Souvenir de jeunesse – 2 : Notre ami photographe.
Récit érotique écrit par PP06 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-11-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Souvenir de jeunesse – 2 : Notre ami photographe.
Avec Martine nous nous sommes connus étudiants. A la fin de nos études, nous avons décidé de nous marier.
Martine est un petit modèle, très lolita. Moi Patrick, plutôt grand. Je suis d’un naturel jaloux, mais prêt à tout découvrir avec Martine.
Cette soirée, nous l’avons réellement vécue.
Pour pimenter le récit, j’y ai rajouté quelques scènes imaginaires puisées dans mes fantasmes. Les lecteurs pourront-ils faire la différence entre notre vécu et mon imaginaire, sans être certains de ne pas se tromper ?
---- o O o ----
Très amoureux, nous nous sommes donc mariés quelques mois après nos vacances. Nous étions jeunes, elle avait 22 ans, moi 25. Voyage de noces en Thaïlande, très en vogue à l’époque, dépaysement assuré. Séjour plein d’imprévus.
Mariage traditionnel, l’église, la mairie, une centaine d’invités, la famille, les amis… le repas qui n’en finit pas, la soirée avec ses surprises pas toujours de bon goût, le cousin qui réussit à décrocher la jarretière de la mariée… on danse avec beau-papa, belle-maman… il est tard, ou plutôt il est tôt. Nous partons, laissant les invités finir la soirée et les bouteilles de champagne. J’ai réservé un petit hôtel plein de charme pour abriter notre nuit de noces, j’ouvre la porte de la chambre nuptiale portant Martine dans mes bras. La nuit est à nous…
Le matin, je retrouve sur le fauteuil, un soutien-gorge à balconnets, des bas blancs bordés de dentelle, une petite culotte transparente, que j’ai découverts avec ravissement la veille en déshabillant Martine. Je les caresse… une idée me passe par la tête, je demande soupçonneux :
- Tu les as achetés où ?
- Tu sais bien, dans la même boutique de lingerie que le maillot de bain. Souviens-toi, tu es venu avec moi pour choisir.
- Ah oui, je me souviens très bien, c’est celle où le patron libidineux aime caresser ses clientes ?
- Tu es bête, j’y étais avec ma mère. Mais c’est vrai que ce type a les mains baladeuses, et chaque fois que ma mère allait chercher un autre modèle, il en profitait un peu. Regarde, ce n’est pas joli ? Tu n’aimes pas ?
- Si si j’aime. C’est encore plus beau sur toi.
On disparaît deux semaines… avant de s’installer dans notre nouvelle vie.
Après quelques jours, hébergés chez mes beaux-parents, nous emménageons dans un petit appartement pour abriter nos amours loin de la famille. On s’installe, premier boulot, nous découvrons la vie à deux, le plaisir d’être toujours ensemble, de tout faire ensemble. Sortant beaucoup, voyant des amis lors de soirées chez les uns ou chez les autres, prolongeant ainsi notre vie d’étudiants.
Un ami, photographe professionnel, nous a offert, en cadeau de mariage, le reportage de la cérémonie, depuis le matin l’habillage de la mariée, jusqu’au soir à la porte de la chambre nuptiale. Il nous a donc accompagnés toute la journée.
C’est un bon photographe, prises de vues, tirage soigné, beaucoup de noir et blanc plus artistique que les photos couleur.
Il nous propose de compléter notre album par une série de portraits plus intimes de nous et nous promet un agrandissement pour décorer notre chambre.
On se rend dans son studio pour quelques clichés style Harcourt. Beaucoup de portraits, moi parfois torse nu, Martine dans mes bras, très sensuelle, mais très sage.
Il suggère de compléter par des clichés pris dans un cadre plus personnel. Nous l’invitons donc un soir à dîner, prévoyant une séance de pose après le repas.
Durant l’apéritif, il nous expose sa façon de travailler. C’est passionnant. Martine ne veut pas aller dans notre chambre, trop intime. Elle préfère le salon. Elle recouvre le canapé d’un paréo acheté en Thaïlande, souvenir de notre voyage de noces, afin de créer une ambiance bien à nous.
Pendant le repas, nous discutons de tout et de rien. On évoque nos amis communs, notre mariage, le séjour en Thaïlande, il y est déjà allé en vacances.
Il est tard. Comme il habite loin, nous lui proposons de dormir sur le canapé après la séance.
Il commence à nous photographier tous les deux, en amoureux, de face, de profil, joue contre joue, petites bises, câlin sur l’épaule, dans le cou, gros plan, plan large. Il nous mitraille. Il fera ensuite un choix des meilleurs clichés.
Je constate rapidement qu’il veut surtout faire des portraits de Martine. Assis dans le fauteuil, je deviens vite spectateur, face au canapé où trône Martine, star de la soirée. Il lui demande d’ouvrir un peu son chemisier pour dégager son cou, ses épaules. Petit à petit, de conseils en suggestions… son chemisier est ouvert, soutien-gorge visible. Ce n’est pas suffisant, il lui propose de l’enlever. Elle hésite, comme je ne dis rien, elle l’enlève refermant son chemisier, c’est vrai qu’ainsi c’est plus photogénique, son cou est dégagé, la photo laisse courir l’imagination… Elle ne s’en rend pas compte, mais elle doit bien le savoir, on devine ses seins, on découvre ses tétons au travers du tissu léger qui ne la protège pas du regard.
