Sélim, ou l’envie qu’il y passe

- Par l'auteur HDS EricDeFrance -
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Récit libertin : Sélim, ou l’envie qu’il y passe Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-01-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Sélim, ou l’envie qu’il y passe
Pendant six mois, de février à août, Eric a entretenu une relation avec Sélim. Tarifée bien sûr, mais régulière. Chaude, sexuelle, envoûtante même par certains côtés.
Pendant six mois en tout cas il a été accro. Il était devenu raide dingue de ce mec. Pas amoureux, bien sûr, c’était pas des sentiments, mais c’était de l’attirance, de l’excitation, de la passion même. Pour le corps de ce mec. Pas pour sa personnalité, qu’au début il avait trouvé attirante, mais dont il s’était vite lassé.
En fait, il se méfiait de lui. Sélim ne travaillait pas, mais sortait tout le temps, vivait dans le luxe et l’opulence, la frime, le bling-bling. Eric se demandait comment il avait tout cet argent... plutôt, il évitait de se le demander.

Il a évité pendant six mois, après, il s’est lassé, et n’a plus eu envie.
Mais pendant six mois il n’a vu que lui, baisé qu’avec lui, n’a eu envie que de lui.
C’était l’époque d’avant Samir. Enfin plutôt avant qu’il n’habite avec lui et ne bâtisse sa vie avec lui.
C’était même une époque où leurs rapports s’étaient distendus. Où ils se parlaient moins, se téléphonaient moins.
Eric compensait ce manque par le sexe avec Sélim.

Avant ces six mois, Eric avait mis du temps à le rencontrer. Comme il faisait souvent, quand un mec lui plaisait sur Planet, il le branchait, faisait comme s’il était dispo pour le rencontrer, parfois concluait assez vite, mais souvent lambinait, prétextait un empêchement de dernière minute, différait, reportait.
Il s’était comporté comme ça avec Sélim, ce qui ne lui avait pas plu. Un dimanche soir notamment, en février justement, il avait failli le faire venir, avant d’annuler à la dernière minute. Sans doute il ne le sentait pas, il se méfiait.

Mais quelque chose en lui l’attirait, l’excitait. Il se disait qu’il était pareil que des dizaines d’autres, mais non, il se sentait spécialement attiré, excité par lui.
Après ce plan foireux, Sélim lui avait mis un ultimatum : soit ils se rencontraient, et très vite, soit il le bloquait définitivement.
Eric n’avait pas le choix, il sentait qu’il était allé trop loin, et il avait trop envie de voir ce mec. Malgré les risques. Qu’il s’imaginait, mais qu’il avait envie de courir.
Ce mec lui plaisait, l’excitait, il pouvait l’avoir à sa dispo. Il devait foncer.

La première fois, c’était un mercredi, en journée. Eric n’avait pas eu à l’attendre, il rentrait de courses, et Sélim venait d’arriver. Jogging orange, bien voyant, sexy. Aux yeux d’Eric en tout cas.
Eric aimait les jeunes rebeus. Sélim n’avait pas encore 22 ans. Pile l’âge qu’aimait Eric.
Il le trouvait plus beau que sur les photos. Beau, ce n’était pas le terme, mais Eric le trouvait très séduisant, très excitant, très bandant.
Eric l’avait laissé marcher devant, les quelques mètres qui les séparaient de l’entrée de l’immeuble. Ça lui permettait de lui mater le cul, qu’il avait peu vu sur les photos. Sélim exhibait davantage son torse, sa bite même, et, naturellement sa belle gueule, au sourire ravageur. Qui avait fait craquer Eric.
En marchant derrière lui, il se disait qu’il allait se régaler. Outre le cul sur lequel il avait vue plongeante, Sélim avait un physique qu’il aimait : ni maigre ni même mince (c’était pas du tout son style), mais bien en chair, pas gros bien sûr mais bien rempli, comme disait un de ses vieux potes, parlant des filles : “ y a à tater “...
C’est ce qu’il aimait.

Arrivé à l’appartement, Sélim se déshabilla assez vite. Il n’était pas très bavard, et Eric n’avait pas trop envie de parler.
Sélim garda son boxer et s’allongea sur le lit. Son torse était comme sur les photos : imberbe, à peine quelques poils noirs sur la poitrine, et, bien sûr, à partir du nombril ; musclé, mais drôlement foutu. Difficile à décrire, disons que Sélim avait une large poitrine, et des tétons épais et pointus à la fois. Ça ne dérangeait pas Eric, au contraire, qui vint s’allonger à côté de lui, en caleçon également.

