidé que j’irai seule chez nos amis. Leur invitation tombait à pic, j’étais crevée, un peu de repos à la campagne me ferait le plus grand bien, autant en profiter, les enfants étaient chez mes parents.
Pierre m’a emmené en voiture le week-end, il est revenu me chercher le week-end suivant. Cela fait beaucoup de route, mais Pierre n’a rien dit, il aime bien conduire. Il est trop gentil, un amour. Nos retrouvailles ont compensé cette semaine d’attente.
Durant cette semaine, étant ensemble avec Solange et Vincent toute la journée, et toutes les nuits, nos relations ont rapidement évolué. On se baignait nus. Vincent me baissait au bord de la piscine, je le suçais dans l’eau, Solange nous filmant depuis le transat où elle s’était étendue pour bronzer. Le soir, Solange et moi nous nous endormions, nues, enlacées, après avoir fait l’amour. Les jours passaient trop vite.
Pour clore cette semaine d’amour, Solange a décidé d’organiser une petite soirée en mon honneur. Je ne me suis pas méfiée, j’ai honte en y repensant, mais soyons honnête j’ai apprécié cette soirée, j’en garde un tel souvenir.
Devant mon refus que Vincent filme, Solange m’a soutenue. Ouf pas de trace, j’aurais trop honte de regarder tout ce que j’ai osé faire.
Solange m’avait mise au défi, me disant perfidement que je pouvais dire non et d’arrêter quand je voulais. J’ai tout accepté, pourquoi ? Etais-je envoûtée par ce couple qui, je le voyais bien, me manipulait.
Cette soirée…. Il n’y avait que 3 invités, 3 hommes. J’avais mis une petite robe à fleurs, celle que Pierre aime bien, un peu courte, avec un décolleté très sage. J’ai aidé au service, servant un apéritif à nos invités, je sentais bien leurs regards, sans m’en offusquer.
Une fois que nos verres furent vidés, Solange m’a fait venir à côté d’elle, j’étais debout face aux quatre hommes. En me souriant, dans mon dos Solange a défait la fermeture éclair de ma robe, elle m’a regardé avec ces yeux auxquels je ne pouvais rien refuser « tu es d’accord ? ». L’excitation montant, ne sachant pas exactement ce qu’elle me réservait, j’ai fait oui de la tête. Ma robe est tombée au sol, je me retrouvais en culotte avec un petit soutien-gorge noir, face à nos invités. Vincent me souriait, je crois avoir rougi.
Solange a défait lentement les bretelles de mon soutien-gorge, et a fait glisser ma petite culotte. Nue face à ces yeux qui me détaillaient, je n’avais plus de doute sur la suite de la soirée. Sans y réfléchir, j’avais d’avance accepté tout ce que Solange allait me demander.
Sur un signe de Solange un homme s’est approché, il a ouvert son pantalon, baissé son caleçon faisant jaillir une queue bien tendue.
Solange m’a fait m’assoir sur le pouf qu’ils avaient ramené du Maroc, penchée en arrière, elle m’a demandé d’écarter les jambes exposant mon intimité, et j’ai entendu un ordre sec « baises la ». J’étais tétanisée, mais je n’ai pas bougé. L’homme s’est approché, sans une seule caresse, il s’est enfoncé dans ma chatte. Après quelques va-et-vient, il a joui au fond de moi, ce qui a déclenché mon premier orgasme. J’ai à nouveau entendu « baises la », je n’avais pas remarqué que tous les hommes avaient ouvert leur pantalon et attendaient leur tour, j’ai accepté une seconde bite en moi, déclenchant mon second orgasme.
Ma tête tournait à vide, j’étais prête à tout.
Solange m’a fait mettre à genoux, cuisses écartées, « A toi, baises là ». La tête appuyée sur le pouf, les fesses en l’air j’ai senti le troisième homme s’enfoncer en moi. Comme les autres, je l’ai senti éjaculer dans ma chatte. La main de Solange sur mon dos m’empêchait de bouger, nouvel ordre « encules la », Vincent était déjà derrière moi, son gland me caressait le sillon. Ma tête refusait « Non pas ça », je n’avais jamais accepté avec Pierre… Oh, la bite de Vincent s’enfonçait maintenant entre mes fesses… me tenant par les hanches, il me pilonnait le cul lentement. Mon cri trahit un nouvel orgasme, tandis qu’il se déversait dans mes entrailles.
Ce n’était pas si désagréable. Pourquoi m’être ainsi refusée à Pierre, je me jurais que le prochain ce serait lui, et j’ai tenu parole.
La suite de la soirée, je ne m’en souviens plus… dans un état second, effrayée par ce que je venais de faire. Sans opposer aucune résistance, j’ai senti que ma bouche était forcée, ma chatte aussi… je me suis retrouvée sur mon lit sans savoir comment j’avais regagné ma chambre. Après une douche pas suffisamment réparatrice, je me suis endormi.
Le soleil était déjà bien haut dans le ciel, quand Solange est venue me réveiller par des petits baisers. J’avais dormi plus de dix heures.
Elle m’a emmené dans une boutique en ville, « une surprise ». Sans aucune appréhension j’ai accepté de me faire tatouer l’avant-bras, deux anneaux enlacés, « C’est le lien qui nous unit à toi, ma chérie ». Une fois encore je n’avais pas réfléchi, qu’allais-je pouvoir dire à Pierre. J’ai inventé, il m’a cru.
Après les vacances, mes visites le mercredi chez Solange ont repris, ménage à trois pendant quelques heures. Je ne me posais plus de question, ils commandaient, j’obéissais.
Avec Pierre notre entente était totale, il m’aimait, je l’aimais. Il ne se doutait de rien, c’était le principal, jamais je n’aurais voulu le faire souffrir. Ma morale avait changé, je n’avais même plus l’impression de le tromper avec Vincent, ni avec Solange, juste une parenthèse dans ma vie familiale.