Tout naturellement, il lui demande d’ouvrir son chemisier… ses seins se dévoilent, sans aucune barrière… elle l’enlève… Comme dans un rêve, elle fait tout ce qu’il lui demande, sans hésiter, sans me regarder. Assez surpris, je vois peu à peu ma jeune femme se dénuder devant notre ami. Fasciné, excité je ne dis rien, je regarde. Personne ne fait plus attention à moi.
L’appareil photo crépite, gros plans sur sa poitrine nue, devant, au-dessus, de profil ; pour parfaire les poses, il lui positionne le bras, la tête, sa main touche le corps de Martine, dans le mouvement, il lui frôle les seins qui commence à pointer. Martine frisonne, mais pas de froid.
Changement de pose, il veut une photo allongée sur le canapé, lascive, torse nu, offerte. Son corps mis en valeur sur le paréo coloré. Son pantalon est anachronique… Il faut l’enlever… En petite culotte, culotte suffisamment légère pour s’apercevoir qu’elle est rasée, la toison repousse juste depuis quelques jours ; ses fesses tendent le tissu, ses lèvres, sa fente se dessinent parfaitement.
Enlever sa culotte, dernier rempart de sa pudeur ? Non, pas jusque-là ! Martine n’entend pas ce qui me passe par la tête, d’accord mais elle pose une condition : ne pas montrer son minou sur les photos. L’agrandissement dans notre chambre est superbe, Martine est cambrée, elle regarde l’objectif, ses yeux sont brillants, ses seins pointent vers l’œil du spectateur, les tétons prouvant l’excitation du moment, la finesse de la toison naissante ne laisse rien ignorer du mystère de son intimité. Le photographe n’a pas respecté la consigne.
Elle est belle. Aujourd’hui, j’aime la faire admirer à nos amis.
La séance se poursuit. Il devient voyeur au travers l’objectif qui pointe sur le corps nu de Martine, tel un phallus gigantesque. Il n’ignore plus rien de son anatomie. Mitraillée sous tous les angles, les poses se succèdent aidées par la main experte de notre ami, de plus en plus caressante.
Il pose enfin son appareil, elle est toujours cambrée, muscles tendus. Négligemment, il pose une main sur un sein, commence une tendre caresse plus du tout professionnelle, frôlant ses tétons devenus sensibles. Je ne dis rien, elle non plus, elle accepte. Tétanisé par le spectacle, je ne bouge pas, excité de la voir se faire ainsi caresser devant moi, et qu’elle y prenne du plaisir, beaucoup de plaisir. J’ai peur de la suite, où cela va-t-il nous mener ?
Les caresses se poursuivent, d’abord doucement, des frôlements dans le dos, les bras, les cuisses, les seins. Il se rapproche de Martine, juste une bise légère dans le cou, sa main descend sur son ventre, frôle la toison légère, touche son entrejambe maintenant bien humide ; elle n’est pas prête ; elle l’arrête mettant sa main devant son sexe. Elle dit non de la tête, je la laisse décider. Il est allé trop vite…
Elle se lève, part dans la salle de bain. Notre ami me dit hypocritement :
- Désolé, ta femme est vraiment très belle, je ne sais pas ce qui m’a pris, je me suis laissé aller.
Je ne réponds pas. Silence.
Au bout de quelques instants, Martine revient enveloppée d’un petit peignoir bien sage. Elle s’assoit entre nous deux sur le canapé. Je suis contre elle, un peu derrière, nous faisons face à notre ami. Je l’embrasse dans le cou. Les yeux de Martine sont brillants, on peut y lire du désir, désir d’une jeune mariée, ou… Notre ami veut saisir cet instant, il reprend son appareil photo, et à nouveau nous mitraille Martine et moi. Je dégage les épaules de Martine, gros plans de deux amoureux. J’ouvre son peignoir, quelques nouvelles photos de sa poitrine qui palpite, il se rapproche, pose son appareil et reprend ses caresses. Le globe des seins, les bouts. Elle se colle à moi toujours dans son dos. Lentement, elle s’allonge sur le paréo, posant sa tête sur mes cuisses. Lui assis à côté d’elle continue à la caresser, lentement, pas de brusquerie, il ne faut pas rompre le charme. Je l’embrasse lui montrant que je suis toujours avec elle, spectateur, mais bien présent. Il a une vue directe sur son intimité que le peignoir entrouvert ne masque plus. Je lui défais sa ceinture, ouvrant le peignoir en grand. Je continue à l’embrasser, petites bises sur les lèvres, le front, le nez, je la butine tout en lui titillant la poitrine.
Je lève la tête, notre ami est debout, nu face à nous. Il me regarde, je ne dis rien, il comprend mon accord, notre accord.
Martine ne le regarde pas. Mais cette fois, elle est prête, prête à se donner à un autre homme. Elle écarte un peu les jambes, une le long du canapé, l’autre pendant dans le vide, exposant son intimité à son regard. Très vite, il s’allonge sur elle, la pénètre lentement. Elle se crispe contre moi, serre ma main, sa langue cherche la mienne. Elle a les yeux fermés, elle ne veut pas de mon regard au moment de jouir.
Pendant plusieurs minutes, il va-et-vient en elle. Son bassin va à sa rencontre accentuant la pénétration. J’imagine son gland entre ses lèvres gonflées de plaisir. Notre ami me regarde à la dérobée.
Je suis fasciné par le spectacle de cet abandon, en ce moment je n’existe plus, quelques semaines à peine après son serment de fidélité. Je la regarde, pas jaloux, plutôt surpris et excité, à l’étroit dans mon pantalon, sans désir de me toucher. Elle m’a oublié.