Eric commença à lui caresser la poitrine, Sélim se laissait totalement faire. Assez vite, il vint caresser le paquet à travers le caleçon, il ne bandait pas mais sa bite n’était pas totalement au repos. Il vint poser ses lèvres sur le caleçon, ça lui permit de bien sentir le membre que Sélim mettait à sa disposition. Il savait que dans un instant il allait le mettre en bouche, et le sucer. Ces “ instants d’avant “ l’excitaient. Il fit sortir l’engin par le bas du caleçon et le mit en bouche. Assez vite il le mit totalement à l’air, et enleva le sous-vêtement.
Sélim était maintenant totalement à poil, totalement à sa disposition. Comme il l’avait rêvé. Comme il l’avait imaginé. Comme il l’avait attendu. Depuis des semaines.

Il n’était pas déçu car l’instant n’en était que meilleur.
Sélim ne bougeait toujours pas. Rien. Aucune réaction. Pas un geste. Pas un mouvement. Mais Eric sentait en même temps qu’il pourrait tout lui faire, que Sélim lui mettrait son corps à sa totale disposition. C’était la règle du jeu. La règle qu’ils s’étaient fixée.
Eric resta un moment à le mater comme ça. Il le trouvait vraiment beau, très à son goût en tout cas. Vraiment bien foutu. Quand il l’avait caressé, il avait la peau douce, et Eric aimait ça.

Par contre, dans ces instants où rien ne se passait, il se demandait ce qu’il aimait. Sélim n’exprimait absolument rien, Eric se demandait s’il aimait ça, ou s’il faisait ça que pour le fric. C’était possible après tout.
En même temps Sélim ne manifestait aucun signe d’impatience, et soutenait le regard d’Eric qui le dévorait des yeux. Ça n’avait pas l’air de le gêner.
Eric se mit à genoux sur le lit et écarta les cuisses de Sélim pour mettre ses jambes entre les siennes.
Là encore Sélim se laissait faire. Ça amusait même Eric qui se disait qu’il allait faire de ce corps ce qu’il voulait, qu’il allait l’explorer bien à fond, avancer sans cesse. Du moins tant que Sélim ne disait rien. Jusqu’où allait-il se laisser faire sans rien dire ? C’était toute la question que se posait Eric, et tout le défi qui l’attendait.

Dans leurs contacts via le site, puis via whatsapp, avant leur rencontre, ils avaient bien sûr abordé les souhaits d’Eric, et les limites de Sélim.
Eric lui avait ressorti sa phrase habituelle, qu’il connaissait par coeur et écrivait de façon mécanique, tellement il l’avait écrite :
“ Jm embrasser, caresser, sucer, me faire sucer, bouffer un cul, corps à corps, 69, sodo à voir “.
Cela avait permis à Sélim de se positionner, et à Eric de savoir ce qu’il en était, et ce qu’il pouvait espérer réaliser. Il lui répondit sèchement : “ J’embrasse pas. Je suce pas. Je me fais pas baiser “. Un classique. L’escort rebeu par excellence, qui n’embrasse pas, ne suce pas, et ne se fait pas baiser.

Rien qui ne surprenait Eric en tout cas. Mais, à cet instant, il se dit, il le sentit même, que celui-là n’était (peut-être) pas comme les autres, et qu’il y aurait moyen d’aller plus loin. En tout cas c’est le défi qu’il s’est fixé.
Ce Sélim, il devait pouvoir l’embrasser et le baiser. En un mot, il avait envie qu’il y passe.
Qu’il le suce, il s’en foutait. Il n’aimait pas ça, il avait écrit le contraire dans son message, mais c’était par habitude, et pour voir aussi si l’autre le faisait, et la réponse était toujours la même : l’escort rebeu ne suçait pas. Et Sélim n’échappait pas à la règle.

Eric n’aimait pas qu’on le suce. Par contre, il adorait sucer, avoir une bite dans sa bouche, mieux encore, la sentir gonfler, plus elle était dure, plus il se disait que le mec aimait ça et prenait son pied.
C’est ce qui se passa avec Sélim. Elle était un peu molle au début, mais, très vite, elle durcit, et devint même carrément dure.
Elle n’était pas très grosse, ni très longue, ni très épaisse.
C’est ce qu’Eric aimait. Autant il aimait le sexe, autant il était assez indifférent à la taille. Bien sûr, comme tout le monde, il était attiré par une grosse queue, mais il faut avouer que ce n’est pas très pratique... impossible à prendre totalement en bouche, et trop douloureux en baise.

