UGO
Récit érotique écrit par EricDeFrance [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-04-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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UGO
Eric venait de déposer Marc-Antoine à la piscine, pour son entraînement quotidien, et rentrait chez lui.
Comme il en avait la mauvaise habitude, il jeta un oeil à son portable alors qu'il était au volant, et vit qu'un sms venait d'arriver, depuis un 07 qu'il ne connaissait pas.
"Bonjour, c'est Ugo. Ce serait possible de se voir ?"
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Eric a été surpris. Ugo ? A priori il n'en connaissait qu'un, un ancien coéquipier de Marc-Antoine, qui avait arrêté le water-polo en septembre, mais il était étonné de ce message.
Un instant, il se demanda comment Ugo, si c'était bien lui, avait eu son numéro, mais il se dit que c'était sans doute par Marc-Antoine.
Et puis peu importe : il voulut en avoir le coeur net, et composa le numéro qui lui avait envoyé le sms.
C'était bien le Ugo auquel il pensait, il voulait le voir, lui parler, c'était important, il était dehors, pas très loin de chez lui, il lui proposait de l'attendre à un endroit qu'Eric connaissait, le parking du labo Human Fab, où ils étaient souvent allés faire des tests à l'époque du covid.
Quand Eric raccrocha, il était à la fois perplexe, intrigué, mais aussi curieux et impatient de savoir ce que Ugo avait à lui dire.
Ce d'autant que ce jeune garçon lui plaisait, et, depuis quelque temps, il appréciait les moments où il le croisait. Il le connaissait depuis un peu moins longtemps que les autres de l'équipe puisqu'il était parmi les plus âgés (il allait avoir 19 ans en avril) mais, à la fin de la saison dernière (2021-2022), lors des préparations de matches auxquelles il participait, c'était celui qu'il matait le plus, avec une gourmandise qu'il espérait discrète.
Au départ, Eric n'avait pas spécialement flashé sur Ugo, ceux qui lui plaisaient, c'étaient plutôt Célestin, Wahid, Tahir ... Ugo, il le regardait à peine, et sans intérêt particulier. C'est petit à petit que c'est venu, ses formes, sa belle petite gueule, son double duvet, entre les seins et sous le nombril, sa moue boudeuse ... Comme il était gardien remplaçant de l'équipe pro, Eric profitait de la position où il se mettait dans les gradins pour bien le mater. A ce moment là il ne savait rien de lui, mais avait aussi envie de le connaître.
Il avait pu un peu mieux le connaître lorsqu'il l'avait emmené un samedi après midi à Marseille avec Marc-Antoine, pour un match. Dans la voiture, il avait beaucoup parlé, de ses parents divorcés, qui ne s'intéressaient pas beaucoup à lui, pensait-il, de sa terminale un peu poussive, avec le bac qui se profilait, du water-polo qu'il voulait arrêter. Eric finalement découvrait la voix de ce jeune garçon, alors tout juste majeur, et, lui qui était si sensible au timbre d'une voix, il la trouvait grave et chaleureuse. Ce jour là il avait retrouvé dans le regard d'Ugo le fond de tristesse, comme de mélancolie, qu'il avait déjà perçu à la piscine lorsqu'il le regardait. Il était sensible aussi au léger sourire que le garçon lui adressait quand il croisait son regard.
Eric aimait les formes de ces jeunes sportifs, bien foutus, quasi tous imberbes sur le torse, qu'il avait vus grandir pour la plupart, et qui devenaient vraiment attirants maintenant qu'ils arrivaient à l'âge adulte. Il aimait les mater, discrètement espérait-il, ils semblaient si vulnérables, avec comme protection un simple maillot de bain ras le duvet et qui, s'il n'était pas suffisamment bien mis, permettait un début de vue plongeante sur les fesses.
Parfois, dans un match, Eric ne matait qu'Ugo, il se demandait quelle vie sexuelle était la sienne, s'il avait une copine ... Ses antennes de "détection de pédé" vibraient légèrement à son contact, mais sans certitude. Par commodité, il l'imaginait bi, et il se demandait sur quel type de scène il pouvait bien se branler.
Il n'allait pas tarder à être fixé.
Lorsqu'Eric entra dans le parking, particulièrement sombre, d'Human Fab (nous étions en janvier et il faisait déjà nuit à cette heure-là), Eric ne vit pas tout de suite Ugo. Peut-être n'était-il pas encore arrivé ... peut-être ne viendrait-il pas ... Si ... Le garçon était un peu plus loin, adossé contre un arbre. Manifestement, lui non plus ne l'avait pas vu. Il lui fit un signe de la main, ainsi qu'un appel de phare, et le jeune homme vint à sa rencontre. Il le distinguait mal, il faut dire qu'il était habillé tout en sombre. Quand il se porta à sa hauteur, Eric lui ouvrit la porte et l'invita à rentrer et à s'asseoir. Dehors, il faisait bien froid : 1°, indiquait le thermomètre de la Peugeot.
Comme par réflexe, les deux hommes se firent la bise, c'était la première fois en fait, puisqu'avant il y avait le covid, et encore avant ils ne se connaissaient pas, pas au point de se faire la bise en tout cas.
Les joues du jeune garçon étaient glacées et raides, celles d'Eric devaient être rouges et chaudes, à cause de la chaleur de l'intérieur de l'habitacle, à cause aussi de la tension intérieure qu'il ressentait, une forme de trac, mêlée à l'impatience de savoir, une certaine excitation, mais aussi un peu d'angoisse, le tout, mêlé, donnant un mélange incandescent.
- Alors, Ugo, ça va ?
Il l'avait croisé récemment, dans les tribunes de la piscine, et ils avaient échangé deux minutes ; Eric avait oublié précisément les études qu'il faisait, il se souvenait que ça n'avait pas l'air de l'emballer, et aussi qu'il travaillait le week-end à Carrefour ; du coup, vu qu'il lui avait tout expliqué la dernière fois, il se garda bien de lui demander ce qu'il devenait, de peur de le vexer s'il se rendait compte qu'il n'avait rien retenu.
Avec la pénombre, Eric distinguait mal les traits d'Ugo, il lui sembla qu'il avait esquissé un de ses légers sourires qui faisaient son charme, en tout cas il n'avait pas répondu.
Eric revint à la charge :
- Alors, tu voulais me dire quoi ?
C'était un peu direct et un peu sec, Eric s'en était rendu compte, et il n'obtint pas d'autre réponse qu'un long silence, du moins dans un premier temps, car Ugo finit par dire :
- Minetdaix, c'était moi.
- Quoi ?
- ... Sur planet ...
Eric ne réalisa pas tout de suite, ou plutôt si... et très vite en fait ...
Planet ... Le site de rencontres gay, où l'on pouvait trouver des escorts... Minetdaix ... Mais oui, la veille au soir, lors d'une de ses fréquentes connexions, Eric avait "branché" un jeune escort, apparemment nouveau sur le site, qu'il n'avait jamais vu aparavant en tout cas, et dont il n'avait eu que des photos floutées. Lui, par contre, lui avait envoyé deux photos, un peu anciennes par coquetterie, l'une avec des lunettes de soleil, mais l'autre où l'on distinguait nettement son visage.
Il avait bien remarqué qu'après cet envoi il s'était écoulé un certain laps de temps, plus long en tout cas qu'entre les précédents échanges, mais il n'avait pas fait plus cas que ça, d'autant qu'à un moment son interlocuteur avait repris contact ... mais pour lui dire rapidement qu'il devait y aller. Eric avait remarqué qu'il s'était déconnecté, et, depuis, à vrai dire, il n'avait plus pensé à cette conversation, une de plus après des centaines ...
Minetdaix, c'était donc Ugo ...
Ugo qui allait sur des sites de rencontres gays, plus précisément qui allait y proposer ses services comme escort ... Ugo qui non seulement savait désormais que lui aussi y allait, mais qui en avait la preuve...
Eric sentit un frisson lui parcourir l'échine. Démasqué ... Pire, au sein du club de sport de Marc-Antoine...
Qu'allait donc faire Ugo de cette information ?
Dans ces cas-là, Eric s'imaginait toujours le pire, il pensait au chantage, au déshonneur, il craignait la divulgation de l'info, ne serait-ce que d'une capture d'écran qu'Ugo avait dû avoir le réflexe de capter, sans parler de la conversation entière où Eric lui avait dévoilé sans fard son attirance pour les jeunes, ses pratiques sexuelles, dans les moindres détails, et dans le langage cru qu'on utilise dans pareille circonstance.
Eric, totalement interloqué, ne pouvait prononcer un mot. Dans la voiture, le silence commençait à devenir pesant. Ce fut Ugo qui le rompit:
- Je vous plais ?
- Pardon ?
- Hier Minetdaix semblait vous plaire, et répondre à vos attentes. Maintenant que vous
savez que c'est moi, c'est toujours le cas ?
Eric ne sut que répondre ; il s'attendait à tout, sauf à ça.
Le garçon continua :
- Bon, maintenant, vous savez pour moi, et je sais pour vous. On pourrait peut-être
s'entendre ?
La phrase était ambiguë : que voulait-il dire par là ?
Eric ne put s'empêcher de repenser au chantage... mais au même instant comme une lueur lui apparut : vu les termes de leur conversation de la veille, et si ça voulait simplement dire qu'ils pouvaient s'entendre pour, moyennant finances, faire du sexe ensemble ?
Eric s'accrocha à cette idée, et voulut croire que le jeune garçon n'avait pas de mauvaise arrière-pensée.
Il arriva juste à murmurer un faible : "Ouais...".
Il sentit, plutôt qu'il ne vit, un sourire sur la face d'Ugo, qui revint à la charge :
- "Alors, je vous plais ?"
Eric n'a jamais compris pourquoi, à ce moment-là, il n'a pas dit la vérité à Ugo, que, oui, bien sûr, il lui plaisait. Ugo le savait en plus, alors pourquoi cette question ?
Il préféra ne pas répondre, et s'en tirer par une pirouette : si vous ne savez pas quoi répondre à une question, posez donc une autre question ... Comme dans Rabbi Jacob ...
- Et moi, je te plais ?
- Oui.
A sa grande surprise la réponse du jeune garçon ne s'était pas fait attendre.
Une fois de plus il ne sut quoi dire. Ugo s'impatienta.
- Je ne vous plais pas, c'est ça ? Vous fantasmez sur un petit jeune derrière votre écran, et, au moment de passer à l'acte, y a plus personne ...
Ugo commençait à s'énerver, sa voix devenait plus forte, son ton, limite hargneux ...
- Moi je ressemble à rien ... Vous préférez Célestin ou Tahir j'imagine ...
Puis, après un silence, les mots que, depuis le début, Eric craignait :
- De toute façon vous avez pas le choix ... J'ai gardé toutes nos conversations, et surtout
vos photos... En un clic je peux inonder toute la ville ... et ce serait surtout dommage que Marc-Antoine l'apprenne ...
Eric ne pipait mot, tout ce qu'il craignait depuis qu'Ugo était monté dans sa voiture était en train de se réaliser... Le petit con pensa-t-il ... Il le regarda... La lumière des phares d'une voiture qui entrait dans le parking éclaira le visage du jeune homme, qui le toisait : "non tu ne ressembles pas à rien, non ce n'est pas, ce n'est plus Célestin ou Tahir que je regarde à la piscine, c'est toi ..."
C'étaient les mots qu'Eric avait envie de lui dire, qu'il aurait dû lui dire ... mais aucun son ne sortit de sa bouche.
Et, une fois de plus, ce fut Ugo qui rompit le silence:
- Bon ... Je vous laisse réfléchir ... Vous avez mon numéro ...
Sa voix s'était un peu radoucie, mais, après avoir ouvert la portière, et avant de partir, Ugo lui lança : "N'oublie pas tout ce que je t'ai dit ... Alaincherchejeunemec".
La portière s'était refermée, Hugo l'avait bien claquée... Eric resta un moment sans bouger, comme hébété. Ce fut le froid qui le réveilla de sa torpeur, le parking était vide, silencieux. Ugo devait être loin maintenant ... À moins qu'il ne soit resté dans quelque coin à l'observer ... Ou alors était-il déjà en train d'inonder la ville comme il l'avait dit ...
De toute façon il ne pouvait rien faire désormais ; il devait une fois de plus subir les événements et, pour sauver sa peau, une fois de plus la jouer fine ... que faire dans l'immédiat ?
Il regarda sa montre, ça ne valait pas le coup de rentrer chez lui, mais il avait envie de quitter cet endroit sombre, presque glauque, et de retrouver au plus vite les lumières de la ville, reprendre aussi son rôle d'hétéro modèle qui, dans ces moments-là, le rassurait ...
Il démarra la 208, et reprit la route de la piscine, il attendrait dans la voiture la fin de l'entraînement, au moins il serait dans un endroit éclairé.
De son côté Ugo était rentré chez lui. En chemin, ses pensées étaient partagées. Soulagé que ce moment, qu'il appréhendait un peu, soit passé. Il trouvait qu'il s'en était bien tiré, mais il enrageait de voir que finalement Eric ne s'intéressait pas à lui.
Ça le renvoyait une fois de plus à son mal-être. Quand il se regardait dans la glace, il se trouvait quelconque, insignifiant ; quand il était au milieu d'autres, il avait l'impression que personne ne s'intéressait à lui ; au water-polo, comme il avait du mal à se concentrer et à faire preuve de constance et de régularité, les autres parfois le chambraient, se moquaient de lui, plus souvent lui gueulaient dessus, il ressentait le mépris de l'entraîneur, qui le traitait comme une merdre ... C'est pour ça qu'il avait arrêté.
Mais depuis ça lui manquait, il ne voyait plus grand monde, il ne faisait plus de sport, il s'était mis à fumer, et pas que des cigarettes, il regrettait l'ambiance de ce club, les vestiaires où ils se déshabillaient tous, ce qui lui permettait de mater. Au début c'était les gars de son âge, mais, très vite, il ne s'est plus intéressé qu'aux pros, plus ils étaient virils, poilus, âgés, plus ça lui plaisait, et il ne regardait plus trop ses coéquipiers.
Plus ça allait, plus il se rendait compte qu'en fait il s'intéressait à leurs pères, leur virilité, leurs cheveux grisonnants le faisaient kiffer, son intérêt était double, et ça le mettait mal à l'aise : quand il les voyait il se disait qu'eux au moins s'occupaient de leur fils, il aurait tellement aimé que ce soit le cas du sien, qui ne l'accompagnait jamais aux entraînements, ne venait jamais le voir aux matches. En même temps, il ressentait du désir pour ces hommes, dans ses fantasmes il se voyait comme leur chose, leur objet sexuel, et il aurait aimé que sa première fois véritable avec un mec soit avec l'un d'eux.
Jusque là ses expériences homosexuelles s'étaient limitées à du touche-pipi quand il avait 13-14 ans, une fois avec un cousin, une fois avec un camarade de classe, et, après sa majorité, il était allé un après-midi dans un sauna, à Marseille, et avait passé une soirée sur un lieu de drague, près de Martigues. Il y avait sucé un ou deux types, des vieux, s'était fait sucer rapidement, certains en avaient profité pour lui toucher le cul, il n'avait pas joui et avait vite débandé, il n'avait pas aimé, ces bites sentaient la pisse, la sueur et la crasse, il en avait même vomi.
Depuis quelque temps, il avait repéré Eric, qu'il voyait souvent le samedi après-midi lors des matches à domicile. Bien sûr ce n'était pas le plus sexy, il préférait nettement Christophe, le père d'Antoine et Marvin, mais le physique n'était pas tout, il trouvait Eric simple et sympa, il enviait même Marc-Antoine, alors qu'il ne supportait pas les blagues à deux balles et le ton arrogant de Christophe, qui se permettait de le chambrer et de le critiquer, alors qu'Eric l'encourageait toujours, il y était sensible.
A tout prendre, s'il avait dû passer un moment avec l'un d'eux, ç'aurait été avec Eric. Il n'avait pas envie que de sexe, mais aussi de câlins, de protection, d'amour, et il en manquait cruellement.
Il avait bien aimé le moment passé avec Eric l'an dernier, pour aller à Marseille ... Depuis qu'il avait arrêté il revenait dès qu'il pouvait voir un match, ça lui permettait de revoir ses anciens coéquipiers, et de le croiser. Il appréciait qu'Eric vienne lui dire bonjour et lui parler, prendre de ses nouvelles, voir comment il allait, s'intéresser à lui, quoi, alors que les autres parents ne le calculaient même pas.