Il y a quelques mois, Solange et Vincent nous ont invités à leur anniversaire de mariage, une grande fête avec tous leurs amis, leur famille. C’est là que Solange m’a présenté Julien, charmant, charmeur.
La semaine suivante quelle ne fut ma surprise, quand croyant retrouver mes deux amants, Julien était avec eux. Solange m’a déshabillée devant lui, m’a fait m’allonger et un ordre a claqué « baises la », Vincent filmait. Tellement surprise, je n’ai pas résisté, je ne voulais pas résister, j’ai accepté, j’ai aimé.
Nous avons fait l’amour toute la soirée. Julien faisait tout ce que Solange lui ordonnait, moi docile j’obéissais.
Ça a été la seule fois, je n’ai plus jamais revu Julien.
Effondrée en rentrant chez moi, je me suis rendu compte que je ne pouvais rien refuser à Solange et à son mari. J’étais sous leur emprise, prête à accepter les plus folles exigences. Sur internet, j’ai essayé de comprendre ce qui m’arrivait, pourquoi une telle dépendance. Et j’ai compris, c’était des dominateurs, j’étais devenue leur soumise, J’avais perdu toute volonté.
La semaine suivante, seule avec Solange, j’étais bien décidée à lui dire que ça allait trop loin, que je voulais tout arrêter pour Pierre, pour moi. Elle m’a embrassé, je n’ai rien pu dire. Vincent nous a rejoint, je l’ai laissé jouir dans ma bouche.
Je me suis fait peur, j’aimais ça, j’en redemandais. Une vraie drogue, j’en avais besoin, mon corps en avait besoin. Impossible de dire non. » »
Donc cette année, nos amis nous invitent à nouveau chez eux. Je me doute bien qu’ils ont une idée derrière la tête, mais mon chéri sera là, sans le savoir il va me protéger.
Manque de chance, à la dernière minute, mon mari m’annonce qu’un problème à l’usine l’empêche de s’absenter. Je propose de reporter nos vacances, désirant rester avec lui à Paris. Sans se rendre compte de mon trouble, il insiste « on fera comme l’an dernier », « je ferais la navette le weekend ».
---o O o ---
PIERRE
Avec Muriel, nous venons de fêter nos 10 années de mariage, un mois avant celui de nos amis. Notre entente est toujours au beau fixe, nous nous aimons comme au premier jour. Ayant peu d’expériences avant notre rencontre, nous avons tout découvert ensemble. Au fil du temps, nous avons essayé de nouvelles positions, de nouveaux jeux, elle accepte même la sodomie depuis un an, elle qui refusait jusque-là y trouve aussi son plaisir.
Elle a toujours aimé que je la lèche entre les cuisses, et sa bouche me gobe régulièrement la queue, c’est son péché mignon. Déjà avant notre mariage, en voiture, au cinéma, chaque fois que nous étions seuls … Seule restriction, éviter de jouir dans sa bouche, elle n’aime pas. Une fois je n’ai pu me retenir, elle me l’a reproché pendant longtemps, maintenant je fais attention.
Bref 10 ans, sans aucune ombre à notre bonheur.
Comme l’an dernier, nos amis Solange et Vincent nous invitent à passer une semaine dans leur maison de campagne. Cette année encore Muriel, malgré une petite réticence à me quitter, ira seule, suite à l’insistance de nos amis.
Je commence à connaître la route, un peu longue, un peu monotone, mais que ne ferais-je pas pour ma chérie.
La semaine se termine, après avoir déposé les enfants chez mes parents, je prends la route pour retrouver Muriel. Mon patron est sympa, il m’a libéré un jour plus tôt, je vais lui faire la surprise, en roulant de nuit je n’arriverais pas trop tard ce soir, malgré les embouteillages de la sortie de Paris.
Zut, la voiture tousse, que se passe-t-il ? Au ralenti, je m’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, il faut attendre la dépanneuse, direction le garage le plus proche. Ouf il y a encore quelqu’un, après 3 heures de réparation je reprends la route. Tant pis j’arriverais en pleine nuit.
J’ai hâte de serrer Muriel dans mes bras, une semaine c’est long, je sais qu’elle aussi doit m’attendre avec impatience.
Je sens la fatigue, j’ai du mal à garder les yeux ouverts. Je ne suis pas à une heure près, un peu de repos me fera du bien. Pas de folie, je veux arriver entier. Je m’endors sur un parking.
---o O o ---
Mon tableau de bord affiche quatre heures quand je me gare devant la maison de nos amis. Il fait encore nuit. Leur voiture n’est pas là, certainement à l’abri dans leur garage, je dois contourner une grosse cylindrée qui me barre le passage, je me fais la réflexion que Vincent a dû se faire un beau cadeau, il me fera faire un tour demain.
Sans faire de bruit, je ne veux pas réveiller toute la maisonnée, je me glisse dans leur salon par la porte-fenêtre largement ouverte. En deux enjambées, j’arrive à l’étage pour me coucher auprès de ma chérie, je suis crevé. Elle aura la surprise demain au réveil.
La chambre est vide, le lit n’est pas défait. Je fais le tour, ses vêtements sur une chaise, la valise est ouverte par terre comme je l’ai laissé dimanche avant de partir, la salle de bain ne m’apprend rien, toutes ses affaires sont bien là. Ce serait étonnant qu’elle soit dans l’autre chambre d’amis, je vais voir tout de même, vide aussi. Mais, il y a un sac et un casque de motard posé sur la table, un autre invité ? Certainement le propriétaire de la moto.
Je décide de visiter les autres pièces, j’ose pousser la porte de la chambre de nos amis, personne. Ils ont dû tous partir pour la soirée, peut-être en boite, mais il est tard, Muriel est une couche-tôt. Je regarde mon téléphone, pas de message, si elle était sortie elle m’aurait sûrement envoyé un petit mot.
Tout en réfléchissant, je me retrouve dehors, dans le jardin, par acquit de conscience je fais le tour de la maison.