Non, Eric aimait les bites comme celles de Sélim.
En plus la bite n’était pas ce qu’il préférait dans le corps du mec. Ce qu’il préférait c’était le cul, puis le torse, puis la gueule, et enfin le corps dans son ensemble. Il était en plus très éclectique, pouvait être attiré par toutes sortes de mecs. Il ne pourrait l’expliquer.
Niveau pratique, il aimait sucer une bite, bien sûr, mais ce n’était pas ce qu’il préférait. Ce qu’il préférait c’était bouffer un cul, et, graal suprême, embrasser un mec, lui rouler une bonne pelle. S’il avait eu à choisir, et à ne faire qu’une chose, ce serait celle-là. Embrasser un mec le stimulait, le chauffait, l’excitait, le préparait au reste. Mais c’était souvent le préalable indispensable, et il ressentait toujours un manque, une frustration s’il baisait avec un mec sans l’embrasser.

En tout cas, il était grave attiré par Sélim, avec qui il avait envie de tout faire, et avec qui il aurait aimé commencer par ça.
Il savait que ce n’était pas possible, mais il gardait cette perspective dans un coin de sa tête. Comme un défi. Comme une envie surtout. Une motivation, en tout cas.

Il prenait beaucoup de plaisir à sucer Sélim, et il le fit un bon moment. Il ne savait pas si ce jeune appréciait, il n’exprimait rien, mais il bandait bien à fond, lui souriait légèrement et gémissait tout doucement.
Eric fut encouragé à continuer, ça tombait bien, il aurait pu sucer une bonne bite pendant des heures.
Et la bite de Sélim était bonne. Vraiment. Proportionnée juste ce qu’il faut. Bien dure, mais ni trop longue ni trop épaisse. Eric l’avait bien en bouche et se régalait de la sucer.
Pour cette première fois, il se contenta de ça, et vint quand même, au bout de longues minutes de fellation, explorer l’anus de Sélim, qu’il devinait juste en dessous de ses couilles, qu’il avait bien léchées, et qui s’est offert à lui lorsqu’il a relevé ses jambes.

Il ne l’a pas bouffé longtemps car ça fait de l’effet à Sélim qui, là, s’est mis à vraiment gémir, et à bander encore plus, au point qu’il eut juste le temps de murmurer dans un souffle “ je vais jouir...”, ce qui permit à Eric d’ouvrir la bouche et de recueillir le membre au moment où il a craché.
A cet instant Sélim gémit et grimaça, de plaisir, Eric avait la bouche inondée de sa semence, et il vint lui lécher le sexe jusqu’à la dernière goutte.
Trop bon. Vraiment.

Eric n’avait pas joui, n’avait même pas sorti sa queue, mais il s’était régalé et avait vraiment pris son pied.
Sélim se rhabilla sans un mot, et prit congé assez rapidement. Quelque part ça soulagea Eric car il sentait qu’ils n’auraient pas eu grand chose à se dire.
En tout cas, pour une première rencontre, il était vraiment satisfait et avait envie de le lui faire savoir.
Peu de temps après son départ, il lui envoya donc un sms :
“ merci pour ce moment, mec, j’ai vraiment pris mon pied, rentre bien, et j’espère à une prochaine “.

Il n’eut pas à attendre longtemps une réponse, la forme le surprit, agréablement, puisque c’était un message vocal, laissé sur son whatsapp :
“ ben de rien mec... c’est vrai que c’était cool... ben écoute quand tu veux, tu me captes, et je reviens “.
La voix était grave et chaude, sensuelle. Eric, qui avait toujours été sensible aux voix, était littéralement sous le charme.
Il avait en tout cas envie qu’il revienne. Cette première l’avait mis en appétit.

Et ils se sont revus. Déjà une deuxième fois, toujours chez Eric. Toujours un mercredi matin.
La deuxième fois, Eric était toujours plus à l’aise, et ce fut le cas cette fois là. Déjà, et contrairement à la première rencontre, cette fois là il a enlevé son caleçon et s’est touché, Sélim aussi l’a touché et l’a même branlé, après lui avoir dit “branle-toi”, ça avait l’air de l’exciter car il s’est branlé aussi en gémissant et en le regardant.
Cette deuxième fois, en plus de le sucer, il lui a bien bouffé les tétons, et surtout, il lui a bien bouffé le cul, et longtemps, toujours dans la position sur le dos, et après lui avoir relevé les jambes, il s’était bien régalé, et Sélim a eu l’air d’aimer ça.
Il l’a bien sucé aussi, encore plus longtemps que la première fois, et Sélim a fini par jouir et par cracher dans sa bouche.