Il s'est toujours senti à part dans cette équipe, à cause de l'absence des siens, que tout le monde remarquait, à cause aussi de sa véritable orientation sexuelle, qu'il sentait, petit à petit, s'installer en lui, à cause enfin de ses moindres capacités que les autres, il ne fallait pas se mentir ...
Depuis qu'Ugo avait franchi le cap des 18 ans, il avait changé, le permis et la voiture lui avaient permis de partir en vadrouille, ça lui permettait d'être seul avec lui-même, comme il disait, il avait alors l'impression de vivre dans sa tête, dans son monde à lui, et il était bien ...
A présent, il se rendait compte que les filles ne l'intéressaient plus. Comme tout le monde, pensait-il, il avait eu des petites copines, des flirts d'adolescents, et puis, quand il avait fallu aller plus loin, vers 16-17 ans, il avait eu du mal. Sa première fois, avec une fille de son âge, avait été un cauchemar. Il n'était pas à l'aise, n'avait pas trop envie, avait eu du mal à bander, encore plus à rester en érection, c'était mécanique, et au moment où il était sur la fille et la pénétrait, il lui avait fallu recourir à des pensées érotiques, et il s'était surpris à penser à des mecs.
De même, dans la rue, même s'il n'était pas totalement insensible au charme des jolies filles, c'est les mecs qu'il regardait, et notamment les vieux ... Il regardait de moins en moins les gars de son âge, mais matait les plus vieux, quand il se branlait c'est sur eux qu'il fantasmait, et il lui arrivait de penser à Eric ... notamment les soirs où il l'avait vu, il se masturbait en imaginant des trucs avec lui.
Depuis que la dernière l'avait largué, un peu avant ses 18 ans, il avait arrêté avec les filles, et en avait ressenti un certain soulagement. A quoi bon continuer, ce n'était pas son truc. Et avec les mecs, à part les épisodes décevants du sauna et du lieu de drague, il attendait, c'était le tout petit côté romantique qui lui restait, il voulait que la première fois, ce soit l'occasion de tout faire, de tout essayer, et il voulait que ce soit bien.
De plus, depuis la rentrée de septembre, sa libido le titillait, sa bite le démangeait, et il fallait qu'il se vide les couilles plusieurs fois par jour.
Il s'était renseigné sur internet, rien d'inquiétant, c'était l'âge qui voulait ça, parait-il.
Il passait de plus en plus de temps sur internet d'ailleurs, et avait fini par franchir le pas et à mater des films pornos, accessibles on ne peut plus facilement.
Ceux qui l'excitaient le plus, c'étaient ceux qui mettaient en scène des jeunes avec des vieux, et il en matait de plus en plus souvent, ça l'excitait au plus haut point.
Ugo avait vu aussi sur internet que des jeunes se louaient pour baiser avec des vieux, et ça le tentait. Il se disait que ça lui permettrait de joindre l'utile à l'agréable, de l'aider à financer son autonomie récente car il avait du mal à y arriver et se privait souvent de manger.
Et puis ça le faisait chier d'offrir sa chair fraiche à un vieux sans contrepartie, des fois ça le dégoûtait de penser qu'un vieux s'intéresse à un jeune de son âge, et il voulait le faire casquer.
Il se disait aussi que ça devait permettre d'introduire avec l'autre une certaine distance, il n'était pas qu'un tas de viande, merde.
Il avait toutefois du mal à franchir le pas, à s'inscrire sur un site, même pour dialoguer simplement via un chat, il était mal à l'aise.
Il s'était quand même renseigné sur les sites qui existaient, et avait fini par trouver Planet Roméo, basé à Amsterdam.
Un soir, il s'y était inscrit, et c'est là qu'il était tombé sur Eric.
- Salut ca va ?
- Oui bien et toi.
- Tu es nouveau sur le site ?
- Oui, je viens de m'inscrire.
- Tu as quel âge réel ?
- 19 ans. Et toi ?
- 55. Ca te dérange ?
- Non, pas du tout.
- Tu es d'Aix ?
- Oui.
- Tu proposes quoi ?
- Je suis escort.
- Oui j'avais compris, mais tu fais quoi sur le plan cul ?
- Je sais pas, tout, je m'adapte. Tu cherches quoi ?
- J'aime embrasser, caresser, sucer, me faire sucer, bouffer un cul, corps à corps, 69, sodo
à voir ...
- Ok
- Tu fais tout ça ?
- Oui (Ugo n'allait pas dire qu'il n'avait jamais rien fait ...)
- Tu prends combien ?
- 100
- Ok
- Ca te va ?
- Oui.
- Tu veux pour quand ? Ce soir ? (il fallait battre le fer tant qu'il était chaud, se disait
Ugo...)
- Non, là, je peux pas, mais je suis souvent dispo en journée, le soir ou le week-end, c'est plus rare.
- Ok
- Tu reçois ? Te déplaces ?
- Les deux.
- Tu es où ?
- Aix centre. (Ugo ne voulait pas être plus précis). Et toi ?
- Aix aussi, mais je peux rarement recevoir, je préfère me déplacer. - Ok
- Tu as des photos ?
- Non, j'ai que ça.
Là aussi Ugo se méfiait, il avait mis sur le site, en photo de profil, un cliché de son torse, mais tête coupée, et, sur sa fiche, trois ou quatre photos de lui, mais toutes floues ou floutées, où il apparaissait tête baissée, avec une casquette...
- Et toi ? Tu as des photos ?
Sur le profil, l'homme avec qui il discutait et avec qui il était près de conclure un rendez- vous n'avait mis qu'une photo d'un balcon donnant sur une montagne. Un peu juste pour se faire une idée...
- Oui, voici.
Deux photos apparurent alors sur le portable d'Ugo qui, aussitôt, reconnut Eric.
Le choc fut immense. Ugo fut à deux doigts de s'évanouir. Il en a lâché le téléphone des mains, et avait du mal à reprendre sa respiration. Quoi, Eric ? ... qui s'offrait sur un plateau, dès ses premiers pas sur le site comme escort... Ça avait un côté incroyable, irréel...
Lui, l'apparent hétéro, il s'intéressait donc aux mecs, était bi, au moins, et il se tapait des escorts, qu'il chassait sur internet ... Ugo se dit même qu'il avait dû s'en taper des jeunes minets comme lui...
Il mit quelque temps à reprendre ses espris, combien exactement, il ne saurait dire, il n'en avait même aucune idée, mais il se disait qu'il lui fallait se ressaisir, ne pas laisser échapper la si belle occasion qui se présentait à lui. Il en fut vite convaincu, il allait lui falloir jouer fin, pour précisément parvenir à ses fins.
Ugo ramassa le téléphone qui avait glissé sous son lit. Quand il revint sur Safari, il vit qu'il s'était déconnecté du site. Un moment d'angoisse, il ne savait pas comment il fallait se reconneter, le stress sans doute, il se souvenait sans problème de Minetdaix, son pseudo, mais il avait oublié son mot de passe ... Ah si ... il l'avait noté... Ouf ... Tant bien que mal il parvint à revenir sur le site ... pour découvrir qu'il avait eu plein de messages, neuf en tout ...ah.. trois d'Eric, qui, ouf (bis), était toujours connecté...
Gagner du temps, couper court à la conversation, pour réfléchir à la meilleure stratégie... Oui, Ugo en était convaincu, c'est ce qu'il lui fallait faire.
C'est avec une certaine fébrilité qu'il voulut prendre connaissance des messages d'Eric, qui, à son soulagement, n'étaient en fait que de relance :
-?
- ??
- Tu es là ?
Il lui fallait répondre :
- Cc oui je suis là, désolé, on m'a appelé au tel et j'avais déconnecté.
Eric ne tarda pas à lui répondre :
- Si je te conviens pas tu me dis, y a pas de souci.
- Non, non, du tout, mais là il faut que j'y aille. On reste en contact. - Oui, avec plaisir, à plus. Ton prénom ?
Il n'avait pas pensé à ça, et eut le réflexé de répondre :
- Théo. Et toi ?
- Alain.
- Enchanté, à plus.
Avant de se déconnecter du site, Ugo eut le réflexe d'enregistrer leur conversation qui contenait encore les photos d'Eric, il fit aussi une capture d'écran du profil d'"Alainchjmec". Tout était en place, pensa-t-il, et, au moment de reposer son téléphone sur sa table de nuit, il se sentait bien, content de lui.
Il se tourna dans son lit, s'endormit aussitôt, et dormit comme un bébé.
Ce soir-là, chez lui, Eric avait les pensées absorbées par ce qui venait de se passer. Les derniers mots d'Ugo, qui l'avait tutoyé, résonnaient dans sa tête : "N'oublie pas tout ce que je t'ai dit ... Alaincherchejeunemec" .
Ça, il n'oubliait pas ... et n'arrêtait pas d'y penser.
Il n'avait qu'une hâte, que la soirée se termine, pour pouvoir aller se coucher, et, une fois dans son lit, réfléchir tranquillement.
Le fait de se retrouver allongé dans son lit lui a fait du bien, l'a comme apaisé. Il lui fallait examiner la situation, pour pouvoir prendre la meilleure décision.
Il regarda son portable car il craignait d'y lire un message d'Ugo, qui devait s'impatienter de ne pas avoir de nouvelles, et aurait pu renouveller son chantage, du moins sa pression. Ouf, pas de message.
Il regarda l'heure, 22h42. Déjà ...
L'attitude d'Hugo le rendait perplexe. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il cherchait réellement, et ne voyait pas clair dans son jeu.
De toute façon, quoi qu'il fasse, qu'il entame une relation tarifée avec lui, ou qu'il l'envoie paître, Ugo avait toutes les cartes en main, et, à tout moment, pouvait le balancer.
Il finit par se dire que, dans ces conditions, il valait mieux en profiter. Ce garçon lui plaisait, il rêvait de se le faire, il allait en avoir la possibilité, pourquoi s'en priver ...
Après tout, peut-être qu'Ugo se satisferait de leur relation tarifée, et ne le balancerait pas. A ce moment de sa réflexion, une pensée le rasséréna : si Ugo le balançait, il devait se balancer lui-même, avouer à tout le monde, non seulement qu'il était pédé, mais qu'il se louait à des vieux, qu'il faisait la pute quoi ... Quel intérêt aurait-il à faire ça ?
Eric se sentit soulagé, non, Ugo ne pourrait pas le balancer, il ne devait pas avoir peur de cela.
Après cette soirée de cauchemar, Eric commençait à se détendre, et à, enfin, voir le bon côté des choses. Il allait pouvoir se taper Ugo, moyennant finances, mais, ça, ça ne le gênait pas, il trouvait même ça plus simple, il payait pour une prestation, comme quand il faisait venir un plombier, ou allait chez le coiffeur, ça n'empêchait pas d'avoir de bonnes relations avec le plombier ou avec le coiffeur...il pouvait donc payer pour se taper un jeune de 19 ans ...
23h17 : il commençait à se faire tard ...
"... Je vous laisse réfléchir ... Vous avez mon numéro ..." lui avait dit Ugo ... Il avait réfléchi, et il avait son numéro...
Il prit son téléphone, écrivit un sms, et l'envoya à Ugo.
"c'est ok, Ugo, et, t'inquiète, tu me plais."
A quelques km de là, Ugo commençait à trouver la soirée longue. Au début, ça allait, il s'était mis un film et avait calculé que compte tenu de l'heure de fin de l'entraînement, le temps de rentrer chez soi, de manger, etc, il ne fallait pas s'attendre à un sms d'Eric avant 22h30.
Mais, maintenant, il était plus de 23h... Et toujours rien ... Il commençait à se dire qu'il était allé un peu fort, qu'il l'avait fait fuir, qu'il avait grillé sa première et dernière cartouche, alors qu'il avait tout en mains...
23h05 ... Rien ... 23h10... Rien ... 23h15 ... Rien...
Il eut alors l'idée de se reconnecter à Plantetromeo... Il y trouva plein de messages, mais aucun d'Eric, qui, en plus, ne s'était pas connecté depuis la veille au soir ... Au fond il n'était peut-être pas si accro que ça ...
Il ouvrit aussi whatsapp, on ne sait jamais ... aucun message d'Eric...
Il resta plusieurs secondes sans rien faire, pensif, le regard vide ... Un échec de plus, décidément, comme lui avait dit son père, il n'arriverait à rien ...
Il regarda quand même son tel, il était 23h19 ...
Un message ! ... et d'Eric ...
"c'est ok, Ugo, et, t'inquiète, tu me plais."
Yes ! Le jeune garçon, torse nu sur son lit, ne put s'empêcher de se le caresser et de se mettre la main au paquet par dessus son pantacourt ... Sa bite avait vite durci ... Yes ! Il serra et agita le poing droit en signe de victoire, comme il faisait quand il venait d'arrêter un pénalty ... Yes ! Il avait eu ce qu'il voulait ... Eric à sa merci, Eric qui allait pouvoir être sa chose ... Double coup gagnant, il allait avoir son corps à sa dispo, il allait pouvoir tout essayer, tout connaître, tout apprendre, et en plus, non seulement sans payer, mais en se faisant payer ... C'était pas beau, ça ...
- oui, salut, tu en as mis du temps ...
Affecter l'indifférence ... continuer à maîtriser les choses ... prendre son temps ... rester calme ... alors qu'il n'avait qu'une envie, c'était de lui dire : "viens, et baise-moi !"...
- oui, excuse-moi, j'avais pas mal de choses à faire ce soir ...
Oh le beau menteur ... se dit Ugo ...
- oui, j'imagine ... Alors, on se voit quand ?
- Ben, quand tu veux, et quand tu peux ...
- Demain si tu veux, je finis à 18h, je suis chez moi vers 18h30, tu peux passer à ce
moment-là...
- Ok, avec plaisir, je viens chez toi donc ?
- Ben oui, on va pas faire ça dans la rue ... (ce que ça peut être con, parfois, un vieux ... se
dit Ugo en souriant ...)
- oui, bien sûr, lol, à 18h30 donc chez toi ? ... Tu me donneras l'adresse ...
- Oui, 12 chemin des infirmeries ... Tu pourras te garer devant, tu m'appelleras et je
t'expliquerai... Tu voudras faire quoi ?
- Ben on en avait parlé ... Je t'avais dit ce que j'aime : embrasser, caresser, sucer, me faire
sucer, bouffer un cul, corps à corps, 69, sodo à voir ...
Eric connaissait la phrase par coeur, et l'écrivait comme machinalement...
Ugo voulait, lui, tout essayer la première fois ... Il voulait sucer, se faire sucer, se faire bouffer et même travailler le cul (il avait noté qu'Eric n'avait pas mis qu'il voulait se faire bouffer le cul, tant mieux, ç'aurait pas été son truc), et puis, et surtout, il voulait baiser et se faire baiser ... Tout ! ... Après il s'en foutait, mais, la première fois, il voulait vraiment tout essayer ...
- oui, tu m'avais dit, suis ok avec tout ça
- Tu fais vraiment tout ça ?
- Oui
- Tu embrasses ? (avec la langue - pelles) - Oui
Il sentait l'expérience d'Eric de ce genre de "négociation", il discutait de tous les détails avant, s'assurait de l'accord de l'autre, Ugo se disait que ce devait être pour savoir où il allait et pour éviter les malentendus ...
- et tu m'avais dit 100 ?
- Oui
- Ben ok alors, on est d'accord, on se dit à demain Ugo ? - Oui, d'accord, avec plaisir
- Plaisir partagé, il me tarde de te voir ...
- Moi aussi ...
- Bonne nuit Ugo
- Bonne nuit Eric.
Ugo posa son téléphone sur sa table de nuit ... Il se sentait à la fois content, soulagé, satisfait, mais aussi excité ... Pendant la conversation par sms, il n'avait cessé de se caresser la bite, il avait maintenant envie de se soulager et commença à se branler, il vira son pyjashort, avait besoin de se sentir totalement à poil.
Allongé sur le dos, il écarta ses jambes pour se sentir bien à l'aise, dans la position de salope soumise qu'il affectionnait.
Avec sa main gauche, il descendit vers son anus, mouillé de sueur et de désir. Il avait envie de se doigter, ce qu'il faisait rarement, uniquement dans les moments de grande excitation, quand il avait envie de se sentir femelle.
C'était le cas ce soir, il bandait bien à fond, et commença à entrer un doigt dans son orifice, puis deux, puis trois ... Ça rentrait comme dans du beurre, ça l'excitait au plus haut point, trois doigts, il n'avait encore jamais fait, prometteur pour demain, se dit-il, quand il lui faudrait encaisser les doigts, puis la bite d'Eric.