Il s’enfonce complètement, pubis contre pubis, bien à fond, il a des soubresauts, ses yeux se tournent vers moi, sans vraiment me voir, je comprends, il jouit au fond de la chatte de ma femme ; sentant le jet de sperme, elle jouit à son tour, les yeux toujours fermés.
Quelques minutes passent. Personne ne bouge.
Martine se lève, va dans la salle de bain. On entend l’eau de la douche. Sans réfléchir, je dis à notre ami :
- Tu ne veux pas aussi prendre une douche ?
Sans un mot, il rejoint Martine.
Je reprends difficilement mes esprits et réalise ce qui vient de se passer. D’un bond, je suis à la porte de la salle de bain. Mes craintes sont justifiées. Il est debout, Martine est accroupie devant lui, une main agrippée sur ses fesses, elle fait aller et venir ses lèvres le long de sa queue bien dressée, l’autre main caresse ses bourses. Aspirant le gland à chaque passage, je vois ses joues se gonfler, elle le pompe.
Il la relève, la retourne. Elle appuie ses mains contre le mur, se penche un peu en avant, le dos bien cambré, la croupe offerte. Avec son pied il lui fait écarter les jambes, sa queue caresse son sillon, sa chatte, il passe et repasse, faisant vibrer Martine de tout son corps. À ce moment, nos yeux se croisent, surprise elle remarque enfin ma présence. Le regard vague, je ne lis dans ses yeux, ni la honte, ni la peur, ni la culpabilité, mais du plaisir, uniquement du plaisir.
Elle relève un peu les fesses pour bien se présenter à lui, enfin, la tenant par les hanches il la pénètre d’un seul coup. Elle apprécie sa brusquerie. Quelques va-et-vient, rapidement elle jouit en se pinçant les lèvres. Il est toujours en elle, sans bouger. Elle se retourne, se colle contre lui, accrochant ses bras autour de son cou. Il n’a pas joui, sa queue bien dure serrée contre le ventre de Martine. Ils s’embrassent, un vrai baiser, un long baiser, celui d’une femme à son amant. C’est la première fois, avant sa bouche m’était réservée. Ils s’embrassent, se frottent l’un contre l’autre, ses seins contre son torse, ils se caressent mutuellement, les fesses, le dos, les cuisses. Elle me jette un regard rapide, cette fois un peu gênée, toujours excitée.
Sans se préoccuper de ma présence, elle lève une jambe, la passe derrière les fesses de notre ami, elle saisit le membre de chair qui palpite contre son ventre, le frotte contre ses lèvres toujours humides, le positionne, debout il s’enfonce en elle. Il la tient par les fesses, bien ancré sur ses jambes. S’accrochant à son cou, elle ondule des hanches et des fesses, elle le branle avec sa chatte. Les fesses de notre ami se contractent régulièrement enfonçant sa queue à chaque fois un peu plus loin. C’en est trop, il ne tient plus, il jouit en elle, lui arrachant un nouvel orgasme.
Ils ne gardent pas la pose très longtemps, fatiguant tout de même. Petite douche rapide, il sort sans trop me regarder, Martine se blottit toute mouillée dans mes bras. Collée à moi. Elle ne dit rien, juste :
- Pardon…
Elle va se coucher.
Je retourne au salon, pour installer rapidement notre ami qui doit dormir sur le canapé. Aucun mot, il n’y a rien à rajouter.
Au lit, je tourne le dos à Martine, encore choqué par ce que je viens de vivre. Je ne veux pas la toucher. Elle se colle à moi, se presse contre moi, je sens ses seins, son corps chaud contre mon dos. J’entends faiblement un « je t’aime » entre deux larmes retenues… on s’endort.
Le lendemain, son peignoir bien fermé, elle nous prépare le petit déjeuner. Il essaye de l’embrasser en lui disant bonjour, elle tourne la tête, ouf ! Il n’insiste pas. Il nous quitte rapidement, essayant encore de l’embrasser en lui disant au revoir, la tenant dans ses bras. De nouveau, elle tourne la tête. Je la retrouve, on se retrouve…
Dix jours après, il revient nous porter son cadeau, deux albums photos et l’agrandissement qui décore notre chambre encore aujourd’hui.
On feuillette ensemble les albums.
Celui du mariage est très classe, c’est un vrai pro. Depuis l’habillage de la mariée dans la maison de ses parents, premières photos en sous-vêtements, petit jupon, photos qui suggèrent sans rien montrer, jusqu’au soir, Martine dans mes bras au seuil de la porte nuptiale, en passant par chaque invité, les parents, les tontons, les cousins, les collègues, les amis proches ou lointains posant avec les jeunes mariés, personne n’est oublié.
Le second commence de façon identique, le matin par l’habillage de la mariée. Première photo, elle est dans un petit déshabillé blanc, correct. Puis une série de photos de l’habillage aidée par sa sœur, Martine met ses bas, Martine entre ouvre son déshabillé, l’enlève, elle est nue, de profil, de face, juste habillée de ses bas blancs bordés de dentelle, son ventre éclairé par les rayons du soleil qui inondent la pièce, rien n’est caché de celle qui va devenir ma femme quelques heures plus tard. Ses seins blancs, lumineux, son léger duvet, juste bordés par les marques de bronzage, souvenir de nos vacances.
