WAHID III - histoire érotique

Dans le couloir de l’hôtel, Wahid sentait son coeur battre la chamade. Il connaissait Vincent, pourtant, et avait baisé avec lui il y a tout juste une heure.
Il n’empêche, il était à la fois excité, mais aussi ému à l’idée d’aller le retrouver.
Il avait en plus l’impression de faire quelque chose de transgressif.
Une certaine trahison vis-à-vis de Kévin.
Egalement un pas de plus vers l’homosexualité, qui l’attirait de plus en plus.

Il se sentait aussi irrésistiblement attiré par Vincent, qui l’excitait, le faisait bander, et qu’il avait envie de rejoindre.
Il sentait sa bite en feu, tendue à l’extrême dans son pantalon de jogging, et il sentait aussi à nouveau son anus le titiller, tellement il avait envie de bite.
Chambre 208, lui avait-il dit, c’était juste au bout du couloir.
Il ne fallait pas qu’il s’attarde, de peur de croiser quelqu’un.
Il toqua à la porte. Assez vite, Vincent lui ouvrit, torse nu avec juste un pyjashort en bas, qui laissait deviner sa queue, pas totalement au repos, c’est le moins qu’on puisse dire.

- “Entre”, lui dit-il avec un grand sourire.
Comme pour lui montrer dans quel but il était venu, Wahid enleva aussitôt son tee-shirt et baissa son pantalon de jogging, ce qui permit de libérer son membre turgescent, qui ne demandait que ça.
Devant ce spectacle, Vincent lui mit la main dessus, s’agenouilla, et l’engloutit dans sa bouche. Comme il était auto-reverse, et commençait à avoir sa petite expérience, ça ne le gênait pas de commencer par une attitude passive. Ça lui permettait en tout cas de bien faire connaissance avec la queue de Wahid, à en apprécier les contours, le goût, et la dureté.
Elle sentait bon la bite de rebeu. Combien de fois Vincent s’était branlé en pensant à Wahid... combien de fois l’avait-il maté sous les douches ou dans les vestiaires, en imaginant, la voyant au repos, comment elle devait être en action ...

Et maintenant il l’avait dans sa bouche ... rien que pour lui ... il avait du mal à réaliser ce qui lui arrivait. Il avait eu l’impression, tout à l’heure, de lui forcer la main, et de s’incruster dans son plan avec Kevin, et, même si Wahid avait eu l’air d’apprécier, il se rappelait qu’il l’avait viré comme un malpropre dès qu’il avait joui.
Il appréciait d’autant le fait qu’il l’ait rappelé, qu’il lui ait dit qu’il avait envie, et qu’il se soit comme ça déshabillé à peine la porte fermée.

La sentir en bouche et la sucer goulûment comme il le faisait lui donnait envie de la sentir dans son cul, et d’être passif avec Wahid, qu’il avait du mal à imaginer ne pas être actif, au moins de temps en temps.
Mais ça serait pour tout à l’heure, il avait d’abord envie de son cul.

Il retira sa bouche de sa bite, se releva et vint se mettre face à lui. Ah cette gueule ... comment peut-on être aussi beau, se disait-il, lui qui avait un visage taillé à la serpe. Wahid lui sourit en plus ... comment peut-on avoir un aussi beau sourire ... se disait-il aussi, lui qui, lorsqu’il souriait, montrait affreusement ses dents ...
Il était en train de se demander comment un gosse (Wahid n’avait que 19 ans alors qu’il en avait 23) aussi beau pouvait être attiré par un mec comme lui, lorsque les deux jeunes gens s’embrassèrent et se roulèrent un bon patin.
Vincent se sentit comblé... rassuré aussi ... il exagérait ce qu’il ressentait comme une laideur, et qui ne l’empêchait pas de se taper de beaux mecs ... La preuve...

Avant d’aller plus loin, il serra Wahid contre lui. Déjà, avant d’avoir un rapport intime avec lui, Vincent était sensible à son odeur (comme il était sensible aux odeurs en général) et il trouvait que Wahid à la fois sentait bon, mais aussi sentait fort et doux en même temps. Ce qu’il ressentait était difficile à décrire, pour mieux s’imprégner de cette odeur, il posa sa tête dans le creux de son épaule et embrassa sa peau, avant de lécher le lobe de ses oreilles. Il s’était rendu compte que ça faisait toujours beaucoup d’effet aux garçons à qui il le faisait, et ça fit de l’effet à Wahid qui comprima son épaule et émit un gémissement de plaisir.