Il resta ainsi, les trois doigts dans son anus, avant de commencer des va et vient qui lui permettaient d'explorer ses entrailles, tout en se branlant en même temps.
L'excitation était trop forte, il jouit très vite, et projeta sa semence sur son torse. Quel pied ... Une fois son souffle repris, il eut la flemme de se lever pour aller chercher du sopalin ou une serviette, il se contenta d'étaler son sperme sur son torse, son entrejambes et son anus, il avait ainsi l'impression de prolonger le plaisir.
Il se remit sous la couette et s'endormit aussitôt.
Eric lui aussi était content, soulagé, satisfait ... et excité ... Ouf ... la perspective du chantage et du déshonneur lui semblait s'être éloignée, ne restait que la perspective de se taper le petit Ugo qui lui plaisait tant. Pour 100 €, il allait l'avoir à sa dispo. C'était aussi ça l'avantage de payer, ça donnait l'impression, l'illusion peut-être, d'avoir le corps de l'autre à disposition pendant 1/2h, 1h parfois, ça dépendait de l'escort et du feeling, ça donnait tout son sens à l'expression "louer son corps", pour Eric, le fait de payer lui donnait le droit de disposer du corps de l'autre, et il trouvait la sensation agréable.
Il se disait bien aussi que c'était une façon de se donner bonne conscience, que, finalement, les 2-3 fois dans l'année où il arrivait à se faire des plans "gratuits" avec des jeunes (ça le flattait...) il n'y avait pas grande différence ...
Ce qui l'excitait particulièrement, c'est que, pour la première fois, il allait se faire un gars qu'il connaissait avant. Jusque là, il n'avait jamais rencontré que des mecs via internet (ou, mais il y a longtemps, dans des lieux de drague comme saunas, backrooms ou aires d'autoroutes), en tout cas des mecs qu'il ne connaissait pas avant, ça lui permettait aussi de mettre un mur d'étanchéité entre sa "vraie vie", et sa vie "parallèle", ça lui paraissait indispensable.
Là le hasard avait fait qu'il allait se taper un jeune qu'il avait rencontré dans la vraie vie, et, qui, en plus, lui plaisait vraiment, et pas que physiquement ; il n'arrivait pas à l'expliquer, mais la personnalité d'Ugo l'attirait, il avait envie de baiser avec lui bien sûr, mais, pas que. En fait, plutôt que le plan "direct" dont ils avaient convenu (et qui avait son côté excitant, bien sûr), il n'aurait rien eu contre le fait d'aller au restau avant, d'apprendre à se connaître, de discuter, et il ressentait cela rarement. Dans l'immense majorité des cas, la simple perspective de boire un verre avec un escort, même de rester 5 minutes de plus une fois le plan fini, le faisait fuir à grandes enjambées...
Mais Ugo n'était pas un escort comme un autre ... c'était Ugo ! Malgré le ton qu'il avait employé à son égard, le chantage dont il l'avait menacé, Eric avait du mal à percevoir de la méchanceté chez lui. En fait, il se rendait compte qu'il ne lui faisait pas peur, et ça le rassurait.
Jusque là, il ne le connaissait que dans le cadre du club et, comme d'ailleurs la majorité des jeunes qui en faisaient partie, autant cela pouvait être de vraies teignes dans l'eau, pendant un match, autant, en dehors, c'étaient des crèmes de gamins : gentils, polis, souriants.
Eric avait du mal à réaliser que le lendemain il allait coucher avec Ugo, il allait le sucer, lui bouffer le cul, l'enculer (se faire enculer par lui lui disait moins), l'embrasser peut-être (il avait dit oui quand il lui avait demandé), et, d'abord, il allait découvrir son corps.
Il le connaissait son corps, bien sûr, il l'avait déjà tellement maté à la piscine qu'il l'avait bien en tête, mais il lui manquait l'essentiel, du moins le petit plus.
Demain, il aurait le droit de lui enlever le caleçon et de mettre à l'air son sexe, ses couilles et ses fesses.
Les fesses, il avait déjà une idée de leur forme car en maillot de bains, c'est difficile de les cacher, mais la forme, la taille de sa bite, il n'en avait aucune idée.
Il savourait à l'avance le moment d'extase qu'allait être la mise à poil d'Ugo, il se disait que dès que sa bite serait à l'air, il la mettrait dans sa bouche, et que ce serait trop bon, il en profiterait alors pour malaxer ses fesses, il aimait trop ça.
Il imaginait le moment où il serait sur lui et commencerait à le chevaucher jusqu'à prendre possession de son cul.
Hum...
En imaginant tout cela, Eric se caressait doucement la bite, mais, ça va, il ne bandait pas trop, il ne voulait surtout pas se branler, surtout pas jouir, dans la perspective du lendemain. Il ne devait donc pas trop s'exciter, sinon, sans se vider, il ne serait pas bien.
Il essaya donc de penser à autre chose.
L'un comme l'autre a trouvé la journée longue, chacun ayant en tête ce rendez-vous de 18h30. Mélange d'excitation, d'appréhension, d'impatience.
En début d'après-midi, comme il le faisait souvent avant une rencontre de ce type, Eric envoya un sms, non de confirmation, disons de "rappel" :
- Salut ça va.
La réponse se fit attendre quelques minutes :
- Oui et toi.
- Oui, bien. Toujours ok pour tout à l'heure ? - Oui, bien sûr, et toi ?
- Oui aussi, à tout alors, bisous.
- A tout.
Eric se trouva con d'avoir envoyé ce sms, il se sentait impatient, fébrile, et avait du mal à se concentrer à son travail de l'après-midi. Pour la nième fois, il regarda les quelques photos d'Ugo qu'il avait sur son tel.
L'après-midi s'écoula tant bien que mal, et il fut l'heure d'aller chercher Marc-Antoine pour le déposer à son entraînement, qui commençait à 18h00.
La circulation était fluide, et il était 17h50 quand il put, seul, quitter la piscine.
Il était alors à moins de 10 minutes de chez Ugo, donc sacrément en avance.
Il ne savait pas qu'une fois de plus, Ugo avait séché la fac cet après-midi, qu'il s'était un peu baladé en ville et était rentré chez lui vers 16h. Il voulait avoir le temps de ranger son appart, et aussi de prendre une douche.
Appart, le mot était vide dit, il avait en fait un petit studio, mais bien équipé, avec un coin salon-salle à manger (un canap devant la télé, et une petite table ronde où on pouvait quand même manger à six) et aussi un coin chambre, avec son lit, séparé par un paravent, un coin cuisine, qui lui permettait juste de faire réchauffer des plats tout prêts, et, naturellement, une salle de bains et un wc séparé. C'était petit, mais il s'y sentait bien, avec un petit balcon où il avait mis une petite table et deux chaises, et une vue imprenable sur la Sainte Victoire (il était au 3e).
A 18h00, il était prêt, mais encore en caleçon. Il lui fallait s'habiller, il se demandait si Eric, qui l'avait souvent vu en maillot de bains, et connaissait son corps, préfèrerait qu'il soit déjà à poil, du moins peu vêtu, ou habillé, et, dans ce cas, comment.
Il préféra s'habiller, et choisit une tenue qui, se dit-il, mettrait en valeur les formes de son corps encore musclé malgré l'arrêt du sport, même s'il l'était moins qu'il y a six mois.
Un jean taille slim, qui faisait bien ressortir son paquet et ses fesses, et un tee-shirt à manches longues bien juste au corps, qui faisait ressortir les pointes de ses tétons.
Quand il fut ainsi habillé, il ne put s'empêcher de se mettre la main au paquet, sur ses fesses, puis ses tétons, dans quelques minutes, tout cela serait à la disposition d'Eric.
Il alla se griller une cigarette sur le balcon, et se servit un verre d'alcool fort.
Il avait déplié son canapé et l'avait recouvert d'un drap, tout était prêt pour le passage à l'action, et son dépucelage.
Il pensa aussi aux 100€, qui seraient les bienvenus, ses parents lui payaient son appart, quand même, mais ne lui donnaient pas d'argent régulièrement, il fallait qu'il se débrouille avec ce qu'il gagnait à Carrefour, où il faisait le plus d'heures possibles ...
Eric avait trouvé facilement la résidence où habitait Ugo, et put se garer à proximité. 17h57, il était sacrément en avance, et se dit même que le jeune homme, qui lui avait dit finir à 18h00, n'était pas encore rentré. De ce qu'il savait, les facs n'étaient pas très loin, et Ugo devait faire le trajet à pied.
Il n'avait pas osé lui demander, mais il espérait que le garçon prendrait une douche avant de le recevoir, il avait horreur de ces escorts qui sentaient la sueur et avaient les parties et surtout le cul odorants, c'était vraiment pas son truc.
Egoïstement il savait que lui ne se serait pas douché avant le plan, mais, bon, il s'était douché le matin, et ça allait, on était en hiver, et il n'avait pas trop transpiré.
Et puis, après tout, c'était lui qui payait ...
Il avait mis la radio, c'était les infos, et il se retrouva vite à 18h15. Depuis qu'il était là, il n'avait pas vu de jeune homme entrer dans la résidence, mais il n'avait pas regardé en permanence.
Il s'était dit qu'à 18h20 il enverrait un sms.
- Salut, je suis garé pas loin, je suis un peu en avance, j'imagine que tu viens de rentrer, je te laisse te préparer tranquillement.
Il espérait qu'Ugo comprendrait l'allusion ... La réponse, qui lui parvint rapidement, le rassura :
- oui, salut, je suis là, le temps de prendre une douche, je t'appelle quand je suis prêt.
- Oui ok, à tout.
Ugo l'avait déjà prise sa douche, et il était prêt, mais, bon, on avait dit 18h30, et il voulait faire attendre Eric ... comme pour se faire désirer.
Il se sentait vraiment chaud, se caressait le paquet ... et regardait l'heure à son tel.
Il attendit 18h28 pour appeler Eric. Ca y est, dans quelques minutes, il serait là.
Il lui expliqua l'accès à la résidence, le code du portillon, puis l'immeuble où il habitait, le B2 - il y en avait quatre - au fond à gauche.
La porte d'accès de l'immeuble était défectueuse, et, dans l'attente de réparations, restait ouverte en permanence.
3e étage, avait-il expliqué à Eric, qui avait pris l'ascenseur.
Ugo avait entrouvert la porte d'entrée de son appart, et attendait à l'intérieur.
Il entendit le bruit de l'ascenseur, puis la porte qui s'ouvrait, à quelques mètres, au bout du couloir, des bruits de pas, toc toc sur la porte, qu'il tira, Eric était là, devant lui.
- Salut, entre, dit-il en lui faisant la bise.
- Salut Ugo, content de te voir.
- Mets toi à l'aise, ça va ?
Eric avait enlevé son blouson en daim, Ugo le prit, il fut sensible à son odeur agréable, mélange de cuir retourné et de mâle, et il le posa sur son lit.
Il se retourna vers Eric, qui s'était avancé vers lui, s'approcha encore. Les deux hommes se regardaient dans les yeux, Eric avait remarqué la tenue d'Ugo, sexy à souhait, et avait envie de tout toucher. Leurs visages étaient alors bien près l'un de l'autre, Ugo avait envie de se laisser faire, Eric le sentit, vint poser sa bouche sur celle du garçon, les deux hommes se lancèrent alors dans un baiser fougueux qui dura un long moment.
Leurs langues se mélèrent, c'était une bonne pelle, comme Eric les affectionnait, d'autant que ça faisait un moment qu'il n'en avait pas eu l'occasion. C'était super agréable, il trouvait qu'Ugo embrassait très bien. Il devait avoir de l'expérience, pensa-t-il, alors que le jeune homme n'avait juste là embrassé que des filles.
Pendant ce long baiser, Eric prit l'initiative de caresser le corps du garçon ; en haut, il n'avait qu'un tee-shirt à manches longues, juste posé sur le pantalon, ce qui permit à Eric d'accéder aisément à sa peau, et aux endroits qui lui faisaient envie : ainsi, il glissa sa main sous le vêtement et caressa le bas de son dos, puis s'aventura sous le jean et caressa ses fesses, d'abord sur, ensuite sous le caleçon.
Ugo semblait apprécier et s'était rapproché encore d'Eric, il était alors littéralement collé à lui, et commençait à bouger son corps et à le frotter contre celui d'Eric, il voulait le chauffer, se rendre désirable, car il attendait d'Eric, pour cette première fois, qu'il lui fasse tout ... il avait tant attendu...
Eric n'imaginait pas qu'Ugo était puceau, il pensait au contraire qu'il avait dû commencer jeune et de ce fait avait beaucoup d'expérience, et la façon dont le jeune homme se comportait et répondait à ses gestes le confortait dans cette idée.
Tout en continuant à l'embrasser, il glissa ses mains devant et les remonta jusqu'à toucher les tétons du garçon, l'un puis l'autre, il les sentait un peu gros, et pointus, comme il les voyait quand il le matait à la piscine. Ugo avait la peau douce, ce qu'il appréciait.
Et enfin il lui mit la main au paquet, qui enserrait une bite que l'on sentait déjà dure.
Eric avait compris que c'était à lui de prendre les initiatives, et il trouvait ça normal, privilège de l'âge, et du "client" (il n'oubliait jamais ce "détail").
Il détacha sa bouche et sa langue de celles d'Ugo, mais celui-ci revint à la charge et l'embrassa de plus belle, au risque de lui faire perdre l'équilibre. Les deux hommes en sourirent, Eric prit Ugo par la main et lui dit :
- on va sur ton canapé ?
- oui, lui sourit Ugo dont la bite dressée était comprimée par le jean moulant qu'il portait. Debout tous les deux au bord du lit, Eric lui enleva le tee-shirt à manches longues qu'il portait, et Ugo se retrouva torse nu.
Eric posa sa bouche sur le téton gauche et commença à l'aspirer, il sentit durcir la pointe, ce qui déclencha chez le jeune garçon un soupir, de plaisir et de désir.
Eric se régalait du spectacle : Ugo, torse nu et en jeans, avec dessinée la bosse de sa bite, était sexy à souhait.
Il avait envie de le bouffer de partout, et il allait se régaler, il en salivait à l'avance.
Il avait également envie de le foutre totalement à poil, pour pouvoir continuer à mater et à bouffer.
Il déboutonna son jean (les trois boutons successivement), ce qui n'était pas facile, Ugo se laissait faire mais ne l'aidait pas. Il était désormais en caleçon, sa bite dure à portée de main et de bouche.
Eric ne pouvait plus attendre, il se mit à genoux, toujours habillé, devant Ugo, approcha sa bouche de sa bite, commença à l'enserrer de ses dents par dessus le caleçon, très vite, la mit à l'air, et ouvrit sa bouche pour l'engloutir.
Eric ressentit alors une véritable extase, quelle bonne bite, Ugo ! Elle était épaisse, plus que longue, bien raide, légèrement courbée, elle avait de surcroît très bon goût, il avait confirmation que le garçon avait pris une douche, et que, comme il s'en doutait, il était d'une hygiène irréprochable. Assez vite, il sentait que sa sucée faisait de l'effet à Ugo car le bout de sa bite perlait d'une substance qu'il interprétait comme un signe de plaisir, et qui en tout cas avait aussi très bon goût.
Eric eut envie de parachever sa curiosité, il retourna Ugo, et se retrouva en face de son cul, qu'il ressentit déjà un peu serré, car il eut du mal, avec sa langue, à trouver le trou. Quand ce fut le cas, il écarta ses fesses et se mit à bouffer la rondelle du jeune homme, qui, elle aussi, avait très bon goût.
La bite et l'anus d'Ugo, il en avait rêvé, ça y est, ce soir, il les avait à sa disposition, et c'était très bon.
Ugo se retourna à nouveau, il baissa son caleçon et enleva ses chaussettes, pour se retrouver totalement nu, le sexe toujours en érection.
Eric, lui, était encore tout habillé, il se déshabilla, enleva ses chaussettes mais garda son caleçon et s'allongea sur le canapé, sur le dos. Ugo le rejoignit s'allongea à côté de lui puis lui grimpa dessus pour se mettre sur lui.
Les deux hommes s'embrassèrent à nouveau avec fougue, tandis que leurs mains exploraient leurs corps.
Eric, qui était en dessous, caressait le dos du jeune garçon, ainsi que ses fesses, qu'il malaxait entre ses mains. Son majeur droit retrouva son anus, encore mouillé de sa salive, et il le doigta légèrement.
De son côté Ugo frottait sa bite contre le caleçon d'Eric, continuait à l'embrasser avec la langue et se serrait contre lui.