Cette deuxième fois, Eric n’avait toujours pas joui.
Ce fut pour la troisième, plus complète et plus longue. Eric s’était bien régalé de ce corps à sa dispo : il l’avait bien bouffé de partout, le torse, et notamment les tétons, puis le nombril, la bite, le cul, il s’était même un moment attardé sur le visage et, après un regard soutenu et sensuel à souhait, il avait posé ses lèvres sur les siennes... et Sélim n’avait rien dit, et s’était laissé faire. Prometteur tout ça...

Ce fut la quatrième fois qu’ils changèrent de position. A la demande d’Eric, c’est sûr, mais Sélim s’y prêta de bonne grâce.
D’abord il lui demanda de venir sur lui, Sélim parut surpris, comme s’il n’avait jamais fait de corps à corps.
Eric aimait ça : être en dessous, à poil, et sentir le corps de l’autre sur soi... hum... il aimait les sensations que ça procurait, il aimait écarter les jambes et sentir la bite de l’autre s’avancer vers le creux de ses fesses... hum...

Il avait envie de ça avec Sélim, qui se mit sur lui, et se frotta. Enfin, c’est Eric qui se frotta car le jeune était toujours aussi inactif... il sentit et toucha sa bite, ses fesses, sa nuque, s’approcha de sa bouche, et là, à sa surprise, c’est Sélim qui posa ses lèvres contre les siennes, Eric, savourant le moment, ne les enleva pas, Sélim non plus, et ils restèrent un moment, lèvres contre lèvres, sans bouger. Eric voulut pousser l’avantage et glissa sa langue, ça fit réagir Sélim qui enleva sa bouche, mais lui sourit...

Eric aimait ce petit jeu, dont il ne comprenait pas le sens, mais ça ne faisait rien, il trouvait ça amusant, stimulant, excitant.
Il avait vraiment envie d’aller plus loin, de baiser et d’embrasser ce mec qui l’excitait au plus haut point, comme jamais personne avant lui.
Parfois, ils échangeaient par sms ou via whatsapp, et se chauffaient. Eric lui posait des questions, assez directes, style :
“T’aimes nos plans ?”, “t’aimes nos rencontres ?”, et Sélim répondait oui, sans hésiter;

C’est ce que ressentait Eric, il avait l’impression que ce jeune aimait le sexe avec lui, et prenait son pied à l’occasion de leurs rencontres.
Une fois il se enhardit à lui dire qu’il avait envie d’aller plus loin avec lui.
“Comment ça ? “, répondit Sélim.
Eric devint plus explicite, et lui avoua qu’il avait envie de l’embrasser et de le baiser.
La double réponse, négative, ne se fit pas attendre :
“ J’embrasse pas. Et je me fais pas baiser. “

Eric ne s’avoua pas vaincu pour autant.
Déjà, à l’occasion de leurs rencontres suivantes, il se consacra essentiellement à lui bouffer le cul. Longuement. Avidement. Passionnément.
Il ne se forçait pas puisque c’était sa pratique préférée.
Dans l’absolu, son cul préféré était celui de Samir, mais celui de Sélim n’était pas mal non plus.

Il le bouffait dans toutes les positions : Sélim sur le dos, jambes relevées, comme depuis le début, mais ils en avaient trouvé une autre, encore meilleure, et pour le bouffeur, et pour le bouffé.
Dans cette position, c’est Eric qui était sur le dos, Sélim était sur lui, dans le même sens, accroupi, les genoux de part et d’autre de lui, le visage à l’opposé du sien, et son cul en direction de sa bouche.

Eric pouvait donc le bouffer pendant un long moment, sans s’arrêter, l’intérieur des fesses en devenait humide, mouillé, même, Eric en profitait pour y introduire sa langue, et l’explorer.
Sélim non seulement ne disait rien, se laissait faire, mais prenait du plaisir. C’était évident car Eric avait remarqué que quand il commençait à le bouffer, il se mettait à bander plus fort, et, par la suite, il maintenait son érection à ce haut niveau.
Un signe qui ne trompe pas.

Eric ne pouvait pas s’empêcher de se dire, vu comme Sélim avait l’air d’aimer ça, qu’il pourrait bien, à la place de sa langue, y mettre un doigt, puis plusieurs, puis sa bite.
Deux (petits) signes, dans une de leurs conversations écrites par téléphone, l’encouragea dans cette voie.
“ t’aimes quand je te bouffe le cul ? ”
“ oui ”
“ t’aimes aussi quand j’y mets la langue ? “
“ oui “
“ t’aimerais pas que j’y mettre autre chose ? “
“ non “.