Stupeur, auprès de la piscine, je distingue sur un transat un couple enlacé qui dort à la belle étoile. Je m’approche sur la pointe des pieds, sans trop y croire je reconnais Muriel, elle est nue dans les bras d’un homme que je ne connais pas. Mon sang se glace, c’est impossible.
Retenant mon souffle, j’ai envie de crier, de me jeter sur eux.
Où sont Vincent et Solange ? Je regarde autour, certainement eux aussi en train de dormir dans un coin. Rien, ils sont seuls.
Pas de précipitations, je dois me calmer, réfléchir. Je dois me rendre à l’évidence, ma femme me trompe… je suis cocu. Je prends quelques photos avec mon téléphone, pour garder trace de ce spectacle, on ne sait jamais, ça pourrait servir.
Le téléphone de Muriel est sur la table de ping-pong, quelques selfies ne me laissent aucun doute. Ils s’embrassent, il lui caresse les seins, ils se baignent nus tous les deux.
A bien regarder, je crois le reconnaître, sans me souvenir où j’ai déjà vu cet homme. Où ont-ils pu se rencontrer ?
Je fouille dans le téléphone, quelques SMS m’apprennent qu’il s’appelle Julien. La mémoire me revient, nous avons dû le croiser lors de la soirée organisée par Solange et Vincent pour l’anniversaire de leur mariage, il y a quelques mois, Julien le mec qui pavanait avec sa belle moto, encore un frimeur.
Muriel, pourquoi ? Depuis quand est-il ton amant ?
J’ai du mal à mettre une idée devant l’autre, le choc est trop fort. J’ai envie de pleurer. Non Muriel, pas toi, pas nous.
Que fait ici ce Julien ? Où sont Solange et Vincent ? Je commence à comprendre, ils leur ont laissés la maison pour abriter leurs amours, ils sont complices, ils servent d’alibi. C’est ça des amis. Comme toujours le cocu est le dernier informé.
Un vrai vaudeville, le mari trompé par sa femme et ses amis. Demain Julien parti, Vincent et Solange reprenaient leur place, avant mon arrivée vendredi soir, le retour du cocu.
Manque de chance, je suis arrivé un jour trop tôt.
---o O o ---
Je rentre dans la maison, toujours perturbé par ce que je viens de voir, par ce que je viens de comprendre. J’ai du mal à y croire.
L’ordinateur de Vincent est sur la table du salon, il va peut-être m’en apprendre un peu plus. Je l’ai aidé à le paramétrer, coup de chance il n’a jamais changé son mot de passe.
J’ai accès sans aucune difficulté aux photos et aux vidéos de ce faux cul. Après quelques vidéos intimes de Solange avec lui, en voilà une avec Julien qui baise Solange, je n’en reviens pas, des libertins … Je tremble en regardant les photos, c’est bien Muriel, avec Solange, avec Vincent. Une vidéo, Muriel suce la queue de Vincent tandis que Solange la caresse, l’embrasse, il jouit dans sa bouche, elle qui ne voulait jamais. Muriel regarde la caméra en avalant. Je suis écœuré.
Une autre vidéo me confirme que Julien a couché avec Muriel sous la direction de Solange. Les pervers. Vincent était là, il filmait, avec sa manie de tout filmer, tout photographier. Pervers accomplit, il doit se branler en les regardant.
Une vidéo m’interpelle, elle date de dimanche dernier, deux heures après mon arrivée à Paris. J’avais appelé Muriel pour la rassurer « Je suis bien arrivée, bonne nuit ma chérie », elle m’avait dit « je t’aime, j’ai hâte de ton retour ». Que faisait-elle ?
Avec appréhension de ce que je vais découvrir, je lance la vidéo.
Muriel est dans le salon ici, face à ce canapé, face à une dizaine de personnes, que des hommes, une grande cape rouge sur les épaules la recouvre des pieds à la tête. Solange est à côté d’elle, dans une combinaison noire en latex, je comprends que c’est Vincent qui filme, comme toujours. Solange parle à Muriel, je comprends mal ce qu’elle lui dit. Muriel hoche affirmativement la tête « d’accord », « d’accord qui ?», « d’accord maîtresse », « es-tu d’accord pour m’obéir en tout ? », « oui maîtresse, je suis d’accord ».
Les paroles de Muriel m’effraient. Solange dénoue la cape qui tombe au sol, Muriel est nue, entièrement nue, je découvre son sexe rasé, pas un seul poil, c’est la première fois, tous les yeux sont braqués sur elle.
Solange désigne un homme qui s’approche, il ouvre son pantalon et sort un sexe déjà bien dressé, Solange appuie sur les épaules de Muriel qui s’accroupit sans hésiter. L’homme attend, Solange pose une main sur la tête de ma femme et donne un ordre sec « Allez-y ». D’un coup l’homme s’enfonce dans la bouche de Muriel dont les lèvres se sont entrouvertes. Vincent filme en gros plan, l’homme ne tient pas longtemps, il jouit sans sortir de sa bouche, Muriel se relève tout en déglutissant. Déjà Solange a désigné un autre homme, même scénario, sur son ordre il baise la bouche de ma femme qui le suce sans aucune hésitation et avale.
Solange dispose un pouf au milieu de la pièce, celui ramené de leur voyage au Maroc, Muriel est invitée à s’agenouiller devant. La caméra de Vincent tourne autour d’elle.
Muriel pose ses mains sur le pouf, se cambre, son cul et sa chatte bien exposés. J’ai l’impression qu’elle sait ce qui va se passer, elle l’attend. Un homme se détache, Julien, il arrive la bite raide, se positionne derrière Muriel et sur l’ordre de Solange, s’enfonce dans son cul, Muriel sursaute, mais accepte sans un geste de refus. Aucun détail n’est épargné, c’est obscène.
Solange tire sur les cheveux de Muriel qui lève la tête, Vincent s’approche, il a dû confier la caméra à un autre, sans préambule il s’enfonce dans la bouche offerte, en une gorge profonde dont je n’aurais pas cru Muriel capable.