Eric se dégagea de l'étreinte, et enleva son caleçon, ce qui lui permis de dégager sa bite qui était bien en érection.
Il en était rassuré car, depuis quelque temps, il rencontrait des soucis à ce niveau : il avait du mal à bander, même quand il se branlait, il arrivait d'ailleurs à jouir sans bander. Et quand il se faisait des plans avec des jeunes, il ne bandait pas toujours, comme il était en général passif, ce n'était pas un trop gros problème, mais quand même ... Ça lui faisait souci, et il n'en parlait à personne, le seul à qui il aurait pu en parler, c'était Samir, mais il n'osait pas.
En tout cas, ce soir-là, la vision, la proximité du corps d'Ugo l'avaient stimulé sans problème, et il bandait bien.
Ugo se décala, et fit basculer le haut de son corps pour que sa tête se rapproche du sexe d'Eric qui, comprenant le mouvement, se cala bien sur le dos, la tête appuyée sur le coussin du canap, les jambes écartées, la queue offerte.
Ugo s'en approcha avec sa bouche, la prit en mains et commença à l'avaler. Lui aussi savourait ce moment qu'il attendait.
Il la trouvait belle et bonne, et s'appliqua à la pomper bien à fond.
Pendant qu'Ugo le suçait, Eric lui caressait les cheveux, qu'il avait plutôt longs, ce qui lui allait bien. Il lui tapotait la joue aussi, bon petit, tu suces bien. Là encore Eric ne pouvait pas se douter que c'était (presque) la première fois d'Ugo.
Eric savourait ce moment, cette pipe était vraiment très agréable, la bouche d'Ugo était chaude, humide, accueillante, et sa bite s'y sentait bien.
A un moment l'extase était telle qu'Eric ferma les yeux pour savourer l'instant.
Quand il les rouvrit, Ugo continuait à pomper, et Eric apprécia le spectacle du jeune garçon prenant manifestement son pied à le satisfaire.
Il en profita pour caresser le torse imberbe d'Ugo, et ses tétons agréables au toucher, qu'il n'avait pas assez bouffés.
Eric était content de bien gérer son érection, après avoir eu peur de ne pas bander, il avait peur aussi de jouir trop vite.
Mais ce n'était pas le cas, il bandait bien à fond, savourait la sucée d'Ugo et avait la satisfaction de ne pas encore ressentir la montée de la sauce.
En fait, Eric avait envie de mettre sa bite dans le cul d'Ugo, il faisait ça rarement, mais avec Ugo, il en avait très envie, et ce depuis qu'il fantasmait sur lui et s'imaginait le baiser et le chevaucher.
Prendre possession de son cul, tel était le fantasme suprême, le Graal en somme.
Eric en brûlait d'envie, et il sentait que ça allait se faire.
Il commença par redresser sa tête de l'oreiller, et se courba en avant pour explorer le dos d'Ugo, jusqu'à sa croupe, qu'il désirait.
Le jeune homme, qui avait compris la manoeuvre et, à vrai dire, l'attendait, enleva sa bouche de la bite d'Eric, les deux hommes se sont regardés un instant, Eric lui murmura : "Donne ton cul".
Ugo savait que le moment tant attendu était arrivé, il allait enfin connaître le plaisir anal, il en avait rêvé tout seul dans son lit en se branlant et en se doigtant, depuis leur contact sur Planet, il s'était fait à l'idée que le premier qui le baiserait serait Eric, et ça lui convenait. Il n'était pas amoureux, heureusement se dit-il, et il savait qu'Eric ne l'était pas non plus, mais au fond de lui Ugo savait qu'il le désirait, il ressentait une profonde attirance pour cet homme qui aurait pu être son père et dont il voulait devenir à la fois l'amant, le gigolo, le jouet sexuel.
Mais pas que ça : il voulait le posséder, l'envoûter, le transformer en Daddy sugar, il voulait se faire entretenir, se faire servir, contre la location de son corps, de sa bouche, de son cul, de sa bite, pour son propre plaisir de surcroît, ça valait le coup.
Ugo se retourna, cabra son postérieur, écarta ses fesses, et les offrit à la disposition d'Eric.
Voir ainsi le cul du jeune homme offert à quelques centimètres excita beaucoup Eric, qui prit possession de son anus.
Hum... Que c'était bon, il l'avait goûté tout à l'heure, mais le garçon n'était pas encore dans d'aussi bonnes dispositions.
Cette fois, il était bien ouvert, et sa langue n'eut aucun mal à trouver l'orifice, qui s'offrait à lui.
Que c'était bon !
Eric se régalait de l'anus d'Ugo comme d'un festin, bouffer le cul d'un mec était son péché mignon, et sa pratique sexuelle favorite.
Le cul d'Ugo était bon, jeune, frais, ses fesses étaient charnues à souhait et il pouvait les malaxer à l'envi, il ne s'en privait pas.
Qu'est ce que c'était bon ...
En même temps, cet anulingus lui permettait de préparer l'orifice du jeune homme pour la pénétration suprême qui se profilait.
Il avait apporté des capotes, et aussi de la vaseline, qu'il avait depuis qu'il s'était blessé à la tête, pour faire cicatriser ses plaies.
Il ne s'en était jamais servi, mais il se doutait que le jeune homme serait serré, et il voulait que le coît soit agréable.
Il alla les chercher, le moment était délicat, car il ne fallait surtout pas débander. Il eut envie du spectacle d'Ugo, du bon côté du corps, sur le dos, qu'il voit sa belle gueule et son torse si sexy, c'était un gage pour ne pas débander.
Ugo se laissait vraiment faire, il n'était guère entreprenant, mais ses attitudes, les positions jambes écartées qu'il prenait montraient bien qu'il en avait envie.
Eric releva les jambes et dégagea sa croupe juvénile, il enduit ses doigts de vaseline et en passa, d'abord autour de l'orifice, puis à l'intérieur. Le produit graissait bien le conduit, il voulait le transformer en chatte, se disant que pour lui ce serait plus agréable et pour Ugo moins douloureux.
Le garçon était prêt, offert, son anus préparé à recevoir la bite d'Eric qui ne demandait qu'à s'y introduire.
C'est avec à la fois de l'appréhension, mais aussi de l'excitation qu'Eric approcha son sexe en érection, revêtu d'un préservatif qu'il avait enduit de vaseline, de l'anus d'Ugo. Il l'introduit lentement, à sa grande satisfaction, il entra facilement, il poussa bien à fond, jusqu'à ce que sa bite soit totalement dans le conduit du jeune homme qui esquissa une grimace et poussa un léger soupir.
Eric commença le mouvement de va et vient qui le fit explorer les entrailles d'Ugo qui se mit à gémir de plus en plus fort.
L'excitation était à son comble, Eric sentait que sa bite avait encore durci , et qu'il lui fallait à la fois prendre du plaisir et en donner à Ugo.
Le jeune homme prenait vraiment son pied, il en avait rêvé de ce moment et appréciait la délicatesse d'Eric. Devant ses assauts, il se sentait comme une femme, la vaseline lui procurait la sensation qu'il mouillait véritablement et il avait la satisfaction de bien encaisser les coups de butoir de son aîné.
Les deux hommes ressentaient alors beaucoup de plaisir, et un genre de communion qui les comblait.
Eric avait pris son rythme de croisière et baisait Ugo comme on prend une femme... en mieux.
Il regardait le garçon grimacer, gémir, soupirer, la bouche ouverte, et vint blottir sa tête au creux de son épaule.
Il avait vraiment la sensation de lui faire l'amour, comme il l'avait rarement fait à un mec. Quel pied...
Ugo aussi prenait du plaisir, il ne ressentait plus aucune douleur, que du plaisir, et il savourait le moment où il se donnait à Eric qui lui aussi, visiblement, prenait son pied.
A force d'aller et venir dans le cul d'Ugo, Eric sentait qu'il ne pourrait plus tenir très longtemps, il avait envie de jouir à l'intérieur, le préservatif le permettait, et il se disait qu'Ugo n'aurait rien contre. Il voulait que le jeune homme ressente son éjaculation, et se sente comme fécondé de l'intérieur.
Il n'aurait jamais imaginé que cette rencontre tarifée se passe comme ça, et qu'il y ait une telle alchimie entre leurs deux corps, entre leurs deux personnes. C'était trop bon. L'excitation montait de plus en plus, ses mouvements s'accéléraient, Ugo haletait de plus en plus fort. L'extase allait arriver.
Eric ne sentit même pas le moment où il allait éjaculer, il ne put rien retenir en tout cas, et ses giclées entraînèrent un râle rauque de plaisir intense.
Ugo ressentit fortement en lui les giclées de foutre d'Eric, heureusement stoppées par le préservatif.
Eric eut du mal à reprendre sa respiration, et avait l'impression de ne pas arrêter de se vider dans le cul d'Ugo.
Il se cala la tête au creux de son épaule et resta un long moment ainsi, immobile, à reprendre son souffle.
Hugo passa ses mains autour de son dos, se serra contre lui, il se redressa et lui sourit avant de lui déposer un baiser sur sa joue.
Pendant que lui débandait lentement et se retirait du trou d'Ugo, il réalisa que le jeune homme, lui, non seulement n'avait pas joui, mais bandait encore bien à fond.
Il se retira complètement, et enleva la capote en prenant soin de ne pas faire couler le sperme à l'extérieur, d'autant qu'il y en avait une sacrée quantité...
Ugo, dégagé de son étreinte, avait toujours en tête sa volonté de tout essayer pour cette première fois, et avait très envie de baiser Eric, même s'il se doutait que celui-ci ne pouvait pas être dans les meilleures dispositions, ça l'excitait presque davantage.
Comme Eric était désormais sur le dos, il se mit sur lui et frotta sa bite contre son entrejambe, il avait vraiment envie de le pénétrer, et n'avait envie ni de capote, ni de vaseline, il verrait bien si Eric à un moment l'arrêterait, il serait toujours temps d'en mettre.
Mais Eric n'avait pas envie de l'arrêter, il avait compris que le jeune homme voulait le baiser, et, même s'il venait de jouir, cette perspective l'excitait et le flattait.
Il écarta les jambes, rapprocha son orifice de celui d'Ugo et ressentait dans ses entrailles une très forte envie de bite.
L'idée qu'un garçon de 19 ans voulait l'enculer le mettait en transe et flattait son ego de vieux male complexé.
Bien sûr il se disait que c'était dans le cadre d'une relation tarifée, mais il avait joui, et le jeune escort n'était pas obligé de continuer le plan, il se disait que s'il le faisait c'est qu'il en avait envie, et cette idée le comblait.
Avec ses mains il écarta ses fesses, pour dégager au maximum son trou afin qu'Ugo puisse y enfoncer sa bite.
Il réalisa alors que la jeune homme n'avait pas mis de capote, mais il s'en foutait, au contraire, se disait-il, ça n'en serait que meilleur, il se disait bien qu'à force de vivre comme ça dangereusement il finirait un jour par le payer, mais il s'en foutait.
Ugo eut la délicatesse de s'enfoncer doucement et progressivement, et, même, de commencer les mouvements de va et vient alors que sa bite n'avait pas entièrement pénétré l'anus d'Eric qui, du coup, eut moins mal.
Il réalisa à ce moment-là l'absence aussi de vaseline, mais, tant pis, c'était trop tard.
Les mouvements de va-et-vient d'Ugo s'intensifiaient un peu, Eric sentait bien sa bite, qui était bien grosse et bien dure.
Ugo prenait son pied, mais sentait sa bite au bord de l'explosion, il en avait presque mal, et il lui fallait se soulager.
Il la retira du trou d'Eric, se branla deux secondes et déchargea la purée sur son ventre. Les giglées étaient impressionnantes, et l'une d'elles atteignit même le visage d'Eric. Ugo se vida en gueulant littéralement tellement le plaisir était intense et difficile à contenir. Quand, enfin, plus rien ne sortit de son sexe encore turgescent, il s'affala à côté d'Eric, pour éviter que son corps ne soit au contact de son sperme qui enduisait tout le ventre d'Eric, jusqu'à sa joue.
Pendant que le jeune homme reprenait lentement sa respiration, Eric en profita pour se lever et alla s'essuyer à la salle de bains.
Il mit un moment à tout enlever.
Ugo lui demanda s'il voulait prendre une douche, mais, non, Eric n'avait pas envie de se mouiller et voulait aussi conserver sur sa peau la sensation du sperme du jeune garçon.
Il remit son caleçon, qu'il eut du mal à retrouver au pied du canapé.
Il regarda l'heure sur la box de l'appartement d'Ugo, 19h12 ... Ça va, il avait encore un peu de temps, et n'avait pas envie de partir tout de suite.
C'est là qu'il eut la confirmation que, pour lui, Ugo n'était pas un escort comme les autres.
Il revint s'allonger à côté de lui, le drap qu'avait mis Ugo sur son canapé était humide de la transpiration des deux mâles en rut, ce n'était pas très agréable, mais ça lui permettait de regarder Ugo de près.
Le jeune homme s'était allongé sur le dos, avait fermé les yeux, et donnait l'impression de s'être endormi.
Eric le regardait, et le trouvait vraiment beau, sexy, il avait débandé, mais pas complètement.
Il le caressa doucement sur le torse, de façon plus sensuelle que sexuelle, et aposa un baiser sur la bouche du jeune homme.
Ugo finit par rouvrir les yeux et lui sourit :
- T'as aimé ?
- Grave ... Toi aussi non ?
- Ouais, c'était cool...
Ugo était satisfait de cette première fois, et Eric, aux anges.
Les deux hommes n'ont guère parlé durant les minutes qui suivirent, un peu de gêne, sans doute, peut-être aussi n'avaient-ils rien à se dire de particulier, il faut dire également que l'un comme l'autre avait du mal à reprendre complètement son souffle après ce rapport si intense.
L'heure passant, Eric finit par se rhabiller, Ugo, lui, se leva mais resta complètement à poil, ce qui permit à Eric de bien le mater, notamment son cul, qu'il venait de posséder et qui était la partie de l'anatomie de l'homme qu'il préférait.
Il sortit de la poche de sa veste les deux billets de 50 qu'il avait préparés, les tendit à Ugo qui le remercia, et alla les poser sur sa table de nuit.
Le garçon ne remettait toujours pas son caleçon, Eric se demanda s'il le faisait exprès pour continuer à le chauffer, peut-être après tout il était tout simplement bien comme ça.
Il était temps de prendre congé, Eric approcha son visage de celui d'Ugo et lui apposa un baiser sur la bouche.
- A bientôt ? L'interrogea le jeune homme.
- Sûr ... Tu me feras un prix si on fait ça régulièrement ?
- Ouais, on en avait parlé, pas de souci.
Eric quitta l'appartement d'Ugo le coeur léger et ressentant le profond bien-être de celui qui venait de faire l'amour et de bien se vider.
Quand la porte fut fermée, Ugo lui aussi se sentit content, cette première fois s'était bien passée, il avait pris son pied, et tout ce qu'il avait essayé lui avait plu.
Il resta à poil, ce qui lui procurait des sensations qui l'excitaient.
Il se sentait bien, apaisé, puissant.
Il alla récupérer sa Go Pro qu'il avait dissimulée à l'intérieur d'une petite enceinte, posée sur l'étagère qui surplombait son canapé, et qui continuait à enregistrer.
Il était sûr qu'Eric n'avait rien remarqué, et sourit de sa trouvaille, qu'il avait cogitée depuis la veille.
Il n'était pas qu'un tas de viande que les vieux pouvaient avoir à leur disposition, il avait aussi un cerveau et savait s'en servir.
Il se rendait compte qu'il n'était pas rassasié.
Cette bonne baise l'avait mis en appétit, les deux billets de 50, posés sur sa table de nuit, aussi.
Il s'allongea sur son lit, toujours à poil, se mit sous la couette car il commençait à avoir un peu froid.
Il prit en main son téléphone, regarda vite fait ses messages. Il y en avait un d'Eric : "j'ai beaucoup aimé ce moment, cher Ugo, merci, porte-toi bien et à très vite."
Il sourit, de satisfaction, de fierté, et de bien-être : un client satisfait est un client qui revient, se dit-il ...
Il n'avait pas envie de lui répondre tout de suite. Il avait envie d'une autre bite, le plus vite possible. Il se connecta sur le site, tapa "Minetdaix" et son mot de passe, que cette fois il n'avait pas oublié.
Trois messages l'attendaient ... il n'aurait que l'embarras du choix ...