Je tourne les pages, les photos se suivent, Martine de dos passe une petite culotte, Martine ajuste son soutien-gorge, Martine positionne la jarretière dans l’ourlet de dentelle à la lisière de la peau nue, Martine enfile un jupon, et enfin la robe de mariée, elle est prête. Je découvre sans trop y croire que notre ami l’a vue avant moi telle que je ne la verrais que le soir. Elle ne m’avait rien dit. Elle baisse les yeux.
Sur les pages qui suivent, quelques photos du mariage pour situer l’évènement. Enfin nous sommes tous les deux, ce sont nos portraits, d’abord dans son studio, mais surtout chez nous, dans un cadre plus intime. Nos visages se touchent, petites bises, regards tendres, le désir dans nos yeux.
Martine est maintenant seule, toute une série de poses la mettant en valeur sur le paréo, rappel de notre voyage de noces ; gros plans de sa poitrine, de ses fesses, Martine assise, à genoux, allongée, de dos ses fesses légèrement écartées, jusqu’aux trois dernières pages pour finir en beauté, Martine entièrement nue ne cachant rien de son intimité, lèvres entrouvertes.
Martine a rougi, elle est gênée de se voir ainsi exhibée sur presque toutes les pages de cet album, preuve de ce qu’elle s’est permis. Notre ami photographe est lui très content de ses clichés et du souvenir qui s’y rattache. C’est vrai que ces photos sont très belles, mais impossible de les partager en famille.
Il me donne tous ses négatifs, à regarder juste pour le plaisir.
Ce soir il ne reste pas dormir chez nous. C’est bien fini. Il le regrette certainement…
Épilogue
Un an s’écoule, notre ami s’est marié. Fait étrange, il ne nous a jamais présenté sa femme. Nous l’avons juste revu une fois lors du vernissage d’une exposition où ses œuvres étaient exposées. Quelque temps après, il part s’installer en province.
J’ai bien sûr visionné tous les négatifs qu’il m’avait confiés. Beaucoup plus de clichés que ceux choisis pour nos albums, que ce soit lors de la journée du mariage, ou lors de la soirée chez nous. Je découvre des poses inconnues, quelques-unes m’interpellent, comme celle où Martine nue de face, en bas blancs, ses mains posées sur sa poitrine sans cacher ses tétons, ses ongles blancs se détachant sur sa peau légèrement bronzée, me regarde ; mais est-ce moi qu’elle regarde ou le photographe ? D’autres clichés plus crus, des gros plans plus intimes. Quand les a-t-il pris, le matin chez ses parents ? Chez nous ? Je ne sais pas, je n’ai pas fait attention, Martine en avait-elle conscience ? Avec le zoom tout est possible.
Pour faire des tirages de ces photos, je ne fais pas confiance en la FNAC, aussi je choisis un petit photographe de quartier, loin de chez nous, sans en parler à Martine. Je les veux toutes sur papier. Dans la boutique, je me doute bien que le vendeur les a certainement appréciées lui aussi, chaque fois il me demande de contrôler si tout est bien, je les étale alors sur son comptoir, nous les regardons ensemble en les commentant. Un jour, un client, présent à côté de nous, ose à peine les regarder, mais son regard de biais ne trompe pas… il n’y a pas de petits plaisirs.
L’agrandissement offert est en bonne place dans notre chambre, nous rappelant tous les soirs cette soirée mémorable. Lorsque des amis viennent nous voir et que nous faisons visiter notre appartement, ils s’arrêtent immanquablement devant la photo de Martine. Les femmes pas très à l’aise, certaines offusquées jetant des regards assassins à leur mari intéressé, trop intéressé.
Chaque fois, Martine se blottit contre moi :
- Mon chéri est un bon photographe, vous ne trouvez pas ?
Martine est un petit modèle, très lolita. Moi Patrick, plutôt grand. Je suis d’un naturel jaloux, mais prêt à tout découvrir avec Martine.
Cette soirée, nous l’avons réellement vécue.
Pour pimenter le récit, j’y ai rajouté quelques scènes imaginaires puisées dans mes fantasmes. Les lecteurs pourront-ils faire la différence entre notre vécu et mon imaginaire, sans être certains de ne pas se tromper ?
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Très amoureux, nous nous sommes donc mariés quelques mois après nos vacances. Nous étions jeunes, elle avait 22 ans, moi 25. Voyage de noces en Thaïlande, très en vogue à l’époque, dépaysement assuré. Séjour plein d’imprévus.
Mariage traditionnel, l’église, la mairie, une centaine d’invités, la famille, les amis… le repas qui n’en finit pas, la soirée avec ses surprises pas toujours de bon goût, le cousin qui réussit à décrocher la jarretière de la mariée… on danse avec beau-papa, belle-maman… il est tard, ou plutôt il est tôt. Nous partons, laissant les invités finir la soirée et les bouteilles de champagne. J’ai réservé un petit hôtel plein de charme pour abriter notre nuit de noces, j’ouvre la porte de la chambre nuptiale portant Martine dans mes bras. La nuit est à nous…
Le matin, je retrouve sur le fauteuil, un soutien-gorge à balconnets, des bas blancs bordés de dentelle, une petite culotte transparente, que j’ai découverts avec ravissement la veille en déshabillant Martine. Je les caresse… une idée me passe par la tête, je demande soupçonneux :
- Tu les as achetés où ?
- Tu sais bien, dans la même boutique de lingerie que le maillot de bain. Souviens-toi, tu es venu avec moi pour choisir.