Sous les regards de l’assemblée de mâles qui la queue à l’air se masturbe, ils jouissent en même temps, Vincent dans sa bouche, Julien dans son cul. Elle sourit, une bave blanche aux coins des lèvres.
Fatiguée, Muriel s’écroule par terre, la tête sur le pouf. J’entends la voix de Solange qui s’adresse à l’assistance « Elle est à vous ». Les hommes s’approchent, pantalon ouvert. La caméra s’éloigne, déjà un homme est en train de baiser Muriel, les autres attendent leur tour … fin du film.
Sonné par toutes ces images, je me demande ce que Solange a dit à Muriel. Petit retour en arrière, je monte le son « C’est d’accord ? Comme l’an dernier, tu arrêtes quand tu veux, on ne t’en voudra pas, c’est toi qui décides », Muriel répond « D’accord ».
« Comme l’an dernier », mon sang se glace.
Je regarde la liste des photos, des vidéos, les dates… cela fait plus d’un an que cela dure, que je suis cocu, mais rien durant les dernières vacances.
Un détail me revient en mémoire, je fais défiler le film jusqu’au moment où Julien la sodomise, non pas que je sois particulièrement vicieux de la voir se faire enculer, mais je veux vérifier, j’avais bien vu, un tatouage sur le bras gauche de Julien, le même que celui de Muriel.
Ce tatouage que j’avais découvert l’année dernière en la retrouvant. Devant mon étonnement, elle m’avait dit :« Regarde ce sont deux anneaux enlacés. C’est beau, n’est-ce pas ? J’ai trouvé ce symbole très fort, comme le lien de l’amour qui nous unit. C’est un secret, notre secret ». L’intention m’avait touché, c’était juste pour moi, pour nous.
Maintenant je découvre que c’était pour eux, comme Julien, symbole de leur soumission.
Dans l’ordinateur, je ne compte plus les photos, les vidéos du couple avec ma femme. Un an de mensonges, un an de trahison. Je n’ai rien vu, rien soupçonné, je lui faisais tellement confiance.
---o O o ---
Immobile sur leur canapé, l’ordinateur encore allumé devant moi, je réalise enfin ce que je viens de découvrir. J’ai l’impression de sortir d’un mauvais rêve… C’est pourtant la réalité. C’est bien Muriel… J’enrage… Première réaction, me venger, de Julien, de ma femme, mais surtout de Solange et de Vincent, ce couple de pervers qui se disaient mes amis.
Comment me venger ?
""" La suite dans le prochain épisode : « La vengeance ».
En fac, nous avons fait les 400 coups ensemble, enfin les 400 coups c’est un grand mot, vie d’étudiantes bien sages, soirées mémorables avec nos copains. Après la fin de nos études, la vie nous a séparées.
Solange vient de s’installer dans le quartier, sans savoir que j’habitais là depuis mon mariage avec Pierre. Nous prenons un verre tandis que nos enfants jouent dans le square, petite récréation avant de rentrer.
Elle a épousé Vincent, je me souviens vaguement de lui, un gars un peu fanfaron, il avait fini par la séduire, à moins que ce ne soit elle qui l’ai séduit… Nous rions de bon cœur.
Pierre, je l’ai connu plus tard. J’étais en stage dans l’entreprise où il travaillait, il m’a aidé à m’intégrer, un vrai chaperon. Ce fut le coup de foudre, une année après nous étions mariés.
Sans le savoir, nous nous sommes mariés la même année, il y a 10 ans, Solange avec Vincent, moi avec Pierre. Nos aînées ont le même âge, elles sont dans la même classe, en CM2. Pour le second, nous avons eu la même chance, le choix du roi comme on dit, leur fils est un peu plus jeune que le nôtre.
Depuis cette rencontre, nous nous voyons régulièrement, nos maris s’entendent bien, le foot, le bricolage… Les enfants aussi s’entendent bien, ils aiment jouer ensemble.
Nous avons pris l’habitude de passer des vacances ensemble, d’abord des week-ends un peu partout en France et en Europe, le tour des capitales, profitant des grands-parents mis à contribution pour la garde de nos progénitures. Et depuis trois ans, ils nous invitent tous les étés une semaine dans leur maison de campagne en Bretagne, héritage de la grand-mère de Solange. C’est un peu loin de Paris, 4 ou 5 heures de route suivant le trafic.
Solange s’est inscrite dans la même salle de gym que celle que je fréquente depuis la naissance des enfants, ligne oblige. Nous nous y retrouvons tous les mercredis après le travail, cours de gym, Pilate, stretching et Yoga depuis quelques mois. Vincent, le mari de Solange y passe de temps en temps. Mon mari, lui, n’est venu qu’une seule fois, il prétexte son travail, j’ai compris que ce n’est pas son truc, je n’ai pas insisté.
L’année dernière, durant les vacances scolaires de printemps, les sanitaires du club étant en travaux, Solange m’a proposé d’aller prendre une douche chez elle après notre séance quotidienne.
J’ai été surprise qu’elle m’accompagne dans la salle de bain, leur douche était grande, mais… j’ai aimé ses mains quand elle m’a lavé le dos, je me suis retournée, elle a posé ses mains sur mes seins, nous nous sommes embrassés. J’étais surprise de son audace, de mon audace, elle semblait n’attendre que ça. Sans savoir comment, je me suis retrouvée sur son lit, nue, Solange me léchait les seins, sa main entre mes cuisses… je l’ai caressé, son corps était doux, sa peau soyeuse…Tout s’est enchaîné, nous avons fait l’amour comme lorsque l’année du bac, nous nous retrouvions chez elle pour faire nos révisions.
En rentrant chez nous, j’étais troublée, mais je n’ai pas osé en parler à mon mari, aurait-il compris ? Je ne suis plus une gamine, j’ai mon couple, mes enfants, cela doit rester un gentil souvenir. D’ailleurs je suis certaine que Solange doit penser la même chose en ce moment. La semaine prochaine nous en rirons ensemble.