La réponse était classique bien sûr, celle qu’il attendait, mais ce qui ... encouragea Eric, ce furent les quelques secondes qu’il mit à répondre alors que les réponses aux deux premières questions avaient été immédiates.
Eric préféra y voir un signe encourageant... alors que, si ça se trouve, c’est simplement parce que Sélim s’était éloigné du téléphone...

Autre signe : sa façon de répondre à une autre question :
“ t’amerais me baiser ? “
“ non “.
La réponse fusa, cette fois sans la moindre hésitation. Sans le moindre temps de réfexion en tout cas : la réponse fut rapide, instantanée même.
“ Pourquoi ? “, demanda Eric.
“ ben en fait j’aime pas trop ça “.

Cette réponse l’intrigua. Surtout qu’au départ Sélim s’était présenté comme un actif, et, dans son “ livre d’or “, certains des mecs qui étaient allés avec lui avaient écrit qu’il enculait bien.
Et, là, il lui disait qu’en fait il aimait pas trop ça...
Serait-il passif en vérité ? Eric ne pouvait pas ne pas se poser la question. Au-delà du discours, de la posture, il y avait leurs pratiques.
Eric se rendait bien compte que Sélim se laissait totalement faire. Dans des pratiques qu’aiment les actifs (comme se faire sucer) mais aussi dans les pratiques qu’aiment les passifs (comme se faire bouffer le cul).

Il se demandait aussi si, en fait, Sélim, tout en affirmant le contraire, n’aimait pas embrasser...
En fait, le déclic, il l’eut lors de leur avant dernière rencontre, ce qu’il ne savait alors pas (que c’était l’avant dernière).
C’était au mois d’août, dans une villa du bord de mer où Eric passait ses vacances.
Lors d’un moment de disponibilité, il avait fait venir Sélim... qui n’avait pas dit non, malgré la distance (un peu) plus importante depuis chez lui. Mais ça ne le gênait pas visiblement.

Le plan avait débuté comme d’habitude : Sélim s’était allongé sur le dos, en calbut, Eric avait commencé par le caresser, lui bouffer les tétons, puis la bite, qu’il suçait toujours aussi goulûment.
Puis, après lui avoir enlevé le boxer, Eric lui releva les jambes, et le fessier, et commença à lui bouffer le cul.
Comme d’habitude au début, mais de façon plus intense, plus chaude, plus appuyée.
Et c’est là que le déclic eut lieu.

Eric ne cessait d’enfoncer sa langue dans l’anus de Sélim, celui-ci ne disait rien, se laissait faire comme d’habitude, mais visiblement prenait son pied, et savourait le moment.
Tout en le bouffant, Eric lui regardait le visage : il avait les yeux fermés, et la bouche légèrement ouverte. Attitude qu’Eric interpréta comme le signe que le mec prenait son pied. Ça le toucha, l’excita, le stimula, le flatta aussi...
Et lui donna envie de le baiser, comme ça, dans cette position.

Il sortit sa queue, n’eut pas besoin de beaucoup la stimuler car elle était déjà bien en érection, et il l’approcha de l’orifice humide et (entr)ouvert.
Il avait vraiment envie, mais Sélim ouvrit les yeux, et ça le stoppa net.
Pour donner le change, il caressa l’anus de sa main droite, et se remit à le lécher.
Et puis ils continuèrent, le plan habituel : changement de position, Eric sur le dos, Sélim le cul offert à sa bouche en 69 (même si Sélim ne le suçait pas).
Il ne faisait rien, en fait, Sélim, il se laissait totalement faire.
Même lorsqu’Eric, qui aimait ça, mais ne le pratiquait pas tout le temps, lui bouffait les pieds (par sms il lui avait demandé s’il aimait, et il lui avait simplement répondu “oui”).

Eric n’était pas allé plus loin, et Sélim avait fini par jouir... comme d’habitude, même si, une fois n’est pas coutume, ce n’était pas dans la bouche d’Eric.
Celui-ci était un peu décontenancé. Avant de partir, Sélim s’était attardé plus que d’habitude. Les deux hommes s’étaient longuement pris dans les bras, et ils s’étaient embrassés : ou plutôt Eric avait posé ses lèvres sur celles de Sélim, les avait laissées un moment... celui-ci (comme d’hab...) n’avait rien dit et s’était laissé faire, même quand Eric avait fait franchir l’entrée de sa bouche avec sa langue... Sélim n’y avait pas fait obstacle, il avait même donné l’impression de laisser le passage... en tout cas, et pour la première fois, la langue d’Eric avait pu toucher celle de Sélim.