- Ah oui, je me souviens très bien, c’est celle où le patron libidineux aime caresser ses clientes ?
- Tu es bête, j’y étais avec ma mère. Mais c’est vrai que ce type a les mains baladeuses, et chaque fois que ma mère allait chercher un autre modèle, il en profitait un peu. Regarde, ce n’est pas joli ? Tu n’aimes pas ?
- Si si j’aime. C’est encore plus beau sur toi.
On disparaît deux semaines… avant de s’installer dans notre nouvelle vie.
Après quelques jours, hébergés chez mes beaux-parents, nous emménageons dans un petit appartement pour abriter nos amours loin de la famille. On s’installe, premier boulot, nous découvrons la vie à deux, le plaisir d’être toujours ensemble, de tout faire ensemble. Sortant beaucoup, voyant des amis lors de soirées chez les uns ou chez les autres, prolongeant ainsi notre vie d’étudiants.
Un ami, photographe professionnel, nous a offert, en cadeau de mariage, le reportage de la cérémonie, depuis le matin l’habillage de la mariée, jusqu’au soir à la porte de la chambre nuptiale. Il nous a donc accompagnés toute la journée.
C’est un bon photographe, prises de vues, tirage soigné, beaucoup de noir et blanc plus artistique que les photos couleur.
Il nous propose de compléter notre album par une série de portraits plus intimes de nous et nous promet un agrandissement pour décorer notre chambre.
On se rend dans son studio pour quelques clichés style Harcourt. Beaucoup de portraits, moi parfois torse nu, Martine dans mes bras, très sensuelle, mais très sage.
Il suggère de compléter par des clichés pris dans un cadre plus personnel. Nous l’invitons donc un soir à dîner, prévoyant une séance de pose après le repas.
Durant l’apéritif, il nous expose sa façon de travailler. C’est passionnant. Martine ne veut pas aller dans notre chambre, trop intime. Elle préfère le salon. Elle recouvre le canapé d’un paréo acheté en Thaïlande, souvenir de notre voyage de noces, afin de créer une ambiance bien à nous.
Pendant le repas, nous discutons de tout et de rien. On évoque nos amis communs, notre mariage, le séjour en Thaïlande, il y est déjà allé en vacances.
Il est tard. Comme il habite loin, nous lui proposons de dormir sur le canapé après la séance.
Il commence à nous photographier tous les deux, en amoureux, de face, de profil, joue contre joue, petites bises, câlin sur l’épaule, dans le cou, gros plan, plan large. Il nous mitraille. Il fera ensuite un choix des meilleurs clichés.
Je constate rapidement qu’il veut surtout faire des portraits de Martine. Assis dans le fauteuil, je deviens vite spectateur, face au canapé où trône Martine, star de la soirée. Il lui demande d’ouvrir un peu son chemisier pour dégager son cou, ses épaules. Petit à petit, de conseils en suggestions… son chemisier est ouvert, soutien-gorge visible. Ce n’est pas suffisant, il lui propose de l’enlever. Elle hésite, comme je ne dis rien, elle l’enlève refermant son chemisier, c’est vrai qu’ainsi c’est plus photogénique, son cou est dégagé, la photo laisse courir l’imagination… Elle ne s’en rend pas compte, mais elle doit bien le savoir, on devine ses seins, on découvre ses tétons au travers du tissu léger qui ne la protège pas du regard.
Tout naturellement, il lui demande d’ouvrir son chemisier… ses seins se dévoilent, sans aucune barrière… elle l’enlève… Comme dans un rêve, elle fait tout ce qu’il lui demande, sans hésiter, sans me regarder. Assez surpris, je vois peu à peu ma jeune femme se dénuder devant notre ami. Fasciné, excité je ne dis rien, je regarde. Personne ne fait plus attention à moi.
L’appareil photo crépite, gros plans sur sa poitrine nue, devant, au-dessus, de profil ; pour parfaire les poses, il lui positionne le bras, la tête, sa main touche le corps de Martine, dans le mouvement, il lui frôle les seins qui commence à pointer. Martine frisonne, mais pas de froid.
Changement de pose, il veut une photo allongée sur le canapé, lascive, torse nu, offerte. Son corps mis en valeur sur le paréo coloré. Son pantalon est anachronique… Il faut l’enlever… En petite culotte, culotte suffisamment légère pour s’apercevoir qu’elle est rasée, la toison repousse juste depuis quelques jours ; ses fesses tendent le tissu, ses lèvres, sa fente se dessinent parfaitement.
Enlever sa culotte, dernier rempart de sa pudeur ? Non, pas jusque-là ! Martine n’entend pas ce qui me passe par la tête, d’accord mais elle pose une condition : ne pas montrer son minou sur les photos. L’agrandissement dans notre chambre est superbe, Martine est cambrée, elle regarde l’objectif, ses yeux sont brillants, ses seins pointent vers l’œil du spectateur, les tétons prouvant l’excitation du moment, la finesse de la toison naissante ne laisse rien ignorer du mystère de son intimité. Le photographe n’a pas respecté la consigne.
Elle est belle. Aujourd’hui, j’aime la faire admirer à nos amis.
La séance se poursuit. Il devient voyeur au travers l’objectif qui pointe sur le corps nu de Martine, tel un phallus gigantesque. Il n’ignore plus rien de son anatomie. Mitraillée sous tous les angles, les poses se succèdent aidées par la main experte de notre ami, de plus en plus caressante.