Solange n’était pas du même avis, elle a insisté, j’ai cédé et l’habitude a été prise, toutes les semaines on se retrouvait, sous la douche, sur son lit. Avec une femme je n’avais pas l’impression d’être infidèle, de tromper mon mari.
Elle avait beaucoup d’imagination, elle m’a fait connaître ses jouets. C’était la première fois, nous n’en avions jamais utilisé avec Pierre. J’ai aimé.
Un jour, tandis qu’elle m’embrassait, nous venions de jouir sous nos caresses mutuelles, j’étais alanguie, nue sur son lit, dans la pénombre, la porte de la chambre s’est ouverte lentement, surprise j’ai vu Vincent qui nous regardait. J’ai voulu cacher ma nudité, Solange à arrêter mes mains. Vincent s’est approché du lit, il s’est déshabillé, et sans un mot, s’est couché sur moi et m’a pénétrée. Solange me tenait la main, Vincent m’embrassait, j’ai joui en me mordant les lèvres, je ne savais plus où j’étais, avec qui j’étais.
Sur le chemin du retour, je me suis interrogée, pourquoi avoir laissé faire Vincent sans rien dire. Je n’avais aucune excuse, cette fois j’avais trompé Pierre. Pourtant je l’aime. La semaine prochaine, j’en parlerais à Solange, je ne retournerais plus chez elle, ce sera la seule et unique fois.
Les bonnes résolutions s’envolent avec le temps. Je n’ai pas parlé à Solange. Je suis retournée chez elle. Vincent nous a rejoints, j’ai accepté une fois, deux fois… toutes les semaines, nous faisions l’amour tous les trois.
Je m’en voulais. C’est avec Pierre que je prenais le plus de plaisir, il est si doux, si tendre, il sait comment me mener au plaisir avec amour. Mais Solange et Vincent m’attiraient, impossible de leur dire non, j’étais comme envoûtée chaque fois que j’arrivais chez eux.
Vincent nous filmait, je ne m’en suis pas aperçu la première fois, après j’ai laissé faire. Pourquoi cette passivité ? Vincent me filmait avec Solange, Solange me filmait avec Vincent. J’avais l’impression de jouer avec le feu, ce côté exhibition augmentait mon plaisir, décuplait mon excitation.
J’avais bien sûr conscience de tromper mon mari un peu plus chaque jour, mais je ne me posais plus de question, c’est la première fois qui est difficile. J’espérais qu’il ne le saurait jamais. Nos relations n’avaient pas changé, j’étais toujours aussi amoureuse de lui. Mes amis étaient très discrets lorsque nous étions tous les quatre, jamais un geste déplacé, Pierre ne pouvait pas se douter, il me faisait confiance.
Les vacances approchent, comme les années précédentes, Solange nous propose de passer une semaine avec eux dans leur maison de campagne. Sans m’en parler, Pierre donne notre accord, prétextant que l’an dernier cette semaine de repos m’avait fait beaucoup de bien.
En y repensant, j’étais effrayée de passer toute une semaine avec eux.
Je me souviens :
« « L’an dernier, ayant changé de travail, Pierre n’avait pas beaucoup de congés, préférant se réserver pour les deux semaines prévues avec nos enfants. Ne voulant pas me priver, il a été décidé que j’irai seule chez nos amis. Leur invitation tombait à pic, j’étais crevée, un peu de repos à la campagne me ferait le plus grand bien, autant en profiter, les enfants étaient chez mes parents.
Pierre m’a emmené en voiture le week-end, il est revenu me chercher le week-end suivant. Cela fait beaucoup de route, mais Pierre n’a rien dit, il aime bien conduire. Il est trop gentil, un amour. Nos retrouvailles ont compensé cette semaine d’attente.
Durant cette semaine, étant ensemble avec Solange et Vincent toute la journée, et toutes les nuits, nos relations ont rapidement évolué. On se baignait nus. Vincent me baissait au bord de la piscine, je le suçais dans l’eau, Solange nous filmant depuis le transat où elle s’était étendue pour bronzer. Le soir, Solange et moi nous nous endormions, nues, enlacées, après avoir fait l’amour. Les jours passaient trop vite.
Pour clore cette semaine d’amour, Solange a décidé d’organiser une petite soirée en mon honneur. Je ne me suis pas méfiée, j’ai honte en y repensant, mais soyons honnête j’ai apprécié cette soirée, j’en garde un tel souvenir.
Devant mon refus que Vincent filme, Solange m’a soutenue. Ouf pas de trace, j’aurais trop honte de regarder tout ce que j’ai osé faire.
Solange m’avait mise au défi, me disant perfidement que je pouvais dire non et d’arrêter quand je voulais. J’ai tout accepté, pourquoi ? Etais-je envoûtée par ce couple qui, je le voyais bien, me manipulait.
Cette soirée…. Il n’y avait que 3 invités, 3 hommes. J’avais mis une petite robe à fleurs, celle que Pierre aime bien, un peu courte, avec un décolleté très sage. J’ai aidé au service, servant un apéritif à nos invités, je sentais bien leurs regards, sans m’en offusquer.
Une fois que nos verres furent vidés, Solange m’a fait venir à côté d’elle, j’étais debout face aux quatre hommes. En me souriant, dans mon dos Solange a défait la fermeture éclair de ma robe, elle m’a regardé avec ces yeux auxquels je ne pouvais rien refuser « tu es d’accord ? ». L’excitation montant, ne sachant pas exactement ce qu’elle me réservait, j’ai fait oui de la tête. Ma robe est tombée au sol, je me retrouvais en culotte avec un petit soutien-gorge noir, face à nos invités. Vincent me souriait, je crois avoir rougi.