Il fallait passer aux choses sérieuses, et prendre, à nouveau, possession de ce cul musclé et ouvert qu’il avait déjà transpercé tout à l’heure.
Après avoir desserré son étreinte, Vincent poussa Wahid sur le lit, et le positionna bien au milieu, sur le dos, il lui écarta les jambes, releva ses fesses, et vint poser sa bouche au contact de sa rondelle qu’il se mit à bouffer avec énergie.
Wahid se mit alors à gémir bruyamment, tellement il avait l’anus en feu.
Très vite, la rondelle s’ouvrit et Vincent put y passer sa langue, puis ses doigts, et enfin sa bite.

Sentir la bite de Vincent dans son fion à la fois apaisa Wahid, qui avait vraiment envie de ça, et qui vérifiait qu’il aimait ça, et lui procura un grand bien-être, une sensation de plaisir et de plénitude.
Il aimait aussi cette position, qui lui permettait de bien mater Vincent dans l’effort.
Il ne le trouvait pas beau, au sens classique du terme, mais excitant, il avait un très beau torse, légèrement poilu, avec des poils sombres comme ses cheveux, un torse bien musclé en tout cas, et bien viril, et Wahid lui trouvait, sinon une “belle gueule”, du moins une “gueule”, et c’était déjà pas mal ...A la limite, il préférait ça à un mec style gravure de mode mais qui ne lui ferait aucun effet.

Paradoxalement, au fur et à mesure qu’il baisait Wahid, Vincent ressentait l’envie d’être passif, et de goûter à sa bite, qu’il avait beaucoup aimée en bouche, et qu’il avait envie de prendre dans son cul.
Il ne savait pas si Wahid en avait envie, et se demandait même s’il n’était pas que passif, tellement il semblait encaisser avec volupté les coups de butoir qu’il lui infligeait.
Voir ce jeune garçon, la bouche ouverte, ne cessant de gémir de plaisir, le torse tendu comme un arc, la queue, devenue énorme à force d’afflux de sang, et qu’il branlait avec frénésie, voir tout ce spectacle excitant au plus au point, amena assez rapidement Vincent à l’éjaculation, sans s’être retiré.
Il inonda le fondement de Wahid de sa semence, et il continua, tout en jouissant, ses mouvements de va-et-vients à l’intérieur du jeune garçon, qui n’avait toujours pas joui, et, au moment de l’éjaculation de Vincent, qu’il avait ressenti au plus profond de lui, avait cessé de se branler.

Cette baise intense, et cette éjaculation qui ne l’était pas moins, avaient plongé d’un coup Vincent dans un état de torpeur et de langueur. Il se retira, la bite mouillée comme si elle sortait d’un vagin, et vint s’allonger sur le dos juste à côté de Wahid... sur qui l’éjaculation de Vincent avait fait l’effet inverse.
Elle l’avait réveillé en quelque sorte de sa torpeur passive, il sentait toujours sa bite en feu et avait envie d’être, à nouveau, actif.
Cette pensée à la fois le rassura et le revigora.

Il ne savait pas que Vincent avait la même envie, du moins tant qu’il était excité, car, là, comme il venait de jouir, il n’aurait pas été contre faire une petite pause ...
Wahid de son côté n’avait pas envie de bouffer le cul de Vincent, mais de le doigter et de le niquer.
Comme les deux garçons étaient côte à côte, il passa son bras gauche autour du cou de Vincent, lécha sa main droite, et introduisit directement trois doigts dans l’anus de celui-ci, qui poussa un cri de plaisir et lui fit tout de suite comprendre qu’il aimait ça :
-“Oh oui, c’est bon, vas-y...”
Cet encouragement avait le mérite d’être clair.

Wahid comprit que Vincent était (comme lui ?) autoreverse et, en tout cas, qu’il allait pouvoir d’ici peu l’enculer.
Sa bite était toujours en feu et il avait envie de prendre son temps.
- “Suce-moi, s’il te plaît”.
Vincent ne se fit pas prier, il se dit aussi que ça lui donnait quelques instants de répit avant de passer à la casserole, ce qu’il appréhendait toujours car, avant de connaître l’extase, il ressentait à chaque fois une douleur, certes brève, mais très intense et très désagréable.