Il pose enfin son appareil, elle est toujours cambrée, muscles tendus. Négligemment, il pose une main sur un sein, commence une tendre caresse plus du tout professionnelle, frôlant ses tétons devenus sensibles. Je ne dis rien, elle non plus, elle accepte. Tétanisé par le spectacle, je ne bouge pas, excité de la voir se faire ainsi caresser devant moi, et qu’elle y prenne du plaisir, beaucoup de plaisir. J’ai peur de la suite, où cela va-t-il nous mener ?
Les caresses se poursuivent, d’abord doucement, des frôlements dans le dos, les bras, les cuisses, les seins. Il se rapproche de Martine, juste une bise légère dans le cou, sa main descend sur son ventre, frôle la toison légère, touche son entrejambe maintenant bien humide ; elle n’est pas prête ; elle l’arrête mettant sa main devant son sexe. Elle dit non de la tête, je la laisse décider. Il est allé trop vite…
Elle se lève, part dans la salle de bain. Notre ami me dit hypocritement :
- Désolé, ta femme est vraiment très belle, je ne sais pas ce qui m’a pris, je me suis laissé aller.
Je ne réponds pas. Silence.
Au bout de quelques instants, Martine revient enveloppée d’un petit peignoir bien sage. Elle s’assoit entre nous deux sur le canapé. Je suis contre elle, un peu derrière, nous faisons face à notre ami. Je l’embrasse dans le cou. Les yeux de Martine sont brillants, on peut y lire du désir, désir d’une jeune mariée, ou… Notre ami veut saisir cet instant, il reprend son appareil photo, et à nouveau nous mitraille Martine et moi. Je dégage les épaules de Martine, gros plans de deux amoureux. J’ouvre son peignoir, quelques nouvelles photos de sa poitrine qui palpite, il se rapproche, pose son appareil et reprend ses caresses. Le globe des seins, les bouts. Elle se colle à moi toujours dans son dos. Lentement, elle s’allonge sur le paréo, posant sa tête sur mes cuisses. Lui assis à côté d’elle continue à la caresser, lentement, pas de brusquerie, il ne faut pas rompre le charme. Je l’embrasse lui montrant que je suis toujours avec elle, spectateur, mais bien présent. Il a une vue directe sur son intimité que le peignoir entrouvert ne masque plus. Je lui défais sa ceinture, ouvrant le peignoir en grand. Je continue à l’embrasser, petites bises sur les lèvres, le front, le nez, je la butine tout en lui titillant la poitrine.
Je lève la tête, notre ami est debout, nu face à nous. Il me regarde, je ne dis rien, il comprend mon accord, notre accord.
Martine ne le regarde pas. Mais cette fois, elle est prête, prête à se donner à un autre homme. Elle écarte un peu les jambes, une le long du canapé, l’autre pendant dans le vide, exposant son intimité à son regard. Très vite, il s’allonge sur elle, la pénètre lentement. Elle se crispe contre moi, serre ma main, sa langue cherche la mienne. Elle a les yeux fermés, elle ne veut pas de mon regard au moment de jouir.
Pendant plusieurs minutes, il va-et-vient en elle. Son bassin va à sa rencontre accentuant la pénétration. J’imagine son gland entre ses lèvres gonflées de plaisir. Notre ami me regarde à la dérobée.
Je suis fasciné par le spectacle de cet abandon, en ce moment je n’existe plus, quelques semaines à peine après son serment de fidélité. Je la regarde, pas jaloux, plutôt surpris et excité, à l’étroit dans mon pantalon, sans désir de me toucher. Elle m’a oublié.
Il s’enfonce complètement, pubis contre pubis, bien à fond, il a des soubresauts, ses yeux se tournent vers moi, sans vraiment me voir, je comprends, il jouit au fond de la chatte de ma femme ; sentant le jet de sperme, elle jouit à son tour, les yeux toujours fermés.
Quelques minutes passent. Personne ne bouge.
Martine se lève, va dans la salle de bain. On entend l’eau de la douche. Sans réfléchir, je dis à notre ami :
- Tu ne veux pas aussi prendre une douche ?
Sans un mot, il rejoint Martine.
Je reprends difficilement mes esprits et réalise ce qui vient de se passer. D’un bond, je suis à la porte de la salle de bain. Mes craintes sont justifiées. Il est debout, Martine est accroupie devant lui, une main agrippée sur ses fesses, elle fait aller et venir ses lèvres le long de sa queue bien dressée, l’autre main caresse ses bourses. Aspirant le gland à chaque passage, je vois ses joues se gonfler, elle le pompe.
Il la relève, la retourne. Elle appuie ses mains contre le mur, se penche un peu en avant, le dos bien cambré, la croupe offerte. Avec son pied il lui fait écarter les jambes, sa queue caresse son sillon, sa chatte, il passe et repasse, faisant vibrer Martine de tout son corps. À ce moment, nos yeux se croisent, surprise elle remarque enfin ma présence. Le regard vague, je ne lis dans ses yeux, ni la honte, ni la peur, ni la culpabilité, mais du plaisir, uniquement du plaisir.
Elle relève un peu les fesses pour bien se présenter à lui, enfin, la tenant par les hanches il la pénètre d’un seul coup. Elle apprécie sa brusquerie. Quelques va-et-vient, rapidement elle jouit en se pinçant les lèvres. Il est toujours en elle, sans bouger. Elle se retourne, se colle contre lui, accrochant ses bras autour de son cou. Il n’a pas joui, sa queue bien dure serrée contre le ventre de Martine. Ils s’embrassent, un vrai baiser, un long baiser, celui d’une femme à son amant. C’est la première fois, avant sa bouche m’était réservée. Ils s’embrassent, se frottent l’un contre l’autre, ses seins contre son torse, ils se caressent mutuellement, les fesses, le dos, les cuisses. Elle me jette un regard rapide, cette fois un peu gênée, toujours excitée.