C’est tout cela qui décontenançait Eric. Il ne savait que penser de l’attitude de Sélim, qu’il percevait comme de plus en plus mystérieuse.
Après son départ, Eric eut des regrets : que Sélim ait ouvert les yeux au mauvais moment... plutôt qu’il n’ait pas continué ce qu’il avait amorcé à ce moment-là ... Regret aussi de ne pas l’avoir davantage embrassé...
Ce soir là Eric se sentait vraiment frustré... il s’en voulait de son attitude, qu’il percevait comme de la lâcheté... qu’aurait-il risqué après tout... que Sélim ne veuille pas et le lui signifie... alors il aurait arrêté bien sûr... quel était le problème finalement...
En plus cette fois-là Eric n’avait pas joui, ce qui augmentait son irritation et sa frustration.
D’ailleurs, après le départ de Sélim, il eut envie de se branler. Ne serait-ce que pour se vider et se soulager.
Mais il ne le fit pas. Il avait en fait d’autres projets...

Il se trouve que le lendemain soir il était disponible ; il avait donc envie de revoir Sélim, et d’aller au bout de ce qu’il avait commencé ce soir-là. De tenter sa chance au moins. Pour ne pas avoir de regrets.
Il lui envoya donc un sms :
“Merci encore pour ce moment, je me suis bien régalé. Mais j’ai pas joui. Comme je suis dispo demain soir je te propose de remettre ça”.
... suivi d’un deuxième...
“si t’es dispo et si t’as envie bien sûr”.
La réponse ne se fit pas attendre. Il la reçut par message vocal, enregistré pendant qu’il conduisait (on entendait le bruit du moteur) :
“ben écoute... merci à toi... moi aussi je me suis régalé... ben écoute... ouais pour demain... pourquoi pas... avec plaisir même... je suis dispo... tu me dis l’heure et je viens... allez bisous... bonne nuit, à demain...”.

Décidément, se dit Eric (après avoir écouté plusieurs fois le message...), il est plus bavard par sms ou par message vocal qu’en vrai...
Peu importe en fait... après tout sous des dehors sûr de lui il était peut-être un peu timide... gêné aussi, lui l’apparent hétéro (un de plus...), de prendre son pied avec un mec... (beaucoup) plus âgé...
Assez de questions en fait, qui sont de toutes façons totalement vaines...

Le lendemain, Eric n’a pas passé une bonne journée, tellement il pensait à ce rendez-vous du soir, qu’il vivait comme une échéance, presque une épreuve... qu’il se devait de réussir...
Il se sentait bizarre aussi...
Il ne pouvait pas s’empêcher de se dire que c’était peut-être la dernière fois qu’il allait voir Sélim...
Il se disait que, si ça se passait mal, voire si Sélim le prenait mal, c’en était sans doute fini de leur relation... mais il se disait aussi que, si, au contraire, il parvenait à ses fins, il aurait l’impression d’un aboutissement et n’aurait peut-être plus envie de le voir...

En tout cas, lorsque Sélim arriva, ce soir là, Eric se sentait étonnamment bien : pas de stress comme il aurait pu le penser, il ne se sentait pas spécialement tendu, au contraire même... il se sentait à la fois relâché, confiant, décidé, excité aussi, ressentant profondément une envie de sexe et de baise...
Le début fut encourageant : avant de passer dans la chambre, il arrêta Sélim, le prit par la main, puis dans ses bras, et vint l’embrasser... et cette fois, pour la première fois, il répondit à son baiser... sans effusion non plus... à la Sélim... mais quand même... il put introduire sa langue dans sa bouche, et aller au contact de la sienne... quelques secondes au moins... avant que Sélim ne referme sa bouche et ne lui dise, en souriant : “on y va ?”.

Oui, on y va... se dit Eric... que cette parole avait stimulé. Quand Sélim marcha devant lui les quelques mètres qui les séparaient de la chambre, il lui mata bien son cul, et, même, joignant le geste à la parole, il lui mit la main aux fesses... Sélim se retourna, lui sourit... Eric en profita, pour à nouveau, le prendre dans ses bras... et lui caresser les fesses, de façon bien appuyée, d’abord sur puis sous ses vêtements...
Sélim ne le repoussa pas, et se laissa faire...
Eric en profita pour le pousser sur le lit, pour se mettre sur lui, et pour se frotter contre lui.