Il se dégagea de l’étreinte de Wahid, se releva, et approcha sa tête de son sexe, avant d’entreprendre une fellation gourmande, qui entraîna chez celui-ci une série de gémissements particulièrement aigus.
Vincent prenait beaucoup de plaisir à sucer Wahid, qui en avait une très bonne, longue, épaisse, goûteuse à souhait.
Pour augmenter le plaisir, Wahid se releva, se mit à genoux, et se mit à baiser la bouche de Vincent qui était scotchée à sa bite.
Le plaisir qu’il ressentait alors était à son maximum, mais il avait, avant de jouir (il sentait que ça montait, et qu’il fallait aller vite), envie d’enculer Vincent, ne serait-ce que quelques secondes, afin de lui rendre la pareille et d’inonder son fondement de son sperme.

Pour bien lui faire comprendre ce qui allait lui arrivait, tout en continuant à se faire sucer, Wahid se mit, avec une main, à doigter l’anus de Vincent, avec l’autre, à tapoter ses fesses, d’abord doucement puis de plus en plus violemment, ce que, visiblement, celui-ci appréciait, tellement il s’était mis à dandiner du fion.
- “Donne ton cul, salope !”, s’écria Wahid, sur un ton qui n’admettait pas de réplique.
Au fond de lui, Vincent n’attendait que ça, et, tout en restant à genoux sur le lit comme il était, se retourna, et lui tendit sa croupe, en écartant les fesses, pour bien mettre son trou à sa disposition.

Wahid, qui bandait toujours comme un taureau, vint coller sa bite entre les fesses de Vincent, et sans aucun préliminaire, ni précaution particulière, le pénétra brutalement, ce qui lui arracha un cri de douleur strident, qui laissa vite place à de petits gémissements, cette fois de plaisir.
De son côté Wahid prenait son pied, derrière le corps de Vincent, en pilonnant son orifice de coups de bite réguliers et puissants...
Quel pied, vraiment, se dit-il, en savourant cette première, où il ressentait vraiment la sensation d’enculer un mec, et pas une fille, ça changeait tout.

Vincent quant à lui grimaçait de plaisir et de douleur à la fois, c’était une douleur contenue, à la différence de celle, violente, qu’il avait ressentie lors du “passage”, et c’était une douleur, de type “maso”, qui, en fait, procurait du plaisir.
Wahid se rendait compte que malgré son excitation il arrivait à être endurant, et cette position, somme toute classique pour une sodomie entre mecs, lui convenait parfaitement.
Il sentait que l’extase allait venir ... quelle soirée bon sang ... depuis qu’ils étaient rentrés dans la chambre d’hôtel avec Kévin, il n’avait toujours pas joui, et, là, il n’en pouvait plus...

Vincent allait prendre cher, et sentir passer son éjaculation... Wahid eut juste le temps de le prévenir : “je vais jouir”...
-“ouais vas-y...”, lui répondit-il, dans un gémissement, avant que Wahid ne sente son sperme expulsé inonder le fondement de Vincent.
Il fut parcouru de spasmes, sentit sa respiration s’accélérer, et ne put s’empécher d’émettre des cris rauques et graves, telle une bête qui agoniserait bruyamment.
Il eut du mal à s’arrêter, et sentait que les sorties de liquide ne s’arrêtaient pas.
Vincent de son côté sentait son fion totalement rempli, à la fois de la bite de Wahid, mais aussi de sa semence abondante qui devait le tapisser.

Enfin, la respiration de Wahid commença à se ralentir, et il arriva à ne plus crier, mais simplement à soupirer et à respirer, certes un peu fort.
Il se retira de Vincent, et les deux garçons s’allongèrent chacun sur le dos, côte à côte.
Wahid se sentait trop bien, et aussi trop fier, après ce qui venait de se passer.
Vincent de son côté avait apprécié, et était très content d’avoir vérifié que Wahid n’était pas que passif.

Les deux hommes se sourirent, avant de franchement éclater de rire quand Wahid s’écria : “Putain !!! quel pied...”.
Ils restèrent un moment à rigoler, ils étaient même pris d’une sorte de fou rire, ça leur faisait du bien, en leur permettant d’évacuer la tension de ce rapport intense, et aussi de se rapprocher car jusque là ils n’étaient pas très complices.
Lorsque leur fou rire cessa, ils s’enlacèrent et restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre, ils éprouvaient avant tout le besoin de s’apaiser après une baise aussi chaude.
Wahid avait la banane... il ne regrettait pas d’avoir contacté Vincent, sinon il aurait été trop frustré ...
Quel pied quand même la baise entre mecs ...
Il regarda son téléphone, il était 2h53... il savourait cet instant de plénitude, quelle nuit!