Nouvelle commencée le mardi 31 janvier 2023 à 19h55
achevée le vendredi 10 février 2023 à 3h25 relue dans la foulée
Eric venait de déposer Marc-Antoine à la piscine, pour son entraînement quotidien, et rentrait chez lui.
Comme il en avait la mauvaise habitude, il jeta un oeil à son portable alors qu'il était au volant, et vit qu'un sms venait d'arriver, depuis un 07 qu'il ne connaissait pas.
"Bonjour, c'est Ugo. Ce serait possible de se voir ?"
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Eric a été surpris. Ugo ? A priori il n'en connaissait qu'un, un ancien coéquipier de Marc-Antoine, qui avait arrêté le water-polo en septembre, mais il était étonné de ce message.
Un instant, il se demanda comment Ugo, si c'était bien lui, avait eu son numéro, mais il se dit que c'était sans doute par Marc-Antoine.
Et puis peu importe : il voulut en avoir le coeur net, et composa le numéro qui lui avait envoyé le sms.
C'était bien le Ugo auquel il pensait, il voulait le voir, lui parler, c'était important, il était dehors, pas très loin de chez lui, il lui proposait de l'attendre à un endroit qu'Eric connaissait, le parking du labo Human Fab, où ils étaient souvent allés faire des tests à l'époque du covid.
Quand Eric raccrocha, il était à la fois perplexe, intrigué, mais aussi curieux et impatient de savoir ce que Ugo avait à lui dire.
Ce d'autant que ce jeune garçon lui plaisait, et, depuis quelque temps, il appréciait les moments où il le croisait. Il le connaissait depuis un peu moins longtemps que les autres de l'équipe puisqu'il était parmi les plus âgés (il allait avoir 19 ans en avril) mais, à la fin de la saison dernière (2021-2022), lors des préparations de matches auxquelles il participait, c'était celui qu'il matait le plus, avec une gourmandise qu'il espérait discrète.
Au départ, Eric n'avait pas spécialement flashé sur Ugo, ceux qui lui plaisaient, c'étaient plutôt Célestin, Wahid, Tahir ... Ugo, il le regardait à peine, et sans intérêt particulier. C'est petit à petit que c'est venu, ses formes, sa belle petite gueule, son double duvet, entre les seins et sous le nombril, sa moue boudeuse ... Comme il était gardien remplaçant de l'équipe pro, Eric profitait de la position où il se mettait dans les gradins pour bien le mater. A ce moment là il ne savait rien de lui, mais avait aussi envie de le connaître.
Il avait pu un peu mieux le connaître lorsqu'il l'avait emmené un samedi après midi à Marseille avec Marc-Antoine, pour un match. Dans la voiture, il avait beaucoup parlé, de ses parents divorcés, qui ne s'intéressaient pas beaucoup à lui, pensait-il, de sa terminale un peu poussive, avec le bac qui se profilait, du water-polo qu'il voulait arrêter. Eric finalement découvrait la voix de ce jeune garçon, alors tout juste majeur, et, lui qui était si sensible au timbre d'une voix, il la trouvait grave et chaleureuse. Ce jour là il avait retrouvé dans le regard d'Ugo le fond de tristesse, comme de mélancolie, qu'il avait déjà perçu à la piscine lorsqu'il le regardait. Il était sensible aussi au léger sourire que le garçon lui adressait quand il croisait son regard.
Eric aimait les formes de ces jeunes sportifs, bien foutus, quasi tous imberbes sur le torse, qu'il avait vus grandir pour la plupart, et qui devenaient vraiment attirants maintenant qu'ils arrivaient à l'âge adulte. Il aimait les mater, discrètement espérait-il, ils semblaient si vulnérables, avec comme protection un simple maillot de bain ras le duvet et qui, s'il n'était pas suffisamment bien mis, permettait un début de vue plongeante sur les fesses.
Parfois, dans un match, Eric ne matait qu'Ugo, il se demandait quelle vie sexuelle était la sienne, s'il avait une copine ... Ses antennes de "détection de pédé" vibraient légèrement à son contact, mais sans certitude. Par commodité, il l'imaginait bi, et il se demandait sur quel type de scène il pouvait bien se branler.
Il n'allait pas tarder à être fixé.
Lorsqu'Eric entra dans le parking, particulièrement sombre, d'Human Fab (nous étions en janvier et il faisait déjà nuit à cette heure-là), Eric ne vit pas tout de suite Ugo. Peut-être n'était-il pas encore arrivé ... peut-être ne viendrait-il pas ... Si ... Le garçon était un peu plus loin, adossé contre un arbre. Manifestement, lui non plus ne l'avait pas vu. Il lui fit un signe de la main, ainsi qu'un appel de phare, et le jeune homme vint à sa rencontre. Il le distinguait mal, il faut dire qu'il était habillé tout en sombre. Quand il se porta à sa hauteur, Eric lui ouvrit la porte et l'invita à rentrer et à s'asseoir. Dehors, il faisait bien froid : 1°, indiquait le thermomètre de la Peugeot.
Comme par réflexe, les deux hommes se firent la bise, c'était la première fois en fait, puisqu'avant il y avait le covid, et encore avant ils ne se connaissaient pas, pas au point de se faire la bise en tout cas.
Les joues du jeune garçon étaient glacées et raides, celles d'Eric devaient être rouges et chaudes, à cause de la chaleur de l'intérieur de l'habitacle, à cause aussi de la tension intérieure qu'il ressentait, une forme de trac, mêlée à l'impatience de savoir, une certaine excitation, mais aussi un peu d'angoisse, le tout, mêlé, donnant un mélange incandescent.
- Alors, Ugo, ça va ?
Il l'avait croisé récemment, dans les tribunes de la piscine, et ils avaient échangé deux minutes ; Eric avait oublié précisément les études qu'il faisait, il se souvenait que ça n'avait pas l'air de l'emballer, et aussi qu'il travaillait le week-end à Carrefour ; du coup, vu qu'il lui avait tout expliqué la dernière fois, il se garda bien de lui demander ce qu'il devenait, de peur de le vexer s'il se rendait compte qu'il n'avait rien retenu.
Avec la pénombre, Eric distinguait mal les traits d'Ugo, il lui sembla qu'il avait esquissé un de ses légers sourires qui faisaient son charme, en tout cas il n'avait pas répondu.
Eric revint à la charge :
- Alors, tu voulais me dire quoi ?
C'était un peu direct et un peu sec, Eric s'en était rendu compte, et il n'obtint pas d'autre réponse qu'un long silence, du moins dans un premier temps, car Ugo finit par dire :
- Minetdaix, c'était moi.
- Quoi ?
- ... Sur planet ...
Eric ne réalisa pas tout de suite, ou plutôt si... et très vite en fait ...
Planet ... Le site de rencontres gay, où l'on pouvait trouver des escorts... Minetdaix ... Mais oui, la veille au soir, lors d'une de ses fréquentes connexions, Eric avait "branché" un jeune escort, apparemment nouveau sur le site, qu'il n'avait jamais vu aparavant en tout cas, et dont il n'avait eu que des photos floutées. Lui, par contre, lui avait envoyé deux photos, un peu anciennes par coquetterie, l'une avec des lunettes de soleil, mais l'autre où l'on distinguait nettement son visage.
Il avait bien remarqué qu'après cet envoi il s'était écoulé un certain laps de temps, plus long en tout cas qu'entre les précédents échanges, mais il n'avait pas fait plus cas que ça, d'autant qu'à un moment son interlocuteur avait repris contact ... mais pour lui dire rapidement qu'il devait y aller. Eric avait remarqué qu'il s'était déconnecté, et, depuis, à vrai dire, il n'avait plus pensé à cette conversation, une de plus après des centaines ...
Minetdaix, c'était donc Ugo ...
Ugo qui allait sur des sites de rencontres gays, plus précisément qui allait y proposer ses services comme escort ... Ugo qui non seulement savait désormais que lui aussi y allait, mais qui en avait la preuve...
Eric sentit un frisson lui parcourir l'échine. Démasqué ... Pire, au sein du club de sport de Marc-Antoine...
Qu'allait donc faire Ugo de cette information ?
Dans ces cas-là, Eric s'imaginait toujours le pire, il pensait au chantage, au déshonneur, il craignait la divulgation de l'info, ne serait-ce que d'une capture d'écran qu'Ugo avait dû avoir le réflexe de capter, sans parler de la conversation entière où Eric lui avait dévoilé sans fard son attirance pour les jeunes, ses pratiques sexuelles, dans les moindres détails, et dans le langage cru qu'on utilise dans pareille circonstance.
Eric, totalement interloqué, ne pouvait prononcer un mot. Dans la voiture, le silence commençait à devenir pesant. Ce fut Ugo qui le rompit:
- Je vous plais ?
- Pardon ?
- Hier Minetdaix semblait vous plaire, et répondre à vos attentes. Maintenant que vous
savez que c'est moi, c'est toujours le cas ?
Eric ne sut que répondre ; il s'attendait à tout, sauf à ça.
Le garçon continua :
- Bon, maintenant, vous savez pour moi, et je sais pour vous. On pourrait peut-être
s'entendre ?
La phrase était ambiguë : que voulait-il dire par là ?
Eric ne put s'empêcher de repenser au chantage... mais au même instant comme une lueur lui apparut : vu les termes de leur conversation de la veille, et si ça voulait simplement dire qu'ils pouvaient s'entendre pour, moyennant finances, faire du sexe ensemble ?
Eric s'accrocha à cette idée, et voulut croire que le jeune garçon n'avait pas de mauvaise arrière-pensée.
Il arriva juste à murmurer un faible : "Ouais...".
Il sentit, plutôt qu'il ne vit, un sourire sur la face d'Ugo, qui revint à la charge :
- "Alors, je vous plais ?"
Eric n'a jamais compris pourquoi, à ce moment-là, il n'a pas dit la vérité à Ugo, que, oui, bien sûr, il lui plaisait. Ugo le savait en plus, alors pourquoi cette question ?
Il préféra ne pas répondre, et s'en tirer par une pirouette : si vous ne savez pas quoi répondre à une question, posez donc une autre question ... Comme dans Rabbi Jacob ...
- Et moi, je te plais ?
- Oui.
A sa grande surprise la réponse du jeune garçon ne s'était pas fait attendre.
Une fois de plus il ne sut quoi dire. Ugo s'impatienta.
- Je ne vous plais pas, c'est ça ? Vous fantasmez sur un petit jeune derrière votre écran, et, au moment de passer à l'acte, y a plus personne ...
Ugo commençait à s'énerver, sa voix devenait plus forte, son ton, limite hargneux ...
- Moi je ressemble à rien ... Vous préférez Célestin ou Tahir j'imagine ...
Puis, après un silence, les mots que, depuis le début, Eric craignait :
- De toute façon vous avez pas le choix ... J'ai gardé toutes nos conversations, et surtout
vos photos... En un clic je peux inonder toute la ville ... et ce serait surtout dommage que Marc-Antoine l'apprenne ...
Eric ne pipait mot, tout ce qu'il craignait depuis qu'Ugo était monté dans sa voiture était en train de se réaliser... Le petit con pensa-t-il ... Il le regarda... La lumière des phares d'une voiture qui entrait dans le parking éclaira le visage du jeune homme, qui le toisait : "non tu ne ressembles pas à rien, non ce n'est pas, ce n'est plus Célestin ou Tahir que je regarde à la piscine, c'est toi ..."
C'étaient les mots qu'Eric avait envie de lui dire, qu'il aurait dû lui dire ... mais aucun son ne sortit de sa bouche.
Et, une fois de plus, ce fut Ugo qui rompit le silence:
- Bon ... Je vous laisse réfléchir ... Vous avez mon numéro ...
Sa voix s'était un peu radoucie, mais, après avoir ouvert la portière, et avant de partir, Ugo lui lança : "N'oublie pas tout ce que je t'ai dit ... Alaincherchejeunemec".
La portière s'était refermée, Hugo l'avait bien claquée... Eric resta un moment sans bouger, comme hébété. Ce fut le froid qui le réveilla de sa torpeur, le parking était vide, silencieux. Ugo devait être loin maintenant ... À moins qu'il ne soit resté dans quelque coin à l'observer ... Ou alors était-il déjà en train d'inonder la ville comme il l'avait dit ...
De toute façon il ne pouvait rien faire désormais ; il devait une fois de plus subir les événements et, pour sauver sa peau, une fois de plus la jouer fine ... que faire dans l'immédiat ?
Il regarda sa montre, ça ne valait pas le coup de rentrer chez lui, mais il avait envie de quitter cet endroit sombre, presque glauque, et de retrouver au plus vite les lumières de la ville, reprendre aussi son rôle d'hétéro modèle qui, dans ces moments-là, le rassurait ...
Il démarra la 208, et reprit la route de la piscine, il attendrait dans la voiture la fin de l'entraînement, au moins il serait dans un endroit éclairé.
De son côté Ugo était rentré chez lui. En chemin, ses pensées étaient partagées. Soulagé que ce moment, qu'il appréhendait un peu, soit passé. Il trouvait qu'il s'en était bien tiré, mais il enrageait de voir que finalement Eric ne s'intéressait pas à lui.
Ça le renvoyait une fois de plus à son mal-être. Quand il se regardait dans la glace, il se trouvait quelconque, insignifiant ; quand il était au milieu d'autres, il avait l'impression que personne ne s'intéressait à lui ; au water-polo, comme il avait du mal à se concentrer et à faire preuve de constance et de régularité, les autres parfois le chambraient, se moquaient de lui, plus souvent lui gueulaient dessus, il ressentait le mépris de l'entraîneur, qui le traitait comme une merdre ... C'est pour ça qu'il avait arrêté.
Mais depuis ça lui manquait, il ne voyait plus grand monde, il ne faisait plus de sport, il s'était mis à fumer, et pas que des cigarettes, il regrettait l'ambiance de ce club, les vestiaires où ils se déshabillaient tous, ce qui lui permettait de mater. Au début c'était les gars de son âge, mais, très vite, il ne s'est plus intéressé qu'aux pros, plus ils étaient virils, poilus, âgés, plus ça lui plaisait, et il ne regardait plus trop ses coéquipiers.
Plus ça allait, plus il se rendait compte qu'en fait il s'intéressait à leurs pères, leur virilité, leurs cheveux grisonnants le faisaient kiffer, son intérêt était double, et ça le mettait mal à l'aise : quand il les voyait il se disait qu'eux au moins s'occupaient de leur fils, il aurait tellement aimé que ce soit le cas du sien, qui ne l'accompagnait jamais aux entraînements, ne venait jamais le voir aux matches. En même temps, il ressentait du désir pour ces hommes, dans ses fantasmes il se voyait comme leur chose, leur objet sexuel, et il aurait aimé que sa première fois véritable avec un mec soit avec l'un d'eux.
Jusque là ses expériences homosexuelles s'étaient limitées à du touche-pipi quand il avait 13-14 ans, une fois avec un cousin, une fois avec un camarade de classe, et, après sa majorité, il était allé un après-midi dans un sauna, à Marseille, et avait passé une soirée sur un lieu de drague, près de Martigues. Il y avait sucé un ou deux types, des vieux, s'était fait sucer rapidement, certains en avaient profité pour lui toucher le cul, il n'avait pas joui et avait vite débandé, il n'avait pas aimé, ces bites sentaient la pisse, la sueur et la crasse, il en avait même vomi.
Depuis quelque temps, il avait repéré Eric, qu'il voyait souvent le samedi après-midi lors des matches à domicile. Bien sûr ce n'était pas le plus sexy, il préférait nettement Christophe, le père d'Antoine et Marvin, mais le physique n'était pas tout, il trouvait Eric simple et sympa, il enviait même Marc-Antoine, alors qu'il ne supportait pas les blagues à deux balles et le ton arrogant de Christophe, qui se permettait de le chambrer et de le critiquer, alors qu'Eric l'encourageait toujours, il y était sensible.
A tout prendre, s'il avait dû passer un moment avec l'un d'eux, ç'aurait été avec Eric. Il n'avait pas envie que de sexe, mais aussi de câlins, de protection, d'amour, et il en manquait cruellement.
Il avait bien aimé le moment passé avec Eric l'an dernier, pour aller à Marseille ... Depuis qu'il avait arrêté il revenait dès qu'il pouvait voir un match, ça lui permettait de revoir ses anciens coéquipiers, et de le croiser. Il appréciait qu'Eric vienne lui dire bonjour et lui parler, prendre de ses nouvelles, voir comment il allait, s'intéresser à lui, quoi, alors que les autres parents ne le calculaient même pas.