Solange a défait lentement les bretelles de mon soutien-gorge, et a fait glisser ma petite culotte. Nue face à ces yeux qui me détaillaient, je n’avais plus de doute sur la suite de la soirée. Sans y réfléchir, j’avais d’avance accepté tout ce que Solange allait me demander.
Sur un signe de Solange un homme s’est approché, il a ouvert son pantalon, baissé son caleçon faisant jaillir une queue bien tendue.
Solange m’a fait m’assoir sur le pouf qu’ils avaient ramené du Maroc, penchée en arrière, elle m’a demandé d’écarter les jambes exposant mon intimité, et j’ai entendu un ordre sec « baises la ». J’étais tétanisée, mais je n’ai pas bougé. L’homme s’est approché, sans une seule caresse, il s’est enfoncé dans ma chatte. Après quelques va-et-vient, il a joui au fond de moi, ce qui a déclenché mon premier orgasme. J’ai à nouveau entendu « baises la », je n’avais pas remarqué que tous les hommes avaient ouvert leur pantalon et attendaient leur tour, j’ai accepté une seconde bite en moi, déclenchant mon second orgasme.
Ma tête tournait à vide, j’étais prête à tout.
Solange m’a fait mettre à genoux, cuisses écartées, « A toi, baises là ». La tête appuyée sur le pouf, les fesses en l’air j’ai senti le troisième homme s’enfoncer en moi. Comme les autres, je l’ai senti éjaculer dans ma chatte. La main de Solange sur mon dos m’empêchait de bouger, nouvel ordre « encules la », Vincent était déjà derrière moi, son gland me caressait le sillon. Ma tête refusait « Non pas ça », je n’avais jamais accepté avec Pierre… Oh, la bite de Vincent s’enfonçait maintenant entre mes fesses… me tenant par les hanches, il me pilonnait le cul lentement. Mon cri trahit un nouvel orgasme, tandis qu’il se déversait dans mes entrailles.
Ce n’était pas si désagréable. Pourquoi m’être ainsi refusée à Pierre, je me jurais que le prochain ce serait lui, et j’ai tenu parole.
La suite de la soirée, je ne m’en souviens plus… dans un état second, effrayée par ce que je venais de faire. Sans opposer aucune résistance, j’ai senti que ma bouche était forcée, ma chatte aussi… je me suis retrouvée sur mon lit sans savoir comment j’avais regagné ma chambre. Après une douche pas suffisamment réparatrice, je me suis endormi.
Le soleil était déjà bien haut dans le ciel, quand Solange est venue me réveiller par des petits baisers. J’avais dormi plus de dix heures.
Elle m’a emmené dans une boutique en ville, « une surprise ». Sans aucune appréhension j’ai accepté de me faire tatouer l’avant-bras, deux anneaux enlacés, « C’est le lien qui nous unit à toi, ma chérie ». Une fois encore je n’avais pas réfléchi, qu’allais-je pouvoir dire à Pierre. J’ai inventé, il m’a cru.
Après les vacances, mes visites le mercredi chez Solange ont repris, ménage à trois pendant quelques heures. Je ne me posais plus de question, ils commandaient, j’obéissais.
Avec Pierre notre entente était totale, il m’aimait, je l’aimais. Il ne se doutait de rien, c’était le principal, jamais je n’aurais voulu le faire souffrir. Ma morale avait changé, je n’avais même plus l’impression de le tromper avec Vincent, ni avec Solange, juste une parenthèse dans ma vie familiale.
Il y a quelques mois, Solange et Vincent nous ont invités à leur anniversaire de mariage, une grande fête avec tous leurs amis, leur famille. C’est là que Solange m’a présenté Julien, charmant, charmeur.
La semaine suivante quelle ne fut ma surprise, quand croyant retrouver mes deux amants, Julien était avec eux. Solange m’a déshabillée devant lui, m’a fait m’allonger et un ordre a claqué « baises la », Vincent filmait. Tellement surprise, je n’ai pas résisté, je ne voulais pas résister, j’ai accepté, j’ai aimé.
Nous avons fait l’amour toute la soirée. Julien faisait tout ce que Solange lui ordonnait, moi docile j’obéissais.
Ça a été la seule fois, je n’ai plus jamais revu Julien.
Effondrée en rentrant chez moi, je me suis rendu compte que je ne pouvais rien refuser à Solange et à son mari. J’étais sous leur emprise, prête à accepter les plus folles exigences. Sur internet, j’ai essayé de comprendre ce qui m’arrivait, pourquoi une telle dépendance. Et j’ai compris, c’était des dominateurs, j’étais devenue leur soumise, J’avais perdu toute volonté.
La semaine suivante, seule avec Solange, j’étais bien décidée à lui dire que ça allait trop loin, que je voulais tout arrêter pour Pierre, pour moi. Elle m’a embrassé, je n’ai rien pu dire. Vincent nous a rejoint, je l’ai laissé jouir dans ma bouche.
Je me suis fait peur, j’aimais ça, j’en redemandais. Une vraie drogue, j’en avais besoin, mon corps en avait besoin. Impossible de dire non. » »
Donc cette année, nos amis nous invitent à nouveau chez eux. Je me doute bien qu’ils ont une idée derrière la tête, mais mon chéri sera là, sans le savoir il va me protéger.
Manque de chance, à la dernière minute, mon mari m’annonce qu’un problème à l’usine l’empêche de s’absenter. Je propose de reporter nos vacances, désirant rester avec lui à Paris. Sans se rendre compte de mon trouble, il insiste « on fera comme l’an dernier », « je ferais la navette le weekend ».
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PIERRE
Avec Muriel, nous venons de fêter nos 10 années de mariage, un mois avant celui de nos amis. Notre entente est toujours au beau fixe, nous nous aimons comme au premier jour. Ayant peu d’expériences avant notre rencontre, nous avons tout découvert ensemble. Au fil du temps, nous avons essayé de nouvelles positions, de nouveaux jeux, elle accepte même la sodomie depuis un an, elle qui refusait jusque-là y trouve aussi son plaisir.