Sans se préoccuper de ma présence, elle lève une jambe, la passe derrière les fesses de notre ami, elle saisit le membre de chair qui palpite contre son ventre, le frotte contre ses lèvres toujours humides, le positionne, debout il s’enfonce en elle. Il la tient par les fesses, bien ancré sur ses jambes. S’accrochant à son cou, elle ondule des hanches et des fesses, elle le branle avec sa chatte. Les fesses de notre ami se contractent régulièrement enfonçant sa queue à chaque fois un peu plus loin. C’en est trop, il ne tient plus, il jouit en elle, lui arrachant un nouvel orgasme.
Ils ne gardent pas la pose très longtemps, fatiguant tout de même. Petite douche rapide, il sort sans trop me regarder, Martine se blottit toute mouillée dans mes bras. Collée à moi. Elle ne dit rien, juste :
- Pardon…
Elle va se coucher.
Je retourne au salon, pour installer rapidement notre ami qui doit dormir sur le canapé. Aucun mot, il n’y a rien à rajouter.
Au lit, je tourne le dos à Martine, encore choqué par ce que je viens de vivre. Je ne veux pas la toucher. Elle se colle à moi, se presse contre moi, je sens ses seins, son corps chaud contre mon dos. J’entends faiblement un « je t’aime » entre deux larmes retenues… on s’endort.
Le lendemain, son peignoir bien fermé, elle nous prépare le petit déjeuner. Il essaye de l’embrasser en lui disant bonjour, elle tourne la tête, ouf ! Il n’insiste pas. Il nous quitte rapidement, essayant encore de l’embrasser en lui disant au revoir, la tenant dans ses bras. De nouveau, elle tourne la tête. Je la retrouve, on se retrouve…
Dix jours après, il revient nous porter son cadeau, deux albums photos et l’agrandissement qui décore notre chambre encore aujourd’hui.
On feuillette ensemble les albums.
Celui du mariage est très classe, c’est un vrai pro. Depuis l’habillage de la mariée dans la maison de ses parents, premières photos en sous-vêtements, petit jupon, photos qui suggèrent sans rien montrer, jusqu’au soir, Martine dans mes bras au seuil de la porte nuptiale, en passant par chaque invité, les parents, les tontons, les cousins, les collègues, les amis proches ou lointains posant avec les jeunes mariés, personne n’est oublié.
Le second commence de façon identique, le matin par l’habillage de la mariée. Première photo, elle est dans un petit déshabillé blanc, correct. Puis une série de photos de l’habillage aidée par sa sœur, Martine met ses bas, Martine entre ouvre son déshabillé, l’enlève, elle est nue, de profil, de face, juste habillée de ses bas blancs bordés de dentelle, son ventre éclairé par les rayons du soleil qui inondent la pièce, rien n’est caché de celle qui va devenir ma femme quelques heures plus tard. Ses seins blancs, lumineux, son léger duvet, juste bordés par les marques de bronzage, souvenir de nos vacances.
Je tourne les pages, les photos se suivent, Martine de dos passe une petite culotte, Martine ajuste son soutien-gorge, Martine positionne la jarretière dans l’ourlet de dentelle à la lisière de la peau nue, Martine enfile un jupon, et enfin la robe de mariée, elle est prête. Je découvre sans trop y croire que notre ami l’a vue avant moi telle que je ne la verrais que le soir. Elle ne m’avait rien dit. Elle baisse les yeux.
Sur les pages qui suivent, quelques photos du mariage pour situer l’évènement. Enfin nous sommes tous les deux, ce sont nos portraits, d’abord dans son studio, mais surtout chez nous, dans un cadre plus intime. Nos visages se touchent, petites bises, regards tendres, le désir dans nos yeux.
Martine est maintenant seule, toute une série de poses la mettant en valeur sur le paréo, rappel de notre voyage de noces ; gros plans de sa poitrine, de ses fesses, Martine assise, à genoux, allongée, de dos ses fesses légèrement écartées, jusqu’aux trois dernières pages pour finir en beauté, Martine entièrement nue ne cachant rien de son intimité, lèvres entrouvertes.
Martine a rougi, elle est gênée de se voir ainsi exhibée sur presque toutes les pages de cet album, preuve de ce qu’elle s’est permis. Notre ami photographe est lui très content de ses clichés et du souvenir qui s’y rattache. C’est vrai que ces photos sont très belles, mais impossible de les partager en famille.
Il me donne tous ses négatifs, à regarder juste pour le plaisir.
Ce soir il ne reste pas dormir chez nous. C’est bien fini. Il le regrette certainement…
Épilogue
Un an s’écoule, notre ami s’est marié. Fait étrange, il ne nous a jamais présenté sa femme. Nous l’avons juste revu une fois lors du vernissage d’une exposition où ses œuvres étaient exposées. Quelque temps après, il part s’installer en province.