Il s'est toujours senti à part dans cette équipe, à cause de l'absence des siens, que tout le monde remarquait, à cause aussi de sa véritable orientation sexuelle, qu'il sentait, petit à petit, s'installer en lui, à cause enfin de ses moindres capacités que les autres, il ne fallait pas se mentir ...
Depuis qu'Ugo avait franchi le cap des 18 ans, il avait changé, le permis et la voiture lui avaient permis de partir en vadrouille, ça lui permettait d'être seul avec lui-même, comme il disait, il avait alors l'impression de vivre dans sa tête, dans son monde à lui, et il était bien ...
A présent, il se rendait compte que les filles ne l'intéressaient plus. Comme tout le monde, pensait-il, il avait eu des petites copines, des flirts d'adolescents, et puis, quand il avait fallu aller plus loin, vers 16-17 ans, il avait eu du mal. Sa première fois, avec une fille de son âge, avait été un cauchemar. Il n'était pas à l'aise, n'avait pas trop envie, avait eu du mal à bander, encore plus à rester en érection, c'était mécanique, et au moment où il était sur la fille et la pénétrait, il lui avait fallu recourir à des pensées érotiques, et il s'était surpris à penser à des mecs.
De même, dans la rue, même s'il n'était pas totalement insensible au charme des jolies filles, c'est les mecs qu'il regardait, et notamment les vieux ... Il regardait de moins en moins les gars de son âge, mais matait les plus vieux, quand il se branlait c'est sur eux qu'il fantasmait, et il lui arrivait de penser à Eric ... notamment les soirs où il l'avait vu, il se masturbait en imaginant des trucs avec lui.
Depuis que la dernière l'avait largué, un peu avant ses 18 ans, il avait arrêté avec les filles, et en avait ressenti un certain soulagement. A quoi bon continuer, ce n'était pas son truc. Et avec les mecs, à part les épisodes décevants du sauna et du lieu de drague, il attendait, c'était le tout petit côté romantique qui lui restait, il voulait que la première fois, ce soit l'occasion de tout faire, de tout essayer, et il voulait que ce soit bien.
De plus, depuis la rentrée de septembre, sa libido le titillait, sa bite le démangeait, et il fallait qu'il se vide les couilles plusieurs fois par jour.
Il s'était renseigné sur internet, rien d'inquiétant, c'était l'âge qui voulait ça, parait-il.
Il passait de plus en plus de temps sur internet d'ailleurs, et avait fini par franchir le pas et à mater des films pornos, accessibles on ne peut plus facilement.
Ceux qui l'excitaient le plus, c'étaient ceux qui mettaient en scène des jeunes avec des vieux, et il en matait de plus en plus souvent, ça l'excitait au plus haut point.
Ugo avait vu aussi sur internet que des jeunes se louaient pour baiser avec des vieux, et ça le tentait. Il se disait que ça lui permettrait de joindre l'utile à l'agréable, de l'aider à financer son autonomie récente car il avait du mal à y arriver et se privait souvent de manger.
Et puis ça le faisait chier d'offrir sa chair fraiche à un vieux sans contrepartie, des fois ça le dégoûtait de penser qu'un vieux s'intéresse à un jeune de son âge, et il voulait le faire casquer.
Il se disait aussi que ça devait permettre d'introduire avec l'autre une certaine distance, il n'était pas qu'un tas de viande, merde.
Il avait toutefois du mal à franchir le pas, à s'inscrire sur un site, même pour dialoguer simplement via un chat, il était mal à l'aise.
Il s'était quand même renseigné sur les sites qui existaient, et avait fini par trouver Planet Roméo, basé à Amsterdam.
Un soir, il s'y était inscrit, et c'est là qu'il était tombé sur Eric.
- Salut ca va ?
- Oui bien et toi.
- Tu es nouveau sur le site ?
- Oui, je viens de m'inscrire.
- Tu as quel âge réel ?
- 19 ans. Et toi ?
- 55. Ca te dérange ?
- Non, pas du tout.
- Tu es d'Aix ?
- Oui.
- Tu proposes quoi ?
- Je suis escort.
- Oui j'avais compris, mais tu fais quoi sur le plan cul ?
- Je sais pas, tout, je m'adapte. Tu cherches quoi ?
- J'aime embrasser, caresser, sucer, me faire sucer, bouffer un cul, corps à corps, 69, sodo
à voir ...
- Ok
- Tu fais tout ça ?
- Oui (Ugo n'allait pas dire qu'il n'avait jamais rien fait ...)
- Tu prends combien ?
- 100
- Ok
- Ca te va ?
- Oui.
- Tu veux pour quand ? Ce soir ? (il fallait battre le fer tant qu'il était chaud, se disait
Ugo...)
- Non, là, je peux pas, mais je suis souvent dispo en journée, le soir ou le week-end, c'est plus rare.
- Ok
- Tu reçois ? Te déplaces ?
- Les deux.
- Tu es où ?
- Aix centre. (Ugo ne voulait pas être plus précis). Et toi ?
- Aix aussi, mais je peux rarement recevoir, je préfère me déplacer. - Ok
- Tu as des photos ?
- Non, j'ai que ça.
Là aussi Ugo se méfiait, il avait mis sur le site, en photo de profil, un cliché de son torse, mais tête coupée, et, sur sa fiche, trois ou quatre photos de lui, mais toutes floues ou floutées, où il apparaissait tête baissée, avec une casquette...
- Et toi ? Tu as des photos ?
Sur le profil, l'homme avec qui il discutait et avec qui il était près de conclure un rendez- vous n'avait mis qu'une photo d'un balcon donnant sur une montagne. Un peu juste pour se faire une idée...
- Oui, voici.
Deux photos apparurent alors sur le portable d'Ugo qui, aussitôt, reconnut Eric.
Le choc fut immense. Ugo fut à deux doigts de s'évanouir. Il en a lâché le téléphone des mains, et avait du mal à reprendre sa respiration. Quoi, Eric ? ... qui s'offrait sur un plateau, dès ses premiers pas sur le site comme escort... Ça avait un côté incroyable, irréel...
Lui, l'apparent hétéro, il s'intéressait donc aux mecs, était bi, au moins, et il se tapait des escorts, qu'il chassait sur internet ... Ugo se dit même qu'il avait dû s'en taper des jeunes minets comme lui...
Il mit quelque temps à reprendre ses espris, combien exactement, il ne saurait dire, il n'en avait même aucune idée, mais il se disait qu'il lui fallait se ressaisir, ne pas laisser échapper la si belle occasion qui se présentait à lui. Il en fut vite convaincu, il allait lui falloir jouer fin, pour précisément parvenir à ses fins.
Ugo ramassa le téléphone qui avait glissé sous son lit. Quand il revint sur Safari, il vit qu'il s'était déconnecté du site. Un moment d'angoisse, il ne savait pas comment il fallait se reconneter, le stress sans doute, il se souvenait sans problème de Minetdaix, son pseudo, mais il avait oublié son mot de passe ... Ah si ... il l'avait noté... Ouf ... Tant bien que mal il parvint à revenir sur le site ... pour découvrir qu'il avait eu plein de messages, neuf en tout ...ah.. trois d'Eric, qui, ouf (bis), était toujours connecté...
Gagner du temps, couper court à la conversation, pour réfléchir à la meilleure stratégie... Oui, Ugo en était convaincu, c'est ce qu'il lui fallait faire.
C'est avec une certaine fébrilité qu'il voulut prendre connaissance des messages d'Eric, qui, à son soulagement, n'étaient en fait que de relance :
-?
- ??
- Tu es là ?
Il lui fallait répondre :
- Cc oui je suis là, désolé, on m'a appelé au tel et j'avais déconnecté.
Eric ne tarda pas à lui répondre :
- Si je te conviens pas tu me dis, y a pas de souci.
- Non, non, du tout, mais là il faut que j'y aille. On reste en contact. - Oui, avec plaisir, à plus. Ton prénom ?
Il n'avait pas pensé à ça, et eut le réflexé de répondre :
- Théo. Et toi ?
- Alain.
- Enchanté, à plus.
Avant de se déconnecter du site, Ugo eut le réflexe d'enregistrer leur conversation qui contenait encore les photos d'Eric, il fit aussi une capture d'écran du profil d'"Alainchjmec". Tout était en place, pensa-t-il, et, au moment de reposer son téléphone sur sa table de nuit, il se sentait bien, content de lui.
Il se tourna dans son lit, s'endormit aussitôt, et dormit comme un bébé.
Ce soir-là, chez lui, Eric avait les pensées absorbées par ce qui venait de se passer. Les derniers mots d'Ugo, qui l'avait tutoyé, résonnaient dans sa tête : "N'oublie pas tout ce que je t'ai dit ... Alaincherchejeunemec" .
Ça, il n'oubliait pas ... et n'arrêtait pas d'y penser.
Il n'avait qu'une hâte, que la soirée se termine, pour pouvoir aller se coucher, et, une fois dans son lit, réfléchir tranquillement.
Le fait de se retrouver allongé dans son lit lui a fait du bien, l'a comme apaisé. Il lui fallait examiner la situation, pour pouvoir prendre la meilleure décision.
Il regarda son portable car il craignait d'y lire un message d'Ugo, qui devait s'impatienter de ne pas avoir de nouvelles, et aurait pu renouveller son chantage, du moins sa pression. Ouf, pas de message.
Il regarda l'heure, 22h42. Déjà ...
L'attitude d'Hugo le rendait perplexe. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il cherchait réellement, et ne voyait pas clair dans son jeu.
De toute façon, quoi qu'il fasse, qu'il entame une relation tarifée avec lui, ou qu'il l'envoie paître, Ugo avait toutes les cartes en main, et, à tout moment, pouvait le balancer.
Il finit par se dire que, dans ces conditions, il valait mieux en profiter. Ce garçon lui plaisait, il rêvait de se le faire, il allait en avoir la possibilité, pourquoi s'en priver ...
Après tout, peut-être qu'Ugo se satisferait de leur relation tarifée, et ne le balancerait pas. A ce moment de sa réflexion, une pensée le rasséréna : si Ugo le balançait, il devait se balancer lui-même, avouer à tout le monde, non seulement qu'il était pédé, mais qu'il se louait à des vieux, qu'il faisait la pute quoi ... Quel intérêt aurait-il à faire ça ?
Eric se sentit soulagé, non, Ugo ne pourrait pas le balancer, il ne devait pas avoir peur de cela.
Après cette soirée de cauchemar, Eric commençait à se détendre, et à, enfin, voir le bon côté des choses. Il allait pouvoir se taper Ugo, moyennant finances, mais, ça, ça ne le gênait pas, il trouvait même ça plus simple, il payait pour une prestation, comme quand il faisait venir un plombier, ou allait chez le coiffeur, ça n'empêchait pas d'avoir de bonnes relations avec le plombier ou avec le coiffeur...il pouvait donc payer pour se taper un jeune de 19 ans ...
23h17 : il commençait à se faire tard ...
"... Je vous laisse réfléchir ... Vous avez mon numéro ..." lui avait dit Ugo ... Il avait réfléchi, et il avait son numéro...
Il prit son téléphone, écrivit un sms, et l'envoya à Ugo.
"c'est ok, Ugo, et, t'inquiète, tu me plais."
A quelques km de là, Ugo commençait à trouver la soirée longue. Au début, ça allait, il s'était mis un film et avait calculé que compte tenu de l'heure de fin de l'entraînement, le temps de rentrer chez soi, de manger, etc, il ne fallait pas s'attendre à un sms d'Eric avant 22h30.
Mais, maintenant, il était plus de 23h... Et toujours rien ... Il commençait à se dire qu'il était allé un peu fort, qu'il l'avait fait fuir, qu'il avait grillé sa première et dernière cartouche, alors qu'il avait tout en mains...
23h05 ... Rien ... 23h10... Rien ... 23h15 ... Rien...
Il eut alors l'idée de se reconnecter à Plantetromeo... Il y trouva plein de messages, mais aucun d'Eric, qui, en plus, ne s'était pas connecté depuis la veille au soir ... Au fond il n'était peut-être pas si accro que ça ...
Il ouvrit aussi whatsapp, on ne sait jamais ... aucun message d'Eric...
Il resta plusieurs secondes sans rien faire, pensif, le regard vide ... Un échec de plus, décidément, comme lui avait dit son père, il n'arriverait à rien ...
Il regarda quand même son tel, il était 23h19 ...
Un message ! ... et d'Eric ...
"c'est ok, Ugo, et, t'inquiète, tu me plais."
Yes ! Le jeune garçon, torse nu sur son lit, ne put s'empêcher de se le caresser et de se mettre la main au paquet par dessus son pantacourt ... Sa bite avait vite durci ... Yes ! Il serra et agita le poing droit en signe de victoire, comme il faisait quand il venait d'arrêter un pénalty ... Yes ! Il avait eu ce qu'il voulait ... Eric à sa merci, Eric qui allait pouvoir être sa chose ... Double coup gagnant, il allait avoir son corps à sa dispo, il allait pouvoir tout essayer, tout connaître, tout apprendre, et en plus, non seulement sans payer, mais en se faisant payer ... C'était pas beau, ça ...
- oui, salut, tu en as mis du temps ...
Affecter l'indifférence ... continuer à maîtriser les choses ... prendre son temps ... rester calme ... alors qu'il n'avait qu'une envie, c'était de lui dire : "viens, et baise-moi !"...
- oui, excuse-moi, j'avais pas mal de choses à faire ce soir ...
Oh le beau menteur ... se dit Ugo ...
- oui, j'imagine ... Alors, on se voit quand ?
- Ben, quand tu veux, et quand tu peux ...
- Demain si tu veux, je finis à 18h, je suis chez moi vers 18h30, tu peux passer à ce
moment-là...
- Ok, avec plaisir, je viens chez toi donc ?
- Ben oui, on va pas faire ça dans la rue ... (ce que ça peut être con, parfois, un vieux ... se
dit Ugo en souriant ...)
- oui, bien sûr, lol, à 18h30 donc chez toi ? ... Tu me donneras l'adresse ...
- Oui, 12 chemin des infirmeries ... Tu pourras te garer devant, tu m'appelleras et je
t'expliquerai... Tu voudras faire quoi ?
- Ben on en avait parlé ... Je t'avais dit ce que j'aime : embrasser, caresser, sucer, me faire
sucer, bouffer un cul, corps à corps, 69, sodo à voir ...
Eric connaissait la phrase par coeur, et l'écrivait comme machinalement...
Ugo voulait, lui, tout essayer la première fois ... Il voulait sucer, se faire sucer, se faire bouffer et même travailler le cul (il avait noté qu'Eric n'avait pas mis qu'il voulait se faire bouffer le cul, tant mieux, ç'aurait pas été son truc), et puis, et surtout, il voulait baiser et se faire baiser ... Tout ! ... Après il s'en foutait, mais, la première fois, il voulait vraiment tout essayer ...
- oui, tu m'avais dit, suis ok avec tout ça
- Tu fais vraiment tout ça ?
- Oui
- Tu embrasses ? (avec la langue - pelles) - Oui
Il sentait l'expérience d'Eric de ce genre de "négociation", il discutait de tous les détails avant, s'assurait de l'accord de l'autre, Ugo se disait que ce devait être pour savoir où il allait et pour éviter les malentendus ...
- et tu m'avais dit 100 ?
- Oui
- Ben ok alors, on est d'accord, on se dit à demain Ugo ? - Oui, d'accord, avec plaisir
- Plaisir partagé, il me tarde de te voir ...
- Moi aussi ...
- Bonne nuit Ugo
- Bonne nuit Eric.
Ugo posa son téléphone sur sa table de nuit ... Il se sentait à la fois content, soulagé, satisfait, mais aussi excité ... Pendant la conversation par sms, il n'avait cessé de se caresser la bite, il avait maintenant envie de se soulager et commença à se branler, il vira son pyjashort, avait besoin de se sentir totalement à poil.
Allongé sur le dos, il écarta ses jambes pour se sentir bien à l'aise, dans la position de salope soumise qu'il affectionnait.
Avec sa main gauche, il descendit vers son anus, mouillé de sueur et de désir. Il avait envie de se doigter, ce qu'il faisait rarement, uniquement dans les moments de grande excitation, quand il avait envie de se sentir femelle.
C'était le cas ce soir, il bandait bien à fond, et commença à entrer un doigt dans son orifice, puis deux, puis trois ... Ça rentrait comme dans du beurre, ça l'excitait au plus haut point, trois doigts, il n'avait encore jamais fait, prometteur pour demain, se dit-il, quand il lui faudrait encaisser les doigts, puis la bite d'Eric.