Elle a toujours aimé que je la lèche entre les cuisses, et sa bouche me gobe régulièrement la queue, c’est son péché mignon. Déjà avant notre mariage, en voiture, au cinéma, chaque fois que nous étions seuls … Seule restriction, éviter de jouir dans sa bouche, elle n’aime pas. Une fois je n’ai pu me retenir, elle me l’a reproché pendant longtemps, maintenant je fais attention.
Bref 10 ans, sans aucune ombre à notre bonheur.
Comme l’an dernier, nos amis Solange et Vincent nous invitent à passer une semaine dans leur maison de campagne. Cette année encore Muriel, malgré une petite réticence à me quitter, ira seule, suite à l’insistance de nos amis.
Je commence à connaître la route, un peu longue, un peu monotone, mais que ne ferais-je pas pour ma chérie.
La semaine se termine, après avoir déposé les enfants chez mes parents, je prends la route pour retrouver Muriel. Mon patron est sympa, il m’a libéré un jour plus tôt, je vais lui faire la surprise, en roulant de nuit je n’arriverais pas trop tard ce soir, malgré les embouteillages de la sortie de Paris.
Zut, la voiture tousse, que se passe-t-il ? Au ralenti, je m’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, il faut attendre la dépanneuse, direction le garage le plus proche. Ouf il y a encore quelqu’un, après 3 heures de réparation je reprends la route. Tant pis j’arriverais en pleine nuit.
J’ai hâte de serrer Muriel dans mes bras, une semaine c’est long, je sais qu’elle aussi doit m’attendre avec impatience.
Je sens la fatigue, j’ai du mal à garder les yeux ouverts. Je ne suis pas à une heure près, un peu de repos me fera du bien. Pas de folie, je veux arriver entier. Je m’endors sur un parking.
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Mon tableau de bord affiche quatre heures quand je me gare devant la maison de nos amis. Il fait encore nuit. Leur voiture n’est pas là, certainement à l’abri dans leur garage, je dois contourner une grosse cylindrée qui me barre le passage, je me fais la réflexion que Vincent a dû se faire un beau cadeau, il me fera faire un tour demain.
Sans faire de bruit, je ne veux pas réveiller toute la maisonnée, je me glisse dans leur salon par la porte-fenêtre largement ouverte. En deux enjambées, j’arrive à l’étage pour me coucher auprès de ma chérie, je suis crevé. Elle aura la surprise demain au réveil.
La chambre est vide, le lit n’est pas défait. Je fais le tour, ses vêtements sur une chaise, la valise est ouverte par terre comme je l’ai laissé dimanche avant de partir, la salle de bain ne m’apprend rien, toutes ses affaires sont bien là. Ce serait étonnant qu’elle soit dans l’autre chambre d’amis, je vais voir tout de même, vide aussi. Mais, il y a un sac et un casque de motard posé sur la table, un autre invité ? Certainement le propriétaire de la moto.
Je décide de visiter les autres pièces, j’ose pousser la porte de la chambre de nos amis, personne. Ils ont dû tous partir pour la soirée, peut-être en boite, mais il est tard, Muriel est une couche-tôt. Je regarde mon téléphone, pas de message, si elle était sortie elle m’aurait sûrement envoyé un petit mot.
Tout en réfléchissant, je me retrouve dehors, dans le jardin, par acquit de conscience je fais le tour de la maison.
Stupeur, auprès de la piscine, je distingue sur un transat un couple enlacé qui dort à la belle étoile. Je m’approche sur la pointe des pieds, sans trop y croire je reconnais Muriel, elle est nue dans les bras d’un homme que je ne connais pas. Mon sang se glace, c’est impossible.
Retenant mon souffle, j’ai envie de crier, de me jeter sur eux.
Où sont Vincent et Solange ? Je regarde autour, certainement eux aussi en train de dormir dans un coin. Rien, ils sont seuls.
Pas de précipitations, je dois me calmer, réfléchir. Je dois me rendre à l’évidence, ma femme me trompe… je suis cocu. Je prends quelques photos avec mon téléphone, pour garder trace de ce spectacle, on ne sait jamais, ça pourrait servir.
Le téléphone de Muriel est sur la table de ping-pong, quelques selfies ne me laissent aucun doute. Ils s’embrassent, il lui caresse les seins, ils se baignent nus tous les deux.
A bien regarder, je crois le reconnaître, sans me souvenir où j’ai déjà vu cet homme. Où ont-ils pu se rencontrer ?
Je fouille dans le téléphone, quelques SMS m’apprennent qu’il s’appelle Julien. La mémoire me revient, nous avons dû le croiser lors de la soirée organisée par Solange et Vincent pour l’anniversaire de leur mariage, il y a quelques mois, Julien le mec qui pavanait avec sa belle moto, encore un frimeur.
Muriel, pourquoi ? Depuis quand est-il ton amant ?
J’ai du mal à mettre une idée devant l’autre, le choc est trop fort. J’ai envie de pleurer. Non Muriel, pas toi, pas nous.
Que fait ici ce Julien ? Où sont Solange et Vincent ? Je commence à comprendre, ils leur ont laissés la maison pour abriter leurs amours, ils sont complices, ils servent d’alibi. C’est ça des amis. Comme toujours le cocu est le dernier informé.
Un vrai vaudeville, le mari trompé par sa femme et ses amis. Demain Julien parti, Vincent et Solange reprenaient leur place, avant mon arrivée vendredi soir, le retour du cocu.
Manque de chance, je suis arrivé un jour trop tôt.
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Je rentre dans la maison, toujours perturbé par ce que je viens de voir, par ce que je viens de comprendre. J’ai du mal à y croire.
L’ordinateur de Vincent est sur la table du salon, il va peut-être m’en apprendre un peu plus. Je l’ai aidé à le paramétrer, coup de chance il n’a jamais changé son mot de passe.