J’ai bien sûr visionné tous les négatifs qu’il m’avait confiés. Beaucoup plus de clichés que ceux choisis pour nos albums, que ce soit lors de la journée du mariage, ou lors de la soirée chez nous. Je découvre des poses inconnues, quelques-unes m’interpellent, comme celle où Martine nue de face, en bas blancs, ses mains posées sur sa poitrine sans cacher ses tétons, ses ongles blancs se détachant sur sa peau légèrement bronzée, me regarde ; mais est-ce moi qu’elle regarde ou le photographe ? D’autres clichés plus crus, des gros plans plus intimes. Quand les a-t-il pris, le matin chez ses parents ? Chez nous ? Je ne sais pas, je n’ai pas fait attention, Martine en avait-elle conscience ? Avec le zoom tout est possible.
Pour faire des tirages de ces photos, je ne fais pas confiance en la FNAC, aussi je choisis un petit photographe de quartier, loin de chez nous, sans en parler à Martine. Je les veux toutes sur papier. Dans la boutique, je me doute bien que le vendeur les a certainement appréciées lui aussi, chaque fois il me demande de contrôler si tout est bien, je les étale alors sur son comptoir, nous les regardons ensemble en les commentant. Un jour, un client, présent à côté de nous, ose à peine les regarder, mais son regard de biais ne trompe pas… il n’y a pas de petits plaisirs.
L’agrandissement offert est en bonne place dans notre chambre, nous rappelant tous les soirs cette soirée mémorable. Lorsque des amis viennent nous voir et que nous faisons visiter notre appartement, ils s’arrêtent immanquablement devant la photo de Martine. Les femmes pas très à l’aise, certaines offusquées jetant des regards assassins à leur mari intéressé, trop intéressé.
Chaque fois, Martine se blottit contre moi :
- Mon chéri est un bon photographe, vous ne trouvez pas ?
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14 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
c’est bien ecrit mais n’etant pas causaliste et partageur, je ne comprends ni la reaction du mari et de l’épouse qui le trompe allègrement qq jours apres son mariage!!!!! pour moi, le divorce aurait déjà été prononcé. Alex H
Perso je ne suis pas pretwur et/ ou caudaliste sans être jaloux … pour moi un tel acte ne peut être pardonné mais j’aurai balancé le photographe au premier geste indelicat.
Superbe histoire !
@Abdul, Quelle perspicacité !... Ou quelle imagination ?
Même sous la torture, même si ta femme me fait une bonne pipe... Je ne dirais rien.
Le mystère restera entier.
Même sous la torture, même si ta femme me fait une bonne pipe... Je ne dirais rien.
Le mystère restera entier.
Patrick nous dit qu'il s'attribue le rôle du mari dans les souvenirs qu'il nous délivre.
Mais en réalité c'est lui l'amant. En effet, les clichés pris par le photographe sont
tellement intimes qu'il a éprouvé un sentiment de jalousie bien compréhensible. Il a donc
séduit l'épouse du photographe et l'a possédée pendant que son mari immortalisait la
scène. Ceci explique pourquoi le photographe est allé s'installer ailleurs juste après
cette étreinte.
@Patrick: tu confirmes ?
Mais en réalité c'est lui l'amant. En effet, les clichés pris par le photographe sont
tellement intimes qu'il a éprouvé un sentiment de jalousie bien compréhensible. Il a donc
séduit l'épouse du photographe et l'a possédée pendant que son mari immortalisait la
scène. Ceci explique pourquoi le photographe est allé s'installer ailleurs juste après
cette étreinte.
@Patrick: tu confirmes ?
Souvenir bien écrit et bien décrit. Très "bandant" au sens propre du terme.
A sa place je me méfierais sa femme n est pas très farouche elle s offre en spectacle nue
facilement et il ne faudra pas grand chose pour qu elle se laisse baiser .les cornes ne
sont pas loin. qu il reste méfiant et la surveille continuellement.je sais ce n est pas
évidant ou alors il vaut mieux qu il la quitte ce sera plus sur .
facilement et il ne faudra pas grand chose pour qu elle se laisse baiser .les cornes ne
sont pas loin. qu il reste méfiant et la surveille continuellement.je sais ce n est pas
évidant ou alors il vaut mieux qu il la quitte ce sera plus sur .
Bonjour et merci pour ce beau récit si excitant ! Je me fiche totalement de la partie véridique ou de celle fantasmée car elles sont aussi excitantes l'une et l'autre !
Je passe toujours après Olga, à croire que nous vivons ensemble ! lol dommage que ce ne soit pas la vérité...Et nos pensées sont si souvent semblables...
Didier
Je passe toujours après Olga, à croire que nous vivons ensemble ! lol dommage que ce ne soit pas la vérité...Et nos pensées sont si souvent semblables...
Didier
J'ai écrit ce récit à partir de souvenir personnel, en rajoutant mon imaginaire d'aujourd'hui. Chacun mettra le curseur où il désire... fonction de sa propre imagination... mais il y a beaucoup de vrai.
Superbement bien écrit, belle histoire, du grand art, mais je ne suis pas sûr de bien démêler le vécu du fantasme....la soirée avec votre ami photographe est restée sage mais vous avez découvert par la suite des photos de nu.... c'est ça ?
profondément troublant, délicieux.
Très beau récit bien raconté.
La fin de la séance photographique à la maison? Pas certain!
L’auteur est plus généreux que moi. Martine l’a eu facile.
Jacques du Canada
La fin de la séance photographique à la maison? Pas certain!
L’auteur est plus généreux que moi. Martine l’a eu facile.
Jacques du Canada
C'est un superbe texte!
Belle écriture, raffinée sans la moindre vulgarité bravo à l’auteur