Il resta ainsi, les trois doigts dans son anus, avant de commencer des va et vient qui lui permettaient d'explorer ses entrailles, tout en se branlant en même temps.
L'excitation était trop forte, il jouit très vite, et projeta sa semence sur son torse. Quel pied ... Une fois son souffle repris, il eut la flemme de se lever pour aller chercher du sopalin ou une serviette, il se contenta d'étaler son sperme sur son torse, son entrejambes et son anus, il avait ainsi l'impression de prolonger le plaisir.
Il se remit sous la couette et s'endormit aussitôt.
Eric lui aussi était content, soulagé, satisfait ... et excité ... Ouf ... la perspective du chantage et du déshonneur lui semblait s'être éloignée, ne restait que la perspective de se taper le petit Ugo qui lui plaisait tant. Pour 100 €, il allait l'avoir à sa dispo. C'était aussi ça l'avantage de payer, ça donnait l'impression, l'illusion peut-être, d'avoir le corps de l'autre à disposition pendant 1/2h, 1h parfois, ça dépendait de l'escort et du feeling, ça donnait tout son sens à l'expression "louer son corps", pour Eric, le fait de payer lui donnait le droit de disposer du corps de l'autre, et il trouvait la sensation agréable.
Il se disait bien aussi que c'était une façon de se donner bonne conscience, que, finalement, les 2-3 fois dans l'année où il arrivait à se faire des plans "gratuits" avec des jeunes (ça le flattait...) il n'y avait pas grande différence ...
Ce qui l'excitait particulièrement, c'est que, pour la première fois, il allait se faire un gars qu'il connaissait avant. Jusque là, il n'avait jamais rencontré que des mecs via internet (ou, mais il y a longtemps, dans des lieux de drague comme saunas, backrooms ou aires d'autoroutes), en tout cas des mecs qu'il ne connaissait pas avant, ça lui permettait aussi de mettre un mur d'étanchéité entre sa "vraie vie", et sa vie "parallèle", ça lui paraissait indispensable.
Là le hasard avait fait qu'il allait se taper un jeune qu'il avait rencontré dans la vraie vie, et, qui, en plus, lui plaisait vraiment, et pas que physiquement ; il n'arrivait pas à l'expliquer, mais la personnalité d'Ugo l'attirait, il avait envie de baiser avec lui bien sûr, mais, pas que. En fait, plutôt que le plan "direct" dont ils avaient convenu (et qui avait son côté excitant, bien sûr), il n'aurait rien eu contre le fait d'aller au restau avant, d'apprendre à se connaître, de discuter, et il ressentait cela rarement. Dans l'immense majorité des cas, la simple perspective de boire un verre avec un escort, même de rester 5 minutes de plus une fois le plan fini, le faisait fuir à grandes enjambées...
Mais Ugo n'était pas un escort comme un autre ... c'était Ugo ! Malgré le ton qu'il avait employé à son égard, le chantage dont il l'avait menacé, Eric avait du mal à percevoir de la méchanceté chez lui. En fait, il se rendait compte qu'il ne lui faisait pas peur, et ça le rassurait.
Jusque là, il ne le connaissait que dans le cadre du club et, comme d'ailleurs la majorité des jeunes qui en faisaient partie, autant cela pouvait être de vraies teignes dans l'eau, pendant un match, autant, en dehors, c'étaient des crèmes de gamins : gentils, polis, souriants.
Eric avait du mal à réaliser que le lendemain il allait coucher avec Ugo, il allait le sucer, lui bouffer le cul, l'enculer (se faire enculer par lui lui disait moins), l'embrasser peut-être (il avait dit oui quand il lui avait demandé), et, d'abord, il allait découvrir son corps.
Il le connaissait son corps, bien sûr, il l'avait déjà tellement maté à la piscine qu'il l'avait bien en tête, mais il lui manquait l'essentiel, du moins le petit plus.
Demain, il aurait le droit de lui enlever le caleçon et de mettre à l'air son sexe, ses couilles et ses fesses.
Les fesses, il avait déjà une idée de leur forme car en maillot de bains, c'est difficile de les cacher, mais la forme, la taille de sa bite, il n'en avait aucune idée.
Il savourait à l'avance le moment d'extase qu'allait être la mise à poil d'Ugo, il se disait que dès que sa bite serait à l'air, il la mettrait dans sa bouche, et que ce serait trop bon, il en profiterait alors pour malaxer ses fesses, il aimait trop ça.
Il imaginait le moment où il serait sur lui et commencerait à le chevaucher jusqu'à prendre possession de son cul.
Hum...
En imaginant tout cela, Eric se caressait doucement la bite, mais, ça va, il ne bandait pas trop, il ne voulait surtout pas se branler, surtout pas jouir, dans la perspective du lendemain. Il ne devait donc pas trop s'exciter, sinon, sans se vider, il ne serait pas bien.
Il essaya donc de penser à autre chose.
L'un comme l'autre a trouvé la journée longue, chacun ayant en tête ce rendez-vous de 18h30. Mélange d'excitation, d'appréhension, d'impatience.
En début d'après-midi, comme il le faisait souvent avant une rencontre de ce type, Eric envoya un sms, non de confirmation, disons de "rappel" :
- Salut ça va.
La réponse se fit attendre quelques minutes :
- Oui et toi.
- Oui, bien. Toujours ok pour tout à l'heure ? - Oui, bien sûr, et toi ?
- Oui aussi, à tout alors, bisous.
- A tout.
Eric se trouva con d'avoir envoyé ce sms, il se sentait impatient, fébrile, et avait du mal à se concentrer à son travail de l'après-midi. Pour la nième fois, il regarda les quelques photos d'Ugo qu'il avait sur son tel.
L'après-midi s'écoula tant bien que mal, et il fut l'heure d'aller chercher Marc-Antoine pour le déposer à son entraînement, qui commençait à 18h00.
La circulation était fluide, et il était 17h50 quand il put, seul, quitter la piscine.
Il était alors à moins de 10 minutes de chez Ugo, donc sacrément en avance.
Il ne savait pas qu'une fois de plus, Ugo avait séché la fac cet après-midi, qu'il s'était un peu baladé en ville et était rentré chez lui vers 16h. Il voulait avoir le temps de ranger son appart, et aussi de prendre une douche.
Appart, le mot était vide dit, il avait en fait un petit studio, mais bien équipé, avec un coin salon-salle à manger (un canap devant la télé, et une petite table ronde où on pouvait quand même manger à six) et aussi un coin chambre, avec son lit, séparé par un paravent, un coin cuisine, qui lui permettait juste de faire réchauffer des plats tout prêts, et, naturellement, une salle de bains et un wc séparé. C'était petit, mais il s'y sentait bien, avec un petit balcon où il avait mis une petite table et deux chaises, et une vue imprenable sur la Sainte Victoire (il était au 3e).
A 18h00, il était prêt, mais encore en caleçon. Il lui fallait s'habiller, il se demandait si Eric, qui l'avait souvent vu en maillot de bains, et connaissait son corps, préfèrerait qu'il soit déjà à poil, du moins peu vêtu, ou habillé, et, dans ce cas, comment.
Il préféra s'habiller, et choisit une tenue qui, se dit-il, mettrait en valeur les formes de son corps encore musclé malgré l'arrêt du sport, même s'il l'était moins qu'il y a six mois.
Un jean taille slim, qui faisait bien ressortir son paquet et ses fesses, et un tee-shirt à manches longues bien juste au corps, qui faisait ressortir les pointes de ses tétons.
Quand il fut ainsi habillé, il ne put s'empêcher de se mettre la main au paquet, sur ses fesses, puis ses tétons, dans quelques minutes, tout cela serait à la disposition d'Eric.
Il alla se griller une cigarette sur le balcon, et se servit un verre d'alcool fort.
Il avait déplié son canapé et l'avait recouvert d'un drap, tout était prêt pour le passage à l'action, et son dépucelage.
Il pensa aussi aux 100€, qui seraient les bienvenus, ses parents lui payaient son appart, quand même, mais ne lui donnaient pas d'argent régulièrement, il fallait qu'il se débrouille avec ce qu'il gagnait à Carrefour, où il faisait le plus d'heures possibles ...
Eric avait trouvé facilement la résidence où habitait Ugo, et put se garer à proximité. 17h57, il était sacrément en avance, et se dit même que le jeune homme, qui lui avait dit finir à 18h00, n'était pas encore rentré. De ce qu'il savait, les facs n'étaient pas très loin, et Ugo devait faire le trajet à pied.
Il n'avait pas osé lui demander, mais il espérait que le garçon prendrait une douche avant de le recevoir, il avait horreur de ces escorts qui sentaient la sueur et avaient les parties et surtout le cul odorants, c'était vraiment pas son truc.
Egoïstement il savait que lui ne se serait pas douché avant le plan, mais, bon, il s'était douché le matin, et ça allait, on était en hiver, et il n'avait pas trop transpiré.
Et puis, après tout, c'était lui qui payait ...
Il avait mis la radio, c'était les infos, et il se retrouva vite à 18h15. Depuis qu'il était là, il n'avait pas vu de jeune homme entrer dans la résidence, mais il n'avait pas regardé en permanence.
Il s'était dit qu'à 18h20 il enverrait un sms.
- Salut, je suis garé pas loin, je suis un peu en avance, j'imagine que tu viens de rentrer, je te laisse te préparer tranquillement.
Il espérait qu'Ugo comprendrait l'allusion ... La réponse, qui lui parvint rapidement, le rassura :
- oui, salut, je suis là, le temps de prendre une douche, je t'appelle quand je suis prêt.
- Oui ok, à tout.
Ugo l'avait déjà prise sa douche, et il était prêt, mais, bon, on avait dit 18h30, et il voulait faire attendre Eric ... comme pour se faire désirer.
Il se sentait vraiment chaud, se caressait le paquet ... et regardait l'heure à son tel.
Il attendit 18h28 pour appeler Eric. Ca y est, dans quelques minutes, il serait là.
Il lui expliqua l'accès à la résidence, le code du portillon, puis l'immeuble où il habitait, le B2 - il y en avait quatre - au fond à gauche.
La porte d'accès de l'immeuble était défectueuse, et, dans l'attente de réparations, restait ouverte en permanence.
3e étage, avait-il expliqué à Eric, qui avait pris l'ascenseur.
Ugo avait entrouvert la porte d'entrée de son appart, et attendait à l'intérieur.
Il entendit le bruit de l'ascenseur, puis la porte qui s'ouvrait, à quelques mètres, au bout du couloir, des bruits de pas, toc toc sur la porte, qu'il tira, Eric était là, devant lui.
- Salut, entre, dit-il en lui faisant la bise.
- Salut Ugo, content de te voir.
- Mets toi à l'aise, ça va ?
Eric avait enlevé son blouson en daim, Ugo le prit, il fut sensible à son odeur agréable, mélange de cuir retourné et de mâle, et il le posa sur son lit.
Il se retourna vers Eric, qui s'était avancé vers lui, s'approcha encore. Les deux hommes se regardaient dans les yeux, Eric avait remarqué la tenue d'Ugo, sexy à souhait, et avait envie de tout toucher. Leurs visages étaient alors bien près l'un de l'autre, Ugo avait envie de se laisser faire, Eric le sentit, vint poser sa bouche sur celle du garçon, les deux hommes se lancèrent alors dans un baiser fougueux qui dura un long moment.
Leurs langues se mélèrent, c'était une bonne pelle, comme Eric les affectionnait, d'autant que ça faisait un moment qu'il n'en avait pas eu l'occasion. C'était super agréable, il trouvait qu'Ugo embrassait très bien. Il devait avoir de l'expérience, pensa-t-il, alors que le jeune homme n'avait juste là embrassé que des filles.
Pendant ce long baiser, Eric prit l'initiative de caresser le corps du garçon ; en haut, il n'avait qu'un tee-shirt à manches longues, juste posé sur le pantalon, ce qui permit à Eric d'accéder aisément à sa peau, et aux endroits qui lui faisaient envie : ainsi, il glissa sa main sous le vêtement et caressa le bas de son dos, puis s'aventura sous le jean et caressa ses fesses, d'abord sur, ensuite sous le caleçon.
Ugo semblait apprécier et s'était rapproché encore d'Eric, il était alors littéralement collé à lui, et commençait à bouger son corps et à le frotter contre celui d'Eric, il voulait le chauffer, se rendre désirable, car il attendait d'Eric, pour cette première fois, qu'il lui fasse tout ... il avait tant attendu...
Eric n'imaginait pas qu'Ugo était puceau, il pensait au contraire qu'il avait dû commencer jeune et de ce fait avait beaucoup d'expérience, et la façon dont le jeune homme se comportait et répondait à ses gestes le confortait dans cette idée.
Tout en continuant à l'embrasser, il glissa ses mains devant et les remonta jusqu'à toucher les tétons du garçon, l'un puis l'autre, il les sentait un peu gros, et pointus, comme il les voyait quand il le matait à la piscine. Ugo avait la peau douce, ce qu'il appréciait.
Et enfin il lui mit la main au paquet, qui enserrait une bite que l'on sentait déjà dure.
Eric avait compris que c'était à lui de prendre les initiatives, et il trouvait ça normal, privilège de l'âge, et du "client" (il n'oubliait jamais ce "détail").
Il détacha sa bouche et sa langue de celles d'Ugo, mais celui-ci revint à la charge et l'embrassa de plus belle, au risque de lui faire perdre l'équilibre. Les deux hommes en sourirent, Eric prit Ugo par la main et lui dit :
- on va sur ton canapé ?
- oui, lui sourit Ugo dont la bite dressée était comprimée par le jean moulant qu'il portait. Debout tous les deux au bord du lit, Eric lui enleva le tee-shirt à manches longues qu'il portait, et Ugo se retrouva torse nu.
Eric posa sa bouche sur le téton gauche et commença à l'aspirer, il sentit durcir la pointe, ce qui déclencha chez le jeune garçon un soupir, de plaisir et de désir.
Eric se régalait du spectacle : Ugo, torse nu et en jeans, avec dessinée la bosse de sa bite, était sexy à souhait.
Il avait envie de le bouffer de partout, et il allait se régaler, il en salivait à l'avance.
Il avait également envie de le foutre totalement à poil, pour pouvoir continuer à mater et à bouffer.
Il déboutonna son jean (les trois boutons successivement), ce qui n'était pas facile, Ugo se laissait faire mais ne l'aidait pas. Il était désormais en caleçon, sa bite dure à portée de main et de bouche.
Eric ne pouvait plus attendre, il se mit à genoux, toujours habillé, devant Ugo, approcha sa bouche de sa bite, commença à l'enserrer de ses dents par dessus le caleçon, très vite, la mit à l'air, et ouvrit sa bouche pour l'engloutir.
Eric ressentit alors une véritable extase, quelle bonne bite, Ugo ! Elle était épaisse, plus que longue, bien raide, légèrement courbée, elle avait de surcroît très bon goût, il avait confirmation que le garçon avait pris une douche, et que, comme il s'en doutait, il était d'une hygiène irréprochable. Assez vite, il sentait que sa sucée faisait de l'effet à Ugo car le bout de sa bite perlait d'une substance qu'il interprétait comme un signe de plaisir, et qui en tout cas avait aussi très bon goût.
Eric eut envie de parachever sa curiosité, il retourna Ugo, et se retrouva en face de son cul, qu'il ressentit déjà un peu serré, car il eut du mal, avec sa langue, à trouver le trou. Quand ce fut le cas, il écarta ses fesses et se mit à bouffer la rondelle du jeune homme, qui, elle aussi, avait très bon goût.
La bite et l'anus d'Ugo, il en avait rêvé, ça y est, ce soir, il les avait à sa disposition, et c'était très bon.
Ugo se retourna à nouveau, il baissa son caleçon et enleva ses chaussettes, pour se retrouver totalement nu, le sexe toujours en érection.
Eric, lui, était encore tout habillé, il se déshabilla, enleva ses chaussettes mais garda son caleçon et s'allongea sur le canapé, sur le dos. Ugo le rejoignit s'allongea à côté de lui puis lui grimpa dessus pour se mettre sur lui.
Les deux hommes s'embrassèrent à nouveau avec fougue, tandis que leurs mains exploraient leurs corps.
Eric, qui était en dessous, caressait le dos du jeune garçon, ainsi que ses fesses, qu'il malaxait entre ses mains. Son majeur droit retrouva son anus, encore mouillé de sa salive, et il le doigta légèrement.
De son côté Ugo frottait sa bite contre le caleçon d'Eric, continuait à l'embrasser avec la langue et se serrait contre lui.