J’ai accès sans aucune difficulté aux photos et aux vidéos de ce faux cul. Après quelques vidéos intimes de Solange avec lui, en voilà une avec Julien qui baise Solange, je n’en reviens pas, des libertins … Je tremble en regardant les photos, c’est bien Muriel, avec Solange, avec Vincent. Une vidéo, Muriel suce la queue de Vincent tandis que Solange la caresse, l’embrasse, il jouit dans sa bouche, elle qui ne voulait jamais. Muriel regarde la caméra en avalant. Je suis écœuré.
Une autre vidéo me confirme que Julien a couché avec Muriel sous la direction de Solange. Les pervers. Vincent était là, il filmait, avec sa manie de tout filmer, tout photographier. Pervers accomplit, il doit se branler en les regardant.
Une vidéo m’interpelle, elle date de dimanche dernier, deux heures après mon arrivée à Paris. J’avais appelé Muriel pour la rassurer « Je suis bien arrivée, bonne nuit ma chérie », elle m’avait dit « je t’aime, j’ai hâte de ton retour ». Que faisait-elle ?
Avec appréhension de ce que je vais découvrir, je lance la vidéo.
Muriel est dans le salon ici, face à ce canapé, face à une dizaine de personnes, que des hommes, une grande cape rouge sur les épaules la recouvre des pieds à la tête. Solange est à côté d’elle, dans une combinaison noire en latex, je comprends que c’est Vincent qui filme, comme toujours. Solange parle à Muriel, je comprends mal ce qu’elle lui dit. Muriel hoche affirmativement la tête « d’accord », « d’accord qui ?», « d’accord maîtresse », « es-tu d’accord pour m’obéir en tout ? », « oui maîtresse, je suis d’accord ».
Les paroles de Muriel m’effraient. Solange dénoue la cape qui tombe au sol, Muriel est nue, entièrement nue, je découvre son sexe rasé, pas un seul poil, c’est la première fois, tous les yeux sont braqués sur elle.
Solange désigne un homme qui s’approche, il ouvre son pantalon et sort un sexe déjà bien dressé, Solange appuie sur les épaules de Muriel qui s’accroupit sans hésiter. L’homme attend, Solange pose une main sur la tête de ma femme et donne un ordre sec « Allez-y ». D’un coup l’homme s’enfonce dans la bouche de Muriel dont les lèvres se sont entrouvertes. Vincent filme en gros plan, l’homme ne tient pas longtemps, il jouit sans sortir de sa bouche, Muriel se relève tout en déglutissant. Déjà Solange a désigné un autre homme, même scénario, sur son ordre il baise la bouche de ma femme qui le suce sans aucune hésitation et avale.
Solange dispose un pouf au milieu de la pièce, celui ramené de leur voyage au Maroc, Muriel est invitée à s’agenouiller devant. La caméra de Vincent tourne autour d’elle.
Muriel pose ses mains sur le pouf, se cambre, son cul et sa chatte bien exposés. J’ai l’impression qu’elle sait ce qui va se passer, elle l’attend. Un homme se détache, Julien, il arrive la bite raide, se positionne derrière Muriel et sur l’ordre de Solange, s’enfonce dans son cul, Muriel sursaute, mais accepte sans un geste de refus. Aucun détail n’est épargné, c’est obscène.
Solange tire sur les cheveux de Muriel qui lève la tête, Vincent s’approche, il a dû confier la caméra à un autre, sans préambule il s’enfonce dans la bouche offerte, en une gorge profonde dont je n’aurais pas cru Muriel capable.
Sous les regards de l’assemblée de mâles qui la queue à l’air se masturbe, ils jouissent en même temps, Vincent dans sa bouche, Julien dans son cul. Elle sourit, une bave blanche aux coins des lèvres.
Fatiguée, Muriel s’écroule par terre, la tête sur le pouf. J’entends la voix de Solange qui s’adresse à l’assistance « Elle est à vous ». Les hommes s’approchent, pantalon ouvert. La caméra s’éloigne, déjà un homme est en train de baiser Muriel, les autres attendent leur tour … fin du film.
Sonné par toutes ces images, je me demande ce que Solange a dit à Muriel. Petit retour en arrière, je monte le son « C’est d’accord ? Comme l’an dernier, tu arrêtes quand tu veux, on ne t’en voudra pas, c’est toi qui décides », Muriel répond « D’accord ».
« Comme l’an dernier », mon sang se glace.
Je regarde la liste des photos, des vidéos, les dates… cela fait plus d’un an que cela dure, que je suis cocu, mais rien durant les dernières vacances.
Un détail me revient en mémoire, je fais défiler le film jusqu’au moment où Julien la sodomise, non pas que je sois particulièrement vicieux de la voir se faire enculer, mais je veux vérifier, j’avais bien vu, un tatouage sur le bras gauche de Julien, le même que celui de Muriel.
Ce tatouage que j’avais découvert l’année dernière en la retrouvant. Devant mon étonnement, elle m’avait dit :« Regarde ce sont deux anneaux enlacés. C’est beau, n’est-ce pas ? J’ai trouvé ce symbole très fort, comme le lien de l’amour qui nous unit. C’est un secret, notre secret ». L’intention m’avait touché, c’était juste pour moi, pour nous.
Maintenant je découvre que c’était pour eux, comme Julien, symbole de leur soumission.
Dans l’ordinateur, je ne compte plus les photos, les vidéos du couple avec ma femme. Un an de mensonges, un an de trahison. Je n’ai rien vu, rien soupçonné, je lui faisais tellement confiance.
---o O o ---
Immobile sur leur canapé, l’ordinateur encore allumé devant moi, je réalise enfin ce que je viens de découvrir. J’ai l’impression de sortir d’un mauvais rêve… C’est pourtant la réalité. C’est bien Muriel… J’enrage… Première réaction, me venger, de Julien, de ma femme, mais surtout de Solange et de Vincent, ce couple de pervers qui se disaient mes amis.
Comment me venger ?
""" La suite dans le prochain épisode : « La vengeance ».
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