Non seulement Sélim se laissa faire, mais il baissa son short et son caleçon.
Eric perçut ce geste comme un encouragement. Il posa ses lèvres sur les siennes, et les deux hommes échangèrent alors plusieurs smacks... lèvres fermées certes, mais des smacks répétés et appuyés... et réciproques...
Eric acheva de retirer les vêtements du bas de Sélim, qui enleva son tee-shirt... il était désormais à poil, sur le dos, comme livré à la disposition totale d’Eric...
C’est en tout cas comme ça qu’il le perçut. De son côté, il se déshabilla, et, tout en ne quittant pas des yeux Sélim, il se branla quelques secondes... comme pour lui montrer que ce soir il allait s’en servir...

Il en avait l’intention en tout cas...
Comme un rituel il commença par le sucer, et, très vite, il releva ses jambes, les passa sur ses épaules, et vint lui bouffer le cul...
La position était un peu acrobatique, mais excitante... Eric sentait monter en lui un désir très intense... il tenait les fesses de Sélim, pour bien les relever, et ne cessait de lécher son orifice... il voulait en prendre possession, petit à petit l’élargir, pour pouvoir y introduire sa bite sans trop de difficultés.
Comme d’habitude Sélim se laissait faire... et, comme la veille, il ferma les yeux...

Le moment décisif approchait... Eric sentait son coeur battre...
Sa queue restait bien raide...
Il commença par rentrer sa langue dans le trou de Sélim, et il fit de petits mouvements circulaires, le plus qu’il pouvait.
Ensuite, il vint poser son majeur droit au niveau de l’orifice, tout enduit de salive. Il fit d’abord des mouvements à l’horizontale, puis à la verticale... jusqu’à introduire son doigt... qui rentra sans problème.
Sélim gardait les yeux fermés, mais il se mit à grimacer et à gémir doucement.
Eric introduisit un deuxième doigt, puis un troisième, qu’il avait au préalable induits de salive.

Sélim se mit alors à réagir... il ouvrit davantage la bouche, émit des soupirs un peu plus forts, et se mit à bouger la tête à droite et à gauche, il remua même le torse...
Eric ne savait trop comment interpréter cette attitude, d’autant que Sélim avait toujours les yeux fermés.
Il resta ainsi quelques secondes, ses trois doigts toujours à l’intérieur de Sélim, mais sans les bouger.
Celui-ci, toujours les yeux fermés, s’apaisa.
Eric en profita pour enforcer ses doigts, d’abord légèrement, puis de façon plus appuyée.
Sélim grimaça légèrement, mais n’ouvrit pas les yeux.
Eric enfonça encore davantage ses doigts, ce qui fit réagir Sélim de la même façon que tout à l’heure, mais plus accentuée encore : sa bouche s’ouvrit davantage, ses soupirs devinrent plus fort, et il recommença à bouger la tête de droite à gauche.

Il ouvrit alors les yeux, et regarda Eric qui, du coup, lui demanda, comme par réflexe :
“ ca va ? “
Sélim soupira puis émit faiblement : “ ouais “.
Eric se sentit encouragé à poursuivre son entreprise.
Sélim avait toujours les yeux bien ouverts. Tout en le regardant, Eric retira ses doigts et approcha sa bite bien raise de son anus, cette fois plus qu’entrouvert.
Au moins Sélim ne pourrait pas dire qu’il l’avait pris par surprise, se dit-il.
Le jeune homme ne dit rien, ne bougea pas, mais vint poser ses mains au niveau de chaque fesse, ce qui lui permit de les écarter. Il faisait ça tout en regardant Eric et en faisant passer sa langue sur ses lèvres.

C’était clairement un feu vert, et Eric put assouvir successivement ses deux fantasmes.

La langue sortie, il vint au contact de la bouche de Sélim, et, cette fois, ce fut - enfin ! - une vraie pelle... bien baveuse, bien sensuelle, bien sexuelle...
Cette fois, ce fut Eric qui ferma les yeux, tellement l’instant était bon...
Il mit ses trois doigts dans la bouche de Sélim ... qui les lécha doucement... et il vint les introduire à nouveau dans son anus.
Sélim à son tour ferma les yeux... Eric le regarda un instant... soumis... passif... et, après avoir retiré ses doigts, il approcha sa bite de l’orifice et l’introduisit lentement.
Sélim, toujours, les yeux fermés, ouvrit légèrement la bouche.