Eric se dégagea de l'étreinte, et enleva son caleçon, ce qui lui permis de dégager sa bite qui était bien en érection.
Il en était rassuré car, depuis quelque temps, il rencontrait des soucis à ce niveau : il avait du mal à bander, même quand il se branlait, il arrivait d'ailleurs à jouir sans bander. Et quand il se faisait des plans avec des jeunes, il ne bandait pas toujours, comme il était en général passif, ce n'était pas un trop gros problème, mais quand même ... Ça lui faisait souci, et il n'en parlait à personne, le seul à qui il aurait pu en parler, c'était Samir, mais il n'osait pas.
En tout cas, ce soir-là, la vision, la proximité du corps d'Ugo l'avaient stimulé sans problème, et il bandait bien.
Ugo se décala, et fit basculer le haut de son corps pour que sa tête se rapproche du sexe d'Eric qui, comprenant le mouvement, se cala bien sur le dos, la tête appuyée sur le coussin du canap, les jambes écartées, la queue offerte.
Ugo s'en approcha avec sa bouche, la prit en mains et commença à l'avaler. Lui aussi savourait ce moment qu'il attendait.
Il la trouvait belle et bonne, et s'appliqua à la pomper bien à fond.
Pendant qu'Ugo le suçait, Eric lui caressait les cheveux, qu'il avait plutôt longs, ce qui lui allait bien. Il lui tapotait la joue aussi, bon petit, tu suces bien. Là encore Eric ne pouvait pas se douter que c'était (presque) la première fois d'Ugo.
Eric savourait ce moment, cette pipe était vraiment très agréable, la bouche d'Ugo était chaude, humide, accueillante, et sa bite s'y sentait bien.
A un moment l'extase était telle qu'Eric ferma les yeux pour savourer l'instant.
Quand il les rouvrit, Ugo continuait à pomper, et Eric apprécia le spectacle du jeune garçon prenant manifestement son pied à le satisfaire.
Il en profita pour caresser le torse imberbe d'Ugo, et ses tétons agréables au toucher, qu'il n'avait pas assez bouffés.
Eric était content de bien gérer son érection, après avoir eu peur de ne pas bander, il avait peur aussi de jouir trop vite.
Mais ce n'était pas le cas, il bandait bien à fond, savourait la sucée d'Ugo et avait la satisfaction de ne pas encore ressentir la montée de la sauce.
En fait, Eric avait envie de mettre sa bite dans le cul d'Ugo, il faisait ça rarement, mais avec Ugo, il en avait très envie, et ce depuis qu'il fantasmait sur lui et s'imaginait le baiser et le chevaucher.
Prendre possession de son cul, tel était le fantasme suprême, le Graal en somme.
Eric en brûlait d'envie, et il sentait que ça allait se faire.
Il commença par redresser sa tête de l'oreiller, et se courba en avant pour explorer le dos d'Ugo, jusqu'à sa croupe, qu'il désirait.
Le jeune homme, qui avait compris la manoeuvre et, à vrai dire, l'attendait, enleva sa bouche de la bite d'Eric, les deux hommes se sont regardés un instant, Eric lui murmura : "Donne ton cul".
Ugo savait que le moment tant attendu était arrivé, il allait enfin connaître le plaisir anal, il en avait rêvé tout seul dans son lit en se branlant et en se doigtant, depuis leur contact sur Planet, il s'était fait à l'idée que le premier qui le baiserait serait Eric, et ça lui convenait. Il n'était pas amoureux, heureusement se dit-il, et il savait qu'Eric ne l'était pas non plus, mais au fond de lui Ugo savait qu'il le désirait, il ressentait une profonde attirance pour cet homme qui aurait pu être son père et dont il voulait devenir à la fois l'amant, le gigolo, le jouet sexuel.
Mais pas que ça : il voulait le posséder, l'envoûter, le transformer en Daddy sugar, il voulait se faire entretenir, se faire servir, contre la location de son corps, de sa bouche, de son cul, de sa bite, pour son propre plaisir de surcroît, ça valait le coup.
Ugo se retourna, cabra son postérieur, écarta ses fesses, et les offrit à la disposition d'Eric.
Voir ainsi le cul du jeune homme offert à quelques centimètres excita beaucoup Eric, qui prit possession de son anus.
Hum... Que c'était bon, il l'avait goûté tout à l'heure, mais le garçon n'était pas encore dans d'aussi bonnes dispositions.
Cette fois, il était bien ouvert, et sa langue n'eut aucun mal à trouver l'orifice, qui s'offrait à lui.
Que c'était bon !
Eric se régalait de l'anus d'Ugo comme d'un festin, bouffer le cul d'un mec était son péché mignon, et sa pratique sexuelle favorite.
Le cul d'Ugo était bon, jeune, frais, ses fesses étaient charnues à souhait et il pouvait les malaxer à l'envi, il ne s'en privait pas.
Qu'est ce que c'était bon ...
En même temps, cet anulingus lui permettait de préparer l'orifice du jeune homme pour la pénétration suprême qui se profilait.
Il avait apporté des capotes, et aussi de la vaseline, qu'il avait depuis qu'il s'était blessé à la tête, pour faire cicatriser ses plaies.
Il ne s'en était jamais servi, mais il se doutait que le jeune homme serait serré, et il voulait que le coît soit agréable.
Il alla les chercher, le moment était délicat, car il ne fallait surtout pas débander. Il eut envie du spectacle d'Ugo, du bon côté du corps, sur le dos, qu'il voit sa belle gueule et son torse si sexy, c'était un gage pour ne pas débander.
Ugo se laissait vraiment faire, il n'était guère entreprenant, mais ses attitudes, les positions jambes écartées qu'il prenait montraient bien qu'il en avait envie.
Eric releva les jambes et dégagea sa croupe juvénile, il enduit ses doigts de vaseline et en passa, d'abord autour de l'orifice, puis à l'intérieur. Le produit graissait bien le conduit, il voulait le transformer en chatte, se disant que pour lui ce serait plus agréable et pour Ugo moins douloureux.
Le garçon était prêt, offert, son anus préparé à recevoir la bite d'Eric qui ne demandait qu'à s'y introduire.
C'est avec à la fois de l'appréhension, mais aussi de l'excitation qu'Eric approcha son sexe en érection, revêtu d'un préservatif qu'il avait enduit de vaseline, de l'anus d'Ugo. Il l'introduit lentement, à sa grande satisfaction, il entra facilement, il poussa bien à fond, jusqu'à ce que sa bite soit totalement dans le conduit du jeune homme qui esquissa une grimace et poussa un léger soupir.
Eric commença le mouvement de va et vient qui le fit explorer les entrailles d'Ugo qui se mit à gémir de plus en plus fort.
L'excitation était à son comble, Eric sentait que sa bite avait encore durci , et qu'il lui fallait à la fois prendre du plaisir et en donner à Ugo.
Le jeune homme prenait vraiment son pied, il en avait rêvé de ce moment et appréciait la délicatesse d'Eric. Devant ses assauts, il se sentait comme une femme, la vaseline lui procurait la sensation qu'il mouillait véritablement et il avait la satisfaction de bien encaisser les coups de butoir de son aîné.
Les deux hommes ressentaient alors beaucoup de plaisir, et un genre de communion qui les comblait.
Eric avait pris son rythme de croisière et baisait Ugo comme on prend une femme... en mieux.
Il regardait le garçon grimacer, gémir, soupirer, la bouche ouverte, et vint blottir sa tête au creux de son épaule.
Il avait vraiment la sensation de lui faire l'amour, comme il l'avait rarement fait à un mec. Quel pied...
Ugo aussi prenait du plaisir, il ne ressentait plus aucune douleur, que du plaisir, et il savourait le moment où il se donnait à Eric qui lui aussi, visiblement, prenait son pied.
A force d'aller et venir dans le cul d'Ugo, Eric sentait qu'il ne pourrait plus tenir très longtemps, il avait envie de jouir à l'intérieur, le préservatif le permettait, et il se disait qu'Ugo n'aurait rien contre. Il voulait que le jeune homme ressente son éjaculation, et se sente comme fécondé de l'intérieur.
Il n'aurait jamais imaginé que cette rencontre tarifée se passe comme ça, et qu'il y ait une telle alchimie entre leurs deux corps, entre leurs deux personnes. C'était trop bon. L'excitation montait de plus en plus, ses mouvements s'accéléraient, Ugo haletait de plus en plus fort. L'extase allait arriver.
Eric ne sentit même pas le moment où il allait éjaculer, il ne put rien retenir en tout cas, et ses giclées entraînèrent un râle rauque de plaisir intense.
Ugo ressentit fortement en lui les giclées de foutre d'Eric, heureusement stoppées par le préservatif.
Eric eut du mal à reprendre sa respiration, et avait l'impression de ne pas arrêter de se vider dans le cul d'Ugo.
Il se cala la tête au creux de son épaule et resta un long moment ainsi, immobile, à reprendre son souffle.
Hugo passa ses mains autour de son dos, se serra contre lui, il se redressa et lui sourit avant de lui déposer un baiser sur sa joue.
Pendant que lui débandait lentement et se retirait du trou d'Ugo, il réalisa que le jeune homme, lui, non seulement n'avait pas joui, mais bandait encore bien à fond.
Il se retira complètement, et enleva la capote en prenant soin de ne pas faire couler le sperme à l'extérieur, d'autant qu'il y en avait une sacrée quantité...
Ugo, dégagé de son étreinte, avait toujours en tête sa volonté de tout essayer pour cette première fois, et avait très envie de baiser Eric, même s'il se doutait que celui-ci ne pouvait pas être dans les meilleures dispositions, ça l'excitait presque davantage.
Comme Eric était désormais sur le dos, il se mit sur lui et frotta sa bite contre son entrejambe, il avait vraiment envie de le pénétrer, et n'avait envie ni de capote, ni de vaseline, il verrait bien si Eric à un moment l'arrêterait, il serait toujours temps d'en mettre.
Mais Eric n'avait pas envie de l'arrêter, il avait compris que le jeune homme voulait le baiser, et, même s'il venait de jouir, cette perspective l'excitait et le flattait.
Il écarta les jambes, rapprocha son orifice de celui d'Ugo et ressentait dans ses entrailles une très forte envie de bite.
L'idée qu'un garçon de 19 ans voulait l'enculer le mettait en transe et flattait son ego de vieux male complexé.
Bien sûr il se disait que c'était dans le cadre d'une relation tarifée, mais il avait joui, et le jeune escort n'était pas obligé de continuer le plan, il se disait que s'il le faisait c'est qu'il en avait envie, et cette idée le comblait.
Avec ses mains il écarta ses fesses, pour dégager au maximum son trou afin qu'Ugo puisse y enfoncer sa bite.
Il réalisa alors que la jeune homme n'avait pas mis de capote, mais il s'en foutait, au contraire, se disait-il, ça n'en serait que meilleur, il se disait bien qu'à force de vivre comme ça dangereusement il finirait un jour par le payer, mais il s'en foutait.
Ugo eut la délicatesse de s'enfoncer doucement et progressivement, et, même, de commencer les mouvements de va et vient alors que sa bite n'avait pas entièrement pénétré l'anus d'Eric qui, du coup, eut moins mal.
Il réalisa à ce moment-là l'absence aussi de vaseline, mais, tant pis, c'était trop tard.
Les mouvements de va-et-vient d'Ugo s'intensifiaient un peu, Eric sentait bien sa bite, qui était bien grosse et bien dure.
Ugo prenait son pied, mais sentait sa bite au bord de l'explosion, il en avait presque mal, et il lui fallait se soulager.
Il la retira du trou d'Eric, se branla deux secondes et déchargea la purée sur son ventre. Les giglées étaient impressionnantes, et l'une d'elles atteignit même le visage d'Eric. Ugo se vida en gueulant littéralement tellement le plaisir était intense et difficile à contenir. Quand, enfin, plus rien ne sortit de son sexe encore turgescent, il s'affala à côté d'Eric, pour éviter que son corps ne soit au contact de son sperme qui enduisait tout le ventre d'Eric, jusqu'à sa joue.
Pendant que le jeune homme reprenait lentement sa respiration, Eric en profita pour se lever et alla s'essuyer à la salle de bains.
Il mit un moment à tout enlever.
Ugo lui demanda s'il voulait prendre une douche, mais, non, Eric n'avait pas envie de se mouiller et voulait aussi conserver sur sa peau la sensation du sperme du jeune garçon.
Il remit son caleçon, qu'il eut du mal à retrouver au pied du canapé.
Il regarda l'heure sur la box de l'appartement d'Ugo, 19h12 ... Ça va, il avait encore un peu de temps, et n'avait pas envie de partir tout de suite.
C'est là qu'il eut la confirmation que, pour lui, Ugo n'était pas un escort comme les autres.
Il revint s'allonger à côté de lui, le drap qu'avait mis Ugo sur son canapé était humide de la transpiration des deux mâles en rut, ce n'était pas très agréable, mais ça lui permettait de regarder Ugo de près.
Le jeune homme s'était allongé sur le dos, avait fermé les yeux, et donnait l'impression de s'être endormi.
Eric le regardait, et le trouvait vraiment beau, sexy, il avait débandé, mais pas complètement.
Il le caressa doucement sur le torse, de façon plus sensuelle que sexuelle, et aposa un baiser sur la bouche du jeune homme.
Ugo finit par rouvrir les yeux et lui sourit :
- T'as aimé ?
- Grave ... Toi aussi non ?
- Ouais, c'était cool...
Ugo était satisfait de cette première fois, et Eric, aux anges.
Les deux hommes n'ont guère parlé durant les minutes qui suivirent, un peu de gêne, sans doute, peut-être aussi n'avaient-ils rien à se dire de particulier, il faut dire également que l'un comme l'autre avait du mal à reprendre complètement son souffle après ce rapport si intense.
L'heure passant, Eric finit par se rhabiller, Ugo, lui, se leva mais resta complètement à poil, ce qui permit à Eric de bien le mater, notamment son cul, qu'il venait de posséder et qui était la partie de l'anatomie de l'homme qu'il préférait.
Il sortit de la poche de sa veste les deux billets de 50 qu'il avait préparés, les tendit à Ugo qui le remercia, et alla les poser sur sa table de nuit.
Le garçon ne remettait toujours pas son caleçon, Eric se demanda s'il le faisait exprès pour continuer à le chauffer, peut-être après tout il était tout simplement bien comme ça.
Il était temps de prendre congé, Eric approcha son visage de celui d'Ugo et lui apposa un baiser sur la bouche.
- A bientôt ? L'interrogea le jeune homme.
- Sûr ... Tu me feras un prix si on fait ça régulièrement ?
- Ouais, on en avait parlé, pas de souci.
Eric quitta l'appartement d'Ugo le coeur léger et ressentant le profond bien-être de celui qui venait de faire l'amour et de bien se vider.
Quand la porte fut fermée, Ugo lui aussi se sentit content, cette première fois s'était bien passée, il avait pris son pied, et tout ce qu'il avait essayé lui avait plu.
Il resta à poil, ce qui lui procurait des sensations qui l'excitaient.
Il se sentait bien, apaisé, puissant.
Il alla récupérer sa Go Pro qu'il avait dissimulée à l'intérieur d'une petite enceinte, posée sur l'étagère qui surplombait son canapé, et qui continuait à enregistrer.
Il était sûr qu'Eric n'avait rien remarqué, et sourit de sa trouvaille, qu'il avait cogitée depuis la veille.
Il n'était pas qu'un tas de viande que les vieux pouvaient avoir à leur disposition, il avait aussi un cerveau et savait s'en servir.
Il se rendait compte qu'il n'était pas rassasié.
Cette bonne baise l'avait mis en appétit, les deux billets de 50, posés sur sa table de nuit, aussi.
Il s'allongea sur son lit, toujours à poil, se mit sous la couette car il commençait à avoir un peu froid.
Il prit en main son téléphone, regarda vite fait ses messages. Il y en avait un d'Eric : "j'ai beaucoup aimé ce moment, cher Ugo, merci, porte-toi bien et à très vite."
Il sourit, de satisfaction, de fierté, et de bien-être : un client satisfait est un client qui revient, se dit-il ...
Il n'avait pas envie de lui répondre tout de suite. Il avait envie d'une autre bite, le plus vite possible. Il se connecta sur le site, tapa "Minetdaix" et son mot de passe, que cette fois il n'avait pas oublié.
Trois messages l'attendaient ... il n'aurait que l'embarras du choix ...
Nouvelle commencée le mardi 31 janvier 2023 à 19h55
achevée le vendredi 10 février 2023 à 3h25 relue dans la foulée
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Très excitant!