Eric ferma également les yeux et continua à enfoncer sa bite... qui vint assez vite buter sur le passage, qu’il allait falloir franchir.
Eric ne put s’empêcher de se demander s’il était le premier... il avait l’impression que oui...
Il rouvrit les yeux, et regarda Sélim, qui les avait ouverts aussi, et lui sourit légèrement.
Tout en le regardant, il poussa sa bite à fond, ce qui entraîna une grimace silencieuse sur le visage de Sélim, qui ferma à nouveau les yeux.

Ça y est, Eric était en lui... quel pied, quelle sensation intense ressentait-il... il attendit quelques secondes ainsi, comme pour savourer cet instant... tellement inattendu, inimaginable en tout cas il y en encore quelques semaines.
Pendant ces quelques secondes, il perçut aussi que c’était un aboutissement, et non le début de quelque chose, ce qui aurait pu être le cas dans une relation normale...
Il put alors amorcer ses mouvements de va-et-vient, ce qui, bien sûr, fit réagir Sélim : tout en gardant les yeux fermés, il ouvrit grand la bouche, se mit à gémir de façon particulièrement sonore, et agita fortement sa tête de droite à gauche.

Comme, à aucun moment, il n’avait émis la moindre protestation, le moindre mouvement pour l’arrêter, Eric continua ses mouvements, et se mit à pilonner ses entrailles sans la moindre retenue.
Sélim, cette fois les yeux ouverts, encaissait sans autre réaction que des gémissements. Manifestement de plaisir.
Comme il y a quelques minutes, Eric arriva à lui demander : “ ça va ? “, et, comme il y a quelques minutes, Sélim répondit un faible : “ ouais...”.

Eric avait envie de lui demander : “ t’aimes ça ? “, mais il ne le fit pas. A quoi bon...
Il continua ses mouvements de va-et-vient encore un peu. Voyant que Sélim bandait bien, il lui prit sa bite et la branla quelques instants... pas longtemps car il éjacula assez vite, et vint inonder son ventre de sperme.
Ça eut l’effet d’exciter Eric qui sentait que lui aussi allait vite y venir. Il se retira, se branla quelques secondes, et vint s’approcher du haut du corps de Sélim. Au moment fatidique, il tourna sa bite vers son visage, et, dans une bonne éjac faciale, vint l’inonder de foutre.

Le test ultime... comme d’habitude, Sélim n’eut pas de réaction particulière. Il se contenta d’essuyer ses yeux, et regarda Eric en souriant faiblement.
Celui-ci eut envie, avec sa main, d’étaler le foutre sur son visage, et de le lui faire lécher, mais il ne le fit pas. Quand même...
Il alla à la salle de bains, et lui ramena une serviette pour s’essuyer.
Sélim lui demanda s’il pouvait aller se rincer. Bien sûr. Eric l’invita à aller prendre une douche, et s’essuya de son côté.

Voilà c’était fait.
Eric se sentait tout chose.
Ça faisait des semaines, des mois, qu’il attendait cet instant. Il avait assouvi son (double) fantasme, il avait du mal à réaliser...
Et surtout il avait tout de suite envie de passer à autre chose. De tourner la page.
Il avait l’impression d’être allé au bout de cette relation spéciale amorcée six mois auparavant.

Sélim se rhabilla vite (l’été c’est vite fait... d’autant qu’il avait juste un short et un caleçon, un tee-shirt, et des tongs...) et ne s’attarda pas.
Eric le raccompagna dans un silence pesant.
Certainement les deux hommes ne pouvaient pas évoquer ce qui venait de se passer.
A quoi bon de toute façon...
Au seuil de la porte, l’au revoir était plus distant, moins chaleureux que d’habitude.
La veille, comme les fois d’avant, ils avaient échangé un smack.
Ce soir là, ils se firent la bise.

Eric le regarda s’éloigner. Il savait qu’il ne le reverrait pas.

Les avis des lecteurs

Merci chère lectrice de ce message qui me fait très plaisir
Bonnes lectures donc et je serai ravi de lire vos futurs commentaires

Histoire Libertine
J'aime vraiment votre façon d écrire..et puis j'aime.ces progressions dans une relation...pas de coups vite fait ou ça paraît facile de faire orgasmer un mec en anal du premier coup ...merci

Merci de ce retour, suis très touché

Très bon récit, bien écrit niveau ortho-grammaire *et* style, pour une histoire de séduction lente, finalement réaliste, qui change furieusement de celles de baises improbables avec orgasmes aussi automatiques que multipliés, trop fréquentes ici.
Merci pour le bon moment de lecture.



Texte coquin : Sélim, ou l’envie qu’il y passe
Histoire sexe : Une rose rouge
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